Saison 32 - Printemps
Ce RP se déroule après celui-ci
Description du Bobbus disponible dans le journal de bord du Baxter
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Le nomade avait prit son essor au sein du merveilleux Combi 3000, l'oeil épousant la courbure d'une horizon toujours plus lointaine. Casquette vissée sur le chef de bord, le fier engin mordait fougueusement le bitume des heures durant sous un soleil brûlant avant de faire escale pour la soirée aux environs les plus accueillantes. Chaque fois le Baxter faisait de brèves rencontres, souvent extravagantes, toujours excitantes. Puis, toujours sans compas ni boussole, il reprenait la route, son instinct pour seul capitaine, et oserons nous même avancer, une certaine passion de l'inconnu.
Le départ s'était évidemment fait des Trois-Balais, lieu d'amarrage de prédilection de son cher Bobbus. Il avait parcouru les terres écossaises sans y penser, s'était aventurer plus au sud, toujours plus au sud, jusqu'à traverser la Manche à bord d'un immense bâtiment prévu à cet effet. De là, il avait arpenté la côte ouest, trainassant du pneu pour mieux apprécier toute la saveur de l'océan, s'arrêtant même ponctuellement sur quelques plages pour bivouaquer en charmante compangie. Enfin, il avait atteint la montagne, avait même longuement hésité à passer le col pyrénéens pour retrouver la planète hispanique qui avait marqué sa jeunesse, pour finalement dévier vers l'est.
Au terme de plusieurs longues journées de voyage, il atteignit le front italien, à l'orée de Menton, sous la lueur blafarde de hauts réverbères. Le Combi 3000 circula promptement jusque Milan, où le Baxter fit une rencontre extraordinaire avec un potionniste local, Giorgio Galbaz, qui lui présenta la ville sous son meilleur jour avant de le faire saliver en lui décrivant les pâtes de toutes les façons. De là, l'Elias se promit une chose : il goûterait chacune de ces spécialités féculentes, de la revêche quadrefiore à l'appétissant rotini, en passant par les élégantes torchio.
Aussi le périple Baxtérien le mena tantôt en Vérone pour déguster de curieuses gramigna toutes couvertes de parmesan, tantôt à Venise, où on lui mêla d'âpres conchiglies et de croquantes lumaconis persillées, tantôt en Bologne, dont la réputation de la sauce n'était plus à faire et où on lui noya de belles farfalles sous une nappe exquise et revêtue de feuilles de basilic bien fraîches, tantôt en Florence pour une dégustation strozzapreti puis de plus classiques fusillis. Lorsque Elias atteignit la grandiose cité romaine, il se sentait italien jusqu'au bout de la rotelle. Il n'hésitait plus à sortir d'impeccables ciaoooo ou autre bellissima, à commander
de superbes piatti du pasta dans la langue locale, à réclamer il conto per favore et même à demander dove sono i bagni quand les gemellis n'avaient pas été correctement préparées. Son Combi 3000 faisait la curiosité des gamins partout où il passait.
À Naples, il se tapa la meilleure pizza de son existence. Et là enfin, il se décida à remonter le territoire, les roues de son engin épuisées par un périple fort aventureux, la carrosserie arborant de nouveaux tatouages fort colorées sur les deux flancs. La route lui sembla plus rapide que toute sa descente d'Ecosse, mais bientôt il rejoignit le fier chalet de Thermidor, où il se devait de faire escale ne serait-ce que pour permettre au Bobbus un repos mérité. Aussi, l'air de la montagne était tout ce qu'il manquait avant qu'il ne doive repartir jouer les barmans derrière le comptoir des Trois-Balais.
Le départ s'était évidemment fait des Trois-Balais, lieu d'amarrage de prédilection de son cher Bobbus. Il avait parcouru les terres écossaises sans y penser, s'était aventurer plus au sud, toujours plus au sud, jusqu'à traverser la Manche à bord d'un immense bâtiment prévu à cet effet. De là, il avait arpenté la côte ouest, trainassant du pneu pour mieux apprécier toute la saveur de l'océan, s'arrêtant même ponctuellement sur quelques plages pour bivouaquer en charmante compangie. Enfin, il avait atteint la montagne, avait même longuement hésité à passer le col pyrénéens pour retrouver la planète hispanique qui avait marqué sa jeunesse, pour finalement dévier vers l'est.
Au terme de plusieurs longues journées de voyage, il atteignit le front italien, à l'orée de Menton, sous la lueur blafarde de hauts réverbères. Le Combi 3000 circula promptement jusque Milan, où le Baxter fit une rencontre extraordinaire avec un potionniste local, Giorgio Galbaz, qui lui présenta la ville sous son meilleur jour avant de le faire saliver en lui décrivant les pâtes de toutes les façons. De là, l'Elias se promit une chose : il goûterait chacune de ces spécialités féculentes, de la revêche quadrefiore à l'appétissant rotini, en passant par les élégantes torchio.
Aussi le périple Baxtérien le mena tantôt en Vérone pour déguster de curieuses gramigna toutes couvertes de parmesan, tantôt à Venise, où on lui mêla d'âpres conchiglies et de croquantes lumaconis persillées, tantôt en Bologne, dont la réputation de la sauce n'était plus à faire et où on lui noya de belles farfalles sous une nappe exquise et revêtue de feuilles de basilic bien fraîches, tantôt en Florence pour une dégustation strozzapreti puis de plus classiques fusillis. Lorsque Elias atteignit la grandiose cité romaine, il se sentait italien jusqu'au bout de la rotelle. Il n'hésitait plus à sortir d'impeccables ciaoooo ou autre bellissima, à commander
de superbes piatti du pasta dans la langue locale, à réclamer il conto per favore et même à demander dove sono i bagni quand les gemellis n'avaient pas été correctement préparées. Son Combi 3000 faisait la curiosité des gamins partout où il passait.
À Naples, il se tapa la meilleure pizza de son existence. Et là enfin, il se décida à remonter le territoire, les roues de son engin épuisées par un périple fort aventureux, la carrosserie arborant de nouveaux tatouages fort colorées sur les deux flancs. La route lui sembla plus rapide que toute sa descente d'Ecosse, mais bientôt il rejoignit le fier chalet de Thermidor, où il se devait de faire escale ne serait-ce que pour permettre au Bobbus un repos mérité. Aussi, l'air de la montagne était tout ce qu'il manquait avant qu'il ne doive repartir jouer les barmans derrière le comptoir des Trois-Balais.
