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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Tenter la verticalité [En cours]
Cara De Lanxorre
Cara De Lanxorre
Serpentard
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Tenter la verticalité [En cours]
Cara De Lanxorre, le  Lun 4 Mai - 19:12

Avec Kathleen Gold
LA ok
Saison 30 - Début du printemps
Bangkok, Thaïlande.

    L’air était moite. Si moite que chaque inspiration donnait l’impression de vivre dans un hammam. L’inhalation emplissait vos bronches de cette humidité presque solide, manquait de vous étouffer. Pourtant, Cara ne s’en plaignait pas ; sentir sa respiration, aussi désagréable soit-elle, lui rappelait qu’elle était vivante. Privilégiée, qu’elle avait été, pour ne pas s’apercevoir de cette chance, à profiter de son existence comme si tout cela lui était dû. Les mois cloîtrée au Manoir Gold, prostrée et défigurée, avaient été comme un cruel rappel. Si Cara haïssait toujours Azaël, de toute son âme, force était de constater que l’adjointe avait appris à tenir aux choses ; avoir été à un fil de tout perdre rendait la survie précieuse.

    Parmi ces choses, il y avait Kathleen. C’était exactement par cette appellation que Cara l’aurait nommée, avant ; une jolie petite chose, une poupée à la mine toujours boudeuse qu’elle aimait exposer comme un trophée. Mais il y avait eu, dans ces mois de cohabitation imposée, des silences dépourvus de froideur, des mots moins cinglants que d’ordinaire, et des attentions dissimulées sous un masque d’indolence. Pour la première fois, je crois, Cara avait chéri la compagnie de Kathleen. Elle n’avait rien dit, mais les yeux ! Les yeux avouaient. De la douceur à la place de la convoitise, à en balayer l’envie vorace de la mettre dans son lit. Il semblait évident que le séjour chez les Gold avait rendu la harpie plus humaine ; enfin, la voilà qui ressentait quelque chose.

    Et elles étaient là, toutes les deux, dans cet hôtel moldu au cœur de Bangkok, au début de la saison des pluies. Volonté de se lover dans une ville bruyante, grouillante, après des mois dans ce manoir silencieux. Elle avait réalisé, Cara, allongée sur le dos dans ce grand lit la première nuit de leur arrivée, incapable de dormir, qu’elle n’avait jamais passé autant de temps avec Kathleen. Étonnante vérité accolée à cette constatation, une fois la matinée entamée ; cela ne l’effrayait pas. Elle qui l’avait expulsée, à peine rhabillée, de son appartement, envisageait la journée à venir avec un optimise jouxtant la naïveté ; elles sortiraient, dans la ville verticale, déambuleraient en sifflant un jus de mangue, rentreraient ici, feraient l’amour peut-être. Assise sur le lit, dans une serviette de bain blanche, Cara observait le ciel noir en se démêlant les cheveux du bout des doigts. Un claquement derrière elle, la porte de la salle de bain, probablement. Sans se retourner, assumant que sa compagne de voyage était revenue dans la chambre, Cara demande ; « On va se promener ? »



Dernière édition par Cara De Lanxorre le Lun 24 Aoû - 16:04, édité 1 fois
Kathleen Gold
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Re: Tenter la verticalité [En cours]
Kathleen Gold, le  Ven 7 Aoû - 11:25

cara.


Ce n'est que l'histoire d'une nuit, un battement en un temps,
Devenu passe-temps.

Peut-être est-ce à cause de toi, tu as entendu les murmures - elle s'était montrée et la rumeur a enflé au creux des murs. Un manoir geôlier, et pendant des mois,
Elle l'avait emmené dans les jardins
Dans les jardins, les mots avaient volé,
Et ton arc s'était arrêté longtemps auparavant, sans un mot à prononcer. Nul n'avait entendu ta voix ni senti ta présence
De plus, elle dansait avec lui.
Enveloppée dans un cardigan, la longue convalescence avait été une lente observation -

Tu n'étais pas naïve, mais quelque part,
Elle dira, "je pensais à toi lorsqu'il est passé",
De la même manière qu'elle demande de "viens avec moi".
Des injonctions qui t'ont toujours rendue chose.

Et elle s'était montrée devant ta porte,
Demandant si tu l'acceptais, si tu la suivais,
Menée dans les jardins,
Dans les jardins, elle avait souhaité pluie et voyages, et tu avais trouvé un lit.

Tu écris entre parenthèses,
Tu composes.
Il était plus facile de prétendre que tout était différent ici,
Lorsqu'ils avaient argué que cela lui ferait le plus grand bien.
Te croyaient-ils si aveugle, ou était-ce toi qui te laissait abuser - encore,
Pion volontaire devant la Dame et le Roi inconscient de sa folie.
Au fond, cela t'allait bien.

Plus aisé, quand elle semblait apaisée,
Peut-être que l'illusion de sa sincérité te faisait le même effet.
L'air épais portait les mêmes mélodies, si ce n'est pour d'infime variations, les histoires d'un soir transformée par la certitude que cela ne se reproduirait pas,
Que dans ces vapeurs étouffantes pouvait ressortir de l'air frais.
Une douceur d'été,
Et le chapitre sera silencieux, discret
Mais tu te poses, dessinée à l'encre et alanguie sur les p(l)ages,
A ses côtés.

Ces paragraphes coulaient sur ta peau, sur les paupières closes à la réalité, une sorte de déni bien ancré dans la réalité
Bien consciente de ne pas avoir la grâce de partir, de se lancer dans des eaux dangereuses, hantées
Sous des airs de paradis.
L'eau coupée, tu revêts une vapeur blanche, une enveloppe drapée qui n'est convenable que sous ses latitudes, qui ne souffre d'aucun pli.
Les flaques collent aux pieds, les gouttes ruissellent le long du cou, des chevilles,
Une minute ou une heure suffiront à les assécher, le temps est une formalité ici.

Se promener.
Une proposition aussi évident que respirer il semblerait,
Évidente, comme votre venue, une continuité prévisible
Dans ton approbation.
Tu attends qu'elle soit présentable, tu ignores si tu es restée à l'observer, plus tard tu prétendras être sortie en l'attendant,
Tu mettras tout sur le compte d'une confusion brumeuse, des restes de rêves et de souvenirs confus
Tu diras que ce n'était pour toi qu'une nuit floue.
Ta voix se fera moins ferme lorsque les notes en bas de pages s'élargiront, mais ce ne sont que cela
Des petits mots, même pas des phrases,
Qu'importe les détails qu'elles offrent
Les vapeurs des bains et celles des miroirs lorsque vos mains seront emmêlées contre l'oreiller
L'étrange légèreté à la limite du tournis de votre escapade,
Entre les futurs baisers,
Cela ne sera qu'un rêve, et les petits mensonges blancs n'existent pas entre les
Parenthèses.

Peut-être que dans ce songe, d'autres rumeurs auraient pu se glisser, souvent fausses
Mais pas cette fois,
Et si elle prenait ta main, peut-être que tu la laisserais la saisir, se faire aimer
Peut-être aurait-tu pu la repousser, ou te faire guider dans les jardins
Dans les jardins, peut-être lui feras-tu assez confiance pour être franche ne serait-ce que pour quelques lignes
Laisser la moiteur de l'été effacer les traces sur tes bras et celle de ses mains les parcourir
L'observer s'amuser des passants, profiter du moment, de sa guérison et y voir des signes.
Après tout, votre îles à vous est bien loin.

Tu remarqueras silencieusement les paysages que tu avais espéré parcourir enfant,
En te demandant ce qu'elle était devenue, toi qui était encore une gamine -
Qui avait les siens.
Tu te demandes ce qu'elle voit justement.
Tu ne supporterais pas qu'elle te traite comme tel, tu supposes qu'elle ne se soucie pas de ces considérations,
Tu ne sais pas.

Comme tant (trop) de choses,
Au milieu de ses sourires et du temps qui revient en arrière,
Toutes ces pensées arrêtées par ce visage que tu découvres, dans l'innocence d'une entrevue -
De cette même sincérité qui rend tout les paragraphes un vague souvenir de mots lus sans les avoir retenu.

La vérité,
C'est que tu en avais besoin autant qu'elle.

Quelques minutes - heures, jours ?
Après, il se pourrait que ta main soit sur sa joue, que tes lèvres lui proposent de rentrer ou alors
N'as-tu jamais parlé,
Peut-être que ton regard suggérait de revenir sur la porte, sur les jardins.

Tu te souviendras avec certitude d'avoir cherché encore une fois cet éclat, l'honnêteté que tu demandais pour ne pas refermer ici, continuer le Soir,
T'être assurée de croire l'avoir vu, sans vraiment deviner ce qui était pensé derrière ses yeux qui te fixaient quand tu bougeais  pour être (à sa ren)contre elle.

Lorsqu'elle - tu l'embrasses,
Ce n'est que l'histoire d'un (passe) temps.
Cara De Lanxorre
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Serpentard
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Re: Tenter la verticalité [En cours]
Cara De Lanxorre, le  Lun 24 Aoû - 18:07


    Toujours, avec elle, l’impression d’être sur un fil, de pouvoir basculer. Mais l’équilibre, l’équilibre aussi bref soit-il, est précieux. C’est une parenthèse, ici, où les sentiments sont suspendus, remis en perspective. Ça semble peu importer, les drames passés, dans le jardin de l’hôtel où elles errent. Derrière Cara, temporaires, les gouttes qui coulent des cheveux. Ils seront bientôt secs, de toute manière, et les traces aussi, sécheront. Sur la pierre grise, déjà, presque invisibles. Elle ne cherche pas à se souvenir du chemin, serait un Petit Poucet peu aguerri, si elle le voulait. Non, elle se laisse porter par la main qu’elle serre, celle de Kathleen juste devant elle, ne pas marcher à côté, ne pas entièrement pardonner. Se sentir légère, malgré la chaleur accablante, l’air étouffant. Il l’était tout autant, à Londres, en définitive. La robe noire est plus fine qu’à l’ordinaire ; fendue, on voit les jambes, c’est inhabituel. Mais tout l’est, ici, alors pourquoi conserver l’étiquette ? Pourquoi rester serrée dans le carcan imposé, là-bas, si on peut être libre ? Y goûter, du bout des lèvres, avoir peur au début. Car c’est effrayant, c’est une pente, comment pouvoir s’arrêter, ensuite. Des années à se convaincre d’une réalité, pour qu’une semaine, un voyage, fassent voler en éclats les certitudes. Et puis, finalement, aimer. Ne pas se cacher, et tenir la main de cette femme ; regardez comme être elle-même la rend heureuse.

    Métamorphosée, Cara, douceur dans le cœur. Pas tout à fait insouciante, les cauchemars sont toujours là, mais elle est habitée par cette étrange sérénité. Dans la main libre, un gobelet en plastique à moitié plein, le jus de mangue, et elle avait insisté, avait même compté l’argent moldu dans le creux de la paume, trouver l’exacte somme. On ne mange pas de mangue, chez les de Lanxorre, non, on mange ce qui est attendu d’eux, les plats en sauce que plus personne n’aime et qui sont encore inscrits derrière les bouteilles de vin. Du gibier, c’est ça. Aucun fruit coloré, certainement pas, tout est fade au Manoir, la couleur du bois et le velours vert, voilà les couleurs qui dominent – écrasent. Alors, rien que de boire ça, ici, avec une femme, c’est exploser tellement de conventions que Cara en a le tournis. Ivre, elle qui ne l’a jamais été, de cette liberté volée - empruntée.

    Tendre le verre vers l’Amante, insister jusqu’à ce que le bout de la paille disparaisse entre les lèvres pincées. Voir, à travers le tube transparent, la boisson dorée, qui monte. Récolter un hochement de tête, il ne s’agirait pas d’être trop expressive, n’est-ce pas Kathleen ? Habituée, Cara, reprendre le breuvage, le porter à son tour jusqu’à la bouche, c’est comme embrasser à distance, l’empreinte est encore là. Et soudainement, c’est embrasser tout à fait, et elles sont là, entre les fleurs, et elles sont presque surprises, de la simplicité du geste, de la facilité. Fourmis jusque dans les doigts, lâcher la boisson, et le reste s’écrase par terre, et peu importe. Se serrer davantage, mains sur les joues. Pour la première fois, ne pas avoir peur, ni d’elle ni des autres. Ni des regards.

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