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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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La première condition de l'immortalité est la mort. [Terminé]
Henry Lloyd
Henry Lloyd
Ministère de la Magie
Ministère de la Magie
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Legilimens (Niveau 3)
Occlumens (Niveau 4)
Vampire


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La première condition de l'immortalité est la mort. [Terminé]
Henry Lloyd, le  Mer 22 Juil - 17:41

Le temps était venu. Le temps de passer un cap, de franchir un palier. Un sacré palier cette fois-ci. Le soleil venait de finir sa journée tel un ouvrier. Il avait plié bagage et désormais la lune prenait le relai. Le presque-quarantenaire se trouvait là, au centre d’une pièce immense en sous-sol. De part et d’autre, suspendues sur les murs, se trouvaient de grandes bannières, d’un rouge vif, avec en son sein un blason. Celui du clan des Ventrues. Jadis très présente, elle s’était faite plus discrète ces dernières décennies et Magnusen était le seul représentant en Estonie.

Il avait été réticent pendant un moment, mais Henry n’avait pas lâché le morceau et ce soir c’était l’aboutissement de cet acharnement. Dans quelques temps, Henry aurait une vie éternelle pour étudier et pratiquer. Une éternité vouée à la Légilimancie et l’Occlumancie.

La transformation allait être très douloureuse, et le serpent le savait. Ils en avaient longuement parlé, tellement longtemps qu’Henry n’était pas rentré en Angleterre depuis presque un an.

Son cœur battait la chamade à l’idée d’être mordu et ce malgré les tentatives veines de Magnusen pour le calmer. Son corps allait significativement changer, son cœur s’arrêter, son teint pâlir, les cernes noircir et devenir plus étendues. Il était prêt, le vieil homme aussi. Il sentit ses crocs pénétrer sa peau, sa chair se déchirer et son sang couler le long de son cou jusqu’à son épaule.

Le venin ne mit pas longtemps à commencer son travail et bien que normalement sa propagation devait être rapide elle n’était pas indolore. Henry sentait son cœur ralentir, ses organes flancher les uns après les autres. La respiration devenait un exercice compliqué, comme si ses poumons refusaient purement et simplement de remplir leur fonction.

Bien que seulement cinq minutes s’étaient écoulées, pour le serpent cela ressemblait plus à un demi-siècle. Puis vint la fin. Ses yeux se remplirent de brume noire et épaisse et son corps entier cessa de fonctionner. C’était le passage vers l’autre monde, la partie cruciale de la transformation, si son corps ne se relevait pas alors c’était la fin.

Il resta ainsi dans un état de mort pendant onze minutes et trente-sept secondes. Puis la lumière. Ses yeux, devenus presque entièrement gris virent à nouveau. Ils furent agressés par la lumière ambiante et une sensation étrange se mit à parcourir son corps de haut en bas en plus de la douleur extrême qu’il ressentait. Il laissa échapper un long cri de douleur qui fit comprendre à Magnusen qu’il avait traversé et que désormais il était de l’autre côté.  Les sept heures suivantes furent elles aussi parsemées de cri et de crispation des muscles comme une crise d’épilepsie. Puis vint la huitième.

Une sensation qu’il n’avait jamais ressentie, quelque chose d’extraordinaire et d’extrêmement puissant. Une envie impérieuse de sang, de globules rouges. Le vampire qui se tenait à côté de lui posa sa main sur son torse et lui expliqua d’une voix calme :

« C’est normal, ce que tu ressens c’est la faim, notre faim. Rien ne l’arrête et si tu tentes par quelconque moyen de la réprimer elle te fera sombrer dans la folie. Tu vas devoir vivre avec et apprendre. Pour l’instant, il te faut chasser pour survivre. Sans une quantité de sang conséquente, il ne te reste qu’une heure tout au plus. »

Cela faisait beaucoup d’informations à assimiler en si peu de temps, surtout avec cette faim et cette douleur. Elle était à deux doigt de prendre possession de son corps mais Henry l’écouta et se leva. Se tournant vers Magnusen, le vieil homme termina son monologue :

« Il y a un village de fermiers à deux kilomètres au nord. Tâche d’être discret. »

Sans plus attendre il sortit de la maison et se dirigea vers le nord. Le vent fouettait son visage, ses jambes, menées par la faim, le faisait courir. Il ne contrôlait qu’à moitié son corps. Trois minutes furent nécessaires pour se rendre à la lisière du village.

Fait de petites maisons de briques, la pénombre était reine et le silence roi. Seuls quelques chiens errants foulaient la terre sèche. Henry n’avait aucune idée de quoi faire, mais visiblement son corps lui oui. Il se laissa guider, son odorat était plus développé et il pouvait sentir l’odeur ferreuse du précieux liquide qui se trouvait non loin.

Il s’approcha de la première maison, tenta d’y pénétrer sans succès et passa donc à la suivante. L’entièreté de ses muscles le faisaient souffrir mais qu’importe, il devait se nourrir. Une fenêtre ouverte. C’était tout ce dont il avait besoin. Se glissant par cette ouverture, il atterrit dans le salon et leva les yeux au plafond, son repas se trouvait juste au-dessus. En quelques secondes il se retrouva face à la porte qu’il ouvrit doucement et pu alors observer un couple d’une cinquantaine d’années paisiblement endormis.

Il bondit en direction du lit et lors de son atterrissage il plaqua sa main contre la gorge de la femme tout en maintenant l’homme avec le reste de son corps. Il sentait que sa force n’était pas la même, plus élevée que lors de son humanité. Il entendit un craquement, le bruit que fit la trachée de la femme en s’écrasant. Ne pouvant plus respirer, elle ne présentait plus un risque et Henry se concentra sur l’homme. Tout en l’écrasant de son poids il planta ses crocs dans la gorge de celui-ci.

A présent le sang coulait à flot et son corps entier le ressentait, comme un remerciement ses muscles se détendirent quelque peu, la douleur devint légèrement plus supportable. Il prit son temps, tellement que la femme à côté eut le temps de mourir d’asphyxie. Une fois les 6L de l’homme absorbés, Henry se tourna vers le cadavre de la femme, ses yeux étaient grand ouverts, mais qu’importe, il avait faim.

L’orage s’était levé, il avait pu dissimuler les corps dans la forêt plus loin et les avaient enterrés puis était retourné chez Magnusen, plus calmement et plus difficilement tellement son corps le faisait souffrir. Une fois à destination il s’écroula sur le premier divan qu’il trouva, se mit sur le dos et fixa le plafond en espérant que cela n’allait pas durer trop longtemps.
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