Chris Fuller était un homme bedonnant et sympathique. Il avait une bonne cinquante d'années à son actif et cela se voyait de part son crâne dégarni au milieu et à ses cheveux gris parsemés de blanc. Un sourire hagard se lisait sur son visage joufflu, en dessous d'une moustache grisâtre bien garnie. Ses deux yeux marrons avaient un air malicieux qui ne le quittait qu'en cas d'urgence extrême. Cela faisait maintenant plus qu'une trentaine d'année qu'il travaillait au sein de ministère, et il était maintenant temps de former la relève. Et puis avec son âge, il y avait des choses qu'il ne pouvait plus faire, aussi le besoin s'était fait d'avoir un ou une assistante. Après de laborieux recrutement, il finit par trouver la perle rare : une jeune femme blonde qui en plus de cela était animagus. Une hermine... Chris ne savait pas du tout à quoi cela pouvait correspondre, mais en général, il fallait plutôt être doué pour être animagus. Il l'avait donc convié à le rejoindre au département des mystères pour lui présenter un peu les lieux. Bien sûr, il n'irait pas dans les détails et ne lui montrerait pas tout. C'était une recrue, on ne pouvait pas non plus totalement avoir confiance.

Il était donc Lundi matin, 7h58, lorsque le Langue-de-Plomb attendait devant les ascenseurs qui se trouvait dans le département des mystères. Le vieil homme regardait constamment sa montre. En effet, il ne supportait pas les retards, et espérait vivement que sa recrue serait à l'heure, sinon cela allait barder pour son matricule. Il avait prévu quelques surprises pour la jeune femme, espérant que cela lui ferait plaisir. Soudain, un mouvement et un "ding" sonore retentit. C'était un des ascenseurs qui venait d'arriver.

Chris jeta un dernier coup d’œil à sa montre. Il était huit heures piles. Il regarda mes différentes personnes sortir de ascenseur et vit une jeune femme s'approcher. Il lui sourit de plus belle. Elle se présenta rapidement. C'était donc elle sa nouvelle assistante. Il la jaugea du regard, pour s'assurer qu'il n'avait pas fait de mauvais choix.

-Bien le bonjour, Alicia ! Vous permettez ? Fit-il en lui attrapant la main pour un baise-main. Ses manières de gentleman ne le quitteraient donc jamais. Le Langue-de-Plomb invita ensuite la jeune Wind à le suivre à travers les dédales de couloirs.

-Etant votre premier jour, nous ne pouvons nous permettre d'aller voir les salles top secrètes. Pour le moment, l'on s'en tiendra au Quartier Général des Langues-de-Plombs, où se trouve un objet fabuleux dont j'aurais le plaisir à vous montrer son existence. Déclara-t-il, un large sourire aux lèvres. Il s'avança avec aisance jusqu'à une porte cachée dans le recoin d'un mur. Il l'ouvrit d'un coup de baguette et tint la porte à sa nouvelle assistante pour la laisser passer. Il rentra ensuite à son tour et invita la demoiselle à s'installer sur une des nombreuses chaises. La salle était vidé.

-Je vous pris de m'excuser quelques instants, je reviens. Chris s'en alla à l'opposé de la salle, où il y attrapa une carafe et deux tasses. Il revint rapidement déposer le tout sur une table. Voici l'objet en question ! Une machine à café, quelle merveilleuse invention de la part des moldus, vous ne trouvez pas ? Fit-il en remplissant les deux tasses avec le liquide. Il le réchauffa d'un coup de baguette et prit sa tasse entre ses mains, humant le parfum amer du café.

-Avant de commencer, je voudrais savoir si vous avez des questions ?

Chris faisait tourner sa cuillère dans sa tasse, un sourire satisfait aux lèvres. Il prenait toujours un certain plaisir à montrer de nouvelles machines aux autres, surtout aux petits nouveaux. La nouvelle prit une tasse sans rien dire avant de regarder son café. Elle devait sûrement se demander comme cette boisson était faite, et Chris aurait pris un plaisir à lui répondre si elle n'avait pas orienté la conversaiton ailleurs. Déjà, commencer avec un "ma question va vous paraître ridicule" était une attitude que le Langue-de-Plomb détestait. Aucune question n'est ridicule tant que l'intention qui est mis avec ne l'est pas. Cependant, il recouvra bien vite son sourire, s'empressant de lui répondre le plus justement possible.

-Votre question n'est pas du tout ridicule ! Vous avez même bien raison de vous interroger là dessus, j'aurais pris peur si vous ne l'aviez pas fait. En effet, au vu de la nature de notre travail, nous devons être sous ce sortilège. Mais ne vous inquiétez pas, cette procédure est indolore et se fait rapidement. A vrai dire, vous n'aurez qu'à dire "Je le jure" au moment propice et c'est fini. Ne vous en faîtes pas pour ça. Fit-il, son sourire toujours apparant.

Il but quelques gorgées de son café. Le liquide chaud et amer coula dans sa gorge, ce qui lui fit du bien. Il allait devoir conseiller sa nouvelle assistante pour qu'elle soit la prochaine meilleure Langue-De-Plomb du service. Il reprit une gorgée et articula :

-Vous savez, si vous avez vraiment peur qu'on vous vole nos secrets, vous pouvez toujours vous lancer dans l'Occlumancie. Je ne sais pas si vous connaissez cette pratique, mais c'est le fait de fermer son esprit aux autres, et en particulier au Légilimens, qui ont la capacité de lire dans votre esprit. Il y a aussi certaine conférence qui pourrait vous intéresser, en lien avec votre nouveau travail. Je peux vous fournir des dates et des adresses si vous le désirez !

Libre-Arbitre Accordé

Département des Mystères.

La jeune femme n’aimait pas ce département. Les collègues qui y travaillaient étaient sympas, mais il y avait quelque chose de …mystérieux, à ce niveau-là. Une ombre, une inconnue que l’auror n’arrivait pas à saisir, à cerner. Et cela lui posait soucis. Elle n’aimait pas les choses qui lui échappaient, et clairement elle n’arrivait pas à définir les contours de ce département.

Fort heureusement, elle n’était que de passage dans le département, elle venait juste contrôler une affaire rapide. Mince progrès dans une affaire quelconque, et finalement progrès qui fut réduit en bouillie par l’un des collègues à l’air éreinté du département. Non, cela ne le concernait pas. L’auror était donc répartie, son moral en demi-teinte.

Une part d’elle-même était absolument déprimée de savoir qu’il fallait qu’elle reprenne son enquête à zéro, mais l’autre part d’elle dansait la valse. Oui, oui, la valse. Ce soir elle devait retrouver son compagnon au Ministère. Et cette situation la faisait sourire. Un … masqué. Au ministère. Rien de plus anodin, forcément.

En traversant les dédales de couloir, observant les visages fatigués des visiteurs, l’auror ne put que sourire de voir son collègue attendre devant les ascenseurs. Artemis. Voilà longtemps qu’il ne s’était pas croisé à l’extérieur de leur bureau. Il faisait un binôme plutôt incroyable lorsqu’ils combattaient ensemble. L’entraînement de Spero en avait été une preuve brillante.

- Artemis !

Une voix aérienne, chantante. Pour alpaguer celui qui avait été – un court instant – une idylle. Désormais, ils n’étaient rien de plus que des collègues, peut-être amis, mais tout restait encore à définir.

LA Art

Visiblement, Artemis n’appréciait pas leurs collègues du Département des Mystères. Le soupir que l’auror laissa planer après ne laissait guère de doute quant à l’appréciation de son collègue sur les membres du département des Mystères. La jeune femme ne put retenir un fin sourire de naître sur ses lèvres. Enigmatique, le regard malicieux, elle lui répondit

- Tu connais ma position là-dessus.

La position de la jeune femme ? C’était surtout de ne pas froisser le reste du personnel ministériel. Les Aurors avaient suffisamment à faire pour se préoccuper des ragots, mais la diplomatie devait faire partie des talents de la jeune femme. Quand bien même elle en manquait cruellement parfois. Les deux aurors n’eurent guère le temps de discuter davantage. L’ascenseur venait de s’ouvrir devant eux et ne mit pas longtemps à se mettre en branle pour les ramener au bon niveau. Les notes violettes n’avaient de cesse de volaient autour d’eux et cette fois, ce fut la jeune femme qui perdit patience et soupira. Ses yeux ne lâchant pas les petits papiers.

Finalement, l’ascenseur marqua un arrêt, à un niveau qui n’était pas le leur. De nombreux sorciers descendirent. Les aurors étant enfin seuls, la jeune femme se risqua « Pas de soucis en ce moment Artemis ? Cela fait longtemps que l’on ne s’est pas croisés … » La jeune femme n’avait pas oublié qu’elle l’avait laissé pour un autre, leur histoire à peine naissante réduite en cendre. Finalement, il l’avait pris bien mieux qu’elle n’aurait pu l’espérer.

Comme pour répondre à ses pensées, la jeune femme s’était rapprochée de lui, amicalement bien entendu. Comme une sœur pourrait se rapprocher d’un frère. Elle avait accroché son bras au sien. Deux amis qui se retrouvent. Un sourire rapide à ce contact. Comme si, depuis le début, ils étaient faits pour une belle amitié.

Elle s’apprêta à parler ou à l’écouter, mais finalement les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, les notes volantes en profitèrent pour se faire la malle. Et le monde si figea. Evan. Ténébreux, charmant, charmeur. Il était là, ses yeux posés sur elle. Il avait dans le regard ce quelque chose d’intimidant, de sombre, mais de particulièrement envoutant. Pourtant, l’auror ne bouge pas. Comme paralysée dans cet ascenseur qui semblait l’emprisonner dans une situation de déjà-vu.

Inspiration, expiration. Le cœur de l’auror battait la chamade tandis que ses yeux ne quittaient plus les émeraudes d’Evan. Son corps se souvenant encore des marques qu’il avait laissé après sa folle jalousie. Un frisson le long de son échine indiqua à l’auror qu’il était temps de bouger. Elle se glissa sur le côté, lâchant le faible contact – amical ! – qu’elle avait instauré avec Artemis.

Journée finie dans Poudlard. Au revoir les grimoires de savoir refermés, les élèves bien trop bruyants pour moi. Et bonjour la liberté, et, surtout, mon aimée que je devais retrouver au Ministère de la magie. J'avais d'abord regagné mon appartement à l'école histoire de me doucher et de revêtir quelque chose de plus confortable que ma tenue de professeur.

Une fois prêt, j'avais quitté le château en direction de Pré-au-Lard et avais transplané vers Londres. Les rues regorgeaient de sorciers, entre ceux allant faire leurs emplettes qui croisaient ceux qui quittaient leur travail. Et le chemin me menant jusqu'au Ministère ne dérogeait pas à cette règle, hormis que personne n'allait faire ses courses là-bas.

Une fois sur place, je passais par le célèbre atrium où je laissais mon regard vagabonder un instant, sculptant cette beauté au fond de mes prunelles toujours émerveillées à son charme édifiant. Une fois à l'intérieur, je prenais évidemment la direction du bureau des Aurors, pensant joyeusement que ma compagne m'y attendait.

Sur les lieux, je la cherchais vainement du regard, imaginant apercevoir sa chevelure soyeuse apparaître derrière une plante ou derrière la machine à café... Mais non. Je ne la trouvais pas. Pouvait-elle être partie en ayant oublié m'avoir donné rendez-vous ? Ce n'était pas son genre non. Ni de faire un cache-cache pour me perdre.

Demandant à une employée qui était occupée à gérer un tas de paperasse immense, elle m'informa qu'elle était partie au département des Mystères pour une affaire en cours. La remerciant, je pris congés d'elle en faisant demi tour pour aller reprendre l'ascenseur par lequel j'étais arrivé.

Je m'arrêtais à deux mètres quand il s'ouvrit pour voir d'abord apparaître ma belle. Une seconde mon visage s'illumina de mon plus beau sourire, tandis que des notes volantes étaient parties en tous les sens. Puis je vis à son bras, Artemis. Artemis, son collègue et accessoirement ex parasite dans sa vie. Décidément, à chaque fois que je croisais l'homme, il était un peu beaucoup trop proche d'Elly.

Et là, de le voir à son bras, clairement ça me rappelait la fois où on s'était vus dans les couloirs de Poudlard et qui était très mal passée. Même si ça avait délicieusement fini .  Pourtant, depuis, j'avais oublietté Artemis, je lui avais retiré ses sentiments pour Elly, je devais être serein.

Mais mon, le voir là, ENCORE au bras de ma belle, j'avais une soudaine envie de lui décrocher un bel uppercut dans les chicots pour qu'il comprenne qu'il devait rester définitivement loin d'elle. Pour autant, je ne souhaitais pas m'en faire un ennemi. Je lui adressais donc un sourire faux histoire de faire comme si tout allait bien.  

- Tien Artemis, quelle surprise ! fis-je en tendant une main amicale à l'homme duquel ma belle venait de se séparer. Puis j'allais la voir et lui déposais un baiser à la commissure de ses lèvres. Je te cherchais, on venait justement de me dire que tu étais au département des Mystères. La dame m'avait dit "seule" par contre.

Grand sourire histoire de faire passer ma phrase pour une blague, même si clairement ça ne me plaisait pas trop de l'avoir vu lui accroché à son bras. J'espérais que mon oubliette avait bien fonctionné et que ce trou de balle ne s'était pas remis à éprouver quoi que ce soit pour Elly. Sinon j'envisagerais très sérieusement de lui régler son compte de manière définitive.

- Ça a été ta journée ? Si tu m'as demandé de te rejoindre ici, c'est pour un tête-à-tête en plein Ministère et me faire visiter ?

Sourire charmeur pour elle. Une part de moi espérait qu'Artemis ne sortirait pas une phrase qui me ferait comprendre que mon sortilège avait en partie échoué. Je reportais mon attention sur lui, histoire de ne pas créer un climat de froid.

- Et toi Artemis, quoi de beau depuis la dernière fois ?

Et si tu pouvais me sortir que tu avais trouvé quelqu'un, je t'avoue que j'en serais bien heureux...

Sans trop savoir comment, les deux Aurors avaient glissés à l’extérieur de l’ascenseur. La jeune femme n’avait pas eu connaissance de la météo, mais au ton et à l’expression du visage de son compagnon, nul doute qu’il allait faire froid. Très très froid. Etonnamment, elle restait figée sur place, comme refusant de comprendre la situation qui était en train de se dérouler. La dernière fois que les deux hommes s’étaient croisés, l’élu de son cœur n’avait pas spécialement apprécié la rencontre. Quand bien même elle avait fini sur une note plus intéressante.

Un soupir, tandis qu’ils se serraient la main. Comme si de rien n’était. Le corps de l’auror commençait seulement à se détendre alors que les mots qu’il prononçait la percutaient de plein fouet. Il l’avait cherché alors qu’elle était occupée à discuter avec Artemis. Le sourire, le dialogue, tout sonnait faux. Cela pouvait-il être un cauchemar ?

Les secondes s’égrenaient et le temps paraissait long à la jeune femme (CQFD en même temps), qui oscillait dans la réaction à adopté. Finalement, elle reprit contenance, allant cherchait la main d’Evan, et la serrant entre ses deux mains. Comme pour lui dire, lui rappeler « je suis à toi ». Un sourire ornant ses lèvres, offrande simple, et pourtant sincère, de ce qu’elle était, de ce qu’il représentait pour elle.

- Vous avez l’air de mieux vous entendre vous deux, cela me fait plaisir.

Pouvait-elle trouver plus niais comme phrase ? Sans doute pas. Mais c’était pourtant le sentiment qu’elle avait. Artemis, au délà d’être un collègue de travail, était aussi un ami. Et Evan … n’avait plus vraiment de définition tant il pouvait repousser chacune des limites de la jeune femme. Indomptable, difficilement cernable. Comme ce fichu Département des Mystères. Ténébreux. Quoiqu’il en soit, la phrase était sortie telle qu’elle. Alors maintenant, elle attendrait la réponse.

Dans la colère montante que j'essayais d'apaiser moi-même en me disant que ce n'était rien, je trouvais l'issue à mes ressentiments par ma belle elle-même. Ayant certainement compris à mes mots ou mes regards que je n'étais pas le plus rassuré, elle vînt s'emparer de ma main droite qu'elle enserra des deux siennes. Comme pour me ramener à la raison.

Et ce geste, accompagné de son sourire enchanteur, suffirent à me redonner un semblant de sérénité. Elle était la lumière capable d'effacer toutes traces de ténèbres en moi, par le moindre de ses gestes. Je lui offris un sourire également, laissant un soupir s'en aller, comme expiant ce flot de jalousie qui m'avait soudainement submergé une minute plus tôt. Et je restais perdu quelques secondes en entendant sa phrase, accroché à ses prunelles silencieuses qui savaient me subjuguer à merveille, tandis que ses mots trouvaient un écho léger dans mes pensées. J'en lâchais quelques uns à la volée.

Oui... Je sais que c'est ton collègue, alors autant bien m'entendre avec lui... J'imagine que je suis destiné à le revoir...

Ma phrase était clairement à double sens. J'imaginais bien que je risquais de recroiser l'homme, et de préférence pas au bras de ma belle la prochaine fois. Si je pouvais m'éviter un ascendeur émotionnel avec des envies de meurtres difficiles à faire partir, ça m'irait bien. Et allez savoir, peut-être qu'un jour je croiserais l'homme en dehors du boulot et autre que pour l'oublietter, et que je me trouverais des points communs avec lui.

D'ailleurs, il avait l'air souriant à nous voir tous les deux, Elly et moi. Aussi je me disais que mon sort avait peut-être bel et bien fait effet dans son cerveau et que, pour le moment, je pouvais donc choisir de ne pas le faire sortir de sa boîte crânienne.

Alors que je m'attendais à ce qu'il réponde à ma question, un homme arriva promptement à nous, venant avertir Elly que plusieurs individus étaient venus manifester en parlant du... Chicaneur. WTF ?

J'avais travaillé dans cette feuille de choux il y avait un moment, mais ne suivant plus vraiment les journaux, pour moi ceux qui y travaillaient aujourd'hui étaient majoritairement des petits vieux. Aussi j'imaginais bien la gueule des dits manifestant ainsi. Artemis répondit à l'homme et tous deux partirent rapidement.

Grosse ambiance à ce que je vois... J'espère que vous n'avez pas à faire face à des manifestions de ce type tous les jours... Y a vraiment des gens qui s'emmerdent à ce point pour venir jusqu'ici protester contre tout et n'importe quoi ? fis-je avec un regard surpris à ma belle.

Elle me fit un sourire avec une moue qui signifiait qu'elle ne savait pas trop. En même temps ma question était rhétorique, j'espérais bien pour eux que c'était pas le cas, ils avaient autre chose à foutre que de s'occuper de trous de balle en rogne qui défendent des idéaux fumeux.

Après quelques minutes tous les deux, ma belle m'avertit que le bracelet à son poignet s'était mis à brûler, et que c'était un signe qu'Artemis essayait de la joindre et qu'il fallait le rejoindre. Super ! Elle avait un bracelet qui la reliait à Artemis ?! Ce type, j'allais lui faire bouffer son bracelet, avec un parpaing dans la gueule en cadeau bonus pour qu'il digère aussi ses dents. J'essayais néanmoins de faire comme si l'information était normale et je suivais ma belle vers l'ascenseur, que nous prenions pour remonter tous les deux, en direction des fauteurs de troubles...