Établis en Angleterre dans leur grande demeure depuis près de 150 ans, les Langforth rayonnèrent petit à petit dans le monde sorcier britannique. Disposant de nombreuses propriétés acquises au fil des siècles, leur manoir principal se trouve à Flagley-le-Haut, village semi-magique où ils partagent l'influence avec plusieurs autres familles. Ils possèdent aussi une propriété sur le Chemin de Traverse et une autre dans les Cornouailles, loin de toute population pour se retirer les étés ou quand certaines personnes se montrent trop insistantes pour les rencontrer dans leur résidence principale.

Ils forment une famille de sang-purs respectable depuis tout ce temps, ayant cessés de se mélanger avec des non sorciers il y a de cela bien longtemps. Cette décision controversée fut prise par Declen Langforth en 2025, décidé à faire de sa famille une famille pure suite au mariage de son frère à une moldue et son départ pour les Etats-Unis. Déclaré comme traître à son sang et à sa patrie, Collin Langforth fut rayé de l'arbre généalogique familial et les règles d'admission dans la famille furent durcies. Malgré quelques incidents comme en 2098 quand Charlotte Langforth épousa un moldu ou comme en 2112 quand naquit un cracmol au sein de la famille, ils réussirent à garder leur renommée en faisant comme si ces gens n'existaient pas.

Plusieurs membres de la famille se firent connaître au fil des deux siècles passés. Lors du XXIème siècle, l'un d'eux devint Directeur de l'Hôpital de Sainte Mangouste et plusieurs eurent des postes importants au Ministère. C'est ainsi que petit à petit, organisant des événements caritatifs et faisant jouer leurs relations que les Langforth devinrent de plus en plus influents dans le monde sorcier britannique. Certains disent même que jamais une ascension fut si rapide mais ces gens-là sont sûrement de la famille elle-même car c'est un parcours plutôt commun pour des sang-purs de seconde classe.

Néanmoins, beaucoup s'accordent à dire que la famille Langforth connait depuis l'élection de Charlie un gain de popularité sans précédent. En effet, qui ne souhaite pas devenir proche de la famille de la Ministre de la Magie ? Ses parents, tous les deux médicomages réputés, suivant les traces d'un de leur lointain ancêtre, auraient voulu que leur fille suivent une carrière plus ou moins comme la leur. Répartie à Serdaigle, passionnée de botanique, tout menait Charlie vers une carrière de sciences et de recherche magique.

Mais la jeune fille voyait les choses autrement. Défiant l'autorité de ses parents qui la poussait à faire autre chose, elle se fit recruter au Ministère de la Magie au département des accidents et catastrophes magiques. Faisant fi de leurs avis, la jeune Charlie rentra dans l'institution et grimpa les échelons. Certes elle essuya des échecs et ses parents attendaient à ce qu'elle abandonne mais elle continua à s’élever, ne s'appuyant pas sur ses relations mais sur ses seuls talents. Dans son service, tout le monde avait reconnu sa valeur, elle avait plus que fait ses preuves. Son acharnement ayant payé, elle se dit qu'elle pouvait viser un poste encore plus élevé.

Très sûre d'elle, après toutes ces réussites, elle se fraya un chemin vers les hautes positions de pouvoir en entrant au département de la Justice Magique. Elle gagna en popularité par sa gentillesse et l'empathie qu'elle manifestait auprès de chacun. Ne se laissa jamais démonter par ses détracteurs, s'acharna à conserver sa position, dûment acquise. Elle réussit à trouver un équilibre entre sa gentillesse naturelle et l'autorité dont elle avait besoin pour ne pas se laisser abattre par ceux qui voulaient l'écarter.
C'est ainsi que, lorsque la porte pour le poste de Ministre s'ouvrit, elle s'engouffra sans plus tarder dans la brèche, bien décidée à se hisser à cette haute position.

La Famille Stalk est issue d'une grande lignée de sang-pur depuis le début du vingtième siècle, ce qui lui vaut officiellement le niveau numéro deux. Elle est originaire de la petite ville d'Abergavenny au sud-est du pays, située proche de la frontière anglaise, dans le comté du Monmouthshire. Les membres de la famille possèdent aussi une grande propriété dans le village sorcier de Blaenavon où ils se sont établis par commodité et semblent s'adapter particulièrement bien au rythme de vie bien rangée des châtelains. Ils sont d'ailleurs vignemages depuis des générations, leur vin est reconnue en Angleterre chez les sorciers et leur recette de fabrication secrète est réservée au strict cercle familial.

Elle est principalement connue pour son apport en recherches zoologiques, notamment chez les dragons avec un spécimen traditionnel : Le Vert Gallois. Emrys Crewe est devenue une fervente protectrice des dragons, qui, selon elle, sont souvent méprisés car craints par les sorciers. Cousine de Gedeon Stalk et magizoologiste actuelle de grand renom, elle parcourt aussi le monde pour découvrir de nouvelles créatures. Elle est à l'origine de la création de deux réserves naturelles (l'une établie en Afrique et la seconde dans son pays natal : au Pays de Galles). Les Stalk ont toujours été affiliés à la nature et à la magizoologie. Ils sont d'ailleurs, de grands donateurs pour la protection animale et pour la recherche en botanique. Les Stalk possèdent l'une des plus grosses trésoreries britanniques sorcières depuis le XXIIème siècle.

La famille Stalk est aujourd'hui plutôt respectée parmi les sang-pur. Bien que conservatrice quant à la pureté de son noble sang, elle semble, somme toute, plus tolérante que leurs compères et se fondent particulièrement bien dans la masse moldue. C'est d'ailleurs Blenheim qui est le Stalk le plus réputé dans l'Histoire. Il fut l'un des plus grands chercheurs et experts moldus de son temps et de nombreux tableaux à son effigie ornent les couloirs de l'école Poudlard. C'est son fils, Barnabeus, banquier et notable, qui est à l'origine de l'expansion et de l'héritage de la famille. Ils ont une vie plutôt recluse et confortable, retranchés comme en autarcie dans leur domaine et ne semblent ni faire bouger les choses ni faire parler d'eux politiquement parlant. Ce sont des sorciers assez discrets,  casaniers et assez neutres dans les conflits internes aux grandes familles sang-pur.

C'est Gedeon Stalk qui redore récemment le blason Stalk. Ancien Poufsouffle, c'est un bonhomme passionné, un bon vivant qui est particulièrement social, jovial, dynamique et travailleur. Il intègre l'Équipe Nationale du Pays de Galles dès sa sortie de l'école et y reste pendant huit longues années en tant que batteur puis capitaine lors de ses trois dernières années. Son mariage avec Amy Fawley le rend plus calme, plus docile, mais aussi plus malin et plus raisonnable. Poussé par sa femme et sa famille d'une part et pistonné par ses relations personnelles et professionnelles d'autre part : il intègre finalement le Ministère de la Magie au Département des Transports Magiques. De par son éloquence, il est rapidement muté au Niveau Cinq du Ministère : c'est à dire le Département de la Coopération Magique Internationale en tant qu'ambassadeur puis assistant du directeur du service. Il y reste pendant dix ans jusqu'à ce que ce dernier prenne sa retraite et que Gedeon prenne sa place en toute légitimité. Il est élu Directeur de ce Département à 47ans, ce qui fait de lui un des plus jeunes directeurs de département de sa génération.

La famille Gold s’est toujours enorgueilli de sa richesse et de son sang immaculé. Le dernier arbre généalogique mis à jour par le dernier patriarche en date, Robert Gold, remonte sur une dizaine de générations du côté maternel comme paternel.

La fortune des Gold se fonde essentiellement grâce à plusieurs investissements et affaires florissantes entre familles de sorciers riches, et d’alliances fructueuses. Que ce soit par le commerce, des prêts ou des échanges, ils se sont toujours efforcés de demeurer dans une légalité irréprochable – pour la plupart – et d’accumuler toujours plus de gallions. Dans l’ensemble, la famille Gold s’est toujours impliqué dans la politique, tentant par tous les moyens de s’y faire une place et d’anoblir leur nom. Si certains sont parvenus à des postes  très respectables, aucun n’a véritablement marqué l’histoire de la magie anglaise.
Historiquement, cette famille a souvent soutenu une vision moyenâgeuse du monde sorcier : fervents défenseurs sur secret magique, et très conservateur. Le maintien du statut de leur sang était une obsession jusqu’à bien récemment. L’on prétend que certains membres de la famille aurait souhaité se rapprocher de cercles plus sombres de la magie, mais se seraient tous ravisés – non par sens moral, mais par peur des conséquences et de l’engagement. Il est probable qu’aucun d’eux n’aient réellement réussi à entrer en contact avec ce genre de relation.
Quoi qu’il en soit, ils se sont efforcés d’assurer non seulement la survie, mais le prestige de leur famille – avec plus ou moins de succès.
Ces tentatives se soldèrent par un constat doux-amer : si leur nom a subsisté, il n’est pas porteur de grand mérite, si ce n’est celui d’être resté « pur » de manière constante. Reste heureusement leur incroyable richesse, leur alliée la plus sûre en toute circonstance.

Les Gold étaient au début de ce nouvel arbre, une famille au bord de la banqueroute. Sa richesse ancestrale avait été dilapidée allégrement par leurs ancêtres, et William et Judith Gold voyaient peu à peu leur nom perdre de sa superbe.
Heureusement, leur deuxième né et second fils Allister Gold eu la bonne idée de tomber fou amoureux d’une petite jeune fille très riche, nommée Pearl Douglas, au lignage suffisamment pur pour les deux parents du fiancé. Pearl eu de son côté le bon goût de lui rendre ses sentiments. Etant le seul enfant de Suzanne et Patrick Douglas, toute leur fortune revint à Allister à leur mort.
A partir de là, la famille Gold connu un nouvel élan. Allister profita de sa nouvelle fortune pour garantir la situation de son frère William deuxième du nom, et de ses deux sœurs Louisa et Nathalia. Par chance pour lui, aucun autre membre de la fratrie n’eut d’enfants.
Allister et Pearl eurent donc deux fils : l’ainé, Patrick, prénommé d’après son grand-père maternel, et Priam. Si les deux parents craignirent pendant longtemps que leurs fils ne s’arrachent pour leur héritage, resté conséquent grâce à la prudence d’Allister, il n’en fut rien.
Le problème fut réglé en quelque sorte lorsque la fille – Selena –  de Patrick et le fils de Priam – Desmond – se fiancèrent. Cela eut l’avantage de ne pas diviser l’héritage outre mesure, et de ne se soucier de la pureté du sang que de deux côtés. Octavie et Clarisse Gold, les épouses de Patrick et Priam, étaient de bons partis : la richesse nouvelle des deux fils avaient considérablement aidé leur recherche de femmes de sang-purs.

Selena Gold, qui avait donc eu le plaisir d’avoir le même nom de jeune fille et de femme mariée, eut également celui d’avoir deux enfants : Mary et Aaron. Ce-dernier fut décisif dans l’histoire des Gold.
Déterminé, Aaron se lança en politique. Si sa carrière ne fut pas assez brillante pour être retenue par les livres d’histoire de la magie, il plaça un nouveau standard sur les futurs fils Gold, qui se devaient non seulement de conserver la fortune familiale et de la faire grandir, mais également d’augmenter la renommée de leur nom.
Aaron s’acquitta de sa tâche à la perfection en épousant Diana Wood, dont le pedigree était le plus respectable des épouses Gold depuis bien longtemps.
De leur union naquit Constantin Gold, qui eu pour seul mérite de suivre à la lettre les traces de son père, et de tenir à son tour son fils Marcus avec la même poigne. Marcus s’accommoda tant bien que mal de cette éducation difficile.
Il vit notamment sa sœur, Amber, se faire rejeter de la famille du fait de son goût pour les femmes, et particulièrement pour celle qui deviendra sa future épouse, Jessica.
Trop lâche pour soutenir une sœur qu’il aimait pourtant de tout son cœur, il choisi de se remettre complètement à son père. Il était incapable de renoncer à la prison dorée que lui offrait sa famille. Il accepta donc que son mariage soit arrangé Hannah Lester, et délaissa l’éducation de ses quatre enfants à Constantin, convaincu que seul son père serait capable de former ses enfants à la grandeur qu’il était attendu d’eux.

Son ainé, Rhett, se démarqua en étant l’homme parfait selon les critères de sa famille. Il semblait aimer la femme qu’on lui avait choisir – Lacey Gold née French – et s’attacha toute sa vie à percer en politique et agrandir la fortune familiale par des placements astucieux. Il marqua la période la plus faste de la famille Gold.
Les retombées de ses succès marquèrent profondément son petit-fils, Rumford Gold. Ayant vu son père Chistian, et plus important encore, la figure imposante de son grand-père s’acharner de la sorte, il tâcha de faire de même.
Suivant le modèle familial, il acheva sa vie avec plusieurs propriétés luxueuses et un coffre Gringott rempli à l’excès. Ses parents choisirent pour lui une femme française de bonne famille, afin de s’éloigner des lignées de sang-purs de Grande-Bretagne, et d’éviter une nouvelle génération incestueuse.
Ses succès furent toutefois tempérés par les déboires de ses trois fils.
Tous ses espoirs reposaient sur ses deux ainées, Malcolm et Nicholas. Ces-derniers étaient à son image : arrogants et fiers, très attachés au rang qu’ils pensaient posséder. Son benjamin, Robert, était méprisé par toute la petite famille de par sa sensibilité.
Robert, en tant que troisième fils, se crut permit de fricoter avec une femme non seulement mariée, mais mariée avec un moldu. Quand il leur apprit que cette parvenue selon eux était enceinte, Rumford et son épouse Galathéa manquèrent de lui faire subir le même sort qu’à Amber Gold.
Mais leur attention ainsi détournée, ils furent frappés par les morts successives et violentes de leurs deux fils ainés, qui avaient dilapidé une partie de leur argent à la poursuite de plaisirs vains.
Cela bouleversa leurs vies et leur ligne de succession.
Désormais, Robert était la seule issue pour relever la barre. Ils arrangèrent rapidement son mariage avec une héritière de sang-pur russe, comme il avait été fait entre Galathéa et Rumford.
Ils moururent peu de temps après, laissant leur fils marié avec une femme qu’il détestait et de lourdes responsabilités.
S’éloignant dès qu’il en eu la possibilité du Ministère, il s’arma de patience et renfloua petit à petit les caisses de la famille qui avaient été vidées par ses frères. A force d’échange et d’affaires diverses avec des associés trouvés ici et là, il parvint à maintenir la fortune de la famille, délaissant complètement leur image.
Et il valait mieux, lorsque l’on voit ses propres frasques et ceux de ses enfants.
Fiancé puis marié de force à Hilda Willoughby, Robert a en effet eu une liaison avec Lydia Keats, une sorcière mariée à un moldu. De leur aventure naquit celle qui allait devenir Shae L. Keats. Lydia refusa tout droit à Robert, et son époux, père légal de l’enfant, s’occupa de son éducation.
Contre sa volonté, Robert n’a jamais élevé sa fille.
Des années plus tard, celui-ci parvint à assurer la lignée officielle en ayant une autre fille avec son épouse légitime : Kathleen Gold.
Bien des années après, Kathleen, alors élève en sixième année à l’école de Poudlard, tomba enceinte – de son directeur de maison, Trevor Le Dragon – et accoucha de deux jumeaux : Aloyisia et Fitzwilliam Gold.
De son côté, Shae eu ses propres enfants : Enzo, et Timothy. Ce dernier est le fruit d’une adoption.
A présent veuf, Robert s’apprête à épouser Cara de Lanxorre.


Les Lacombe et les De Chagny sont des lignées de sang-pur français.
Ces familles, moins rigide en apparence que les Gold, ont été bercé par le mythe de la pureté. Cette éducation les a poussé pour la majorité d’entre eux à poursuivre cette tradition, bien qu’aucun interdit formel n’ait été imposé. Peut-être que cette injonction tacite était plus lourde encore qu’une règle claire et établie, puisque de nombreux incestes se sont répétés dans leur histoire.
Contrairement aux Gold, les De Chagny sont issus d’une lignée française noble. Bien que le titre se soit perdu, le souvenir de leur splendeur d’antan demeure dans les esprits – du moins, dans celui des cercles de sorciers français.
Moins fortuné, cette famille a donc compensé en réputation ce qu’elle n’avait point en gallions. Il n’en demeure pas moins que leur patrimoine reste impressionnant, et qu’ils n’ont jamais été dans le besoin. Bien qu’ils n’aient jamais atteint des sommes aussi extravagantes que d’autres familles de leur entourage, ils conservent pour eux la fierté d’être raisonnables et de n’avoir jamais vécu de crise financière comme tant d’autres.
Leur argent leur vient principalement d’héritage. Ils n’ont jamais cherché à faire fructifier outre mesure leur fortune, comptant sur les investissements que leur aïeux avaient placé avant eux.
Souvent décrite comme une famille très (trop) unie, les Lacombe sont cependant assez repliés sur eux-mêmes lorsque l’on s’éloigne de l’image vernie qu’ils présentent lors des réceptions mondaines.  

L’histoire de l’alliance de ces familles a commencé par le mariage de Christine Daaé et de Raoul de Chagny. Ce-dernier, héritier d’un petit comté français, assura une vie confortable à la dernière descendante de deux familles prestigieuses mais désargentées suisses : les Daaé d’une part, et les Romang.
Bien que Christine eu un enfant issu d’une liaison, Raoul toléra cette incartade par amour aveugle pour son épouse. Il fit bien, car de leur mariage naquit Gustave De Chagny, a qui il pu transmettre ses titres et sa fortune.
Malheureusement, ce-dernier eu pour seule enfant une fille, Penelope. Le titre passa à un cousin selon les vieilles traditions que la famille tenait à maintenir.
Penelope épousa alors Etienne Lacombe, scellant ainsi une alliance entre deux familles prestigieuses.
Cependant, ils perdirent de leur superbe avec une série de mariages incestueux quelques générations après.
Tout commença avec le mariage de Mathieu Lacombe avec Charlotte Valendru. Ils eurent trois enfants : Geoffroy, Catherine et Bérénice.
Geoffroy eu deux enfants : Sabine et Ambroise.
Sabine épousa un sorcier anglais du nom de Stephen Grey. Ils eurent un fils, Elijah, qui eu lui-même trois filles : Dorothy, Galinda et Elphaba.
Ambroise se maria avec Veronica Quy, et leur fils, Stéphane, épousa Michaela Chinon, petite-fille de Bérénice.
Ambroise et Michaela donnèrent naissance à un fils, Abel. Abel, fils de deux cousins au second degré qui a lui-même épousé sa cousine au second degré, Elphaba.
C’est de leur union que naquit Galathéa Gold, issue de cet héritage incestueux et franco-anglais. Cela explique peut-être pourquoi la nouvelle génération possède quelques soucis.

Lien Arbre généalogique

La famille Greengrass est une famille de sang-pur de très longue date. On ne sait pas depuis combien de temps elle est là, ni combien de générations on peut lui compter. Ce qu'on sait de cette famille cependant, c'est son attachement à la pureté du sang, même si depuis la guerre de 1997 leur mentalité a nettement évolué.

Les tous premiers Greengrass étaient des sorciers peu influents et peu puissants. Malgré le fait qu'ils maîtrisaient la magie, ils n'ont jamais été très riche dans le passé. Ils se sont souvent contenté de suivre les familles les plus importantes de la Confrérie afin de survivre. Ils vivaient dans des maisons peu sophistiqués, ils étaient un peu comme les fermiers de l'époque et cultivaient des champs. Ils avaient malgré tout, de grandes terres, leur permettant ainsi plus tard d'acquérir plus d'importance dans la société magique. Peut-être est-ce à cause de ce passé que cette famille porte bien son nom.

Au fil du temps, les Greengrass ont commencé à posséder une certaine notoriété. Souvent reliés aux Black et Malfoy, c'est comme ça qu'ils nouèrent des liens afin de s'imposer un peu plus à chaque nouvelle génération. Malgré tout, leur nom a failli disparaître plus d'une fois à cause d'un manque fréquent de naissance d'être masculin. Ce n'est pas grâce à Astoria et Daphnée, lors de la guerre de 1997 que la famille Greengrass a continué à prospérer et s'est posé en maître sur la Confrérie des sang-purs. C'est avec leurs cousins éloignés, Marcus et Gregory, que les affaires ont pu reprendre de plus belles.

Les deux garçons n'étaient pas très dangereux, mais plutôt malins et leur génie pouvait être sans limite. Ils inventèrent des sorts et potions révolutionnaires pour leur époque afin d'éradiquer certaines maladies incurables chez les sorciers. Les Greengrass connurent alors leur moment de gloire grâce à ces deux individus, les faisant monter en haut de l'échelle. Ils prirent la tête de l’hôpital saint-mangouste sur plusieurs générations. Charles en fût l'un d'eux avant de passer la main à Masha Freemount, car sa fille Irène, une médicomage surdouée venaient à peine d'entrer dans le milieu, elle n'avait donc pas encore assez monté les échelons pour reprendre sa place.

Charles Greengrass est un homme de 75 ans, il est désormais à la retraite mais reste à la tête de la Confrérie des sang-purs. C'est un sorcier intelligent, presque visionnaire, il est difficile de le berner avec des inepties et déteste les flatteries. C'est un être d'apparence froide et dure, il sera cependant toujours franc avec vous, même si cela veut dire être cruel dans ses mots. C'est un homme d'honneur, dont la fierté et la loyauté ne sont plus à prouver. Les valeurs familiales sont importantes pour lui et il fera toujours passer ses êtres chers avant toutes autres choses. Cependant, il sait toujours prendre les bonnes décisions et sait être raisonnable quand il le faut.

Diana Greengrass, née Prewett, est une femme de 74 ans. Elle n'a jamais travaillé dans sa vie et n'en a jamais fait le souhait. C'est pourtant une femme très intellectuelle qui s'est consacrée à l'éducation de ses enfants et à la recherche dans son petit laboratoire familial. Elle s'est souvent occupée d'organiser les réceptions de la Confrérie et de l’hôpital. Ce n'est pourtant pas une femme charitable, mais qui fait bonne figure devant la société. La pureté du sang lui est aussi importante que son mari, voir peut-être plus, raison pour laquelle on la trouverait peut-être moins souple que lui quand il est question de tolérance.

Dorian Greengrass, est un sorcier de 45 ans. Il est le portrait craché de son père. Très élégant, dont la droiture et le professionnalisme ne peuvent lui être reproché. Contrairement à sa sœur, Dorian n'a pas suivi la voie de la Médicomagie pure. Il est langue-de-plomb au Département des Mystères, afin de faire avancer les recherches sur les maladies et les découvertes du corps humain. C'est un employé de longue date, passionné par son métier mais qui s'investit tout de même dans la Confrérie des sang-purs. Il serait le prochain candidat pour reprendre la tête de celle-ci d'ailleurs, quand son père décidera de passer la main. Des rumeurs remettent pourtant en cause sa légitimité, car il est moins investi que sa sœur. Il ne s'entend pas très bien avec elle à cause de cela. Il la considère comme son unique rivale sans se soucier des autres familles, pensant que c'est son droit le plus ultime que de suivre les pas de son paternel.

Irène Greengrass, est âgée de 40 ans. Elle a débuté une première carrière dans la politique avant de se rabattre sur la médicomagie tardivement. Raison pour laquelle elle n'a pas pu prendre la tête de l'hôpital suite au départ de son père. Aujourd'hui, elle se sent prête à le faire et n'attends plus que sa supérieure directe lui laisse sa place. C'est une femme pleine d'ambition, que rien n'arrête. D'apparence, elle paraît pourtant très douce et chaleureuse, mais son appétence pour le pouvoir est quelque chose qui fait d'elle un être dont la droiture est a revoir. Elle est en compétition avec son frère pour reprendre la tête de la Confrérie des sang-purs, elle pense qu'il n'est pas fait pour cela et que tout risque de s'écrouler à cause de lui. Elle est consciente du danger que les autres familles de sang-purs représentent, contrairement à son aîné. De plus, étant une femme très à l'écoute et plutôt attentionnée avec les gens, elle arrive souvent à être au courant de chose que peu de personnes peuvent l'être grâce à ses patients. Elle est donc au courant que quelque chose se prépare et que les sorciers peuvent vite voir leur règne s'éteindre si rien ne se fait.

Les Greengrass sont donc à la tête de la Confrérie, ce sont eux qui organisent les bals de charité pour l’hôpital et aide les sorciers démunis. Ils prônent la pureté du sang mais un bon nombre d'entre eux sont partagés quant au secret magique. C'est pour cela que le confrérie existe et que les familles les plus puissantes se réunissent souvent afin d'en débattre. Charles en est le dirigeant et sait faire raisonner les plus turbulents et réveiller les esprits afin qu'ils restent tous unis. Il est là pour remettre de l'ordre entre les différentes rivalités des clans de sang-purs.

L’histoire de la lignée des Kama ne peut être contée sans parler des grandes tribus magiques répandues dans toute l’Afrique centrale ; celles-là même qui durant tout un millénaire avaient œuvré au travers du temps et des conflits pour perpétuer les traditions ancestrales du continent africain.
Les Kama étaient l’une d’elles et à la fin du XVIII siècle, leurs territoires s’étendaient des rivages du Sénégal, au cœur du Mali jusqu’aux forêts verdoyantes du Nigeria. Réparties en plusieurs petits clans, leurs chefs respectifs s’assuraient de ne jamais rompre les traditions ancestrales ; ils étaient les gardiens de la pureté de la lignée et en bons patriarches, ils veillaient à ce que les castes établies au sein des clans soient respectées.

Comme leurs semblables moldus, les Kama vivaient humblement dans de petits villages dispersés sur de très vastes territoires. Contrairement à l’Europe ou au continent américain, qui avaient vu opérer très vite de grands changements dans leurs sociétés au cours de la première révolution industrielle, les Kama quant à eux, avaient assuré la pérennité d’un système tribal et essentiellement pastoral. Uagadou était la pierre angulaire qui liait les Kama entre eux. Malgré les conflits et l’isolement, les descendants de la lignée vouaient un respect presque sacré à l’école et ses représentants. Parmi les plus talentueux, certains avaient eu l’honneur d’officier en tant que professeurs et, grâce à ce statut, ils s’étaient vu brusquement acquérir certains privilèges. En ce temps là, les échanges avec les autres royaumes magiques étaient rares, mais ils étaient suffisants pour nourrir les ambitions de cette poignée d’héritiers propulsés au rang d’élite, qui se voyaient déjà partir à la conquête d’autres continents. Les Kama aspiraient à plus de gloire et de succès ; un rêve éveillé qui trouva vite une résonance particulière lorsque les premiers colons foulèrent leurs terres ancestrales.

Les sorciers avaient beau se tenir en retrait du monde, ils ne pouvaient ignorer le mal qui rongeait leur environnement. Les non-mages étaient venus avec des idées avant-gardistes qui menaçaient de changer à jamais l’Afrique telle qu’ils l’avaient façonnée. Pour préserver leurs valeurs et le secret du monde magique, certains clans se replièrent sur eux-mêmes, à l’instar du clan de Saouthé Kama qui vit dans cette « invasion » une façon de dominer le monde des non-mages en se jouant d’eux.

Précurseur en  la matière, Saouthé Kama, chef de clan de la contrée Abeokuta - ville forteresse érigée pour se protéger des chasseur d’esclaves - fut le premier à tirer partie de ses « envahisseurs » en les manipulants.
En participant lui-même à la colonisation dès 1877 sur ses propres terres et en feignant une coopération volontaire, il apprit ainsi les rites et les codes des pays d’Europe. Il s’adapta aux rythmes de leurs vies et de leurs conflits et commença alors à mettre son plan à exécution.
En se montrant vil et opportuniste, Saouthé réussit en quelques années à s’immiscer insidieusement lui et les siens, dans toutes les strates de cette nouvelle société florissante. Il créa sa propre compagnie commerciale et écrasa progressivement toute concurrence, faisant ainsi des Kama, d’incontournables partenaires commerciaux. Leur patronyme prit doucement de l’ampleur au fil du temps, notamment grâce à l’accumulation des richesses de Saouthé Kama qui s’appliqua à faire prospérer son succès au delà des frontières. Le mage opportuniste n’avait pas qu’entrepris de dominer le monde des moldus; fort de ses succès, il lui fallait maintenant conquérir celui des sorciers.
C’est à partir des années 1900, sous couvert de ses voyages d’affaires que Saouthé joua sa plus belle carte. En envoyant ses fils comme ambassadeurs auprès de quelques cercles de sorciers élitistes, il était parvenu à susciter l’intérêt d’une poignée de mages bien placés. Toujours plus curieux à l’égard de la magie riche en particularités des descendants africains, ces riches sorciers, européens ou américains, ne se privaient pas pour inviter les Kama, pour se divertir ou apprendre de leur culture. Une bien belle aubaine pour les héritiers de Saouthé qui, encore une fois, profitèrent de l’opportunité pour assoir un peu plus leur ascendance sur le monde magique.
Cette stratégie payante assura la survie de la lignée durant des décennies. Tandis que certains clans, repliés sur eux-mêmes, s’asphyxiaient en choisissant de s’éteindre ou bien de se mélanger au commun des non-mages, la lignée des Kama du Nigeria qui avait su prospérer, s’était vu propulsée de simples sorciers de tribu, au rang d’érudits, de riches marchands ou de conseillers au sein de la Confédération Internationale des Sorciers ; une plus-value non négligeable en ces temps de changement notables qui leur avait aussi permis de s’assurer de conserver en leurs rangs, un sang parfaitement pur.

Durant le XXI et XXII siècles, la descendance des Kama se fut bien plus discrète que leurs aïeux, sans pour autant cesser de mettre à l'honneur leurs traditions et leur culture. Leur lignée, aujourd'hui résumée à une dizaine de membres, est encore inscrite à la Confrérie des Sang-Purs.

Bénel Kama, né en 2040, fut directeur de Uagadou durant 30 ans. Il contribua à faire prospérer la réputation de l’école au niveau international aux côtés de son épouse Annah Mganbi, une sorcière d’une honorable tribu de sang-pur, avec qui il eut un seul fils. Il est aujourd'hui décédé.

Aristote Kama, né en 2064, dit le « sage », suivit les traces de ses ancetres en s’intéressant à l’astronomie. Il officia toute sa vie en tant que professeur de Uagadou, en remettant au centre des attentions l’aspect primordial des traditions orales, des contes, des chants et des danses. Son épouse, Talulah Naoudé, fille d’un éminent membre de la Confédération Internationale des Sorciers, contribua à la promotion des arts africains sur le plan international. A ce titre, les Kama possèdent encore aujourd’hui, quelques œuvres d’art célèbres. Il est lui aussi décédé.

Amar Kama, fils unique de Bénel né en 2096, connut une enfance dorée. Il étudia à Uagadou mais parcourut le monde en donnant de nombreuses conférences dans les différentes écoles magiques internationales. Il rencontra Emma Piquery lors de l’une de ses initiations à la magie de Uagadou et tomba sous son charme. Fille d’un riche notable de New York, travaillant pour le MACUSA, elle décida de suivre Amar tout au long de sa carrière et accepta de vivre au Sénégal à l’annonce de la naissance de ses petits enfants. Plutôt conservateur, Amar imposa à son épouse les traditions séculaires de ses ancêtres. Il s’assura ainsi de conserver sa place de patriarche au sein de sa famille qui, au fil des ans, devenait de plus en plus restreinte et perdait en notoriété. Il a 82 ans aujourd’hui et profite de sa retraite pour voyager de par le monde, avec son épouse.

Theophus Kama né en 2121, enfant unique d’Amar et d’Emma fut le premier à embrasser une carrière uniquement tournée vers la politique intérieure de son royaume. Il contribua à moderniser quelques organismes institutionnels notables et entreprit de lancer de nombreuses collaborations avec d’autres royaumes magiques dans diverses affaires internationales. A la mort de sa femme, Néphélie Akingbade, une métisse anglaise d’origine éthiopienne, il quitta le Sénégal pour un poste en lien avec le Ministère de la Magie à Londres. Il conserve encore aujourd’hui des liens très étroits avec sa famille établie sur sa terre natale et celle encore présente en Nouvelle-Orléans. Il a 57 ans aujourd'hui.

Jamal Kama, 30 ans, fils ainé de Théophus, n’a pas fait de grandes études. Plus doué en art plastique qu’en art magique, il profite des richesses de sa famille pour voyager et passer du bon temps. Il vit aujourd’hui en Thaïlande.

Harry Kama, 28 ans, deuxième né de Theophus. Il porte ce nom en l’honneur du sorcier anglais qui affronta le terrible mage noir Voldemort. Audacieux et aventureux, il ne fut pas toujours un élève modèle. Il réussit toutefois ses examens et oeuvre aujourd’hui pour accéder au rang de professeur d’astronomie à Uagadou.

Tulii Kama, 25 ans, dernière née de Theophus. Elle a suivi son père après la mort de sa mère et a terminé ses étude à Poudlard. Riche de sa double culture, des traditions qui ont rythmé son enfance et de ses racines complexes, elle s’avère être une sorcière forte débordant d’assurance et d’ambitions. En perpétuel mouvement, elle cherche encore l’opportunité qui fera d’elle l’héritière digne de reprendre le flambeau de ses ancêtres conquérants. 

Les Nott sont une des familles de sorciers les plus anciens d'Angleterre. Installés depuis des temps immémoriaux près de Loutry Sainte-Chapoule puis plus récemment à Godric's Hollow, il n'existe pas un registre dans lequel leur nom n'est pas. Certains se demandent même ce qui est arrivé le premier entre les Nott ou le monde. Au départ connus pour être une famille de truands, vivant de larcins, de manipulations malhonnêtes et de rapines dans les maisons des plus riches. Ils apposèrent même la fierté de leur réputation sur leurs armoiries avec une phrase évocatrice : Audaces fortuna juvat, la fortune sourit aux audacieux. Et audacieux qu'ils étaient de se créer un blason alors qu'ils n'étaient que des vauriens.

Leur nom disparut pendant quelques temps suite à l'entrée dans les ordres religieux d'un des membres de la famille dans l'espoir de faire oublier les actes de ces ancêtres. Cela fonctionna plutôt bien puisqu'à sa mort, son fils -bien qu'illégitime- put récupérer son nom et nul n'osait le traiter de bon à rien ou de voleur. Il avait même décidé d'abandonner son ancien blason et la devise de sa famille, ne gardant que le nom, déjà beaucoup trop lourd pour lui.

Après de nombreuses générations à errer dans la masse des familles sorcières inconnues, l'un des Nott, découvrit un fabuleux trésor qui  le propulsa dans les familles les plus riches. Un manoir fut construit, des domestiques engagés et tout le monde ne parlait plus que de cet homme qui s'était fait à partir de rien, un "aventurier" qui avait eu la chance de trouver beaucoup d'or. Cependant, le temps étant aux grandes découvertes et à l'âge d'or de l'exploration, personne ne le critiquait ou remettait en question sa légitimité. Il reprit alors la devise de ses ancêtres et changea le blason en une pile de gallions, montrant ainsi que sa famille était riche à tous ceux qui le contemplaient. Ainsi commença la montée des Nott.

Des années plus tard, Teignous Nott fit rentrer sa famille dans le cercle des vingt-huit familles sacrées, signant de sa main le registre des Sang-Purs. Depuis, les Nott sont connus pour leur pouvoir et leur argent mais aussi pour leur influence sur le monde sorcier. Sans spécialement de talents, ils se basent sur leurs richesses et leur habilité politicienne pour se maintenir à une place durement acquise, veillant à ce que rien ne vienne les remettre en question et étant particulièrement vigilants à la pureté de leur sang.

De nos jours, la famille Nott est connue pour sa présence sur la scène politique et pour être une des principales rivales de la famille Greengrass. Vous avez aussi sûrement déjà vu leur nom sur la plupart des navires parcourant l'océan Atlantique depuis l'Angleterre, la famille ayant réussi à se tailler la part du lion dans l'appareillage de navires de commerce et de tourisme au départ du Royaume-Uni. Depuis, ils sont armateurs dans de nombreux ports du monde, leur flotte sillonnant les mers pour renflouer les coffres de Sophia Langley, l'actuelle dirigeante de la société.

Maximus Nott Homme politique de talent, Maximus est né avec une cuillère en diamant dans la bouche. Il n'a jamais connu un autre monde que celui du luxe est cela lui est souvent reproché par ses détracteurs qui trouvent qu'il n'a aucune conscience de la réalité. Ce qui compte pour Maximus, c'est avant tout d'avoir raison et de conserver les traditions que les familles du registre ont mis du temps à élaborer et qui sont si chères à ses yeux. Fier de racine, il se bat vent debout, à la tête du Parti Conservateur pour défendre ses valeurs. Il ne peut rien faire contre sa femme qui le manipule et tire les ficelles afin de faire prospérer sa famille et accorder des avantages économiques à l'entreprise familiale.

Sophia Langley Tout le monde magique est d'accord pour attribuer le succès actuel de la famille Nott à Sophia. Puissante, elle dirige la compagnie navale d'une main de fer. Mariée à Maximus à l'âge de dix-neuf ans contre des parts de la société américaine de son père, elle se venge des années après en récupérant la direction de l'entreprise de son mari, celui-ci s'étant engagé en politique. Manipulatrice, d'aucun s'accordent pour dire que c'est elle qui se cache dans l'ombre des Nott pour mettre la main mise sur tout ce qui est à sa portée. Froide et manipulatrice, elle n'a pas le côté avenant que certains trouvent chez son mari. Lors de ses rares sorties publiques et interviews, elle se montre sous les traits d'une femme encore plus conservatrice que son mari. D'après elle, c'est le seul moyen de sauver l'Angleterre et le monde sorcier de la décadence dans laquelle il s'engage.

Eloise & Gregory Nott Les jumeaux Nott sont les aînés de la famille. Ce sont aussi les portraits crachés de leur mère. Aussi secs qu'elle, ils sont depuis la fin de leurs études de Poudlard dans la société familiale. En à peine deux ans et un peu de piston, les meilleurs directeurs de secteurs ont été gentiment remerciés pour y placer ce que tous considèrent comme l'avenir radieux de la famille.

Philip Nott Philip est ce que tout le monde caractérise de bon à rien. Il semblerait qu'il cherche à honorer les origines de sa famille et trempe souvent dans des affaires louches, incluant pour la plupart de la magie noire et des substances psychotropes. Maximus et Sophia font leur possible pour ignorer ces faits et présenter leur fils comme un ange à qui veut bien les croire. La réputation de la famille a été de nombreuses fois menacée mais toujours rattrapée au dernier moment.

Evelyn Nott Décédée à l'âge de quatre ans de la dragoncelle, Evelyn était la quatrième enfant des Nott.

Abigail Nott Il s'agit de la communicante de la famille. Tous les discours, toutes les interviews et toutes les apparitions publiques sont orchestrés par Abigail. Toujours tirée à quatre épingles, ses lèvres pincées sont peut-être les plus souriantes de la famille.

Quinn Nott Quinn est la chouchou de ses parents. Toujours très bien habillée, elle est mannequin dans une agence sorcière et parcourt le monde pour des shootings tous plus fantastiques les uns que les autres.

Erik Nott Un peu limité intellectuellement, Erik essaye tant bien que mal de percer dans le Quidditch professionnel depuis sa sortie de Poudlard. Sans grand succès jusqu'à présent.

Après avoir débarrassé la forteresse roumaine de Pelișor d'un monstre particulièrement féroce, le jeune chasseur de dragon Nicolas Orton se voit anoblir en 1352 par le duché moldave, alors vassal de l'empire ottoman. Après sa victoire contre le cornelongue roumain, chacun s'attendait à ce que Nicolas le prenne comme blason. Il n'en fit rien. A la surprise générale il adopta un sobre blason à la rose et aux trois trèfles, en hommage à son suzerain moldave. Face à l'avancé des Ottomans sur les dernière terres chrétiennes des Balkans et suites aux nombreuses persécutions anti-sorciers, la famille Orton s'expatrie au XVème siècle en France. C'est dans le duché de Guyenne, aux alentours de la ville de St Emilion que les Orton s’installent. Prenant part à la guerre de cent ans du coté des anglais et du duc de Bordeaux, ils obtinrent terres et titres à force de fait d'arme et de sortilège de confusion. C'est en 1786 que Dragomir Lancelot Orton quitte sa place forte médiévale pour faire construire un manoir tout en élégance, le Château-Orton. Voyant venir les révolte populaire de 1789, Dragomir recouvre le domaine et le manoir de sortilège, les rendant incartables et "repousse moldu". La famille Orton n'est pas une famille obnubilée par la pureté du sang ou la haine des moldus. De nombreuses unions avec des moldus ou des nés-moldus se sont produites au cours des génération. Les Orton disposent néanmoins d'un arbre généalogique complet et détaillé semblant certifier la pureté de leur sang sur au moins onze générations, soit environ 250 ans.

Le blason familial évolua beaucoup. Au fur et à mesure de l'histoire les Orton prirent le héron comme symbole héraldique et l'inscrivirent sur leur sceau. Suite à leur unions avec de nombreuses familles française (notamment les de Grancy en 1762) une fleur de lys s'ajouta sur le blason, suivie au vingt-deuxième siècle par un chardon amenée par une famille écossaise, les McHaydenbloom.

Famille: (La rubrique qui suit présente les membres de la familles vivants ou récement décédés).

Grand-père paternel :  Rodolphus Igniatus Alderick Orton était un prestigieux chef d’orchestre et compositeur français. Aujourd’hui à la retraite, il compose encore pour le plus grand plaisir de sa famille. Depuis le décès de son épouse, il à cédé la canne et l’épée des Orton à son fils et se plonge de plus en plus dans la contemplation afin de composer. C’est le Grand-père préféré de Dragomir avec qui il peut passer des nuits entières à lire ou regarder les étoiles.

Grand-mère paternelle : Griselda Orton, née Dubrall était une magnifique cantatrice qui connu Rodolphus lors d’un concert à Vienne. Inséparables, ils traversèrent le monde avec leur orchestre. A son décès, Dragomir avait seulement quelques mois. Il ne connait d’elle que son visage et sa voie qu’il entend sur le vieux tourne-disque de son grand-père.

Grand-père maternel : Henry, Olaf, Carron, Duncan, McHaydenbloom a longtemps été le modèle de Dragomir. Droit, juste et parfois sévère mais également drôle et affectueux. Descendant d’une des plus anciennes et pure famille d’Écosse, il n’avait cependant pas un melon considérable. Son décès lorsque Dragomir avait dix ans écarta quelques peut les McHaydenbloom des Orton.

Grand-mère maternelle : Victoria, Melody, Barbara, Elisabeth McHaydenbloom, née McBurry est la principale raison de l’éloignement des deux familles. Froide, hautaine et acariâtre, elle reste persuadée que posséder un sang pur depuis plus de quatre cent ans lui confère un rang royal. Le fait que sa fille épouse un sorcier dont le sang pur ne remonte qu’à une dizaine générations l’a profondément outrée et vexée. Elle refuse catégoriquement de reconnaitre Augustus (cracmol) comme son petit fils. Elle ne lui à jamais adressé la parole. Dragomir la déteste. Il ne la reconnait plus comme sa grand-mère depuis ses quinze ans et lorsqu’elle vient à la maison, l’accueille comme il le ferait avec une parfaite inconnue.

Père : Harold, Rodolphus, Igniatus Orton travaille au département de contrôle et de régulation des créatures magiques,   au bureau de liaison des êtres de l’eau et aime profondément son métier et ses collègues. Droit, digne et honorable, il est l’un des piliers sur lequel Dragomir s’est appuyé pour sortir de sa détresse et redonner un sens à sa vie. Harold et Dragomir étaient politiquement incompatibles. Cependant l’attaque des inferis dans Londres à poussé Harold à remettre en cause l’efficacité du ministre...
   
Mère : Ginevra Victoria Melody Barbara McHaydenbloom a travaillé pendant vingt ans pour le magazine sorcière hebdo, puis, lassée des potins elle a tourné la page et est maintenant chef de rubrique au mensuel de la métamorphose. Vertueuse et talentueuse, elle à donné à Dragomir sa passion des pierres et métaux.

Frères :
Ainé : Elmer Arthur Odesan Orton a raté de peu sa formation d’auror et travaille désormais dans la brigade de police magique. Toujours jovial et aimable, il a cependant une foi aveugle et est totalement dévoué au ministère.

Benjamin : Augustus Henry Méale Orton est un cracmol. Malgré sa différence, Augustus n’a jamais cessé de se battre pour réussir. Il travaille au ministère des finances britanniques et reste un contact utile entre le ministère de la magie et les finances moldues.

Cadet: Dragomir Harold Rodolphus Orton.

Tante : Judith Victoria McHaydenbloom fut peut présente dans l’enfance de Dragomir. Rejetée par sa mère Victoria à cause de son homosexualité, Judith vit aujourd’hui en Australie en compagnie de sa compagne Tilda Cloudjumper. Dragomir la connait peut mais garde d’elle d’agréables souvenirs peuplées de patacitrouilles et de chaudron au chocolats.

Le blason actuel des Orton est:  Ecartelé d’or et de sinople à un rameau de trois trèfles, une rose, une fleur de lis et un chardon posés en croix, leurs tiges jointes en cœur, le tout d’argent;
En supports, deux grands hérons au naturel, tenant chacun dans leur bec une feuille d’érable de sinople, debout sur une terrasse herbeuse du même.

La devise est: "Scientia sit potentia", Savoir c'est pouvoir.


Le blason actuel des McHaydenbloom est: Ecartelé d’azur à trois roses d’argents et d’argent Franc-quartier de gueule.
En timbre une couronne d’or. En support, deux lévriers en front, têtes fuyante

La devise est : "Nec pluribus  impar", Au dessus de tout.

Les Peverell sont une famille de sang-pur de très longue lignée, établie dans le Manoir Peverell en Cornouailles depuis la nuit des temps. Leurs origines remontent bien avant leur notoriété et il est impossible de déterminer exactement la source exacte de cette lignée. Pour l’époque, ils n’avaient pas une très grande influence dans le monde magique -qui était assez chaotique, mais ils étaient pour le moins respectés. Ce qui les préoccupait principalement était simplement la pureté de leur sang et que leur descendance prospère correctement. C’était une idéologie qui les obsédait. Les ancêtres Peverell pensaient que plus le sang était pur, plus leur magie intérieure était abondante et puissante. Cela n'empêcha pas quelques naissances de cracmols, qui furent pris comme cobayes par la famille afin d’approfondir leurs recherches.

En effet, les Peverell sont des chercheurs dans l’âme depuis leur genèse. Chaque génération trouvait en son sein, un Peverell dévoué à vouloir repousser les lois de la magie. Peut-être que c’était tout simplement dû à leur rigoureuse éducation. Malgré leur bon vouloir, aucun Peverell ne réussit à transcender les âges grâce à ses découvertes. Ce ne fût qu’à l’apparition des trois frères de la légende (dans les années 1200) que la famille Peverell fut sombrement mise en avant. Fabulation ou vérité, seuls les trois compères connaissent la véritable provenance des reliques de la mort. Le secret ne fut jamais révélé à leur progéniture et ils emportèrent avec eux cette incroyable découverte dans la tombe. Ou alors, est-ce que des écrits se cachent-ils sur la conception de ces objets dans le Manoir des Peverell ? Personne ne le saura jamais.

C’est donc à cette époque, que l’ancêtre d’Alhena, Eldrich, le deuxième fils de Cadmus prit la fuite vers l’Irlande afin de rester dans l’ombre. Il ne voulait pas être lié plus que cela à la légende. Il s’installa près de Dublin, où il rencontra d’autres sang-pur de son époque moins influents que ceux d’angleterre. Il se terra et prospéra en achetant des terrains peu coûteux. Sa descendance resta un moment sur ses terres, pendant que les Peverell du Royaume-Uni s’éteignaient peu à peu à cause de leur sordide histoire familiale. Le nom se perdit d’ailleurs, faute de fils, contrairement à ceux qui s’étaient installés en Irlande.
C’est en 1850, lors de la ruée vers l’or, que les derniers descendants des Peverell prirent des chemins différents. Certains s’installèrent en Amérique, d’autres en France et en Russie. En effet, les tensions familiales ont fait que les enfants Peverell s’éloignèrent les uns des autres pendant un temps. En vendant les terrains d’Irlande, ils firent fortune.

Les ancêtres directs d’Alhena décidèrent de partir quant à eux dans le sud de la France. Ils furent vite passionnés par toutes les découvertes que ce pays pouvait leur offrir. Avec leur fortune, ils achetèrent une villa en Italie pas très loin de leur maison. Des années après avoir renoué avec leurs confrères Peverell, quelques générations étaient passées et les rares sang-purs restant avec qui ils avaient noué des liens furent difficiles à contacter. Divers mariages consanguins de cousins éloignés Peverell eurent lieu, afin de préserver ce qui les obsédait le plus. Il était difficile pour eux de rester cachés sans outrepasser les lois de la raison.

Ce n'est que via Gabriel Peverell, l'arrière arrière-grand-père d'Alhena, que les Peverell revinrent se terrer en Angleterre. Ils récupèrent leur Manoir d’origine. Celui-ci étant connu pour être hanté, il n'y avait pas eu d'acheteur depuis de belles décennies. C'est ainsi que les Peverell continuèrent à vivre dans le silence, nouant des liens qu'avec quelques sang-purs de la Confrérie sans pour autant se mettre en avant. Encore et toujours, posséder de l'influence sur le monde magique ne les intéressait pas, raison pour laquelle la maison fût considérée comme disparue et qu’on entendit jamais parler d’eux lors des différentes guerres. Les enfants étaient éduqués à la maison, jamais envoyés à Poudlard afin d’avoir un enseignement qui se voulait plus qu’approprié. Pour cette famille, seul le sang Peverell était important à leurs yeux. C’est d’ailleurs sur ces principes que chaque enfant né avec du sang Peverell était marqué au fer rouge par leur marque, dès sa naissance, même si celui-ci devait être abandonné ou tué. C'était un rituel qui devait se faire, afin de reconnaître les siens, selon les dictâtes de la famille.

Ce n'est qu'en 2146, lors de la naissance d'Adrian Peverell que les choses se mirent à changer. La fratrie d'Alhena fût la toute première à se révolter contre les méthodes d'éducation qu'imposaient leur nom. C'est pourquoi Adrian, décida de placer Galatéa la petite dernière dans un foyer moldu vers l'âge de ses neuf ans. Il était temps de mettre un terme à tout cela, en commençant par empêcher leurs géniteurs d'instaurer une nouvelle décennie de tyrannie. Le cadet des frères, James, tenta plusieurs fois de fuguer, il se fit déshériter lorsqu'il épousa une moldue. Ce ne fut cependant que lorsqu'Elladora, la sœur jumelle d'Alhena, tenta à son tour de fuguer que le monde des Peverell bascula. Eldritch et Europa, leurs géniteurs décédèrent lorsqu'ils la récupérèrent en pleine forêt. Personne ne sut réellement ce qui s'était passé.

Plus libre désormais, Adrian prit alors l'initiative de retrouver sa sœur benjamine sans succès. Il aida Alhena et Elladora à se construire une nouvelle vie, jusqu'au retour de James, transformé, haïssant les moldus. Sa folie ne fit qu’inquiéter davantage sa fratrie. Laissés pour compte vis-à-vis de la société magique qui était peu au courant de leur existence, ils commencèrent à s'intégrer à nouveau petit à petit dans le monde magique. Ils restèrent en dehors de toute guerre ou conflit, ne voulant pas interférer avec qui que ce soit. Quoi qu’on en dise, ils restaient des enfants n’ayant jamais vécu à l’extérieur et pour qui, la congrégation magique était encore une communauté dont ils ne connaissent pas totalement les rouages.  

Ce n’est qu’à la sortie de Poudlard, lorsqu’Alhena tomba enceinte de Luke Belt, qu’ils commencèrent à bâtir une nouvelle histoire. Afin de sauver les apparences, ils firent passer les nouveau-nés pour les enfants d'Adrian. Celui-ci décéda peu de temps après leur naissance et Alhena reconnu son lien maternel que des années plus tard, après être revenue de son tour du monde. Devenue cheffe de famille, elle entama alors une sortie de l'ombre pour la famille Peverell en douceur. Elle commença par devenir professeure d'histoire de la magie à Poudlard. C'est là-bas qu'elle retrouva sa sœur perdue et son mystérieux frère caché, Azaël, vendu à la famille Liderick pour des raisons qui leur sont encore inconnues.

C'est cette nouvelle génération qui changea la position des Peverell vis-à-vis du monde magique. Ils prirent en influence parmi les sang-purs mais surtout, au sein du Ministère. En effet, Alhena commença à gravir les échelons de cette société : d'abord Magenmage, puis Directrice de la Justice Magique et enfin Directrice du département des Mystères. C'est à cette période de sa vie qu'elle retrouva le père de ses enfants, le Ministre de l'époque, Luke Belt, qu'elle épousa afin de faire bonne figure. Il prit alors son nom, permettant ainsi la prospérité du nom des Peverell. Du côté de Galatéa, alias Rachel Pasca, celle-ci mis du temps avant d'accepter enfin son lien familial et se lança elle aussi dans la politique. Comme sa sœur elle fût Magenmage puis décida de se mettre au service du département des accidents et catastrophes magiques. Aujourd'hui, elle est en retraite spirituelle. Quant à Azaël, après multiples péripéties, il monta lui aussi les échelons du Ministère afin de devenir Chef des Aurors.

Aujourd'hui les Peverell ne sont plus esclaves des dictâtes de leurs ancêtres. La pureté du sang reste cependant importante à leur yeux, mais les méthodes d'éducation et le fait de se cacher dans l'ombre ne leur conviennent plus. Ils tentent d'oublier la triste légende qui définit leur famille afin d'en faire quelque chose de neuf et de prospérer dans une ère nouvelle.