Le parc de Pré-Au-Lard

[Vraiment vraiment désolé pour la grosse attente!]

Déjà un bon moment qu'Actarius et Marion marchait dans les rues de Pré-au-Lard. La nuit était noire et bien avancée; les étoiles présentes et carrément lumineuses dans le ciel d'un bleu sombre purement et tout simplement captivant. Après que Marion eut terminé de réfléchir, réflexion qui fut bien assez longue, il sembla qu'elle eut choisi ce qu'ils allaient faire. Elle proposa par la suite qu'ils s'asseyent quelque part et qu'ils admirent le beau ciel au dessus de leur tête. D'accord avec cette idée et vu qu'ils étaient déjà arrivés au parc, Perceval la tira vers une grande clairière bien illuminée et peu ventilée à cause des arbres environnants mais quand même aérée.

En la regardant, il la vit frissonner légèrement, presque imperceptiblement même. Galanterie oblige, Perceval retira sa veste et la passa sur les épaules de Marion sans même qu'elle ait demandé quoique ce soit.

Je m'y connais juste un peu. Ce n'est pas une notion qui m'a beaucoup passionnée à Poudlard mais avant, mon arrivé, mon tuteur m'a inculqué quelques notions...

Se posant au sol, et attendant que Marion s'installe, Actarius s'étendit sur la pelouse et fixa le ciel. Il repéra tout de suite une constellation qui lui tenait vraiment à cœur et pointa du doigt pour l'indiquer à sa compagne.

Regarde là bas. C'est la constellation de la Vierge donc, ma constellation.

[ pas grave !! ^^ moi aussi, désolé du retard !!]

Cela fesait déjà quelques temps que Marion et Actarius marchaient cote à cote dans un grand silence.

Marion avait froid mais pensait que cela ne se voyait pas.
C'est quand Actarius mit sa veste sur les épaule de Marion que elle réalisa que ce n'était pas si discret que cela.

C'est à ce moment là que le cerveau de Marion se mit analyser toute sorte de chose.
D'une part, Actarius était vraiment plein de bonne attention, et avait vraiment était bien éduquer : la galenterie et tout ce qui s'en suit, il connaissait.
D'autre part, Tout en étant (beaucoup) plus vieux que Marion, il semblait la comprendre; du moins c'est ce que resentait Marion.
C'était bizard, mais il savait quoi dire ou ne pas dire. C'était aussi le seul à connaître véritablement son passé, son histoire. C'était en quelque sorte son confident, le grand faire qu'elle n'avait jamais eu, il comblait le vide que lui cosait sa soeur.

Une parole d'Actarius la fit sortir de ses pensées. Et oui, toujours ses pensées, elle y trouvait ses repères et c'était pour elle comme dans un deuxième monde où plus rien ne pouvait l'atteindre.
Il lui parla de la constellation de la vierge. Marion ne connaissait rien au constellation mais regarda quand même, espérant pouvoir la retrouver un jour où elle serait seule. Avec toute les étoiles présentes dans ciel, Marion eut bien du mal a distinguer la constellation mais elle parvint tout de même à la voir.

"ça y est !! je la voie ! dit-elle toute heureuse. Pourquoi dit-tu que c'est ta constellation ? vas y, on a encore du temps, tu peut me raconter! "ajouta t-elle avec un sourir qui se voulu encourageant.

Et c'est sur cette dernière phrase que Marion scruta les étoiles avec attention en essayant de percer un mystère.
Elle avait bien une ou deux hypothèses sur le fait que Actarius la pré-nomme "sa" constellation, mais toutes ses hypothèses étaient toutes plus improbable les unes que les autres.

Perceval, étendit sur la pelouse du parc, était occupé à observé les étoiles qui formaient la constellation qu'il définissait comme la sienne. Ses yeux étaient accrochés à l'étoile avec une intensité sans défaut; il donnait l'impression qu'on lui avait collé ses pupilles azur à l'étoile en se servant d'un sortilège de glu perpétuelle. La pensée du jeune homme alla s'égarer dans la partie la plus vieille de sa mémoire mais quand même la plus active en cet instant. Il se rappelait les soirs où son père, sa mère et lui restaient là, silencieux à sonder le ciel, à la recherche d'une étoile ou d'une constellation "intéressante" à observer. Passionné par la nature et le grand tout qui entourait et continue d'entourer le monde, chose dont il avait d'ailleurs hérité, son père s'était mit en tête de donner à son seul et unique fils une éducation purement encyclopédique; un humaniste n'aurait pas fait mieux face au Serpentard! De toute façon, "que pouvait ces vulgaires moldus face au sorcier?"

*Une phrase que père se bornait à lancer à tout bout de champ et à laquelle j'adhérais... Je demandes parfois comment j'ai fais pour changer au point de ne plus avoir la même estime pour les hommes dépourvus de magie...*

Sa pensée lui arracha un sourire amusé bien que quasi-inconscient, plongé dans un état de rêve éveillé. C'était d'ailleurs la première fois qu'il repensait aux moments de douceur et de paix qu'il avait partagé avec ses géniteurs. Son esprit vagabonda encore un instant, le temps que Marion repère enfin l'ensemble d'étoile et lui dise qu'elle la voyait. Sorti de sa rêverie, il écouta sa question et lui fit un sourire heureux avant de prendre la parole.

Si tu penses que j'ai créé tout cet ensemble d'étoiles, alala tu fais fausse route, 'tite Marion.

Il sourit, sachant sa phrase vide de sens avant de continuer; comment pourrait-elle croire ou penser à une chose pareille? Elle n'était pas idiote (^^").

Disons qu'étant née un 11 Septembre, je suis du signe astrologiquement et zodiacalement qualifié de Vierge -Oula, qu'est ce que je racontes?!-. Et même si ce n'était pas mon signe du zodiaque, je t'aurai dit "Ma" constellation parce que c'est aussi celle de mon père et sa favorite de surcroît! Autant que c'est la mienne.

*Mais je racontes quoi moi? L'Hydromel fait son effet ou quoi?*

Il sourit pour lui même avant de penser à une chose... Il lui faisait confiance et il se dit que peut-être...

As tu déjà vu un Animagus? Et, est-ce que ça t'intéressait d'en voir?

*De voler dans ses serres même...*

Comme Marion l'avait supposée, "Sa" contellation correspondait bien au son signe astrologique.
Marion aussi était Vierge. Elle est nèe le 13 septembre. Le 13, et oui , comme souvent on lui fait remarquer, c'est un jour qui porte malheur mais pas pour elle ...

Actarius lui parla ensuite d'animagus. Marion en avait déjà entendu parler mais n'en avait pas encore vue pour de vrai. Cela ne fesait pas si longtemps qu'elle fesait partie du monde des sorciers, alors chaques découvertes la facinait et lui donnait l'envie d'en voir encore plus.

" Je n'ai jamais vue d'animagus, mais je serai ravie de pouvoir en voir un !! dit elle pleine de conviction.
On m'en a souvent parler, mais bon, je ne suis pas là depuis très longtemps donc c'est peut-être normale que je n'en est pas encore vue !! Mais ou vas tu en trouver un ? "

Marion réfléchie quelques secondes à la question quelle venait de poser. C'est à ce moment là qu'elle percutta.

" Ho mon dieu !! c'est pas vrai !! Ne me dis pas que ... c'est pas possible, tu es un animagus ?!" dit elle comme si c'était à peine croyable.
Marion était très enthousiate et avait des étoiles dans les yeux. Elle espérait cependant que elle ne s'était pas laissée summerger par ses émotions.

[HRP: désolé mais c'est pas très long ... pas beaucoup d'inspiration ^^]

Percy' sourit à la première réplique de Marion avant de prendre la parole sur un ton amusé et moqueur.

Qui t'as dis que j'allais chercher un Animagus?

Il la fixa, un large sourire sur les lèvres. Il en venait parfois à oublier qu'elle était nouvelle à Poudlard... Mais quoi? Il l'aimait bien et il se prenait pour un "grand-frère" ce qui induisait aussi le fait qu'il la considérait comme "SA petite sœur". Il se sentait bien avec elle, il était "en sécurité"; dans le sens où il avait confiance en elle -imaginez une première année sauvez un étudiant récidiviste!!-. Un frère était-il sensé avoir des secrets face à ses frères et sœurs? Certes, vous me direz sûrement qu'il n'est pas toujours bon d'avouer et de partager certaines choses, non?

Bref!! Pas envie de parler questionnement et philosophie. Le Serpentard continuait de fixer sa voisine, sûr et extrêmement certain qu'elle finirait par comprendre le sens caché sous première question sur les Animagi... chose qu'elle fit d'ailleurs. Après, disons, pendant qu'elle posait cette question qui n'était pas tellement une question, Acty' se laissait submerger pour la joie et l'étonnement qu'elle manifesta face à sa "découverte", se mettant à sourire à pleines dents; manière assez particulière de confirmer son hypothèse.

Quoi c'est pas possible? C'est très vrai même, je suis Animagi.

Actarius fit mine de bouder avant de reprendre la parole.

Quoi? J'ai une tête à être un boulet?!

Il renifla comiquement *snif* avant de se dresser sur ses deux jambes (qui? Il y en a pas trois, si?), fermer les yeux puis se laisser submerger par cette subtile magie qui ne cessait point de l'étonner lui-même lorsqu'il se transformait en se demandant s'il ne rêvait pas. Tendant les bras à hauteur des épaules, il s'enfonça dans son lui-animal jusqu'à ce que la magie commence à opérer et la transformation à se faire. Ses longs cheveux se transformèrent peu à peu, leur taille diminuant en même tant que Perceval lui même perdait en taille et en largeur. Ses yeux devinrent aussi noir qu'un aigle "normal" et ses doigts, ses bras se plumèrent jusqu'à ce qu'il n'ait plus de membres supérieurs autre que des ailes. Pendant cette transformation, ses jambes aussi étaient parti pour une courte transformation après laquelle il ne lui restait plus que de puissantes pattes pourvu de serres pointues et acérées.

Son plumage parfait et la transformation complète, ses bras tendus qui étaient devenus des ailes se replièrent contre lui avant de s'étendre de nouveau et de l'élever dans les airs à l'aident de puissants battements. L'aigle qu'était devenu le Serpentard virevolta un bon moment dans le ciel, plana au dessus de Marion pour ensuite se poser sur son épaule et la picoter doucement de son bec pointu.

Actarius prit un air blessé suite à la dernière remarque de Marion.

Quand il lui demanda si il avait une tête de boulet, Marion ne put s'empêcher de rire.
Actarius lui réservait toujours de bonne surprise. Il pris l'expression d'une personne qui semblait triste mais Marion savait qu'il n'était pas réellement triste mais
qu'il la fesait marcher. Elle ne put donc s'empêcher de répondre.

" Tu sais très bien que je ne pense pas ça de toi,(HRP : ça étant être un boulet ^^) elle dit ça en souriant avant de rajouter quelques
secondes après, franchement, si t'es un boulet, je suis quoi moi ?!"

Actarius se leva, Marion se demandait se qu'il fesait. Il avait l'air extrément concentré, Marion décida de ne pas le déranger ou sinon, dieu seule sait ce qui lui arriverait.
Quand elle vit quelques plumes sur son corp, ses doight ce changer en griffe, Marion compris qu'il se trans formait.
Elle le regardait avec admiration mais aussi avec une pointe d'inquetude dans les yeux. On sait jamais, et si il s'en prenait à elle ? bien qu'elle en douta, toute les situation était envisageable.
Une fois terminée, Marion ne peux s'empêcher d'emettre à haute voix son admiration.

"Whaoo !! mais c'est.... roo mon dieu... fiouu, MAGNIFIQUE".

Elle regardait le beau aigle noir planait dans les airs. Même si elle sentait qu'elle allait surement pas tardé dans les pommes -Et oui ! C'était trop d'un seul coup- Elle continua de comtempler ce merveilleux aigles noir qui vint se poser sur son épaule.
Marion tourna la tête pour se retrouver face à Actarius -enfin, l'aigle- Elle le regarda dans les yeux avant de le caresser. Puis elle dit:

"Je ne sais pas si tu peut entendre ce que je dit ou pas, mais c'est vraiment fou ce que tu peux faire !! Whaoo ! je n'en revient pas ! t'es vraiment balèze ! Un jour, moi aussi je serrai un Animagi !"

C'est sur cette phrase que l'aigle ce renvola et Marion ignorait complétemtn si il l'avait entendu ou pas.

[Marion, attention, tu as fais de grosses grosses fautes d'orthographes ]

Sous les légères et douces caresses de la jeune Serpentard, l'Aigle Royal au plumage noir replia son bec contre son torse et battit légèrement des ailes, provoquant un courant d'air qui ébouriffa quelque peu les mèches de cheveux de Marion. Il l'a regarda ensuite dans les yeux, ses pupilles noirs soutenant les siennes. Elle prit tout de suite la parole et libéra sa joie (?) et son ambition nouvelle de devenir un Animagi elle aussi. Bien sûr qu'il l'avait comprit. Les Animagi étaient capables de penser, de réfléchir, de raisonner, pour faire court, de garder leurs facultés mentales.

L'Aigle Royal la fixa encore un moment puis relâcha la prise sur son épaule pour prendre son envol; heureusement d'ailleurs qu'elle avait sur elle sa veste; ses serres lui auraient entamé la peau sinon. Le rapace alla planer à quelques mètres plus loin au dessus des arbres, sont plumages noir et blanc le camouflant par moment dans le noir du ciel. Il alla voleter au dessus des hêtres et houx environnant le village de Pré-Au-Lard, passa au dessus de quelques résidences, certaines tout simplement abandonnées et d'autres en ruines, avant de faire volte-"planage" et de retourner se poser sur l'herbe du parc non loin de la jeune sorcière.

Le sorcier battit bruyamment des ailes, cela plus pour redresser son plumage qu'autre chose. Revenant plus calme, Perceval entama le retour à la forme naturelle et reprit la transformation dans le sens contraire, ses serres devenant des jambes, ses ailes des bras et ainsi de suite... Finalement de retour sous sa forme humaine, il alla s'asseoir près de son amie en silence avant de prendre la parole, ses lèvres largement étirées par un sourire.

J'ai entendu ce que tu as dit. Les Animagi sont comme des personnes camouflés sous un déguisement d'animal. Nous pouvons comprendre et raisonner comme lorsque nous sommes sous forme humaine.

Il détourna son regard vers elle puis continua...

Tu peux devenir Animagi toi aussi; c'est facile tu sais. Enfin, c'est facile quand on a de la détermination et le désir de réussir. Et puis, j'ai confiance en toi, je sais que tu peux y arriver. Suffirait que tu ai enfin 17 ans et tu pourrais avoir le permis officiel.

[ HRP: pour les fautes, je sais, j'avais pas trop le temps !! ^^' mais je vais quand même faire plus attention ... avec beaucoup de retard, je post quand même !! ^^
Et je reviens en force !! xD ]

L'envie de Marion de devenir un Animagis n'avait fait que augmenter au fur et à mesure que Actarius volait dans le ciel. C'était magnifique.
Puis Actarius reprit sa forme "normale " , humaine quoi ! (^^), et vint se s'asseoir à coté de Marion.
Marion le regarda et vit un sourire s'élargir sur son visage. Il avait l'air paisible et heureux d'avoir voler.
C'est vrai que la vue devait être belle vue de haut !!
D'après ce qu'Actarius dit après s'être assis, il avait entendu ce que Marion avait dit. Marion arriva quand même à s'en étonner malgrès le fait que tout, depuis ces derniers temps, avaient changé dans sa vie et tout ce qui relevait du surnaturelle avant était passé au réel.

"Sérieux ?? tu as vraiment entendu ?! Whaoo , c'est vraiment génial !!! C'est vraiment fou"

Mais pour elle, il faudrait attendre encore ses 17 ans ... pff, cette pensée la démoralisa, mais bon, de toute manière, elle les aura bien un jour ses 17 ans donc !!! Il n'y avait que du positif.
Actarius était vraiment plein de ressources, une autre chose passa par la tête de Marion ...

"C'est comment la vue là haut ? vue du ciel quoi !!"

Marion posa cette question sans réfléchir (comme d'habitude) mais fallait qu'elle sache.

"Et au fait, j'espère que tu ne me cache pas d'autre chose !! dit-elle en plaisantant. Ou sinon, c'est le moment de m'en faire part, parce que ou sinon, gare à tes fesses !!continua t-elle"

Elle s'allongea sur l'herbe et regarda à nouveau les étoiles.

[RP privé, Mangemort 74]

Chez 39...

Le temps semblait s'être étonnement rafraichis. Il avait fait chaud et un petit vent frais vint mettre fin à la journée, comme pour la finir d'une note douce au cœur de 39. 39, qui n'était pas sorti de la journée, attendait avec impatience que l'heure où il irait se promener arrive... Et celle-ci arriva, plus vite qu'il ne l'avait prévu et il du se préparer en vitesse afin de retrouver une nouvelle connaissance, 74. Il l'avait rencontré il y a peu mais déjà s'étaient-ils donnés rendez-vous au parc de Pré-au-lard, endroit que 39 affectionnait tout particulièrement pour la présence, en masse, de ~~sauteries et beuveries~~ sang-de-bourbes. Il les aimait et appréciait jouer avec eux. Le seul hic qui vint se faufiler dans cette relation - à la manière d'une mouche dans l'œil d'un cycliste sans lunettes - qui semble, au premier abord idyllique, était qu'eux, n'aimaient pas jouer avec lui... Ce petit détail le frustrait et 39 espérait discrètement en rencontrer un dans la soirée afin d'améliorer les rapports mangemorts/sangs-de-bourbes (~~et pourquoi pas, finir dans une des nombreuses sauteries de Pré-au-lard...~~).

Il était maintenant l'heure de se préparer. 39, avec autant de précipitation que de précision, se changea en vitesse, enfila son manteau noire, ses gants, son masque et sa perruque. Une fois son...~~déguisement~~ accoutrement revêtu, 39 se dirigea vers la porte d'entrée et marcha plusieurs dizaines de minutes...

Au parc de Pré-au-lard...

Le temps s'était encore rafraichis et 39 ne regretta pas de s'être habillé chaudement. Il n'avait croisé personne, à cette heure de la journée (nuit), il n'y avait pas âme qui vive. Il n'y avait pas non plus de lune... Elle semblait, comme 39, vouloir se cacher derrière un grand manteau noire. Le parc n'était finalement pas désert, un vieil homme, certainement ivre, était assis contre un arbre. Le vieux sorcier chantait de sa voix la plus virulente (cf les microbes et autres bactéries qui se dégagent de la bouche du vieil homme) des aires qui n'étaient apparemment pas commun au spectateur :

- J'irais bien refaire un ...hiiip ! Du coté de chez Swann...hiiiip ! Revoir mon premier...doudou qui m'a donné....hurk ! Rendez-vous.....sous le soleil, et me laissait embrassé la chaine ! Hiiiiiip !

Un homme qui veut retourner se promener du coté de chez une femme, ou un homme (qui sait ?) tout en revoyant son premier amour qui est peut être cette femme ou homme en question et qui l'a laissé embrassé la chaine...Bravo au compositeur ! Cette pensée sortit de l'esprit du mangemort au moment où il arriva au point de rendez-vous et au même moment où, prit de peur, le chanteur s'en alla en courant, trébuchant à plusieurs reprises... 39 s'installa sur un banc, attendant 74...

La nuit était douce. Belle. Claire. Emplie du léger parfum fleuri du printemps. Parfaite pour se balader en amoureux. Idéale pour sortir se rafraîchir les pensées. Oui, c'était la nuit superbe qui reflétait un monde heureux et sublime. Mais à l'envers du décor, elle apparaissait crue. Moche. Sombre. L'air puait. Parfaite pour se promener entre Mangemorts. Idéale pour sortir se nourrir de pensées, à l'image des Détraqueurs. Là, c'était la nuit d'horreurs qui reflétait l'autre visage du monde : sale et corrompu. Corrompu. 74 aimait beaucoup ce mot. Et elle le combattait. Peu de monde connaissait les réelles motivations de la mage noire. Pourquoi ? Parce qu'elle était justement une servante des Ténèbres et qu'elle était mal vue. Personne ne prenait la peine de l'écouter. Tout ça parce que 74 était une Mangemorte, une apprentie du Mal, une âme noire qui ne méritait que l'enfer. C'était pourtant tout l'inverse. Ce qu'on disait d'elle, elle le disait d'eux. Et elle les combattait. Elle, elle savait qui était corrompu ou non.

= Dans les jardins de Hollow Bastion =

La jeune Mangemorte était assise dans l'herbe, les yeux levés vers le ciel étoilé. Étrangement, la nuit était claire. Alors que la lune refusait de se montrer. Elle s'obstinait à se cacher derrière un voile de nuages blanchâtres. Ceux-ci étaient d'ailleurs les seuls dans le ciel. Partout ailleurs, les étoiles resplendissaient. Elles étaient bien les seules à donner de sa lumière. Enfin, ce n'était pas plus mal. C'était une nuit idéale pour commettre quelque délit... 74 secoua la tête : elle n'en commettait que si cela était nécessaire. Parfois, elle suivait ses camarades car c'était toujours amusant de voir débarquer un Auror, deux Aurors ainsi que des personnes combattant pour le Bien à leurs côtés. Les Phénix. Oui, l'Ordre avait survécu après la mort du grand Voldemort. Oui, les Mangemorts sévissaient toujours. Ainsi allait le monde.

74 se releva, épousseta sa cape et mit son masque afin que nul ne puisse voir son visage. Ce soir, elle avait rendez-vous avec un nouveau venu dans la famille. 39. Sous sa véritable identité, elle le connaissait un peu pour l'avoir rencontré une ou deux fois par hasard. Maintenant qu'ils était collègues, ils devaient faire plus connaissance. Rien de tel pour cela qu'une balade la nuit, et pourquoi pas d'un petit méfait ?

= Parc de Pré-au-Lard =

- J'irais bien refaire un ...hiiip ! Du coté de chez Swann...hiiiip ! Revoir mon premier...doudou qui m'a donné....hurk ! Rendez-vous.....sous le soleil, et me laissait embrassé la chaine ! Hiiiiiip!

Un éclat de voix accueillit 74 lorsqu'elle apparut après son transplanage non loin du parc de Pré-au-Lard, où son rendez-vous avec 39 était fixé. C'était sûrement un clochard ou un fêtard avec une bouteille de trop dans le sang. Encore un ivrogne. S'il avait une femme, la Mangemorte espérait qu'il savait se contenir lorsqu'il avait bu. Encore plus s'il avait des enfants. Ce genre d'hommes avec ce genre de comportement était intolérable. Si au contraire, ce n'était qu'un SDF qui buvait pour oublier, alors... qu'il aille se faire une cure, se faire soigner, se faire aider. 74 n'aimait pas non plus les gens qui baissaient les bras. Peut-être auraient-ils des moments très difficiles mais il y avait toujours moyen de remonter la pente, de revenir à la surface plus fort encore.

Un homme courut vers elle. C'était celui qui avait chanté. Il semblait quelque peu dérangé par quelque chose qui venait du parc. Enfin, il s'arrêta et s'assit sur le sol, reprenant sa chanson. 74 ferma les yeux et passa à côté de lui, dans l'ombre. Ce soir, elle n'avait pas envie de discutailler et de régler des problèmes. Ça attendrait. La Mangemorte entra dans le parc et scruta les buissons. Sur un banc, une silhouette aux cheveux blancs semblait endormie. Pendant un moment, elle crut que c'était un vieillard mort mais un mouvement indiqua qu'il s'agissait d'un homme au visage masqué. 39. Avec sa perruque d'homme aristocratique.

- C'était donc toi qui a apeuré ce pauvre homme ! fit 74 sur un faux ton de reproches.

Elle s'avança vers lui et s'assit à côté de lui.

- Alors dis-moi, on reste ici ou tu préfères marcher pour parler ? Qui sait, on trouvera quelque chose à faire au village...

En retard 74 était. 39 commençait à trouver le temps long. La patience commençait à lui manquer mais l'idée même d'imaginer 74 lui suffisait à attendre... Il aurait pu attendre toute la nuit la jeune femme si il avait eu la possibilité de l'imaginer sans être dérangé par un cris d'oiseau ou les cris d'un ivrogne chantant dont la famille, lassée probablement, l'avait abandonné dans les rues de Pré-au-lard... Le mangemort aperçu alors une silhouette s'approcher de lui. La mangemorte était enfin arrivée. Elle se se tenait debout, en face de lui... Il ne pu s'empêcher de désilhouetter la silhouette de la mangemorte, profitant de son masque de fer pour ne pas être repéré... Celle-ci interpella 39 d'un reproche.

- C'était donc toi qui a apeuré ce pauvre homme !

Et oui... Que pouvait-il faire d'autre ? Chanter avec lui une partie du répertoire ringard de la chanson française ? Sûrement pas... Comme tout bon mangemort avide de pouvoir qui se respecte, seuls Wagner ou Berlioz étaient tolérés. La puissance était l'impression qui dominait la plupart des œuvres de ses musiciens... La chevauchée des Valkyries suffisait à redonner le moral à une armée de grabataires aveugles. Au moment où cette pensée vint frôler son esprit, 39 ne pu s'empêcher de fredonner intérieurement la célèbre III ° scène de la damnation de Faust... Cette extase musicale fut brisée par l'arrivée de 74 sur la banc. 39, mangemort depuis quelques jours, avait déjà rencontré la jeune mangemorte à plusieurs reprises... Sa beauté aurait fait pâlir un corbeau. Son magnifique ~~postérieur~~... dos aurait suffit à faire dérailler un train. Sa ~~poitrine~~... chevelure aurait fait réunir toute une armée de sorciers... Elle était en somme la femme parfaite à l'excepté d'un petit détail : elle était en couple... 39 décida donc d'en faire son fantasme numéro un...

- Alors dis-moi, on reste ici ou tu préfères marcher pour parler ? Qui sait, on trouvera quelque chose à faire au village...

L'idée d'aller se promener au village, et de pourquoi pas assassiner un ou deux vieillards le ravissait...

- Je préfère marcher pour parler... Nous pourrons très bien aller dégourdir nos baguettes un peu plus tard dans la nuit... Qu'en penses-tu ?

39 se leva et attendit que la jeune femme se lève... Tout en admirant la beauté de ses courbes. 39 esperait bien en connaitre d'avantage sur la mangemorte qui, pour l'instant, était plutôt resté discrète et froide avec lui.

- J'espère que nous pourrons faire d'avantage connaissance...

[Rp avec Actarius Bright]

*A Poudlard*

Le soleil brillait depuis tôt ce matin, le ciel était dégagé et aucun nuage à l’horizon. Les couloirs de Poudlard semblait bien calme, tout le monde devait être dehors à profiter des rayons du soleil, à faire du quidditch, lire au pied d’un arbre ou simplement se balader.
Une si belle journée qui commençait, se serait dommage de rester enfermé, surtout que les pouffy semblaient bien calmes, comme à leur habitude d’ailleurs.

Un des rare jour où Elena était « libre ». Son emploi du temps de préfète occupait toutes ces journées, mais malgré ça, elle était contente d’avoir accepter cette fonction. Les nouveaux poufsouffle étaient quelque peu perdu et ne savait pas où aller, aussi elle se faisait un plaisir de les aider. Elle se rappelait ses premiers temps dans cet énorme château remplis de sorciers… Elle s’était perdue, était arrivée en retard à son premier cours, avait heurté un élève de poufsouffle dans les couloirs et avait du se dessiner un plan du château pour mieux mémoriser tous ces couloirs. Un vrai labyrinthe, et c’est sans parler des escaliers qui bougent tout seul. Mais elle ne voyait pas ces mésaventures comme des choses négatives, au contraire, elle avait apprécié chaque moment à Poudlard. Sa répartition, ses premiers jours, les cours, la rencontre avec d’autres sorciers, son premier patronus… Elle se remémorait tous ces bons souvenirs alors qu’elle empruntait la route de Pré-au-lard.
Pourquoi rester au château alors qu’elle pouvait sortir et aller à la rencontre du monde extérieur? Voir autre chose que des élèves lui ferait surement du bien.

*Au parc*

Elena arrivait alors au parc, beaucoup de gens s’y promenaient. Des couples souriant l’un à l’autre, des sorciers en pleine discussion - barbante - lui semblait-il, des enfants qui s’amusaient à se poursuivre. Elena regardait dans toutes directions, à la recherche d’un bon petit coin tranquille, avec un banc au soleil. Après quelques minutes de fouille, ses yeux dégotèrent un petit banc près des buissons, à l’écart des hurlements des enfants, non pas qu’elle ne les aime pas, mais question tranquillité, c’était pas le top. Elle s’asseyait donc là, profitant de la chaleur des rayons du soleil, se débarrassant de toutes ces responsabilités pour un petit moment, se replongeant dans ses pensées et oublia le reste.

Perceval s'ennuyait, c'était le cas de le dire. Il n'allait plus à Poudlard. L'animation qui y régnait lui manquait, lui manquait beaucoup trop. Dire que Blanche y était pour une année encore (?)... Cette dernière lui manquait tellement, il souhait de tout cœur la voir, sentir son odeur, se plonger dans son regard vert émeraude. Il voulait la serrer contre lui et ne plus jamais la laisser.

Afin de se passer un peu les idées, Perceval, étendu sur son lit malgré la belle et attirante chaleur qui régnait dehors, se décida à le quitter. La maison était beaucoup trop grande pour lui seul... Son instinct le guida jusqu'à la salle d'eau où il se rafraichit rapidement l'esprit et le corps sous une douche tiède. De retour dans son chambre, il farfouilla dans sa penderie à la recherche d'un accoutrement convenable par ce temps fort chaud qui régnait à l'extérieur et même à l'intérieur de son appartement de Londres.

C'est vêtu d'un jean noir à la mode moldu et d'un simple tee-shirt blanc sans graffiti -inutile en soit- qu'il se traina jusqu'à l'extérieur de la maison. Une fois le trottoir atteint, il constata avec dépit le grand nombre de personne dans la rue. Il ne pourrait pas transplaner ici. Fulminant contre le monde, il se força de prendre une mine aimable lorsqu'il croisa un ou deux voisins, tout moldu ou sorcier qu'il soit. A une trentaine de mètres du bout de la rue, il burfiqua et s'engouffra dans un ruelle tout de suite à sa droite. Là, il sorti sa baguette de sa poche -qui ne pouvait être placé à son avant-bras vu l'accoutrement qu'il avait revêtu- et la tendit vers le ciel. A peine son bras se dressait au dessus de sa tête qu'il transplana. Direction Pré-Au-Lard.

Imprévu. Il n'avait pas été assez concentré en transplanant. Un, il se retrouvait au parc, et deux, l'une de ses chaussures étaient fendues en deux juste entre deux de ses orteils. Manqué de peu. Faut croire qu'il avait croisé en route un tronçonneuse trop aimable pour ne pas lui couper purement et nettement le pied. Son ressentiment ne put que se voir grandir d'autant plus.

Le jeune homme tenta un deuxième transplanage après avoir réparé sa chaussure à l'aide d'un Reparo. Réussi cette fois, en apparence du moins. Il était toujours au parc, il n'avait donc pas été aussi concentré qu'il fallait. Le regrettable dans tout cela, c'est qu'il se retrouvait allongé à même le sol, sa tête à quelques centimètres de jambes très bien épilées... féminines. La chance! Il ne savait plus transplaner maintenant. Et puis voilà qu'il se retrouvait dans une posture fort peu convenable, le fessier légèrement plus haut que le reste du corps. Fou de rage, il se releva, relâcha un chapelet d'injures -commencé en anglais et terminé dans un bulgare raffiné- qui aurait fait rougir le plus vulgaire des adeptes de vulgarité en personne. Entre deux injures, il avait prononcé un sortilège destiné à nettoyer ses vêtements, le seul qu'il réussissait, sans imperfection, depuis le début de la semaine.

Son chapelet totalement égrené et sa colère légèrement retombée car le cœur quelque peu allégé, il se permit un regard en direction de la fille aux pieds de laquelle il s'était retrouvé dans une posture digne des plus grandes bandes dessinées. Une jeune fille, blonde aux cheveux longs, la peau satinée, les yeux couleurs argents... très belle -pour faire court- se trouvait être la propriétaire de ces jambes finement épilées. Si Blanche n'emplissait pas jour et nuit son esprit, son cœur et ses pensées, il se serait autorisé à tout autre exercice que celui de considérer; Celui de détailler jusque dans les moindres détails -rêves- la jeune fille par exemple.

Hem... Bonjour. Désolé pour tout à l'heure mais je crois que j'ai oublié comment transplaner...

Sa voix était douce et même... amusée. Voir une aussi belle demoiselle, même si ce n'était que pour sympathiser -la chose qu'il pouvait se permettre de faire avec des filles, par estime pour celle qu'il aimait-, avait fait retomber sa rage. Toutefois, le jeune sorcier avait les joues rosies par l'embarras: "Elle", avait été l'auditrice de son mépris pour le monde qui l'entourait à cet instant. Regardant sans grande conviction le banc puis la fille qui se trouvait là -et qui semblait désirer la tranquillité-, il prit la parole de nouveau...

Euh... dis, je peux m'asseoir là? Si ça ne te gêne pas bien sûr. Je crains de ne pouvoir rentrer chez moi maintenant puisque je ne peux plus transplaner correctement...

Son Phénix aurait pu transplaner avec lui, il aurait pu prendre sa forme d'Animagus et voler jusqu'à la maison mais non, il ne voulait pas faire cela. Il désirait poser sans arrière-train SUR ce banc. Un point c'est tout!

Elena, toujours assise sur son banc, profitait du soleil, du beau temps que lui offrait cette journée de tranquillité. A l’écart de tout le monde, aucun besoin de courir après les élèves, de les réprimander, nul besoin de passer pour la méchante afin de faire respecter l’ordre dans les couloirs de Poudlard.
Elle profitait de son temps libre afin de se reposer car demain serait une autre journée chargée.
Sa vie lui plaisait telle qu’elle était mais pouvoir être seule de temps en temps lui permettait de pouvoir respirer et de se changer les idées. Elle adorait être entourée et avoir de la compagnie, voila pourquoi elle avait acceptée d’être préfète pour sa maison, mais elle aimait aussi se retrouver seule avec ses pensées, en tête à tête avec ses réflexions.

Sa tranquillité fut vite brisée par… un garçon semblait-il… Les fesses en l’air, la tête dans l’herbe, dur d’analyser ce qui lui arrivait sur le moment. Une erreur pendant son transplanage surement, sinon Elena l’aurait vu arriver. Mais comment pouvait-on atterrir en si mauvaise posture? La jeune fille se dit qu’il n’était vraiment pas doué. Elle le regarda ensuite essayer tant bien que mal de se relever. Une fois debout, elle le regarda de haut en bas, pas doué en transplanage mais il n’était pas si mal que ça.
Elle trouvait marrant de voir le jeune homme se débattre de la sorte afin de retrouver un semblant de sérieux. Après une liste d’insultes et de cris de colère, le jeune homme remarqua enfin la présence d’Elena et se tourna vers elle.

Hem... Bonjour. Désolé pour tout à l'heure mais je crois que j'ai oublié comment transplaner...

C’était d’une voix douce qu’il avait prononcé ces mots. Et la jeune fille avait raison, il n’était pas un bon transplaneur. Comment pouvait-on oublier comment transplaner? Elena se demandait même s’il avait vraiment son permis de transplanage…

Euh... dis, je peux m'asseoir là? Si ça ne te gêne pas bien sûr. Je crains de ne pouvoir rentrer chez moi maintenant puisque je ne peux plus transplaner correctement...

Tranquilité Elena… Ou ça ? Même en dehors des murs de l’école, la poufsouffle ne trouvait pas le repos. En même temps, elle avait été amusé de voir l’embarras du garçon.
Peut être que se serait agréable de discuter avec lui et de rigoler de sa chute.

« Oui bien sur, tu peux t’asseoir ici, le banc est libre. Ca ne me dérange pas. »

En même temps, elle n’avait pas trop le choix, le garçon semblait déterminée à s’asseoir sur ce banc et pas un autre. Mais il avait l’air gentil, et Elena n’était pas le genre de personne à virer les gens en guise de bienvenue. Elle le regardait toujours, attendant qu’il s’assoit et prit la parole.

« Ah au fait je m’appelle Elena, je suis à Poudlard. Et toi? »

Adieu la tranquillité, elle devait s’y faire, dedans ou dehors de Poudlard, il y avait partout de la vie, elle ne pouvait pas s’isoler au calme aussi facilement. La prochaine fois elle ira dans une grotte, peut être que là elle sera seule.. Ou pas…

Perceval se tenait débout face à Elena, attendant une réponse de sa part... qui ne tarda d'ailleurs pas à venir, ne se faisant pas trop désirer. Une phrase, un amas de mot et de lettre seulement dans le but de dire "oui" ou "oui, tu peux". Elle désirait la tranquillité, elle devrait aussi apprendre la gérance: Elle gaspillait beaucoup d'énergie sur des futilités, même si ce qu'elle disait était "chaleureux" et que sa voix était douce à entendre. Perceval ne pouvait se permettre de fantasmer; seul point noir de ce blanc tableau. Bref! Trêve de futilité, j'use mes doigts pour de l'inutile là.

Perceval, après donc l'approbation de la jeune demoiselle, s'installa confortablement sur le banc. M'enfin, confortablement? Sur un banc à vous délier chaque vertèbre? Un banc où tous les passants pètent? Non, ça ne pouvait être confortable qu'à cause de la présence de la demoiselle dont il ne connaissait pas encore le nom. faudrait bien qu'il lui demande un jour de toute façon!

Merci, tu es gentille.

Un sourire, à la Apollon, puis Perceval s'apprêta à se présenter. Seulement, voilà, la jeune damoiselle sans aile avait décidé de lire dans sa pensée et de le devancer... Il devrait peut-être la punir pour la peine... Mouais. Soit. Il la laissa donc se présenter avec tout le blabla qui suit puis, la regardant fixement mais avec gentillesse, il prit la parole -elle avait de vraiment très beau yeux... Euh... répond au lieu de regarder ses yeux-.

Je me nomme Perceval ou Bright, Acty' pour les intimes. Tu m'appelles comme tu veux, je m'en fiches deux transplanages. Je ne suis plus à Poudlard depuis longtemps mais j'y ai fais un second tour juste pour le plaisir. J'en ressors d'ailleurs.

Perceval, sa baguette toujours à la main, se décida enfin à la ranger dans la poche de son jean, réajusta ses longs cheveux noirs de jais ébouriffés par une légère bourrasque puis se permit une autre prise de parole.

Miss au belle jambe à coté desquelles je m'écrase suite à mon transplanage raté, c'est quoi ta maison à Poupou'?

Perceval ne se souvenait pas avoir déjà été si cordialement sincère avec une demoiselle inconnue depuis longtemps, surtout qu'il rigolait... C'était cher payé ça et... très rare!

Le jeune homme s’était enfin assis sur le banc, il la fixait droit dans les yeux, assez troublant elle devait l’avouer. Pourquoi il la fixait de la sorte d’ailleurs? Ce garçon était vraiment bizarre songea la poufsouffle. Il se présenta sous le nom de… Bright, Acty, Perceval… C’était quoi tous ces noms? Elena n’avait pas tout saisit, lequel était le prénom? Le nom? Quoi? Elle secoua la tête vite-fait et ne retint que « Acty ». Au moins elle était sure qu’elle pourrait le nommer, peu importe si c’était le nom ou le prénom…
Il rangea sa baguette, il était assis, calme, avait finit de se nettoyer, de crier des injures, bref il était à peu près normal. Elle le regarda et le détailla du regard, beau ténébreux, la voix douce, il avait l’air drole, une belle rencontre à premier coup d’œil.

« Miss aux belles jambes » ? Au premier coup d’œil hin… C’était bien la première fois qu’on lui donnait un surnom du genre, à quoi fallait-il qu’elle s’attende avec ce personnage ? En tout cas l’après-midi de tranquillité qu’elle avait rêvé venait de se briser pour faire place à quelques heures de rigolade semblait-il.

La question que le jeune homme venait de lui poser lui rappela aussitôt son boulot de préfète. Poufsouffle, les élèves, les cours, le château, être enfermée… Stop! Pas de négativité. Elle se marrait bien avec les élèves, surtout ceux qui se perdaient ou qui se faisaient prendre à faire des conneries dans le grand château. Enfin elle répondit.

« Et bien, je suis à Poufsouffle en dernière année, j’y suis préfète »

Dernière année dans l’école de magie. Qu’est-ce qu’elle allait faire après? Elle n’en savait encore rien. Travailler au ministère? Nan, trop barbant. Devenir prof ? Et rester encore à Poudlard… A reflechir… Peut être que cette nouvelle rencontre allait la décider sur son avenir. Acty pourrait peut être la conseiller, lui dire ce que lui faisait puisqu’il n’était plus à l’école. Lui proposer quelques bons endroits où travailler pour commencer.
Sans aucun doute, cette après midi serait fructueuse.