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[Concours RPG] Il était une fois - Ulysse Daiklan
Ulysse Daiklan
Ulysse Daiklan
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Animagus : Panthère de Chine


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[Concours RPG] Il était une fois - Ulysse Daiklan
Ulysse Daiklan, le  Mer 15 Aoû - 17:07

Nous sommes sauvés.

Personne ne savait comment, personne ne savait pourquoi. Et elle était morte. Je suis Ulysse, je suis Personne. Ou pas, je ne sais plus. Plus rien n’avait d’importance. Le temps avait été retourné à l’image de mon esprit. Puis sauvé, mais avec quelles conséquences ? Grâce à celle aux cheveux de feu et aux sabliers, il avait été défait. Plusieurs fois. Conclusion, début, milieux, introduction, fin. Rien n’a de sens. Repartir modifier un infime détail qui nous sauverait tous sans trop de conséquence. Je capture entre mes doigts, mon doudou. Celui que j’ai toujours eu, d’aussi loin que je me souvienne. C’est bizarre, parce que dans le passé, les doudous sont en tissus et remplis de mousse étrange ou de coton. En plus, je ne vois pas ce qui a pu changer pour que nous ayons des oursons comme le miens, entièrement fait de métal et aux yeux d’écrou. En plus, je ne vois pas ce qu’on a pu changer pour que nous ayons des oursons comme le miens, entièrement fait de métal et aux yeux d’écrou. le chat est vivant et vient se frotter à moi. Il est entièrement noir, il paraît que ça porte chance. D’un côté, je ne me souviens pas avoir eu autre chose que cet ours de fer un jour, peut-être est-ce la vraie vie. Qu’est-ce que la vraie vie ? On s’en fiche. Le monde est sauf, avec seule conséquence d’un changement presque invisible dans nos jouets.

Je me vois disparaitre.

Pas trop de conséquences. Mes paupières se ferment et s’ouvrent d’un air vide. Ce n’est pas grave après tout. Je ne suis personne, et eux sont saufs. C’est tout ce qui compte. Plus rien ne compte.

J’ai dû sortir de chez moi. Forcé par mes parents, qui en avaient marre de me voir trainer dans ma chambre. Un paysage de terre quitte, un ciel qu’on dirait de Magritte. La grange couverte de lierre le lézard qui dors sur la pierre. Le chat, enroulé sur le seuil, viens se frotter à moi. Il est entièrement noir, il paraît que ça porte malheur. Tant pis, on a assez de malheurs dans la vie sans qu’un chat en soit porté responsable. Le pauvre, n’a rien demandé. Lui aussi a été mis dehors, je fais la moue en le voyant bondir au bord de la fenêtre, son museau se reflétant dans l’obscurité de la pièce.

De toute façon, ça ne sert à rien de faire la moue. Il est mort. Je regarde son corps tomber, inanimé. La mort a des yeux bleus ce soir. Même si nous étions de jour, l’encadrement de ses longues mèches marrons, font penser à la nuit.  Deux étoiles qui brillent plus de malice et de haine que de joie et d’intelligence. « Pourquoi tu as fait ça ? ». Colère, enfin je crois. Mes yeux ardoise s’accrochent à son visage. C’est tellement surprenant, je sens mon corps vibrer, mais je n’arrive pas à m’impliquer. Je regarde son sourire, sourcils froncés, sans pour autant réagir. Elle hausse les épaules, commence à tourner sur elle-même. Non. Il ne faut pas qu’elle transplane. Quelques pas, juste à temps. Ou a cours de temps. J’arrive à m’accrocher, mais pas assez longtemps, je me perds dans le vide, atterrissage. Nausée.

Et c’est là que tout commence, avec mon bras en moins, partit quelque part ailleurs. Il a décidé de faire sa vie sans moi, visiblement. Je l’aimais bien, mais tant pis. Ça fait mal, ça pique. Y’a pas un sort d’anesthésie qui existe ? Je sais pas. J’suis où ? Perdu au fin fond du monde encore ? Qui sait. On s’en fiche un peu en fait, surtout sans mon bras. Au moins j’ai encore mes jambes, qui traversent la ville d’une façon incertaine. Mécanique cassée, automatisée avec l’impression d’un boulon manquant. Essayer de passer une main dans ces cheveux en bataille, sans succès. Arriver sur une place. Les passants s’avancent, me frôlent, me voient, ne s’arrête pas. Indifférence générale. Le vide, sans émotions, juste la vie. Je me mets sur un côté, dans une rue, tentant de comprendre ce qu’il se passe, où je suis. Je cligne des yeux.

Vert.

Feu.

Explosion.

Je me retrouve projeté à plusieurs mètres de là, par le souffle. Je me relève, difficilement, avant de courir comme je peux jusqu’au bout de la rue. Morts. Des morts partout. Sauf elle, au milieu de tout ça. Planté au milieu, elle admire son carnage. Apparemment je n’avais pas lâché si longtemps avant la fin de son transplanage. Des cadavres, de partout. Le vide. Le calme. La place si animée semble laisser place à un silence. Silence salvateur ? Je ne sais pas. Le bruit était gênant, mais normal, non ? Elle se retourne, je fais un vol plané en arrière. Elle n’a pas eu le temps de me voir. Les briques rouges parcourues de tags et de lierre encadrent mon sauveur. Ou du moins celui qui m’a rejeté en arrière. Un fer à cheval au-dessus d’une fenêtre. Il paraît que ça porte bonheur.

Du cuir, chapeau haut de forme. Bras mécanique. Ça pourrait être une solution de remplacement pour moi. Pourquoi est-il là ? Je ne sais pas. Je le regarde. Il me regarde. Son masque l’empêche de parler ? Je crois bien que oui. Jugement dans les regards qui s’affronte. Les mécaniques sur son bras s’activent. Je le vois mettre ses lunettes étranges, avant de se retourner, d’abaisser son masque et de boire dans une gourde dont je n’ai pas idée de la contenance. Pourquoi me cacher ce qu’il boit ? Ca a l’air immonde en plus. Mais bon, je ne vais pas chercher plus loin. Il modifie quelques engrenages avant de me tendre la main.

Hésitation. Une seconde. Qu’est-ce que j’en ai à faire de toute façon ? Un peu plus ou un peu moins. Cela doit juste être un cauchemar. La mort de tout ces gens ne m’atteint pas autre que le soulagement du silence né de leur décès. Je me lève. Je prends sa main. Le monde change autour de nous. Une fille. Adossé au mur, qui nous attends. Elle n’était pas là deux minutes auparavant. Ou dix secondes. Les tags ont disparu de la rue. Le fer à cheval est toujours là.

Il paraît que ça porte malheur.


Les vacances à Poudlard c’est compliqué. Je préfère largement y être que d’être chez moi. Surtout depuis halloween derniers. Calypso rentrera bientôt dans le château, il faut que je surveille, que je vois ce qu’il s’y passe. Que je la protège. Je ne veux pas l’exposer au danger. Mais non.

Sortir du château. Transplaner. Arriver devant la maison de famille avec un intru. Qu’est-ce qu’il fait là ? Qui est-ce ? Notre chat viens me dire bonjour, de son pelage entièrement blanc. Je m’approche de l’homme, qui a pris la liberté d’accrocher un miroir sur notre mur et semble s’admirer. Je suis là, et il se tourne. Et sans que je sache pourquoi, mon souffle s’est arrêté. Est-ce à cause de son bras manquant ? Non, je ne crois pas. Il a les larmes qui perlent au bord de ses yeux gris. Je fronce les sourcils, sans comprendre. Quelques mots. « Tu ne dois pas arriver jusqu’à moi. ». Je cligne des yeux, avant de reculer. Je ne veux pas prendre de risque avec les individus instables. Je rentre dans ma maison, préviens mon père.

Personne.

Il n’a vu personne. Le vieillard a dû transplaner. On s’en fiche un peu. J’veux juste rester dans ma chambre, jusqu’à la fin des vacances.
Je me sens vide. Ma maison bouge mes parents aussi. Mais je n’y arrive pas.  Les jours passent, mes parents veulent que je sorte. Manque d’envie, comme si mon instinct de survie me disait de rester dedans. Pour l’instant notre chat me tient compagnie, ses poils noirs glissant entre mes doigts. On verra bien quand je serais forcé de bouger.

Les engrenages s’éclairent. Je fronce de nouveau les sourcils. La fille soupire et redonne une potion à l’homme sui refait le même schéma. Les cheveux roux de la demoiselle volettent doucement pendant qu’elle me regarde. « On a dû s’y reprendre à dix fois pour trouver le bon moment et te faire venir. » Je cligne des yeux. Apparemment l’homme et moi-même devions être ensemble. Pour quoi ? Tant pis. Quelques explications, sur le démon qui s’amuse à créer des carnages depuis des lustres. Pourquoi personne n’a jamais entendu parler d’elle alors ? De la discrétion il paraît. Je soupir.e

Elle prend la main de l’homme. Transplanage. Prairie avant d’atterrir devant un grand chateau. Je fronce les sourcils. Tout est une question de moment, n’est-ce pas ? Nous allons dans une pièce, qui semble désaffectée. La rousse me donne un sablier. Un endroit ou me placer. Et une dague dans un fourreau. Quand je tente de la retirer, je vois du liquide sur la lame. « Il y aura une bibliothèque. Tu crame tout.  Le seul livre qui ne brûle pas : tu le poignarde. » Tu ne te pose pas de question. L’impression d’entendre la fin de sa phrase sans qu’elle soit prononcée. Un nombre de tours pour retourner le sablier. L’homme au bras articulé n’en a pas besoin, il attend que nous ayons finis, et le monde tourne autour de nous. Un cadavre par terre, tout bouge, s’articule. Mon Incendio part en direction de la bibliothèque à côté de moi. La porte est fermée, les deux autres ont leur baguette pointée dessus. Je vois le livre qui ne brûle pas. Je n’essaye pas de comprendre, je suis sûr que je me réveillerais si ça va trop loin. Lorsque la lame traverse le livre, un cri retentis dans l’étage du dessous. Les chaussures frappent l’escalier de bois que nous avions parcourus. Je regarde celui qui m’a amené ici, complètement paniqué. La réalité m’échappe.

La dernière phrase, avant que la porte ne s’ouvre. « Qui est-tu ? » échappé de mes lèvres. La fille aux yeux bleu entre dans la pièce. Un éclair vert part de la baguette de l’homme avant même que je ne l’ai vu. Il m’attrape la main, à la rousse et moi avant de rechanger d’époque. Dix secondes de pause dans le silence le plus oppressant. Il la laisse, me fait transplaner chez moi. Ses pupilles grises me toisent. Est-ce des larmes que je vois au bord de ses yeux gris ? Il baisse la tête pour enlever son masque, le chapeau tombe au passage, dévoilant des cheveux blonds en bataille. Il me juge, de son regard ardoise, et sa barbe de trois jours. Un souffle. Trois mots. Les premiers. Les derniers. Avant qu’il ne parte.

« Je suis Personne. »

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