Le Chaudron du Marais. Humble petit cottage à l'anglaise, perdu dans le fin fond du Yorkshire, dans une campagne verdoyante sur les bords de l'Humber. Une façade moldue qui ne paye pas de mine, directement accotée à une grange antique qui servait d'écuries il y a fort fort longtemps ...et qui aujourd'hui ne sert plus que de garage pour le vieux taco moldu familial.

C'est l'été, il fait chaud. Je porte un débardeur et un short pour ne pas mourir de chaud. Je devrais être en train de gambader dehors  évidement. Faire du witchboard, du balais ou du vélo. Mais non. Mes médiocres résultats dans certaines matière cette année m'ont collée la corvée de faire des devoirs et des révisions ... Je passe du coups mon après-midi à glandouiller dans le salon, affalée comme une loque sur un bean bag que j'ai mis devant le bow-window grand ouvert, histoire de profiter au maximum du courant d'air.

Officiellement je suis en train de travailler. Mais en vrai je suis en train de rêvasser devant des cours que je ne parviens pas à retenir.
Quelqu'un rentre, la petite cloche de la pension familiale retentit. Tiens ? C'est étrange, c'est pas l'heure typique des arrivées. Peut être un colis moldu ? (Les colis sorciers arrivent de l'autre côté, les hibous les déposent dans le vieux pigeonnier).

Je lève le nez pour voir l'homme rentrer. Probablement un moldu vu qu'il passe par la porte ! (Les sorciers arrivent plutôt par la cheminée de la salle arrière d'habitude, celle inaccessible aux moldus). Mais non il a définitivement pas l'air d'être un facteur.

Il avance jusqu'au comptoir. Il attend un peu. Personne ne vient. Mince, personne dans la maison n'a entendu la cloche ? Ah non c'est vrai ... papa est parti "faire des courses". Et je ne sais pas où est maman. Pas ici en tout cas. Peut-être dans les chambres ou dans le potager à l'arrière ?

Il faut dire que l'heure est inhabituelle pour des arrivées ! Je vais devoir m'y coller ! Dans le fond la distraction est bienvenue, tout vaut mieux que les cours ! Je me hâte d'ailleurs de me relever et de cacher mes livres de magie dans une commode. Ce serait pas bien que des moldus tombent sur un manuel de défense contre les forces du mal !

-Bonjour monsieur, désolée pour l'attente ! Bienvenu au Chaudron !

Dis-je en me précipitant derrière le comptoir. J'affiche un grand sourire, détaillant l'homme avec mes yeux noisette. J'en suis déjà à ouvrir le grand livre de réservations quand il prend la parole.

Je souhaiterais parler à un membre de la famille Wellington. Je suis Jackson Emerenziana. Le neveu de Jack Wellington.

J'ai l'air un peu surprise. Je ne m'attendais pas à ce genre de demande de la part d'un "client". Pépé Jack a un "neveu" ? Mes neurones ne font pas directement la connexion sur le fait que l'homme en face de moi se présente donc comme mon cousin ...

-Oh heuh ... je suis Daisy Wellington ... ? Dis-je d'une petite voix incertaine, me doutant au fond de moi que il s'attendait sans doutes pas à tomber sur une ado en demandant à parler à un membre de la famille Wellington.

J'ai l'air un peu dépassée par les événements. Le monsieur il est moldu ou pas ? C'est pas un client, mais du coups je dois l'accueillir comment ? C'est un ami de la famille que je connais pas ? Encore un dont j'ai aucun souvenir qui va s'exclamer "Par Merlin, Daisy ! Qu'est-ce que tu as grandi, je t'ai connue haute comme ça !" ?

- Pardon je heu ... Papy Jack est pas là. Vous voulez que j'aille appeler ma mère ? Elle ne doit pas être loin ! Oui c'est sûr, je préférerai que ce soit maman qui gère !

Ce monsieur Emerenziana à l'air décidément bien stressé ... Oh que oui je vais appeler ma mère. Et plutôt deux fois qu'une ! Parce que la situation me dépasse clairement !

Un lieu plus discret ... ? Bon ... j'espère que je fais pas une bêtise en l'emmenant côté sorcier.

-Venez, suivez moi monsieur Emerenzia.

Je l'invite d'un geste à me suivre dans la réserve qui s'ouvre derrière le comptoir. J'écarte le rideau, rentre dans le réduit qui contient tout ce qu'il y a de plus naturel pour un "accueil" d’hôtellerie. Des draps propres, des fournitures diverses ... Une fois le rideau fermé devant Jackson, je pose ma baguette sur une brique d'un mur laissé nu et tapote dessus le code désiré.

Les briques du mur bougent et s'écartent. Nous traversons l'arche magique et entrons dans un nouvel espace, bien plus spacieux que ce que les dimensions extérieures de la maison pourraient abriter. On à affaire à un accueil bien plus grand, avec un vrai comptoir en bois vernis, d'un autre gabarit que celui côté moldu. Une grande cheminée fait face au comptoir, la cheminée "officielle" par laquelle les clients entrent grâce au réseau de cheminette. Il y a un grand salon avec de grands fauteuils moelleux et des petites tables basses. Dans un coin, une grande cage contient un focifère coloré (fort heureusement insonorisé) et des pots de plantes dansantes sont disposés ci et là. (C'est ma petite touche personnelle ca !)

Un grand escalier permet d'atteindre les étages où se trouvent les chambres et une petite arche basse s'ouvre sur la salle où les résidents sorciers prennent petits déjeuner et repas. C'est assez naturellement que du coups, je dirige monsieur Emerenziata vers un groupe de fauteuils du salon. La salle est pour l'instant entièrement vide.

La bonne nouvelle c'est que l'homme n'a pas ouvert des grands yeux ronds quand il a découvert tout ce décor. J'ai donc affaire à quelqu'un au courant du secret sorcier. Ouf ! Une boulette évitée.

-Je vais chercher ma mère ! Et ... heu ... pour mon grand père je pense que je vais y aller directement, ce sera plus rapide qu'un hibou.

Je le laisse patienter là. Je file en direction du grand escalier et monte les marches quatre à quatre. Le temps de trouver ma mère, de l'informer de la situation et de la rameuter. Elle ne tarde pas à redescendre. Très grande blonde élancée, cheveux au carré comme moi mais habillée à la mode "bourgeoise décontractée", sans tomber dans le snobisme ou le m'as tu vu. Un mélange subtil entre l'élégance Francaise et le look british. Autant dire rien à voir avec mon allure un peu "street", malgré la ressemblance physique.

Alors qu'elle descend les dernières marches, elle sort sa baguette et fait quelques gestes en direction de la cuisine où j'entends les ustensiles s'animer. Le thé est en préparation semble t'il. Elle range sa baguette, s'approche et tend la main vers monsieur Esperanziana pour la lui serrer, lui adressant un sourire chaleureux.

-Bonjour monsieur, soyez le bienvenu au chaudron du marais. Catherine Wellington. Navrée pour cette attente. En quoi puis-je vous aider ? Vous prendrez du thé ?

Je l'avais naturellement suivie et j'étais restée un peu en retrait. Elle me fait un signe discret que j'interprète rapidement comme "va chercher le thé". Avec tout l'enthousiasme dont je peux faire preuve j'y vais. (C'est à dire que je lève les yeux au ciel, pousse un soupir suffisamment peu discret pour être remarqué mais pas trop appuyé pour ne pas paraître impertinente et j'y vais en traînant les pieds.)

Je disparais quelques secondes en cuisine, le temps de prendre le plateau qui finit de se remplir avec ses tasses, son assiette de petits biscuits, son sucrier et sa théière fumante. Curieuse, j'ouvre le couvercle du petit récipient de porcelaine pour en respirer les vapeurs. Thé caramel - branchiflore ? Curieux. Les thés maison de ma mère sont toujours originaux. Je referme la théière, me charge du plateau et l'amène jusqu'à eux. Je dépose mon chargement sur la petite table du salon située entre les fauteuils, bien loin du livre de notre invité qui semble si précieux. J'accompagne le geste d'un sourire à son attention. Toujours souriante quand on sert les gens, c'est la règle ! Même quand on veut se venger de sa maman qui nous fait travailler un beau jour d'été.

-Voilà pour le thé ! Heu ... je vais chercher papy alors ... ?

Bref regard en direction de ma mère qui hoche la tête. Trop bien ! Dispensée de leçons pour aujourd'hui. Je file chercher mon Witchboard et c'est parti mon kiki ! Voilà une récréation bienvenue. Rien que pour ca je remercie ce Jackson d'être venu.

Plongée dans mes préoccupations adolescentes, je ne me rend pas forcément compte de l'importance des enjeux et de la tension qui habite monsieur Emerenziana alors qu'il relate des événements qui ont eu lieu bien avant ma naissance (et qui donc, dans ma tête, ne me concernent pas du tout !).

Ma mère en revanche, semble prendre toute la mesure de la situation. Elle fait d'ailleurs un geste en direction de notre invité pour le prier de interrompre au moment où il est question de menaces de mort.  Elle attend que je sorte pour inviter monsieur Emerenziana à continuer ... Une chance parce que oui, je ne sais pas comment j'aurais réagi en entendant parler d'assassins ou de chaipaquoi.

Je vis encore dans une bulle dorée qu'on appelle l'enfance. Une bulle qui a tendance à se troubler parfois et menacer de péter tant la vie Poudlard est étrange parfois ... Mais mes parents font le nécessaire pour me préserver tant qu'ils peuvent.

L'aller retour chez papi Jack n'est pas hyper long. Il habite littéralement à deux pas. Même en faisant un peu traîner (parce que dans le fond, moi je suis pas pressée de retourner à mes cahiers), je suis chez lui en 5 minutes à peine.

Je le trouve en train de biner dans l'arrière de son jardin, en compagnie de Rufus le vieux croup que j'ai l'impression d'avoir toujours connu. Le pseudo chien me saute dessus et me couvre de coups de langues enthousiaste. Je ne gagne la paix qu'en acceptant de lui jeter une balle qu'il me ramènera à plusieurs reprises par la suite.

-Salut Papi ! Ca roule ? Y'a un monsieur pour toi au chaudron !

Le vieil anglais prend le temps de planter sa binette en terre et de remettre en place sa casquette sur ses cheveux blancs. Je me suis toujours demandé pourquoi il enchantait pas l'outil avec sa baguette pour ne pas travailler la terre "à la main". Il essuie son front couvert de sueur avec une espèce de grand mouchoir à carreau avant de me faire face et de me sourire.  

-Tiens Daisy ! Tu t'es enfuie ou Kate t'as laissée sortir ? Oui, ca l'amuse de me voir me faire punir ... et il rit encore plus quand je "fais le mur" pour aller le voir au lieu de réviser.

-Nan ! C'est maman qui m'a dit de venir ! Le monsieur, tu veux venir le voir ?

Jack Wellington pose ses poings sur les hanches et contemple son potager. Visiblement il a encore du pain sur la planche et venir à la maison ne l'enchante pas.

- C'est qui ce "monsieur" ... ? Ça ne peut pas attendre ?

Je hausse les épaules.

- Ben chai pas moi ... on m'a juste dit de venir te chercher. C'est un monsieur .. heu ... Emerenziana. Jacques ... sonne ?

Mon grand père affiche un air stupéfait. Puis il se rembrunit. Il affiche cette même expression quand des "andouilles du ministère" (c'est ce qu'il dit) viennent pour "lui chercher des poux sur la tête" (c'est ses mots aussi). Mais en quelque chose de différent. En tout cas ca le laisse pas indifférent.

- Je dois y aller. Il prend sa baguette, l'agite en direction de la maison et son manteau jaillit de la porte ouverte pour venir se poser au creux de son bras. Vu la saison il a clairement pas besoin d'un manteau mais les habitudes ont la vie dure j'imagine. Il a l'air troublé au moment où il agite de nouveau sa baguette et qu'il disparait avec un "plop" sonore.

- Tu transplanes devant mon nez et tu me laisses plantée là ??  T'es sérieux papi ?

Mais Rufus est le seul témoin de mon indignation. Le croup jappe joyeusement et dépose à mes pieds sa balle, la poussant du bout de la truffe pour que je joue avec. Je soupire mais tapote affectueusement la tête du pseudo-chien et ramasse la balle.

-Okay mais ... une seule fois ? Après je te rentre ... Papi veut pas que tu restes seul dehors. (Et il m'a implicitement chargée de la corvée de te remettre à l'intérieur on dirait ...).

Mais puisque je ne sais pas dire "non" à un croup, il n'y a pas eu qu'un seul échange de balle ... Je ne rentre à la pension qu'un bon quart d'heure plus tard. Comme je l'imaginais, Papi Jack est là avec maman et ce Jackson. Ils ont déjà eu le temps de causer je pense. Il a l'air profondément ... ému ? (c'est rarissime de le voir dans cet état là ...). Il est en train de serrer la main de l'italien avec ferveur au moment où je rentre.

-Je vous jure que je ferai mon possible pour vous aider, Jackson. Je dois bien cela à Graziella. Ça remonte à tellement loin ... Je ne sais si j'ai encore des archives ... Ou quelque chose qui pourra vous aider ...

Mais .. qu'est-ce qui a bien pu se dire en mon absence ? Mon entrée n'a pas l'air remarquée. Alors je vais me poser dans un coin du salon, dans un canapé. Juste à côté de la cage de notre Jobarbille domestique. L'oiseau coloré ébouriffe ses plumes en me voyant. Désolée mon copain, j'ai pas de graines pour toi cette fois ...

...

C'est moi il y a quand même comme une drôle de tension là dans ce salon ?

Whoah ... ambiance ambiance ici ... je vous jure. Ils ont parlé de quoi en mon absence, sérieux ? Encore une question d'héritage zarb (qui parait-il met toujours la pagaille dans les familles ?). Papi disait toujours aussi pendant les repas que c'étaient les "histoires de fesses qui posaient problème" avant de se faire rabrouer par mamy à coup de cuillère en bois.  J'ai toujours fait genre de pas entendre (simplement parce que je comprend qu'à moitié et peut-être moins ce qu'ils veulent dire en fait !)

Bon ... Ils s'en vont tous. Ne reste que Jackson qui vient se présenter. Je lui adresse un sourire hésitant, celui dont on se sert quand on ouvre la porte à un inconnu et qu'on se demande si il vient essayer de nous vendre des encyclopédies ou nous remettre un courrier.

Excuse moi pour tout à l'heure Daisy. Je devais absolument parler à ton grand-père. Je suis ton cousin. Ma grand-mère était la sœur de ton papy. Je suis l'un des trois Emerenziana encore en vie aujourd'hui. C'est pour cela que je suis venu demander de l'aide ici.

Le dernier des Emerenziana en vie ? Whoaaah dit comme ça. Ça me tilte d'un coups. Le costard, l'accent italien, le "dernier membre de la famille en vie ou presque". C'est un mafieu ! Comme dans les films ! Bon sang Papi t'as trempé dans quoi encore un coups ... ? D'un côté c'est hyper classe mais de l'autre c'est un peu flippant ! Ah non c'est question de mariage ?

-Ah ouiiii on m'avait dit qu'on avait de la famille en Italie ! ... oui bon, je vais pas sortir les clichés. Pizza, spaghetti et borsalino ... non non !

Tu demandera des détails à ton grand-père. Je ne sais pas si j'ai vraiment le droit d'en parler.

Je vais pas me gêner ... Ça sent tellement l'embrouille cette histoire. Je veux savoir !

Tu es élève à Poudlard ? Dans qu'elle maison ?

Ah ! La conversation arrive sur quelque chose que je maîtrise. Je souris et répond avec enthousiasme.

-Oui ! Poufsouffle ! Je fais partie de l'équipe des Pikas ! Est-ce que je dois préciser que je suis remplaçante, que je suis pas si forte et  qu'on perd tout ... ? Vous étiez où vous ?

Je suis un ancien élève de Serdaigle. Je n'ai jamais jouer au quidditch à cette époque, je ne m'y intéressé par par ailleurs. Je fus élevé par des moldus, pour moi un balai servait à faire le ménage, pas à voler dans les airs !

Je hoche avec un léger rire.

-Il parait que les Serdaigles sont les plus intelligents de Poudlard. J'aime le répéter parce que ca fait râler les serpents qui ne supportent jamais de perdre. Mon grand père était Serdaigle aussi.

Je sais que dans le cas de certains cette notion de "plus intelligents" est parfaitement fausse. Je ne pense à aucun membre L.E.G.I.T. en particulier ...

-Vous avez eu de la chance de grandir parmi les moldus ! La télévision, l'électricité, les téléphones. Ils ont des trucs chouette. Ça a du vous faire un choc d'apprendre que vous étiez un sorcier.

Je sais que peu de sorciers partagent mon engouement pour le monde Moldu. Moi je le trouve fascinant. J'ai la chance de pouvoir l'observer discrètement grâce à la façade moldue du commerce de mes parents. J'ai aimé aller à l'école Moldue du village, me promener dans la campagne avec mon vélo et regarder (voire participer !) à leurs jeux. Bien sûr même au milieu d'eux, j'ai toujours été larguée sur plein de trucs. Ils parlaient de jeux ou d'émissions télé que je ne connaissais pas, faisaient référence à des gens dont je n'avais jamais entendu parler. Je sais que je passais pour "la fille bizarre" de la cour de récré malgré mes efforts pour m'intégrer. (Les Wellington passent pour "la famille bizarre" du village de toutes façons. Même si on est installés ici depuis toujours,. C'est inévitable j'imagine).


La fin de tes études n'est pas pour aujourd'hui. Mais as-tu déjà une idée de ce que tu voudrais faire ? Tu aimerais reprendre l'auberge de tes parents ?

-Comment vous avez deviné ??

Un grand sourire éclaire mon visage.

-J'adore cuisiner, j'essaye de m'y entraîner fort ! Je m’entraîne aussi beaucoup pour faire des potions. J'ai pu participer à un stage culinaire avec la L.E.G.I.T. aux trois balais. Vous connaissez ? C'est l'association étudiante. C'est les lèves "populaires" de l'école qui vont là bas. Ils se la jouent un peu des fois ...

J'écoute mon "grand cousin" plus au moins lointain. Même sans ce lien de parenté sorti de je ne savais trop où, j'aurais trouvé super intéressant de discuter avec un ancien de Poudlard. Un adulte "pas trop vieux" qui en plus n'est pas un parent ...

-J'imagine que ... ca fait sens. Vous rêviez de faire partie du ministère étant plus jeune, vous .... ?

Même si je ne comprend pas la moitié de ce qui vient de se passer avec papy et tout, je me raccroche à cette conversation. J'ai toujours adoré parler ... Fille unique trop bavarde que ses parents n'ont jamais arrêté quand elle commençait à ouvrir la bouche.

-Vous aider en cuisine ... ? Oh .. je ne suis pas aussi douée que Nana ou maman, mais je veux bien ! Vous avez donc l'intention de revenir à l'occasion ? J'imagine que "Missy" est une elfe de maison ... ? Ou une ... soeur ?

Beaucoup de questions qui s’enchaînent. Beaucoup beaucoup.

Je me demande si un jour je verrais des gens se "pavaner" comme il le dit. Les gens qui viennent à l'auberge familiale sont souvent simples. Des touristes qui viennent visiter la réserve naturelle juste a côté qui "s'arrêtent" quelques nuits ici. Parfois des étudiants ou des scientifiques. C'est familial et sans vraies prétentions. Cela dit maintenant que je pense à l'association étudiante et que je me remémore les instants passés avec eux, j'ai eu l'impression que certains étaient là pour se montrer.

-Je suis parmis les plus jeunes à la LEGIT. Les premières années osent pas trop y aller apparemment, ils doivent faire un peu peur. Il faut dire qu'il y a quand même de drôles de cas mais le président à l'air cool. C'est vrai que ... sans doutes eux se prennent pour les importants de l'école et se la jouent un peu ... Je crois que c'est les élèves populaires qui se sentent vraiment à l'aise.