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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Ministère de la Magie :: Niveau 3
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Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
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Loredana Wildsmith
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mer 19 Fév - 22:44

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Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme, Sexe (violence)




Un jeu de regards, de sourires qui ne peut que confirmer cette complicité désormais indestructible, c’était une évidence. Une danse parfaitement harmonieuse, un échange partagé, apprécié, tandis qu’à l’intérieur, ça s’enflamme encore et encore. Comme une impression que jamais je ne pourrais me lasser de ses ébats pourtant très nombreux, il fallait l’avouer. Pourtant, les mots qui sortent de sa bouche, fait monter une angoisse qui n’était jamais apparue dans ces moments-là. Je m’apprête à stopper, à répondre même, mais le Poufsouffle me coupe dans mon élan en se montrant plus sauvage, impatient. Je remarque que l’instinct animal se réveille, en demande davantage. Sans se détacher, le voici qui se dirige tout droit vers le bureau sur lequel il m’installe. Évidemment, un sourire à la fois satisfait et malicieux se dessine sur mon visage. Il savait à quel point j’appréciais qu’il soit ainsi : Sans retenu, sans la peur de me froisser, me choquer. Je remarque même qu’il ne m’interroge plus du regard avant de se lancer dans cette lubie qu’il avait de tenter de dévorer chaque parcelle de mon épiderme pratiquement recouvert de ses marques à lui, mélangées aux miennes, dont la signification était tout autre.

Mes gémissements se font plus intenses tandis que j’apprécie, savoure la brutalité de ses mouvements. Je plonge la tête dans son cou tandis que mes ongles s’enfoncent dans la peau de son dos, eux aussi complètement charmés par l’intensité de ce moment entre les murs de ce nouveau bureau. Durant ce court instant, je m’imagine les employés du Ministère s’aventurer dans le couloir où les bruits suspects devaient résonner. Mon sourire s’élargit. Je murmure un plus fort à son oreille, car je sentais que mon corps en demandait plus. Je sentais que la flamme souhaitait grandir encore et encore jusqu’à créer un gigantesque incendie qui pourrait se propager à l’extérieur ici dans ce bureau, si cela était possible. Pour cette histoire de bébé, la question était désormais passée aux oubliettes à la seconde où j’avais touché ce bureau. Je n’y pensais plus. De toute façon, lui-même m’avait fourni un moyen de contraception pour éviter que je ne tombe enceinte tout de suite ; pas tant que je serai ainsi : instable, incapable de me gérer moi-même. Est-ce que ce sera le cas un jour ? Je n’en étais même pas certaine. J’espérais simplement que sa pilule soit fiable. Est-ce que les oublis changeaient quelque chose ? Non. Probablement pas. Il ne fallait pas penser à cela.

La tête penchait en arrière, les bras me servant d’appui, les jambes autour de lui qui le pousse, le contraint à aller plus vite, plus loin. Actuellement, ce ne sont pas des mots romantiques qui me viennent à l’esprit. Mais plutôt qui en redemande encore et encore. Je laisse échapper quelques-uns de ces mots, malgré moi. La narratrice ne les a pas en tête, mais ils ne sont pas vraiment difficiles à deviner. Je suis à bout de souffle, je me cambre, pousse un cri qui se ferait sans doute entendre de l’autre côté de la porte, là où se trouvait le monde réel. Une explosion de différentes sensations qui me transpercent, me font trembler de plaisir tant ce dernier est intense. La tête se cogne brutalement contre le bureau tandis que je tire le Poufsouffle vers moi, ignorant totalement les papiers froissés, déchirés qui se trouvaient là. Tant pis.

Artemis Wildsmith
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Jeu 20 Fév - 18:32

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Erotisme,  Sexe (violence),  Violence (physique)





S’était ainsi amplifié le rythme de la chorégraphie, et la Demoiselle l’implore davantage, encore, encore. Le dos tendu endure avec délectation les ongles de la jeune femme s’enfonçant dans la chair, sublime démonstration de la ribambelle de sensations plaisantes qu’elle ressentait. La façon dont elle l’appelle et dont sa tête heurte le bureau le noie entièrement au cœur d’un enivrant déluge - gargarisé par la violence de l’étreinte.

Les mains se font alors geôlières, l’une occupée à saisir le menton entre les doigts, l’autre à écraser le bras de l’Amoureuse au dessus de sa tête, contre le bois - encore et toujours des marques - le coincer, le retenir car je veux avoir ta saveur en bouche quand, quand l’orgasme viendrait. Jouir et festoyer. Mais il ne termine pas, la suite d’une évidence folle et toute entière happée par ce baiser, dévorer de façon enflammée les lèvres de la jeune femme. Un avant goût du désir carnassier du Loup.
Parce que les cuisses n’étaient pas accessibles des canines, après avoir savouré du regard la savoureuse Proie que la Gryffondor représentait, absolument offerte ; il se penche, et la langue savoure la peau, tâte l’endroit élu, quelque part sur le triceps de la jeune femme. Un semblant de cérémonie avant la brutale morsure - il faudrait percer suffisamment la chair pour que le sang s’écoule, que les flots viennent satisfaire une Bête épieuse - marquer l’endroit d’une croix humide avant d’y plonger les dents. Immédiatement cela déclenche une frénésie telle dans les entrailles que le Loup ne peut contenir un grognement satisfait - n’être que bestialité à son repas attaché. Ses paupières closes et brûlantes se délectent du liquide venant apaisé un gosier terriblement affamé. Tu es un doux chuchotement essoufflé à l’oreille délicieuse, si elle ne le savait pas déjà. Les lèvres sanglantes, il se redresse alors brusquement et les griffes s’emparent du bassin de la Partenaire qu’elles soulèvent dans un angle favorisant une sauterie plus profonde, plaquer les cuisses autour de ses propres hanches - obéir à sa demande et y aller plus fort. Profiter de cette légère distance pour laisser les rétines enflammées caresser le corps possédé - parfait. S’en lécher les babines pour ne pas perdre une goutte rouge sombre.

Et si les balancements provoquent davantage de gémissements - bruyante lubricité - arrive évidemment le moment où l’intérieur se contracte tremble et colporte jusqu’au cervelet une électrique vague de volupté. Cueillir l’instant orgasmique pour se pencher de nouveau près de la gorge de l’Amoureuse qu’il ceint d’une main embrasée, appuyer, serrer. Tandis que lui s’exalte d’un ultime cri jouissif - couper la respiration de l’Autre, sentir sous ses doigts la trachée palpitante, affolée, qui ajoute à l’orgasme un régal supplémentaire. Enfin, se répandre entièrement à l’intérieur de l’Epouse.
A bout de souffle Arty reprend ses esprits en même temps qu’il libère l’Amoureuse, cligner des yeux en constatant les dégâts. Il retient rapidement les excuses sur le bord de la langue alors que les doigts caressent délicatement les marques rougies de l’étranglement.
C’était de pire en pire.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 21 Fév - 10:37

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Erotisme




L’acte s’était poursuivi dans une violence à en faire trembler les murs. Comme si le romantisme ne trouvait plus sa place lorsque l’amour devenait physique. Ce besoin constant d’en avoir toujours plus, cette envie de ressentir des sensations différentes à chaque fois. Si nos premières fois avaient été douces, accompagnées de caresses et de baisers langoureux, aujourd’hui, il s’agissait plutôt de réveiller l’instinct animal, de titiller la Bête à l’intérieur d’Arty, comme s’il fallait absolument la satisfaire elle. Évidemment, il était impossible de réagir à cela et si la respiration est totalement coupée, me faisant suffoquer, l’orgasme vient tout de même comme bouquet final de ce spectacle intime. Une sensation tellement étrange entre affolement et plaisir intense. Immédiatement, le Poufsouffle me libère de son emprise et je me dépêche de me redresser pour pouvoir retrouver une respiration normale. Je suffoque, je tousse bruyamment, le cœur affolé tente de retrouver son rythme normal. Je sens mon pouls cogner contre mes tympans, contre mon cou. La tête me tourne encore. Combien de temps fallait-il pour tuer quelqu’un par étranglement ? Je me rappelle vaguement de ma tante à qui il n’avait fallu qu’une minute tout au plus pour succomber. Mais elle était déjà presque morte, cela ne comptait peut-être pas.

Toujours essoufflée, me tenant machinalement la gorge, je me mets à rire entre deux grandes inspirations. Non, je n’étais pas traumatisée ni énervée par ce qu’il s’était passé. J’étais la première à inciter le Lycanthrope à s’exprimer comme il le souhaitait. L’amour violent ne me dérangeait pas. C’était nouveau, parfois surprenant, mais mon corps semblait en redemander encore et encore. Pourtant, une fois l’acte terminé, c’était la douceur que je réclamais. Les câlins, les doux baisers et les paroles d’amour, le tout enfermés dans une bulle juste le temps de se rhabiller et de revenir à la réalité. J’attire alors le Poufsouffle vers moi pour le serrer dans mes bras, toujours en riant légèrement. Si tu veux me tuer, trouve une autre méthode. Je le regarde en souriant. L’étouffement, c’est la mienne. Un petit clin d’œil. Que se passait-il dans ma tête exactement ? Même ma narratrice était incapable de vraiment le dire. C’était toute une succession de pensées aussi folles les unes que les autres, comme une volonté de faire comprendre au Poufsouffle que je comprenais ses pulsions, les partageais, même si, oui, cela m’avait peut-être prise par surprise. Les gens vraiment finir par se poser des questions. Je touche les marques laissées sur mon cou. Une bipolaire peut se mordre elle-même – quoique se mordre le cou demeurait impossible – mais je doute que l’étranglement fasse partie des symptômes.

J’avais surtout peur que Theya puisse voir cela. Parce que je savais qu’elle comprendrait, même si elle pouvait comprendre à l’envers – que j’étais battue. Je savais qu’elle irait voir Arty pour prendre le rôle de la maman qui défend sa fille. J’avais beau détester cela, elle ne pouvait s’en empêcher. Les leçons de morale d’une adolescente bien trop mature pour son âge. Quant au Poufsouffle, comment allait-il réagir à ma réaction ? Allait-il éprouver une sorte de soulagement ? Ou se questionner, inquiet de constater que rien, rien ne semblait me déranger ? Il va me falloir une écharpe le temps que ça s’estompe.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Ven 21 Fév - 15:45

La chemise à peine reboutonnée, froissée – il s’était empêché de grommeler devant cette découverte effarante, une simple grimace – le pouce parcourt la trace de strangulation, le plongeant dans une brève songerie tu sais que j’te ferai aucun mal ? des mots dont la résonance se fait curieuse alors que les coups et blessures infligés devaient commencer à brûler la peau de l’Amoureuse. C’est qu’une fois la chaleur des ébats diluée, la violence déguerpissait immédiatement derrière l’estomac, enroulée confortablement jusqu’à la prochaine effusion. Il sourit vaguement, cependant, aux allusions de la Métamorphomage, soulagé de voir que sur ses traits amusés, il n’y avait aucune trace de peur, ni de ressentiment. Pourtant, il mériterait qu’elle s’enfuie vivement en criant, en l’insultant, mais elle demeurait là, entre ses bras qu’il referme sur le corps encore tiède de la Gryffondor - les tendresses de l’après.
Hocher calmement le museau devant cette évidence, elle devrait dissimuler les marques qu’il lui faisait aux regards fouineurs et jugeurs, toutefois, une partie de lui conservait cette idée : on s’en fout des autres. Lui, se contentait d’emmailloter le visage et le cou de Loredana dans une tendresse douillette : des embrassades, des caresses veloutés contrastant joyeusement avec la véhémence précédente.    

Chuchoter au passage cette boutade légère, un peu incongrue, tu sais très bien comment j’m’y prendrais si j’voulais t’tuer en plus. Quelque chose comme de vifs saignements, répandre les coulées du souffle de la vie, le tout magnifiquement ponctué de flammes. Non, vraiment, l’étouffement n’était pas sa signature – en principe. Un dodelinement de boucles, c’est que s’imaginer en train de tuer sa femme n’était pas une magnifique belle pensée, il desserre l’étreinte non sans tacheter une dernière fois la peau contusionnée de doux baisers, pour aller s’asseoir dans son sublime siège de nouvel Agent.
Un regrettable soupir alors que, soucieux, son bras se dépose sur l’accoudoir, j’aurais du te prévenir quand même, pour, il mime l’étranglement. Se demander jusqu’où irait le déchaînement charnel, s’il y avait des limites à ses bestiales envies, si Loredana ne finirait pas complètement brisée entre ses griffes avides – trop avides. Tu peux dire non, elle le savait, mais il était bien de le préciser, encore, peut-être même penser à mettre en place un mot de passe de sécurité, un terme qui déclencherait l’arrêt immédiat des frénétiques festivités.

Pour le moment, simplement prolonger les tendres cajoleries, alors il se penche doucement, tend la main pour s’emparer de celle de la jeune femme, viens, la tirer afin qu’elle vienne s’installer là, sur lui, contre lui, quelque part sur la chaise, nouveau trône de l’arriviste Wildsmith.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 21 Fév - 19:21

Évidemment, que je savais qu’il ne me ferait aucun mal, que cette époque était loin, très loin derrière nous. Même en colère, prêt à exploser, jamais il ne s’en prenait à moi. Le mobilier y était passé, les pauvres gens autour également. Mais moi ? Jamais je n’avais réellement été la victime de ses crises de nerfs, pas depuis que nous étions ensembles. Je souris en secouant la tête. S’en foutre des autres, oui, mais je ne voulais surtout pas que les autres le pointent du doigts pour des choses qu’il ne faisait pas. Parce que tout cela, je le voulais, sinon je refuserais tout simplement. Jamais je n’avais eu peur de faire pas de mes désaccords, ce n’était pas dans mes habitudes. Si un jour il va trop loin, il en sera informé en l’instant. Durant les câlins qu’il m’offre – ceux que je réclamais – je m’imagine la façon dont il pourrait mettre fin à ma vie. Ça serait sanglant et explosif ! Si je veux une mort digne, je viendrais directement vers toi ! Très bizarre comme souhait, comme conversation en générale.

Je sentais une pointe de culpabilité dans le son de sa voix, ce geste surprenant était nouveau, mais je ne peux m’empêcher de lâcher un rire devant sa jolie imitation de l’étranglement. Je sais que je peux dire non, je prends la main qu’il me tend pour m’asseoir sur ses genoux, l’entourer de mes bras, poser ma tête au creux de son cou. N’était-ce pas un moment romantique ? Si je ne dis pas non, c’est que cela me convient. J’embrasse légèrement son cou avant de le regarder dans les yeux. J’ai des goûts bizarres, tu combles ces envies-là. Je pose mes lèvres sur les siennes. Parfaitement même. Je repose ma tête sur son épaule, laisse le silence s’installer durant lequel je deviens pensive. Moi j’aimerais tuer par étranglement. Aucun filtre lorsque nous n’étions que tous les deux. Je regrette parfois de ne pas avoir utilisé mes mains pour ma tante. La magie a quelque chose de…moins satisfaisant. Je me touche les marques qui commençaient à être douloureuses. Je masse du bout des doigts les endroits endommagés.

Je souris en repensant aux minutes euphoriques qui avaient précédé ce calme. J’avais parfois l’impression de passer pour une folle, de parler comme une folle, de penser comme une folle. Et pourtant, il était toujours là, à mes côtés, n’avait jamais pris la fuite. J’te fais pas peur au moins ? Un sourire aux lèvres face à cette question stupide qui ressemblait davantage à une petite taquinerie. Sachant très bien qu’il pouvait tout entendre.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Sam 22 Fév - 9:45

Une mort digne, voilà un souhait qui devait enrouer beaucoup de méninges méditatives, et pourtant, il devait se faire rare dans les conversations de jeunes mariés – Arty, ça l’amuse. Il n’est pas tout à fait sûr de servir à ses victimes des morts dignes en réalité, des souvenirs de mâchoire terrifiante, de déchiquetage de membres, non, c’était bien souvent un capharnaüm barbaresque sanguinolent. Mais il ne l’énonce pas, ravale cette précision tout au fond du cerveau, derrière le peu de tact qu’il possédait, après tout, l’ami de Loredana était mort ainsi. Des pensées qu’il laisse se perdre tout à fait dans les agréables baisers échangés, ravi aussi que le consentement soit au cœur de leurs brutales cabrioles, j’aime tes goûts bizarres. Une vraie romantique déclaration, comme une imbrication parfaite de leurs pulsions biscornues en matière de sexualité – ils s’était bien trouvés.
L’onctueux enlacement dépose sur la peau du Poufsouffle des chatouillements tendres, savoir se délecter aussi de la douceur, peu importait la conversation meurtrière unissant les lèvres et les idées. Pensif, il laisse ses doigts polissonner avec le tissu de la robe de l’Amoureuse, le remonter doucement afin de poursuivre des caresses de soie sur la peau de la jeune femme, être absolument incapable de rompre l’intimité.

L’interrogation interrompt brusquement le batifolage des pensées, occupé à réfléchir au pour, au contre de l’étranglement. Éclater doucement de rire, non tu m’fais pas peur, au contraire pourait-il ajouter. Une fabuleuse discussion d’oreiller s’ils avaient été dans un lit confortable. Cela dit, l’étranglement c’est dangereux. Non pas qu’il était inquiet pour elle – pas toujours – ça laisse des traces, beaucoup de traces, y’a pas de distance entre toi et la victime, voici qu’il se faisait enseignant-chercheur sur l’art de la strangulation dans un but macabre. Continuant de dessiner sur la cuisse dénudée de la Métarmophomages d’allègres arabesques, ta baguette est ton arme, mais aussi ton bouclier, elle te protège en mettant de la distance. Le museau serpente alors dans le cou de la Demoiselle, prolonger le charme dont il était capable en poursuivant les effleurements. Mais je comprends, une gestuelle calculée, enjôleuse, sa main coule davantage sur la chaleur intérieure des cuisses, l’étranglement c’est le pouvoir dans toute sa splendeur. Le plaisir de sentir sous ses doigts le souffle qui se coupe, tandis que le sien de souffle, allait se perdre chaleureusement derrière l’oreille de la Gryffondor, le corps qui frétille de panique, la vie qui s’échappe, petit à petit il rendrait ses paroles presque séduisantes avec les langoureux baisers déposés sur la jugulaire de l’Épouse. Oui, l’étranglement avait quelque chose d’élégant.  

Arty s’esclaffe alors légèrement, se recule à peine, tout comme sa main allant subitement fricoter avec le genou de l'Amoureuse, la malice maquillant sa frimousse de Fripon, mais moi, j’suis plus dans le spectaculaire ! Il fallait que ça pétille, que ça explose, ribambelles de paillettes enflammées partout répandues, un véritable funèbre ballet flamboyant.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Dim 23 Fév - 9:43

C’était tout à fait nous finalement, dans une intimité où toutes les conversations, même les plus morbides, étaient les bienvenues. Des câlins et embrassades, des mains qui se baladent sur une cuisse qui en redemande encore et encore. Le tout mêlé à une conversation sur l'étranglement et ce que je pourrais appeler des conseils de la part du Poufsouffle. C’était le souci avec ce genre de méthode pour ôter une vie : celle-ci laissait des traces et la proximité avec la victime pouvait être dangereuse. Très dangereuse en fait. Pourtant, je faisais partie de cette catégorie-là. Je faisais partie de ceux qui voulaient sentir le pouls s’arrêter. Parce que je me rappelais cet instant où j’avais observé la Tante rendre son dernier souffle. La folie qui s’était emparée de moi, les cris les cheveux qui s’affolent et ce besoin d’extérioriser l’excitation intérieure. Mmmmh oui, dangereux peut-être. La bouille peut-être légèrement déçue.

L’esprit ensuite tout à fait déconcentré par les touchers du Lycanthrope. Un frôlement doux et sensuel, tandis que ses paroles résonnaient comme une douce mélodie. J’en fermerais les yeux, un sourire aux lèvres. Évidemment qu’il préférait le spectaculaire. Arty était un éternel comédien, appréciant se donner en spectacle, ne pas jouer sur la discrétion. Très bien. Je haussé légèrement les épaules. Dans ce cas, j’étouffe et tu exploses. Un petit compromis, un partage presque équitable. Je ris, me rendant subitement compte de la nature de la conversation. Après un échange tumultueux, violent, voilà que notre conversation de l’après tournait autour du meurtre et de la façon dont on s’y prendrait pour ôter la vie à quelqu’un. Dis-moi, tu es sûr que ton bureau n’est pas sur écoute ? J’étais presque totalement sérieuse. Si c’est le cas, on va sans doute dormir à Azkaban ce soir. Chose absolument pas envisageable dans mon cas. Rester entre quatre murs, sans pouvoir bouger, sortir, relevait de l’impossible. C’était l’explosion assurée et les cris qui empêcheraient les autres prisonniers de dormir - même si cela me serait totalement égale -

Mon regard se pose sur les dossiers chiffonnés sur le bureau. Les yeux balayent la pièce tandis qu'une question apparaît comme par magie dans ma tête. Dis moi, l'esprit légèrement ailleurs, la voix presque rêveuse, tu as... Quelque chose me concernant ? Enfin... Des dossiers ou infos qui pourraient mériter que je me fasse arrêter ?L'inquiétude comme soudainement ancrée dans les yeux. Si l'arrestations ne faisait pas partie de mes peurs, l'ignorance de ce qu'il se passait après me serrait fermement l'estomac.

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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Jeu 27 Fév - 16:40

Très beau couple de meurtriers, avec chacun sa spécialité, sa signature, ses préférences macabres. Au moins, il n’y avait pas de risques d’écrabouiller les désirs de l’autre, puisqu’ils ôteraient la vie différemment – bel assemblage, parfait même. Une idée qui le fait sourire malicieusement, il fallait dire que leur première rencontre sanguinaire et explosive ne laissait pas penser qu’ils se retrouveraient tous les deux ainsi, un jour ; que l’assortiment des personnalités serait si fusionnel. Mais il est vrai que de telles conversations pourraient les mettre dans l’embarras si d’indiscrètes oreilles venaient à traîner derrière la porte du bureau, à écouter leurs morbides conversations. Le Poufsouffle se relève alors brusquement, forçant l’Amoureuse à se remettre sur ses pieds aussi, comme une soudaine envie d’actionner les pattes devant cette éventualité d’emprisonnement. Prétendre farfouiller dans les parchemins bordéliques pour cacher la soudaine taciturnité : je mourrai avant d’aller à Azkaban. Ce n’est pas une hypothétique parole, non, comme une déclaration, il pouvait discerner dans ses méninges rêveuses un épique combat lui volant sa courte vie - j'me laisserai pas prendre vivant. Avant de tourner sa bouille assurée, hors de question que j’mette un pied là-bas, jamais. C’est-à-dire que les quelques petits jours passés dans la cellule de dégrisement du Ministère lui avaient amplement suffit, c’est une expérience qui ne sera jamais, jamais, jamais reconduite. Étonnant aveu alors que certaines de ses activités – toutes presque en réalité – le rattachaient au banditisme, au hors-la-loi. Ce n’était peut-être finalement qu’une question de temps avant que ses boucles ne se fassent attraper.

Souffler, pourtant, ne pas penser au malheur qui trônait au-dessus de sa tête, attendait peut-être de le happer tout entier, se saisir de quelques parchemins abîmés pour la posture professionnelo-sérieuse : Non, j’ai regardé s’il y avait quelque chose sur toi, sur ta métamorphomagie, une des premières choses d’ailleurs qu’il a faite en mettant le pied au Ministère, absolument rien. Sur lui non plus, aussi surprenant que cela pouvait être, sa lycanthropie restait dissimulée.
Se rasseoir lourdement – pourquoi s’être relevé pour une telle inutilité ? simplement bouger. Mais si tu veux te faire recenser, tu peux, j’te soutiendrai. C'est un ton grave et dramatique, parce qu’il y avait toujours un risque à cacher des choses à l’austère Ministère de la Magie, si non, j’te protègerai. Tout simplement. Effacer des preuves ou des récits qui se manifesteraient, sans aucune hésitation, il le ferait. Le regard assombri s’accroche aux pieds du bureau, les neurones en éruption. Intérieurement, il préférerait certainement que Loredana s’inscrive sur la liste des Métamorphomages, une sécurité afin que l'administration et la Justice Magique ne viennent pas les enquiquiner. Pourtant, il savait pertinemment que le caractère réfractaire de la Gryffondor l’en empêcherait. Et en même temps, quel ennui de se soustraire aux lois stupides de ce maudit Ministère.
Quel scrupuleux fonctionnaire ce Arty.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Jeu 27 Fév - 23:20

Comme une sensation de vent froid qui s’était emparée de moi en entendant ses mots. Un léger tressaillement peut-être, un ressenti désagréable, mais que je pouvais tout à fait comprendre malgré tout. La prison était quelque chose que je redoutais, sans doute pire que la mort. M’imaginer entre quatre murs, dans une pièce aux murs délabrés, des murs qui me murmureraient que jamais je ne sortirais d’ici en vie. Pourtant, j’avais du mal à imaginer que je pouvais passer toute ma vie à prendre des risques, à chercher les sensations fortes sans en payer les conséquences un jour. Je me refusais d’y penser, tout comme il semblait le faire lui aussi. Se dire qu’il pouvait être possible d’échapper à la justice, aux lois, il suffisait juste de s’y prendre intelligemment. ‘Toute façon, je te laisserais pas y aller. Déclaration spontanée et sincère, difficile, impossible peut-être d’empêcher une telle chose. Néanmoins, s’il venait à se faire arrêter, j’essaierais de lui éviter tout ça. Rien que l’idée de le savoir mort me donnait la nausée. D’ailleurs la blancheur soudaine de mes cheveux confirmait cet état. Je ne voulais pas y penser.

Je prends appuie sur le bureau, moins confortable que les genoux d’Arty, mais si celui-ci pouvait être d’un romantisme sans précédent, cela ne durait jamais bien longtemps – le besoin constant qu’il avait d’être en mouvement. Mais je reste attentive, soulagée de constater qu’aucun dossier ne portait mon nom, que ma Métamorphomagie était encore inconnue du Ministère. Je secoue négativement la tête, non, catégorique, clair, net, précis, je ne me ferai pas recenser. Était-ce la réponse qu’il souhaitait entendre ? Dans tous les cas, jamais il ne m’était venu à l’esprit de faire connaître ma nature de Métamorphomage aux yeux du Ministère. C’est pas contre toi, du tout, mais… je hausse les épaules, j’ai pas une confiance absolue en eux, enfin au Ministère quoi. C’était ainsi. Imagine, ils apprennent ce que je suis, ils demandent une surveillance rapprochée ! Non non, hors de question. Je n’avais pas vraiment besoin de me justifier. Après tout, c’était un choix qui m’appartenait. Tu devras donc me protéger. Un sourire, un clin d’œil, lui laisser la joie de jouer au protecteur, juste pour cette fois-là. D’ailleurs, t’es recensé toi ? Depuis le temps que l’on se connait, jamais l’on n’avait réellement parlé de tout ça. Mais la question se posait. Ils acceptent des Loups-Garous ici tu penses ? Après tout, la plupart des gens les craignent. Tout le monde n’a pas l’ouverture d’esprit nécessaire pour accepter cela, même chez les sorciers.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Lun 9 Mar - 17:43

Une inquiétude permanente les attendait, les entourerait maintenant qu’ils étaient mariés. Il le lit dans la blancheur soudaine des cheveux de Loredana, parce qu’elle avait perdu ce luxe de cacher ses émotions. Les rétines du Poufsouffle dansent au gré des ondulations pâles de l’Amoureuse, et pourtant, il ne peut retenir les paupières de se fermer brutalement et le soupir de s’échapper des lèvres inquiètes. Elle ne se fera pas recenser. Surprenant, comme immédiatement la gestuelle se fait identique à celle de Lïnwe lorsqu’il était chagriné-déçu : l’index et le pouce ceignent l’arête du nez - il réfléchit. C’est un conflit d’idées opposées qui bataillent sous les boucles, parce que l’Epouse avait raison, ils ne pouvaient faire confiance au Ministère ; d’être autre côté, c’était accepter le risque quotidien qu’elle soit arrêtée. Il se redresse doucement avec un vague sourire, finalement, cette éventualité qu’il serait ici son protecteur ne le convainc qu’à moitié.
Mais il s’était promis de ne pas réitérer les mêmes erreurs, ainsi, d’accord, il devrait se plier au choix de Loredana, ne pas la forcer quand bien même cela lui laissait sur la langue un curieux goût amer. Jamais il n’était dans ses habitudes de s’écraser si facilement, mais face à la Métamorphomage et sa célèbre ténacité, il le faisait.

Essayer alors de rendre un doux sourire à la Gryffondor avant de lui répondre, car non, lui non plus n’était pas recensé, ne le serait jamais, mais c’est pas pareil, qu’il pense. Si le Ministère l’apprend, je me fais renvoyer sans espoir de retrouver un travail un jour - les gens n’aiment pas les loups-garous - et c’est direction Azkaban. Car la malédiction ne s’arrêtait pas au fait de se transformer en Bête sanguinaire, elle s’étendait au fait d’être considéré tel un pestiféré pour tous ces sorciers fermés d’esprit, et ils étaient nombreux. Ça veut dire que, nouveau long soupir devant l’effort qu’il allait devoir faire, en cas de conflit avec mes collègues je vais devoir gérer ça avec diplomatie. Effectivement, ce serait sûrement mieux que de leur arracher la tête. En était-il d’ailleurs capable ? De se contrôler tant, quotidiennement ? Devant la tache qui lui pèserait sur les épaules, les boucles viennent s’appuyer nonchalamment sur le dossier de la chaise.
Toujours est-il qu’il va falloir que toi aussi, tu te contrôles, en fixant la Gryffondor, tes changements capillaires seront plus suspects que tes gémissements quand je te fais l’amour. Et beaucoup plus intéressants s’ils parviennent jusqu’aux regards indiscrets des collègues lorsqu’elle lui rendrait visite. Lui rendre son clin d’œil, aussi, accompagné d’un taquin sourire, car la malice, malgré la gravité de la conversation, ne s’envolait jamais très loin.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Lun 9 Mar - 23:03

L’heure était aux aveux, ou du moins aux secrets de ces dons, malédictions qui devaient rester secrets, dans l’ombre. Lui non plus n’était pas recensé et il avait raison, je le savais. Les gens craignaient les Loups-Garous, ne les voyaient uniquement comme des monstres, sans une once d’humanité en eux. Comme si, selon leur esprit fermé, la Bête dévorait toute conscience humaine, tous les sentiments, ne laissant sur la langue que le goût du sang, de l’attaque, de la traque. Rien de plus. Mais s’il fallait vivre quotidiennement avec un Lycanthrope pour se rendre compte qu’il possédait toujours des sentiments, alors oui, il valait mieux se cacher, tout refouler, laisser les gens dans leurs illusions. Ils ne valaient même pas la peine de connaître la vérité. J’avais rencontré deux Loups-Garous dans ma vie, trois si l’on comptait Eden que je n’avais pas revu depuis cette nuit-là, et les deux Loups-Garous montraient des sentiments, de la colère, de la tristesse, de l’empathie, de l’amour. Ils n’en étaient pas moins humains. Mais malheureusement, peu de personne ne cherchaient à comprendre. Ces personnes-là mériteraient d’être touchées par cette malédiction, devenir ce qu’ils détestent le plus. Je comprends son ressenti, son choix et lui montre avec un hochement de tête. Il faut espérer que tout se passe bien, je souris, mais je pense que tu peux contrôler tout ça, enfin, j’ai l’impression que depuis quelques temps, tu as…un contrôle plus maîtrisé, ou peut-être était-ce une illusion.

Quant à moi, c’était peut-être une autre histoire. Je n’étais pas dangereuse à proprement parlé. Seulement, je restais un danger pour le secret magique, dans un monde, une époque où les moldus et les sorciers semblaient encore incapable de vivre ensemble. Pourtant, j’étais persuadée moi, que l’on pouvait s'unir, qu’ils pouvaient comprendre qu’un autre monde existait avec la magie. Mais la politique conservatrice actuelle nous empêchait d’agir ainsi. Si le Ministère apprenait que j’étais Métamorphomage, je finirais sans doute à Azkaban, moi aussi. À croire qu’être différent, à part était interdit. Pourtant, je ne peux m’empêcher de sourire à la remarque d’Arty malgré la conversation plus que sérieuse. Je vais m’entraîner, je vais réussir à me contrôler. Je le regarde dans les yeux, sérieusement. Avoue, petit sourire en coin, avoue que j’ai fait des progrès. Lui rappeler indirectement que j’étais parvenue à conserver des cheveux bruns et des yeux bleus malgré les avances du nouvel agent du Ministère. Je peux faire mieux et un jour, seules les émotions fortes seront suivies de changements. Je le regarde en grimaçant, est-ce que j'essayais de le convaincre de quelque chose ? Le besoin de poser une question qui me brûlait les lèvres. Tu as peur que je te mette dans l’embarras ?
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Mar 10 Mar - 11:09

Tout de même, c’est vrai qu’il avait fait de beaux progrès. Rares devenaient les crises impulsives de colère où la Bête surgissait pour tout saccager. Était-ce une question de contrôle ou plutôt d’adéquation ? Les conflits entre le Loup et lui n’avaient plus lieu d’être, ils n’étaient plus, désormais, en opposition, ils commençaient doucement à s’apprivoiser – ne faire qu’un. Évidemment, la dernière et épouvantable rupture avec Loredana n’y était pas pour rien, il s’était promis de réfléchir, de se calmer. Cependant, il n’était pas à l’abri d’un irritant collègue qui lui horripile le poil, les Ennuyant couraient les couloirs par ici. Ainsi, il hoche doucement la tête, sourit presque de fierté, davantage lorsque la Gryffondor fait allusion à ses progrès à elle. C’était tout aussi vrai, au cours du jeu qu’ils avaient lancé, elle n’avait pratiquement pas craqué, à en vexer pratiquement le Wildsmith noyé dans les doutes : et si elle ne répondait plus à son charme ?
Quoi ? Sincèrement surpris par l’interrogation soudaine de l’Amoureuse, il quitte brusquement sa chaise pour s’approcher de la jeune femme. Non, non. Son don était pour lui majestueux, et le resterait. Les doigts viennent s’attarder sur les traits de Loredana, y déposer de rassurantes caresses avant de l’embrasser. Pour le moment en tout cas, il n’était pas question d’embarras. Simplement aujourd’hui, je m’inquiète pour toi, c’est tout, j’veux pas qu’tu t’fasses arrêter. Évidemment, cette unique raison s’étofferait petit à petit, parce qu’il sait que son ambition ne se résumait pas à atteindre ce simple petit bureau du département 3 du Ministère de la Magie. Il irait plus loin, encore plus loin. Et là, seulement là, oui, une Métamorphomagie incontrôlée pourrait l’embarrasser, le ralentir dans sa course politio-carriériste. Mais pour l’instant, il secoue légèrement les boucles afin d’enfermer les visions de son avenir quelque part dans une petite boîte sous l’os crânien, ils en parleraient plus tard, ou pas.

Présentement, se concentrer sur l’approche qu’il avait débutée, plaquer doucement le corps de l’Amoureuse contre le bureau sur lequel elle s’était appuyée. Sa main polissonne toujours sur la peau de la jeune femme, s’attarde à peine dans le cou et sur l’épaule où le brun des cheveux s’était rétabli. Chatouiller aussi les traces légèrement adoucies de leurs emportés ébats, là où ses griffes s’étaient refermées sur la gorge de Loredana. Un bref pincement de lèvres, parce que le sensuel moment ne s’était pas tout à fait dissipé, ce n’était que là où la question du contrôle n’avait pas lieu d’être. Lorsqu’ils n’étaient rien qu’à deux, que les corps s’effleuraient.
Finalement, il avoue, oui, tu as fait des progrès. Et c’était un véritable amusement que de gratouiller la résistance de la Métamorphomage. Mais j’veux pas que tu te contrôles avec moi, jamais. C’est qu’il avait épousé à la fois la jeune femme et ses couleurs, son explosion perpétuelle de couleurs, et il adorait ça. Dans un malicieux sourire, après un frôlement de lèvres, de nouveau, il l’embrasse.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 13 Mar - 2:15

Je ne peux m’empêcher de pousser un léger soupir de soulagement. Je ne sais pas comment j’aurais réagi s’il m’avait dit que oui, oui cela pourrait l’embarrasser à l’avenir, parce que ça ne le faisait pas d’être employé du Ministère et batifoler avec une Métamorphomage non-recensée et ce, dans la même vie. Pendant longtemps, j’avais eu l’impression d’être un fardeau pour tout ceux qui m’entouraient, d’être le vilain petit canard, celle que l’on rejetait parce que l’attitude ne convenait pas. Et lorsqu’il ne s’agissait pas de rejet, il y avait cette envie, ce désir de modifier tout ce qu’il y avait en moi. Tu ne te tiens pas assez droite, tu as les cheveux emmêlés, tes vêtements sont trop colorés, ton regard est trop froid… Allais-je avoir le droit à un Tu es Métamorphomage, ça me gêne de la part d’Arty ? Un jour où il en aurait assez de ce manque de contrôle que je pouvais avoir. Pourtant, oui, je faisais vraiment des efforts et moi seule pouvait savoir à quel point il pouvait être compliqué de maîtriser quelque chose qui nous était tombé dessus, un jour, comme ça, sans même me laisser le temps de me préparer à cette arrivée. Il était compliqué de maîtriser quelque chose que je ne connaissais pas. Ce don faisait partie de moi, le rejeter reviendrait à ne pas m’accepter dans ma totalité.

Alors je souris, tout de même soulagée de constater que mes progrès se voyait à l’extérieur. À l’intérieur, l’effort était bien plus grand, en m’en donner des migraines le soir, à trop me concentrer sur le contrôle, le contrôle, le contrôle. À croire que je n’avais plus que ce mot-là écrit en lettre d’argent dans mon esprit. Mais oui, c'était certain, il y avait un réel manque de confiance en ce don, en sa maîtrise. Le temps finirait par estomper ce sentiment. Peut-être me fallait-il simplement l’utiliser à mon avantage. M’entraîner et voir jusqu’où il me mènerait. Une transformation totale un jour ? Peut-être bien.
Je ne me fais pas vraiment prier pour laisser les lèvres du Poufsouffle se poser sur les miennes. Aucun contrôle avait-il dit ? Les cheveux virent doucement au rouge foncé, lumineux, celui qu’il réclamait, celui qui lui prouvait les ressentis intérieurs ; je ne pouvais pas mentir à ce sujet. Il n’avait pas besoin de couleurs pour s’assurer que mes sentiments étaient bien réels, mais pour faire plaisir à sa fierté, j’abandonnais tout contrôle, m’abandonnais totalement à lui. Alors je l’embrasse en retour, laissant le bureau s’illuminait, devenir plus vif, plus vivant, parce que c’était ce qu’il fallait qu’il reflète. Le côté pétillant et excentrique d’un Loup-garou qui s’ennuierait probablement s’il passait toujours toutes ses journées, enfermé là-dedans sans le souvenir d’un instant comme celui-ci. Je commence presque à m’emballer, un sourire aux lèvres tandis mes lèvres s’emparent des siennes encore et encore.

Pourtant, je me recule, le repousse légèrement, la main sur son torse. Dis-donc Monsieur Wildsmith, tu n’es pas assez rassasié ? Un rire avant que tout cela me rappelle quelque chose que j’avais oublié depuis quelques jours. Je lève un doigt pour marquer une pause. Je me penche sur le côté pour récupérer mon sac qui se trouvait là, au sol, en vrac. Je plonge ma main à l’intérieur pour en sortir une plaquette de pilule, prendre l’une d’entre-elles avant de tout reposer sur le sol. Je regarde mon Amoureux avec un regard et un sourire désolé. Loin de moi l’idée de gâcher ce moment, mais ignorer ses envies, ses demandes ne serait peut-être pas le plus honnête des comportements. Je lui caresse doucement les cheveux, un léger sourire qui ressemblait davantage à une grimace. Je ne suis pas prête pour le bébé, Arty. L’idée de devenir mère sans jamais avoir connu la mienne avait tendance à me plonger dans une réelle panique. L’impression que jamais jamais je n’y arriverais. J’suis désolée de t’avoir mis ça dans la tête. J’avais probablement gâché ce joli moment, l’espoir, même tout petit, qu’il comprendrait, patienterait. On a le temps de toute façon, hein ? C’était faux, archi-faux. Avec notre vie mouvementée, il était évident que non, nous n’avions absolument pas le temps de prendre le risque d’attendre.

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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Dim 15 Mar - 15:09

Absolument jamais. Jamais rassasié. Le corps de l’Autre était cette éternelle délectable couverture dans laquelle s’enrouler – tout le temps. La luxure comme ce péché constamment arrimé aux pointes des mèches endiablées, il ne s’en lassait jamais. Surtout lorsque les corps s’approchaient, s’aimantaient pour exhaler leur attrait dans de chaleureux baisers. Pourtant c’est bien rapidement que l’ardeur naissante du Poufsouffle s’écroule au fond d’un estomac soudainement noué par le geste qu’entreprend l’Amoureuse. C’est les sourcils dansotant d’interrogation qu’il l’observe avaler la pilule, ce vague et maudit procédé moldu qu’il lui avait fait découvrir afin que l’inquiétude n’assombrisse plus leurs étreintes. Légèrement, à cet instant, il regrette, mais il se laisse convaincre par les idées raisonnables de sa narratrice, il fallait donner le choix à Loredana. Alors il se contente de déglutir, avant de l’avertir d’une affectueuse voix – contraste avec sa bouille comme verrouillée : tu sais qu’il faut en prendre une tous les jours ? c’est pas à chaque fois qu’on, il ne termine pas, la gêne irradiant brutalement chaque parcelle de la peau contrariée.
Il se détache d’elle, abandonnant la douceur dont les doigts de l’Epouse avait fait preuve envers ses boucles, non, il préfère les enrouler lui-même de ses doigts confus – emberlification des émotions.

S’il se détourne en hochant la tête, prétendant être d’accord avec les paroles de la jeune femme, ce n’est seulement que pour retarder le moment où il devrait effectivement ouvrir ses lèvres. Vouloir à tout prix enfermer les sentiments tarabiscotés à l’intérieur, bien profondément. Il sait à quel point Loredana avait eu une enfance compliquée, qu’elle n’était pas prête – il le comprenait tout à fait – puis, loin de lui l’idée de l’obliger, de la forcer, de la harceler avec cette histoire de bébé.
Et pourtant. Arty comme ce garçon à qui on ne disait jamais non. Difficile pour lui de ne pas abaisser cette question d’enfant à un caprice comme il en faisait tant. C’était son impulsion du moment, celle qui lui grignotait les neurones dès que ceux-ci se mettaient à rêvasser de l’avenir. Alors la langue se tord sous l’affluence des mots se bousculant, il préfère s’occuper vaguement, ramasser ça et là des parchemins échoués un peu partout sur le bureau. Je, je, étrange balbutiement du Wildsmith dont l’habitude était plutôt aux mots tranchants, aux pensées obstinées. Je sais, les doigts tremblants s’affairent sur le fourbi de papiers s’étalant devant eux. S’ensuit un curieux rire vaporeux – faux – je disais ça comme ça, j’le pensais pas vraiment, t’inquiète pas, on a le temps, j’veux pas… il ne voulait surtout pas se disputer en réalité. Ainsi, il préfère largement, maintenant, s’embrouiller dans des paroles divagantes sans aucune once de vérité. Prouver ses illusoires propos en s’approchant finalement une dernière fois de la Métamorphomage, déposer sur ses lèvres un bref et platonique baiser - bien loin de la tendresse passionnée habituelle. Pour finalement se reculer, encore, encore, j’ai des trucs à faire là, d’ennuyeux dossiers à s’occuper, et ne surtout pas, surtout surtout pas, lever le museau pour croiser le regard de l’Amoureuse.
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Re: Quand les couleurs deviennent dangereuses [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Dim 15 Mar - 18:07

C’est une expression de grande surprise qui s'affiche sur mon visage, repensant à toutes les fois où nous avions eu des relations. À toutes ces fois où je m’étais dit que ce n’était pas grave, que je l’avais prise la veille ou deux jours auparavant, trois parfois. J’étais persuadée que c'était largement suffisant. Je le dévisage sans réellement m’en rendre compte, entendant à peine ce qu’il me dit, me demandant si le bébé n’était pas déjà là, dans mon ventre à se développer tout doucement alors que je continuais de batifoler en toute insouciance. Ce n’est que lorsqu’il s’éloigne que la réalité me revient. Ne voulant pas accepter cette possibilité, je préfère la renier, la refouler, me dire que ce ne serait vraiment pas de chances que je sois réellement enceinte. Des pensées que je ne partage pas avec Arty qui serait sans doute attristé ou pire d’entendre ce genre de mots sortir de ma bouche. J’aurais voulu le prendre dans mes bras, le rassurer en lui disant que ce n’était pas une décision définitive, que oui un jour je serai prête pour ça. Seulement, je ne voulais pas concevoir sous la pression d’un homme qui ne se rendait sans doute pas compte de ce qu’un enfant représentait. La peur que cela change quelque chose entre nous était présente quelque part, dans un coin de ma tête. Seulement ce n’était pas assez évident pour que je m’en rende compte.

Ses paroles me procurent un frisson désagréable, comme la sensation qu’il cachait la vérité, se la cachait à lui-même peut-être, la peur que cela finisse par me faire partir. À peine mariés, il n’était pas question de gâcher cette relation à cause d’un enfant. Je n’étais absolument pas favorable à cette option. Le baiser furtif, distant n’arrangeait rien. Il contredisait ses paroles par ses agissements, son regard qui me fuyait, ses gestes incertains et cette façon qu’il avait de me demander indirectement de m’en aller. Il ne pouvait pas être plus clair et c’est d’un geste lent que je remets ma veste, puis attrape mon sac.

Je me rapproche, tout de même de lui n’aimant pas cette façon qu’il avait de baisser les yeux. Je ne voulais pas partir l’estomac noué, mais il était un peu trop tard pour ça. Je prends son menton pour le soulever délicatement, un geste que je veux rassurant. Je l’embrasse doucement, avant de glisser un je t’aime qui lui était sincère, bien réel. D’un pas lent, je me dirige vers la porte que j’ouvre pour me retrouver dans le couloir du Ministère où je suis accueillie par une paire d'yeux d’un employé qui passait là. Je lève un sourcil mauvais qui signifiait quoi ? Avant de reprendre ma route en direction de la sortie. La main sur un cou endommagé et légèrement douloureux, l’estomac noué mais l’espoir que cette mésentente n’affecte en rien notre relation.

Fin du RP ❤

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