Spécialité(s) : Métamorphomage
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Découvre-moi si tu peux [Terminé] Loredana Wildsmith, le Ven 24 Avr - 14:55
Saison 31 - Été LA échangés of course
C’est avec un long et bruyant soupire de soulagement que j’avais pénétré dans la Cabane, bien décidée à recracher la colère retenue durant cette sale journée au travail. Des sorciers stressés, désagréables et j’avais dû prendre sur moi pour ne pas rétorquer et perdre mon calme. Je pars à la recherche de l’Époux qui devait absolument me prendre dans ses bras là, tout de suite. Pourtant, j’avais beau l’appeler, ouvrir toutes les portes de la maison – excluant la chambre d’Azaël, là serait une bonne cachette pour lui – il n’était pas là. La déception était grande, mais c’était sans compter sur ce petit détail qui ne m’échappait jamais lorsqu’il s’absentait : Toujours vérifier la présence du masque. Et ce soir, il n’était pas là, le Poufsouffle était donc sorti en Cinquante-Deux, le Renard sortant de sa cachette à la recherche d’une proie avec qui s’amuser. Ou peut-être devait-il simplement surveiller les alentours, qu’est-ce que j’en savais ? S’il y avait bien une chose qui restait un grand mystère pour moi, c’était ses occupations lorsqu’il portait ce Masque. Je ne cherchais pas à savoir, comprenant parfaitement la nécessité que tout cela reste secret. Après tout, on n’était jamais à l’abris d’une langue qui s’emballe et balance des informations interdites.
Peu importait, ce soir, je n’avais pas envie de rester seule. Sans plus attendre, me voilà sortie de la Cabane en direction d’un lieu qui pourrait éventuellement intéresser un Mangemort en vadrouille. J’arpente les rues, les balaye du regard à droite, à gauche, sans oublier les toits qui étaient grandement appréciés par Mr Fox. Et pour preuve, les seules fois où j’avais eu contact avec ce côté-là d’Arty, nous finissions toujours sur un toit, dans n’importe quelles circonstances. Pourtant, ce n’est pas sur un toit que je l’aperçois. Une rue déserte, pas un seul sorcier, pas un seul bruit. Simplement, cette silhouette de dos, le costume, les pas rythmés et dont les fredonnements auraient pu faire penser à un acteur répétant un spectacle. Il avance, recule, sautille, tourne sur lui-même. Il se débrouille plutôt bien. Peut-être un cirque ou une comédie musicale. Pourtant, moi, je l’avais déjà reconnu, et c’est la main sur la bouche pour étouffer un rire certain que je me cache derrière le premier mur, l’envie de m’amuser un peu collée derrière le front. Si au départ, j’avais ce grand besoin d’affection, mes objectifs avaient changé. Alors, après quelques secondes de réflexions, il était temps pour moi de mettre en œuvre l’entraînement acharné avec Theya. Il me fallait vérifier que tout avait été acquis, me convaincre moi-même que je pouvais tout à fait passer à l’étape suivante très vite. Le visage crispé raccourcit des cheveux longs en une coupe au carré, frisés, d’une texture totalement différente et d’une couleur prune qui était apparue ainsi dans ma tête. Les yeux passent du bleu au noir, la peau devient noire à son tour et je parviens même à affiner légèrement mon nez, mais je ne m’étais pas rendue compte de ce dernier détail. Comme à son habitude, le don se jouait de moi.
Satisfaite de ce changement presque parfait, je transplane pour atterrir juste à quelques mètres devant le Danseur. Les bras croisés, le visage sans doute caché par l’obscurité. Si j’avais plutôt réussi ma transformation partielle, la plupart de mes traits, ainsi que ma silhouette restaient les mêmes. Il me fallait donc espérer qu’il ne se rende compte de rien pour le moment. Je ne parle pas, me contente de rester planter là, à le fixer. J’avais une chance sur deux pour qu’il décide de jouer au lieu de m’agresser. Qu’allait-il choisir ?
Mangemort 52
Mangemort
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Mangemort 52, le Ven 24 Avr - 17:51
Des rondes interminables à la recherche des âmes égarées, des âmes insouciantes, des âmes provocantes. Alors forcément qu'il fallait tromper l'ennui lorsque rien ne venait agiter la nuit, que les gentillets petits sorciers dormaient à poings fermés. Un adorable petit air défilant dans les tympans joyeux, faisant remuer les hanches solitaires, et pourquoi pas les bras qui s'agitaient de droite à gauche, de bas en haut. C'était grisant, cette façon de frôler les pavés comme si le village entier lui appartenait - c'était le cas. Une silhouette déguisée arpentant les ruelles désertes, accompagné d'une jolie couronne mangemoresque sur les poils du Renard. La certitude de ne croiser personne qui puisse l'enquiquiner, l'affronter, perturber sa douce flânerie. Une dissonance incroyable avec la vie que lui offrait l'Ordre Noir, cette vie cachée alors qu'il était considéré comme violent terroriste, que les barreaux d'Azkaban le narguaient dans un coin de son papillotant cerveau. Évidemment que le Malicieux adorait ça, dérouler les heures nocturnes en tant que hors-la-loi, flirter avec le risque et le danger, rien de mieux pour se sentir vibrant - vivant.
Mais le Renard était une personnalité entièrement dévouée à la sociabilité, à l'échange et la provocation. Sans public, la scène était plongée dans l'obscurité, pour pétiller la soirée rien ne valait une rencontre hasardeuse. Un simple quelqu'un à surveiller, pourquoi pas emberlificoter. Et tandis qu'il poursuivait son petit entraînement dansant, la lune cette fois étonnamment bienveillante lui envoya un crac réveillant brutalement ses zygomatiques. L'inquiétude ne remue pas les traits, au contraire, alors qu'il dévisage l'inconnue sorcière plantée devant lui. Odette III gigote dans la poche intérieure, il doit dresser sa réaction belliqueuse et prendre les choses en douceur. Oh ! de surprise amusée devant le silence de la dame - demoiselle ? - c'est toujours en sautillant légèrement qu'il s'approche, ne laissant qu'à peine plus d'un mètre entre elle & lui. Aux lumières de la nuit, il inspecte rapidement le teint sombre de la Sorcière, la chevelure remontée-frisottée, le visage ne lui rappelle rien. Pourtant, le sourire caché derrière le masque résonne dans la proposition, m'accorderiez-vous cette danse ? la main poliment tendue, galante. Certes, la méfiance crispait tous les muscles du dos, les interrogations aussi : qui était-elle, qu'est-ce qu'elle faisait là, qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Parce qu'on n'apparaissait pas devant le Renard sans arrière pensée, par hasard, surtout pas la robe volant au vent et les bras croisés. Absolument pas rebuté par la posture fermée de l'Inconnue, il ajoute, pour cela, il faudra décroiser les bras, vous détendre. Mais le Rusé n'était pas le Mangemort qui usait de la force pour soutirer les informations et les secrets ; la séduisance était bien plus amusante.
Loredana Wildsmith
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Loredana Wildsmith, le Sam 25 Avr - 11:19
Il était difficile de deviner l’expression qui se cachait derrière ce masque. Pourtant, je me rends rapidement compte que cela ne semble pas vraiment l’inquiéter. Le pas dansant, il s’approche, me tend la main. Sur le moment, tout en gardant un visage impassible, je souriais à l’intérieur. C’était avant de me rendre compte qu’il ne m’avait absolument pas reconnue. J’en avais presque oublié la peau, les cheveux, les yeux, le nez, même, qui n’étaient absolument pas ceux de sa femme. Il n’y avait aucune raison pour qu’il sache qui j’étais ; je ne lui avais pas encore fait part de mes progrès en Métamorphomagie. Alors, c’est une sensation désagréable qui se repend du creux de mon estomac, jusqu’au niveau de la gorge. Était-il donc ainsi envers toutes les femmes qu’il rencontrait ? Les faisait-il toutes danser comme…comme il l’avait fait avec moi lors de notre premier rendez-vous. Pourtant, en dehors de cette sensation nauséeuse, je ne voulais pas m’arrêter là. Je ne pouvais pas me dévoiler. En somme, j’étais bloquée et j’espérais que le don soit clément et indulgent avec moi. Les Métamorphomages ne couraient pas les rues, il ferait rapidement le rapprochement. Alors, je me contente de lever un sourcil et de décroiser les bras.
La situation était étrange, mais la main se tend pour attraper celle tendue vers moi. Je me rapproche doucement, faisant tout de même attention à ce que mon parfum ne soit pas reconnu. Décidément, il me faudrait me préparer davantage avant de m’attaquer à ce genre de blague. Je ne m’attendais certainement pas à ce que cela se passe ainsi… encore moins aussi vite. Prenant une voix plus grave que d’ordinaire, je me décide enfin à briser le silence, le regard toujours fermé, presque impénétrable. Ça vous arrive souvent de faire danser les personnes que vous rencontrez, Monsieur ? Évidemment, il s’agissait davantage d’une question que je me posais réellement et à laquelle j’attendais une réponse. Vous ne vous demandez même pas qui je suis ? La danse commence. D’où je viens ? Et pourquoi je suis là ? Le regard se fait plus défiant tandis que mes lèvres s’étirent en un sourire malicieux. À l’intérieur, l’actrice s’impatientait. Si je n’avais jamais posé de question sur ces actions mangemoresques, j’acceptais difficilement ses manières de fonctionner. J’étais réellement persuadée d’être la seule à avoir ce genre de relation avec le Renard. Et si quelqu’un d’autre avait également porté son masque ?
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Mangemort 52, le Sam 25 Avr - 14:23
La satisfaction que l’Inconnue accepte de se mêler au jeu, aux pas qui commencent à se balancer doucement dans la rue toujours aussi déserte. Les sourcils cachés et relevés interrogent la mine renfrognée de la demoiselle – jeune, il pouvait le voir maintenant – tandis qu’il étouffe une sorte de gloussement. Ne surtout pas se précipiter sur une réponse, se faire désirer, la lenteur de l’échange était ce qui créait l'irrésistible envie. Il préfère largement continuer de fredonner en attrapant fermement les hanches de la Sorcière, la rapprocher davantage de son bassin oscillant. Audacieux mouvement faisant frétiller le museau, un parfum qu’il aurait du – aurait pu – reconnaître dans d’autres circonstances. Le masque du Renard comme barrière poilue à ses sens. Ce n’est que notre première danse et vous réclamez déjà l’exclusivité ? Renard goguenard s’amusant des questionnements curieux de cette jeune femme. Qu’est-ce que ça peut vous faire si je danse avec d’autres ? Il a brutalement envie de saisir ce visage entre ses doigts afin de la forcer à planter son regard dans le sien – la sonder et découvrir ce qui l’avait menée à danser entre ses bras ce soir.
Les mains résistent, restent accrochées à la robe légère, il poursuit presque sereinement la douce valse. Parce qu’il a senti dans la gorge de la Partenaire les interrogations se mêler, l’incompréhension face à l’absence d’interrogatoire du Malicieux. Évidemment, qu’il voulait tout savoir, qu’il voulait fouiller sous les noirs cheveux crépus, mais il avait appris que l’impatience pouvait lui être fatale. Donner du rythme à la chorégraphie en emmêlant les doigts et la faire tournoyer – s’éloigner ; se rapprocher – finalement l’enrouler tout contre lui. Il impose son torse au dos de la jeune femme, l’enferme entre ses griffes, la serre. Petite mouche dans la toile d’araignée qu’il avait tissu en dansant, il susurre à l’oreille : moi je n’ai qu’une seule question : pourquoi n’avez-vous pas peur ? Élément fortement turlupinant, s’il était absolument charmant, il n’en restait pas moins un Mangemort avec une tête de Renard – inquiétant. Pourtant, chez cette demoiselle aucune trace d’angoisse, une seule conclusion possible : elle le connaissait. Peut-être même que ses mangemoresques mouvements avaient été épiés à son insu, lui, Cinquante-Deux, malgré sa prudence et ses folâtres déambulations nocturnes, avait été espionné. Le reste, je finirai par le savoir. Le museau du Masqué aborde la nuque de la Proie, ce besoin de sentir l’affolement naître au creux du ventre de la Sorcière. Ne pas s’arrêter là. Calmement, les mains du Malicieux se baladent, frôlent le tissu fleuri voire même la peau ; en réalité, il cherche un badge à l’effigie du Ministère.
Loredana Wildsmith
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Loredana Wildsmith, le Sam 25 Avr - 17:00
La danse se poursuivait dans une étreinte un peu trop rapprochée à mon goût. Si lorsque je croisais son regard, je conservais ce sourire certain, sûr de moi, sans peur, sans crainte, lorsque je savais qu’il ne me regardait pas, c’était une toute autre expression qui s’affichait sur mon visage. La sensation d’être trahie, qu’il a abusé de ma confiance pendant tout ce temps. Il en profitait pour aller batifoler ailleurs. Là, prendre sur moi, bloquée par la situation : impossible de reprendre ma forme normale, il était trop tard. La simple petite blague s’était transformée en une découverte qui m'écrasait les entrailles. Je savais, il savait, que je n’étais pas le genre de personne à me contenir. J’explosais toujours au bout d’un moment. Simplement, je voulais tenir le plus longtemps possible. S’il n’était pas capable de dire la vérité, alors je la découvrirais. C’était une simple question, je souris, j’veux savoir si vous essayez de me mettre dans votre lit comme toutes les autres, le cœur se serre, ou si c’est quelque chose de tout à fait exclusif pour vous. La langue passe sur la lèvre supérieure, ne pas trop en faire cependant.
Les corps se rapprochent, ses bras se serrent autour de moi. Avait-il déjà dansé ainsi avec moi ? Une question murmurée qui me chatouille l’oreille et provoque une sensation dans tout le corps. C’était d’une sensualité sans précédent. Dos à lui, les yeux se ferment pour ravaler les larmes qui montaient. La gorge serrée devenait douloureuse, mes jambes avaient envie de s’écrouler au sol, de voir à quel point il se donnait du mal. À quoi jouait-il ? Pourquoi se donner tant de mal dans notre relation pour au final sauter sur la première pétasse qu’il croisait ? Ravaler ma rancœur, ne pas oublier mon rôle. C’est un murmure séducteur qui s’échappe. Pourquoi aurais-je peur d’un danseur masqué ? Sa seconde remarque m’avait fait simuler un rire parfait, c’est que je commençais à progresser en comédie. J’avais un bon professeur, la preuve. Les mains se baladent et ma respiration s’accélère. Si au fond de moi, j’étais à deux doigts de hurler, je faisais passer ça pour le désir profond que cette pauvre femme ressentait pour lui, complètement manipulée par les instincts séducteurs de Cinquante-Deux.
Et clairement, je ne tournais sans doute pas rond non-plus. Au lieu de stopper, de redevenir Loredana avant que la situation ne s’envenime, je faisais tout le contraire. Je poussais le bouchon encore et encore, parce que j’avais besoin de connaître ses limites, savoir avec qui je m’étais mariée, savoir avec qui je vivais, lui qui voulait fonder une famille. J’avais finalement bien fait de repousser ce moment. Pourquoi perdre notre temps ? Je me tourne élégamment vers lui pour lui faire face à nouveau, stoppant en même temps les caresses qui se faisaient bien trop nombreuses. Allons profiter ailleurs... Je me penche pour l’embrasser, lui laisser le temps de réagir. S’approcher jusqu’à ce que les lèvres se frôlent.
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Mangemort 52, le Dim 26 Avr - 11:43
Un instant, c’est vrai, il avait été tenté. Saisir ces lèvres inconnues afin d’en savoir plus, poursuivre le jeu et découvrir la vérité. Sa bouche et son regard lui avaient même joué un sacré tour, tant les saveurs de Loredana restaient gravées dans son cerveau ; il avait cru que c’était elle. Mais il fit brutalement un bond en arrière, replaçant le Masque sur un violent éclat de rire. Comme quoi, il n’était joueur que jusqu’à un certain point et la Cause n’exigeait pas l’adultère. Il profite des mètres déposés entre lui et la Sorcière pour continuer de rire - c’est nerveux en réalité - se rendre compte à quel point il aurait fait voler son couple en éclats avec ce baiser. Je pense que vous avez mal saisi la situation. Cinquante-Deux n’était pas un homme facile. Il ne s’attendait pas à ce que la nausée le prenne si soudainement, il veut transplaner, s’échapper, retrouver les bras de l’Amoureuse et y rester accroché. Mais s’il disparaissait, il tirait un trait sur la vérité - impensable. Odette III comme parfaite acolyte chemine jusqu’à ses doigts tremblants, plus d’hésitation alors qu’il envoie voler la jeune femme contre le mur, #Repulso parfaitement expédié.
Les méninges s’embrasent alors, il devait absolument réfléchir réfléchir réfléchir. Sans perdre de temps, il se rapproche d’elle, la saisir à la gorge pour la cogner de nouveau contre les briques, celle qui occupe mon lit ne vous regarde pas, le charme avait déguerpi de la voix. (Étonnant comment à l’oral, cette phrase pouvait être au pluriel sans en changer la syntaxe.) Gagner quelques secondes pour énumérer les possibilités sous les neurones agités. Elle n’était pas du bureau des Aurors, il aurait été prévenu - sinon à quoi bon ce miroir dans sa poche ? Elle n’était pas de son propre département - une évidence. Déglutir d’irritabilité tant la réponse le démangeait. Ou alors était-ce à propos de Loredana ? Ses aguicheuses questions tournant continuellement autour de ses draps. L’avait-on vue avec le Renard ? Odette III se pointe sur l’abdomen de la Proie tandis qu’il continue de lui écrabouiller légèrement la trachée, qu’est-ce que vous me voulez ? Il rugit, s’impatiente. Ou bien était-ce simplement une Sorcière dépravée habitée par le fantasme de se faire enfiler par un Masqué ? Vous avez cinq secondes avant que je vous fasse danser jusqu’à ce que votre langue se délie. Nouvelle métaphore pour évoquer la torture, c’est joli. Et si vous touchez encore le masque, j’vous coupe les doigts. Pas de chichis.
Loredana Wildsmith
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Loredana Wildsmith, le Dim 26 Avr - 13:58
Ce bref moment où j’étais parfaitement dans mon rôle, au point d’être légèrement déçue de le voir reculer. Les esprits de nouveau à leur place, les ressentis changent, s’entremêlent entre cette sensation désagréable d’infidélité qui s’accrochait en moi et le soulagement de constater que pourtant, il ne s’était pas laissé faire. C’était peut-être le bon moment pour me démasquer puisque lui ne parvenait pas à me reconnaître, les yeux manipulés par le physique différent. Tout le reste était tout à fait moi. Je n’ai pourtant pas le temps de réagir à quoi que ce soit, tout va à une vitesse folle. Après d’étranges éclats de rire qui résonnaient dans la rue déserte, me voilà propulsée violemment contre un mur. La tête cogne une première fois, le choque provoquant une légèrement secousse et des maux d’estomac. Il me fallait trouver un temps, une seconde pour redevenir moi-même avant que la situation ne dégénère une bonne fois pour toute. Je ferme les yeux, mais je suis rapidement interrompue par une main violente qui me saisit à la gorge. Il serre, il serre jusqu’à ce que la peau rougisse et que les suffocations commencent.
Il pose des questions, cherche à comprendre, à savoir pourquoi une inconnue était apparue là. Je pouvais être n’importe qui. Jusqu’où irait-il pour sauver sa peau ? S’assurer que son identité était bien protégée ? Défendant d’abord sa vie sexuelle, assurant que je n’en saurais pas davantage sur le sujet. Un mystère bien caché derrière les gestes séducteurs qui laissaient pourtant supposer qu’il était plutôt ouvert sur le sujet. Clairement, j’aurais dû m’y prendre de façon plus intelligente. Cinquante-Deux se sentait menacé et lorsqu’il avait ce sentiment, ça ne sentait pas bon pour la personne en face, pas bon du tout. C’est alors que je me rends compte du bazar que j’avais créé avec une simple rigolade. Il ne savait pas qui j’étais, ne semblait pas s’en douter une seule seconde. En clair, il n’aurait aucune retenue, aucune raison de ne pas me tuer ce soir. Il fallait que cela cesse, jamais il ne s’en remettrait. La respiration est haletante, je peine à aligner quelques mots. Arrête. La volonté de retrouver ma voix d’origine, en vain. La pression sur ma gorge la déformait. Une main se pose sur la sienne pour tenter de la retirer. Ce n’est que lorsque je comprends le sous-entendu de la torture que je commence à paniquer. De vieux souvenirs qui remontent, des souvenirs encore fragiles. Je ne voulais pas être une nouvelle fois victime des dégâts que pouvait faire sa baguette. Loredana… je me montre du doigt avec l’autre main.
Dans le même temps, je tente de redevenir moi-même, crispant le visage pour changer de couleur : peau, cheveux, yeux, tout devait redevenir à la normal. Je ne pouvais plus jouer. Pourtant, rien ne se passe. La peur violente qui s’était emparée de moi rendait le don capricieux, l’endormait. J’étais bloquée. C'est seulement à ce moment-là que je commence à me débattre réellement, à planter mes ongles dans sa main pour qu’il me lâche. Peu d’instinct de survie, mais le refus catégorique qu’il soit celui qui me tuerait. J’suis…Loredana !! Un nouvel essai suivi d’un grognement bruyant en essayant de me défaire de son emprise. Je ne pouvais presque plus respirer. Le genou se lève alors pour frapper violemment son entre-jambe. Profiter de cet instant où il n’était plus concentré sur moi pour le pousser, l’éloigner, l’empêcher de faire une bêtise. Immédiatement, je recule, mais le manque d’oxygène me fait tomber à genoux, tousser, vomir en même temps. Les membres tremblent, je peine à me forcer pour ne pas m’écrouler totalement au sol. Je suis dos à lui, n’ose pas me retourner. Si mon geste l’avait énervé, j’étais foutue. Si le Masqué pouvait être doux, il n’en était pas moins prêt à tout s’il se sentait menacé. Était-il possible qu’il se rende compte que j’étais bien sa femme ? Ou au contraire, est-ce que tout allait empirer parce que j’avais osé prononcer ce prénom ?
Mangemort 52
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Mangemort 52, le Dim 26 Avr - 19:37
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Ce RP mentionne du contenu sensible :
Violence (physique)
Il avait penché la tête pour écouter attentivement les paroles de la jeune femme, s’attendait à ce qu’elle ne se fasse pas désirer, qu’elle crache immédiatement ce qu’il voulait savoir. C’est que le doute s’était frayé un chemin terrifiant jusque dans la nuque du Mangemort ; inquiet pour son anonymat, pour Loredana, pour la Cause. La culpabilité aussi, commençait doucement à lui grignoter les souvenirs, ces fois où Loredana l’avait accompagné, où il avait même retiré son masque - stupide stupide idiot stupide. Pardon ? Parce qu’elle osait lui sommer d’arrêter, de la lâcher, c’est que la Demoiselle ne comprenait toujours pas comment la soirée allait se terminer s’il n’obtenait pas ce qu’il voulait. C’est l’évocation du prénom de l’Amoureuse qui fait chavirer ses genoux et ses pensées, parfait instant que la Sorcière saisit pour se rebiffer. Il grogne un rhaaa f*ck ! de douleur, il s’était fait avoir ridiculement comme un débutant. Était-ce là une simple ruse afin de détourner son attention et s’échapper ? Pas tellement, alors qu’il grimace des maux lui irradiant le bas ventre - elle est toujours là.
Les paupières closes, deux trois secondes pour reprendre son souffle. C’est pas possible, c’est pas possible. Sous le masque les boucles tergiversent remuent s’inquiètent, essaient vainement de se calmer. Mais pour ça, il le savait, rien de tels que les aveux de cette Inconnue. Il roule des épaules, se redresse, comme essayer de reprendre contenance et courage avant l’acte qui l’attendait. Pour se mettre dans l’ambiance, un #Electrocorpus jeté sur la silhouette toujours à terre, l’empêcher de fuir.
Depuis combien de temps n’avait-il pas eu une âme à mutiler ? Ça lui réveille le sourire et lui chauffe le ventre, il le sent, il va se régaler de ce corps traversé par les éclairs, convulsif. Il s’approche une fois la foudre passée, surplombe la Victime. Non, ça ne pouvait pas être sa femme, et parce que la torture l’amuse toujours autant, c’est presque guilleret qu’il annonce : Taratata. Loredana aurait explosé au moment où mes mains vous ont frôlée. Du moins il l’espérait, c’est ainsi que lui aurait réagi, sûrement même avant d’ailleurs. Il s’accroupit, fait danser Odette au dessus de la robe remuée, une posture presque réconfortante. Allez, c’est pas compliqué, je veux juste la vérité : votre nom, et la raison de votre présence ici. Si ça peut vous aider à parler ... un avant goût, court bref brutal alors que la magie noire inonde son poignet : #Endoloris. Quelques secondes violentes de souffrances et de cris - la meilleure des drogues pour le Malicieux - avant que la baguette ne se retire. Ça ne va pas s’arranger Mademoiselle si vous ne parlez pas ... une douceur dans la voix du Renard qui contraste avec sa cruauté. Divulguer à peine l’angoisse froide logée dans les entrailles, commençant à faire trembloter les os. Et après, j’espère pour vous, enfin pour vos proches vos amis votre famille votre chien votre chat que quand je rentrerai, ma femme sera en train de dormir tranquillement, absolument saine et sauve. Car si ce n’était pas le cas, ribambelles de têtes tomberaient.
Loredana Wildsmith
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Loredana Wildsmith, le Dim 26 Avr - 21:49
Avertissement
Ce RP mentionne du contenu sensible :
Violence (psychologique), Violence (physique)
L’effet du sort provoque des spasmes incontrôlés tant il avait été lancé avec puissance. Je serre les dents pour retenir mes cris de surprise, j’étais loin de m’imaginer que je serais une nouvelle fois attaquer par celui que j’avais épousé quelques mois plus tôt, après lui avoir pardonné ses précédents dérapages. Doucement, il s’approche tandis que je redresse légèrement la tête pour le voir, ne pas le lâcher du regard afin d’anticiper une prochaine attaque. Il avait raison. En tant normal, j’aurais explosé bien avant, blessée, trahie par cet homme qui posait ses mains sur d’autres hanches. Pourtant, il m’avait fallu me retenir pour savoir jusqu’où il était capable d’aller, un effort considérable pour quelqu’un comme moi. Ce qui était une simple blague devenait un véritable cauchemar. Pour la seconde fois – la première étant lors de notre première altercation à Londres – j’avais l’étrange impression qu’il allait me tuer. Sauf que cette fois-ci, il se rendrait compte bien trop tard que j’étais la victime. J’essaie d’ouvrir la bouche pour parler, le convaincre une nouvelle fois, mais la respiration était encore bien trop saccadée pour me laisser m’exprimer. J’étais piégée, trahie par ma Métamorphomagie qui refusait de me rendre mon apparence. Satanée don, je savais qu’il finirait par me tuer.
Pourtant, j’étais loin très loin du pire. Loin de me douter qu’après notre dernière rupture, je serais de nouveau touchée par un sortilège impardonnable. J’entends la première syllabe, ai à peine le temps de prononcer un non que mon corps se tord de douleur. C’était insupportable, inimaginable tant que l’on ne l’avait pas vécu. Je suis prise de hurlements incontrôlés, perçants, des sons qui n’étaient jamais sortis de ma bouche auparavant. J’ai envie de lui crier d’arrêter, de me laisser tranquille, de me tuer même, c’était toujours mieux que cette violente douleur. Partout, dans tout mon corps, une souffrance qui ne dure, pourtant, que quelques secondes. Quelques instants après, ça s’arrête, je suis comme collée au sol, le regard dans le vide, le corps pétrifié par les mutilations invisibles qu’il avait subi. Je l’entends parler, mais ne l’écoute pas. Je comprends juste qu’il parle de moi, de sa femme, de moi. Quelle ironie. Je parviens à articuler un c’est moi, faible, presque inaudible, tandis que des larmes dû au choc coulent sur mes joues. C’était pour rire. Qu’est-ce qu’il pourrait comprendre à ça ?
Le voyant se rapprocher, je lève la main droite comme pour déterminer une distance de sécurité entre-nous, incapable d’attraper ma baguette pour me défendre. Je ne parvenais plus à réfléchir, à trouver un moyen pour qu’il sache que j’étais celle qu’il voulait défendre ce soir, celle qu’il voulait voir saine et sauve dans son lit, notre lit. J’avais peur que la situation s’empire si tout d’un coup mon visage redevenait lui-même, que quelque chose se casse entre-nous, la culpabilité serait trop intense des deux côtés. Pourtant, est-ce que je serais capable de lui en vouloir d’avoir voulu savoir à qui il avait affaire? Il ne m’avait pas reconnue, je n’étais pas celle qu’il voulait viser. Mais s’il me tuait, sa vie s’arrêterait peut-être en même temps que la mienne.
Mangemort 52
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Mangemort 52, le Lun 27 Avr - 11:26
Sous le masque, les mots de l'Inconnue s'étaient fait véritable couperet, le sourire s'efface, s'abaisse. Quoi ? Pour rire qu'elle avait dit. Les épaules tournoient d'incompréhension, jamais il n'avait eu une victime s'offrant à lui pour rire. Il y avait toujours de l'abandon ou de l'indocilité, mais jamais jamais de rires. Alors quoi ? La communauté sorcière était devenue telle qu'elle prenait les Mangemorts pour une vaste blague ? De ridicules personnages dont on pouvait allègrement se moquer ? Tsss. Un rictus insatisfait agite les zygomatiques, le Renard s'apprête à tordre le poignet que la jeune femme tend devant elle afin de se protéger d'une nouvelle vague de douleur. Il s'empare de sa main, la curieuse envie de faire craquer chacun des doigts de la Victime.
Mais brutalement, ce sont ses doigts à lui qui tremblent de ce qu'ils sentent. La présence d'une marque, une cicatrice qu'il avait souvent tenue dans sa main. L'estomac se tord, refuse tout d'abord d'y poser les yeux. D'affolantes secondes au cours desquelles les mots de la Sorcière viennent lui cogner le front, elle avait dit qu'elle était Loredana, elle l'avait dit. Le masque commence à paniquer, mâchoire incroyable crispée alors qu'il tente d'observer la main de la jeune femme dans la nuit. La trace de l'acide est là. Non. Celui qu'il avait versé sur elle dans le seul but de la faire hurler, de lui faire mal. Non non. Et voici qu'elle se serait retrouvée de nouveau victime de sa fureur. Il lâche la main reconnue pour passer à l'autre, l'alliance brille et ses entrailles tourbillonnent, brutalement patraque - il veut vomir. Non non non. Et pourtant ce n'était pas son teint, ce n'était pas ses cheveux, ce n'était pas ses yeux, les traits du visage étaient légèrement différents - défigurés maintenant par la souffrance ? pu*ain non non non Lore ?
Mais il n'y avait pas de doutes, il en soulèverait la robe pour regarder son ventre, la conclusion serait exactement la même : il avait mutilé son Amoureuse, une nouvelle fois. A genoux, il s'effondre à ses côtés, les mains bouleversées remuent au dessus du corps de la Métamorphomage, Odette III ne sait pas quoi faire, vaguelette dans tous les sens. J'vais, pu*ain, ok t'inquiète pas j'vais, il avait le sortilège sur le bout de la langue, celui que le Meilleur Copain utilisait après les premières pleines lunes. Finalement, #Revigor soulagé, qu'il répète par deux fois afin d'en inonder complètement la peau de la Gryffondor. Le coeur au bord des lèvres sèches, il en lâche sa baguette se répercutant sur les pavés. Il l'avait blessée, malgré les promesses, les efforts, encore, il l'avait blessée. Pourquoi tu ? comment t'as ? En réalité, les questions et les réponses importaient bien peu - il avait compris. Fichue métamorphomagie. Pardon pardon pardon. Pour la première fois, il a envie d'arracher brutalement le costume que sa femme avait enfilé pour lui jouer un tour, elle ne l'avait pas prévenu de ses progrès. Ce don qui l'enchantait tant, qui le faisait sourire, qu'il avait admiré, ce soir, l'avait renardé, biaisé - ça le rend amer. Il veut qu'elle redevienne elle, entièrement elle, seulement elle. Pourtant, il la prend dans ses bras, la serre contre lui ; contrecarrer immédiatement le comportement qu'il avait eu il y a quelques instants. Une étreinte pour évaporer la violence. J'suis désolé. La coller contre son torse qui n'avait même pas su la protéger.
Loredana Wildsmith
MDJ-Gestionnaire HarryPotter2005
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Loredana Wildsmith, le Lun 27 Avr - 15:19
S’il ne me reconnaissait pas, j’étais fichue, je le savais. Il profiterait de ma faiblesse pour s’amuser encore un peu. Me tuer lentement afin de me faire souffrir. Une mort lente et douloureuse était bien plus palpitante qu’un simple Avada Kedavra. Il en profiterait certainement pour se transformer pour combler la soif de sang de la bête à l’intérieur de lui. Une Bête probablement réveillée à cet instant, avide de morsure et de déchirure. Je le connaissais assez bien pour savoir ce qu’il aimait. Pourtant, le voici qui s’empare de ma main levée, la regarde, la scrute, un signe qui ne trompe pas. Immédiatement ou presque, il semble se rendre compte, remettre les choses dans l’ordre, ressasser ce qui avait été dit plus tôt : J’étais bel et bien Loredana, la femme qu’il aurait espéré en vie chez elle. Comme si la confirmation était nécessaire, il s’empare de l’autre main, celle qui portait la preuve de notre union, la seule chose qu’il pourrait reconnaître entre mille : mon alliance. Malgré l’agitation qui habitait actuellement mes esprits, c’est un immense soulagement qui me fait fermer les yeux, le temps de souffler un peu, tandis que je sens le sortilège me remettre d’aplomb, légèrement, assez pour que la tête revienne à sa place. La vision redevient nette. Il me faudrait du temps pour mettre des mots sur ce qui venait de se passer. C’est un sentiment de culpabilité qui s’empare de moi en l’entendant s’excuser. Il ne savait pas. Il ne savait absolument pas que j’étais désormais capable de faire tout cela.
De ce fait, je me sers de cette énergie retrouvée pour le serrer à mon tour contre moi. Doucement, la mort s’éloigne de moi pour ouvrir ses bras à une autre personne, loin d'ici, ce n'était pas encore mon jour. La métamorphomagie, elle, reprend du service et en l’espace de quelques secondes, les cheveux redeviennent de longues ondulations brunes, la peau blanchit et les yeux retrouvent le bleu habituel. Quant au nez, il avait été le premier à redevenir lui-même. Premier vrai changement physique dont elle ne s’était pas rendue compte, il ne pouvait pas durer éternellement. C’est pas toi, c’est pas toi. Je ne lui en voulais pas, souhaitant simplement oublier, ne plus penser à cette histoire. J’voulais juste…te montrer l’évolution, rigoler un peu. Je me mords la lèvre, j’aurais dû réellement rester à la Cabane à l’attendre, plutôt que de m’aventurer jusqu’à lui. Sous sa forme mangemoresque, il était plus méfiant, la peur que l’on découvre sa véritable identité. J’avais été stupide. J’ai pas pensé à ça, ni au fait que je n’étais pas assez entraînée pour…retrouver ma forme d’origine rapidement et sur demande. J'me suis laissée surprendre. Je le serre davantage contre moi, j’ai même envie de l’embrasser, mais le masque m’en empêche et mes mains s’accrochent à son dos. Je me love contre sa nuque, comme une réelle envie que sa chaleur fasse disparaître la souffrance ressentie. Dans un coin de ma tête, pourtant, le jeu de séduction reste présent, ancrée, mais le moment était certainement mal venu pour en parler.
Mangemort 52
Mangemort
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Mangemort 52, le Mar 28 Avr - 11:31
C'était peut-être ça le pire. Ce n'était pas lui, pas vraiment ; ce n'était pas elle non plus. Personne à blâmer, personne sur qui égosiller la rage et les insultes. Un stupide malentendu, une mauvaise boutade qui s'était terminée dans les cris et les soubresauts. Mais il refuse d'écouter l'Amoureuse, il ne veut pas de ses mots, de ses excuses, de sa culpabilité. Rien, simplement sceller fort les paupières et l'emmaillotter entre ses bras. Déposant le menton sur le crâne de la jeune femme, c'est avec soulagement qu'il constate que ses longs cheveux bruns sont de retour, il veut s'y perdre autant que s'y cacher. Et tandis que ses doigts déposent sur le dos de l'Épouse de réconfortantes arabesques, difficilement, il finit par dire, tu risques d'avoir des traces, le gosier calfeutré par l'abomination de son propre geste, de l'electrocorpus, comme quand t'es touchée par la foudre. C'était joli pourtant, de petites vagulettes sombres dansant sur la peau comme les traces de l'écume sur le sable. Mais une nouvelle fois, ce serait de sa main. Entièrement responsable d'éventuelles nouvelles cicatrices, il se mord l'intérieur de la joue - maîtriser l'envie d'aller se cogner la tête contre les murs, de rager.
Quand je suis Cinquante-Deux, je ne veux plus que tu. C'était peine perdue, il le sait tellement que sa phrase s'en va se perdre dans un soupir désespéré. Donner des interdictions à Loredana c'était s'enfoncer soi-même une épine à travers le nombril. Et puis, lui-même ne savait pas. Refuser qu'elle soit présente dorénavant, refuser qu'elle joue de ce don que la magie lui avait offert. Se rendre compte à quel point il avait été dangereux de ne pas pouvoir la reconnaître, qu'il aurait pu continuer, aller plus loin, faire pire encore. Parce que la Métamorphomagie était bien trop séduisante pour ne pas s'amuser avec, et qu'elle refusait ensuite de capituler face aux volontés de Loredana. Oui, c'était cette colorée facultée qui s'était mise entre Elle & lui, qui l'avait poussé à amocher une nouvelle fois celle qu'il aimait. J'suis désolé, quand même, il le répète, après tout, s'il se montrait moins impulsif, cela pouvait aider, pour ça et pour, petite pause, comment le formuler ? avant. Dans l'amertume du Renard, il y avait aussi cette idée qui lui faisait courber l'échine : l'Amoureuse s'était faufilée, avait joué et découvert sa façon de faire. De tourner autour des Proies et les éclabousser de charme, de séduisance plutôt que de sortilèges. Bien qu'il n'était pas question d'infidélité mais simplement de procédé, ça l'ennuie. Trop conscient que si les rôles avaient été inversés, il se serait enflammé, embrasé par la fureur de Madame Jalousie.
Loredana Wildsmith
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Loredana Wildsmith, le Mar 28 Avr - 15:28
Instinctivement, l’une de mes mains avait lâché le renard pour tâter mon corps. Vérifier que tout était en place, que rien n’avait brûlé, ne s’était ouvert sous la violence des électrochocs et des possibles automutilations sans que je m’en rende compte. J’ignorais si je serai une nouvelle fois marquée de sa main, de nouvelles cicatrices involontairement infligées. Je secoue la tête sans dire un mot, parce que cela m’était complètement égal. Des marques, mon corps en était rempli. Le ventre, les cuisses, les bras… la plupart venaient de moi, le reste, certes, c’était lui, mais j’avais appris à accepter mon corps ainsi. Il m'avait aidé. Je ne voulais pas m’arrêter sur un malentendu, ni qu’il s’en veuille d’avoir voulu protéger son identité. Si j’évitais le dire à voix haute, je me trouvais stupide d’avoir agi de la sorte. Il restait l’homme que j’avais épousé, mais il n’en était pas moins un Mangemort lorsqu’il était vêtu de ce masque. Débarquer sous une identité inconnue avait été un acte suicidaire. Tout comme moi, les mots semblent ne pas venir aussi instinctivement qu’on le voudrait. Il se coupe dans ses phrases, s’arrête, parce que cette situation ne pouvait être discutée. Si je comprends qu’il ne veut plus me voir faire ce genre de blague, ni même jouer avec mon don, je n’en reste pas moins persuadée qu’il n’était peut-être pas le moment d’imposer des règles tout de suite. Non, il fallait attendre. Demain, après-demain, le mois prochain. Mais pas maintenant. Malgré tout, qu'il soit rassuré, je ne voulais plus m'amuser avec ma Métamorphomagie.
Les excuses se poursuivent, le avant déclenche une déchirure intérieure. Sans que je m’en rende compte, mes doigts se resserrent autour d’un bout du costume. Cela ne dure que quelques secondes, des secondes où je garde le silence pour être certaine de ne pas dire de bêtises. Des secondes où je tourne et retourne dans ma tête les minutes précédentes où il avait posé ses mains sur une personne qu’il pensait être autre que moi. Des secondes où je me mords la lèvre inférieure tant la simple pensée qu’il ait pu être infidèle me semblait insupportable, insurmontable. Alors je mets fin à l’étreinte pour prendre son visage toujours masqué entre mes mains. J’aurais pu retirer le masque pour faire fasse au regard de celui dont j’étais éperdument amoureuse. Cependant, c’était bien à Cinquante-Deux que je voulais m’adresser. Parce que jamais il ne prendrait le risque de retirer ce masque et de révéler sa véritable identité à une relation éphémère. Si adultère il y avait eu, le masque aurait forcément été témoin, conservé, ce qui rendait la chose encore plus horrible dans ma tête, effrayante même. Les doigts tremblent mais caressent doucement le Renard, malgré la question qui me brûlait les lèvres et me perçait le cœur. L’impression que ma vie allait doucement voler en éclats s’il répondait positivement. Mais il me fallait savoir, ne voulant pas être l’imbécile qui ne savait rien, fermait les yeux. Il n’y avait rien de pire qu’une relation malsaine, remplie de mensonge. Est-ce qu'il y a eu plus que ça dans tes avants ? Le regard dans le sien, taire les mots qui faisaient mal, les censurer. Les prononcer serait accepter la possibilité que tout cela avait pu réellement se passer sans que je m’en rende compte. La nausée s’empare à nouveau de moi, une sensation désagréable de chaleur. L’angoisse, la panique même avant même qu’il ne réponde.
Mangemort 52
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Mangemort 52, le Mer 29 Avr - 10:58
Avertissement
Ce RP mentionne du contenu sensible :
Insultes/Vulgarité
Il détestait cet endroit, lorsqu’ils étaient tous les deux au bord tout à fait juste au bord de ce gouffre dans lequel se battaient les incompréhensions et les disputes. Trop souvent, ils y avaient plongé, s’étaient déchirés/éloignés. Alors quand elle saisit le masque entre ses mains, le Renard veut détourner le regard, continuer d’enfoncer son museau dans ses longues mèches ondulées et surtout, surtout ne pas en parler. Ne pas évoquer la question qui grattait les lèvres de l’Amoureuse, ne pas mentionner cette fichue métamorphomagie, ne pas songer aux souvenirs douloureux des précédentes minutes. Non, la langue habituellement si bavarde du Malicieux se faisait parfait cadenas aux néfastes pensées, les enfermer dans une ridicule petite boîte au fond d’un trou, d’une cavité cervicale.
Mais elle finit par parler, évidemment, un frisson remue la main du Mangemort de vouloir la faire taire immédiatement ; mais il se bouge pas. La bouche grimaçante, gênée, ils en avaient déjà discuté pourtant, dans une sombre allée, il lui avait dit que les partisanes ne se faufilaient jamais dans son pantalon. Pourtant, après ce que Loredana avait vu – senti – il ne pouvait reprocher au doute de s’être installé. Il préfère laisser défiler les secondes, prendre le temps d’y penser afin qu’aucune syllabe ne parte de travers et risque d’effilocher la relation. Non. La voix tremble à peine de cette déclaration, ça ne va jamais plus loin. Ah, les boucles tambourinent sous le masque, voici qu’il parlait de ça comme s’il s’agissait d’une habitude. Essayer de se rattraper en s’emparant des mains de l’Amoureuse, les glisser dans les siennes, un instant tendre avant que les doigts ne s’agitent dans les explications. Ça m’fait même pas bander tu sais ! c’est juste pour, il soupire, c’était difficile d’expliquer. Il n’y avait pas de Cinquante-Deux si balbutiant que devant sa femme, tout petit Mangemort vulnérable. Je sais pas, je trouve que me rapprocher d’eux – d’elles – c’est plus déstabilisant qu’un sortilège c’est tout, mais c’est un rôle. C’est pas moi. Enfin, c’est qu’il le tenait bien de quelque part ce rôle séducteur, le Wildsmith appréciant déposer des miettes de charme par-ci, par-là. Mais il ne mentait pas, parce que lorsqu’il tournait autour des proies, il n’était que serviteur de la Cause, ramener les sorciers et les sorcières entre ses bras, les pousser à affronter la réalité. J’ai jamais eu envie de plus. Le Museau se relève, affronte finalement le regard de la Gryffondor. Aussi étonnant que cela puisse paraître pour un Renard qui adorait pourtant visiter kyrielles de terriers où batifoler – avant qu’il ne pose ses yeux sur Elle pour la première fois.
J'voulais pas qu’tu vois ça. Peut-être parce qu’il savait qu’il titillait ainsi la limite de la confiance établie entre eux. Le Rusé s’échappe, se relève, comme à chaque fois qu’une conversation le met dans l’embarras, comme s’il fallait qu’il râpe le malaise de sa peau figée. Détendre les muscles et frapper les pavés de ses chaussures troublées.
Loredana Wildsmith
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Re: Découvre-moi si tu peux [Terminé] Loredana Wildsmith, le Mer 29 Avr - 15:14
Si la réflexion sous le masque commençait sérieusement à m’inquiéter, c’est pourtant une réponse négative qui sort de la bouche du Renard. Mêlé à cela le fait qu’il avouait que ce n’était pas la première fois qu’il agissait ainsi. Le pire dans tout ça, c’était le regard fuyant qui refusait de m’affronter. Si la vérité était celle qu'il me disait, pourquoi ne pas assumer et me regarder en face ? Si la fatigue était au départ partie pour que je passe l’éponge, je ne pouvais empêcher mon corps de réagir à sa manière. Et lui, il n’appréciait pas, se sentait comme vidé, indécis, ne sachant plus s’il pouvait faire confiance à celui qui charmait ailleurs, se faisait désirer. La raison importait peu, le cœur était blessé et quelque chose dans mon estomac s’était violemment percé. Malgré tout, je serre les dents, je ne voulais pas faire partie de ceux qui n’écoutaient pas. S’il avait de quoi se justifier, alors j’étais prête à tout entendre. Pourtant, il y avait cette sensation étrange, comme l’impression que le sortilège de torture passait en second plan dans les choses les plus douloureuses. Je me rends réellement compte à cet instant qu’il était vraiment le seul à pouvoir me faire mal. Pas besoin de sorts ou de coup de poings. D’autant plus que cette histoire d’érection me faisait tiquer de l’intérieur. Encore heureux, il n’aurait manqué plus que ça.
Ses explications n’arrangeaient en rien la situation, au contraire, j’avais l’impression que j’allais de nouveau cracher le contenu d’un estomac vide. Et il ne voulait pas que je voie ça. Depuis tout ce temps où il portait ce masque, j’avais décidé de lui faire confiance, de ne lui poser aucune question sur ce qu’il faisait, sur ses missions. Parce que je savais qu’il servait une Cause que je soutenais depuis plusieurs années déjà. Mais je ne m’étais jamais doutée que sa façon de travailler consistait à émoustiller les jeunes femmes pour en soutirer des informations ou les rallier à la Cause. Se servir de ses charmes pour arriver à ses fins. Jusqu’au jour où il tombera sur celle qui le charmera à son tour. Et si mon déguisement l’avait séduit ? Jusqu’où serais-je allée ? Probablement pas jusqu’au bout. La simple idée de voir ses mains toucher d’autres hanches me rendait folle. Le pire dans tout ça ? C’est qu’il se relevait, s’éloignait, fuyait la conversation comme si je n’avais pas mon mot à dire, comme si je n’avais pas à donner mon avis sur le sujet. Ma première envie était de transplaner, m’enfuir à mon tour, qu’il me voit disparaître en n’ayant pas la moindre idée de là où j’atterrirais. À la maison ? À l’Allée des Embrumes ? Ou plus loin encore, sur une colline perdue et déserte où je serais introuvable ? Tant d’idées qui me traversent tandis que je continue de le fixer. J’avais besoin d’être rassurée et lui ? Il s’éloignait.
Au bout de quelques longues secondes, je me lève, difficilement. Les membres engourdis par les nombreux chocs électriques dont j’avais été victime. Aucune séquelle en ce qui concernait le sortilège Doloris qui n’avait probablement pas duré assez longtemps. Une technique peut-être aussi. Faire mal, torturer, mais jamais assez pour ne pas rendre fou. Sinon, comment obtenir les informations qu’il voulait ? Je ne peux me retenir d’étirer ma nuque, ouvrir et fermer les poings engourdis. Il y avait toujours une légère douleur au niveau du bras droit, désagréable, mais facilement oubliable. Doucement, je m’avance vers le Mangemort. Tu ferais quoi si…j’étais masquée ? Je m’approche encore jusqu’à ce que nos pieds se touchent. Si j’allais voir de jeunes sorciers attirants, si je les touchais, comme ça, mes mains se posent toutes les deux sur ses hanches et je le rapproche de moi jusqu’à ce que nos bassins se touchent. Si je sentais une bosse à travers leur pantalon ? Et qu’ils essayaient de m’embrasser, me toucher voire pire ? Cette fois-ci, je retire le masque pour faire face à l’homme que j’avais épousé. Tu aurais fait quoi si toi, Artemis Wildsmith, tu avais assisté à cette scène sans le vouloir alors que ton but était simplement de tenir compagnie à la femme que tu aimes et qu’à la place, tu te rends compte qu’elle s’amuse de son côté avec un autre que toi ? S’il y avait une certaine douceur dans ma voix, si nous étions physiquement proche, mes gestes et mon regard étaient froids, distants, incapable de camoufler cette impression d’avoir été trahie. Alors je me recule de quelques pas, croise les bras – position de départ de cette malheureuse scène – hausse les épaules d’un air désolé. J’ai fait une erreur, j’aurais préféré ne jamais rien savoir. La voix tremble autant qu’elle tente de se montrer assurée. Comment je peux m’assurer que ça n’ira jamais au-delà ?
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