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Minuit, l'heure du crime.
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Ariana Hastings
Serdaigle
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Ariana Hastings, le  Ven 9 Mar - 3:25

Elly haussa les épaules vaguement, comme si elle s'ennuyait, et annonça qu'elle devait y aller avant d'offrir un dernier sourire à Ariana.

« A bientôt, peut-être ? »

Oui, à bientôt. Et l'ombre disparut.

La nuit, tous les chats sont gris, et Ariana n'avait plus peur du noir. Elle leva la tête vers les étoiles, essaya de repérer les constellations qu'elle connaissait. La cheffe des Aurors se laissait aller à boire, le monde n'était pas manichéen, et les enfants grandissent. Ils apprennent, à travers désillusions, petites conversations ou grandes aventures que la vie n'est pas aussi simple qu'ils l'imaginent, que l'obscurité n'est pas toujours le phénomène le plus effrayant, et que, quelques fois, les adultes déçoivent.


« A bientôt. » Ariana répéta dans le vide, à personne, à tout le monde, à Elly qui était déjà partie, à la rue endormie, aux étoiles, à elle-même...



Fin du RP
Mangemort 22
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Mangemort 22, le  Sam 21 Avr - 21:48


Eliott Jenkins

PV Eliott Jenkins

Il était tard ou bien il était tôt. Cela dépend du point de vue. 22 quand à elle était à l'heure. Qu'on soit aujourd'hui ou demain, elle n'en avait pas grand chose à faire. Elle savait qu'elle avait un gamin à rencontrer aujourd'hui ; cette nuit plus précisément : un certain Serpentard, du nom d'Eliott Jenkins. 22 attendait dans l'ombre, assise sur un rebord, les jambes qui ne touchaient pas le sol. Elle commençait à avoir confiance. Être face à quelqu'un tout en portant un masque ne l'impressionnait plus trop. Elle avait compris comment ça fonctionnait. Elle savait bien qu'elle était forcément en position de force. Elle avait fini par le comprendre. 22 avait confiance en ses capacités et en l'aura que lui offrait le masque. Jouer sur différents tableaux, elle devait apprendre à le faire.

Elle attendait sur son rebord. Une baguette en main mais cachée dans sa manche noire. Son masque brillait quand les nuages laissaient la lumière de la Lune passer. Elle regardait autour, guettant l'arrivée du gosse. Elle ne devait pas le louper, elle se demandait comment il viendrait. S'il serait confiant ou bien si il allait être de ceux qui cherchent constamment l'affrontement. Elle espérait qu'il soit calme. Elle n'avait pas vraiment envie de lui faire la leçon.

Elle avait envie de préparer un sort conditionnel, pour voir s'il sentirait le piège venir pour l'entrainer à la fourberie de ce monde. Mais elle se dit rapidement qu'il ne s'y attendrait pas, il se prendrait forcement le sort, elle ne serait pas satisfaite. Sa capuche fermait son masque, il n'y avait aucun élément physique qui était visible ce soir. Elle ne s'était pas faite belle pour son compagnon d'un soir. Sera t-il décevant ou se révélera t-il plus doué que prévu ? 22 pouvait bien se poser la question, elle était confiante et calme. Pas de stress ce soir, pourquoi y en aurait-il ? Aucune raison de stresser.

Ce soir, pas de 40 ou de 91.
Jude Hopkins
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Jude Hopkins, le  Dim 29 Avr - 16:11

Rendez-vous, minuit, Allée des Embrumes. C'était tout ce dont il devait retenir. Eliott n'avait pas eu plus d'informations. Il ne savait pas qui pouvait se trouver derrière cette invitation mais il avait une petite idée derrière la tête. Qui que ce soit, il avait mal choisi le lieu. C'était désormais son lieu de travail depuis quelques temps et il n'avait aucun intérêt à se faire voir là-haut, en pleine nuit, surtout avec tout ce qu'il se passait, les gens étaient prudents. D'autant plus si sa patronne était mise au courant. Il ne la connaissait pas vraiment, elle n'était pas vraiment froide, ni distante mais rien ne lui donnait envie de faire connaissance avec elle. C'était un sentiment tout à fait normal pour son âge. D'autant plus que désormais, elle faisait partie de l'équipe professorale de Poudlard.

Il n'était pas rentré à l'école, cette journée. Après être sorti de sa journée de travail chez Barjow & Beurk, il s'était rendu dans un bar pour passer quelques heures et ensuite se rendre là où il devait aller. Il avait donc passé la fin de sa journée seul, à attendre que les minutes passent. C'était fou n'empêche, comment elles passaient lentement quand il n'y avait rien à faire. Sous l'impatience, il avait décidé de partir un peu plus tôt que d'habitude afin de réfléchir à ce qu'il pouvait lui arriver. Il était pas vraiment déterminé. Il s'imaginait des tas de scénarios, tous un peu plus étranges que les autres. Il ne fallait pas stresser dans des situations comme celle-ci mais il s'y sentait obligé. Il n'avait pas confiance. Il se sentait vulnérable et il détestait cette sensation. Savoir que cela allait se passer en pleine nuit ne présageait rien de bon selon lui.

L'heure approchait. Le serpent ne se trouvait pas très loin du lieu de rendez-vous. Il s'y rendit donc rapidement. Il était nerveux mais était prêt à tout ce soir-là. Il en avait marre des invitations qui ne précisaient rien. Il allait le faire comprendre. Enfin, cela dépendait de la personne derrière cet appel parce qu'il avait beau être impulsif, il n'était pas suicidaire non plus. Tout ce qu'il savait, c'est que s'il avait été convoqué ici, ce n'était pas pour rien. La personne qui avait mené tout ça avait probablement quelque chose derrière la tête et il espérait savoir rapidement ce que c'était. Il attendait, au milieu de l'Allée pour montrer qu'il était là. Il ne cherchait pas à se cacher. Ce n'était pas utile.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Mangemort 22, le  Dim 29 Avr - 21:04

Tu

Tu attendais toujours le Serpentard. Tu espérais qu'il arrive vite. Après tout, tu n'aimais pas attendre. A choisir, tu préférais être en retard plutôt qu'attendre. Seulement, cela laissait l'opportunités à l'autre de placer des pièges. Tu étais plus prudente que patiente. Toujours assise sur ton rebord, tu attendais en tapant des doigts sur tes cuisses. Tu n'étais pas cachée, tu avais la marque à portée, peut-être que tu lui faisais trop confiance à cette marque après tout. la confiance est le premier pas vers la défaite, et tu le sais.

Tu finis par apercevoir le gamin arriver. Il ne semble pas t'avoir vu. Pourtant tu n'es pas vraiment cachée. Il n'a pas sa baguette en main non plus et n'a pas l'air d'être trop méfiant. Tu relèves un sourcil sous ton masque. Très déçue par sa façon de faire. C'est un rendez-vous nocturne, pas amoureux. Tu peux comprendre qu'Osvald soit venu sans se méfier, mais lui ... Tu lâches un soupire avant de sauter de ton rebord. Au moment où tu touches le sol, tu sors ta baguette et lance :


" Accio Baguette "


Sa baguette vient directement vers toi, tu enchaînes :


" Avada ... "


Tu ne termines pas ce sort. Tu es extrêmement déçue par sa façon de faire. Aucune méfiance, limite les mains dans les poches. Quelle déception. Tu sens un peu de colère en toi, dire que tu t'es déplacée pour ça ... Tu fais quelque pas vers lui en ramassant sa baguette. Tu ne l'avais pas rattrapée quand elle était venue vers toi. Tu lâches un grand soupire (encore) avant de reprendre :


" Tellement simple ... Tu viens à un rendez-vous nocturne sans aucune méfiance ... La méfiance est la base de la survie ... C'est très décevant, si j'avais voulue, tu serais déjà mort ... C'est la première leçon. "


Tu lui renvois sa baguette d'un geste mou. Il ne t'a pas vraiment satisfait alors ton geste exprime ta déception. Tu espère qu'il fera preuve de plus de qualités au cours de votre entrevue.


" Quelles sont tes qualités ? "

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Re: Minuit, l'heure du crime.
Jude Hopkins, le  Dim 29 Avr - 21:45

Quelques secondes après être arrivé, le peu qui lui fallait pour disparaître s'il en avait envie, même si ça ne semblait pas être la meilleure solution, une personne arriva enfin. Sans trop de surprise puisqu'il s'y attendait, il n'y avait qu'eux pour donner des rendez-vous comme cela, il tomba sur une masquée. La surprise arriva après, quand elle lui vola sa baguette mais la laissa tomber au sol. Il fut étonné mais garda son sang-froid. Il n'avait pas peur. Il resta de marbre. Elle avait avancé son pion, tout simplement. Elle voulait montrer de quoi elle était capable et ça, il s'y attendait. Il ne fallait pas s'attendre à un bel accueil après avoir reçu une lettre donnant aussi peu d'informations que celle-ci. Il s'y était même préparé. Elle semblait cependant ne pas avoir terminer. Elle lui lança le début du sort impardonnable, le sortilège de la mort. Elle ne terminait pas cependant, le serpent n'avait donc pas vraiment eu le temps de réagir. Elle l'avait dit d'une façon rapide. Très rapide. Il n'y avait aucun moyen pour lui de se défendre. Puis, de toute manière, pourquoi vouloir se défendre quand il n'a pas sa baguette en possession ?

Sur le coup, il fut perdu. Il avait peur d'avoir attribué trop rapidement sa confiance et ses espoirs en eux. Peut-être qu'au final, il n'était qu'un pion dans leur cause et ils en jouaient ? Mais la question qu'il n'arrivait pas à se poser, par fierté, était est-ce qu'il était digne d'obtenir de l'aide de leur part ? Elle s'avança ensuite vers lui et ramassa la baguette en lâchant un grand soupir avant de prendre la parole. Eliott avait écouté avec beaucoup d'attention sa voix pour se demander si elle lui disait quelque chose. Absolument rien. Il ne savait donc pas s'il connaissait la personne cachée derrière ce masque ou non. Il allait probablement jamais le savoir. Elle le raisonna sur le fait qu'il venait à un rendez-vous sans méfiance, que celle-ci était la base de survie, que c'était très décevant, blablabla. Cela l'avait beaucoup surpris, un masqué qui donne une leçon de morale. Ce n'était pas leur genre. Elle lui renvoya ensuite sa baguette qu'il rattrapa en plein vol avant de lui demander ce qu'étaient ses qualités.

- Sachez que j'y ai pensé, à venir la baguette à la main. J'ai même pensé à venir avec des Aurors même si je ne les porte pas vraiment dans mon cœur. Mais dans quel but ? Si vous m'avez amené ici, c'est pour une très bonne raison. Qu'est-ce que ça aurait changé si j'étais prêt à vous lancer un sort ? Ça vous aurait énervé et vous auriez pu m'abattre sur le coup. Contrairement à la plupart des sorciers, je crois en vous. Je suis certain que vous ne tuez pas par plaisir. Il y a quand même quelqu'un derrière ce masque avec une âme. J'en suis certain.

Il n'avait pas essayé de l'amadouer, seulement de lui faire comprendre qu'avec une baguette ou non, prêt à agir, il aurait pu se faire tuer dans tous les cas. Il n'était pas venu dans le but de l'énerver. Et voir quelqu'un arrivait avec une baguette pouvait énerver. Il ne la connaissait pas, il ne savait pas si elle était impulsive. Tout cela avait été réfléchi.

- N'empêche, je vais prendre vos conseils en compte pour les prochaines fois puisque j'aurais peut-être moins de chance. Pour ce qui est de mes qualités, je n'en ai pas des masses qui peuvent vous intéresser. Sachez surtout que je suis quelqu'un qui cherche à venger un être cher, peu importe le prix que ça me coûtera, même si à la fin, j'en décède. Je suis prêt à tout pour elle. Ils n'auraient jamais dû la toucher. Ça tombe bien, nous avons le même ennemi. Enfin, c'est ce que m'a fait comprendre une d'entre vous.

D'ailleurs, cette Mangemort avait été obligée de partir rapidement. Trop rapidement selon Eliott qui n'avait pas pu lui poser toutes les questions qu'il avait. Elle semblait bien plus ouverte d'esprit que la personne qui était en face de lui. Enfin, la situation allait peut-être diverger, d'autant plus qu'elle semblait vouloir lui donner des conseils. Il prit donc rapidement sa baguette à la main si jamais elle voulait s'amuser à nouveau à lui relancer des sorts pour voir comment il savait se défendre. Il ne la pointa pas non plus vers la masquée, le but n'était pas de la provoquer. Ce serait du suicide.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Mangemort 22, le  Dim 29 Avr - 23:40

Je

J'écoute ce qu'il dit. Il parle beaucoup ce type. Il m'explique que, s'il est venu comme ça, c'est parce que, venir baguette en main, ça n'aurait rien changé. Je plisse un peu les yeux derrière mon masque. Je ne sais pas vraiment s'il rigole ou non. Il pense que je l'aurais attaqué si ça avait été le cas ? Il n'a donc pas conscience qu'il aurait marqué un point dans mon esprit masqué. Il parle également d'Auror, ce qui déclenche un petit sourire derrière mon masque. Cela aurait été une grosse erreur de sa part. Je me déplace latéralement, tenant ma baguette des deux bouts et deux mains. Tout en continuant de me déplacer, je l'écoute, tournant lentement autour de lui.


" Tu ne m'as pas répondu ... Je parlais de tes qualités magiques. Si tu veux servir l'Ordre pour qu'on t'apprenne des choses ... Je dois savoir quoi travailler ... Visiblement ... La confiance en soi et la détermination ... "


Je m'arrête net et me plante devant lui sans bouger. Je le dévisage, j'essaye de m’imprégner de lui, de le comprendre, de le mémoriser. Le connaître.


" Faire venir les Auror aurait put être divertissant. Enfin, sache que je peux t'aider à être plus fort. Je te propose des entraînements contre des missions. Tu fais quelque chose pour nous et on fait un geste pour toi. "


Ma voix est grave, grâce aux runes du masque. L'entrainement, permettait également d'éviter que nos soutiens meurent facilement. Il devait pouvoir se défendre et se protéger. L'important étant qu'il survive. Il devait encore faire preuve de détermination et de maîtrise pour le futur.


" Sors-toi de ça, Terorim "


J'allais bien voir s'il se protégerait du maléfice, avec un sort défensif - ou non. Dans le cas où il se le prendrait, il serait très intéressant de voir à quel point il se maîtrisait. Se sortir d'un Terorim était très difficile. Celui qui s'en sortait avait beaucoup de potentiel. Je devais bien avouer que cela faisait également battre mon cœur : le suspens était insoutenable.


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Re: Minuit, l'heure du crime.
Jude Hopkins, le  Lun 30 Avr - 0:57

Je reste disponible par MP en cas de problème !

Se déplaçant autour du serpent, tandis que lui n'arrêtait pas de la scruter des yeux, elle prit bien le temps de répondre. Au fond, elle ne semblait pas vraiment agressive. Le jugement qu'avait porté Eliott à son égard fut trop rapide. Il allait probablement changer d'avis durant la nuit. Elle protesta qu'il ne lui avait pas répondu. En effet, elle parlait des qualités magiques. Comment pouvait le deviner le brun ? Et surtout, comment pouvait-il décrire son pouvoir ? Il n'en savait rien, c'était un élève comme les autres qui avait son domaine mais ce n'était pas les sortilèges. Il avait un niveau normal, plus haut que certains mais moins que d'autres. Après tout, il était encore étudiant, il ne fallait donc pas s'attendre à Eliott quelqu'un d'imbattable. Il était pas inoffensif non plus. Il savait se défendre mais avait les capacités logiques d'un étudiant qui est au milieu de sa dernière année. C'est certain que face à un première année, il le mangerait, en revanche face à un sorcier de trente années d'expérience, c'est à peine s'il a le temps de crier un sort. Elle lui raconta ensuite qu'elle allait devoir travailler la confiance en soi et la détermination sur lui. Elle voyait juste, c'était probablement les deux points qui chagrinaient Jenkins. Il allait donc accepter avec une très grande joie son aide, peu importe qui elle était. Il avait conscience de ce qu'il faisait en restant là. Il avait conscience qu'en quelques sortes, il pouvait être condamné. Accepter l'aide d'un masqué n'était, vraisemblablement, pas autorisé. Néanmoins, cela l'importait peu. Le seul but qu'il avait à ce moment-là, c'est être prêt. Être prêt pour se venger.

Elle s'arrêta d'un coup devant lui, le dévisageant ensuite. Il essayait de comprendre ce qu'elle faisait mais il n'eut pas le temps puisqu'elle reprit directement la parole. Elle confessa qu'amener les Aurors aurait pu être intriguant mais également qu'elle pouvait l'aider à être plus fort. Elle lui proposa des entraînements en échange de missions. Quelque chose en échange de quelque chose. C'était certain, il ne s'y attendait pas mais elle ne faisait pas cela pour avoir uniquement le privilège d'avoir entraîné un sorcier à la guerre. Même si, à force, ça allait peut-être devenir un loisir pour elle, une certaine fierté. Mais ça, seul l'avenir nous le dira. Elle révéla ensuite une part d'elle-même, en criant de se sortir de ça accompagné d'un sort.

Sans pouvoir se contrôler, ses genoux vinrent tomber sur le sol. Il lui supplia de faire quelque chose. Il ne savait absolument pas comment faire face à ce sort et ne pensait même pas à se défendre. Il était trop terrifié. Il ne voyait rien, n'entendait rien. Il avait peur du néant. De quelque chose mais quoi ? Il ne le savait même pas lui-même. Il essayait de contrôler son cœur parce qu'à continuer comme cela, il allait éclater dans son corps. Il respirait trop rapidement. Il se sentait partir, proche du sommeil ou bien, proche de la mort... Petit à petit, les hurlements faisaient qu'il lui devenait de plus en plus complexe de respirer. Il lui fallait un moyen de faire face à ça. Rapidement. Il allait également rapidement en décéder sinon. Mais il avait oublié l'idée de lui demander d'arrêter tout cela. Il était évident qu'elle n'allait rien faire. Il perdait tous ses moyens mais ne pleurait pas et ne hurlait pas non plus. Il n'était pas bruyant. Il ferma les yeux. Son corps tremblait de partout. Il essayait de penser à des moments positifs dans sa vie, à sa mère qui lui tenait à cœur. Il réessaya de se remettre debout une première fois. Ses genoux succombèrent, il échoua et se ramassa à terre. Néanmoins, Eliott était quelqu'un qui ne s'arrêtait jamais à un échec. Il persévérait jusqu'à y arriver. C'est d'ailleurs ce qu'il allait faire. Il recommença ainsi une deuxième fois et ses efforts furent entendus, il avait réussi à se mettre debout. Même sous la crainte. Il essayait de la combattre au maximum.

Je n'ai peur de rien
Je n'ai peur de rien
Je n'ai peur de rien


Ses mots se répétaient sans cesse dans son esprit. Il ne savait plus quoi faire, à force. Il était lassé de tout cela. Le sentiment de peur restait constant mais à son maximum. Il n'avait aucune défense en tête afin de pouvoir arrêter ce cauchemar. Il n'y avait que le mental visiblement. Il n'arrêtait pas de se parler à lui-même, dans son esprit, de se dire que tout cela n'était qu'un sort et qu'il ne fallait pas avoir peur. Mais cela ne fonctionnait pas vraiment. Il était complètement perdu. Il n'avait aucune solution. Petit à petit, il perdait espoir. Il n'était pas aussi fort mentalement qu'il le croyait. Il se trouvait couché, à terre, totalement inoffensif. C'était ça qu'ils apprenait à Poudlard ? De ne pas savoir se défendre ? Non, au lieu de ça, il préférait apprendre d'autres matières qui ne servaient à rien dans des situations comme celles-ci. C'était du moins ce que pensait Eliott. Il était remonté contre tout le monde. Même contre la masquée face à lui qui rigolait probablement de la situation. Les espoirs semblaient néanmoins payer. Sa peur diminua, très légèrement, progressivement. S'il fallait attendre qu'il ne soit plus effrayé, ça allait prendre des heures. Même lui ne s'en rendait pas compte.

Edit Artemis Lhow : Bonjour Eliott Jenkins. Conformément au Grimoire des sortilèges Vous ne pouvez vous libérer d'un sortilège comme « Terorim » avec cette facilité. Par ailleurs, l'utilisation du « Lashlabask  » est incorrecte dans le contexte présent. Merci de corriger votre RP et de faire plus attention à l'avenir. Cordialement.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Mangemort 22, le  Mar 1 Mai - 18:25

Il

Le mangemort regarde le serpentard tomber à genoux. L'étudiant semblait supplier 22 de l'aider. Ce dernier préférait attendre. Ce n'était pas par cruauté que 22 agissait ainsi, c'était pour le jauger, voir ce dont il était capable. Il voyait le serpent respirer rapidement et fort. 22 comprenait cela, il connaissait ce sort. Il était évident qu'il ne l'aurait pas lancé sans savoir ce que cela ferait. Il savait que la perte de contrôle donnait l'illusion d'être hors-jeu. Cependant, 22 savait que se battre même quand cela semblait terminé, était le meilleur moyen de surprendre l'adversaire. S'il voulait se venger, il devait apprendre à se contrôler et être prêt à affronter sa propre faiblesse.

22 posait les yeux sur Eliott, faisant quelques pas en arrière, dans le cas où il se mettrait à courir, par peur. Il se demandait bien ce qui pouvait l'effrayer ainsi. Cela lui apprendrait plein de choses. Il devait s’imprégner du sort, le comprendre pour mieux s'en sortir à l'avenir. Le Mangemort regarde toujours le serpentard, il se demande dans quel état interne il se trouve. 22 était très curieux de voir s'il s'en sortirait. Seulement, le temps semblait passer et l'adolescent ne semblait pas s'en sortir. Le masqué l'avait très probablement surestimé.

22 Fit alors quelques gestes de baguette pour rompre le sort. Il n'en avait pas l'habitude. Souvent, les gens s'en sortaient à un moment ou un autre d'eux-mêmes. Seulement, cela risquait de prendre du temps, trop de temps selon lui. Il se rend bien compte que sa tentative ne fonctionne pas parfaitement, mais c'est déjà bien. Eliott aura des restes du sort, cela ne fera qu'une contrainte supplémentaire.


" Tu sais, il est normal d'échouer. C'était ce que je voulais te montrer. Tu es peut-être en colère, mais apprends à contrôler tes émotions. Si tu te laisses guider par tes émotions. Tu vas surement tomber dans le piège de ton adversaire. La vengeance est un bon moteur, elle ne doit pas être ce qui anime ta baguette pour autant. "


22 s'arrête sur ces quelques phrases avant de reprendre sa marche. Il s'attend à être attaqué à un moment où un autre. Il se doute bien que ce sort ne laisse personne indifférent.


" Tu ne vengeras rien si tu es mort. Apprends d'abord à te protéger et te contrôler. Ce sort t'a mis face à une peur, quelle était-elle ? Prends le temps de comprendre ta peur. Puisque la peur est en tout le monde ... Apprend à lui faire face. Des questions ? "


Le 22 tient bien sa baguette en main. Prêt à dégainer un protego si cela est nécessaire. Il le sait il le sent. À moins que le gosse ne maîtrise sa colère. Ce qui serait un bon point dans l'esprit du Mangemort. Que va-t-il faire ou répondre ? Des questions ?



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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mar 18 Déc - 6:08



RP PV en compagnie du Matricule 87.
ft Enzo M. Aiken



Minuit sonne, l’école, il est temps que je l’abandonne. Dans un craquement sonore, je viens d’apparaitre dans l’allée des embrumes avec un sourire béant sur les lèvres. Je me déplace dans l’espace Obscure pour mieux profiter de ma « Liberté », pour mieux me sentir en sécurité. Je sais aussi que je suis maitre de mon destin et que lorsque « Minuit » s’annonce, je m’élance comme une Ombre dans les endroits peu fréquentable que l’on recommanderait à personne. Vilaine habitude ou Artiste de ma propre toile, allez savoir. Je comporte ma partition tel un musicien qui joue avec les autres, les personnes de mon entourage comme s’ils étaient mes instruments. Un jeu « mortel » et derrière ce macabre et funeste numéro, je souris nonchalamment. C’est si amusant… Distrayant… Enrichissant…De les voir comme ça, de les rendre « fou » à ma façon aussi. Comme un « Loup » au sein d’une « Bergerie », je me déplace à pas de souris dans l’allée avec la ferme conviction de me fondre avec le décor tout en prenant le soin de cacher mon corps de ma cape d’invisibilité.

Minuit résonne, mon sourire, je le cramponne. Un regard sur mon destin et je me rends compte que je vis de plus en plus dangereusement. Oh non, ça ne me fait pas peur, au contraire, ça m’amuse encore. Qu’on se l’avoue, je suis un être « Mortel » qui peut s’avérer être « Mortel » pour les autres, dangereusement agaçant lorsque je me montre méchant et farouche si l’on me touche. Je suis même en mesure de briser des cœur, de provoquer des malheurs et il n’y a que dans ce monde sans clareté que j’y trouve mon bonheur. Cette Noirceur qui me consume, cette assombrissement de mon être me consomme et tout comme Cendrillon, c’est le retour à la réalité. Si elle, elle retourne à sa « triste vie », moi, j’en profite pour m’être extirper de mon lit. Et la raison de ma présence ici, n’est pas dure à trouver. Il n’y a qu’à voir mon regard qui se pose devant l’établissement d’un endroit que je connais mieux que personne tant j’en ai gardé les moindres souvenirs. Aussi étrange que cela puisse paraitre, je me souviens de tout en ce qui le concerne, mais pour la plupart de son personnel, les mots ou les noms me manquent aussi. Glissant silencieusement mes doigts dans mes cheveux avant de relever la tête en direction d’un bruit qui me surprend. Quelque chose de Sinistre, de perturbant.
 
 - « Qu’est-ce…. Y a quelqu’un ? »

Minuit tambourine, c’est l’heure du crime. Méfiant, je me demande qui peut bien me suivre… Tandis que ma main s’élève vers le reflet que je croise de mon regard verdoyant alors que de l’autre, je range ma cape enchantée dans mon sac a bandoulière que j’ai à mon épaule. Par moment, je me maudis de ne pas être en mesure de me souvenir, mais cette endroit à une « Once » de familiarité pour moi. Et puis, je virevolte encore, tournoie doucement avant de venir m’assoir sur les premières marches de la devanture de l’établissement. Puis, je prends quelques secondes pour soupirer… Quelques longues minutes aussi pour me changer les idées… Qui sait avec quelle personne, chose ou animal, je vais me retrouver.
b l a c k f i s h & Λzяүεℓ (passe ta baguette sur l'image)
Mangemort 87
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Mangemort 87, le  Sam 29 Déc - 23:12

Je suis une femme brune et quelconque. Les affaires que je porte hors de Hollow ont subi un Maléfice de l'objet disparu. L'idée est que les inconnus me rencontrant puissent interagir, se rappeler de la scène, des mots échangés, mais pas de qui je suis véritablement.

Enzo... L'apercevant dans le dédale londonien, je n'ai pu résister à l'envie de le suivre. Je sais que je ne suis la seule à l'avoir en ligne de mire. Est-il vraiment prêt pour la tâche que j’espère lui confier ? C’est une chose de parler, une autre de passer à l’action... Ma foi, on verra une fois qu’il aura passé la tête dans l’encolure de mes idées.
Ma silhouette, féline et mystérieuse, s'achemine dans sa trace sans un mot. Quand il virevolte et m'interroge, je ne me tais guère longtemps.

— Il y a toujours quelqu'un pour ceux qui en cherchent un.


Le temps m'a appris que pour connaître l'autre, le dévoiler véritablement, parler n'est parfois qu'un prétexte inefficace. C'est au détour d'un masque que l'on révèle réellement qui l'on est. C'est pourquoi toi, j'ai envie de te mettre au défi. De te proposer une improvisation, pour que dans un mouvement artistique tu sortes tout ce que tu as en toi, la perle noire que tu gardes jalousement dissimulée derrière un sourire.

J'ignore comment te le proposer. Je suis convaincue qu'une telle improvisation en dirait beaucoup sur ta propre vie, que cela réchaufferait assez le climat pour que nous entrions dans le vrai. Je demeure cependant lucide. Nous n'avons plus quatre ans. Je ne peux te proposer, comme je le fais avec mes enfants, de passer par de petits jeux et exercices divers, juste pour dépasser ta timidité initiale. Mais du regard j'aimerais t'inviter, te dire : ici, tu es libre. Sois toi, tout ce que tu es et tout ce que tu ignores encore pouvoir être. Je te supplie du regard, de cette grimace ambigüe, presque carnassière, qui me caractérise.

Parle les langues qui te sont familières et intimes, celles de la gorge et du corps, ton dialecte natal ou un rythme ancestral, apprends moi la langue extravagante que tu as inventé quand tu n'étais alors qu'enfant, cherchant à passer le temps avec ton frère. J'aimerais te voir y mettre tout, tout ce que tu penses et rêves, tout ce que tu sais et n'oses faire en public. Toi et moi, je veux qu'on se lance dans une mise en vie.

Je veux qu'on ressuscite les espoirs déçus et les rêves déchus qui ont semé l'ensemble de ta vie, de la mienne, de toutes celles qui nous effleurent et nous transpercent sans qu'on sache trop pourquoi. Si tu veux passer par le théâtre, soit ! Mais n'oublie pas que tout classique, avant d'être classique, a été vivant, jeune, rebelle. C'est de cette énergie qu'on doit se nourrir. C'est en osant se montrer insatisfaits et fringants, polémiques et agaçants, que l'on peut déplacer des montagnes.

— Dans la liberté de la nuit, quel rêve souhaites-tu improviser ?
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Dim 30 Déc - 13:08


Welcome to the new black parade.
   
Alors que mon monde semblait être épris de mes cauchemars, je laisse mes rêves m’entrainer dans leurs danses destructrices, ravageuses et remplie d’une colère dévorante. Les éclairs fendent mes prunelles verdoyantes, dans mon être, seul mon myocarde s’affole à une vitesse fulgurante. Je suis en guerre contre moi-même, contre mes désirs et mes principes. L’épiderme de mon corps frémit sous le désir naissant de montrer mon « vrai » visage en compagnie de l’inconnu.e qui s’approche. Mon corps semble la connaitre, mais mon regard me dit le contraire. Cette sensation de ne rien voir et de laisser place à mes sens de parler pour moi. Je n’aimais pas ça à l’époque, et je ne sais pas si ça a changé actuellement aussi. Pourtant, je laisse place à cet orage qui gronde dans ma tête, qui endolorisse chacun de mes membres tant j’ai envie d’hurler de rage, de frustration. Je ne suis que la résultante d’une tempête naissante qui se prépare, d’un effet papillon qui se déplace dans l’ombre… Entouré d’Ombres comme s’ils étaient les gardiens de mon être. Ils me donnent l’impression de me protéger de ma propre « Folie », comme pour éviter que je m’y noie dedans aussi. Pourtant, ce soir, l’Ouragan s’agite, sans cesse, sous le couvert de mon regard qui explique tout. Je sais que je suis capable du pire, d’être cruel et sans cœur aussi. Je me fiche pas mal de mon entourage, puisqu’une seule chose m’indique quelle marche à suivre. Je suis un vent violent, cinglant, froid comme de la glace, impénétrable et inébranlable comme du titane. Et si ça implique de devoir passer outre les victimes qui s’accumule lors de ma valse meurtrière, et bien soit, ainsi soit fait aussi.

- « Un autre membre de l’Ordre, je présume… De ce que je sais, il me semble que tu es le troisième que je croise, ces temps-ci. »

Je regarde l’Obscurité de mes prunelles de Jade, croisant celui de l’Ombre d’une façon assez directe, froide et intransigeante. Je mets de côté les règles de bienséance, les règles de politesses puisque tout ce cirque, ce n’est pas moi. Et ça ne l’a jamais été. Aussi loin que je me souviennes, je me suis laissé guider par des « mensonges » à mon réveil, des gens qui m’appellent Zack ou Alec sans qui je ne puisse les comprendre, des regards étranges posés sur quelques faciès. Et puis, le dernier en date m’énerve au plus haut point. Ce manque de respect, cet abruti me tourne en ridicule alors que j’aimerais lui flanquer la peur de sa vie. Qu’il ne me sous-estime plus, qu’il ne me prenne plus de haut, parce que je suis dans une colère si Noire qu’elle briserait des portes à elle seule.

- « Un rêve improvisé ? Quelle idée étrange. »

Ses paroles ne sonnent pas faux à mes oreilles, au contraire, j’y perçois là, une manière d’exprimer mes ressenties, de montrer à ma façon ce qui me maintient en vie. Ces hurlements de douleur que crie mon âme qui se ternit depuis quelques temps aussi. Celle-ci, invisible, comme ses plaintes qui se glissent dans mon regard avide. Je laisse cette Noirceur me consumer, me dévorer, m’embraser et me rappeler aussi, la raison de cette escapade nocturne en dehors du château. Je suis à deux doigts de leurs imposer mon « grand numéro ». Cette envie sournoise de leurs montrer ce dont j’ai envie en imposer mes idées, mes envies. Elle serpente autour de mon être, se glisse entre mes vertèbres et me fait tenir « droit » face à la silhouette assez efféminé qui se tient face à moi.

- « Pourtant, intéressante. J’ai, en effet, quelque chose à te proposer.  »

Et je n’agirais plus en spectateur naïf et ignorant, cette fois-ci, je prends le rôle d’acteur, celui-ci qui contamine les esprits blessés pour charmer d’autres âmes mutilées. Depuis que j’ai rencontré ce premier matricule, c’est sa rencontre qui a mis le feu aux poudres. Depuis, je me suis montré plus malin, plus habile, plus rusé à user des flagorneries avec autrui. Et je m’exalte devant cette douce et douloureuse vengeance que j’accomplis sans le moindre regret, ni remords aussi. Je poursuis mes cataclysmes depuis les coulisses, une chose excitante qui s’accroit avec le temps aussi.

- « Outre l’idée surréaliste, puis-je te quelque chose ?  »

À chaque inspiration que je prends, c’est une expiration transcendance que j’expulse. Je me rends compte que depuis peu que je ne vis que pour une chose. Cette Cause, cette Vérité Absolue qui fait que je ne laisserais jamais rien, ni personne se mettre en travers de ma route, quoi qu’il m’en coute. Je vis à travers Elle, Elle accompagne le moindre de mes mouvements, de mes agissements, de mes pulsations depuis bien trop longtemps.

- « Même si ça peut paraître un peu ridicule. »

En un instant, j’attrape un quelque chose qui traine dans mes poches, si fin, si petit et qui peut blesser aussi aisément que mes paroles lorsque j’enfile ma « couronne ». Je déplace cette lame d’argent sur la paume de ma main. Tournoyant sur moi-même pour laisser couler le filet ensanglanté dans le vide. Un rond tracé à la main, d’une rougeur écarlate m’entoure et pour en rajouter une couche, je lèche ma propre plaie avant de sourire d’une frénésie singulière. Je suis loin d’être « Fou », je suis l’incarnation parfaite de mon Idéologie. Une version améliorée de cet ange dont le surnom me colle à la peau, comme un deuxième prénom. Simultanément, on peut dire qu’actuellement, je suis en vie, pleinement, surtout lorsque je relève le visage vers elle ou lui.

- « Apprends-moi à me défendre et à me battre aussi. Je veux pouvoir me prouver que je ne suis pas un lâche. Je ne suis pas quelqu’un de faible, mais Poudlard et ses occupants semblent croire le contraire. »

De mes prunelles qui s’animent en un millier de couleurs vives, je laisse mon être chanter, danser, s’exprimer à ma place en laissant mon corps parler pour lui. Baguette en main, le regard droit, je ne me défile pas, je ne me cache plus derrière ce masque mensonger que j’abhorrais encore hier soir avec ma marraine. Ces quelques instants de bonheur qui sonnent faux dans le décor. Alors, je laisse cette « Folie » s’imploser, s’exploser, brûler et condamner tout sur son passage. Elle explose dans l’atmosphère et d’une façon expodentielle, elle remplit de sa « Noirceur », la moindre once de poussière et de particules dans les airs. Et dans sa démesure parfaite, elle m’ensorcelle au point où j’ai conscience de qui je suis à l’heure d’aujourd’hui. Je ne suis pas un pantin, ni un numéro de foire. Mais juste un Enfant Brisé qui tente de se reconstruire avec ses propres idées.

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Re: Minuit, l'heure du crime.
Mangemort 87, le  Jeu 3 Jan - 14:47

Enzo semble décider à nous compter. Trois entrevues, déjà ? A-t-il ainsi la chance d'avoir droit à une telle attention de notre part ? Oh, cela ne me surprend pas, il le mérite ! Haussant un sourcil face à une légère imprécision, je clarifie :
— Pas celui des Phénix, pour information.

Si mon idée lui parait étrange, il ne la repousse pas pour autant. Et c'est important. Car lasse de mes errances, je me lance à corps perdu dans un rêve millénaire. Une vocation née il y a des années, quoique je n’y sois initialement pas vraiment prédestinée... qui aurait cru qu’une Poufsouffle avec les Mangemorts pour épouvantard finirait par devenir l’une d’eux ?

Est-ce à dire que nos peurs sont des prémonitions ? Cela expliquerait la mort prématurée de ma sœur aînée... Qu’importe. La société m’a d’abord lavé le cerveau, tiré le coeur dans la boue, mais l’Ordre Noir m’a sauvée. Il m’a tirée de mes angoisses, m’a offert un toit, une famille, un projet ; à présent, j’ai l’impression qu’il n’y a rien que je puisse jamais aimer avec plus d’intensité.

C’est sans doute un poil exagéré, puisque mes enfants m’ont eux aussi fourni une raison unique de renaître. Peut-on dire qu’ils sont l’exception qui confirme la règle ? Troublée, je reste un temps silencieuse, voguant entre ses prunelles perdues dans l'ailleurs.

— Apprendre n'a jamais été irréaliste, et avoir l'humilité de demander de l'aide est déjà un signe de courage. Y a-t-il un sortilège en particulier avec lequel tu as des difficultés ?
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Ven 4 Jan - 15:37


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Que faire de cette sensation étrange de « déjà-vu », de me sentir si à l’aise avec une personne que je ne connais ni d’Adam, ni d’Eve. La voix de l’Être Obscure se faufile jusqu’à mes tympans, me réconfortant doucement dans l’idée que les Mangemorts me considère, peut-être, bien plus qu’un simple « partisan », quoi que par moment, j’éprouve encore certains doutes à ce sujet-là. Elle me confie qu’Apprendre n’est pas une chose idiote en soit, que de demander de l’aide, c’est une preuve de courage aussi. Et là, intérieurement, je pourrais sourire, me dire que tout pourrait aller pour le mieux, mais il n’en n’est rien. Je me contente juste de prendre ma baguette entre mes doigts, fixant ce cercle à mes pieds.

- « Tu vois ce cercle ? … Il symbolise ma zone de confort, mais j’aimerais apprendre à pouvoir aller au-delà. Je ne veux plus laisser qui que ce soit me ridiculiser en public, tout ça parce qu’à Poudlard, on ne nous apprends pas à nous défendre, ni à se battre lorsqu’on nous impose un duel. »

Ainsi, je ferme les paupières en repensant à cet homme qui s’était moqué de moi dans la bibliothèque, mais aussi à Jackson qui passe son temps à me prendre de haut, à me traiter comme un idiot, sans oublier son petit-copain, Ethan machin truc bidule, là. Devrais-je aussi parler d’Elhiya & Evan, eux, ce sont la cerise sur le gâteau, l’eau qui font que mon vase déborde. Je serre ma baguette si fort dans ma main que mes ongles se plantent dans la chair de ma paume. La douleur est vivre, mais pas aussi puissante que celle que je ressens.

- « Je ne sais pas trop lesquels me paraissent difficile, j'ai été victime d'une amnésie partielle comme je l'ai dis à un autre Mangemort. Je ne suis pas en mesure de te répondre, mais je ne suis pas contre l'idée d'apprendre avec toi et de découvrir ceux qui me posent problème et ceux qui sont à la portée de mes compétences aussi. ...   »

Actuellement, j’aimerais crier, pouvoir mettre un pas devant l’autre et sortir du sentier battu dans lequel je me suis isolé. J’aimerais pouvoir fuir ce gamin qui vit à l’intérieur de ma tête et qui, derrière tout les masques que je porte, se cache du monde entier. Bien entendu que j’ai peur, mais c’est cette peur qui provoque cet océan de rage, de colère et d’envie de vouloir tout retourner qui m’habite. Alors, lentement, je prend mon courage à deux mains, j’ose franchir le cap et je mets mes craintes et mes angoisses de côté. Ensuite, je regarde l’Obscurité avec une certaine curiosité étrange…

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Re: Minuit, l'heure du crime.
Mangemort 87, le  Ven 11 Jan - 16:30

Flash
Des arbres désossés
Flash
Des panneaux rouillés
— et ton estime de toi, dépouillée
J'écoute, silencieuse, la complainte du coeur blessé
D'un ego froissé par des duels peu pédagogiques
J'écoute et j'apprends à doser
Le degré d'inconfort qu'il te faudra proposer
— Je vois.

Flash
La nature morte n’est plus un tableau
Elle ne tient plus sur une table
La nature morte s’est étendue au monde entier
Elle est dans les herbes jaunies par le réchauffement climatique
Elle est dans les terres englouties par la montée des eaux
La nature morte nous vivons dedans
La magie peut-elle y changer quelque chose ?

C'est elle qui m'a permis de te délivrer de tes torpeurs
Des noirceurs de ton esprit
Aujourd'hui, tu te dis victime de mon sort ?
Ingrate ironie...

Si tu l'entends ainsi, je vais trouver quelque chose.
De ton amnésie partielle tu te sens prisonnier ;
Apprends donc à désorienter l'autre...
Mentum Confusem
est un sortilège basique,
Pourtant ses victimes confondent alors adversaires et alliés
N'est-ce pas la direction en laquelle aller ?


Flash
Des routes interminables
Te souviens-tu du Londres ancien ?
De l’authenticité des rues couvertes de pavés ?
Elles sont à présent le privilège de nos quartiers cachés
Le reste, le reste disparaît sous des écrans verticaux
Sous des tours qui rugissent l’orgueil humain
Nous vivons abrités par les cathédrales de l’envie
Est-ce la seule réalité à accepter ?
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Dim 13 Jan - 2:48


Welcome to the new black parade.
   
De mon regard, je guette le moindre détail, le moindre indice, mais rien. Rien n’y fait et j’ignore pourquoi cette Ombre, je me sens à l’aise avec elle, bien plus qu’avec les autres. Suis-je à ce point si aveugle ou si bête ? Tout en penchant ma tête légèrement sur le côté, je mesure le peu de tension qui prend progressivement place dans ma nuque. Je ne suis pas particulièrement stressé ou nerveux, mais j’ai besoin de pouvoir lâcher prise un minimum aussi. Puis, sa voix particulière m’hypnotise encore alors que je suis encore incapable de mettre un nom sur le visage que mes yeux aperçoivent.

- « Je… Pour être honnête, je ne sais pas…  »

Pour une fois, je ne cherche pas à avoir le dessus, j’admets avec humilité que je ne peux pas tout savoir, je ne suis qu’un gamin qui débute dans le monde des grands. Et il va me falloir faire plusieurs pas pour me débarrasser du bac à sable dans lequel on m’oblige indirectement d’y rester. De marionnettiste expérimenté… J’avais juste l’impression d’être devenu à mon tour, mon propre épouvantard. Cette situation est complexe et confuse pour moi, je me sens à la fois libre et pris au piège. C’est assez déroutant et je peux prendre aisément conscience que mon rythme cardiaque s’emballe sans que j’y suis « pour quelque chose. ».

- « …C’est assez confus pour moi, je n’arrive pas à me rappeler à quoi sert ce sort… Pourtant, j’ai l’impression de l’avoir déjà appris, c’est… étrange. »

Je ne veux pas me voiler la face, ni paraître ridicule encore une fois. Seulement, les « larmes d’incompréhension », cette faiblesse que je cache à bien du monde me nargue encore. Et je me contente de prendre sur moi pour ne pas montrer ce trait-là de ma personnalité. J’ai conscient que j’ai des lacunes, et que je m’emprisonne tout seul dans une cage éphémère et invisible aussi. D’une inspiration douloureuse, je me force à fermer les paupières pendant quelques secondes tout en venant mordre ma lèvre inférieure avant d’expirer doucement par le nez. Puis, je fixe pendant quelques longues minutes silencieuses, mes pieds.

- « Je ne cherche pas à gaspiller de ton temps, si toutefois, celui-ci t’est compté… J’ai juste besoin de quelques secondes… Je.. .. J’suis désolé. J’ai pas l’habitude de me montrer aussi translucide comme ça.  »

Et je ne peux m’empêcher de me dire que je risque, au pire, de lui faire perdre son temps, au mieux… de montrer ce qui me pose problème et sur quoi je devrais … apprendre à rebondir. Plus j’y réfléchis encore et plus j’ai l’impression d’avoir un cerveau qui ressemble à un gros fromage. Il est composé de trou plein partout et j’ai beau vouloir les reboucher un à un pour combler les vides… ça me semble presque impossible de voir le bout du tunnel un jour. Malgré moi, je finis par me laisser tomber assis par terre et de prendre ma tête entre mes mains. Je ne cherche pas à craquer devant l’Obscurité, mais j’ai besoin de faire le tri… De ma prestance que j’avais quelques minutes plus tôt, elle s’est dissipée pour laisser ce vrai « moi » qui me compose à l’heure d’aujourd’hui. Cet adolescent qui ressemble à un animal sauvage. Je sais grogner, je sais faire preuve d’une fougue indestructible, mais lorsque je me sens en sécurité, je peux me montrer parfois… -très rarement- … aussi doux qu’un agneaux aussi.

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Re: Minuit, l'heure du crime.
Mangemort 87, le  Jeu 17 Jan - 20:57

Face à la confusion t'animant, je précise :
— C'est un maléfice de désorientation
Sous son emprise, ses victimes confondent adversaires et alliés
Il faut admettre que c'est du rêve,
Ou un cauchemar
Ce sortilège.
D'une simplicité limpide
Et d'une dangerosité non moins plus redoutable.


Je suis désolée que tu aies oublié ce sort
Je sais que c'est ma faute
Je sais qui t'ai amnésié
Mais il est trop tard pour faire marche arrière
Et s'il existait encore un retourneur de temps
Qu'on me proposait de changer ce qu'il s'est passé cette nuit là
Je crois que je n'en changerais rien
Je ne pourrais te laisser mourir
Qu'importe si on me reproche alors d'avoir dérobé ton passé

Je pourrais avoir un poing dans la gorge
Une baguette contre la tempe
Un poignard de sacrifice sur la nuque
Rien
Rien ne me ferait regretter d'avoir choisi le futur
Le reset
Cette nouvelle vie pour toi

Qu'importe si parfois tu doutes
Qu'importe si tu as parfois besoin d'un rappel
Pour un maigre sortilège
Je peux te guider sous les prétextes que tu me donnes
Tant que tu vis
Tant que tu vibres
Encore

Je vois tes yeux s'emplir
De larmes d’incompréhension
Je reste là, froide mais présente
Rassurante malgré la distance
— Parfois, être translucide est salvateur
Si tu espères pouvoir porter un masque
Il te faut d'abord apprendre à te regarder en face
Sans fard
Sans rien.
Il faut que tu acceptes l'homme dans le miroir
Avant de présenter à l'autre un autre visage.


Je te laisse le temps de te vider de tes émotions
Je tends une main hésitante en ta direction
Pour que tu puisses t'en saisir si tu en ressens le besoin
Et quand le temps a passé
Quand tu le juges opportun
Je murmure :
— On reprend ?
Lorsque tu prononces l'incantation, voici le geste à faire

Et je m'exécute
Je t'offre ce que je t'ai dérobé
En guise d'excuse
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