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What the water gave me [en cours]
Robert Gold
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What the water gave me [en cours]
Robert Gold, le  Mer 5 Fév - 22:26

RP n°16 : What the water gave me
with Ulysse Daiklan<3
Saison 29 - Eté
LA accordé


L'un des grands plaisirs de la fin des neiges reste pour vous les promenades.
Le givre laisse place aux excusions-empruntes de brise, les airs baladent de nouveaux oiseaux, et Printemps virevolte, un Viva
Hardi, où vous revivez,
Après le Grand Froid où tout se meurt et tout se souhaite gelé des os au cœur.

Mais les mois d'attente se fondent en chaleur étouffante bien trop vite - et belle Ecosse n'est plus assez protectrice en cette ère. Ces bouffées chaudes rendent les marches plus pénibles, partir plus loin pour revivre
Respirer pour survivre
N'est-ce pas là le principe même ?

Errer pour trouver un sentier, des arbres plus vieux que celui qui envahit leur racine
Parasite dans la forêt pour un temps, et au milieu des plaines, des Highlands si loin du bien aimé Strathclyde, qui bourdonne d'insectes aux dards-phares aveuglants. Partir, sans trop oser s'aventurer dans le dehors.
Il est là(s), le temps du repos et de l'entre-deux, ni trop vieux pour courir le monde et pas assez pour en être contenté.
Reste le paysage et le calme relatif des étendues serpentines qui vous exclue constamment de vos terres et de votre blason.

Alors, marcher, pour évanouir les femmes et pour une heure ou deux, aider les émois à tomber en pâmoison. Les pensées se floutent avec les rayons de lumière, les enfants rient dans l'écho d'une chanson triste qui se fait plus lointaine à chaque pas.
Ici, vous êtes seul.
Véritablement seul.

Ni fille(s), ni petits-enfants qui font votre joie - et votre épuisement.
Ni de femmes pour un mois ou pour un soir, qui se présentent gouttes à gouttes - plus de compte - sans prévoir leur durée ou leur arrivée.
Et même le Songe de la reine sans bague s'efface dans la nuit d'été.

Il n'y a que vous, sans le brouhaha, le trop plein qui écrase. Il reste en arrière, le tout reste bien enfermé le temps
D'une marche
A monter les souvenirs et les tracas au balcon que l'on ne rappellera qu'au bout de la péninsule.

Aujourd'hui, cela sera un de ces jours

C'est ce qu'il vous sert de chevalier qui choisit les lieux, quand le dépaysement dans les mêmes contrées doit être soutenu par la surprise.
Un choix que vous lui confiez depuis maintenant bien des années - autant qu'il vous en a fallu pour tout parcourir et vous en lasser. Une apparition pour se perdre.
Comment visualiser une telle chose - avant de se retrouver projeté et commencer l'égarement pour être retrouvé au bout d'une heure : les instructions sont claires.
Knightley est un elfe obéissant.

Un dernier ajustement de la veste avant d'hocher la tête en sa direction, et le bois du lit se transformera bientôt en tête de rivière, ou vous surmontera par un baldaquin de feuilles.
Je suis prêt.

Le tourbillon est toujours la partie la plus désagréable, s'éclatent les mouvements et le brouhaha une dernière fois avant de céder, mais le jour s'en va et je demeure.
S'allument et s'éteignent les éclats sous les paupières closes. Il vous est impossible de détendre les flux de nervosité, névrose du Penseur et rôde la porte de vos enfers.

Elle s'ouvre avec vos yeux, devant une étendue d'un vert froid, et les sens s'évertuent à repousser l'homme et sa Pensée.

De l'eau ?! - Qu'est-ce que...

L'été est redevenu hiver en un instant, le tout sous la forme d'une vague somme toute ridicule comme l'est votre chemise aspergée et vos cheveux trempés.
Les muscles se tendent de nouveau en un moment, et le brouhaha reprend ses droits à qui que comment
Et la Source venait de la gauche, il convient de

PARDON ?

Baguette tirée immédiatement, avant de se figer devant la
PANTHÈRE EN PLEIN MILIEU DE L'ECOSSE dans l'eau devant vous
Et-vous-ne-savez-pas-si-vous-devez-être-terrifié-ou-confus-ou-les-deux
Faire-geste-ou-rester-immobile -
Personne n'est préparé à une PANTHÈRE par ici.

Voilà un repos approprié.
Ulysse Daiklan
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Re: What the water gave me [en cours]
Ulysse Daiklan, le  Jeu 6 Fév - 1:06

L.A mutuel

Je suis triste, les poissons me fuient. Il est agréable d’être dans l’eau, sans risquer de mourir. De profiter de la nature, juste à bonne température et pas sous le ciel d’Uagadou, pesant – littéralement- comme une montagne. Une question que je ne m’étais jamais posé d’ailleurs. Le fait que la salle soit sous la montagne contribuait-il à la lourdeur de l’ambiance qui régnait là-bas ? Ou bien étais-ce tout simplement le poids de mes angoisses et mes remords qui enfermaient mon âme dans une grotte à vingt-milles lieux sous les mers ? La réponse était pourtant simple :

Je m’en fiche.

Quand j’y réfléchirais sous ma forme humaine, je trouverais surement une logique au fait que les poissons me fuient lorsque je souris à grand crocs en leur nageant après ! Mais là je veux juste profiter du Loch Morie. L’eau qui se faufile entre mes poils, les coussinets caressés par les courants qu’ils ont eux-mêmes crée. Je souriais. Je souriais autant qu’un chat puisse le faire. Savourant des rayons du soleil se brisant contre ma fourrure. Là où seul l’instinct compte.

Voilà bien des années, qu’à mon insu et celle de mes proches, ma panthère était devenue ma délivrance. Dans les changements d’apparence peut-être change-t-on d’éthique. Un soulagement de ronger des os au lieu de porter leur poids. De pouvoir courir en ne laissant pour trace que ma vitesse et non le sang qui semble me poursuivre inlassablement. N’avoir dans les oreilles que l’écho du vent et des clapotis plutôt que celui de mon esprit gémissant. Je suis revenu depuis peu. Je suis sur mes terres, et j’en profite, du moins j’en ai profité tant que je pouvais.

Je sors de l’eau, sur les sentiers avoisinants. Je sais qu’aucun moldu ne viens par ici et pour cause : Les terres avoisinantes appartenaient à mon grand-père moldu. A son décès ma mère, du même sang, a préféré me les donner plutôt que de s’en occuper, la première opération faite fut donc de lancer un sortilège qui la repousse. Logique. D’un côté, avec les vieillissements de l’ancêtre, les gens avaient pris un peu trop leurs aises et je ne voulais pas partager cette partie de mes terres, surtout avec les projets que j’ai en tête. Avec Poudlard, ça va être chaud, mais ça sera possible. Enfin à l’abris sous les arbres, j’entreprends de m’ébrouer de façon intense.

Au moment même où je commence l’opération, un CRACK heurte mon oreille gauche. N’importe qui se serait affolé, mais le retour d’Afrique permet de prendre les choses plus sereinement. Je tourne la tête une fois terminé et sens toute l’agitation d’une proie prête à… oh non. Ce genre de pensées n’a pas sa place au Royaume-Unis. Non.  Je recule d’un pas en me re-transformant, dévoilant ma tenue des plus classiques et élégante.

Non.

Evidemment que non. Je pensais juste me défouler et aller me baigner sur des terres privées. Et encore il a de la chance que je ne soit pas à poil. Mon bas de survêtement – rendu trop large avec le changement de morphologie, merci Uagadou- cachais quand même la majorité de ce qui pouvait outrer quelqu’un. C’était largement suffisant. Un sous-vêtement, un survêtement et ma baguette coincée entre les deux, dépassant assez pour pouvoir l’attraper facilement et qu’elle fusionne avec moi. Je n’avais pas à m’en faire de l’apparition aux moldus, au vu du bout de bois pointé dans ma Direction il n’en était pas un. Ou alors il était suicidaire, et dans ce cas je pourrais profiter d’un rôti bien tendre. Distraire, vite.

- Je peux vous aider ?

Je juge la personne en face de moi en m’ébouriffant les cheveux. Musclé l’ancêtre dites donc ! Un sourire en coin nait, plus de la nécessité de ne pas me lécher les babines que de véritablement me montrer sympathique. Je serre la mâchoire. Mes contacts humains ne sont toujours pas remis parfaitement. Une part de moi a envie d’être gentil, polis, parce qu’il faut respecter les fossiles tout ça tout ça. L’autre a juste envie de protéger son territoire. Je plante mon regard dans le sien.

- Du moins, puis-je savoir ce que vous faites ici ?

Maudis cadavre. Quitte à laisser ma mère quasiment à l’abandon pour s’être marié à un homme que tu n’aimais pas. Quitte à crever au moment où je me trouve à l’étranger. T’aurais au moins pu avoir la décence de protéger ta propriété et ton héritage. Ce n’est pas le moment d’avoir ce genre de pensées. Je me demande si l’autre s’offusque de ma tenue. Peut-être que c’est dans l’ignorance qu’il est rentré chez moi et croit que je m’amuse à me balader torse nu, cicatrices à l’air, tous les jours. Le rappel soudain de celles-ci me mets un petit peu dans l’inconfort. Trop peu de personnes les ont vu pour que je puisse m’y faire. Des amas de chair distincts étalés sur tout le torse, et d’autres stigmates par-ci par-là. Finalement, j’aurais peut-être dû mettre un tee-shirt.


Robert Gold
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Re: What the water gave me [en cours]
Robert Gold, le  Mar 11 Fév - 0:23

Du
Calme.

C'était ce que vous essayiez d'intimer au Flot depuis l'apparition de cet
-Le mot devait être évité, sinon vous risquiez de partir de nouveau dans les sombres affres de l'angoisse -
Animal, devant vous.

Vous vous targuiez d'être un homme calme, capable de garder son sang froid dans toutes les situations, mais après tout,
La situation n'avait rien d'anodin
Qu'est-ce qui l'était dans le monde magique déjà, pour commencer
Il faudrait peut-être trouver une définition -

Du
Calme.

La bête ne semblait pas agressive, et vous n'aviez aucune intention de la blesser. Quel dommage cela serait-il d'heurter une créature aussi belle - bien qu'elle n'ait strictement rien à faire ici ! -
Mais vous n'avez également aucune envie de découvrir si elle comptait agir ou non. D'après vos connaissances folles à chats - qui pouvait bien aimer ces bestioles, sincèrement - il ne fallait pas provoquer les félins en premier lieu.
Vous ne demandiez que cela, ne pas provoquer la -
Ne pensez pas le mot -
Encore faudrait-il savoir ce qu'une PANTHÈRE considérait comme être de la provocation.

Eh m*rde.

Vous tentez de respirer un coup, sans faire trop de bruit pour ne pas affoler votre adversaire - est-ce une provocation suffisante ?? - et sans clore les yeux,
Ce qui vous aidait à vous concentrer à chaque fois, pour ne pas complètement perdre la raison
Ce qui rendait la tâche bien plus complexe.

Vous cherchiez quoi dire également, mais qu'est-ce que vous pouviez bien faire pour établir un dialogue avec une panthère ?! Si cela avait été contre une quelconques créatures magiques ou un humain, peut-être auriez-vous su comment réagir
Mais il avait fallu que Poudlard vous apprenne à gérer les animaux fantastiques,
Tout en oubliant que se faire dévorer par un animal tout simple le serait beaucoup moins.

Après ce que vous paru être une éternité, l'eau et le sang cognant contre les tempes
Le cœur au bord de la crise et les nerfs en plein dedans,
La panthère commence à
Grandir ?!

Quelle était cette plaisanterie encore ?!

La forme se mouvait, et ce assez rapidement, mais votre esprit était au ralenti.
Après le choc de la confrontation, vous n'étiez pas prêt à vous retrouvez devant un
Animagus.

Il vous faut quelques instants avant de comprendre ce qu'il venait de se passer et de baisser votre baguette.

Se trouvait devant vous un homme, d'une vingtaine d'année,
Torse nu, trempé, couvert de cicatrices
Et qui venait de vous faire la peur de votre vie en se baladant sous une forme totalement adapté à la contrée.

Vous détaillez encore le jeune homme, et vous mettez du temps à comprendre ses questions.
C'est pourquoi vous prenez le temps de vous affaisser un peu,
Et de
Respirer.

Un grand bol d'air - c'était pour cela que vous étiez venu à l'origine après tout -
Et redescendre un peu de ces émotions.
Vous aviez l'impression que le Flot bouillait à des hauteurs improbables,
Et que vous n'en redescendrez jamais.

Vous êtes tenté de reprendre votre souffle de nouveau, les mains sur vos genoux, mais le peu de dignité qu'il vous restait vous empêchait de céder à cette tentation.
C'est donc avec un certain aplomb que vous vous redressez,
Alors que le Flot commençait à vous hurlait

Qu'est-ce que cet animagus fichait ici ?!

-Bonjour. Je pourrais vous poser la même question.

A quoi pensait-il ?
Qui était cet homme ?
D'où venait cette cicatrice ?
Qu'est-ce qu'il venait de se passer ?!
Pourquoi était-il à demi-nu ?

Vous sentez finalement le contraste entre votre corps gelé d'eau du lac
Et les brûlures d'un cerveau en plein auto-destruction.
Il vous faudrait vous reposer quelques instants, mais vous aviez bien choisi votre moment pour faire le fier.

-Qui êtes-vous ?
Ulysse Daiklan
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Re: What the water gave me [en cours]
Ulysse Daiklan, le  Sam 9 Mai - 2:23

L.A mutuel

J’aime cet effet que j’ai sur les gens depuis mon retour. Celui du pouvoir, celui de la peur. Le vieux ne semblait pas être au meilleur de sa forme. Une petite frayeur, tout au plus. Il n’y avait que l’odeur, qui permettait à mes yeux de se transforme d’un simple trou à une antre aux fonds insondables. Puis… il y avait ce mouvement, ce frisson, ce battement, le rythme erratique de son cœur que je percevais à peine mais que je me délectais de deviner. Il n’existait ici-bas dans l’idéal de mes pulsions sanguinaires, l’instinct de survie qui s’immisçait dans mon esprit. C’était de savoir et de sermon que mon enfance avait été façonnait, et c’était de cela qui sauverait ma rédemption.

La panthère, se fichait de cela.

La panthère, n’avait cure des moralitées.

La panthère ne s’encombrait d’aucun remord.

La panthère, était mon salut.

Mais l’humain ne pouvait s’y résoudre. Il n’était pas ici question de survie, il était question de moralité, d’évolution, d’esprit et de savoirs. Je ne souhaite pas la mort de l’homme agée qui assiste sans le savoir à mes envies les plus sombres. Pour lui, mes pouvoirs effrayants, pour moi le plaisir de ses effets. Comme une proie face à son prédateur. C’est exactement ce qu’il se passait. Une souris face au lion prêt à le dévorer.

J’étais rentré au pays. Les cicatrices étaient de retour, à la maison, dans mon foyer. Dans mon esprit. Tant de nouvelles possibilités, tant d’ambitions déjà mortes avant de pouvoir vivre. L’espoir noir qui dirigerait ma vie, je le sais. Je sais ce que j’ai appris. Mais lui ne sait pas. Il ne me connais pas. D’où son affirmation. Gneuh j’être trop bête pour être polis. Je détestait ce genre de comportement et j’ai déjà commis l’irréparable pour moins que ça.

C’est faux. Mais qu’est-ce qui pourrait bien m’en empêcher maintenant vu l’animal que je suis devenu ? Rien. Je réponds en un soupire sarcastique.

- Oh, mais je n’ai pas besoin de vous dire que je suis ici car je suis chez moi. Que par conséquences nous sommes sur mon domaine et que je n’ai pas à me justifier. Enfin bon, nous ne sommes pas là pour parler de ça, nous sommes là à parler de vous.

Si j’en avait marre, j’irais au bar. La vérité est qu’une fois l’instinct dépassé, la situation m’amuse. Il n’y avait qu’un mot d’ordre depuis mon retour : Déchiré. De l’homme à la panthère, déchiré. De l’homme à ses idéaux, déchiré. De la panthère à sa survie, déchiré. De l’animagus à ses objectifs, déchiré. Tout cela par la faute, la faute de mes engagements, de mes méthodes, de mes envies. La question suivante était pourtant simple. Qui suis-je ? Mais pour savoir ce qui je suis il aurait fallut que je sache qui je suis. Et je ne suis rien. Un amat d’ambitions et de regrets. Une panthère et un homme. Un panthomme, si proche de pantin. Je ne savait que répondre, et pourtant je connais les standards.

- Je suis Ulysse Daiklan. Et vous êtes chez moi.

Des conspirations, qui inondent mon esprit. Comme des flots sans merci qui m’écrasaient contre les falaises avoisinantes des flots inondés. J’écoute l’herbe, le vent et l’air du vent me peindre en milles couleurs quels agissements je dois tenir. « soit féroce. » « Soit toi-même. » « Réfléchis, soit l’humain. » « Fonce, soit la panthère. » et lorsque j’écoute l’un de ses conseils, je réalise que je n’ai qu’une chose qui distingue mon passé de mon présent et ce sont mes souvenirs. Les souvenirs d’un grand-père ravagé par la haine du parti de sa fille. Anéantis de savoir que son beau-fils et son fils ne grandiraient pas dans le même environnement que lui. Prêt à renier sa fille si cela signifiait de ne pas subir cet affront. Mes sourcils froncés d’eux-mêmes je ne faisais que réfléchir, plié par le sourcil carnassier que je lui offrais, il ne pouvait que fléchir.

- Comment un sorcier a-t-il pu franchir ces barrières ?...

Plus murmuré qu’affirmé, le géniteur de ma mère ne pouvait que se vanter de l’ouverture d’esprit qui lui manquait. Lui, mâle blanc hétéro et cis, si fier d’être une antorse, au système et à l’opression dont il profitait. D’un geste et sans un regard il avait renié ses valeurs, et ma mère. Car l’on vit au travers de notre descendance, notre héritage. Le narcisse n’avait fait que se noyer dans l’image inexistante de l’idéal qu’il pensait avoir atteint. Blanc. Mâle. Cisgenre. Hétéro. Valide. Et riche. Tout ça pour quoi ? Parce qu’on lui avait dit qu’il devait être digne. Je continuais à fixer l’invité plus mystérieux que jamais. Je voulais juste comprendre comment lui, n’avait pas été renié.

- Comment êtes vous rentré dans les bonnes graces de mon grand-père ?

Question étrange, autant préciser.

- Juste pour savoir, vu que, pour ma part, il ne m’a jamais considéré comme autre chose qu’un monstre.

Un dernier sourire, moins polis. Plus triste et haineux qu’autre chose. Pas envers lui, mais envers le mort qui m’avait légué, sans s’en rendre compte, sa maison.


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Re: What the water gave me [en cours]
Robert Gold, le  Lun 24 Aoû - 16:41

Passé la surprise de vous retrouver nez-à-nez avec une
Panthère
Au milieu de
L’Ecosse,
Vos esprits commencent à se réunir peu à peu.

La panthère (?)
Faute de meilleure dénomination
Semble partager votre étonnement – à peu près.
A quelque différence que la surprise ne se trouvait pas dans l’attente d’une éventuelle crise
Plus de l’effraction que du cardiaque.

Il vous est difficile de réconcilier votre sentiment de peur premier à la vue
D’une…

Assez.

D’un animagus sous une forme plus qu’inhabituelle, et le jeune homme qui se trouve devant vous.
Ses cicatrices vous apprennent davantage que vous ne l’auriez souhaité cependant, et l’image se faite vivace, l’angoisse peine à se dissiper.
Vous penserez plus tard qu’il serait hypocrite de vous le reprocher.

C’était donc son domaine,
Bien loin des tanières et autres plaines
Et votre premier réflexe est de penser un peu bêtement
Qu’il y a erreur sur la destination.
Bien que cela soit vrai – dans votre cas.

Vous blâmerez votre incapacité à vous concentrer sur une conversation structurée sur le choc qui peinait à passer
Il n’était alors guère étonnant que vous ayez eu du mal à comprendre ses propos.

Son grand-père.

Vous regardez autour de vous, tentant de vous situer.
Voyons voir…
Les terres qui s’étendaient derrière vous ne vous étaient pas familières, et c’est seulement grâce à cette information que vous comprenez enfin votre erreur.
Pour avoir erré de longues années dans toute l’Ecosse, il n’y avait qu’un sentier qui pourrait vous sembler si
Etranger.
Vous vous souviendrez plus tard de prévenir Knightley de ne plus vous emmener dans des domaines et des ennuis pareils.

Vous réunissez le peu de dignité qu’il vous restait pour vous racler la gorge avant de pencher la tête, pensif, vers l’héritier –

- Vous êtes le petit-fils de Mr. Rochford ?

Un bien curieux personnage par ailleurs. Vous ne pouviez qu’imaginer ce qu’il avait pu ressentir en découvrant que son descendant représentait tout ce qu’il abhorrait.
Vous n’étiez donc pas surpris d’apprendre qu’il n’avait pas été tendre avec l’animagus.
D’enfant méprisé à un autre, vous ne pouviez que compatir.

Pour l’heure, il était temps de s’expliquer
Et de s’excuser.

- Je ne peux pas dire que ce soit le cas, non. Nous ne nous entendions pas.

Vous inclinez la tête. Vous ne deviez rien apprendre de nouveau au propriétaire des lieux, il devait mieux connaitre la propension de son grand-père à détester vos semblables.

- Je suis Robert Gold.
Mes excuses. J’ignorais où je me rendais. Voyez-vous, je charge mon elfe de maison de choisir mes destinations de promenades. Cela casse le quotidien. Je suppose qu’il ignorait totalement qu’il m’amenait sur vos terres. Je vous prie de bien vouloir me pardonner, et je vais prendre congé sur le champs…


Vous n’aviez qu’une envie, fuir au plus vite et échapper à la mortification que vous ressentiez durement. Il vous fallait cependant rester et attendre sa réponse, par pure politesse.

Oh. L’évocation précédente de la barrière venait de vous frapper.
Pourrez-vous seulement transplaner ici ?
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