Pièce B

Comme toujours le duo infernal ne pouvait rester en place. Ce n'était pas plus mal pour les envoyer en éclaireurs et ainsi certains suivirent, sachant que le rideau de feu n'était pas un danger. L'entrée de le bâtiment s'était faite de manière étrange et tout ce qui s'ensuivit l'était tout autant. Finrod trouvait la situation bien étrange. Ce sentiment s'accentua lorsqu'Elhiya fit son apparition. Enfin, lorsque la petite troupe la trouve, car elle semblait dans une situation bien singulière. Les deux sorciers se connaissaient, pas forcément très bien mais du moins, chacun connaissait le secret le plus sombre de l'autre. Plusieurs personnes s'afféraient autour d'elle. Finrod se contentait d'un regard afin de s'assurer qu'elle allait bien, ce qui semblait être le cas.

Azaël ne tenait évidemment pas en place. Mais cette fois-ci, le sorcier décida de le suivre. Sortant sa baguette, erbrow, il suivit l'avancée du crochetage avec attention. Le but étant de retrouver sa coiffe de perles qu'il avait laissé aux vestiaires lors du parcours à accomplir. Jona, qui s'était servi allègrement, n'était d'ailleurs pas passée à côté d'un autre trou béant dans un de ses murs ainsi qu'un duel mais il avait pris sur lui, avec difficulté, pour ne pas tout exploser. Informulant un Accio Coiffe de perles dans la pièce, au cas où. Même si cela pouvait déclencher un sortilège conditionnel et que les chances de succès étaient minces.

- Je te suis. Dit-il à l'Auror. Bien qu'insolent, le sorcier était compétent, autant bien s'entourer. Surtout que tout semblait de plus en plus bizarre, Jona n'avait pas émis la possibilité d'autres mages au sein de la demeure. Autant fouiller c'te baraque et se casser aussi vite que possible. Finrod avait d'autres choses à faire et tout ceci commençait à l'agacer.

LA d'Azaël

Tu les vois s'élancer peu à peu, même s'ils manquent clairement d'enthousiasme. Visiblement, même l'envie de récupérer leurs affaires ne suffit pas à les motiver tous. Si seulement ils savaient qu'elles n'étaient même pas là mas bien au chaud dans le sac que tu portais à l'épaule. Heureusement que certains d'entre eux ont l'air énervés et foncent dans le tas sans réfléchir. Un petit rideau de flamme nous accueille. Typique de Maya, bien que très basique et très facile à franchir.

Mes nouveaux amis ont d'ailleurs la présence d'esprit de geler les flammes pour nous permettre à tous de passer. Tu passes d'ailleurs la dernière, afin de t'assurer que rien ne se déclenche à leur entrée dans la pièce. Tout semble correct, vous pouvez continuer ! Deux femmes, dont une blessée sont dans la pièce. Tu leur jettes un regard interloqué, que font des inconnues chez la vieille ? Ce sont ses nouvelles employées ? Sans prendre le temps de réfléchir, ta baguette surgit dans ta main et tu leur lances à toutes les deux un #Silencio afin d'être sûre que l'alerte ne soit pas donnée. En plus, l'une des deux a l'air bien bavarde donc ça fera du bien à tout le monde.

Pour faire bonne figure et couronner le tout, un #Bombarda part en direction de la table encore dressée pour la faire exploser. Il est temps de faire comprendre à votre hôte que vous êtes là et que ce n'est pas pour enfiler des perles. Une voix t'appelle pour te demander ce qu'ils cherchent exactement comme artefact.

C'est vrai que tu avais oublié de préciser. Et que connaissant l'ancienne, la maison doit être pleine de bibelots que des non initiés pourraient prendre pour un artefact. Tu te tournes donc vers la porte d'où vient la voix avant de crier :

Cherchez une tapisserie aux motifs orientaux, style bouddhistes. Vous saurez que c'est ça quand vous le verrez. C'est aussi sûrement dans la pièce la plus protégée de la maison !

Avec un peu de chance, quelqu'un trouverait vite et tout le monde pourra vite partir avant que Maya ne débarque.

Oui mais alors non. En fait, la porte qu'elle voulait passer avec tant d'assurance reste obstinément fermée. Oups. Heureusement le ridicule ne tue pas, il blesse juste énormément l'ego. La colère se mêle à l'excitation de la mission : elle se prend pour qui cette porte de lui foutre la honte comme ça, d'abord ? Castielle s'apprête à donner un énorme coup de pied dans la serrure pour la faire sauter, comme dans les films d'action moldus. De quoi l'ouvrir et se défouler, autrement dit ça aurait été mener l'utile à l'agréable. Sauf qu'une tuile n'arrive jamais seule et la poignée de porte, comme le reste du mécanisme censé permettre de passer cette porte, est tout bonnement inexistant.

« Qu'est-ce que c'est que cette - »
La fin de cette phrase peu élégante est noyée dans le bruit d'une explosion. La table du petit dèj' vole en éclat et tout ce qu'il y avait dessus avec. Faut croire que l'organisatrice a une bonne assurance et qu'on est fout pas assez le boxon à son goût ! De quoi rassurer Ellhiya qui avait peur de se faire réprimander pour l'éventuelle casse. Après un regard complice voulant dire « Tu vois, je te l'avais dit ! » vers la Serpentarde, la Poufsouffle se remonte les manches. C'est parti pour tout faire péter et trouver cette tapisserie mystère !

Un #bombarda en bonne et due forme lancé sur la porte scellée.
*Allez saloperie, dégage !*
Y avait plus qu'à espérer que l'artefact n'était pas fragile...

En fait autant parler dans le vide avec Azaël, ce n’était pas nouveau…. Pas vraiment de raison à notre incompatibilité ou notre incapacité à communiquer, c’était comme ça depuis Poudlard en fait. J’avais juste fini par hausser les épaules, résignée à l’idée de ne pas m’embrouiller avec lui, encore plus en présence de Finrod, qui avait lui aussi fait son entrée. Impossible de cacher ma surprise de le voir lui aussi ici, je fronçais les sourcils un instant, gardant le silence, le regardant s’intéresser quelques instants au salon avant de suivre le Peverell. Que pouvaient-ils bien chercher ?

Pas vraiment le temps de demander que ma baguette s’illuminait pur laisser place à une hystérique qui lancait à ma patiente et moi-même un silencio avant de faire exploser la table. Une chance qu’il n’y ait plus l’affreuse omelette là-dessus. Pensée primaire, navrée mais je ne savais toujours pas pourquoi je devais baby sitter une fille que je ne connaissais pas et avoir un poste de garde du corps n’était même pas mon idée. Alors les malades qui faisaient du petit bois d’une table, en plus d’un groupe de sorcier à la recherche de je ne savais quoi, ce n’était franchement pas dans mes priorités. Par contre, ma priorité à moi, elle était dans une autre pièce, et clairement, je n'avais pas vraiment envie qu'elle tombe sur le trio des secrets même s'ils ne me semblaient pas énervés au point d'être agressif. Par contre je doutais fort qu'ils laisseraient quelqu'un leur barrer la route. Je ne resterai donc pas longtemps ici.

Vu le boucan, j’avais forcément sursauté, main sur la poitrine. Un rapide coup d’œil à ma malade, elle avait peut-être été touchée par les projection de bois. Mais en fait, je me demandais surtout si je ne l’avais pas perdue psychologiquement, et roulement d’yeux agacés à Castielle trop contente de défoncer une porte même pas fermée à clé à coup de bombarda. Intelligent… Heureusement qu’ils cherchaient –apparemment- une tapisserie aux motifs orientaux, et qu’à aucun moment ne venait à l’esprit d’un d’entre eux qu’une flopée de sorts existait pour changer la forme des objets… En même temps s’ils réduisaient tout en confetti, ils auraient droit à un puzzle du truc qu’ils cherchaient au bout d’un moment. Et puis… l’avantage était qu’ils signalaient d’eux même leur avancée de cette façon. Par contre fallait pas compter sur moi pour faire le ménage, je vérifiais juste que ce qui était au mur n’avait pas fini par se casser la figure et informulait un Finite incantatem pour récupérer la parole.

"Je doute que ce soit bien judicieux d'exploser possiblement ce que vous cherchez, mais soit... je doute que vous demander d'éviter de faire plus de dégât soit utile, alors... faites vous plaisir, moi je veux sortir d'ici, mais pas sans avoir récupérer quelque chose"

Quelqu'un en fait. Plusieurs quelqu'un même, je ne voyais pas ce que les gosses avaient à faire ici surtout si des sorciers excités avaient décidé de mettre la maison à sac. On avait même pas été embauché en plus. Pourquoi risquer de nous mettre en danger sans aucune raison?

Fañch Guivarch rp numéro 477 :

Tout ça ne disait rien qui vaille au celte qui voyait son amie Elhiya se faire agresser par la femme qui dirigeait cette petite opération. Le géant regardait la scène avec attention.

Moi je dis on bute cette tarée et comme ça problème réglé.

Il faut protéger notre amie, elle nous fait confiance on ne peut pas laisser faire.

L'affrontement direct serait trop dangereux évitons ça, mais par contre il est temps d’arrêter cette mascarade.

Fañch s'approcha alors de la blonde à qui il tenait beaucoup en fin ça dépendait quelle partie de lui en parlait pour certaines c'était une amie chère, pour d'autre c'était un pion de grande valeur et enfin pour certain c'était une personne à qui il fallait rembourser une sorte de dette tacite. Mais dans tous les cas il était hors de question de la laisser seul face au danger.

Il s'approcha alors de la médicomage se mettant de fait entre elle et Jona.

Comment tu vas ? Tu sais ce qu'il se passe par ici ?

Malgré le visage de marbre il y avait une certaine chaleur dans la voix du breton, il était heureux de recroiser sa camarade de serment.

LA de Fanch

La voix de Fanch et sa proximité soudaine eu au moins pour effet de me décider à ne pas me préoccuper du groupe de personne connue ou inconnue ayant décidé de mettre les lieux à sac. Je n’avais rien à faire ici, et je doutais fort que le serpentard avait une raison valable pour être dans ces lieux également. Bon il avait peut-être vu de la lumière et décidé qu’il allait entrer, mais ca faisait vraiment beaucoup trop de personne qui avaient décidé de se balader dans une maison dans laquelle on nous avait fait passer des tests stupides pour être garde du corps.

« Pas la moindre idée de ce qu’il se passe, pour être sincère, on m’a demandé de surveiller l’état de cette fille » Coup de menton vers l’inconnue qui était revenue blessée de je ne savais où alors qu »on nous avait servi à manger. « Mais elle est soignée, je ne vois pas l’interet de rester là, surtout avec des excités du bombarda…. Je me casse d’ici dès que j’ai récupéré…. Quelqu’un » Hésitation quant à dire que je voulais retrouver mon blond, pas que ca puisse freiner le serpentard, mais que l’information ne servait pas à grand-chose selon moi.

Le sourire en coin figé, je regardais la porte qu’Azael, Arty et Finrod avait pris, soupirant un instant, je ne voulais pas rester une seconde de plus ici à attendre que le temps passe. « Tu viens ? » Plus pour la forme qu’autre chose cette question. Laissant à ses propres bons soins l’ancienne blessée nous quittons le salon où personne n’avait prête la moindre attention aux objets qui décoraient les lieux.

[Fanch & Elhiya ne sont plus dans le salon - ils passent en pièce C]

Bien, visiblement ton équipe semble se disperser un peu. Est-ce une bonne chose ? Tu ne sais pas vraiment. Si ça se trouve, ils auront bien plus vite fait de trouver ce que vous étiez venus chercher en se séparant. D'un autre côté, vu que Maya avait visiblement pris des précautions avec des gardes, faire un front uni aurait peut-être été plus intelligent. Mais bon, tu ne peux pas faire des chevaux de course à partir d'ânes. Au moins seront-ils bons pour servir de chair à canon et temporiser quelques peu l'affaire.

Juste après l'explosion de la table, tu entends une autre explosion derrière toi. Aurais-tu déclencher un nouveau piège ? Non il s'agit simplement d'une de tes "alliées" de circonstances qui a l'air bien plus zélée que les autres. Tu n'aurais pas forcément misé sur elle mais voilà qu'elle avait l'air sur la bonne voie. De la porte qui vient d'exploser, une nappe d'obscurité commence à s'échapper pendant que la jeune fille, sûrement encore élève à Poudlard rentre à l'intérieur. Décidément, elle a du cran !

Du coin de l’œil, tu vois qu'un de tes petits soldats commence à sympathiser avec l'ennemi. Que fait-il ? Avant que tu ne puisses lui dire quoique ce soit, la jeune femme se libère de ton sortilège et t'invective. Interdite, choquée que quelqu'un ose s'adresser à toi, tu ne réponds rien et les voilà qui continuent ensemble. Tu ne fais pas gaffe aux autres dans la pièce. Au pire ce sont des ennemis mais rien de bien dangereux vu que tu n'as toujours pas été attaquée directement.

Un bruit retentit dans la pièce d'à côté alors que des voix s'en élèvent. J'hésite pendant une fraction de seconde à aller voir ce qu'il s'y passe mais je me dis que je ne peux pas laisser la brave enfant seule. Elle pourra m'être utile si on s'enfonce dans les bons endroits de la maison. Aussi, je franchis la porte et pénètre à sa suite, disparaissant dans le rideau de ténèbres.

Pièce B - arrivée Pièce C.

Tu sauves la donne, très clairement. Même la championne de duels pourrait en dire autant, elle a pas l'air dans son assiette d'ailleurs. Toi t'arrives à bloquer un des deux adversaires que vous avez pris pour cibles avant l'arrivée de Moira. T'aurais jamais parié sur sa venue mais c'est même elle qui vous ouvre le passage pour la suite, plantant les autres sur place.

Tu lui emboîtes le pas sans attendre. T'avais pas pris la peine de regarder ta victime. Un vieux réflexe. Mais pas aujourd'hui. / Votre guide connaît sûrement mieux les lieux que tout le monde ici. Tu la suis de près, les autres suivront. Les pas - légers - effleurent le parquet.

Vous rentrez dans ce qui semble être la pièce centrale de la maison : le salon. Y'a déjà eu du carnage ici. Des meubles sont défoncés, des objets piétinés, les murs abîmés. Y'a eu un affrontement ici. Comme si l'autre groupe d'infiltration était passé par là. Tu susurres un Hominum Revelio indispensable.

Arrivée de La pièce C
Accompagné de tout le groupe infiltration élargi.
C'est à dire de : Aysha, Elias, Robert et Hugh.
+ S'ils le souhaitent Lilith, Zélie, Ulysse, et Emily.

Rentrer dans cette pièce, c’était comme pénétrer dans le trou du cul d’une vache. C’était sombre. Et oppressant. Et c’était le bordel ! Pas bien étonnant, quand on sait qu’une vache, ça a quatre estomacs ! Ouais, c’est passionnant les vaches. Mais c’est plus gros que les serpents. Et nous, on était un serpent.

Finalement dans la pièce on voyait. On voyait même plutôt bien que c’était le bordel et que tout était renversé. Ca, c’était grâce au rideau de feu que y avait sur une porte. Ca faisait de la belle lumière. Pendant un instant, sniffant toujours mon savon, je me demandais si ce serait pas super cool de passer à travers la porte, mais bien vite je me rendis compte que c’était pas une bonne idée. Parce que dans la pièce, bah y avait deux gens. Deux gens avec une cagoule. Et ça franchement, c’était flippant. Parce que les cagoules, tout le monde sait que ça gratte, et que s’ils les avaient encore sur la tête, ça voulait dire qu’ils étaient immunisés contre la gratouille. Je me demandais bien comment ils faisaient, moi j’avais pas supporté. Et ça m’aidait pas à choisir comment les battre les glandus. Parce que si même le gratte-gratte de la cagoule ne leur faisait rien, il allait falloir que je choisisse un sort super puissant.

- Dentesaugmento Maxima !

J’avais visé une silhouette au hasard (mais ça tombe quand même sur Moira hein). J’avais repris ma baguette, parce que la baguette c’était bien, et je l’avais lancé, comme ça. Sans me soucier de mes pieds nus, qui faisaient mal et qui glissaient parce qu’ils étaient recouverts de vomi. Ni du savon qui trainait toujours sous mon nez parce que ça continuait à puer – fallait dire, avec du vomi sur les pieds c’était normal. Ni de rien d’autre. C’était bizarre comme sensation. Se soucier de rien. Mais ça faisait du bien.

Spoiler:

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'Dé 100 faces' : 19

Le soin qu'Elias avait tenté de prodiguer à Zélie s'était soldé d'un échec. Cuisant. Ah nan, en fait c'était son front qu'était chaud, d'où le terme cuisant qui lui était venu. Oui son front à lui, pas celui de Zélie. Le front de Zélie il avait l'air d'aller bien. Nan lui il avait des bouffées de chaleur d'un coup, comme si on venait de fermer la porte d'un four et qu'on l'avait laissé dedans. Et il se sentait cuisant. Genre ça perlait un peu sur les tempes. Ça perlait partout sur sa peau. Il capte que la gamine prend sa place, dans un flou de mouvements impétueux. Y a Hugh qui cause aussi, qui parle de partager l'savon. Il est généreux Hugh. Mais il devrait plutôt se soucier d'enfiler des chaussettes que de prêter du savon. Parce que ça camouflait pas tellement l'odeur déjà, et aussi parce qu'il risquait d'attraper froid.

Froid. Ouais il avait plus chaud d'un coup, il avait froid. Plus loin y a du mouvement, et il cille plusieurs fois avant de comprendre que c'est l'enterré vivant qui se désenterre. Il est déter le gens. Mais d'un coup il est par terre, son nez fracassé contre le plancher, près de la chaussure parfaitement ciré du Gold. Le monde est petit... Il entend le vieux prononcer comme de derrière un mur opaque. Elias il a envie de répondre que oui grave, le monde est tout, tout, touuuuut petit mais y a qu'un pauvre rrmmfff qui sort de sa bouche pâteuse. Il a un peu le tournis. Il se sent mouuuu. Pis y a toujours ses tempes qui trempent le sol, et l'attente... l'attente de quoi ? Il sait pas.

Une nouvelle venue. C'était elle qu'on attendait ? Il arrive pas à voir si elle est blonde ou brune, si elle est grande ou petite. Il se demande si c'est grave parce que ça veut quand même dire qu'il a les yeux fermés. Ah bah oui, il a les yeux fermés. Il les rouvre brusquement pour retrouver le monde, et y a l'Hugh qui dit qu'on peut grandir encore avec toi ! Aaaah ! Ça a l'air chouette. Elias décide de le suivre Hugh, parce que même s'il est pied nu il a un savon et c'est toujours utile un savon. En tous cas plus utile que des livres et des trucs qui brillent qu'on sait même pas ce que c'est.

Il a l'impression de flotter sur un petit nuage, et il marche encore et encore derrière Hugh, sa silhouette un phare dans la nuit. La nuit noire. Y fais tout gris, il glisse. Il voulait dire qu'il faisait tout noir, mais c'est comme ça que c'est sortit, tout gris. Peut-être parce qu'il voit gris. Pourtant il a pas les yeux fermés. D'ailleurs il verrait noir s'il avait les yeux fermés. Alors pourquoi il voit gris ? Il inspire et ça lui fout un vertige. Y a toujours le dos d'Hugh devant lui. Un dos d'Hugh bien dodu. Ça peut faire un bon oreiller. Il voit que y a d'autres silhouettes, là-bas dans le lointain du flou, ou dans le flou du lointain, mais ça arrive pas à l'inquiéter. D'abord y a Hugh, et Hugh il va gérer. D'ailleurs il est déjà en train de gérer, y a sa baguette qui fait de la lumière. Un vrai phare dans la nuit. Elias s'avance pour lui choper l'épaule, s'en servir de repose-tête, faire une sieste en toute bonne verticalité. Pis soudain y a un truc contre son orteil, et une texture glissante sous son pied et AAAAahhadazsh

La chute est longue. Comme si que y avait un Aresto Momentum pour faire durer le suspense. Il a le temps de voir le coupable au sol, probablement tombé de la poche du change-forme. Ce pu*ain de savon. Son corps en nage en percute un autre, celui d'une femme qu'il arrive pas trop à reconnaître et qu'à les dents qui poussent. Puis la gravité reprend ses droits, et la rencontre est sanglante.

[Le poison de la plante refait effet, Elias est en K.O. technique]

Mes hérooooos.

Vous aviez clairement eu le temps d'analyser les lieux, ce qui était assez sordide d'ailleurs. Un calme presque trop pesant ici / et des bombardements sourds à côté. Y'avait comme une sorte de paradoxe dans cette maison. Un univers qui s'ouvre en deux. Béant, comme la bouche d'un géant.

Vous aviez à peu près tout sondé. Les objets auxquels il ne fallait surtout pas toucher d'après Moira, juste à tes côtés, t'excitaient au plus haut point. Tu sais pas si c'est la beauté ou l'aura qui s'en dégage mais t'es comme attiré par certains d'entre eux. Comme t'es jamais trop prudent (ou paranoïaque), tu relances un second #Hominum Revelio. 1 - 2 - 3 - 4........ ... ..... vibrations. Et si tu n'avais pas été sobre - t'aurais été convaincu que ce n'était pas ta baguette que tu tenais entre tes belles mains, mais un de ces bel objet / intime, inspirant et chaud.

Les yeux écarquillés, t'ouvres la bouche pour en avertir ta comparse avant de te retourner. Trop tard. Devant toi, ya un troupeau de sorciers, baguettes en main. Pour être honnête, tu commences vraiment à flipper mais tu reconnais Hughie qui mène la danse. Et puis tu comprends pas trop parce qu'il attaque Moira touchée de plein fouet. Tu lèves tes deux mains, baguette et talkie-walkie usagé en l'air. C'est moi ! C'est nous ! Lancez pas !

Un des leurs attaque dans le tas, il arrive en plein sur votre entraîneuse comme si la magie ne suffisait plus. Tu soulèves ta cagoule, t'avais presque oublié qu'elle grattait. C'est L-.. Biggleswade ! Tu t'approches doucement. Tu reconnais les quatre premiers, oui, c'est les infiltrés de l'égout (et ça se sent un peu / beaucoup). Vous êtes passés par où ? On a perdu Izsa dans l'autre pièce, et deux autres filles ne sont jamais entrées. T'avais jamais vraiment eu besoin de team, mais à l'heure actuelle, tu voulais juste pas être mis de côté - et c'était ta seule possibilité. Tu montres un doigt. Vous v'nez de toucher Moira les gars. Tu doutais pas de leur force hein, mais surtout de leur intelligence.

J’aurais sûrement dû être dentiste. Quand je voyais à quel point je faisais pousser les dents, ça aurait pu être une vocation. Mais non. Moi je m’étais contenté de balayer le sol de Poudlard pendant de nombreuses années, avant d’aller vendre des baguettes. Rien d’aussi noble que la dentisterie mais au moins c’était utile. Au pays des sorciers, les dentistes, on s’en foutait royalement.

Bref, moi j’avais lancé mon sort et l’acolyte masqué du castor s’agita.
- C'est moi ! C'est nous ! Lancez pas ! Heureusmeent il avait la radio en l’air et c’est grâce à ça que je reconnaissais que c’était l’un des nôtres. Enfin de l’autre groupe, mais un des nôtres quand même. J’ouvrais grand la bouche comme pour lancer un grand aaaah de soulagement mais sans aucun son. J’aurais bien aimé mais j’avais mal aux pieds. Et pis ça commençait à coller au niveau de mes pieds d’ailleurs. Probablement parce qu’il devait y avoir dans mon estomac quelque chose de suffisamment étrange pour que ça colle en séchant. Boh. Je pouvais pas me l’expliquer. Pendant que je me plaignais du sort de mes pieds, le cagoulé parlait, et apparemment, leur mission avait pas été une réussite. Même Izsa les avait lâché. Et en apprenant que c’était Moira qu’on avait touchée, j’eus une drôle d’envie. Mes pieds n’étaient pas propres du tout, chaque pas commençait à être sacrément douloureux mais malgré tout, je trouvais ça très opportun de tenter de m’essuyer les pieds sur la dame. Je lui aurais bien craché dessus mais je sais pas, j’hésitais.

- On est passé par les égouts. On a traversé plein de salles avec des plantes et des oiseaux, brrrrr. Un frisson de dégoût me parcourut avant que je ne reprenne. C’est la m*rde cette maison faut sortir.

Et donc en disant ça, tu remarquais que y en avait un dans le groupe qu’allait pas bien pis qui s’était effondré sur la madame pas cool. Oh non… J’étais tellement choqué que mon savon se retira de sous mon nez pendant un moment. C’était dire. D’ailleurs ça me tirait une étrange grimace de douleur. Je m’aperçus que mon bras gauche galérait à bouger. Ca lançait dans l’épaule. Misère. J’étais mieux avec le savon sous mon pif.
Je regardais la masse inerte au sol. J’hésitais un instant mais je savais pas comment le faire se relever lui. Et en vrai je l’aimais bien. Enfin, un minimum. Mais je pouvais rien faire. Baguette bien en avant j’essayais d’avancer encore grimaçant à chacun de mes pas. La plante de mes pieds ne supportait plus d’être à nu. Ca risquait d’être compliqué.

- On peut pas l’laisser là lui non plus. Y a moyen de le porter ?

Tu les regardes un moment, priant évidemment pour qu'ils te prennent pas pour un castor toi aussi. Encore qu'ils t'envoient valser tu voulais bien, mais quand ça touchait à ton physique tu pouvais pas. L'ancien concierge de Poudlard t'explique rapidement la situation, tu sais pas si ce qu'il raconte est aussi vrai que ses pieds puent, mais t'as comme l'impression d'avoir été dans le bon groupe.

Moira semblait avoir manigancé ça depuis le début. Parce qu'on peut pas vraiment dire que vous, vous aviez affronté des plantes et des oiseaux et d'autres trucs pas cool. Non tu t'étais simplement contenté d'éliminer pacifiquement un garde. T'étais pas peu fier d'ailleurs - Ontamo avait été remarquable jusque là.

Entre temps, un gars de la troupe s'écroule. Tu crois le reconnaître mais t'es sûr de rien ici (à part que Hugh sent vraiment des pieds). Celui-ci semble toujours s'adresser à toi. Aah/ Non. Y'a pas moyen que je le porte. C'est clair et net. Tu servirais pas de poney. C'était son affaire, son corps, son problème si il était dans cet état-là. Mais comme t'es quelqu'un d'incroyablement tolérant - et que t'es souvent considéré comme le Sauveur ces temps-ci, t'ajoutes mais j'peux sûrement faire quelque chose d'autre. Pauvre type.

Tu t'approches de lui, il avait l'air complètement dépossédé, ailleurs. Tu lances un Revigor pour tenter de lui redonner de l'énergie. C'était bien là, la seule chose à faire. Ça ou le laisser crever ici. Mais comme ils avaient tous l'air convaincu de le réanimer t'avais pas trop le choix si tu voulais être accepté dans la bande. C'était un peu comme un rituel d'intégration un peu glauque.

[STATISTIQUES : CORPS - 75]

1-10 : Bon bah décidément, t'es vraiment quelqu'un de parfait Lïnwe. Ton savoir brille au même rythme que ta baguette qui vient rendre le sorcier moins flasque, beaucoup moins flasque ! Il semble avoir retrouvé toutes ses forces. [Réussite critique]
11-75 : Lourdos ! Tu gères plutôt bien. Il a l'air moins endormi, moins bête. Une énergie suffisante pour marcher convenablement. [Réussite]
76-95 : C'est un échec. Rien ne se passe. Bon en même temps, on t'avait jamais vraiment appris à lancer ce sort. [Échec]
96-100 : Ouhla. Est-ce que c'est bon signe quand ta baguette crachotte une étincelle ? Un bout de tapis commence à prendre feu. Tu regardes les autres un peu béat, l'air de dire que t'y étais pour rien. [Échec critique]

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'Dé 100 faces' : 16

C'était un chaos. Elle s'était même pris un sort dans les dents. Et pas au sens figuré. En plus il y avait l'autre abruti qui avait faillit tomber sur elle et l'autre qui avait tenté on ne sait quoi. Elle s'en était éloignée très vite. Cela la rendait dingue. Il y avait tellement eu d’événements en si peu de temps que Moira n'arrivait plus à réfléchir. Il lui fallait respirer, il lui fallait comprendre pour établir une meilleure stratégie. Son plan était en train de s'effondrer devant ses yeux, mais hors de question qu'elle renonce à quoi que ce soit. La brune avait pourtant le sang chaud, elle était toujours plus dans la réaction que dans la réflexion. Alors pourquoi, là, aujourd'hui, son monde fonctionnait à l'envers. Elle entendait des voix, des gens qui voulaient en soigner d'autres ou partir. Non, certainement pas, hors de question. Non. NON ! Elle la haïssait cette vieille femme. Elle haïssait tout le monde. Elle voulait cette relique, s'en était devenu une question de vie ou de mort. Pour le cercle, pour elle-même. O'Ceallaigh avait le sang qui bouillonnait. #Bombarda Maxima. C'était sortie comme ça, pour évacuer, sous le coup de la panique qui la prenait à la gorge. Il fallait qu'elle avance, elle ne pouvait pas y aller seule et elle devait laisser ceux qui la gênaient derrière. C'était détraqué. Elle avait la gorge serrée. Où est-ce qu'il fallait aller déjà ? Elle ne savait plus. Elle prend une grande respiration, elle ne soucie guère des gens qui l'entourent. Elle s'en fiche du fait qu'un mur et des objets se soient effondrés bloquant ainsi toutes sorties à cause de son sort.

La maisonnette hurle, ça tremble. C'est dangereux, mais il faut absolument qu'elle trouve ce qu'elle cherche. Elle refait dans sa tête la visite, qu'est-ce que Maya lui avait montrée de cette maison. Par Merlin, c'était où ? Où est-ce qu'elle avait caché ce foutu truc ? La haine, la frustration était en train de la consumer. Si vous voulez rester ici mourir c'est votre choix, moi je m'en vais sauver le reste de ce foutu monde. Libre à vous de me suivre et de... survivre. Rester ici ne servira à rien. Sans attendre quoi que ce soit, elle se précipite vers une autre porte (Pièce A).