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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Erin Erskine
Erin Erskine
Serdaigle
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Année à Poudlard : Sixième année

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La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Erin Erskine, le  Lun 25 Mai - 0:00

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Insultes/Vulgarité,  Substances licites





PV Mangemort 65
Saison 31 - Début de l'été




Lieu : Gorebridge, Écosse.


Elle court, vite. Très vite. Trop vite pour ses poumons d'adolescente de 17 ans. Dépêche-toi, Erin.

Il était un peu plus de 22h00, un vendredi soir de période scolaire où Erin aurait dû être en train de réviser ses quelques cours de sortilèges ou de potions, soit dans la bibliothèque, soit dans la salle commune des serdaigle. Sauf qu'elle était là, dans les rues de Gorebridge, cette ville où elle et son père vivaient depuis ses 7 ans. Après de nombreuses lettres envoyées à son père et restées sans réponse, la jeune fille avait eu l'autorisation de quitter l'académie en dehors des vacances afin d'aller lui rendre visite. Bien entendu, elle ne s'était pas épanchée en détails, expliquant simplement qu'elle était inquiète pour lui. Bonne élève, bien que peu regardante sur quelques lignes du règlement académique, l'autorisation avait été aisément obtenue.

Arrivée devant chez elle, après être monté dans le Magicobus qui avait pris un nombre incalculable de détours la faisant arriver plus tard qu'elle ne l'imaginait, Erin avait trouvé sa porte d'entrée grande ouverte et les lumières allumées. Rassurée, l'adolescente avait pénétré dans le pavillon familiale avec un soulagement non dissimulé qui s'était vite transformé en angoisse lorsqu'elle s'était rendue compte que son père n'était pas sur place. Faisant rapidement le tour de la maison, elle mit la main sur de nombreuses bouteilles d'alcool, vides. Si ces bouteilles avaient été bues en cette seule soirée ou si ça faisait plusieurs jours qu'elles jonchaient le sol, Erin n'aurait pas su le dire.

Prise de panique, le coeur battant plus vite qu'à l'ordinaire, Erin entreprit de se rendre dans le seul endroit susceptible d'attirer son père dans ce genre de moment : le pub de la ville. Avant de partir à sa recherche, la serdaigle couru dans le grenier afin de vérifier une chose essentielle : avait-il pris sa baguette ? Et en ouvrant le deuxième tiroir d'une vieille commode, la délivrance. Elle était là. *Oh p-tain, merci.*. Le simple #Collaporta qu'elle avait utilisé le mois dernier, dans un énième stratagème pour limiter les dégâts, avait apparemment eu raison de son père, déjà limité avec une baguette donc incapable d’utiliser la manumagie.

Tout est encore jouable. Dépêche toi, Erin.


Après un sprint qui lui sembla durer trop longtemps, Erin pénétra dans le Stobsmill Inn où elle fut accueillit par de nombreux cris. L'endroit était assez étroit, découpé en 3 parties. Le comptoir se tenait juste en face de l'entrée. Sur la gauche, quelques tables et une banquette et un peu plus loin une autre pièce, séparée par deux murs et un passage ouvert. C'est de là qu'Erin reconnu la voix de son père. En quelques enjambées, elle se retrouva face à lui. L'horreur commença.

« ERIN ! C'est ma fille. Peter Erskine saisit la jeune fille par l'épaule d'un geste brusque. Pourquoi t'es pas à l'école ? L'école MAGIQUE. dit-il en insistant, le doigt levé en l'air.
- Papa... murmura Erin en essayant vainement de trainer son père vers l'extérieur de la pièce.
- Ce vieux Peter a encore trop picolé. C'est souvent que tu nous parles de ton monde imaginaire, ces temps-ci. claironne une voix derrière eux.
- Imaginaire ? Si j'avais retrouvé cette baguette, j'vous montrerai si c'est imaginaire !
- Oui oui, comme la semaine dernière.
- Papa, on s'en va. implora doucement l'adolescente qui ne savait pas comment se sortir d'une telle situation.
- Oui, allez mon vieux, sortez. Ta fille est à peine majeure et j'aurais même pas dû te laisser rentrer ce soir. » insista celui qui semblait être le propriétaire du lieu. Erin avait envie de le prendre dans ses bras pour cette aide si précieuse et elle en profita pour lui faire un signe de tête, l'invitant à les accompagner vers la sortie.

Ce fut non sans mal que le barman, Erin et son père finirent par sortir du pub. Murmurant un remerciement à celui qui venait probablement de la sauver d'un tragique accident, l'adolescente plaça une main dans le dos de son père qui vacillait en ayant à peine fait quelques pas. S'éloigner le plus vite possible, rentrer tout de suite. C'était l'objectif.

« J't'en foutrais du monde imaginaire. se mit à hurler son père dans la rue.
- OH FERME LA ERSKINE ! TU FAIS HONTE A TA FILLE ! retentit une voix en provenance d'une fenêtre entre-ouverte du pub qu'ils venaient de quitter.
- AH OUI ? HONTE ? ET CA C'EST QUOI ALORS HEIN ? »

Les yeux écarquillés par la peur, Erin faillit s’évanouir devant la scène. Mettant instinctivement une main dans la poche droite de sa veste, dans un geste qu'elle savait inutile, elle n'y trouva pas le précieux. Son père tenait sa propre baguette dans ses mains.

« PAPA ! ARRÊTE ! » hurla-t-elle en se jetant sur sa main dans un élan de détresse.

Pourvu qu'il ne soit pas trop tard. Pourvu qu'il ne jette aucun sort. Pourvu que personne n'ait rien vu.


Dernière édition par Erin Erskine le Lun 15 Juin - 14:09, édité 4 fois
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Mangemort 65, le  Lun 25 Mai - 19:56






hors jeu:


Il était parti, encore une fois… un mois, deux mois, trois mois, plus… je ne savais plus vraiment, la fatigue engourdissait la Raison, l’impuissance titillait l’Agacement... J’avais l’habitude... Ce n’était pas la première fois… Je n’avais pas à m’inquiéter et pourtant… pourtant les appels sans réponse de nos miroirs à double sens m’usaient de plus en plus. Je n’étais pas celle de nous deux qui se débrouillait le mieux quand nous étions séparés. Il le savait, et pourtant… aucune nouvelle, rien. Silence le plus total. Blackout intersidéral. J’en avais marre…. Je n’arrivais même plus à penser… Je n’arrivais même plus à avancer sur quoi que ce soit.. Les inféris à améliorer, le suivit psychologique du Serpentard-ami, la tendresse des sourires de l’Amoureux, impossible de focus sur quoi que ce soit…

Le soupir était lourd, les tempes douloureuses, il me fallait m’aérer, et quoi de plus approprié que retourner en Ecosse, ne serait-ce que pour retrouver de doucereux souvenirs ? Ce serait parfait. Oui… parfait, comme quand on était adolescent... ce ne pouvait que me faire du bien.. Enfin… J’espérais vraiment que l’Apaisement se trouverait dans un coin… Crac Nul besoin de tergiverser, perfecto en cuir sur le dos, baguette dans une poche, masque à la forme modifiée dans l’autre, j’avais fait claquer la porte derrière moi pour transplaner dans l’ombre de ma rue résidentielle. Direction chez la grand-mère : Jace y aurait peut-être laissé un message groupé. Espoir stupide, je le savais. Illusion imparfaite, et suspicion que quelque chose qui ne tournait pas rond en arrivant.

La petite bicoque de notre ainée ne payait pas de mine, sortilège repousse-moldus obligait. Alors un attroupement autour n’avait rien de normal. Observation des villageois, un peu en retrait, ne captant que quelques brides de leurs conversations : la grand-mère avait trépassé. Fait naturel ou non, je ne voulais pas en savoir plus, les larmes embuaient mes lapis, la colère picotait le nez, les remords fourmillaient… Mais où était mon fichu cousin ? comment avait-il une fois de plus pu nous délaisser ainsi ? Les talons se tournaient, je me détournais, entendant vaguement l’histoire de la présence d’un homme brun, aperçu en visite chez l’aïeule. Et si ? Et s’il était là et qu’il cherchait ce qu’il s’était passé ? Par quoi aurait-il commencé ?

Pas besoin d’une longue réflexion pour me pencher directement sur les informations possibles à avoir dans les bars. Un. Puis deux. Puis trois. Puis cinq. Puis sept. Me voilà à Gorebridge, agacée et énervée de ne rien trouver. Ce petit patelin m’était totalement inconnu jusqu’à lors. Et le pub du coin était pas mal, surtout leur potatoes, qui, a défaut de rassasier mon besoin de me calmer, s’occupaient de mon estomac. Et puis… il y’avait de l’animation… Depuis mon bout de comptoir je pouvais voir un type bourru empoigner sa gamine. Brusque comme type mais c’était pas mes affaires. Je retournais à mâchouiller mes patates graisseuses, loupant ma bouche en entendant l’homme hausser la voix en parlant d’école magique et de baguette.

Sourcils froncés je regardais assez stupéfaite la scène qui se déroulait : la gosse semblait gênée, les autres clients tachaient de faire sortir ce qui semblait être un père de famille éméché. Pauvre môme me traversait l’esprit. Devoir s’occuper ainsi de son père était regrettable. D’autant qu’il continuait à hurler m’irritant les tympans. Je ne voulais pas m’en mêler, mais un type qui braillait à propos de la magie en plein village moldu n’avait rien d’intelligent, qu’il fusse sorcier ou non. Nouveau cri extérieur, le sang bouillait dans mes veines, je voulais du calme, juste du calme, était-ce trop demander ? J’abandonnais ma chaise de bar, me faufilais à l’extérieur, la main dans la poche, les doigts enroulés contre le bois pour gratifier d’un bloclang mérité le gêneur.

Le pas décidé, la porte claquait derrière moi, mais ce n’était pas le bruit qui m’interpelait directement, mais ce que l’homme avait en main : une baguette, et sa gamine en train de se jeter à son bras pour la récupérer. Non franchement ?  à quoi ce sombre crétin jouait ? Si le secret magique avait toujours été une plaie pour moi, je n’en demeurais pas moins réalise sur le fait qu’il était complètement stupide de le hurler sur les toits si on n’était pas prêt à se défendre contre la peur et les comportements stupides que ça pouvait engendrer. Et là, ce type qui était surement pour l’abolition du Secret se fichait royalement de mettre sa gosse dans une situation complexe..  Certes il était complètement ivre et ses propos ne seraient pas pris en compte. Mais la réaction de sa fille pouvait laisser planer le doute.

La langue claquait sur palais brulement d’irritation alors que je me glissais un peu plus loin de l’entrée principale pour transplaner discrètement. Je n’allais pas loin, juste au bout de la ruelle, là où le lampadaire ne fonctionnait plus –Détail remarqué en venant- Suffisamment cachée de la personne à sa fenêtre, suffisamment proche pour être une silhouette aux yeux deux pénibles possibles sorciers. Ma tête s’inclinait sur le côté, essayant de rationaliser mon envie de juste le faire taire en le faisant disparaitre, le mal de crane s’amplifiait à trop vouloir contrer l’irritation que la présence de l’individu faisait grandir en moi… Tant pis..

Hors jeu:


Le masque prenait place sur les traits de mon minois, les lissant. Quitte à le faire cesser d’aboyer, autant qu’il s’en souvienne malgré son état d’ébriété. Un jeu que mon cher trente-sept aimerait. Où était-il lui aussi d’ailleurs?.. Nouvelle question sans réponse, nouveau sentiment d’abandon grandissant… et l’autre ahurit qui se montrait en spectacle... Nous en avions plus qu’assez. « #Accio baguette » murmure à notre bois-aimé qui nous offrait une consœur plus pale que la nôtre et l’assurance d’avoir captivé l’attention du poivreau ou celle de l’enfant qu’il était supposé protéger… Désormais, on comptait les secondes, sourire en coin mesquin s’étirant sous l’albâtre. « Etait-ce cela une preuve ? Un simple bout de bois ? Quand on veut faire éclater des vérités, il faut y mettre plus de … forme, ne pensez-vous pas ? #Ventus » Après tout, il ne tenait quasi plus debout avec tout ce que Nous l’avions vu ingurgiter, et la punition était douce.
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Erin Erskine, le  Lun 25 Mai - 22:54


La panique se lisait sur son visage. Une panique qu'elle n'avait encore jamais connu. Quelque chose qui vous tourne le ventre, vous donne envie de vomir et de hurler.

Les mains tendues vers le poignet de son père, qui la dépassait d'une bonne trentaine de centimètres, Erin le suppliait de lui rendre sa baguette. Les larmes lui montèrent aux yeux, embrouillant sa vision, l'empêchant de réfléchir clairement. Il fallait rentrer, vite, mais il fallait aussi le faire sans excès. Peter Erskine avait beau être ivre, il n'en restait pas moins un homme de quarante-sept ans bien bâti et plus fort que sa fille. Mais il n'avait pas les idées claires, il vacillait. Le père et la fille firent quelques pas de plus, s'éloignant imperceptiblement mais définitivement du pub et des regards indiscrets, dans la ruelle s'assombrissant. Erin approchait du but, sur la pointe des pieds, elle sentie son précieux boisé sous ses doigts. Puis il s'échappa, dans une soubresaut silencieux.

« Hey ! grogna le père d'Erin en regardant sa main, vidée de son instrument.
- Non... »  l'adolescente savait reconnaître un sortilège de désarmement, ou d'attraction. Elle savait que la baguette n'était pas tombée, qu'elle avait été prise. Sa baguette. Elle était démunie.

Les yeux tournés vers la pénombre, une ombre se dessina à son regard. Masquée. Secrète. Une voix s'éleva, doucereuse mais tranchante, glaçante d'agacement, sèche de mépris. Erin sentit son père se tourner également vers la silhouette.

« Z'êtes qui ? De quoi j'me mêle, rends-moi la baguette, sale c... mais il fut couper dans sa phrase, renversé par un sortilège venteux, tombant lourdement à terre, emportant Erin dans sa chute lorsqu'il essaya de se rattraper à son bras. Sans quitter l'ombre des yeux, Erin s'extirpa rapidement de l'emprise de son père et l'empoigna fermement par l'épaule.
- Relève toi papa. Allez, relève toi. Son ton était plus pressant et autoritaire, moins implorant. Mélange d'angoisse et d'un imperceptible instinct de survie. Erin savait. Les bonnes intentions n'avancent pas masquées. Mais elle ne pouvait pas partir sans sa baguette. S'il vous plaît... Mon père n'est pas dans son état... normal. On va s'en aller. Ma baguette... Erin se voulait courageuse pour deux, faisant face à ce qui semblait être un.e sorcier.e non soucieux d'user de magie en terrain moldu. J'aimerais la récupérer. »

Pensait-elle sincèrement que demander poliment suffirait ? S'il fallait espérer la pitié, Erin l'aurait priée. Mais son erreur fut toute autre. Peter Erskine s'était remis sur ses deux pieds et dans un élan qu'on pourrait qualifier autant de lâcheté, de trahison ou de folie il se plaça derrière sa fille, agrippant fermement ses deux épaules, s'en servant comme d'un bouclier.

« Ouais, rendez-lui la baguette ! Qu'on se batte d'égal à égal ! »

Mais pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement s'en aller, la fermer, la laisser parler. Et qui désignait-il avec ce "on", lui qui était à peine capable de nettoyer une tâche d'un Recurvit ? Les yeux écarquillés, le sang glacé de honte et de détresse provoqués par l'attitude insensée de son propre père, Erin sentait les larmes couler sur ses joues. Comment pouvait-il se servir d'elle comme ça ? Quel être humain doué de sentiment pouvait espérer que sa propre enfant, tout juste majeure, puisse le protéger quand lui-même n'était bon qu'à la préoccuper. Qui était le parent ? Qui était l'enfant ?


Dernière édition par Erin Erskine le Mer 3 Juin - 21:58, édité 1 fois
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Mangemort 65, le  Mar 26 Mai - 19:20




Un grognement pour primaire réaction, nous n’attendions vraiment rien de ce genre d'animal. Pourtant, sa capacité de discussion nous étonnât, presque agréablement, au final l'alcool ne semblait pas avoir balayé l'intégralité de ses facultés de penser. Nous ne pouvons pas dire la même chose pour son équilibre mis à mal par notre simple sortilège. Sans surprise, le voilà les fers en l'air et notre divertissement qui s'éveillait un peu. Piètre consolation aux heures de frustrations écoulées, mais possible capacité de nous amuser qui se dessinait sous nos yeux. Nous voulions bien jouer, ça nous manquait depuis la partie de chat et souris avec un enseignant du château. Prémices de délice d'adrénaline capable de chasser notre ennui et nos fantômes doucereux.

Nos doigts faisaient tourner la baguette volée tout en regardant la demoiselle qui semblait avoir plus de jugeote que son paternel. Des excuses et une supplique pour récupérer son bien. Courage ou désarroi, Nous ne savions pas vraiment ce qui portait l'enfant à quémander ainsi. La peur de perdre son partenaire magique, ou juste le besoin de quitter rapidement les lieux ? Deux sentiment que l'homme, désormais caché derrière elle, ne semblait pas connaître. Pathétique et ivre, ce n'était point une souris mais un rat d'égout qui  appelait au combat... désolant... « Tss.. caché derrière ta gamine ? Quel courage de la part de quelqu'un qui semblait vouloir s'employer à faire voler en éclat le Secret magique dans un village... » .. Exécrable même... A quel moment un père provoquait un sorcier en mettant en premier ligne sa fille ? Nauséeux comportement... Tant pis. Non tant mieux, aucun remord possible dans cette situation. « Bien.. »

Mouvement de poignet pour libérer le bois blanc qui ne nous appartenait pas et le jeter enn direction du duo étrange de ce soir.  « #Repello Moldum » simple précaution pour ne pas avoir à nous inquiéter des mirettes curieuses ou désireuses de s'en mêler stupidement. «  .. ramassez donc ceci vu que vous y tenez tant, mais...  #Lashlbask ! Laissez cette gosse tranquille ... » Le mépris dans la voix avait pris le dessus alors que les petites étincelles brûlantes obligeaient l'individu à lâcher son bouclier humain. Si la gamine devenait gênante, Nous doutions fort que son père nous empêche de la neutraliser vu sa tendance égoïste. Un avantage pour Nous : nul besoin de s'occuper de l'enfant.

Les opales fixaient les mouvements lents du petit rat, peu de chance pour qu'il nous occupe bien longtemps. Tant pis. Notre tête s'inclinait sur le coté gauche, patientes pour quelques secondes de plus, regardant succinctement le scintillement des larmes coulant sur les joues de la môme. Piètre image. Lui, éméché, n'avait certainement aucune conscience des destruction que son manque de considération faisait à sa fille. Elle serait bien mieux sans lui..
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Erin Erskine, le  Mar 26 Mai - 23:15


L'attente était insupportable. Qu'est-ce qui empêcherait un.e mage venant de lancer un sortilège à leur encontre d'en lancer un autre ? Qu'est-ce qui pourrait justifier que subitement, cette ombre les laisse s'en aller alors qu'un sorcier ivre et bruyant la provoquait ouvertement ? Jamais Erin ne s'était sentie aussi peu en sécurité. Pourtant, elle était aux côtés de celui qui aurait dû la protéger quoi qu'il en coûte. Mais apparemment, les breuvages alcoolisés qui coulaient dans les veines de Peter Erskine ne faisaient qu'accentuer son incontrôlable propension à n'assumer aucunement son rôle de père de famille, digne instructeur et protecteur qu'il aurait dû être.

Le personnage masqué criait de justesse. Quel lâche se cachait ainsi derrière son enfant, apparemment peu enclin à se défendre lui-même face à de la sorcellerie quand lui-même criait à qui voulait l'entendre que les sorciers parcouraient le monde ?

La vérité était pourtant assez simple à expliquer, pour Peter Erskine. Il était simplement las. Las de vivre dans un monde qui ne lui ressemblait plus, qui lui avait fait perdre toute raison d'exister lorsque sa bien aimée l'avait quitté en apprenant l'existence de la magie. Il n'avait plus jamais été le même. A quoi bon protéger un secret qui vous a brisé ? Il ne se sentait pas moldu, car la magie faisait partie de lui, imperceptiblement. Mais il ne s'aimait pas sorcier, car il ne s'était jamais montré très doué. Un raté, voilà ce qu'il estimait être, voilà ce qu'on disait de lui. Et il n'avait jamais trouvé en Erin l'absolution, la raison de vivre d'une enfant, fruit d'un amour crevé dans l'oeuf. Il ne voyait qu'en elle le reflet de ses propres échecs. Ces derniers temps, Peter Erskine sombrait dans les décombres de lui-même, ne sachant plus où se chercher. Il avait abandonné. Et ce soir, ivre, il s'imaginait pourtant déjà vainqueur d'un duel que jamais il n'aurait osé provoqué.

La baguette au bois clair d'Erin vola à travers la ruelle pour atterrir à une trentaine de centimètres de ses pieds. Une fraction de seconde, l'adolescente s'imagina que l'ombre avait décidé de les laisser s'en aller et une lueur d'espoir vint éclairer ses yeux mais son père la bouscula sur le côté après avoir été forcé de la lâcher, surpris par un maléfice de répulsion. Il poussa un énième juron, ne s'inquiéta pas du sort de sa fille qui était de nouveau mise à terre par sa faute, puis se rua en titubant sur la baguette au sol.

Ce n'est qu'en se saisissant de la baguette que Peter Erskine réalisa son geste. Qu'était-il en train de faire ? Allait-il vraiment se battre en duel en plein Gorebridge, devant sa fille qui le regardait avec des yeux aussi larmoyant qu'épouvantés ? De toute façon, il n'avait plus rien à perdre et plus rien n'avait l'air de l'atteindre. L'alcool avait eu raison de sa lucidité déjà beaucoup plus tôt dans la soirée et l'adrénaline n'avait été qu'un catalyseur.

« #Finestra ! lança-t-il en pointant une fenêtre proche de l'ombre qu'il distinguait, la brisant. #Everte Statum ! cette fois il visait l'ombre elle-même, sans trop savoir où il regardait.

Et il attendait que quelque chose se passe, les yeux rivés vers la pénombre. Erin avait envie de partir en courant mais elle était figée sur place, par la peur et le désespoir. Qu'est-ce que son père allait-bien bien pouvoir faire avec des sorts de premier cycle ? Elle devait faire quelque chose avant une éventuelle riposte, récupérer son précieux bois, jeter un sortilège qui pourrait leur donner assez de temps pour s'enfuir, même si elle devait faire léviter son père par les chevilles. Alors, prise par une force puisée dans ses entrailles, l'adolescente se releva pour se jeter sur son père et lui récupérer sa baguette. Ce n'était pas ce soir qu'elle allait mourir, pas comme ça.

« #Impedimenta ! LAISSE MOI FAIRE ! »

L'ébriété de Peter Erskine l'avait poussé à réagir en voyant sa fille se relever pour avancer vers lui les bras tendus. Il l'avait touché d'un sortilège d'entrave, la faisant trébucher en arrière, une nouvelle fois au sol.

« ARRÊTE MAINTENANT ! T'ES COMPLÉTEMENT MALADE ! TU VAS NOUS FAIRE TUER ! » hurla Erin, s'époummonant, ne sachant plus que faire.

Mais son père n'écoutait plus. Il n'était que démence. Il n'était qu'hostilité.
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Mangemort 65, le  Mer 27 Mai - 21:17






La chaire molle de l’enfant est repoussée au loin, amas vivant inutile aux yeux de son géniteur. Pas un regard à son attention, pas un mot d’excuse, l’homme de ruait juste sur le bout de bois soudainement Sauveur-salvateur à sa perdition. Pour la promesse étrange d’un combat la raison l’avait quitté. Aucune parole de réconfort glissée à sa progéniture, sa voix s’élevait brisant ses responsabilités et du verre dont Nous nous protégions du coude levé au-dessus des opales polaires. Plus que du dépit à ce manque de discrétion, c’était la colère de notre propre enfant qui se gonflait, serrant les doigts sur le frêne. Elle regardait la môme, par terre, Nous forçant à faire de même, ignorant le sortilège, se jetant sur Nous pour nous déséquilibrer.

Elle la scrutait, par nos Lapis communs, fronçant les sourcils sous le masque, soupirant lourdement, ne se demandant plus comment une gamine pouvait être balayée d’un revers de main au profit d’une baguette magique. Plus d’interrogation, plus d’espoir pour que ce genre de chose change. L’Abandon était bien trop grand, trop présent dans les rituels communs du monde. L’Indifférence collait bien trop comme réponse toute faite pour se permettre plus longtemps de s’interroger. Plus que le Secret magique, c’était l’existence de ce genre de personne qui était dérangeante.  Des rats, des nuisibles à peine capables de crier leur besoin d’attention, prêt à sacrifier tout ce qu’ils avaient pour une illusion éphémère de se sentir en vie…. Désolant….

Comme cette chute sur le fessier... Rien de douloureux, Nous avions laissé faire, qu’il se sente d’égal à égal comme il le disait. A défaut que Nous, ce que Nous aimions, nous le chérissions et le voulions en sécurité. Une entrave ne protégeait en rien et hurlait juste à l’autre qu’il nous gênait. « Bon… » Dans un soupir irrité, Nous nous étions relevées, avions tapoté notre veste de cuir -plus par réflexe que pour en retirer de possibles saletés- et ignorions royalement les cris de la demoiselle au sol. « Vu que vous désirez ameuter tout le quartier, nous allons devoir nous quitter sous peu, c’est désolant…. #Gastronauseus… Alors que avions très certainement tant à nous raconter… » La tête inclinée sur le coté, Nous regardions le contenu des entrailles de l’homme tapisser le bitume,  déçues de ne pouvoir lui offrir la sensation d’être une gêne pour sa fille…

Ça aurait pu être intéressant pourtant… de le voir se perdre dans ses propres doutes, ses pires craintes, voir son si beau courage alcoolisé se faner et dépérir dans cette panique et angoisse de n’être rien, de ne valoir rien, de ne désirer qu’une chose : que tout s’arrête... Il avait bien l’odeur de ce genre de personne qu’il fallait à peine pousser pour les voir chuter…. Plaisante idée, capable de divertir ces bribes de colère qui fourmillaient au bout des doigts…  Le rictus s’étirait, rehaussant nos joues encore rebondies, sans que la fille ne puisse le voir. Un regard en sa direction, pas d’excuse de notre part non plus. Juste notre index gauche qui s’élevait sur les traits figés de notre bouche au crayon noir peinturlurée dans un « chutt » muet. « #Silencio ». La priver de parole, lui intimer de faire ce qu’on son père voulait : disparaitre dans l’ombre et observer… Pour le reste, le bois gratifiait le Rat du don de notre divertissement personnel « #Terorim ». Sourire mesquin, satisfaction soudaine apaisant nos tourments de début de soirée.

Deux pas en arrière, puis trois, Nous retournions dans l’ombre du lampadaire brisé, Nous délectant du spectacle qui nous était offert. Si des âmes charitables venaient, elles se détourneraient bien vite de la scène qui se jouait de peur de trop s’impliquer. Au pire, ils regarderaient, sans rien faire, comme cela avait déjà été le cas maintes et maintes fois. Personne ne viendrait le sauver, personne ne viendrait le relever, ou juste une fois. Puis il resterait là à vomir la bile de son être jusqu’à supplier qu’enfin on lui permette d’exister, comme s’il le méritait….
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Erin Erskine, le  Mar 2 Juin - 16:02

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Violence (physique)





Adossée à un des murs qui encadraient la ruelle, Erin observait impuissante la scène qui continuait de se jouer sous ses yeux. Elle pouvait voir l'ombre, elle pouvait l'entendre de sa voix sans visage lancer un sortilège à son père. Apparemment, ce sorcier avait envie de marquer les esprits. Car le sortilège qui frappa Peter Erskine lui fit déverser ses entrailles dans un flot discontinu, vision d'horreur absurde et immonde. Pris de violent spasme, il tenait toujours la baguette de sa fille mais était plié en deux, les mains sur ses genoux, incapable d'articuler quoique ce soit. Erin voulu lui hurler d'informuler un Finite Incantatem -sachant pertinemment qu'il en était probablement incapable- mais un sort de mutisme vint lui couper la parole.

D'effroi elle posa ses mains sur sa gorge et tourna son regard vers le personnage masqué qui lui fit signe de se taire. Ce masque. Jamais elle n'allait l'oublier. Détournant les yeux des traits dessinés, Erin regarda son père se faire toucher une nouvelle fois par un sort, sans avoir même esquissé l'ombre d'un mouvement d'esquive, bien trop occupé à dégobiller tout son être. Le cri de terreur étranglé qui suivi, une fraction de seconde après l'impact, aurait pu réveiller tout Gorebridge.

Peter Erskine lâcha sa baguette et s'effondra dos au sol en hurlant, les bras levés face à lui dans des mouvements brusques et désarticulés. La scène n'aurait eu aucun sens pour n'importe quel passant. L'homme continuait de vomir, sans pouvoir s'arrêter, et il semblait pris d'un accès de folie incontrôlable, une crise d'hystérie paranoïaque qui le faisait hurler d'effroi, qui le faisait pleurer de terreur, qui l'obligeait à demander pitié entre deux dégorgements. Ses yeux, grands ouverts, étaient le miroir d'une violence interne qui était en train se jouer en lui.

Profondément choquée par ce qu'elle était en train de voir, Erin ne put réprimer un haut le coeur. L'odeur qui commençait à se propager dans la ruelle devenait vite insupportable et voir son père dans un tel état de détresse psychologique était une sensation épouvantable. Elle tremblait de toute part mais il fallait qu'elle réagisse ou son père allait se noyer dans sa propre bile. Mais l'ombre allait-elle la laisser faire ? Est-ce qu'elle était prête à risquer sa vie pour sauver celle de son père alors que lui-même n'aurait sûrement pas risquer la sienne ? Se pardonnerait-elle un jour si elle ne faisait rien ? Quelle genre de personne avait-elle envie d'être ? Une lâche ? Une valeureuse ?

Erin ne savait pas si elle était courageuse ou lâche, mais elle savait que son père était sa seule famille, aujourd'hui. Alors elle se décida, se pencha en avant et avança suffisamment pour attraper sa baguette. Informulant un #Finite Incantatem sur elle-même puis sur son père, elle pu récupérer sa voix et surtout stopper le flux incessant des régurgitations qui secouaient son père. Elle pensait également que la terreur fictive de Peter Erskine cesserait mais ce ne fut pas le cas, il était toujours en proie à d'atroces tourments internes et il hurlait qu'on le pardonne, qu'on le laisse tranquille, qu'on arrête ça. Ne sachant pas que faire, la seule chose qui vint à l'espirt de la serdaigle fut de lancer un #Ragnarok entre eux et le mage masqué qui s'était tapit dans l'ombre, observateur malsain d'une scène d'horreur.

Le coeur battant à tout rompre, Erin s'approcha ensuite de son père, à genoux. Si elle avait pu, elle aurait transplané avec lui immédiatement. Mais elle venait tout juste d'avoir 17 ans et n'avait encore pas pris un seul cours à ce sujet. Si seulement elle savait envoyer des patronus messager, elle aurait pu avertir quelqu'un pour qu'on vienne les sauver... Comment était-elle sensée faire pour s'en sortir ? La seule chose qui lui vint en tête était qu'il fallait qu'elle réussisse à calmer son père, qu'elle lance ensuite un sortilège pour faire diversion et qu'ils partent en courant.

Alors l'adolescente s'installa aux côtés de son père, toujours allongé et hurlant sur le dos à même le sol pavé, et entreprit de lui murmurer de se calmer.  « C'est pas réel papa, reviens avec moi, je suis là, c'est pas réel, courage ». Puis, dans une tentative de le ramener à la réalité, Erin posa une main sur son épaule. Cet acte réconfortant s'avéra être la pire des choses à faire. Peter Erskine, ne sachant plus qui il était, ne sachant plus où il était, ne sachant plus comment se sortir de cette terreur qui l'habitait depuis plusieurs longues minutes lui semblant toute une vie d'homme, saisit l'opportunité du contact pour se redresser.

« AIDEZ MOI ! SAUVEZ MOI ! JE VEUX PAS MOURIR ! CA VA ME TUER ! CA VA ME TUER ! ME TUEZ PAS »

Il se jeta sur sa fille -qu'il ne reconnaissait pas- la faisant basculer en arrière et lâcher sa baguette et se retrouva au dessus d'elle, la bloquant complètement de son poids d'adulte. Vociférant, les yeux exorbités par la démence, Peter Erskine empoigna Erin à la gorge avec ses deux mains et s'évertua à l'étrangler de toute ses forces, persuadé que par cet acte il allait se libérer de son effroyable torture psychologique, que toutes ces peurs allaient enfin cesser. Du haut de ses 17 ans, l'adolescente était totalement à la merci de son propre père, incapable de parler, en train d'étouffer. Elle essayait de se dégager, griffait ces mains qui étaient en train de la priver d'air et qui, inexorablement, allaient lui ôter la vie.
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Mangemort 65, le  Ven 5 Juin - 22:26







Des cris de plus, des lamentations de plus, la déchéance d'un être inconsistant qui se sentait suffisamment important pour quémander un combat au détriment de la protection de son pauvre enfant. Ridicule situation, consternantes réalités frappant soudainement la conscience. Nous n'avions jamais vraiment fait attention jusqu'à présent, mais poser les yeux sur ce genre de personne dessinait à nos lèvres un sourire mesquin et satisfait, l'envie réclamant de le voir se tortiller comme un vers et la laisser choir ici. Point de remord, point de tremblement de doigts autour de notre baguette, au contraire, nous jubilions presque à le voir ainsi mal.

Faire face à ses propres peurs avait été un cadeau qui nous avait été fait par le passé, pourtant là, aucun souhait d'offrir quoi que ce soit, si ce n'était le remettre à sa place légitime. Les mains dans sa bile qui ne coulait plus, les yeux révulsés par la terreur, cet homme était là où il devait être. Le manque de mouvement aux fenêtres n'en était que la preuve, voilà tout. Quant à la gosse.. son comportement était étrange. De paroles réconfortantes elle rejoignait son géniteur, inquiète de son état, impuissante à le libérer de ses propres démons. Touchant, bien qu'inutile.  « Laisse le... » Nos paroles noyées par les hurlements n'atteignirent pas leur jeune cible qui insister pour secourir le malheureux.

Masque incliné sur le coté, autant agacées qu'étonnées, les sourcils se fronçaient sous le spectacle qui nous était offert. Non content d'avoir utilisé sa môme comme bouclier, voilà que l'individus en proie à ses pire cauchemars prenait pour démon son enfant. Surprenant... non.. déroutant... A quel moment ce scénario aurait pu t'il être imaginé ? A quel instant les choses basculaient toujours dans le mauvais sens ? A quel tic mis en pause ou tac volé au temps tout devait s’arrêter ? Nous n'avions jamais vraiment su, laissant les ressentiments choisir les mouvements de poignet pour faire parler le frêne « #Stupefix ». Mélange de colère et d'incapacité à laisser la gamine devenir une chronique de fait divers le bois s'était levé vainement, le sortilège ricochant désagréablement contre une barrière invisible. Claquement de langue agacée, pourquoi s'était elle obstinée à le protéger, c'était stupide. Une stupidité qui causerait sa perte... pénible

Après tout, elle l'avait cherché non ? Vouloir à tout prix sauver quelqu'un qui n'avait pas à l'être avait forcement des conséquences, ne le savait elle pas ? Et avec de telles vociférations, la populace du coin n'allait pas tarder à se pointer, n'y avait elle pas pensé ? Ne voulait elle pas couiner à son tour, comme une petite souris coincée dans les pattes d'un gros matou perdant la raison ? Qu'attendait-elle pour le repousser d'un coup de bois blanc ? Trop de questions qui ne nous concernaient pas et qui pourtant nous écorchaient de plus en plus. Cette manie à vouloir jouer les héros était insupportable, croire qu'il y'avait bu bon en tout le monde était vraiment gerbable. Ce type ne méritait qu'une chose... C'était pourtant facile à voir.

Les talons claquants sur les pavés, obligées de quitter notre refuge d'ombre pour contourner l'emplacement supposé du bouclier magique, la colère faisait le reste. Le frêne se levait, dans le dos du rat, tellement proche que nous pouvions discerner ses mèches de cheveux collées les unes aux autres. Froncement du nez de dégoût. Le libérer de l'emprise physique pour lui offrir une cage différente. « #Bulla Aquae ». Le globe d'eau formé rapidement des particule présente dans l'air, au sol et de la magie emprisonnait rapidement le vermisseau. Plus d'air, plus de  cris, plus de main au tour du coup de l'enfant.. Le regard se posait durement sur elle alors qu'il tentait de se débattre avec l’élément liquide. « Maintenant, toi, dégage de là, il n'a que faire de ton existence, fait de même pour la sienne » Un ordre plus qu'un conseil. Une réalité claquée de quelques mots sans se défaire du maintient de la bulle d'eau asphyxiante.

Les secondes passaient, et continueraient à passer, gonflant ce sentiment étrange satisfaisant de soustraire à ce type le moindre de ses souffles de vie


Dernière édition par Mangemort 65 le Mer 10 Juin - 16:50, édité 1 fois
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Erin Erskine, le  Lun 8 Juin - 12:57

L.A. de Mangemort 65

Au bord de l'évanouissement, Erin n'entendait plus que des bourdonnements dans ses oreilles, lointain écho des cris de terreur de son paternel qui continuaient pourtant de résonner dans la ruelle. Mais alors que l'adolescente pensait que ses derniers efforts pour retirer les mains de son père autour de son cou seraient vain, l'emprise asphyxiante se détacha de sa gorge et l'air pu enfin retrouver le chemin de ses poumons. Se penchant sur le côté, tournant le dos à son père et essayant de ramper légèrement loin de lui, la jeune fille se massa le cou en toussant et en prenant de longues inspirations. Jamais elle n'avait été aussi heureuse de respirer. Mais ce soulagement fut de courte durer car quelque chose la tracassa : plus de cris. Le silence était revenu. Toujours assise par terre, Erin se retourna et vit une nouvelle scène horrifiante. Le masqué s'était approché, sortant de la pénombre observatrice, et se trouvait à moins de deux mètres d'elle, pointant sa baguette vers son père qui était en train de se débattre avec une bulle d'eau entourant son visage, essayant vainement de se débarrasser du liquide. Il se noyait. Erin était figée, à bout de force, choquée, terrifiée, perturbée. D'un côté, l'ombre venait en quelque sorte de lui sauver la vie et cette idée lui paru insensée. D'un autre, elle continuait son agression envers son père. Erin avait encore un peu de mal à respirer, affaiblie, mais elle tourna son regard vers l'ombre et l'implora des yeux, sans parler. Mais l'ordre reçut lui retourna l'estomac. Partir ? Comment pouvait-elle partir et laisser son père mourir. Peut-être que cet assassin ne savait pas comment fonctionnait la famille. C'était son père, comment pouvait-elle tourner le dos ? Il était ivre, et sous les effets d'un sortilèges voilà pourquoi il avait réagit ainsi... C'était en tout cas ce qu'Erin se disait, afin d'essayer de se convaincre que dans d'autres circonstances, son père n'aurait pas fait tout ce qu'il venait de faire. Même si, très loin au fond d'elle-même, elle se demandait comment il avait pu se servir d'elle comme bouclier, lui jeter un sort, l'étrangler... Avait-il si peu d'amour pour elle ? Non, peu lui importait. Dans un dernier élan de détresse, Erin laissa échapper dans un souffle Je peux pas... avant de se pencher aussi rapidement que ses dernières forces le lui permettaient, tentant de récupérer sa baguette qu'elle apercevait à quelques centimètres de l'ombre. Mais, évidemment, celle-ci ne la laissa pas faire et posa le pied sur son bois de pin, empêchant Erin de le récupérer sans le briser. Cette sensation d'être totalement inutile sans baguette lui était insupportable.

Elle regarda son père, qui venait de tomber à genou et dont les forces semblaient l'abandonner, ses gestes étant plus lent. Alors Erin fit la dernière chose qui pourrait potentiellement les sortir de là. Se relevant d'un bon, utilisant elle aussi ses dernières sources d'énergie, espérant que l'ombre préférerait garder le lien magique de son sortilège plutôt que de l'attaquer, elle se mit à taper à toutes les portes de la ruelle en hurlant AIDEZ MOI S'IL VOUS PLAIT courant le plus vite possible. Jusqu'à présent, personnes n'avaient réagit à leurs cris, peut-être qu'un sortilège avait été mis en place pour éloigner les moldus ? Mais si elle tapait elle-même aux fenêtre, aux portes, Erin était sûre que quelqu'un viendrait l'aider. Il ne pouvait pas en être autrement. Mais il fallait faire vite. Et au bout de quelques instants qui lui semblèrent une éternité, une femme ouvrit une des portes qu'elle venait de tambouriner, puis un vieil homme en ouvrit une autre. Je vous en supplie, venez m'aider, mon père est en train d'étouffer. Peu lui importait le secret magique à ce moment là mais Erin espérait qu'en faisant venir quelques moldus, l'ombre partirait. Et si elle ne partait pas, au moins elle romprait le lien magique pour s'occuper des moldus. Cette pensée lui glaça le sang, était-elle sur le point de sacrifier des innocents ? Chassant cette idée de son esprit, ne voulant pas admettre que c'était une éventualité, Erin espérait juste qu'il ne soit pas trop tard, car il venait déjà de s'écouler quelques minutes...
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Mangemort 65, le  Mer 10 Juin - 16:18

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Violence (physique)









N'importe quelle animal acculé aurait pris ses jambes à son cou une fois son prédateur occupé à autre chose. Mais Souricette n'avait que faire de sa propre existence, de toute évidence. Au lieu de ramper au loin, sa voix faiblarde s'élevait pour confirmer le refus de fuir et l'envie de ne pas juste en rester là. Dans un mouvement décomposé, la frêle main avait voulu s'approcher de la baguette. Le sourcil relevé, aucun mot ne lui fut adressé, juste la semelle humide appuyée sur le bois, sans pour autant le casser. A quoi celle enfant jouait-elle ? Pensait-elle que le fait d'avoir notre frêne lié à la bulle d'eau lui offrait la possibilité de venir, en plus, nous défier ? Nous avions peut-être été trop gentilles, nous avions peut-être donné l'impression que nous ne lui ferions rien à elle, la pauvre gosse malmenée par son père. Peut-être... Ce n'était là qu'une supposition valable uniquement si elle ne nous interrompait pas.

Le regard noir se détourna de ses mèches blondes pour regarder avec délectation le Rat-Géniteur tomber à genoux, cessant de gesticuler volontairement. Nous avions perdu le décompte du Temps, mais la suffocation offrait à l'amas de chair des pas de danses incontrôlables que nous scrutions sous le coup d'une étrange fascination. L’asphyxie prenait ses droits, secouant de spasmes inéluctables l'être dont tout espoir de retrouver la caresse de l'air s'était évanoui. Le rictus étirait nos lèvres, alors que la tête inclinée sur le coté nous ne perdions pas une miette de cette fuite de vie... La sensation était étrange... Jusqu'à lors Nous avions plutôt préféré être simples observatrices passives des choix des moldus. Comme ils l'étaient eux dans trop de circonstances. Mais là, c'était différent... L'attrait était tout autre quand Nous étions responsable du châtiment, il en devenait... Satisfaisant... Nourrissant....

Plaisir pourtant de très courte durée. Des tambourinement en arrière capturait notre attention, et bien que nous aurions aimé vérifier que l'homme avait bien fini de lutter pour sa survie, des faisceaux de lumières nous conseillaient de prendre congés des lieux. « Tss » Cette gamine était vraiment irritante... Pendant que Nous savourions les derniers instants de son père, elle était partie chercher de l'aide. Même si nous n'entendions pas ce qu'elle racontait, la passivité de la chevelure flottant dans le globe aqueux nous suffit à estimer que nous pouvions lâcher le sortilège et nous faufiler à nouveau vers la zone ombreuse de la ruelle.

La curiosité titillait quand même. Nous ne voulions pas fuir si facilement, l'hésitation faisait traîner nos pas alors que l'homme n'était plus qu'un amas mou au sol. Mais les voix avec la blondinette s'élevaient un peu plus fort, il était préférable de ne pas trop Nous éterniser et abandonner seulement à notre suite un craquement sonore qui fit sursauter un matou resté dans coin.

[Départ de 65]
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Re: La vie est un drame pour lequel on n'est pas préparé - [Terminé]
Erin Erskine, le  Lun 15 Juin - 14:09


Elle court, vite. Très vite. Trop vite pour ses poumons d'adolescente de 17 ans. Dépêche-toi, Erin.

Derrière elle, Erin entendait les deux moldus la suivre d'un pas rapide. Mais son regard était droit devant, là où son père se trouvait, là où il avait besoin d'aide, d'être sauvé, d'être pardonné. Le [blur]crac[/bluc] que l'adolescente entendit en se rapprochant du but la stoppa dans son élan, l'espace d'une seconde, figeant le sang dans ses veines palpitantes, boule dans la gorge et noeud à l'estomac. L'adolescente se retourna d'un coup, essayant de voir si l'ombre n'avait pas transplané à côté du petit groupe afin d'assassiner toute potentielle gêne. Mais non. Pas de jets de lumière. Pas de voix sans âme. Pas d'ombre. Plus d'ombre. Le coeur battant, un infime espoir se dessinant à son coeur, Erin ignora les interrogations des moldus qui n'avaient pas l'air de comprendre pourquoi elle s'était arrêtée ni pourquoi elle regardait dans leur direction, puis arriva au niveau de son père. Silhouette mal éclairée dans un coin de ruelle, il semblait évanoui. Mais se rapprochant de lui, l'espoir d'Erin disparut. Les yeux ouverts, le teint bleu. Silhouette inanimée à ses pieds, il était parti.

Se ruant vers lui, elle posa ses mains un peu partout sur son corps, ses cheveux trempés, refermant ses paupières d'un geste hésitant, se vidant de larmes, se vidant de vie. Elle avait tant pleuré ce soir, tant crié, tant souffert, tant essayé. Une exclamation horrifiée se fit entendre, quelque chose qui semblait lointain aux oreilles de la jeune fille, tant elle avait l'impression que son corps était présent mais son âme ailleurs. Des mains sur ses épaules vinrent l'encadrer. Bienveillantes, se voulant rassurantes. Mais l'adolescente se refusa à elles, refusa qu'on l'éloigne. Il n'était pas un père modèle, il l'avait tant déçue, tant abimée, même encore ce soir. Mais il était sa seule famille. La seule famille qui voulait d'elle. Vers qui se tourner ? Épuisée, l'adolescente sentait qu'elle n'allait plus tenir longtemps. Une voix douce la rappela, l'intimant de s'éloigner doucement et un peu malgré elle, Erin écouta. En se relevant, elle aperçut du coin de l'oeil son bois de pin gisant au sol, intact. Inutile baguette. Devoir dépendre d'un objet si facilement soustrait l'avait profondément affectée ce soir. Elle était en colère. Ramassant néanmoins son bois, Erin la rangea dans sa poche. Les larmes ne coulaient étrangement plus, le sentiment de colère devenait plus fort. Colère de s'être sentie démunie, colère contre cette ombre qui avait pris plaisir à la voir souffrir, colère contre son père. Elle culpabilisa à cette dernière pensée. Comment pouvait-elle être en colère contre lui qui n'était plus.

On essaye de l'emmener plus loin et elle était à bout de force, ne pouvant pas lutter. Où est-ce que vous m'emmener ? A l'hôpital, on lui répondait. Mais où est-ce qu'il... Où est-ce qu'on va l'emmener ? Je peux pas le laisser là. On peut pas le laisser là. On va s'en occuper entendait-elle encore, devinant après le mot morgue. Mort. A bout de force, à bout de tout, Erin fut conduite à l'hôpital moldu le plus proche où elle fût questionnée sur ce qu'il venait de se passer. Incapable d'articuler, incapable de réfléchir. Elle voulait qu'on la laisse tranquille. Elle voulait retourner auprès de son père. Du corps de son père. Non, elle ne voulait pas voir ça. Mais qu'est-ce qu'elle devait faire maintenant ? On la laissa passer la nuit dans sa chambre mais l'adolescente préféra prendre la fuite, la magie aidant à la dissimuler. Si elle partait, qu'allait-il advenir de son père ? De l'enveloppe sans âme qu'il était maintenant ? Elle hésita longuement, ne sachant pas quoi faire mais imperceptiblement son instinct lui disait de partir. Ici, elle n'était plus utile à rien, elle ne pourrait pas le venger, elle ne pourrait pas apprendre comment se servir de la magie sans baguette -parce qu'elle était dorénavant bien décidée à savoir comment faire-. Il fallait qu'elle s'en aille. En larmes, elle appela le Magicobus pour rentrer à Poudlard. Elle demanda au conducteur de faire un détour par chez elle où elle récupéra quelques affaires, dans le chagrin et la confusion.

S'éloigner d'ici le plus vite possible. Retourner à l'endroit qui lui semblait être devenu sa seule maison.

(Fin du RP)
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