Une porte d’ébène résiste lorsque vous tentez de l’ouvrir. Elle est surmontée d’une Epée de Damoclès ciblant exclusivement Jona. Une serrure apparente se présente sans clef. Lorsque vous parvenez à crocheter la porte, l’ombre vous avale. La salle contient nombre d’objets de magie noire, issus des recherches pas toujours traditionnelles de Maya pour se réunir avec sa mère. Pourtant, ne comptez pas sur une mise en scène dorée pour les mettre en évidence : dans cette pièce aux collections inestimables, c’est à tâtons que l’on circule.
Il fait nuit dans l’antre de la magie noire, et ce toute la journée durant. Aucun soleil ne sait la chasser : feu, lumos, lampe torche... Pas d’exception pour les Mangemorts, vous pouvez ranger dans votre baguette votre Marque des Ténèbres ! Bois et métaux se croisent au fil de l’exploration, ainsi bien sûr que quelques chaudrons d’or et d’étain qu’il serait imprudent de reverser. Vous qui entrez sans y être invités, sachez que les doigts sont des guides imprécis. Prenez garde de ne point vous empaler sur quelque artefact stratégiquement placé... Au centre de la salle, un jeu d’équilibre prépare l’activation d’une arbalète en cas de mouvement brusque. Plus loin, des larmes de sang peignent le parquet.
Une odeur rance attire votre attention. Est-ce un corps qui moisit ici ? Vous n’entendez nul bruit d’insecte : mouches et larves ne partagent pas de festin. A quand remonte le dernier ménage ? Ce n’est peut-être pas de gardes du corps que Maya a besoin mais bien de personnel prenant soin de ses précieux artefacts.
ET BOUM ! Plus de porte ébène avec l'épée de Damoclès, détails que Castielle n'avait de toute façon pas remarqué du tout. Qui fait attention à ce genre de trucs de toute manière ? Les gens ennuyeux, surement ! Du genre à traîner du pied en pleine rue parce qu'ils regardent les bâtiments autour d'eux et du coup ralentissent tout le monde. Ces gens-là, Castielle les bouscule sans ménagement et sans s'excuser, en général ; z'avaient qu'à se magner !
Se magner, c'est ce qu'elle comptait faire, d'ailleurs. Parce que cette tapisserie bouddhiste cachant le McGuffin de cette exercice n'allait pas se trouver toute seule et que les bruits d'explosions autour d'elle ne laissaient aucun doute quant à la détermination de ses concurrents. Le groupe de combattants en herbe était tout de même composé d'adultes plus expérimentés qu'elle en tout point, même que certain était passé par la case Auror ou le sont encore ! Oui, la compétition est rude, mais c'est à la valeur de l'adversaire que se juge une belle victoire ! Et la sorcière en voulait une très belle, pour compenser sa défaite sur le parcours d'obstacles.
Penser Sorcière.
« On y voit comme à travers une pelle ici c'quoi encore cette histoire ? #Lumos ! » Rien. « #Lumos !! » Le noir est complet. « pu*ain, #LUMOS MAXIMA ! » Elle aurait pu hurler « Lustucru, qui l'eut cru ? » que ça aurait eu le même effet. C'est-à-dire celui de l'énerver copieusement de rester ainsi captive de l'obscurité.
C'est qu'elle a la patience fragile, la Castielle, et elle avait démoli des éléments de décors pour moi que ça. La jeune femme heurte tout sur son passage, pas soucieuse pour un sou. Pourquoi s'inquiéter outre mesure, c'était, à ses yeux, juste un jeu de plus. Aucun réel danger, au pire elle ressortira avec des blessures superficielles ou bénignes comme avec les plantes carnivores. Le personnage est donc aussi serein que ne l'est pas du tout la joueuse, aha, mais pas le choix ; Castielle Colt étant ce qu'elle est, quand elle entre en contact avec une masse froide et métallique non-identifiée, elle donne un grand coup de pied dedans. Bruit de choc mais aucune autre satisfaction que celle physique d'avoir shooté dans quelque chose, aveugle comme elle était elle ne pouvait même pas profiter du spectacle de son foutage de bordel intentionnel !
« Pff, ça craint ici ! » Et c'était quoi cette odeur bizarre ? On dirait un cerf abattu qu'on aurait laisser moisir au bord de la route... Oui c'est précis, oui. « Aïe ! », elle venait de cogner contre ce qui semble être une étagère à bibelot. Aucun intérêt. *Abrutis de sorciers... Sérieusement on se croirait dans une scène de Galaxy Quest, avec des pièces random qui n'ont aucun sens...*
HRP : bon, j'attends ma sentence pour le chaudron renversé, prête à la faire prendre ses jambes à son cou xD
Aliocha Corbier
Gryffondor
Année à Poudlard : Sixième année
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Pièce A Aliocha Corbier, le Mar 7 Avr - 15:48
Réaction de la salle
Castielle : En frappant dans le chaudron, tu l'as renversé en faisant tomber le couvercle.
Une étrange odeur parvient à tes narines et tu te sens vaciller. Il s'agissait d'un chaudron de Gaz étrangleur.
Des objets indéterminés se cognent contre les doigts de notre malheureuse. Malchanceuse. Malavisée. Bref c'est la cata ! Si les bibelots aux prédispositions maléfiques laissaient Castielle de marbre - surtout qu'elle n'était pas en mesure de se rendre compte qu'ils l'étaient - la sale odeur de la pièce commençait sérieusement à lui piquer le nez. Et la gorge. L'odeur de la mort, elle savait ce que c'était, son exemple du cerf abandonné au bord de la route ne venait pas de nulle part. Dans la famille, la chasse était quelque chose de connu même si cette pratique ne plaisait pas à tout le monde. Et notamment à papa qui détestait ça. Pas de bol pour lui, ils étaient trois et donc les deux tiers de la tribu des Colt gagnaient à la majorité. Tout ça pour dire que la sorcière se mit à tousser, par réflexe, ayant du mal à respirer d'un coup. Mais ce n'était pas à cause de cette odeur-là, c'était... autre chose. Un esprit plus censé et moins asphyxié à cet instant ferait automatiquement le lien avec le chaudron que Castielle venait de renverser sans aucune retenue. Pour le moment, elle, n'y pensait pas. Ce qui lui manquait ce n'était pas une réponse mais de l'oxygène !
La jeune fille tente de camper sur ses jambes. Tomber lui serait fatal, surtout qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle avait sous les semelles. Tout restait obstinément noir autour d'elle. Il fallait qu'elle fasse demi-tour, quitte à se traîner jusqu'à la porte. Mais au moment où la décision est prise, c'est trop tard. La tête lui tourne alors qu'elle se retrouve à avancer à quatre pattes vers ce qu'elle espère être la sortie. Une dernière tentative d'inspiration veine, la bouche ouverte tel un poisson sorti de l'eau. Puis le noir devient définitivement complet, même dans sa tête.
- Castielle est officiellement (une idiote) dans les pommes. -
Tu pénètres dans les ténèbres, commençant à te demander ce que tu fais là. Es-tu au moins certaine que ce soit le bon chemin ? Sûrement, aussi tordue Maya soit-elle, elle ne protégerait pas son garde manger avec autant d'application. A moins que ce garde manger ne soit composé de cadavres en décomposition. Cela n'aurait rien d'étonnant que cette vieille folle soit aussi cannibale. Ta détermination monte en flèche alors que tu te dis que tu approches sûrement du but.
Invoquer un brin de lumière pour te guider ne servirait à rien malheureusement. Tu es aussi aveugle qu'une aveugle. Tu aurais du penser à ce genre de chose et te préparer avec une main de la gloire. Mais ton groupe et la précipitation dans laquelle tu as été obligée de mener l'assaut avait profité à la folle. Mais plus pour très longtemps. Alors que tu t'avances un peu plus, tu ressens une violent brûlure au pied. Tu viens de t'entailler le pied sur une épée visiblement et le sang commence à se répandre de la blessure. #Episkey sur l'entaille atténuer légèrement la douleur.
Tu continues d'avancer dans la pièce, prudemment. Une chose que tu ne sais en général pas faire mais tu prends sur toi. Tu ne peux pas tout faire foirer si près du but. Une odeur âcre agresse alors tes narines au moment où tu buttes dans quelque chose de mou et qui semble un peu chaud. Un corps ! Sans réfléchir, tu lances un #Apneo Capit afin de ne pas subir la même chose que ta partenaire au sol. Il s'agit sûrement de la jeune fille qui t'avais précédé. La laisser là n'étant pas une option, tu la tires légèrement pour l'éloigner du danger avant de la réveiller à coup de #Revigor.
"Debout jeune fille ! Nous n'avons pas encore fini et nous devons absolument continuer à avancer !" lui dis-tu en la poussant légèrement vers l'avant.
Tu as besoin de chair à canon, hors de question que cette dernière ne tombe bêtement dans les pommes ou n'avance plus parce qu'elle a peur. Cette jeune fille va enfin apprendre à Jouer.
L'obscurité a du bon. On y est au calme, c'est reposant. Oui, reposant c'est le mot. Castielle a l'impression d'avoir dormi d'un sommeil plus profond encore que tout ce qu'elle avait jamais connu. Toutes les tensions de son corps étaient parties, elle ne pensait plus à rien, sa tête emplie de coton tout doux et moelleux, emplie de rien - absolument rien ! - et c'était pas désagréable du tout, d'enfin tout relâcher. Pourtant, quelque chose la ramenait à la réalité, comme une corde attachée dans son ventre et que quelqu'un, très loin, tirait de plus en plus fort pour la faire bouger. Elle avait l'impression et que tout lui revenait, petite touche par petite touche. D'abord le bruit, lointain, comme si elle était sous plusieurs mètres d'eau. Puis la conscience de soi, de son propre corps. Elle tord le nez, elle sent qu'elle en a un et pour le coup elle s'en serait bien passer. Elle n'avait pas envie de sentir ses bras et ses jambes non plus, elle voulait rester plongée dans le coton de l'infini. Sous elle, la dureté et le froid prirent d'assaut ses sens qui se réveillaient. Non, pas ça, pas cool, pas sympa... elle n'avait pas le choix, la corde la tirait encore et encore. Bientôt elle fit surface, la tête lourde, les tempes engourdies, le monde qui tourne autour d'elle, essayant de reprendre sa stabilité d'autrefois. Mais a-t-il jamais été réellement stable ? On pouvait légitimement en douter. Castielle ouvrit à demi les paupières mais ne vit rien, il faisait toujours désespéramment noir dans cette pièce où on l'avait réveillée d'un sommeil du juste mais ce n'était pas le noir complet et rassurant qu'elle venait de quitter. C'était une contre-façon honteuse. Alors la tête vide de Castielle se rempli de mécontentement, de colère, d'agacement. Elle qui revenait parmi nous, ses premières émotions se situaient toutes dans le spectre négatif des humeurs humaines. Mauvais départ pour un nouvel essai de ce jeu morbide qu'était la vie.
Elle n'était pas seule. Quelqu'un lui criait quelque chose, comme quoi elle devait continuer d'avancer et ne pas abandonner. Elle en avait de bonne, l'autre, la sorcière était fatiguée comme jamais. Ronchon comme un bébé qu'on sortait de son lit trop tôt. Et toujours à la recherche d'air. Mécaniquement, mue par l'instinct de survie et ses réflexes inconscient, Castielle créa une bulle d'air autour de sa tête. Très difficilement, elle était encore toute engourdie par sa perte de connaissance, ses gestes maladroits lui permirent tout de même de lancer son sort et d'un coup tout devint clair. Comme si l'oxygène était l'essuie-glace qu'on mettait en marche pour dégager le pare-brise encombré de neige et de pluie pour enfin voir la route. C'était même une autoroute ; elle était dans une cave cheloue, d'une maison cheloue, à cause d'un groupe d'entraînement mal organisé mais intéressant et elle cherchait... quelque chose... d'important...
Remontée sur ses jambes, prenant de grandes inspirations comme si elle sortait de la plus longue apnée du monde, Castielle senti une main dans son dos, l'incitant à avancer encore plus dans le noir. Qu'est-ce qu'elle faisait ? Pourquoi elle le faisait ? Cette donnée-là lui échappait. Mais en bon petit soldat, Castielle avança sans grande conviction, un pied mal assuré après l'autre. Suivre les ordres, c'était ça, elle était là pour ça. Comme quand elle était petite et qu'elle devait obéir au général du camp, pour réussir à passer, c'était la clef.
« Mhgrm », grognement en guise de réponse, les talons raclant le parquet, elle était grande comment cette pièce ? Castielle espérait le découvrir bientôt. Et puis il y avait toujours cette odeur de cadavre, ça s'accentuait plus elle avançait. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle ne trébuche pas dessus, y avait rien de plus dégueux que de marcher sur des boyaux pourris.
Tu entends la jeune fille se relever, toujours entourée par l'obscurité oppressante de la pièce. Elle grommelle quelque chose et semble être encore un peu vaporeuse. Tu ne sais pas ce que contenait ce chaudron qu'elle a renversé mais la vieille n'y préparait sûrement pas sa soupe. Méfiante sur la suite de la pièce, tu pousses ton bouclier de chair en avant en lui lançant d'une voix sèche et sans aucune émotion: Avance et essaye de ne pas nous faire tuer !
Elle est ton avant-garde, tu peux te permettre de la perdre si cela te permet de survivre et d'atteindre ton but. Il ne faut surtout pas que tu abandonnes alors que tu es si prêt du but. Tu ne sais pas encore où se trouve Maya mais elle est sûrement pas loin, dans une pièce adjacente. On ne plonge pas un cagibi dans le noir avec des objets mortels si ce n'est pas pour cacher quelque chose de précieux. Alors que tu continues à avancer à tâtons, une voix retentit derrière toi, vers là d'où tu viens. Tu connais trop bien cette voix. Il s'agit de celle de Moira. Elle est suivie d'une explosion.
Visiblement, la sorcière a les mêmes plans que toi. Il est hors de question qu'elle profite de ton attaque pour s'emparer de l'objet à ta place. Tu étais peut-être prête à t'en séparer mais plus tu t'en rapproches et moins tu en as envie. Comme si la tapisserie t'appelait à elle et réveillait en toi tes instincts les moins partageurs. Jamais Moira ne mettra la main dessus. JAMAIS ! Tu pousses la jeune fille qui se trouve devant et toi et te rues droit devant toi, décidant de prendre de l'avance. Dès ton premier mouvement brusque, tu entends un clic. Tu as à peine le temps de comprendre d'où il vient qu'un carreau d'arbalète vient se planter dans ton bras gauche. Une douleur infinie inonde ton corps et tu sens que ce bras est hors d'usage jusqu'à que des soins plus qu'importants ne lui soient appliqués.
Tu sers les dents et continue d'avancer malgré tout, te focalisant uniquement sur la raison de ta présence ici.
Castielle en avait marre du noir. Elle aurait préféré sortir de là, retourner dehors. La sorcière avait l'impression que leur course dans la forêt remontait à une éternité. C'était impensable de se dire qu'il y a à peine quelques tours d'horloge, elle était dans un camp d'entraînement à dormir dans un hamac. Lit de fortune qui lui allait si bien à elle, la louve de mer, habituée aux berceuses des vagues de l'océan et leurs roulis. Ici c'était tout l'inverse. Certes l'obscurité était infinie mais ce n'était qu'une impression. La pièce finirait bien par se fermer avec un quatrième mur quelque part. Infini et vide. Deux mensonges, autant pour la mer que pour cet endroit. Embrouillées dans ces pensées, Castielle n'opposa pas de résistance à la poussée de sa camarade d'infortune. Si ses neurones n'étaient pas aussi atrophiés, elle aurait profité d'avoir été bousculée de la sorte pour rebrousser chemin mais quelque chose la retenait.
Le clic! fait sursauter la jeune femme. Elle secoua la tête, essayant désespérément de ce mouvement pour remettre ses idées en place. Au lieu de ça, elle eut l'impression de remuer des boules de billards qui ricochaient partout contre son crâne. Ça commençait à passer. Il fallait qu'elle reste calme. L'odeur pestilentielle n'aidait pas. Qu'est-ce qui pouvait puer comme ça ? « Mourir est pas sur ma to do list, c'est sûr... » Tentative d'humour ratée car trop mollement orchestrée. Mais tant pis. La partenaire elle faisait de drôles de bruits, du genre des personnages de film qui mordent un morceau de cuir pour pas hurler quand on leur cautérise une plaie à vif. C'était pas rassurant du tout mais c'était trop tard.
Un énorme bruit avait retenti derrière elles. Le groupe continuait de toute évidence l'expédition à grands coups d'explosions. On change pas une équipe qui gagne, y a pas de raison ! Mais cette nouvelle ne parut pas enchanter des masses leur accompagnatrice. Castielle, elle, continuait d'avancer à tâtons. De sa main droite elle suivait la ligne du mur. Il y avait des objets sur des étagères et elle les évitait soigneusement. Elle avait déjà perdu connaissance, manquerait plus qu'elle perde un doigt ! Sage décision donc de ne plus trop foncer dans le tas et quand elle rencontra un nouvel obstacle sur son chemin, cette fois-ci elle s'abstint de donner un coup de pied dedans.
Du bout des phalanges la sorcière tenta d'analyser la forme qui lui barrait le chemin. Grand. Rond. Froid. Oups ! « Y a des chaudrons partout ici, pu*ain ! » Pas question de faire la même erreur deux fois ! Mais en voulant éviter à tout prix ce qu'elle avait identifié comme une zone à risque, Castielle ne fit que s'engouffrer un peu plus dans une autre. Sous ses semelles, impossible de le voir mais des traces de sang imprégnaient le parquet. Et la Poufsouffle ne fit que rajouter quelques gouttes du sien à l'ensemble en se blessant sur une pique d'un objet non-identifié. « Ah ! Saloperie de maison de m*rde ! Y a que des pièges ici, faut remonter demander du renfort. »
L'odeur du sang et de la mort. Vraiment tout ça ne présageait rien de bon.
Il sent comme du chaud qui s'immisce en lui et qui combat la torpeur, l'aigreur, l'obscurité, la langueur. Y a même la lumière qui revient dans la pupille, un peu. Parce qu'il réalise que ses yeux sont ouverts derrière ses paupières. Mais ses paupières elles, refusent de se hisser. Il s'entend inspirer, expirer. Fort. L'éveil est proche. Puis l'éveil est là.
Les cils se séparent, la vie paraît. D'abord fade, et floue, puis de plus en plus nette. Une tignasse blanche qui dépasse d'un tissu noir. Biggleswade. Pas loin, une odeur rance. De la gerbe. Les bras s'agitent subitement pour le redresser. Trop vite. Des points noirs pointent dans sa vision périphérique. Il se pince l'arrête du nez, inspire. Des effluves du retour gastrique. Regret amer. Expire. Bordel j'ai mal au crâne. Il sent que son corps a retrouvé un semblant d'ancrage avec la réalité. Pliant les genoux, il se lève et darde un regard circonspect alentour. Faisait sombre. Et froid. Et ça schlinguait sévère. Y avait du monde. Trop de monde.
Mouvement de foule vers la porte. Si on peut appeler ça une porte. Un passage plutôt. Large, chamboulé de pierre et de débris de bois. Comme si on avait dégommé un mur avec un bombarda. C'était peut-être le cas en fait. Elle était Momo-ïra ? Les émanations olfactives vont pas en s'améliorant. La luminosité non plus. Il avait la vague impression de s'enfoncer dans le trou du cul du diable. Y a des chaudrons partout ici, pu*ain ! Une voix féminine dans l'obscurité. Une voix qu'il connaissait pas.Ah ! Saloperie de maison de m*rde ! Y a que des pièges ici, faut remonter demander du renfort. Mais c'était qui cette voix bordel ?
Elias cligna plusieurs fois des yeux mais la vision générale n'en était pas mieux. L'odeur était celle de l'hémoglobine. Sous sa forme de chat, peut-être qu'il y verrait mieux. Est-ce qu'il avait seulement la force de se transformer ? Il ferme les paupières - pas que ce soit bien utile -, et rassembla toute sa concentration. La sensation familière le retrouva rapidement. Le félin feulant son désir de liberté. Son envie de courir, et de chasser. Les membres s'affaissent, la peau se couvre d'une fourrure fauve. Les pattes épousent le sol, s'élancent vers l'avant. Les moustaches inspectent l'air ambiant. Rance. Croupissant.
Il faudrait remonter entends-tu, aller chercher du renfort ! Mais quel renfort ? Tu es seule ici, tout le monde est contre toi. Même le groupe que tu as recruté n'a pas confiance en toi, ils ne sont là que pour récupérer des affaires que tu avais simplement mises dans un placard dans la grange dans laquelle ils dormaient. Tu sais très bien que personne ne t'aidera dans cette tâche et que toi seul peut mettre fin à la folie de Maya.
D'un cri de rage, ignorant la douleur qui te lance dans le bras, tu continues à avancer en vociférant sur la jeune fille qui t'accompagne. Il te faut évacuer la douleur et la frustration. Tu entends alors quelqu'un entrer dans la pièce. Tu ne sais pas de qui il s'agit mais tu espères pour toi que cette personne va continuer à respirer parce que si c'est le cas, elle partira elle aussi au pays des rêves. Tu n'as pas le temps de t'attarder sur elle, il te faut avancer !
Une seconde voix résonne derrière toi. Elle est là. Ta collègue du Cercle se rapproche elle aussi de la tapisserie. Moira O'Ceallaigh. Une irlandaise que tu aurais du évincer il y a longtemps. Très longtemps. Car maintenant il est trop tard. Elle se tient derrière toi et malgré l'obscurité, tu sais où elle se trouve. Ton instinct te meut et tu sens que si tu n'attaques pas, tu risques de ne pas en réchapper. Tu pousses la Poufsouffle sur le côté et te retourne, incantant un #Fustigeaflamma en visant la femme. C'est toi ou elle et il est hors de question que ce soit toi.
Lancer de sort Fustigeaflamma. Catégorie Destruction : 85 points
Réussite critique [1-10] : le sort part de la baguette de Jona et traverse l'espace qui sépare les deux femmes, frappant de plein fouet Moira et s'enroulant autour de sa jambe. Réussite [11-85] : le sort part de la baguette de Jona et vient frapper Moira avant de claquer dans l'air et de revenir vers Jona. Echec [86-95] : malheureusement l'obscurité empêche de viser correctement et le fouet fouette l'air avant de retomber piteusement au sol. Echec critique [96-100] : la douleur dans le bras de Jona l'empêche d'incanter correctement et le fouet vient s'enrouler autour de sa propre jambe au lieu de partir vers sa cible.
Le membre 'Jona Eshbett' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé 100 faces' : 15
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
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Spécialité(s) : - Demi-Vélane
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Re: Pièce A Lïnwe Felagünd, le Jeu 14 Mai - 23:20
Bon bah décidément, t'es vraiment un héros aujourd'hui. Tu sais briller en circonstances si uniques comme celle-ci. T'es fier de voir l'autre se relever, il a pas l'air encore dans son assiette : il se plaint d'un mal de crâne, t'allais pas non plus lui filer un doliprane. Il pouvait au moins te remercier, la prochaine fois tu le laisseras dans le vomi de son comparse.
Votre guide reprend aussi du poil de la bête. En fait, elle pète clairement un câble. Si vous mourrez pas sous les décombres de la maison par sa faute, vous aurez bien de la chance. Ton patient lui emboîte le pas. Et toi le suis de près, enfin pas trop quand même parce que si jamais un sort le touche, tu veux pas être un dommage collatéral. C'est la première fois que Moira prend vraiment les devants, ça montre sa motivation. Elle se met au même niveau que vous, c'est bien. La salle suivante vous plonge dans le noir complet. Toi qui a toujours aimé la nuit et ses étoiles, t'avoues que c'est un peu flippant d'avancer dans le noir. Heureusement que vous êtes assez discrets pour entendre les jérémiades d'un autre groupe devant vous.
Ya comme un goût de crépitement dans l'air. T'entends un fouet claquer près de ta tête et tu te baisses aussitôt. Tu peux pas t'empêcher de lâcher un oh pu*ain. Vous auriez dû vous attacher à une corde. Pas pour vous pendre, mais pour vous suivre sans peloter celui de devant ou de derrière. T'aurais juré qu'on t'avait mis la main aux fesses.
Bon ya des gens devant vous et ils n'ont pas l'air d'être vos alliés. Tu balances un #Stupéfix un peu au hasard, on va pas se le cacher.
[STATISTIQUES : CORPS - 75]
1-10 : Toujours dans l'excellence, ton sort touche de plein fouet Jona, qui tombe, inconsciente, sur le sol, et qui fait tomber Castielle au passage. [Réussite critique] 11-75 : Bien ouej, le sort ricoche mais il touche un adversaire (au choix). [Réussite] 76-95 : C'est un échec. Le sort frappe un mur. Tir croisé. [Échec] 96-100 : T'oublies de prévenir les autres et c'est Moira qui prend le sort. Oopsi. [Échec critique]
Le membre 'Lïnwe Felagünd' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé 100 faces' : 96
Moira O'Ceallaigh
Ministère de la Magie
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Occlumens
Re: Pièce A Moira O'Ceallaigh, le Ven 15 Mai - 18:28
La pire équipe du monde. Voilà ce qui grinçait entre les dents de Moira depuis plusieurs minutes déjà. Elle avait les nerfs à vif et en entrant, elle s'attendait encore moins à ça. Qu'est-ce que c'était que ce truc ? Elle ne voyait rien du tout et avec la bande d'éléphants qui la suivait, ça n'allait pas aller en s’arrangeant. Heureusement que c'était pas une vraie mission pour le Ministère, il aurait été dans de beaux draps tiens. En entendant des voix, la brune se stoppa. Ce n'était pas son équipe. Sans attendre quoi que ce soit, elle se prit soudainement un énorme coup de fouet enflammé sur la cuisse droite, la faisant tomber. Elle hurla de douleur. Cela faisait un mal de chien. Elle serra les dents ensuite, probablement qu'elle saignait mais elle en avait vu d'autres. Elle devait avancer, sa santé passait en dernier. Elle avait déjà quelques handicaps mais bon ça ne changerait rien à sa vie, il fallait qu'elle trouve ce truc.
En tout cas, elle n'était pas certaine, mais ça ne pouvait qu'être Jona pour réagir aussi violemment et rapidement. Après elle pouvait se tromper, mais la personne était clairement plus qu'agressive et elle allait s'en débarrasser très vite. Se relevant, elle lança un #protego maxima, histoire de prévenir du sort que son adversaire pouvait lui lancer. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que la seconde attaque vienne en réalité de son "coéquipier".
Citation :
Jet de défense - Catégorie Création : 85 points
Réussite critique [1-10] : le sort est paré et riposte même sur son lanceur. Réussite [11-85] : le sort est paré de justesse. Mais quel abruti fini celui-là ! Echec [86-95] : malheureusement elle est pas assez réactive, elle se prend le sort de plein fouet. Il a intérêt à faire un truc immédiatement, sinon il allait crever le petit. Echec critique [96-100] : Non seulement elle se prend le sort mais en plus, elle tombe directement sur un truc en acier près d'elle, probablement qu'elle avait une épaule cassée maintenant.
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