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[Concours RPG] Un Noël édifiant - Antiochus Omega
Antiochus Omega
Antiochus Omega
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Legilimens



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[Concours RPG] Un Noël édifiant - Antiochus Omega
Antiochus Omega, le  Jeu 27 Déc - 23:58

Vingt-quatre décembre deux-mille-dix-huit, dix-neuf heures trente. Une forte neige tombait sur la ville britannique de Londres. Les souches de cheminées qui parsemaient les toits de la capitale laissaient monter dans les airs de fins filets de fumée blanche. Le soleil, voilé par une épaisse couche de nuages, bas dans le ciel à cette époque de l’année, plongeait le territoire sous une nuit anticipée. Dans les rues londoniennes, le temps semblait être quasiment figé. Les passants se faisaient plus rares, tout un chacun ayant se  préparant à passer la soirée en famille ou entre amis afin de célébrer cette proche fin d’année. Les voitures elles aussi étaient moins nombreuses et la moitié d’entre elles était des taxis emmenant des touristes moldus à la destination de leur hôtel.

À la terrasse d’un café moldu ouvert malgré la période de Noël et situé rue Trafalgar Square, un homme vêtu d’un manteau trench gris bleuté à double lignes verticales de boutons fermants la pièce était assis. Il fumait une cigarette tout en tournant machinalement les pages d’un journal. La première page de celui-ci titrait « Cinquième disparition d’enfant sorcier : Que fait le ministère ? ». L’homme avait son index qui circulait en lignes horizontales sur le papier, il pouvait lire :

« Alors que la cinquième disparition d’un enfant sorcier a été confirmée hier matin, le ministère ne dispose toujours pas d’éléments concrets lui permettant de s’orienter sur une piste. Un appel a été lancé à la radio ce matin par le Ministre de la Magie invitant toute personne au bénéfice d’informations relatives à cette affaire à se présenter au Ministère de la Magie. Une récompense de trois-cent gallions est offerte à quiconque permettra d’aider à résoudre cette inquiétante série de disparitions. »

La porte du café à laquelle le sorcier faisait dos s’ouvrit.  À cet instant, le client referma rapidement son journal avant de se voir servir par le barista un cappuccino encore fumant. L’homme assis le remercia et s’acquitta du prix de sa commande. Une fois le serveur de retour au comptoir du commerce, celui qui venait d’écraser sa cigarette au fond du cendrier qui lui faisait face sur la table se mit à s’interroger en silence. Cette affaire l’intriguait et il avait bien l’intention de tenter de l’élucider. D’une part car il ne pouvait cautionner que des enfants soient ôtés à leurs parents, lui dont la mère s’était suicidée alors qu’il était encore enfant, et d’autre part car la perspective d’une belle récompense n’enlevait point d’attrait à cette entreprise.

Son café entamé, il se leva et se mit à descendre le long de Trafalgar Square. Un pub, érigé entre une librairie et une boutique de disques, avait ses fenêtres projetant une lumière orange invitant le passant pris dans le froid de la rue à s’y infiltrer. Il s’agissait du Chaudron Baveur. L’homme ouvrit la porte et entra dans l’établissement qui n’était pas particulièrement occupé en cette soirée de Noël. Il se rendit au bar et commanda une petite bièrauberre qu’il alla consommer discrètement à une table. Une fois la boisson consommée, il sortit d’une des poches de son manteau une petite fiole remplie d’un liquide doré. Celui qui avait dédié une bonne partie de son existence à l’élaboration et à la création de potions s’était attelé pendant une période de six mois à la préparation de la potion Felix Felicis. Il s’apprêtait aujourd’hui à vivre une soirée des plus extraordinaires … Il porta la fiole à ses lèvres et la vida à moitié. Retroussant sa manche gauche sur son avant-bras, il contempla les aiguilles de sa montre qui lui indiquaient le délai d’apparition des effets de la potion. Dans trois minutes, son enquête allait débuter. Il ne savait pas à quoi s’attendre, mais il savait que les choses allaient venir à lui d’une façon ou d’une autre.

À la première minute, il se mit à sentir un fort sentiment de joie et de bien-être monter en lui. À la deuxième minute, un chant lointain et inaudible se mit à flotter autour du sommet de sa tête et lui fit croire fervemment que rien ne lui était impossible.  À la troisième minute, alors qu’il observait les différents individus de la pièce, son regard croisa celui d’une sorcière aux cheveux blancs et abimés par le temps et le manque de soins.  À cet instant, il sut par intuition qu’il fallait qu’il aille l’interroger. Il se saisit alors d’un carnet de notes qu’il extirpa de son manteau ainsi qu’un stylo et alla se présenter à la table de celle qui sirotait un cocktail en solitaire. Lui présentant son plus beau sourire, il se présenta :

- Bonsoir Madame, je ne pouvais que remarquer que vous étiez seule à votre table et je me demandais si vous m’autoriseriez à vous offrir un verre.

La sorcière, qui ne semblait pas avoir eu l’occasion de partager un instant avec un jeune sorcier si présentable depuis l’ère de Merlin, retroussa ses lèvres sur une dentition négligée  et répondit :

- Vous savez parler à une sorcière mon cher. Asseyez-vous donc à ma table. Je prendrai un autre cocktail de votre choix.

À cette invitation, le sorcier prit place et commanda un verre pour la dame. Puis, se passant la main dans les cheveux, de manière à séduire son interlocutrice, il entama un début de conversation :

- Je m’appelle Antiochus Omega, et vous ?

- Marixa Moonfrey, enchantée

- De même, répondit Antiochus.

Après une pause de quelques secondes, il continua :

- Bien triste soirée de Noël avec cette cinquième disparition que nous venons d’apprendre. Je me demande ce qui est arrivé à ces enfants.

À cette mention des disparitions, le regard de son interlocutrice se teignit de peur et elle referma une main tremblante sur le verre rempli que le serveur venait de poser sur la table.

- Je préfère ne pas en parler, il n’est pas bon de ne pas se mêler de ses affaires en ces temps qui courent …

- Avez-vous été témoin d’un enlèvement ? Vous semblez avoir peur.

À cette question, Antiochus avait pointé sa baguette sur Marixa sous la table et il informula
*Legilimens*. Il plongea son regard ainsi que sa conscience au plus profond de celui de son interlocutrice qui se remémorait intérieurement l’événement passé auquel elle avait assisté. Il vit en l’esprit de Marixa une rue sombre de Godric’s Hollow, elle marchait dans le froid de l’hiver. Un enfant la dépassa, il était en chemin pour la maison et tenait dans sa main droite une baguette de pain chaud. Il portait une écharpe rouge. Arrivé au bout de la rue sombre qui donnait à l’entrée d’un petit parc par-delà une rue en embrochement, une lueur sombre se précipita sur lui et le saisit à la gorge. L’ombre releva de son autre main sa baguette et endormit l’enfant à l’aide d’un sortilège. À cet instant, Marixa nesachant que faire demeura pétrifiée devant la scène. L’ombre au loin tourna son visage en sa direction et se rendant compte de sa présence se mit à marcher en sa direction. Alors que Marixa tenta de s’enfuir en courant du mieux qu’elle pouvait à l’opposé de ce qui la pourchassait, elle reçut dans le dos un sortilège qui l’immobilisa complètement. Elle entendit le bruit de ses pas se rapprocher d’elle. Une main se posa sur son épaule paralysée et fit tourner la sorcière sur elle-même et dont les pieds tracèrent en glissant un cercle dans la neige. Les yeux de Marixa se posèrent sur une silhouette habillé d’une robe de sorcier en cuir à capuchon. L’individu portait un masque en argent figurant une méduse et tenait dans ses mains gantées l’enfant par le col et sa baguette levée au niveau de sa poitrine. La personne voilée murmura dans le silence de la nuit, d’une voix glaciale et sifflante :

- Je vous déconseille fortement d’ouvrir votre bouche sur ce que vous venez de voir. À la première occasion, je vous ferai disparaître vous, vos proches et tous ceux qui de près ou de loin ont été liés à vous. Alors, motus et bouche cousue.

Puis, le sorcier fit cesser l’effet du sortilège de paralysie sur Marixa et la poussa d’un coup de pied dans la neige. Le visage de Marixa se heurta violemment aux pavés de la ruelle… Elle n’eut que le temps d’entendre un bruit sourd. Lorsqu’elle se retourna, l’enfant et son kidnappeur avaient disparu. Marixa, terrifiée et le nez gouttant de sang en s’étant heurté au sol, se releva et disparut au détour de la rue où s’était déroulé le drame.

À cet instant, Antiochus revint à lui et quelques secondes seulement venaient de s’écouler. Il réceptionna alors la réponse qu’il avait posée à son interlocutrice :

- Non, comme je vous ai dit, je n’ai rien vu, rien entendu … De toute manière, il faut que j’y aille, au revoir.

La sorcière se leva alors précipitamment et, après avoir brièvement serré la main d’Antiochus, sortit sur la rue Trafalgar Square avant de disparaître dans la nuit. Le sorcier quant à lui en avait déjà suffisamment appris. L’enlèvement avait eu lieu hier. Le lieu, l’enfant portant l’écharpe rouge, les gouttes de sang retrouvées dans la neige, tout concordait avec la description parue dans les journaux. Antiochus connaissait maintenant l’apparence prise par le kidnappeur malgré le fait que son visage était toujours inconnu. Il se demandait quel pouvait être le mobile de ce sombre individu. Il ouvrit son carnet de notes et tenta du mieux qu’il le put de restituer par le dessin l’apparence de celui qu’il avait aperçu. Une fois l’image restituée, il posa l’argent dû pour ses consommations sur la table et se leva. À cet instant, il eût la forte intuition de se rendre à la cour arrière du Chaudron Baveur où il se retrouva face au mur de briques qui menait au Chemin de Traverse. Extirpant sa baguette hors de sa robe de sorcier, il tapa son extrémité sur différentes briques ce qui eut pour effet d’activer le mur. Les briques rouges de ce dernier se mirent à tourner sur leur axe en se rétractant à droite et à gauche laissant un passage se former progressivement. Derrière le mur, le Chemin de Traverse se dessinait. Antiochus s’engagea dans la longue rue tandis que les briques reconstituèrent le mur à sa suite. Une dizaine de mètres plus loin, il put apercevoir une femme rétractée sur le sol. Elle hurlait la voix sanglotante :

- Mon enfant ! Où est passé mon enfant ? À l’aide ! Aidez-moi !

Antiochus se précipita vers elle et il tourna son visage vers le sien :

- Que s’est-il passé ? Dans quelle direction est parti votre agresseur ? Oh !

Il venait de poser son regard sur les yeux ruisselants de la femme qui étaient voilés par un rideau de fumée blanche.

- Il vous a jeté un sort d’aveuglement au visage, restez ici tandis que j’essaie de voir ce qu’il s’est passé.

Il regarda alors tout autour de lui et sa vision se posa sur des traces de pas accompagnés d’une ligne faisant penser à un enfant trainé dans la neige. Ils menaient au fond de l’Allée des Embrumes. Sans plus hésiter, il illumina sa baguette d’un orbe lumineux et s’engagea en courant à la poursuite du kidnappeur. Manquant de glisser et de tomber le long des marches qui descendaient en épousant les courbes de la rue sombre, il put entendre un enfant qui gémissait tandis qu’il était emporté de force. Courant de plus bel, il s’engagea dans une rue davantage sombre et étroite qui entrecoupait l’Allée. Au bout de celle-ci, il aperçut une silhouette encapuchonnée aux proportions similaires à celle qu’il avait aperçue dans le souvenir de Marixa. Elle venait de s’engouffrer, le col d’un enfant saisi par son poing fermé, dans une bâtisse de pierres. Antiochus tenta de pénétrer dans l’édifice avant que la porte ne se referme mais il ne put poser sa main sur cette dernière que trop tard. Il jeta avec rapidité le sortilège Alhomora afin d’ouvrir la porte fermée ce qui n’eut aucun effet. Elle semblait immune aux effets de ce sort. Il tenta alors avec le sortilège Open Sesame qui fonctionna. La porte sortit de ses gonds et se fissura avant de tomber en petits morceaux sur le sol.  À l’intérieur, une flèche siffla au-dessus de son oreille droite avant de se planter dans le cadre de la porte enfoncée. Un homme habillée d’une tunique noire se trouvait au centre de l’entrée qui formait un large cercle avec trois portes closes. Il lança d’un air menaçant :

- Ceci est une propriété privée ! Vous n’avez rien à faire ici, je vous conseille de déguerpir rapidement avant que je ne vous mette hors d’état de nuire.

- Je compte bien ramener cet enfant à sa famille espèce de monstre. Vous feriez bien de ne pas vous mettre sur mon chemin rétorqua Antiochus.

- Il va falloir vous départir de moi ! Electrocorpus !

Instantanément, Antiochus projeta un bouclier magique devant lui à l’aide sa baguette et put au dernier moment se protéger des éclairs qui jaillissaient hors de la baguette de son adversaire. Lorsque le sortilège cessa de faire effet, il rétorqua d’un rapide tournoiement de poignet :

- Fustigeaflamma !

Une longue langue enflammée forma une boucle qui vint se déplier en un claquement projetant des étincelles et en fouettant le sorcier adverse au visage. Celui-ci plaqua sa main gauche sur sa joue et hurla de douleur tout en faisant tomber sa baguette au sol. Alors, Antiochus s’empressa de ligoter fermement à l’aide d’un incarcerem celui qui aurait encore pu se saisir de sa baguette et contre-attaquer. Un coup de poing dans la mâchoire acheva le sorcier qui sombra dans un profond sommeil.

Antiochus remarqua qu’à côté de celui-ci qui était maintenant allongé sur le sol il y avait une clé en étain. Il s’en saisit en se demandant laquelle des trois portes elle pouvait bien ouvrir. Une intuition lui souffla à l’oreille qu’il s’agissait de la porte centrale et il tourna la clé dans sa serrure. La porte tourna en éventail sur ses gonds donnant accès à un long couloir sombre dont la pierre brute était ponctuée de torches enflammées. Au bout de celui-ci, une seconde porte était présente, elle était entre-ouverte. Antiochus courut en sa direction. En ouvrant la porte, il se retrouva dans une grande pièce circulaire où sept grandes jarres en verre était érigées en formant un arc. Elles étaient remplies d’un liquide ambré qui ressemblait à de l’huile et dans lequel flottaient sept corps inertes, ceux des enfants qui avaient disparu tout au long de ces derniers mois. Devant chaque jarre, un anneau d’argent serti d’une pierre précieuse flottait dans les airs. Au centre de l’endroit se tenait un autel en forme d’obélisque plat sur lequel était posé un livre à la couverture noire. Un individu qui portait un masque en argent en forme de méduse antique était en train de le feuilleter. À l’arrivée du sorcier dans la pièce, le masque se releva vers lui.

- Qu’avez-vous fait à ces enfants ? Sont-ils morts ? lança Antiochus

- Haha, non pas encore mon ami. Pour l’instant ils sont juste endormis. Mais bientôt ils seront plongés dans le sommeil éternel qu’est la mort.

- Vous êtes un psychopathe, pourquoi faites-vous cela aux membres de votre propre communauté ? Est-ce simplement pour assouvir un fantasme pervers ?

- Ne voyez-vous pas que l’histoire est en train de se répéter ? Je compte devenir celui dont le nom terrifiait les foules il y a une vingtaine d’années et qui n’a pas su faire advenir sa domination absolue.

- Je n’ose comprendre ce que vous dites … Étiez-vous sur le point de tuer ces sept enfants afin de … ?

- Afin d’utiliser ces assassinats pour créer sept horcruxes maléfiques qui feront de moi le maître du monde magique, oui ! Regardez ce plan, avec ces sept anneaux transformés en horcruxe, je serai capable de les offrir à sept personnalités clés à l’obtention d’un pouvoir de domination. Une fois les anneaux au doigt de mes victimes, il ne faudra que quelque temps pour que les parts de mon âme corrompue manipulent les esprits de ceux qui deviendront alors esclaves de ma volonté.

- C’est bien ce que je disais, vous êtes victime d’un fantasme pervers, et d’un esprit malade …

- Quoi qu’il en soit, vous ne pourrez pas m’arrêter dans mon entreprise.

- Laissez-moi essayer rétorqua Antiochus un sourire aux lèvres.

- Bien, mais je propose que nous basions ce duel non pas sur le maniement de la baguette mais sur la qualité du maniement de l’épée. D’homme à homme !

À ces mots, celui qui était encapuchonnée et dont la voix était toujours aussi étrangement lointaine et sifflante fit apparaître une longue lame dans sa main. Il en fit apparaître une deuxième qu’il envoya à Antiochus. Celui-ci s’en saisit au dernier moment et tout d’abord mal assuré, releva le flanc de l’épée devant lui en adoptant une posture résolue à se battre.

- Bien, je m’en réjouis. Cela me rappelle les duels d’escrime que je pratiquais avec mon père lorsque j’étais plus jeune. Allons-y !

À ces mots, l’opposant d’Antiochus se jeta sur lui et tenta de le pourfendre d’un lourd coup vertical plongeant vers le sol. Celui-ci eut le temps de brandir sa lame à l’horizontale sur le flanc de laquelle l’épée ennemie vint s’écraser dans un bruit métallique clinquant. Antiochus repoussa l’arme en forçant sur la poignée de la sienne et, la faisant tourbillonner dans les airs, ne laissa au sorcier d’autre choix que de reculer. Leurs lames se joignirent et s’éloignèrent à nouveau l’une de l’autre dans un bal incessant de coups visant à mettre hors d’état de nuire l’adversaire. Antiochus commençait à sentir de grosses gouttes de sueur couler le long de son front, de sa nuque et de son dos. Il avait devant lui un combattant expérimenté et il ne savait pas combien de temps il pourrait tenir. Progressivement, l’avantage fut à celui qui le combattait. Antiochus commençait lentement à recevoir et amortir davantage de coups qu’il n’en donnait. Il recula d’un pas, puis de deux, avant qu’il se retrouve devant le cadre de la porte par laquelle il était entré.  À cet instant, il trébucha sur une pierre qui se trouvait par terre et tomba à la renverse. Au même moment, son adversaire venait de lancer un coup d’épée horizontale qui vint se loger profondément dans le bois du cadre de la porte. Antiochus profita de cette occasion afin de donner un violent coup de pied dans la cheville de son assaillant qui hurla en tombant sur son genou droit. Avant qu’il n’eût le temps de réagir, Antiochus venait de lui asséner un violent coup de poing dans la mâchoire qui envoya voler au loin son masque d’argent. Une fois celui-ci retiré de son visage, une longue chevelure blonde tomba le long des épaules de celui dont le visage était jusqu’alors demeuré inconnu. Antiochus ne put en croire ses yeux, il ne s’agissait pas d’un homme, mais bel et bien d’une femme dont le coup au visage lui avait fait perdre connaissance. Les journaux magiques n’en auraient pas fini d’en faire leurs choux gras.

Antiochus se précipita afin de ligoter celle qui était encore inerte puis il alla s’occuper des enfants qui flottaient encore dans les jarres. Un robinet de verre dépassait au pied de chaque jarre. Antiochus les ouvrit un par un et le liquide brunâtre se répandit au travers des grilles du système d’évacuation des eaux. Petit à petit, les enfants se retrouvèrent à l’air libre au fond de leur récipient respectif. Antiochus brisa alors les jarres et les enfants se mirent progressivement à reprendre leurs esprits. Il se pencha sur chacun d’entre eux et les aida un par un à sortir de leur récipient brisé. Certains se mirent à pleurer et il les rassura en leur disant que bientôt ils seraient de retour auprès de leurs parents et que tout serait bientôt fini. Une fois tous les jeunes captifs réveillés et rassemblés, Antiochus baillona la prisonnière et invita les enfants à le suivre. Il s'apprêtait à les mener au Ministère de la Magie afin qu'ils soient proprement pris en charge puis il irait s'assurer que la mère de famille trouvée aveugle dans la neige soit entre de bonnes mains. Il allait faire en sorte d'en apprendre plus sur cette femme au coeur d'une affaire qui n'était pas prête de se clore de si tôt ...
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