[Habitation] Manoir Ravental

LA échangé avec Gabin, Daisy et Elius

Une fois les flûtes sifflées et la présentation terminée, la soirée peut commencer.
Plus le temps avance et plus Awanne est satisfaite de son choix de cavalier, il faut bien avouer que ce jeune homme est charmant et que recevoir autant de compliment fait plaisir. La jeune fille semble radieuse et ne quitte quasiment pas son sourire authentique.
Tiens en parlant de ça, on dirait bien que quelqu'un arrive pour gâcher ce court instant... La demoiselle se tourne vers Gabin et lui chuchote discrètement.

- He bien, voici la première personne que je devait saluer, mais promis, ça ne doit pas durer longtemps.

Elle s'adressa ensuite à la personne qui lui faisait maintenant face. Une légère inclinaison de la tête pour montrer son respect puis quelques politesses accompagnées d'un sourire provocateur.

- Bonjour très chère Catherine, je suis ravie de te voir. Je me porte à merveille et j’espère de tout cœur que c'est également ton cas. En effet je m’apprêtai à venir te voir (non, c'est pas vrai du tout). Je te présente Gabin Šprajc un ami rencontré à l'école.

Marquant un léger temps de pose pour trouver un échappatoire, Awanne reprit rapidement pour éviter une quelconque réponse (ou au moins, une excuse pour ne pas l'entendre).

- Je te pris de nous excuser, nos verres sont vides et nous avons encore plusieurs personnes à saluer dont ta fille, à plus tard !

Cette fois, une expression presque chaleureuse pour éviter tout conflit.
La blondinette se pressa de pousser délicatement son cavalier dans la direction qu'elle souhaitait autrement dit, la table la plus éloignée de sa tante. C'est durant cet impérieux voyage qu'elle aperçu une charmante personne qu'elle ne s'attendait pas à voir qui plus est, en sa compagnie actuelle. Car même si elle restait libre de fréquenter qui elle voulait, deux prétendant à la même soirée était peut-être un peu exagéré. Mais après tout, peut-on résister au regard de Lucianno Emerenziana ? La réponse est non évidement, malgré son accoutrement particulièrement excentrique et bien différent de ses habitudes. Gabin, lui avait eu la décence de mettre un costume, mais la vois du frère de Jackson résonna aux oreilles de la jolie blonde lui permettant de faire abstraction de ce détail.

Un sourire avant de répondre.

- Bonjour, c'est toujours un plaisir de vous revoir. Je ne m'attendais pas à vous voir ici, vous et votre frère d'ailleurs.

Attrapent au passage une coupe pour éventuellement continuer ces délicats échanges de politesses. Rapidement, le bel italien amena Awanne accompagné de son cavalier, en direction de l'hôte de la soirée qui semblait avoir entamé une conversation particulièrement apprécié de la demoiselle. Pas que la présence de ses deux amants auprès d'elle la dérange, mais disons simplement qu'elle préférait éviter le sujet et l’occasion était rêvée ! En plus elle était bien obligé d'aller se présenter et avec un sujet de conversation, c'est encore mieux. Finissant au plus vite son verre, la blondinette s'adressa rapidement au maître des lieux (il faut dire que l'alcool aide un peu).

- Enchantée monsieur, je suis Awanne de st-Anthost, ravie de vous rencontrer. Je n'ai pu m'empêcher d'entendre quelques mots de votre précédente discussion et j'en profite donc pour vous donner ma certitude quant-au fait que mes parents seraient ravies de vous voir lors de quelques dégustations vers leurs domaines.

Bon, il est vrai que ce n'est pas forcément la meilleure approche qui soit mais après tout pourquoi pas.

- Bonjour très chère Catherine, je suis ravie de te voir. Je me porte à merveille et j’espère de tout cœur que c'est également ton cas. En effet je m’apprêtai à venir te voir. Je te présente Gabin Šprajc un ami rencontré à l'école.

Quelques mots échangés avec ma mère et Awanne s'esquive en direction de ... tiens ... ? Ma famille Italienne ... ? Je vois Jackson que je reconnais (le "tonton-cousin italien" ) et un l'autre personnage chelou de la soirée (Elius). (Est-il bien surprenant que si il y a une goutte de sang Wellington quelque part en commun, ca puisse donner des individus étranges et excentriques ... ? Réponse : non). Ils ont l'air très entourés pour l'instant, je trouverai sans doutes un moment pour les saluer.

Catherine se contente de sourire, saluer Gabin avec politesse.

-Enchantée, jeune homme. Ah tiens, pour lui elle a donné du "jeune homme" ... elle s'en était dispensée avec Lïnwe. Je vous souhaite à tous les deux une agréable soirée.

Ma mère n'est sans doutes pas dupe de la dérobade entreprise par Awanne. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure pour qui la connaissait. Une chose est sûre, Awanne avait coupé court à la conversation. Elle n'avait même pas pris le temps de présenter sa Tante. Je crois un instant que ma mère va retenir sa nièce mais, non. Peut-être estime t'elle que l'avertissement tacite a été suffisant ... ? Ou peut-être au final se dégage t'elle de la responsabilité de reprendre sa nièce sur son éducation, laissant ce "plaisir" à sa belle-soeur ... Mais je m'interroge soudain. Est-ce qu'elle s'entend si bien que ça avec la tante Eliane (la mère d'Awanne) ... ? Je sais qu'à une époque, les relations ont été tendues avec l'oncle Grégoire, (le père d'Awanne).

En tout cas je ne peux que constater avec amertume qu'elle est beaucoup plus sur mon dos qu'elle ne l'est sur le dos d'Awanne. Je me serai faite accrocher au porte manteau si j'avais été à la place de ma cousine. Ma mère est plutôt du genre pointilleuse sur la politesse d'ordinaire, mais ca reste relativement cool. Là avec ce dîner elle a monté la barre de ses exigences trois kilomètres au dessus du niveau habituel.

Elle me cherche un instant du regard et voit que j'étais restée calmement près du buffet. Elle me fait un signe de tête qui peut vouloir tout dire ou rien dire. (Approbation ? Avertissement ? Restes sages et bouges pas ? Va t'amuser où tu veux mais éloignes toi pas trop ?) et décide de se mêler à d'autres personnes de la fête, me laissant provisoirement en paix. Ouf.

Je me retrouve un peu libre. Libre de profiter du buffet dans un premier temps, ce dont je ne me prive pas. Oh n'allez pas imaginer que je vais me goinfrer, loin de là. Mais j'ai envie de voir et d'admirer TOUT ce que les traiteurs proposent. J'en suis au point de regretter de ne pas avoir pris un carnet et ma plume auto-encreuse pour noter des idées à ressortir un jour pour mes propres réalisations.

La voici donc accompagnée de son frère. Tu jettes un regard à l'homme qui a l'air bien trop occupé avec une autre demoiselle pour s'occuper de son propre sang. Et puis tu dévies vers Alhena une fraction de seconde. Tu ne peux pas dire qu'elle t'accompagne, il se trouve simplement que vous êtes tous les deux invités. Cependant, la pointe de regret dans la voix de ton interlocutrice t'interpelle. Tu hausses un sourcil tout en esquissant un sourire quelque peu moqueur.

- Sa compagnie vous est donc à ce point désagréable ?

Tu aurais dû te douter que la jeune femme serait dans son élément ici. Tu l'as bien entendu, dans la faille, lorsqu'elle parlait aux fondateurs. La démagogie incarnée. Chaque mot était savamment pesé avant d'être autorisé à sortir. Les discours bien rôdés font visiblement partis de sa vie. Tu ne sais pas si c'est réellement une qualité. Tu as tendance à rapprocher les beaux parleurs des menteurs hypocrites. Des gens qui parlent tellement qu'ils noient le poisson sans même répondre à la moindre question. Comme si dire les choses clairement leur était impossible de peur de dévoiler quelque chose de trop important. Il est pourtant tellement simple de parler sincèrement ou de se taire...

Tu es pourtant coincé ici, dans cette Garden Party, entouré de gens que tu détestes par principe. Tes yeux suivent alors le mouvement de la jeune femme, jusqu'à un Arty qui semble quelque peu agité. Pour sûr que cet endroit n'est pas fait pour lui. L'ambiance manque d'explosion malgré un feu d'artifice aussi prévisible que tout le reste.

- C'est bien lui. C'est d'ailleurs étonnant qu'il soit ici.

Un Né-Moldu dans un événement qui rassemble les plus grandes familles sorcières, c'est quand même étonnant. Mais puisqu'il est accompagné de ce crétin de blondinet qui lui sers de cousin, t'as comme ta petite idée de comment il a réussi à entrer. T'es d'ailleurs déjà en train de te demander comment il va faire pour que tout dégénère. Au moins, ça deviendra un peu plus divertissant. T'as même presque hâte qu'il passe à l'action, tout en sachant pertinemment que tu ne pourras pas vraiment l'aider une fois qu'il sera lancé. Tu te dois de ne plus ternir l'image des Peverell. Pour Alhena. Et c'est bien malheureux. Tu hausses un sourcil lorsqu'elle mentionne Elias.

- Elias ? Aucun risque, c'est pas du tout son genre ce genre d'événement. Si vous voulez le voir je vous conseille les Trois Balais, voilà qui lui correspond bien mieux.

Et accessoirement c'est son lieu de travail. Et plus le temps passe, et plus cet endroit te manque. T'aimais vraiment être derrière ce bar. Tout était bien plus facile.

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Autre : Vocabulaire sensible

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Garden Party collet monté
ft. Antonius et les convives - Saison XXXII - Été

LA mutuel Arty-Lïnwe.

J'glisse un petit-four tiède dans ma bouche. Immédiatement, j'en sens ses effluves parfumées de saumon éclater sur mes papilles comme une mer enragée. Prends-en Arty Ils sont vraiment délicieux - ça me rappelle la cuisine de Daisy. J'laisse mes yeux dériver sur l'assemblée. Y'a du local, et puis y'a aussi des familles plus exotiques (à commencer par la mienne). On me culbute sur le côté. Expression stoppée par l'élan d'un grand jeune homme. Tes yeux me font penser à quelqu'un, abruti - Y'a pas de mal. mais je ne saurais dire qui. J'émets un sourire mielleux, qui accompagne le geste gracieux. Je sais que je suis beau ce soir, mais n'allons pas si vite, cher ami. Après quoi, je m'éclipse.

Au loin, j'aperçois le Peverell, source de bonheur comme de tristesse pour mon cousin. C'est que, je crois, tu n'as pas voulu grandir Arty - et que, lui, est déjà bien plus sage qu'à l'époque. Les gens changent comme le temps passe. Certains y renoncent, d'autres y trépassent. / Juste à côté, j'vois l'une des présences pour laquelle j'suis ici. J'avais aucun doute là-dessus, c'est le genre de sorcière qui ne loupe rien. Graves papote avec un homme que je ne me soucis guère. On m'a toujours dit de faire d'une pierre deux coups !

Viens. Suis-moi, cousin. J'vais te laisser aux mains de ton ami tandis que moi, je serai juste à côté, à convaincre l'agent des Mystères de parcourir les tombeaux d'Égypte avec moi. 'Faut jamais rien lâcher. J'suis pas là que pour baiser ou manger. Je touche le Monde de ma main, qui se refermera tôt ou tard et j'ai bien l'intention d'en garder la poigne.

J'm'approche prudemment, le regard toujours tendre et filandreux de malice. J'attends l'engouement pour m'y engouffrer passionnément. Miss Graves. Monsieur. Je te calcule à peine, mon gaillard (et j'm'en tape). J'aurais à vous parler, quand vous serez... disponible. Je sais que ça t'intéressera. Je connais ton parcours. Tout le monde sait qui tu es, et en même temps, personne peut vraiment mettre un nom sur ce visage. Moi, j'ai entendu parler de trésors égyptiens inestimables, engloutis dans les tréfonds de la Vallée des Rois. Et je sais que ça te plaira.

Mon corps frissonna au toucher du métis. Je détestais ça. Ce n'était pas vraiment un frisson de désir que l'on refoulait tout au fond de soi, mais plutôt un geste inconscient, un réflexe face au danger qu'il représentait. Pourtant, lui comme moi, étions tout deux des pions de deux familles bien trop oppressantes. "Oh mon pauvre Jamal... J'espère que ton élan de bonté pour ta sœur ne va pas justement accélérer les choses. Pourquoi n'es-tu donc pas resté en Thaïlande chérir cette liberté qui t'anime tant ?". Mes yeux se refermèrent lentement et un long soupir s'échappa de mes lèvres encore humides d'alcool fruité. Si j'étais le grand-père Khama et le père Graves, je n'aurais pas hésité une seconde pour conclure un mariage arrangé. Il n'y avait qu'à choisir la date puisque les deux promis étaient enfin réunis. Une lettre, une simple lettre... et tout serait finie. Je rouvris mes yeux. Le regard insistant du fiancé se posait sur moi comme un rapace observait les moindres gestes de sa proie. La question était directe, sans détours. Qu'est-ce qui avait pu motiver mon accord ?... Tiens, encore un petit coup bas. Il espérait certainement briser mes défenses… Soit. Le coin gauche de mes lèvres se souleva. Ce n'était pas un sourire moqueur. Ni provoquant. Mais il avait été créé par l'ironie de la situation. Après tout, j'avais eu quel âge au moment des faits ? Était-il possible que cet accord avait été pensé même ma naissance, pour se conclure finalement, plus tard ? "Je peux te retourner la question Jamal. De nous deux, c'est toi qui fais de grands discours sur la liberté.". Non pas que ces discours te dérangeaient. Au fond de toi, tout le monde avait le choix. La différence, c'était que certains de ces choix comportaient des sacrifices.

"Je ne pense pas que tu es besoin de te rassurer... sur ta condition physique. Que cherches-tu vraiment ?". Mes sourcils se froncèrent. Mon regard se fit plus... lointain. Je cherchais la vérité dans ses yeux. La simple vérité. L'honnêteté. Il n'était plus l'homme sûr de lui qui était parti prouver son droit de liberté. Ce soir, que voulait-il me prouver ? Que voulait-il prouver aux Graves ou aux Ptahchepsès ? Que c'était lui qui avait les commandes ? Qu'il en n'avait que faire des décisions de familles ? Dans ce cas, pourquoi aider sa sœur pour régler... ces mêmes affaires ? J'étais tiraillée. L'homme que j'admirais n'était plus qu'un pâle souvenir. Des deux, s'il y en avait un qui pouvait tout plaquer, sans même se retourner, c'était lui. Alors pourquoi... ? "Tulii est une grande fille, et m'a l'air d'être très maligne. Je suis sûre qu'elle mènera à bien ses ambitions". Un homme, assez jeune d'apparence, fit sa douce entrée dans la discussion. Mon regard se décrocha du regard du fiancé après quelques secondes de plus avant de se tourner vers la source de l'intrusion. "Miss Graves... tiens donc". J'utilisais ce mot seulement au Ministère. J'étais encore dans l'idée de supprimer ce nom de famille en faveur de l'égyptien. "Nous en avons terminé pour l'instant". Oui, Jamal. Je clos la discussion. C'est mon héritage, et l'héritage de la famille de décider. De prendre ce qui m'est dû. "Je te souhaite une agréable soirée". Sourire poli. Charmeur, de nouveau, tel la panthère que je peux être... de temps à autre.

Mes pas, souples et félins, m'emmenèrent dans un coin un peu plus tranquille, à quelques mètres. Au passage, je pris deux coupes d'alcool pour en tendre un vers le nouveau venu. "Eh bien, de quoi vouliez-vous me parler cher Monsieur ?". Je laissais ma phrase en suspend, comme une légère bille de verre tendue par un cheveux d'ange. Je suppose que vous êtes du Ministère ?Qui était cet étrange inconnu, et que voulait-il ? Je levais mes yeux vers lui. "Pourquoi les hommes sont-ils toujours si grands ?" Raffiné, cheveux opalins... il avait un charisme qui dégageait presque à l'identique des deux créatures qui déambulaient dans la soirée. Tes yeux se plissèrent légèrement. Un parfum de lilas venait titiller tes sens. Un autre frisson s'empara de ma colonne vertébrale. Si je n'étais pas une adepte de la séduction, mes yeux se seraient fait félins. Toutefois, ce n'était pas le moment de faire la fête. Pas encore... du moins. Le travail d'abord... et le plaisir, peut-être, ensuite. La chiastolite dans mes yeux brilla de milles feux.

Garden Party collet monté
ft. Antonius et les convives - Saison XXXII - Été

LA mutuel Arty-Lïnwe.

Mon regard crème glacée plonge vers le tiens, Graves. J'attends patiemment que tu me rejoignes. Il faut savoir que ma présence ici n'est pas que dû à ma famille. J'compte refaire le Monde à ma façon, et ça commence par dévoiler tous ses secrets. Quel n'est pas meilleur endroit que ce jardin grouillant de sorciers cupides, corrompus et puissants ? C'est tout ce que je recherche pour cette mission. Y'a pas mieux que cette soirée pour recruter des gens compétents. J'ai besoin de spécialistes. J'ai besoin de toi.

Ma langue claque inopinément contre mon palais quand l'agent des Mystères vient me rejoindre. C'est instantané - ma nature vélane, vous l'aurez compris : j'étiole un sourire franc. C'est que tu tiens paroles, j'aime ça. J'ai aussi besoin de personnes de confiance, et t'en fais partie, c'est incontestable. Je prends le cocktail, volontiers.

Merci de bien vouloir m'accorder un peu de votre temps. C'est que chez certains, il est si précieux ! Bien vu. J'travaille au Ministère. J'décline mon identité, pour qu'elle se le note soigneusement dans sa mémoire.

Lïnwe Felagünd.
Apprenti Briseur de Sorts.

Vos exploits et votre parcours ne sont pas tombés dans les oreilles d'un sourd, Miss. C'est qu'il ne manquerait plus que ça, pour un musicien tel que moi ! Quoique, certains comme Ludwig s'en sont carrément bien tirés.

J'ai pensé que vous pourriez m'accompagner dans une... mission. Vous avez sans nul doute entendu parler des trésors de pharaons gardés intacts dans les tombeaux de la Vallée des Rois. On dit que certains artefacts dissimulent de la magie. Je compte m'y rendre pour en savoir davantage, si vous voyez ce que je veux dire. Seriez-vous des nôtres ?

Oui, je joue franc-jeu, et j'vais droit au but. Il n'y a pas plus de temps à perdre. Mon petit résumé devrait faire son effet, ou pas. Je vais vite être fixé. D'autres prétendant.e.s attendent car tu n'es pas la seule à être invitée par la Tentation.

Hein ? Il embrasse pas les inconnus ? Mais il me croit né de la dernière pluie ou quoi ? Bien sûr qu'il v m'embrasser ! Comme d'habitude ! Je l'ai reconnu, je sais qui il est, ce qu'il dégage, le style qu'il arbore, je sais tout ! Mais là, il m'a carrément vexé. Bras croisés sur la poitrine, je le regarde s'éloigner sans le moindre regard pour les feux d'artifices qui explosent dans le ciel. Il va me le payer. On ne m'ignore pas de la sorte, parole d'Adams. Je trépigne sur place, songeant au meilleur moyen de me venger de lui. Et c'est en le voyant s'approcher de l'hôte de la soirée en la compagnie d'Awanne et de Gabin que l'idée me vient.

Je me fraie un passage à travers les convives, pour les rejoindre avec un sourire éclatant. Un baiser sur la joue de Gabin, un autre sur la joue d'Awanne, et un sourire digne des plus grande publicité pour dentifrice moldue en tendant la main à Monsieur Ravental de Lanxorre.

- Benedict Adams, je suis ravi de rencontrer enfin le garant de la sécurité du monde sorcier britannique ! C'est un véritable honneur pour ma famille et moi-même d'avoir été invité ici. Je dois vous dire, Monsieur, vous êtes un véritable modèle de vie ! Et je ne me suis jamais senti en sécurité qu'en ces lieux. Aucun criminel n'oserait venir sur votre domaine, n'est-ce pas ?

Sourire innocent, je me tourne alors vers l'Élius reconnu et pourtant inconnu. Il veut jouer ? Jouons. Mais c'est pas moi qui vais perdre. Parce que la dernière phrase lui était destinée. Et que j'ai de quoi le faire à nouveau tomber.

- Oh, suis-je mal élevé... Benedict Adams, donc, et vous êtes ?

Ma main se tend également vers la sienne, pour la serrer. Mais si mon sourire est là, la lueur dans mon oeil indique clairement qu'il va devoir se montrer... Persuasif pour obtenir mon pardon.

< RP précèdent : Réception Serpentard

Dans la foule un homme entend le Jazz avec ses pieds au lieu d'écouter par les oreilles. D'ailleurs, prêtez-vous vraiment attention aux notes dansantes ? Qui d'autre s'enivre de l'odeur métallique tombée du ciel après le feu d'artifice ici ? j'm'en poudrerais l'nez et les gencives à figer mon sourire canon sur vos têtes blanches comme neige.

Lucianno semble sage pourtant. Il promène sa promise (Awanne) sur l'herbe encore tiède du soleil éteint, déambulant élégamment entre les tables lourdement garnies. Grillades, poissons crus en tout genre ; de quoi retrousser ma frimousse végétarienne écœurée déjà réfugiée dans le cocktail pétillant - faudrait pas sombrer. C'est qu'on a un rôle important aujourd'hui, une performance en live juste pour ta garden party Ravental, t'apprécies ? Notre première rencontre avait été légèrement gâchée par ton intervention ; camisoler mes talents, quelle mauvaise idée ! Ce soir ils s'exhibent devant toi en pantalon fleuris, la mèche bouclée et les traits sursautant parfois en rythme avec ma concentration - ou mon amusement. Comme maintenant, après l'irruption trop polie d'un deuxième comédien (Ben') sur cette scène bien remplie. L'étincelle brasillant tes yeux soulève le coin de mes lèvres conquises par l'agréable partie qui se dessine entre nous Chaton. Tour à tour, les iris "italiennes" observent chaque spectateur attentivement, puis déclarent pleines d'assurance en attrapant la patoune tendue :

— Juliano, frère caché de Monsieur Emerenziana, partisan des Ombres et mafieux à mes heures perdues. Comme tous les Ritals, on m'a dit. Si mon index trace une ligne invisible contre ton coussinet avant de l'abandonner, c'est seulement pour te faire frissonner pendant le silence installé par cette présentation. Ahahah ! Je plaisante évidemment ! Regardez ma prestance d’insupportable charmeur enveloppant brièvement du bras la taille de sa jeune cousine en ajoutant plus sérieusement que c'est Lucianno. Ouais, y'a eu erreur sur le prénom, ça arrive des fois, nan ?

Apparence d'Élius, qui n'a pas changé :

Elle lui avait retourné la question comme si de rien n'était, en tout bien tout honneur, ou essayait-elle simplement de fuir ? Qu’importait réellement ses réponses. Le jeune homme n’était pas vraiment là pour les entendre. Elle avait souligné le fait qu’il s’affichait en vaillant défenseur de la liberté et c’était sûrement la seule chose sur laquelle ils pouvaient s’entendre. Jamal Kama n’était pas un homme qui se complaisait dans la facilité et encore moins les contraintes et elle devait le savoir depuis le temps. Son regard accrocha instinctivement la silhouette du minet à gueule d’ange qui s’avançait vers eux. « Me rassurer, non. Bien sûr que non » railla t-il en portant à ses lèvres sa coupe de champagne. Jamal ne cherchait rien d’autre, du moins pas ce soir. Comme il l’avait déjà souligné, il n’était pas vraiment venu pour le plaisir. Nephtys était une distraction et les choses étant ce qu’elles étaient, il ne s’étonna même pas d’être éconduit aussi futilement par un prétendant. Il fallait bien avouer que le minet propret avait su attirer l’attention de sa promise. Dans un sourire passablement faux, l’héritier se retira dans un bref hochement de tête. « Moi de même … Puisse t-elle combler tes attentes. » Il s'inclina brièvement avant de se retourner vers la foule. Il chercha sa soeur du regard et lorsqu’il la trouva, ses yeux se tintèrent d’une noirceur sans appel.

Tulii jouait avec son verre sans quitter des yeux l’ami du Peverell. « Mon frère est du genre à vouloir tout contrôler, mais il aime aussi fuir ses responsabilités. Il s’illustre parfaitement dans le "fais ce que je te dis mais pas ce que je fais" » avoua t-elle en singeant son ainé dans des notes graves. « Il est épuisant. » Cette petite frustration formulée sous couvert de concession, fut bien vite balayée au profit d’un hoquet de surprise. « Pas être là ? » avait-elle répété bêtement tout en faisant face à son interlocuteur. Dans le même élan, elle s’était retournée vers les gestes nerveux d’ Artemis. Tulii se demandait ce qu’avait bien voulu dire le Peverell par cette formulation. C’était un jugement somme toute un peu excessif, surtout lorsqu’il s’adressait à un ami. Elle s’étonna d’autant plus de la suite de ses paroles, avant de sourire de façon bien involontaire. « Vraiment, les Trois Balais ? Voilà qui est fort intéressant. » Tulii ne savait pas bien ce qu’avait en tête le Peverell en précisant que cela « correspondait bien mieux » à Elias. Tout ce qu’elle entrevoyait à travers cette information était l’attrait d’une future soirée palpitante. « Moi aussi j’aime bien la Bièraubeurre » finit-elle par avouer tout en balançant légèrement son corps. « Et vous votre Majesté ? Vous êtes plus Bièraubeurre ou petits fours au champagne ? »

Les lèvres pincées pour contenir son amusement, Tulii finit par porter à ses lèvres la coupe de champagne qu’elle avala d’une traite. « On s’ennuie terriblement. Si on jouait ? » lança t-elle tout en inclinant sa tête vers le Peverell. « Jouons à qu’est-ce qu’ils disent ! ».

Dans un nouvel entrain presque enfantin Tulii s’était penchée au-dessus d’un plateau où elle échangea sa coupe vide pour une pleine. « Le principe est très simple … Ne faites pas cette tête, c’est très sérieux et cela demande de grandes qualités telles que l’anticipation, l’interprétation et indéniablement de l’imagination … » Elle avait dit tout cela en illustrant ses mots de gestes ronds. Si Tulii s'était montrée on ne peut plus sérieuse jusqu’ici, elle finit par étirer ses lèvres dans une expression sibylline. Le Peverell avait l’air si coincé qu’elle avait envie de le chahuter joyeusement. Elle ne l’avait jamais remarqué jusqu’à présent et peut-être était-ce le moment de voir de quel bois était fait l’intrigant sorcier. « Donc, on prend n’importe qui au hasard et on imagine ce qu’ils se disent. Si ça me fait rire je vous accorde un gage, si c’est moi qui vous fait rire, ça sera à moi de vous en donner un ! Marché conclu ? »

J’observais avec attention les allées et venues de mes convives. Certains groupes demeuraient, d’autres se formaient pour un échange aussi éphémère que mystérieux. Les souvenirs des soirées mondaines passées en ces lieux revinrent à ma mémoire comme des flashs successifs. Le mobilier avait certes évolué avec son temps – les chaises, notamment, qui depuis de longues années avaient troqué leur inconfort contre un rembourrage délicieux – mais les regards, les sourires et les faux-semblants n’avaient pas pris une seule ride. C’était comme se replonger dans d’anciennes discussions, partagées à la faveur tantôt d’un clair de lune, tantôt d’un orage écossais. En cela, l’humain était rassurant. Invariable et pourtant si plein d’unicité. Mon regard acheva sa course dans celui de mon épouse, une nouvelle fois. Pas un seul mot ne sortit de ma bouche. Seulement deux iris d’acier plongés au plus profond de son être. Une osmose. Une symbiose. Une union extraordinaire des corps et des âmes arrachée à l’espace et au temps. Dans un geste lent, mesuré, j’amenai ses doigts à la porte de mes lèvres brûlantes. Une pression dénuée d’artifices. Une décharge qui diffusait ses tremblements jusqu’à atteindre la dimension sacrée de l’échine. L’instant d’après, déjà, ne laisser que la sensation gravée éternellement sur l’épiderme. Revenir aux convives et sourire finement. De ce sourire qui veut tout à la fois souhaiter la bienvenue et souhaiter le trépas.

Mon attention se porta ensuite sur la jeune femme dont le nom semblait arriver tout droit de ce pays gorgé de passion qu’est la France. Ses propos étaient polis et bien pensés. Sans grande prétention. Je la gratifie d’un geste de la tête et lui accorde quelques mots.

- Enchanté de faire votre connaissance. Vous transmettrez à vos parents notre meilleur souvenir. Mon épouse et moi-même serions honorés d’être reçus en votre domaine. Jusqu’à ce que cet instant vienne, je vous invite à profiter de la soirée. Elle ne fait que commencer. Vous avez me semble-t-il trouvé un cavalier de premier ordre. Monsieur Sprajc, toutes nos amitiés à vos parents.

Quelques secondes plus tard, un être à la prestance toute particulière débarque sur notre scène éphémère. Acteur passionné, il dépose un chaste baiser sur les joues de ses comparses de jeunesse avant de me tendre une main volontaire. Tout en lui rendant son hommage seigneurial, je me délecte intérieurement de ses paroles. Flagornerie éhontée. Mais si chaude et si sensuelle à mon oreille.

- Voilà un nom qui ne m’est pas inconnu. Votre civisme exemplaire vous honore ; tout comme votre dévouement à la cause des justes. Vous pouvez être tranquille. Si le moindre criminel venait à se montrer ce soir, il découvrirait bien vite les tourments éternels promis par Azkaban.

Mais je n’avais pas fini d’être surpris. Une autre âme en perdition gagna notre radeau mondain. Un italien. Un Emerenziana. Quelle famille … quelle famille. Ma nuque se raidit instantanément à son trait d’esprit. Ainsi donc, ce phénomène était-il héréditaire. Par Merlin. Il me fit penser à l’un de mes jardiniers. Un auxiliaire, à qui j’avais laissé le bon soin de mon potager. Doté d’une délicatesse proche de celle de mon grand-oncle Wilhem, il ne déposait pas les légumes et les fruits dans les sacs. Il les jetait. Sans la moindre once de compassion. Mille fois ai-je voulu le corriger pour cette audace déplacée.

- Monsieur Emerenziana, je vois que l’humour et la vivacité intellectuelle de votre famille n’ont rien perdu avec les générations. C’est un réel plaisir de vous compter parmi nous ce soir. Mon intuition me dit que vous prendrez un plaisir tout particulier à vous frotter aux festivités qui vont suivre. Croyez-moi. Mais je dois avouer être envieux, à cet instant. Rares sont les occasions où j’ai désiré porter la même tenue que celle d’un convive. Votre sens de l’élégance est très … avant-gardiste.

Immonde. Ignoble. Absolument déplacé. Criard et dévoyé. Tout juste bon pour un fou sorti de l’hôpital psychiatrique. Ma main se resserra imperceptiblement autour des doigts rachitiques de mon aimée. Il était donc permis à la famille Emerenziana de tomber plus bas encore. La Grande-Bretagne n’était pas encore suffisamment éloignée de l’Italie à mon goût.

- Mon épouse et moi-même serions ravis de connaître les récents accomplissements de vos familles respectives. Mais avant cela, souhaitez-vous boire, manger quelque chose ?

Garden Party collet monté
ft. Antonius et les convives - Saison XXXII - Été

LA mutuel Arty-Lïnwe.
LA Nephtys.

Je fais claquer ma langue contre mon palais. Fin de la tirade. L'appétit des grandes rencontres, oui. Je sens que je capte son attention, et ce dès le premier regard. Je le sens. Je le sais. C'est tout. Toute la séduction. La séduction des mots l'avisent de me remercier. J'ai pensé à toi, Nephtys. Et tu n'es pas la seule à cacher tes talents, ici.

J'ai déjà parcouru plus de la moitié du domaine : côté cour, côté jardin. Et une ribambelles de gens ne m'ont pas plus pour cette mission. C'est qu'il faut un certain caractère. Une soif inextinguible. Et une carrière équivoque. D'habitude, je ne prends que sur rendez-vous. Mais donnez-moi vos Curriculum Vitae, que je sois déjà fixé.

Hmmm.
Le cocktail est fameux ce soir.

Et pendant que les esprits papillonnent tout autour de nous
je lâche mon regard - une bête indomptable mais irrésistible aux courbes.

Je tends l'oreille, fraîche et muette.
Quelques questions qui viennent se coller contre mes lobes.

J'insiste sur le caractère primaire de la vision. J'avise. J'avise, ce soir. Et plus rien ne m'arrête. L'esthétique prime avant toute chose, c'est indéniable. Et je pressens assez facilement certaines ambitions chez les gens. Histoire de te rassurer, je t'explique deux trois trucs en plus. Des détails, qui font toute la différence à ce stade de la conversation. Elle plonge dans le grand bain. Mon bain de luxure et de plaisance. Je suis ravi que vous acceptiez. Comme un amant (ou un enfant), je te laisse un petit bout de papier : lieu date et heure du départ. Je ne sais pas quand est-ce qu'on reviendra mais d'ici là, tâche de ne pas faire tourner trop de têtes. Girouette. Girouette. Je m'apprête à revenir sur mes pas. Où est passé Arty ?

LA Linwe et Azael.

Le Peverell tardait à répondre. Bien que Tulii avait cru déceler chez lui un certain penchant pour la provocation, elle ne chercha pas à expliquer l’éloquent silence dont il faisait preuve. La sorcière n’était pas du genre à inciter auprès d’un public si peu réceptif. Il n’était sûrement pas le premier ni le dernier à juger de ses manières et bien qu’elle trouvait cela passablement dommage, elle se résigna tout de même à poursuivre seule dans cette voie. Comme si le jeu était lancé, elle cherchait une cible prête à mettre à profit ses talents d’actrice dans le but de prouver à l’irrévérencieux Peverell que toutes choses pouvaient se révéler dignes d’intérêt si elles étaient savamment amenées.

Derrière ses paupières outrageusement fardées, la sorcière cherchait parmi les visages blafards, celle ou celui qui ferait l’affaire. Tel l’incessant ressac des côtes, son regard allait et venait dans des ébauches de sourires sardoniques, prêt à s’illuminer devant l’évidence. Il y avait tant de possibilités, mais il s’agissait de trouver matière à se montrer à la hauteur des qualités qu’elle avait brillamment énoncées en guise de seules et uniques règles à respecter.

Alors que ses yeux aux teintes opalines balayaient une nouvelle fois l’assemblée de quidams, elle porta son choix sur une silhouette familière en bonne compagnie. La jolie métisse avait ainsi jugé bon de prendre congé de son ainé dans une irrémédiable preuve de bon sens. Il était évident que le choix de son interlocuteur avait de quoi soulever bon nombre de questions. C’était une créature dont il était décidément difficile de défaire son regard, une fois que l’on accrochait l’à-pic des charmants traits de son visage.

C’était d’autant plus intrigant lorsque l'on s’égarait sur ses adorables lèvres et découvrait ce qui alimentait ce curieux aparté. Avec une pointe d’amusement, Tulii porta à sa bouche la coupe à moitié vide qu’elle tenait entre ses doigts et laissa l’ovale du rebord transparent caresser ses lèvres. Sans en boire une seule gorgée, elle se contenta d’esquisser un sourire de satisfaction, avant de se tourner vers le Peverell. Celui-ci avait retrouvé la parole et semblait même en grande discussion avec quelqu'un Combien de temps avait-elle était captive du joli minois ? elle l’ignorait.
Si elle tenta de figer son attention sur ce qu’ils s’échangeaient, elle abandonna vite l'idée alors que l’objet de toutes ses distractions semblait venir vers elle dans une aura envoûtante.

Les deux sorciers ne s'étaient pas sentis obligés de s’interrompre pour le saluer, tandis que la sorcière s'était de son côté empressée de s'imposer « Tulii Kama. Il me semble que vous connaissez Nephtys ? C’est un excellent choix» Elle avait précisé cela sur un ton évasif, comme s'il s'agissait d'un banal détail avant de souffler innocemment le nez dans sa coupe. « La vallée des rois, c’est très beau… » Elle s'était penchée brièvement vers lui sans même le regarder, comme si tout ceci était parfaitement normal. « Oui, je sais, c’est très vilain de lire sur les lèvres » chuchota-t-elle à la seule intention du jeune homme. « Mais voyez-vous, vous n’auriez sûrement pas attiré mon œil si vous n’aviez pas eu l’idée d’aborder Nephtys et encore moins si vous n’aviez pas nommé un lieu dont je possède précisément la carte. » Tulli s'était redressée dans la foulée.
Ses yeux plissés renvoyaient maintenant l’ébauche de dessins bien plus sombres que l’éclat de ses pupilles.

Puisque que tout était dit ou presque, elle n'avait plus qu'à attendre la réponse de la gueule d'ange à la plastique parfaite.

Garden Party collet monté
ft. Antonius et les convives - Saison XXXII - Été

LA mutuel Arty-Lïnwe.

À peine le temps de me retourner qu'une invitée s'agite devant moi. Les prunelles sont attirées par ses cheveux. Je l'écoute patiemment, le sourire aux lèvres. J'avoue que ce genre d'attitude ne me contrarie pas. J'aime la vie et ses allégeances hasardeuses. L'imprévu, irrépressible Mère Nature. J'me balance de droite à gauche sur mes pieds rythmés. J't'écoute, Tulii. T'es bien bavarde, chérie. Ton nom ne m'est pas totalement inconnu ici d'ailleurs, j'ai eu le droit au tour de tables juste avant de venir.

Eh bien Miss Kama... Lire sur les lèvres vous sied bien aujourd'hui. J'étale un sourire malicieux. Qu'attendons-nous pour y aller ensemble ? La carte. La carte, je veux la carte. On gagnera du temps, beaucoup du temps si tu viens avec nous. Laisse-toi flirter avec la tentation. Nephtys s'est aussi laissée séduire par la requête. Un exemple pour nous tous cette sorcière.

Je dépose mon verre quasi vide sur un plateau de passage. J'pense à toute cette inertie qui respire ici. La vie mondaine m'étouffe parfois, mais c'est excitant. C'est excitant. Je reviens à la charge.

J'imagine que vous avez tout suivi de notre conversation. Dois-je compter une place supplémentaire ? Vous n'aurez qu'à suivre Miss Graves pour le lieu de rendez-vous.

Parce que si tu te permets de lire aussi bien sur les lèvres, tu sais aussi suivre les autres en filature. Allez bisous. Je sais que c'est gagné d'avance !

D’un oeil amusé, Tulii ne pouvait s’empêcher de suivre la progression de cette discussion avec beaucoup d’intérêts. Quelques secondes avaient suffi pour se faire une idée du personnage. Si quelques minutes auparavant, elle en avait juste effleuré les contours gracieux, c’est maintenant qu’elle savourait pleinement cette mise en bouche. Plisser ses yeux, étirer ses lèvres tout en replaçant une mèche derrière son oreille, Tulii connaissait les règles et c’est en toute connaissance de cause qu’elle s’était mise à jouer de son regard avec celui son interlocuteur.
Il respirait l’aisance et la confiance, deux qualités qu’ils partageaient sans doute, mais au-delà de ça, il lui semblait tout aussi arriviste qu’elle, ce qui ne manqua pas de la satisfaire davantage. Comme un maitre stratège, Tulii avait croisé ses bras, en prenant soin de porter à ses lèvres la coupe d’une victoire aisément acquise.

L’esthète provocateur, avait joué de sa langue habile pour mieux ferrer sa proie ; la carte, une clef comme une autre, vestige du glorieux passé de ses ancêtres, chasseurs de trésors et de pièces maitresses qui leur avaient toujours permis de fasciner et s’attirer l’attention de certains sorciers. Contrairement à la tradition, Tulii ne demanderait rien en contrepartie. Accompagner Nephtis et le joli môme était déjà plus que suffisant. S’extraire de la morosité de son quotidien était le prix et bien qu’elle envisageait déjà d’autres moyens de tirer parti du projet, elle se contenta d’esquisser un irrépressible sourire à cette conclusion. « Je viendrais avec la carte et je ne manquerais pas le départ Monsieur Felagünd soyez en certain. » Certaines invitations ne se déclinaient pas.

Son regard quitta les courbes graciles d’une jeunesse pleine de promesses pour retrouver celui du Peverell. Nul doute que certaines batailles s’avéraient plus ardues que d’autres à mener, mais pour l’heure, c’était un détail qu’elle laissait bien volontiers de côté. « Nous semblons avoir beaucoup en commun. Je me réjouis d’avance de me joindre à votre projet » et d’en apprendre plus sur vous. Dans la masse des innombrables invités prestigieux, il était sans conteste, sûrement celui qui lui apparaissait le plus prometteur. Quoi de plus exaltant que la fougue indomptable d’un esprit avide d’aventures.

Garden Party collet monté
ft. Antonius et les convives - Saison XXXII - Été

LA mutuel Arty-Lïnwe.

Trésor. Je sais que tu ne peux pas t'en empêcher, mais arrête de sourire comme ça : tu me rends trop heureux. Le sang me monte à la tête. Mes iris y voient un feu d'artifices quand je ferme les paupières. Des étoiles plein les yeux. Presque un rêve de gosse. / J'ai hâte d'y être. Je sens qu'on forme une bonne équipe tous les trois. Le feeling est aussi fluide qu'une rivière irlandaise. Je souris. On voit toutes mes belles dents blanches, minuscules tours d'ivoire verni.

Sans conteste. Nous avons beaucoup en commun, je ne sais pas, mais au moins l'ambition, la curiosité et le goût pour le danger. J'pourrais pas dire le contraire. Je chantonne une légère mélodie avant de prendre congé de mes deux belles mercenaires. J'ai recruté un autre sorcier, le bougre a tout de suite accepté ! Il est parfois plus intéressant de pêcher des inconnus. Ce qui veut dire qu'il ne reste plus qu'une place vacante. J'ai toujours gardé une place pour l'improvisation.

Qui sera l'heureux élu ?
Montre-toi, unique enfant de la vie.

Il y a une ribambelle de possibilités ce soir, mais j'insiste sur le visuel. Certains ne me plaisent vraiment vraiment pas. D'autres affichent un sourire fourbe que je n'apprécie pas. C'est mon cœur qui parle cette fois et ma langue qui se retient cent fois. Mon regard est plongé sur ce crétin de demi-vélane. Un air d'horrible jumeau nous trahit tous les deux. Je retourne le problème à l'envers. Pourquoi vouloir se fier à tous ses coéquipiers si on ne peut les sacrifier ? Oh oui, Adonis, tu m'as l'air parfait. Tu es l'outil de mes désirs. L'ennemi de mes plaisirs. L'ami de mes dénis. C'est toi que je veux.

Je bouscule un serveur
vire à gauche toute
me poste juste en
face
à
face.

Une gueule d'ange innocent, je m'exclame, tout en brut : Hey beau gosse. J'ai un plan à te proposer. C'est pas un plan à trois. Ni un plan c**. Mais quitte à s'enfoncer dans des tombeaux anciens, abysses de la Terre, autant faire en sorte de te perdre pour toujours my love.

Arrivé de Lucianno Emerenziana, le vrai, PNJ.

D'un geste, le fou rejette l'ordre de l'amant. La colère envahis son corps tandis que les doigts se serrent autour du verre. Le roi s'approche de la cousine et commence à la courtiser. Voilà même qu'ils s'approchent de Ravental, restant en retrait l'ancien serdaigle écoute ce que dis son faux frère. Les dents se serrent en entendant ces paroles. Quel facilité de dénigrer une famille avec le pouvoir d'un métamorphomage.

Avalant d'un traite le cocktail sans alcool, Jackson commence à s'avancer vers le petit groupe lorsqu'il aperçoit son réel frère du coin de l’œil. Celui-ci est correctement habillé comparé à son sosie. Soudain la panique commence à prendre place, la colère est enfoui au second plan. Que faire maintenant ?? L'italien accours vers son jumeau et l'amène dans un coin, à l'abri des regards. « Grand frère ! On m'a dit que tu étais parti de l'Occamy Doré en ma compagnie. Tu peux m'expliquer ? » « Je suis désolé Lucianno. Mon amant, Élius m'a persuadé de m'accompagner... Mais sous tes traits... »

Le plus blond observe méchamment son frère, celui-ci pour voir dans son regard qu'il n'est pas content de cette situation. Il faut la rétablir très rapidement. En commençant par prévenir Awanne. Après avoir lâcher un « Reste-ici ! », l'homme rejoint sa jeune cousine. Il pris fermement son bras ainsi que celui de son faux frère puis sourit au petit groupe.

« Bonsoir Monsieur le Directeur. Je suis ravi de vous revoir. Je m'excuse mais je dois vous enlever ces charmants jeunes gens. Nous devons régler un petit problème familial. » Souriant faussement à Élius, il lui montre d'un signe de tête le vrai Lucianno qui attends patiemment dans un coin. « Ramène tes fesses de suite si tu veux pas qu'il te mange. » Tournant sa tête vers Awanne, Jackson lui chuchote. « On a eu un petit problème. Je t'expliquerais après. » Lâchant les deux sorciers, Jackson rejoins son frère rapidement.

Edit d’Adonis: Bonjour Jackson, conformément au Règlement RPG, tu n’as pas le droit d’utiliser le libre-arbitre des autres membres, sauf autorisation de leur part. Merci d'éditer ton poste en conséquence et de faire plus attention à l'avenir. Bonne journée, Adonis.