Une rue près des 3B

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Rp avec Mangemort 84

Depuis quelques minutes, je marche sans réel but précis à côté de l'établissement des trois balais qui ne m'était d'ailleurs plus tout à fait inconnu. Enfin, je rectifie. En étant ici, ce n'était pas totalement par pur hasard. Regardant autour de moi, ma baguette à proximité, j'ose, j'espère y voir quelqu'un, un individu bien particulier qui, on pouvait le dire, ne m'avait pas laissé indifférente à notre première rencontre.

Alors. Faisant les 100 pas. J'attends, j'espère de pouvoir la revoir. Espérant pouvoir lui montrer que j'avais ainsi dans un premier temps commencer à suivre son précieux conseil qui avait été de m'éloigner un peu de mon paternel et peut-être que cette seconde rencontre allait me permettre de pouvoir lui montrer, prouver autre chose ?

Si notre première rencontre avait été en tout cas des plus surprenantes, j'étais bien impatiente et curieuse de voir comment allait se dérouler la prochaine. Enfin, si jamais cette Ombre me ferait à nouveau honneur de sa présence...

Allez, montrez-vous, je vous attends...

Tic-tac

Les secondes s’égrènent à un rythme doux, presque tendre. Tu comptes mentalement, le nombre de secondes qui défilent, le nombre de minutes qui se perdent dans le néant. Cachée dans une ruelle de Pré-au-Lard, ta cape bougeant au grè du vent. Il paraissait qu’une jeune fille passait de nombreuses soirées à attendre, comme ça, à traîner ses pieds dans les rues de Pré-au-Lard, dans l’attente d’une rencontre. Alors tu t’étais décidée à voir de quoi il s’agissait. Et quand tu l’avais reconnu là, ses pas traînant presque devant toi, tu avais souris.

- Miss Wilson, voyez-vous ça.

Quelques pas qui t’extirpent de la pénombre. La lune éclaire ton masque, quelques halos qui offrent tes balafres de métal à sa vision. Comment réagira-t-elle ? Tu réfléchis, tu n’en sais rien. Et cela t’importe peu, en vérité. Elle semble impatiente, peut-être soulagée ? Tu ne sais pas, la suite de la conversation t’indiquera de quoi il en retourne.

Tu t’approches d’elle, encore. Tes yeux scrutent son visage alors que tu lui fais face dans ton ta hauteur. Son visage juvénile à proximité de ton masque. Ta baguette caresse doucement sa joue. Oh comme ils sont tendres les enfants qui s’extirpent des jupons de leurs parents. Animés d’une profonde envie de changements, ce sont là les meilleures âmes à attirer dans vos filets. Les plus pures, sans nul doute. Celles et ceux qui seront capables d’aller au bout pour leurs convictions. Bien loin des adultes et de leurs doutes incessants.

C'est presque à l'instant que je tourne la tête au moment ou la voix appelle mon nom. Je la reconnais d'ailleurs immédiatement. Un sourire s'affiche alors sur mes lèvres en reconnaissant l'Ombre. Les longues soirées à l'attendre les week-ends n'ont pas été vaines. Je dois dire que je ne m'attendais pas à sa venue mais j'y suis en tout cas sensible.

Quelques secondes et elle s'approche un peu plus. Je n'ai aucun doute malgré son masque qu'elle me fixe, m'analysant, me jugeant peut-être ? Mon regard la fixant également. Un échange silencieux mais intéressant. Parfois, les mots ne sont pas forcément toujours utiles bien que... Légère déglutition cependant quand sa baguette vient jusqu'à ma joue, je ne recule pas pour autant continuant à la fixer comme elle doit le faire sans nul doute sous son masque.

« Navrée d'avoir du vous déranger dans vos obligations... »

C'est vrai. Elle avait sans doute mieux à faire que de s'intéresser à ma petite personne. Pourtant, elle était là. Devant moi. Comme à notre première rencontre. C'est alors que je me sens de devoir lui dire mon ressenti. Au moins pour qu'elle sache qu'elle n'était pas venue pour rien.. du moins j'osais espérer qu'elle ressente la même impression.

« mais j'attendais votre venue avec impatience.. . »

Sa venue, aussi inattendue que notre première rencontre, m'honorait comme le fait qu'elle se souvienne de qui j'étais. J'avais hâte de pouvoir reprendre notre conversation ou on l'avait laissée. Lui dire que son conseil n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde..

Il y a du sourire sur son visage, un véritable bonheur que d’apercevoir ta silhouette ? Ton égo aimerait se contenter de ça mais tu sais qu’il s’agit là d’un champ plus vaste, plus large, que ta simple personne, que ton simple masque. Un échange de regards comme tant d’autre, un jugement sur le bout des lèvres, toiser l’autre ainsi t’as toujours plu : il y a une sorte de faire-valloir, d’emprise sur la personne. Et tu aimes ça, il te faut bien l’avouer.

L’enfant sage s’exprime, doucement. Elle s’excuse aussi. Tu as envie de lui dire que les excuses sont l’apanage des fables, mais tu te retiens, n’en dit rien. Gardant ta pensée dans un coin de ta tête, enfermée dans ton esprit. Et puis, tu fais bien. Parce qu’après elle te confie qu’elle attendait ta venue avec impatience. Comme si elle avait veillé jour et nuit dans les ruelles de Pré-au-Lard pour espérer te croiser, te voir, t’apercevoir.

Alors tu tournes autour d’elle. Comme un prédateur qui aurait repérer sa proie, aigle sur son mulot, griffes acérées prêtes à découper les chairs. Un murmure, un simple Voyez-vous ça qui s’enfuit. Tu t’arrêtes finalement face à elle, ton regard plongé dans le sien. Iris dilatées par l’obscurité assourdissante, cherchant un coin de lumière, une lueur d’espoir au fond du regard de ton interlocutrice.

- Pourquoi m’attendiez-vous ? Notre première rencontre vous a laissé un gout d’inachevé ?

Petit ricanement qui suit la question. Tu aimes avoir ce genre de pouvoir, provoquer ce genre de fascination. Oh, tu sais que ce n’est pas ta personne qui interesse, non. Ce sont justes les balafres sur un masque d’acier, la Cause emportée, arborée comme un étendard qu’il convient de porter à bras le corps et le cœur.

Mon regard suit son mouvement lorsque je la vois tourner autour de moi quelques secondes. Cependant, je ne bouge pas restant à ma place. Par contre, va pas falloir qu'elle fasse ça longtemps car elle va finir par me donner le tournis... Bref, je ne dis rien pour autant restant calmement à ma place. Puis, mon regard revient à elle, rencontrant le sien. Peut être m'analysait-elle, me jugeait-elle sur ma venue ? Elle a raison. La prudence est de mise à cette époque. Même si cette Ombre m'a mise en confiance, je ne peux nier ressentir encore une légère frayeur. Pourtant, je sais que si je reste à ma place, elle ne me fera rien. Enfin, j'ose l'espérer. C'est alors qu'à sa question, je hoche doucement la tête tout en la fixant.

« En effet... Elle ne m'a pas laissée indifférente. J'ai longuement réfléchis sur notre discussion et il me semble bien que mes idées rejoignent les vôtres... .»

Bien sûr. Il y avait toujours ce doute qui me restait sournoisement. Pourtant, plus j'y pense, plus j'y réfléchis plus je me dis que je fais le bon choix, que moi je prône aussi pour cette Liberté en voulant être des leurs. Que notre magie doit être libérée. Pourquoi vouloir la cacher à tout prix ? Quelque chose m'échappait...sans doute...

« Je ne l'ai pas oublié. Votre conseil m'a été des plus précieux.... »

Je hausse des épaules. Peut-être le fait que j'ai retenu son conseil va la surprendre mais je suis franche dans ce que je lui dis ne voyant pas pourquoi lui cacher cette vérité. Je suis bien restée à Poudlard pendant les vacances au lieu de revenir chez moi comme c'était prévu. Je continue à la fixer attendant sa réaction tandis que je repense à notre première rencontre et possédant ce désir qu'elle puisse continuer à être, en quelque sorte, un guide. Car c'est ainsi que je voyais maintenant cette Ombre. Ombre qui, à l'avenir n'en sera peut être plus une au final pour moi... Allez savoir...

Il y a un certain respect que tu perçois sous ses mots. Une volonté de ne pas te faire dérailler, peut-être ? Une crainte, légitime sans aucun doute. Peut-être pourrais-tu la tuer, prise dans un accès de fureur incontrôlable ? Mais dans quel but ? Pourquoi faire ? Son cadavre ne te servirait aucunement. Alors que vivante, arborant les idées de cette Cause si chère à ton cœur elle avait toute son utilité. Sourire carnassier sous le masque. Il fallait y aller prudemment. Un piège n’était pas à exclure, même si quelque chose, au fond de la voix de la jeune fille t’indiquait qu’il y avait tout à gagner à se faire mutuellement confiance. Peut-être pensait-elle la même chose ?

- Il est sage d’écouter les conseils de vos aînés Miss Wilson. Mais attention à ne pas tout prendre pour argent comptant. Parfois derrière des grands discours il y a de vains espoirs. Tandis que dans des discours moindres, par d’orateur moins convaincant, se cache de véritable bijou de sincérité et de vérité. Comme tout, il faut savoir où vous posez vos pas, où votre magie vous mène.

L’emprise de son paternel devait être absoute, qu’elle évolue loin de lui était une bonne chose, juste pour elle, sans parler des Ombres, des Masques, des silhouettes et âmes dansant la nuit sur des airs macabres. Juste pour sa propre liberté. Après elle pourrait rejoindre les tiens, ceux qui luttent, au prix de leurs vies pour la libération de toutes les magies. Le pas n’est plus, juste le regard perdure, perdu sur la jeune fille.

- Aviez-vous des questions pour moi Miss Wilson ? Nom presque susurré à son oreille. Douce amertume sur ta langue, tu savais qui elle était, presque ce qu’elle valait. Tandis que de toi, elle ignorait tout. Le sourire s’agrandit sous l’acier.

Bien avant qu'elle prononce ses premières paroles face de nouveau à moi, je savais qu'elle approuvait mon écoute toutefois elle ajoute quelque chose en plus. Un autre conseil. En plus déjà du premier que j'avais reçu de sa part. Cela ne me dérangeait pas. Au contraire, car j'avais l'impression d'apprendre avec elle et j'aimais cette sensation car je n'aimais tout simplement pas être ignorante. Et, très clairement, j'approuvais nouvellement son second conseil auquel j'affiche un petit sourire mutin.

« Bien entendu. Il est important de faire sa propre opinion et se méfier derrière chaque discours, je suis bien d'accord avec vos propos mais j'ai su directement où j'allais quand votre conseil m'a été donné. J'ai su que vous étiez, pour moi, la vérité... Depuis que je me suis éloignée un peu de lui, je commence à me sentir véritablement moi.. »

Cela révélait presque du don d'ailleurs. Savoir qui était fiable ou pas dans ses discours comme savoir démêler les menteurs des âmes sincères. Et, concernant mon père, je ne m'étais jamais sentie aussi "vivante" depuis que j'avais commencé à prendre mes distances. Evidemment, cet équilibre restait encore fragile mais j'étais prête à devenir ce que je souhaitais, à vivre pour moi et en ce que je croyais sans être influencée par quiconque. Enfin, en tout cas de ce que je pouvais croire.

Alors que je suis encore un peu dans mes pensées, la question de l'Ombre me surprend un instant murmurant presque à mon oreille mais je me reprends vite prenant quelques minutes pour pourvoir lui répondre tout en la fixant, les sourcils légèrement froncés, par dessus son masque balafré.

« Souhaitez-vous de mes services ? Je souhaite en connaitre davantage plus sur vous et la Cause que vous défendez dont j'adhère les idées. Mais je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre... »

La question était osée, très certainement, mais si je me confiais ainsi à elle c'est que je sentais à présent pouvoir le faire face à elle. Une gamine de mon âge ne pouvait pas tout savoir, j'en avais pleinement conscience et peut-être pourrait elle devenir ce mentor qui pourrait m'aiguiller à faire justement ces bons choix. Un mentor que j'espérais sans doute avoir à l'avenir.

Elle sursaute quand son nom résonne à ses oreilles. Tympan mis à mal par ta douce voix qui se propage, tel un insidieux poison. Sourire toujours carnassier sous le masque, alors qu’elle répond, qu’elle demande, qu’elle supplie. Avais-tu besoin de ses services ? Sans doute oui. Tu susure à nouveau, tel un serpent serpentant sur un chemin escarpé, tu lui indiques :

- Bien sur que j’ai besoin de vous Miss Wilson. La Cause est grande, les objectifs nombreux … il faut savoir se rendre utile pour le bien commun de tous.

L’idée jaillit, là, sous le masque aux balafres multiples. Il faut en dire un peu sans trop se dévoiler. Il faut l’amener à prendre elle-même les décisions qui conviennent. Sans quoi … c’était aussi dangereux et risqué pour toi que pour elle.

- Vous êtes à Poudlard, c’est le moment de montrer que vous avez des oreilles attentives. Regardez, écoutez, que ce soit vos camarades ou vos professeurs. Il est temps de savoir où chacun se positionne. Soyez toujours prête. Il se peut que notre existence se retrouve mise en premier plan très bientôt. Ce jour-là, soyez prête.

Divulgation à demi-mot. Qu’elle ne comprendrait certainement pas immédiatement, mais elle saurait tôt ou tard comment il fallait qu’elle fasse ses preuves. Tu l’encouragerais, bien entendu, à suivre la voie que tu avais toi-même choisi, mais elle devait en connaitre les risques, les dangers. La possibilité de ton rejet aussi si elle échouait.

- Sachez Miss Wilson, que je ne tolère pas l’échec dans les partisans que je recrute. Le prix du sang sera lourd à payer si vous veniez qu’à échouer. Une pause, une latence. Sachez, toutefois, que je ferais le maximum pour que vous vous réussissiez les missions que je vous confie. Que ce soit celle-ci ou les éventuelles prochaines.

La main gantée s’approche, saisit le menton de la jeune fille. Ton masque balafré se trouve à quelques centimètres de son visage. Il est possible qu’elle capte l’ébène de tes prunelles, là, furtivement. Et de nouveau ta voix s’élève dans la nuit alors que ta main la relâche. Les mots s’en vont vers elle, lui indiquant la grande confiance que tu mettais entre ses mains.

- Au fond, j’ai la certitude que vous ne me décevrez pas.

HRPG : Désolée pour le retard...

Sa voix parvient jusqu'à mes oreilles comme un doux murmure cherchant à m'endormir ou plutôt à m'attirer doucement à elle. Ma question semble lui avoir plu, je pourrais presque sentir son sourire sous son masque, du moins je me l'imaginais tandis que ce dernier me cachant sa réelle identité.

Un haussement de sourcil quand elle me parle de Poudlard. Je suis légèrement surprise à nouveau mais pas tellement en fin de compte. Les sorciers de mon âge ne pouvaient qu'être là bas enfin du moins dans ce pays. Elle me demande clairement de faire de l'espionnage. Néanmoins, je hoche légèrement la tête face à sa demande. L'espionnage. Depuis toujours, j'arrivais facilement à me fondre dans le décors sans que l'on me remarque. Je devrais pouvoir m'en sortir pour cette mission. Il le fallait, de toute façon.

« Je serai les yeux de Moscou pour vous. »

Expression répondant à son ordre. Car, oui. Il était inutile de jouer sur les mots. Sa demande ressemblait davantage à un ordre qu'à une demande mais pour elle et pour la Cause, je le ferai.

« Je vous remercie pour votre assistance qui me sera précieuse mais cela tombe bien puisque nous sommes deux à ne pas aimer l'échec. »

Un petit sourire au coin en réaction à mes propres mots quand je la fixe et que je garde même quand elle me prend le menton de sa main gantée, son masque s'approchant de mon visage. Tellement près, que je pouvais commencer à distinguer un tantinet le contour.

« Je ferai tout pour mettre en oeuvre et réussir cette première mission que vous m'avez confiée. »

J'étais sous ses paroles bien décidée à ne pas vouloir la décevoir. Certes, ce n'étaient que des mots que je prononçais pour le moment mais j'étais bien déterminée à la satisfaire au nom de ce qu'elle convoitait elle-même pour le bien de la communauté magique.

Elle a du répondant, de la répartie. Et tu aimes ça, tu n’as pas honte de l’avouer. Les gens plats, sans saveur, ne te passionnent pas. Ils ont ce quelque chose d’énervant, à tel point que tu aurais envie de les prendre par les épaules et les secouer si fort que leurs têtes se décrocheraient de leurs épaules – peut-être que là, ils réagiraient. Mais la jeune femme face à toi n’a pas besoin de secousses pour comprendre tes menaces à peine voilées, pour comprendre ce que tu lui demandes. Pour réagir aussi. Et répondre à l’affirmative à cet ordre donné. Gentil soldat que tu lances à la poursuite d’informations essentielles pour l’Ordre.

- Si vous réussissez cette mission, d’autres vous seront rapidement données. N’hésitez pas à questionner. Les élèves autours de vous, vos professeurs. Peut-être vous seront-ils d’une aide précieuse. Et je vous saurais vous trouver pour connaitre l’avancement de cette mission. Ou alors vous m’attendrez … comme ce soir, n’est-ce pas ?

Le sourire est perceptible dans le ton de ta voix, il est franc sous le masque, à tel point que tes joues heurtent le masque d’acier, le froid du métal qui te rappelle à l’ordre. Et un énième avertissement s’enfuit de tes lèvres.

- Prenez garde, nos ennemis sont nombreux. Et il serait dommage de perdre une âme prête à se damner comme la vôtre.

Et sur ces derniers mots, tu tournes les talons et transplane, laissant derrière toi le bruit caractéristique du transplanage. CRAC, et déjà la soirée retourne à son silence. Et toi, tu retournes à Hollow Bastion, prête à soumettre de nouveaux noms, prête à soumettre de nouvelle idée. Le secret n’avait jamais été aussi fragile de ton point de vue.

Départ de 84

Les mots de l'Ombre sont encourageants et précieux pour la mission qu'elle me confie. Mais au fond... pourquoi je fais ça ? Je les comprenais dorénavant et mes idées allaient dans le même sens mais ne prenais-je pas part aussi par simple goût du risque ? Sans doute un peu... Ce qui était sur, c'est que je savais leur Cause noble. Je hoche la tête face à son aide. Questionner ? Je savais faire. Manipuler pour savoir sans que l'on ne se doute de rien ? J'apprendrais.

J'entends son sourire sous son masque même si je ne le vois et fais de même. Un sourire limite complice bien que je ne lui ai encore prouvé ma valeur et ce de quoi je suis capable. Chose que je ne tarderai pas à lui montrer.

« Retrouvez-moi ici. Cela sera notre point de rendez-vous.
Je vous y attendrai lorsque je jugerai avoir quelques informations intéressantes pour vous. »

Mon regard la fixe, à la fois déterminé et amusé lorsqu'elle vient à me parler d'ennemis. Je serai prudente, du moins je ferai tout pour l'être. Pas envie de finir dans je ne sais quel traquenard...

Alors l'Ombre disparaît soudainement, sans laisser la moindre trace, comme ci en fait votre rencontre n'avait jamais eut lieu. Elle me laisse seule avec toutes mes pensées encore en ébullition. Un souffle d'air, cependant, je peux reprendre un peu ma respiration et souffler. Toujours pensive, je pars de mon côté finalement pouvant me reconcentrer sur moi-même et ma nouvelle mission. Nouvelle mission qui m'attendait à Poudlard et je ne la décevrais pas. Non, je ne la décevrais...

Il n'en était pas question.

Spoiler:

Sujet libre

RP unique
Saison 30 - Printemps

Il avait probablement l'air particulièrement con. D'un autre côté, il avait fait pire. Alors c'était pas la mort. N'empêche que ben... quand même. Fallait pas parier des trucs avec Loupé, surtout quand il avait ce sourire suffisant qui disait qu'il était sûr de gagner. Un serpent de pâques, et puis quoi encore ? Nan c'était sûr il prenait sa revanche sur tout ce qu'Elias avait pu lui raconter sur Poudlard en le déguisant en pseudo-Serpentard pour aller draguer les lapines britanniques. Oui draguer, nan parce qu'il était où le fun d'habiller un mec en peluche géante si c'était pas pour l'envoyer au casse-pipe juste après ! Il en était à son troisième rateau. Par contre y avait des gosses qu'étaient venu lui faire des câlins, comme s'il était la mascotte d'un film Disney. Il détestait les gosses.

Évidemment Loupé il était mort de rire. Appuyé contre son mur loin, très loin de lui, il le regardait se balader sur l'avenue avec son énorme queue en synthétique et il était littéralement plié. Un véritable symbole de l'amitié, vraiment. Mais le pire, c'était encore ce qu'il avait ordonné à Elias de dire ! Nan parce qu'à la limite en grosse peluche y avait moyen de moyenner un échange un brin romantique ! En cherchant bien ! Mais là avec des Tu veux tâter mes écailles et autre Elle est belle ma queue non ? y avait juste zéro marge de manoeuvre. Il s'était même pris une baffe. C'était pas tant le fait de jouer les serpents de l'amour qui lui posait problème que le fait que ça se passe si près de son lieu de travail. Il allait être grillé sur plusieurs mois là. Nan plus jamais il parierait avec Loupé. Plus jamais. A moins d'être sûr de remporter la manche et de pouvoir lui foutre la misère. Genre l'enrouler dans du PQ pour lui faire ramasser la m*rde sur les trottoirs en gueulant qu'il était Monsieur Propre.