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Minuit, l'heure du crime.
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Azrael
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Azrael, le  Sam 15 Nov - 16:45

Je m'approchai du jeune homme, il venait de finir sa transformation qui avait duré longtemps, tellement longtemps... Près d'une journée entière s'était écoulée entre ma morsure et son réveil ce qui me rappela inévitablement ma propre transformation et la haine que j'avais ensuite éprouvé pour mon agresseur... Il allait sans doute épprouver la même chose pour moi dans un premier temps mais... j'allais lui enseigner à être comme moi, à ne pas être uniquement un monstre, à ne pas sombrer dans la folie et à tirer tout les avantages de sa condition... Sa si triste condition... Il était dès à présent un frère de race, et il ne pouvait rien y faire, il allait devoir l'accepter.
Je m'approchai de lui alors qu'il ouvrait les yeux et accueilli ses premiers mots, j'étais en présence d'un tout nouveau vampire qui allait être, selon mes plans, mon disciple, du moins je l'espérais.


"Qu'est-ce qui m'est arrivé?"

Je souris, il n'avait donc pas encore compris? C'était en effet dur d'y croire, les vampires n'étaient certes pas courant à Londres et il était rare que quelqu'un en connaisse ou en ait même entendu parlé par quelqu'un en ayant vu... Il avait presque tous été éradiqués. Mais nous en étions à présent...

"Vous avez été mordu... Par un vampire. Cela vous semblera étrange que je vous le dise mais, ce vampire c'était moi. Avant que vous ne puissiez dire quoi que ce soit, écoutez moi, de toute façon vous ne seriez pas capable de me faire du mal, loin de là et il est trop tard à présent. J'ai fait une erreur, je n'ai pus me contrôler à cause du manque de sang subit ces derniers temps... Toutefois, je suis prêt à réparer mon erreur : je vous laisse donc le choix mon frère, désirez-vous vivre comme un vampire Détesté de tous et tourmenté par vos sens ou préférez-vous en finir ici et rapidement, je puis mettre fin à votre existence si vous le désirez. Dans le cas contraire je vous apprendrez à rendre votre vie plus facile, à rendre cette malédiction une bénédiction mais... Ne vous attendez pas à un parcourt facile, la route la plus facile est la mort, c'est certain."

Mon interlocuteur allait choisir la vie, j'en étais certain car... c'était le choix que j'avais fait, même si c'était uniquement par ignorance car la mort aurait été bien plus douce...
Toutefois, il n'était pas moi et bien que mon geste n'avait point été une erreur comme je l'avais pourtant dis, mon offre était réelle.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Akshay Lecter, le  Sam 22 Nov - 11:23

Akshay vit l'homme s'pprocher de lui, arpès qu'il lui eut demander ce qui lui était arrivé. Bien qu'il en eut une petite idée, il ne voulait pas y penser, il ne pouvait pas y croire.. L'individu lui dit alors:

"Vous avez été mordu... Par un vampire. Cela vous semblera étrange que je vous le dise mais, ce vampire c'était moi. Avant que vous ne puissiez dire quoi que ce soit, écoutez moi, de toute façon vous ne seriez pas capable de me faire du mal, loin de là et il est trop tard à présent. J'ai fait une erreur, je n'ai pus me contrôler à cause du manque de sang subit ces derniers temps... Toutefois, je suis prêt à réparer mon erreur : je vous laisse donc le choix mon frère, désirez-vous vivre comme un vampire Détesté de tous et tourmenté par vos sens ou préférez-vous en finir ici et rapidement, je puis mettre fin à votre existence si vous le désirez. Dans le cas contraire je vous apprendrez à rendre votre vie plus facile, à rendre cette malédiction une bénédiction mais... Ne vous attendez pas à un parcourt facile, la route la plus facile est la mort, c'est certain."

La tête lui tourna, il eut la nausée. C'était donc bien cela, il confirmait sa crainte. Il était devenu un vampire. Rien de plus, rien de moins qu'un vampire. Un créature de la nuit fuit et crainte par les sorciers eux mêmes. Il n'arrivait pas à se faire à l'idée. Soudain, il se dégouta lui même. Il n'était plus le même qu'avant. Son corp s'était transformé pour être cette imondice. Il se sentit sale, miteux, seul. Mais il regarda le vampire qui venait de le créer, un rage et un haine immense monta en lui. L'envie de meurte se lisait dans ses yeux, l'étincelle de folie était là bien voyante.

Puis sa gorge le brûla, il avait soif, très soif. Ce besoin intense lui fit oublier sa rage. Il regarda de nouveau le vampire, il semblait être dans un piteux état. Il se rendit compte alors que ce n'était peut-être pas entirement de sa faute.. Rien n'aurait pû l'arrêter lui, si au même moment quelqu'un était passé et qu'il aurait pû satsifaire sa soif dévorante. Il étudia alors la proposition de son créateur. Préferait-il cette exsistence plutôt que la mort? Serait-il pas plus simple qu'il soit achever là maintenant, alors qu'il était encore temps?... Si biensûr mais il avait toujours été animé d'un rage de vivre. Il ne voulait pas mourir, même s'il devait vivre sous cette forme.

Il pensa à sa fiancée qu'il avait demandé en mariage quelques temps plus tôt. Cela semblait si loin. Pourrait-il revenir auprès d'elle? En aurait-il la force? Et s'il lui faisait du mal? Il ne pourrait pas s'en remettre, et alors là la mort serait préférable. Mais il voulait vivre alors il répondit simplement:

-Je veux vivre.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Azrael, le  Dim 21 Déc - 19:24

[Désolé de l'énorme retard ><]


-Je veux vivre.

Un sourire se dessina sur mon visage alors que je m'approchai de ma victime, rendant mon regard profondément compatissant et bienveillant. Il fallait obtenir sa confience avant tout, et ce avant tout pour lui, il allait devenir plus froid, il devait devenir plus froid, c'était sa seule chance. Un vampire avec trop d'émotions ne pourrait survivre trop longtemps et ce simplement car il fallait une grande maitrise de soit pour ne pas craquer à chaque humain croiser...

"Tu as sans doute fait le mauvais choix je te préviens, le choix que j'eus moi même fais... Le mauvais, le plus dur, mais également le plus courageux et, selon moi le seul valable. Tu le regrettera souvent mais ne change plus d'avis, car cela pourrait te porter à bien pire que la mort.
Ce a quoi tu te dois absolument de faire attention et ce quoi qu'il arrive, je dis bien dans N'IMPORTE QUELLE SITUATION, c'est de perdre ton calme. A partir de maintenant, tu n'es plus le seul à habiter ton corps... Ton toi vampire tentera de reprendre le dessus à la moindre tentation car il est l'incarnation de la gourmandise, et c'est pour ca que tu devras apprendre à maitriser tes émotions, et toutes tes émotions car ce sont elles le lien entre ta raison et ton irrationel."


Je fis une longue pause afin de lui permettre de bien assimiler ces paroles, paroles fort importante pour la suite car c'est ce qui allait servir le plus à sa propre survie en tant qu'être rationnel.

"Maintenant, suit moi... nous allons à la grotte de Pré-au-lard, il faut que je t'apprennes à contrôler ces émotions... après quoi nous irons au ministère."

Je m'approchai d'Akshay et lui tendis la main afin de l'aider à se relever et ajoutai :


"Quel est ton nom?"
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Akshay Lecter, le  Dim 21 Déc - 20:14

Le vampire parrût satisfait de son choix. Il lui dit également de ne plus en changer, car cela pouvait l'ammener à quelque chose de bien pire que la mort. Akshay se crispa quelque peu sur ces paroles. Sa soif était de pire en pire lorsque son créateur commença à lui parler de émotions. En effet, il lui semblait nager dans un océan d'émotions chacune plus forte que les autres, chacune prenant le dessus. Akshay tenta de ne pas se focaliser sur aucune d'entre elles. La soif étant celle qui dominait à ce moment là. Le vampire lui dit qu'il devait en aucun cas perdre son calme et qu'il allait lui apprendre à gérer ses émotions. Il déclara ensuite qu'il allait à la grotte de Pré-au-lard puis qu'ils allaient ensuite aller au ministère.

Akshay regarda alors attentivement l'homme, s'il pouvait encore le qualifier d'homme après qu'il eut appris ce qu'il était. Il décida que oui, bien qu'il soit vampire il avait encore beaucoup de chose d'un homme, son côté vampire semblait être une sorte d'ajout à sa nature première d'être humain d'après son créateur. Il se demanda qu'elle était les intentions du vampire qui venait de le créer, lui. Souffrait-il de la solitude? Sans doute que oui. Souhaitait-il quelqu'un à qui il pouvait apprendre, ce que lui même savait, quelqu'un avec qui partager sa situation? ou alors tout autre chose.. Un disciple? Cette idée lui déplût immédiatement. Il accepterait un conseillé, un camarade, un ami même. Un ami? Il déglutit en pensant à cela. Cet individu venait de lui voler sa vie, lui donnant l'existence d'un damné, une existence maudite.

Le vampire s'approcha de lui et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Il la saisit et se retrouva debout. Il semblait à peu près de la même taille que son interlocuteur. Il fut étonné de la légèreté et de la rapidité avec laquelle il avait bougé. Aucune douleur, ni courbature venait lui causer des gènes. Il voyait et entendait tellement bien et loin. Il avait l'impression qu'il aurait pû soulever des montagnes, il se sentait bien plus fort qu'avant et bien moins vulnérable. Le vampire lui demanda son nom:

-Je m'apelle Akshay Lecter.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Azrael, le  Mar 23 Déc - 22:52

Dès que son nom eu pénétré à l'intérieur de mes oreilles, je le mémorisai et l'imprimai indélébillement en moi. Je n'étais plus seul, c'est vrai, il allait sans doute me haïr toute sa vie mais je savais pour ma part qu'un autre être vivait ce que je vivais. Je ne pouvais donc pas le laisser mourir, ni même le laisser sombrer dans la folie qui hante nos jours et nos nuit. J'allais veiller sur lui, qu'il le veuille ou non.
"Azraël Sembayev... Tu ne me feras pas confiance pendant longtemps je pense, et c'est tout à fait normal, j'ai tué mon créateur de mes mains, je puis comprendre ce que tu ressens. Toutefois je te demande de suivre mes conseils ces premières semaines, tu comprendra par toi même que c'est la seule voix à suivre. Je suis responsable de ton état et je ferai en sorte qu'il soit plus supportable."
J'agrippai son bras rapidement et il réagissa avec une force extrème et des reflexes hors du commun, toutefois son manque de controle était clair et net. Aussi il ne se libéra pas et je pus ajouter :
"Ne t'en fais pas, je vais uniquement nous transplaner ensemble pour plus de facilité."
Aussitôt dit, aussitôt fait : je transplanai tout en aggrippant avec force le bras de mon "frère".

[Suite à la Grotte de Pré-au-lard]
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Ven 2 Jan - 13:53

[Privé avec Clicli]

Il était tard. Dans les alentours de minuit. Argan avait passé la journée à BricAbrac. Les clients avaient été abondants et sa journée avait été rude. Cela faisait bientôt deux heures que la boutique avait fermé pour nuit, et Argan avait déambulé sur le Chemin de Traverse à la recherche d'affaires intéressantes mais sa "chasse aux petits prix" s'était retrouvée vaine. Il marchait lentement, dans le Chemin de Traverse, en se remémorant sa dernière séance au club de duel. 16 était quasiment imbattable. À cette heure aussi tardive, la plupart, ou plus précisément, la totalité des magasins avaient fermés. Alors qu'il s'apprêtait à rebrousser chemin, passer côté Moldu et prendre le Magicobus pour rentrer à Poudlard, il entendit un cri. le cri provenait d'une ruelle sombre, dans un état déplorable, séparée du Chemin de Traverse par une arcade à l'allure très vieille. L'Allée des Embrumes.

Il hésita. Pourtant, quelques secondes plus tard, il passait sous l'arcade. La première raison était sa curiosité. La deuxième était que quelqu'un peut crier de rage, de haine, de colère. Mais aussi de peur...et parfois lorsque qu'on on est conscient qu'on est en danger de mort. Si cette personne criait, c'est qu'il y avait un problème. Argan arriva devant la vitrine encrassée du magasin. Tellement que les objets exposés n'étaient que des formes sombres. L'obscurité nocturne n'arrangeait rien. Argan fit un pas et posa la main sur une poignée noire, où une colonie d'araignées avaient élus domicile. De toute évidence, cela faisait des lustres que personne n'avait consentit à nettoyer. Il rentra sa main dans la manche de son manteau, de sorte à ce qu'elle ne soit pas couverte de crasse. Des bruits de voix s'élevaient de la boutique. Il poussa la porte. Elle grinçait horriblement.

- Mouahahahahaha ! Tu...HEIN ?

Argan était figé sur place. La scène avait de quoi être terrifiante : Deux hommes. Un a terre, l'autre penché au dessus de lui, un couteau à la main. La pièce était circulaire, et des objets sans grande importance étaient exposés sur des étagères qui s'élevaient le long des murs. Une couche de poussière recouvrait tout le magasin, si bien qu'on ne pouvait distinguer la couleur du sol. Un comptoir tout aussi crasseux était posé dans un coin reculé de la pièce, et il en manquait une bonne partie. Argan se serait pas étonné si une colonie de termites le rongeait depuis des années. Après cette rapide évaluation de la pièce, Argan croisa le regard de l'homme au couteau, qui avait interrompu sa phrase. Les deux hommes fixaient Argan avec insistance et le jeune prof compris qu'il aurait dû rentrer chez lui le plus vite possible, en prenant conscience de la haine qui semblait émaner des yeux de l'homme au couteau. Argan ouvrit la bouche et la laissa comme telle pendant quelques secondes. Puis, il se décida enfin à prendre la parole, d'une voix peu assurée.

- Heu...bonsoir...dé...désolé, je...vais...heu..je repasserai une autre fois...hein ? héhé..heu..

Le regard dur de l'homme au couteau se durcit encore plus, si cela pouvait être encore possible, et il semblait clouer Argan sur place. Soudain, un sourire terrifiant s'étala sur le visage de l'agresseur. Un sourire machiavélique, celui de quelqu'un qui prépare un mauvais coup. Son geste interrompu se remit en marche, si on pouvait ainsi dire, et le couteau s'enfonça profondément dans la poitrine de l'homme à terre. Il sembla qu'un voile blanc passa dans les yeux, avant que ceux ci ne se ferment. L'assassin retira son couteau d'un coup sec et se leva. Sa haute silhouette faisait quasiment la taille d'Argan, qui était lui même très grand. Les cheveux de l'assassin étaient aussi crasseux que la boutique, et ils paraissaient gris. Coupés court. Les rides sur son front indiquait à Argan qu'il devait avoir une cinquantaine d'année. Il était corpulent, musclé et plus rond. Une moustache de même couleur que ses cheveux surblompait sa bouche, étirée en le même sourire machiavélique. Il s'avançait doucement. Couteau en main, pointé vers Argan...


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Re: Minuit, l'heure du crime.
Claire Wilson, le  Sam 3 Jan - 11:44

Une jeune femme aux cheveux blonds marchait dans les rues du Chemin de Traverse. Il n'y avait personne pour la bousculer en raison de l'heure tardive. Comme à son habitude, le sommeil ne l'avait pas emporté lorsqu'en vain, elle avait essayer de ce coucher. Les yeux scintillant elle fixait le sol d'une manière peu commune, le regard dans le vide, et la démarche titubante. La fatigue la rendait impuissante, c'est pourquoi Clicli s'assit sur un banc présent non loin. Il était fait de fer et lorsque la demoiselle s'assit dessus, des picotement se firent ressentir sur sa peau. Il était glacial, le vent et la pluie avait fait de lui un piège pour tout ceux qui voulait s'asseoir. Le souffle coupé par ce violent changement de température, la banquière ne put s'empêcher de sauter pour s'enlever de ce piège à personne fatigué.

A nouveau debout, d'un geste machinal, la demoiselle remit son capuchon pour recouvrir sa tête. Elle était vêtu d'un simple pantalon noir et d'une grande cape rouge, c'était souvent ainsi lorsqu'elle se sortait de son lit pour marcher un peu et essayer de trouver le sommeil. A nouveau, la jeune femme parcourait la rue, marchant sur les pierres qui la composait. Arrivée au bout du chemin, elle prit la toute petite rue en direction de l'Allée des Embrumes. Même si c'était quelqu'un de fatiguée, elle était avant tout une combattante contre les forces du mal et rien ne valait un petit tour dans cette rue souvent interdite aux jeunes enfants. Elle y trouva là bas, une femme allongée par terre mendiant pour quelques Gallion, elle avait des dents jaunes et pointu, les cheveux emmêlés rien de très joyeux et surtout de très envieux. Elle était dans un sac de couchage à moitié trouée. N'avait-elle plus de baguette pour le réparée ? Comprenant qu'elle, elle arrivait à dormir malgré ce froid, Clicli n'insista pas pour lui donné son aide, pensant que le sommeil était plus précieux que n'importe quoi à ce moment précis.

Elle continua son chemin et pour la première fois depuis plusieurs minutes, elle entendit un bruit autre que celui du vent et de la pluie. C'était un rire diabolique, on se serai cru dans l'un de ses films Moldu. Sans prendre trop attention à ce son, elle se dirigea vers la boutique où tout ça c'était passé. Il y avait une faible lumière qui en sortait. Faible, surement à cause de la couche de crasse qui c'était déposée sur la vitrine. Elle regarda sans grande attention le magasin et constata que les objets exposé ne ressemblait qu'à des formes. Visiblement ce n'était plus vraiment une boutique. Curieuse de comprendre ce rire et comprendre pourquoi la boutique était ouverte à cette heure si tardive, Clicli voulu rentrée dans la pièce. La poignée elle aussi était baignée d'une couche de saleté mais avec une marque de doigt qui semblait ressente. On venait donc d'ouvrir cette porte. A ces pieds, plusieurs petite araignée semblait agacée par ce soudain mouvement qui avait visiblement dérangé leur petit nid douillet.

Et, lorsqu'elle fut dans la pièce, la surprise n'était pas des moindres. Un homme gisait dans son sang, poignardée par un homme qui tenait son couteau vers le coup d'un autre garçon devant lui qui semblait ne pas être en très bonne posture. Ni une ni deux, Clicli sortit sa baguette :


"Experlliarmus !"


Le couteau de l'homme fut projeté au fond de la pièce faisant tombée quelques petites objets qui remuèrent la poussière. Un gros nuage de fumée poussiéreuse s'abattit sur le magasin. Clicli en fut surprise et son toussotement ajoutée à ceux des autres paraissait normal. Un plop se fit entendre et lorsqu'enfin la poussière fut retomber il n'y avait plus que l'homme auparavant menacée et celui qui était en train de mourir. D'un geste de baguette, la membre de l'Ordre lui fit arrêter l'hémorragie qui visiblement n'était pas trop importante. L'homme s'en sortirai. Elle réussit à le soignée en quelques mouvements sous le regard de la personne qui semblait intriguer. Clicli se releva et tenta de soulever l'homme à terre. Un peu trop lourd à son gout, elle eut du mal à le faire. Mais réussit tout de même à le poser sur une chaise pour qu'il reprenne des forces. Enfin, la banquière se dirigea vers l'homme encore debout puis lui dit :

"Bonsoir, vous venez de bien terminé votre journée à ce que je vois. Je m'appelle Clicli, ça va allez ?"


Elle lui tendit la main comme pour le salué. Il ne semblait pas dans un trop mauvais état.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Dim 11 Jan - 12:30

L'homme se rapprochait lentement...Il semblait que des heures s'étaient écoulées sans qu'Argan ait pu esquisser le moindre geste. Figé, les yeux fixés sur le couteau, sentant le regard froid de l'agresseur poser avec insistance sur lui, il en était bien incapable, de bouger. Bien qu'il sentait sa baguette dans la poche de sa robe de sorcier, même s'il avait voulu poser sa main sur sa baguette, il n'aurait pas pu. Comme s'il n'arrivait pratiquement plus à réfléchir, tout ce qui lui importait, c'était que ce couteau dont la lame écarlate qui brillait à la lueur de la lune ne s'approche pas trop près de lui. Argan releva légèrement la tête. Le sourire sadique, les yeux brillant d'une lueur démoniaque, machiavélique, belliqueuse...Sa barbe lui mangeait son visage rond et dodu. Ses doigts boudinés étaient crispés sur son poignard... Derrière lui, l'homme émettait des gémissements perçants. Ses mains étaient posées sur sa blessure, sous le poumon droit.

Un courant d'air glacé se glissa par la porte entrouverte, et, tels des flocons tourbillonnants dans les cieux, vint traverser les trois hommes. Tous frissonnèrent. J'ai bien dit "frissonnèrent". Par ce simple coup de vent, par ce simple courant d'air, par cette simple poussière sur le chapeau de Merlin, Argan avait recouvré l'usage de ses membres. Il en profita pour reculer. Sans qu'il ne s'en rende compte, sa baguette était déjà dans sa main. Il la regarda un instant, sans trop savoir quoi en faire puis releva la tête vers l'homme au couteau. Il croisa son regard froid. Bleu gris. Froid. Bleu gris. Froid. Argan sortit de ses pensées. Il pointa sa baguette sur l'homme. Celui-ci prit la sienne dans sa main libre. Argan lui fit une tête exaspérée, comme s'il voulait lui dire "c'est pas juste ! T'as déjà un couteau, un peu de bon sens !" L'homme l'observa, comme s'il s'inquiétait pour son état mental. Argan, en guise de réponse, haussa un sourcil. On aurait presque dit une parodie de western, il ne manquait plus que l'harmonica. Tandis que l'homme s'arrêtait, comme s'il cogitait sur ce dialogue silencieux et plutôt comique, Argan retroussa ses manches, leva sa baguette...et...


BAAAAAAAAAAAM !!!!!

La porte s'ouvrit à la volée, un éclat de lumière rouge jaillit d'une baguette, le couteau de l'homme fut projeter dans la pièce. Celui-ci fixa la main avec laquelle il tenait le poignard il y a quelques instants avec insistance, comme s'il espérait que son couteau repousse, ou qu'il se demandait pourquoi son couteau lui avait sauter des mains. Argan détourna son regard de l'homme, et tourna la tête vers "le sauveur". C'était une jeune femme aux cheveux blond. Sa baguette dans la main, elle semblait analyser la scène. Quelques secondes plus tard, l'homme au couteau qui, d'ailleurs, n'avait plus de couteau se volatilisa dans un "craaac" sonore. Argan n'avait pas remarqué que la jeune femme aux cheveux blonds était déjà en train de soigner l'autre homme à petits coups de baguette magique. Quelques secondes plus tard, l'homme était assis sur une chaise proche (on sait pas d'où elle vient d'ailleurs mais OSEF Razz) et inspirait à grandes bouffées (hé ! faut faire quelque chose ! le pnj nous bouffe tout notre air !). Ensuite, la jeune femme se tourna vers Argan.

"Bonsoir, vous venez de bien terminé votre journée à ce que je vois. Je m'appelle Clicli, ça va allez ?"

Argan ne saisit pas tout de suite l'ironie du propos et souleva un sourcil. À L'évocation du nom de "Clicli", il fut également étonné, car ce nom peu courant et donc, très original lui disait pourtant quelque chose (cf --> ChatBox xD)

"Heu...bon...bonsoir...heuuu...ouais ouais...ça va...enfin mouais bof mais si en fait...et pi je sais pas d'abord ! Faut tout le temps que les gens trouvent des questions comme ça ! je vais pas... ouais ok je sors. Sinon merci. Et...waoh ! Vous êtes Auror ?!! Franchement moi j'ai rien vu venir !

[HJ : Si tu veux, tu peux m'envoyer par MP la réponse de ton personnage, ou quand tu répondras, j'éditerai pour placer ta réplique, s'il te plait. Merci.]


- ...Madame...monsieur...me...merci. Je...comment vous remercier ?
Argan se retourna. L'homme était déjà debout et avait sa baguette en main. De toute évidence, la blessure avait disparue et il était peut-être encore choqué, vu qu'il bredouillait des mots de remerciement incompréhensible à la fin de sa phrase. Argan prit la parole

- Hé ! Moi j'ai rien fait hein !

[HJ : pareil]


- Vous l'avez quand même retardé
, objecta l'homme.

- Allons boire un verre dans un bar proche.

[HJ : pareil]

Argan consulta Clicli du regard puis emboita le pas à l'homme, qui s'avançait vers la porte d'une démarche peu assurée. Le prof jeta un dernier regard à la pièce. Poussiéreuse, crasseuse, rien ne laissait penser qu'un homme venait d'être agressé en un tel lieu. Argan remarqua que l'homme, malgré sa démarche un peu confuse, était chiquement vêtu. Une robe noire, propre, sortant tout droit du catalogue Guipure, catégorie de luxe. Son crâne chauve luisait à la lumière de la lune, et sa moustache de morse lui prenait une bonne partie du visage. Son pantalon, un peu froissé, assortit à la robe, semblait avoir été acheté quelques heures auparavant.

L'homme venait de passer la porte, mais il se retourna et pointa sa baguette dans la boutique. Son chapeau, aussi classe que le reste de ses affaires, vola vers lui et se posa sur sa tête. Avec un hochement de tête approbateur et satisfait, l'homme s'avança dans la rue. Argan était intrigué par les mimiques de l'homme, et ne pu s'empêcher de poser la question que tout le monde doit se poser présentement.

- Monsieur, pourquoi l'homme vous a agressé ?

Bien que le chemin de Traverse n'était pas très net, jamais Argan n'avait entendu parler d'agression de la sorte. Beaucoup de vol, mais peu de meurtres, encore moins pour de l'argent...

- Je...heu...mon père était un grand joueur de Quidditch en Roumanie, j'ai hérité de son argent et...j'ai fait don d'une partie de ma fortune pour aider à ... interdire la commercialisation de cigarettes. Et...certaines personnes m'en veulent.

Argan se figea. Il était un très gros fumeur et ce serait vraiment le comble qu'il ne puisse plus fumer légalement. Le prof déclara d'un ton bourru,mais quasi inaudible.

- hm, pas si fou qu'ça l'agresseur...

- Je vous demande pardon ? Qu'avez-vous dit ? Je me fait vieux, j'ai des problèmes auditifs.

- Hein ? Heu rien, c'est...c'est bien ça...héhé...
pourquoi faut tout le temps que je fourre mon nez partout...pff


[HJ ==> Désolé du retard :-p Si tu veux que ton personnage intervienne, fasse quelque chose à un moment, fait moi signe par MP s'il te plait. Merci.]


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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Sam 24 Jan - 21:07

[HRPG: Etant donné que Argan et Clicli n'ont pas posté depuis un certain temps, j'imagine que leur RP était clos... Si ce n'étais pas le cas, que l'un des deux intéressés m'envoie un MP Smile ]

Lee pensait avoir engagé une conversation avec le type étrange, mais ce n'était apparemment pas le cas. D'un coup, il repoussa sa chaise et fonça vers la porte sous les yeux stupéfait de Williams.

Il y eu fort peu de réactions de la part des autres clients et du personnel du pub, et même le jeune serdaigle mit un certain temps à comprendre que l'autre lui avait faussé compagnie.

En temps normal, il aurait esquissé un bref haussement d'épaules et serait retourné à la dégustation de son jus d'orange (qui n'avait d'ailleurs rien d'excellent). Mais là, le maigrelet l'intriguait trop. De plus, dés que ce dernier lui avait fait part de l'impression qu'il avait de l'avoir déjà vu, il s'était enfuit. Au pire, s'il était amené à enfreindre certaines lois pour retrouver l'animal, il pourrait compter sur son statut de membre de l'Ordre du Phénix, ou sur ses relations haut placées.

Sans un mot au barman, il pausa quelques mornilles d'argent sur le comptoir, finit d'une lampée son verre, et se dirigea à son tour vers la porte.

Les rues de l'Allée des Embrumes étaient, comme d'habitude, relativement désertes: personne n'aimait particulièrement traîner dans ces quartiers. Il écarta un pan de sa robe de sorcier bleu sombre, et dégaina sa baguette de cristal. Il parcourut lentement la ruelle, attentif au moindre indice que l'autre aurait pu laisser... A supposer qu'il allait dans la bonne direction et... que l'autre n'avait pas transplaner.

Il songeait fortement à faire demi-tour quand il aperçu une maison (dans ce cas-ci, on pouvait très bien employer le terme taudis) dont la porte était entrebâillée, et présentait des signes d'effractions. Se jetant un sort de désillusion, qui le rendit translucide, il entra.

L'endroit n'avait pas l'air d'être occupé en ce moment, mais il décida de la fouiller complètement quand même, puis il laisserait tomber. Il n'y avait personne dans la chambre, dans ce qui évoquait une cuisine, ni dans l'espèce de salon. Par contre, la salle de bain était verrouillée, et quelqu'un prenait une douche, manifestement...

Il frappa à la porte.

- I-il y a quelqu'un?

Il aurait l'air vachement bête si c'était bel et bien le propriétaire des lieux qui lui répondait. Mais encore une fois, il pourrait se reposer sur son appartenance à l'Ordre pour se justifier.

Au cas où, il se posta devant la porte, près à la défoncer s'il ne recevait pas de réponse où s'il entendait le moindre bruit suspect.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Dim 25 Jan - 20:45

Moxie, las d'être désœuvré, s'était foutu sous la douche. Habillé. Quand il sortit (assez rapidement en fait) ses vêtements trop grands le collaient comme une seconde peau, et on voyait même un peu au travers (ça n'était pas si obscène que ça, mais c'est ça aussi la magie du blanc !). Ses cheveux, collés à son visage, gouttaient lentement le long de son visage et dans son cou de squelette anorexique. La grande classe. Le miroir fêlé qui était accroché là sur un mur décrépit lui renvoya l'image d'un gars au regard noir et un peu éteint, et trempé comme une soupe. Un mec à tuer selon lui, mais c'était tout de suite plus subjectif comme jugement. Il avait envie de griffer jusqu'à ce que ses ongles s'arrachent cette foutu tête de C** qui ne faisait de sa vie que merder dans les grandes largeurs. Pourquoi les gens lui confiaient ils tant pour finalement le laisser pour mort au bord d'un chemin boueux ? Pourquoi la seule opinion qu'il avait de lui était comparable à une fosse à purin ? Où avait il merdé non de dieu ?! Pourquoi la vie était le seul endroit où l'on pouvait chuter sans fin et sans toucher le fond ?
... Et bon dieu de bordel de Mer** pourquoi l'autre boulet l'avait retrouvé si vite ?!
Il se plaqua contre le carrelage de la cabine de douche, dont la saleté et la puanteur ne lui importait même pas, et pria pour que l'autre ne rentre pas. Il replia lentement ses bras grêles contre sa poitrine maigre, l'image même de la pure terreur. Ce putain de mec pouvait le renvoyer en taule nom de dieu de bordel de cul ! L'autre C** hurla une question conne, et Moxie s'insulta mentalement de tous les noms les plus sales pour avoir si bêtement allumé la douche. Personne n'aurait su qu'il était là si il s'était planqué sous un lit ! Voilà, maintenant il l'avait dans le cul de la manière la plus violente qui soit, sans vaseline et sans popper's. Qu'est ce qu'il faisait maintenant hein ?
Il sortit de la cabine de douche, laissant de grandes mares d'eau derrière lui, et ouvrit la porte de la petite salle de bain en tremblant de froid et de peur. Il dit au type dans un mauvais français :

- J'prend ma douche habillé parce que j'aime bien rester mouillé.

Ça venait d'une chanson naze, OK, mais il avait besoin de le dire, c'était physique. Une grosse pulsion de fou, mais ça se plaçait pas si facilement des phrases comme ça, faut le (me) comprendre (quand j'te disais que j'avais des goûts musicaux moisis !). Bref... Moxie le dévisagea longuement, hésitant entre signer son arrêt de mort tout de suite ou attendre d'être en taule pour ça.

- Je m'appelle Moxie Flanagan et si tu crois m'avoir déjà vu c'est parce que je suis l'auteur d'environ six meurtres et que je me suis évadé d'Azkaban en utilisant ma lycanthropie. Voilà.

Là dessus il bondit violemment en arrière, courut vers la cabine de douche, et sauta vers le velux moisi qui était au dessus. Il enfonça ses ongles dans l'isolant mal caché, et s'appuya frénétiquement sur ses deux pieds pour escalader le mur. Il donna de grand coups de tête sur le verre et griffa la poignée coincé avec ses ongles sales et trop longs pour essayer d'ouvrir la fenêtre. Mal lui en prit, à moitié assommé, saignant du nez, il gémit doucement avant de se sentir tomber de son si instable perchoir pour s'écrouler lentement, blessé, sur le flanc, dans le fond de la cabine de douche.

- 'veux pas retourner à Azkaban...

Il était foutrement incapable de se défendre, n'étant pas armé, il n'avait rien pour persuader ce mec ne de pas lui lancer quelques Doloris bien placé avant d'aller l'envoyer en taule. Les cicatrices de ses chaînes le cuisaient encore. Il ne voulait vraiment pas y retourner, il donnerait ses deux jambes pour ça, il ferait les choses les plus sales si seulement ça pouvait lui donner une issue.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 26 Jan - 17:50

Lee n'eût que quelques instants à attendre avant que la porte de la sale de bain ne s'ouvre dans un grincement irritant. L'homme, qu'il avait simplement qualifié d'étrange, lui apparaissait comme purement et simplement pitoyable. Pathétique. Pas dans le sens négatif du terme: il ne ressemblait à rien, c'est tout... "Minable" lui aurait aussi très bien convenu.

Ses cheveux, rendus plus sombres par l'eau, pendait mollement devant son visage, et son sweet "blanc" et son pantalon lui collait à la peau, soulignant sa maigreur cadavérique. Au moins, dans cet état, il pouvait se déclarer plus frais que quelques minutes auparavant, dans le bar. Il tremblotait comme un chien errant après une averse.

Même le sort de désillusion, qu'il avait annulé juste avant de frapper à la porte, n'aurait pas pu cacher l'air de stupéfaction et de pitié qu'il affichait en ce moment.

- J'prend ma douche habillé parce que j'aime bien rester mouillé.
- Tu...

Mais il ne put finir sa phrase. Parmi toutes les idées qui lui passèrent par la tête à ce moment là ("tu es en état d'arrestation", "tu es mort", "tu me paies un verre?"), aucune ne convenait. Il se contenta d'ouvrir et de fermer la bouche, tel un poisson rouge dans un bocal, ce qu'il lui donna un air de parfait crétin.

- Je m'appelle Moxie Flanagan et si tu crois m'avoir déjà vu c'est parce que je suis l'auteur d'environ six meurtres et que je me suis évadé d'Azkaban en utilisant ma lycanthropie. Voilà.

Moxie Flanagan, voilà d'où il le connaissait. Il se souvenait très bien de l'affaire, qui avait fait les gros titres des journaux à l'époque. Lui et un autre homme de la même fange, qui avait d'ailleurs été exécuté par les détraqueurs il y avait peu de temps, avait assassiné des moldus, et d'autres gens, notamment le barman du Chaudron Baveur. Mais il en avait également entendu parler quand il était entré dans l'Ordre. Avant d'être condamné, il avait balancé aux aurors le nom d'autres mangemorts (parce qu'il faisait également partie de cette racaille)... dont celui d'Ohenneim Lunargent.

Avant qu'il n'ait eu le temps de réagir, Moxie bondit vers le vélux (dans une attitude qui rappelait encore une fois celle d'un chien), et tenta de l'ouvrir et de s'échapper par là. Il s'échina quelques secondes, griffant, se frappant la tête, avant de s'écrouler lourdement... Il avait l'air blessé.

- 'veux pas retourner à Azkaban...

Lee resta debout, là, baguette baisée, devant l'entrée de la salle de bain, incapable de faire quoi que ce soit. Il n'osait pas s'approcher, de peur de se faire mordre, griffer, ou d'être violemment repoussé.

- Je... tu... Eh bien...

Il avait du mal à se convaincre que cette chose ridicule qui gémissait et se tordait sur le sol humide de la cabine de douche avait commis des actes si effroyables. Le seul sentiment qui émanait de lui était la peur, la terreur même. Flanagan n'avait absolument pas l'air dangereux.

Le serdaigle était face à un dilemme moral. Allait-il accomplir son devoir civique, en le livrant à ses alliés d'aurors, où allait-il prendre pitié pour cette chose misérable...

Prenant une profonde inspiration, il décida, pour l'heure d'opter pour la première solution... Il serait toujours temps de faire demi-tour plus tard, quitte à mentir à ses supérieurs.

- Euh... Commença Lee en s'avançant de quelques pas vers lui. Viens, on va sortir d'ici avant... avant que les propriétaires reviennent.

Il était clairement déboussolé, il ne le cachait pas (il aurait eu du mal).

Il espérait vaguement que l'autre se lève et le suive sans qu'il n'ait à l'obliger...
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 26 Jan - 20:32

Moxie était très virilement et tout plein de dignité replié au fond de la cabine de douche, les yeux fermés. Peut être cherchait il une excellente raison pour se lever, ou un moyen de s'enfuir discrètement (le transplanage ne lui avait jamais traversé l'esprit), ou alors il glandait juste gentiment les yeux fermés. Vas savoir. En attendant, le type parla, et comme c'était ni des insultes ni des menaces de mort, Moxie daigna écouter. C'était extrêmement étrange comme paroles, on aurait dit que le type... Le détestait pas ! Le blond ouvrit les yeux et le regarda d'un air surpris, au fond de sa douche, pendant qu'il parlait. Visiblement sa démonstration de bêtise avait impressionné quelqu'un. C'était très étrange comme situation pour Moxie, il avait plus l'habitude de provoquer le dégout que la pitié, et l'estime n'en parlons même pas (il n'y avait eu que Johann ou Yasmine pour le regarder autrement que comme un sac à Mer**, il ne s'en remettait toujours pas). Bien sûr, cela ne voulait pas dire qu'il était sortit d'affaire, c'était un bon point, ce qui faisait un excellent début. Pas de quoi traverser la pièce les bras levés en poussant des cris strident de bonheur, mais un petit truc pas entièrement négatif, ça changeait agréablement. Un peu comme manger de la nourriture comestible, ou dormir dans quelque chose qui ne sente pas l'urine... Oh, parlez pas de miracle...

- OK.

Il se mit à quatre pattes, et s'étira les muscles du dos en se tenant sur ses bras et en tirant le bassin vers le bas. Puis il s'essuya le visage sur la manche avant de se lécher un peu le bout de la patte de devant (aussi appelé « main », c'est un peu concept ce truc mais on s'y fait à la longue). Moxie était à l'humanité ce que Maïté était à la musculation; un truc pas du tout représentatif. Enfin finalement, après avoir mordillé du bout des dents la peau de sa main – comme les chiens – il se dressa sur ses deux jambes et regarda le type en face de lui avec des yeux de chiens battu. Déjà d'une parce qu'il avait – sincèrement – mal, de deux parce que ce type ne lui avait pas donné un coup de pied en lui disant de dégager, ce qui était proprement miraculeux.
Moxie prit la ferme résolution – si ce type restait sympathique – de ne pas le pomper jusqu'à la moelle façon chat en manque de croquettes et de câlins. Il partirait en courant dès la porte passée, et retournerai dans le fond d'une poubelle, promis juré... Sauf si il lui payait à manger.

- T'as pas du manger ? Ah Mer**, il devait pas lui demander ! C'était pas poli ! Han nan c'est pas poli de demander, désolé. Petite pause d'intense concentration où il chercha quelque chose à dire qui ne soit pas une demande pitoyable poussée d'une petite voix de pucelle timide. C'est quoi ton nom à toi alors ? Il s'essuya encore le visage avec sa manche, et se dit d'un coup, pensée surréaliste, que peut être ce type se renseignerait sur son état de santé... Non ! Quand même pas ! Y a que les gens normaux qui se renseignaient sur la santé respective des un et des autres. Généralement, lui, même ivre mort sur la rue, personne viendrait voir si il était pas en train de crever d'hypothermie, il faisait avec. Faut dire que des clochards, en ces périodes de crise, il y en avait tellement... Il finit d'enlever le sang qui lui barbouillait le visage avant de passer la porte de la petite salle de bain et de se dirigea vers la porte d'entrée en marchant vite pour pas voir le type à cheveux blancs. Ca l'étonnerait que ce mec veuille le supporter encore plus, mais il lui avait pas donné en coup de pied en hurlant « sac à Mer** », c'était plus qu'il ne pouvait en espérer d'un parfait inconnu.

- Tu vas me dénoncer à l'Ordre ou quelque chose comme ça ? Mer**, il l'avait regardé. Promis je ferais rien de méchant.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mar 27 Jan - 20:19

L'héritier Williams retint, non sans difficulté, un immense soupir de soulagement en voyant que Moxie Flanagan se relevait sans qu'il ne doive le forcer. Il s'étira lentement, et son attitude évoqua encore une fois étrangement celle d'un canidé errant (le jeune homme se demandait d'ailleurs si le fugitif ne le faisait pas exprès).

- T'as pas du manger ? Han nan c'est pas poli de demander, désolé. C'est quoi ton nom à toi alors ?

Lee avait ouvert la bouche après chacune de ses questions, mais l'autre ne lui en avait vraiment pas laissé le temps. Il commençait à se demander s'il n'aurait pas mieux fait de balancer deux trois sorts à l'homme, de lui filer des coups de botte dans le cul pour le forcer à sortir de la salle de bain qu'il avait squatté, et de le faire sortir de sa vie aussi vite qu'il y était entré en le renvoyant dans sa cellule à Azkaban... Mais il savait qu'il était trop tard. En quelque sorte, il s'était engagé par rapport à lui, et il semblait évident qu'il avait bien besoin d'un peu de pitié offerte gratuitement.

Son "interlocuteur" le fit sortir de sa torpeur en se dirigeant à pas pressé vers la porte d'entrée. Il le suivit, jusqu'à qu'il se retourne et lui lance:

- Tu vas me dénoncer à l'Ordre ou quelque chose comme ça ? Promis je ferais rien de méchant.

- Non non, c'est... promis.

Il évita d'ajouter: "En fait, tu t'es toi-même balancé à l'Ordre vu que j'en fait partie". A la place, il fit:

- Je m'appelle Lee Edwin Williams. Et... Pour répondre à la première question... Il fit une pause pour tâter le fond de sa poche où s'entassait une quantité encore importante de gallions d'or qui avait survécu à ses achats inutiles de l'après-midi. J'ai pas de manger mais je peux te payer un sandwich ou quoi si tu veux.

Lee laissa sa proposition en suspens un instant. Il n'avait pas l'ombre de doute concernant la réponse de Moxie, mais il fit quand même semblant (il fit bien semblant d'ailleurs, il avait un certain talent pour ça) d'attendre sa réponse...

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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 2 Fév - 16:23

[HJ : Vraiment désolée du retard, j'étais à l'hosto. :/ ]

Lee Williams. Ca ne lui disait rien du tout, mais il essayerait de retenir. Moxie prit la bonne résolution de ne pas avoir l'air trop C**, parce que dans le fond, il était peut être capable de tenir une conversation, non ? Il était fatigué d'être un boulet, mais il n'avait jamais su faire autrement. Enfin si, sous forme de loup, il avait la classe, sans prétention. Peu de choses peuvent battre un loup-garou pas content de toute façon, c'est pour ça qu'il en conservait la gestuelle sous forme humaine d'ailleurs.

- Non, c'est pas la peine, j'ai pas si faim... Oublies.

Un peu de dignité s'était agité sous sa peau, c'était vraiment curieux, comme si il essayait d'être intègre à lui même. Etrange. Mais le fait d'avoir refuser l'aumône le faisait se sentir étrangement mieux, et calma un peu sa panique. Il sortit de la maison, et s'alluma une cigarette avec un... Briquet. Il songea vaguement à demander à Lee de lui trouver un truc pour donner un sens à sa vie, qu'est ce qu'il devait faire de ces putains de cendres, mais il se contenta de faire un sourire gêné. C'est pas tellement à ce pauvre jeune homme de lui donner la réponse, et d'ailleurs, il ne lui devait rien. L'avoir eu en son pouvoir et n'avoir rien fait c'était de la... Gentillesse gratuite. Moxie se demanda si il n'y avait pas quelque chose de pourri au royaume du Danemark, mais visiblement non. Lee n'avait peut être tout simplement pas l'habitude de la misère, et plus il y pensait, plus l'idée que ce type lui pait à manger déplaisait au blond. Il préférait ne pas le taxer, lui, pour une raison qu'il n'arrivait pas à s'expliquer.

- J'préfère pas en fait, parce t'vois... Petite pause.[/b] J'sais pas, c'est d'jà gentil de pas me dénoncer ou de pas m'avoir frappé ou un truc comme ça, faut pas que j'te sois trop redevable nan plus nan ? ... J'sais pas, ç'doit avoir un vague rapport avec la dignité, un bazar comme ça, même après la scène que j't'ai fait dans la salle de bain... J'ai eu peur tu comprends ?[/b]

Il assortit ces dernières paroles d'un sourire timide avant de se diriger résolument vers la rue, parfaitement conscient d'avoir raconté un paquet de Mer**. Il sentait vaguement que c'était le moment de partir, en ayant l'impression pourtant que tout n'avait pas été dit, et il n'avait pas su finalement pourquoi ce type l'avait regardé dans le blanc des yeux tout à l'heure. Maintenant, il avait honte d'avoir embêté ce type, qui ne lui avait rien demandé, et il était un peu perdu dans ses perceptions. Oh, tant pis. Il se retourna vers Lee pour s'excuser, histoire de.

- D'solé de t'avoir emmerdé avec des conneries de clodo ivrogne mec.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mar 3 Fév - 16:41

Pour être franc, Lee ne s'attendait pas à ce que le dénommé Moxie Flanagan, refuse la nourriture qu'il lui offrait:

- Non, c'est pas la peine, j'ai pas si faim... Oublies. J'préfère pas en fait, parce t'vois... J'sais pas, c'est d'jà gentil de pas me dénoncer ou de pas m'avoir frappé ou un truc comme ça, faut pas que j'te sois trop redevable nan plus nan ? ... J'sais pas, ç'doit avoir un vague rapport avec la dignité, un bazar comme ça, même après la scène que j't'ai fait dans la salle de bain... J'ai eu peur tu comprends ?..D'solé de t'avoir emmerdé avec des conneries de clodo ivrogne mec.

- Nan mais c'est pas une question de dignité, puis au pire, je suis certain que tu me les rembourseras tôt ou tard, mentit-il. Enfin moi j'ai super faim... Si tu venais avec moi? Tu jugerais sur place, tu changeras peut être d'avis?

En réalité, il n'avait pas particulièrement faim, ce n'était qu'un prétexte pour pousser l'autre à accepter: il avait l'air d'avoir bien besoin de manger un peu.. Au fond, il ne voyait pas pourquoi il insistait tellement pour offrir la charité à ce type qu'il connaissait à peine.

-Mais si tu veux pas je te force pas hein!

A vrai dire, il espérait se lier d'amitier avec lui. Et il voulait lui poser deux ou trois questions sur son cousin (il le connaissait peut être), sans que ça n'ait l'air d'un interrogatoire... Autour d'une "chope" par exemple...

- Et puis tu m'emmerdes pas hein, t'inquiête pas! Fit-il, en éludant un peu vite le dernier commentaire de son interlocuteur.



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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Sam 7 Fév - 12:49

Lee insistai vraiment pour lui payer à manger, au grand désarroi de Moxie. Ouais, il avait méchamment faim, mais était ce une raison valable pour se laisser faire la charité ? Il était même près à bouffer un kebab (c'est pas que Moxie n'aimait pas la nourriture exotique, mais il préférait quand même la nourriture anglais, qui soit dit en passant, est absolument dégueulasse, foi de française qui a mangé un sandwich Donat de là bas).

- Bon, OK...

Moxie se demanda d'un coup comme ça si c'était une tentative de drague, mais Lee était quand même vachement plus jeune que lui, puis il avait pas vraiment le profil non plus. Mais dans le doute, Moxie restait méfiant.

- Mais pourquoi tu tiens à m'offrir à manger en fait ... ? J'sais pas, j'ai pas l'habitude...

Il trouvait cette réplique d'un pitoyable exquis, genre personne il est gentil avec lui tout ça. Ce n'était pas entièrement vrai, il avait juste la flemme de rechercher tous le monde, tout ça. Puis il n'avait envie d'afficher sa loose en public aussi, la pitié gratuite, il en avait un peu marre, mais il n'arrivait pas à susciter d'autres sentiments chez les gens, c'était d'un frustrant navrant. En attendant, ça devait en faire beaucoup rire certains.

- Y a où qu'on peut bouffer dans le coin ? Puis quoi ?

Ou alors ce type voulait juste soulager sa conscience en aidant un pauvre hère, et malheureusement, Moxie ne pouvait pas résister, sa faim commandait tout. Il tira une nouvelle bouffée de cigarette, savourant la douce fumée qui descendait dans ses poumons.

- ... Mais t'attend quelque chose de moi ou bien... ? Fuck, j'suis vraiment confus quand j'parle en fait.
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