Département des Mystères

HJ : Suite du RP de l'atrium.

[Astuce : L'orthographe. Utilisez un correcteur d'orthographe pour éliminer les erreur détectables comme les fautes de frappe, d'accord ou de conjugaison. Les navigateurs Mozilla et Explorer 7 sont munis d'une option de correction.]

Un à un, les élèves s'identifièrent et montrèrent leur baguette au gardien. Lorsque tout le monde eut passé devant monsieur Spwutish, Ohenneim et Isa, en tête du groupe, guidèrent les élèves dans un ascenseur et la troupe passa au niveau inférieur. Elle se déplaça dans l'ascenceur pour se rapprocher d'un élève (Ce devait être Takechi Kudo, d'après la liste des élèves). Le Serdaigle semblait froissé depuis qu'Ohenneim lui avait répondu...

- Tacheki.. c'est bien ça ? Eh bien, je te présente Ohenneim Lunargent, ton hôte pour la journée, fit-elle d'une vois basse en désignant le guide.

- Département des mystères, claironna une voix féminine et aguicheuse qu'Oheinnem trouvait sans doute sexy, à en juger par l'air rêveur qu'il prenait, chaque fois que la Miss robotisée parlait.

- C'est ici qu'on descend ! déclara-t-elle alors que les grilles dorées s'ouvraient devant eux, dévoilant un long couloir sombre. À l'autre extrémité du couloir se dressait une seule et unique porte. Malheureusement, nous n'avons pas eu l'autorisation de vous faire visiter le département des mystères, reprit-t-elle en haussant le ton pour couvrir le gazouilli d'excitation des élèves. Très peu de personnes savent ce qui se cache derrière cette porte... On pouvait facilement deviner au ton de sa voix qu'elle-même ne connaissait pas les secrets qui entouraient le département des mystères. À vrai dire, il n'y a que trois personnes qui sont autorisées à la franchir. Vous en avez probablement entendu parler ; on les appelle les Langues-de-plomb. Ce sont des scientifiques.. On raconte que leur travail concerne les formes de magie les plus étranges... dangereuses..

Sa voix était teintée d'incertitude alors qu'elle avait prononcé la dernière phrase. Ce n'était que rumeurs, mais on pouvait être tentés à croire cette version en raison des histoires effrayantes qui s'étaient déroulées en ces lieux, au temps où Voldemort était sorti de sa cachette.

- Bien sûr, vous pourriez essayer de vous aventurer dans le Département mais il n'est pas impossible que vous n'en sortiez pas... Il y a d'ailleurs eu plusieurs tentatives de cambriolage au cours des dernières décennies - lesquelles se sont avérées peu fructueuses. Pour la plupart.

*Sauf la dernière...* compléta-t-elle intérieurement.

- Ohenneim, avais-tu quelque-chose à ajouter ? demanda Isa en en croisant le regard de son cher collègue.

Sans vraiment lui laisser le temps de réfléchir, elle observa ensuite chacun des visages qui étaient tournés vers elle, à l'affut d'une quelconque expression d'incompréhension. Puis elle poursuivit :

- Si vous n'avez pas de questions... (?) Nous allons descendre ces escaliers pour atteindre le tribunal et les salles d'audience.

Tout en parlant, la jeune femme désigna une cage d'escaliers du revers de la main pour les inviter à circuler. Les marches étaient étroites et l'endroit était très mal éclairé. Deux ou trois toiles d'araignées argentées agrémentaient les recoins du plafond. Il n'y avait pas eu de procès depuis bien longtemps, voilà qui expliquait le manque d'entretien de ce couloir.

Takechi entendit la remarque d'Isa, :

" Tacheki.. c'est bien ça ? Eh bien, je te présente Ohenneim Lunargent, ton hôte pour la journée"
et rit interieurement de sa réponse, s'il s'attendait à ce qu'ils s'enfoncent de vannes les uns les autres ... Ce n'est qu'après qu'il compris que c'était vra iment son nom de famille. Enfin c'était quand même marrant mais il trouva une chose à redire :

" C'est TaKeCHi et pas TaCHeKi. "

Son ton n'était pas méchant il soupçonna même la guide de le faire exprès pour le décontracté. Mais son rire fut de courte durée et se tranhforma en déception lorsqu'il appris qu'ils n'iraient pas au département des mystères, lui qui d'habitude adore les résoudre, de plus les dires d'Isa lui mirent l'eau à la bouche quand elle parla de danger et de cambriolage.

"Si vous n'avez pas de questions... (?)
_ Si madame, est-ce-que les vols du départements des ont été résolu ? Je veux dire par là est-ce-que les voleurs ont été arrêté ? Ah, Qu'est-ce qui a été volé ? Maintenant si cela est classé secret confidentiel, je comprendrai que vous ne pouvez me répondre. "

Ses réponses posés, Takechi suivit e groupe d'excursion qui se dirigea vers un escalier lugubre. Les marches étaient étroites et plus d'une fois Tak manqua de trébucher, à croire qu'un sort évitait les chutes ... Le couloir qui le suivit était très étroit, sale, tout aussi lugubre mais sans marche. Ce couloir mena devant une porte.

* C'est sans doute celle du tribunal.*

[Combiné, Isa et Ohenneim]

[Astuce : Les posts combinés. Ils sont très utiles lorsque vous voulez décrire les actions de plus d'un personnage dans un même post. De plus cette méthode permet d'éviter des descriptions parfois longues et inutiles. Mais attention, le post doit convenir aux RPGistes concernés.]

Comme on s'y attendait, la présentation du Département des mystères éveilla une pointe d'intérêt chez quelques élèves. Takechi posa une question alors qu'Isa invitait le groupe à descendre d'un autre étage.

- Madame, est-ce-que les vols du départements des ont été résolu ? Je veux dire par là est-ce-que les voleurs ont été arrêté ? Ah, Qu'est-ce qui a été volé ? Maintenant si cela est classé secret confidentiel, je comprendrai que vous ne pouvez me répondre. "

Isa prit le temps de réfléchir avant de répondre, tandis qu'Ohenneim jetait un coup d'oeil à sa montre. La visite allait bon train, ils n'avaient pas pris de retard et ce serait d'une minute à l'autre la pause déjeuner des langues de plomb... Les deux guides échangèrent une oeillade et Isa se risqua à répondre à Takechi, sans trop entrer dans les détails.

- D'après ce que je sais, je peux confirmer que certains vols n'ont pas été résolus. Mais dans la plupart des cas, on a fini par savoir qui étai(en)t le(s) voleur(s). Le Département des Mystères étant hautement sécurisés, certains ravisseurs se sont retrouvés emprisonnés malgré tout, avança-elle tout en regardant vaguement la porte noire.

L'air distrait, Ohenneim ajouta :

- Si vous êtes intéressés par le sujet, je vous suggère de vous rendre à la bibliothèque de Poudlard. En fouillant un peu dans les archives de la Gazette du sorcier, vous y trouverez des réponses et peut-être même des détails croustillants concernant le Département...

Puis il ouvrit la marche vers l'étage inférieur, suivi de Takechi et des autres élèves. Isa se contenta de les regarder circuler. Lorsque le prtit groupe eut disparu, elle regarda à nouveau sa montre. 12h28. La porte allait s'ouvrir d'une minute à l'autre...

[La visite se poursuit au 4ième niveau =)]

Bako se depecha de sortir des differentes salles du departements des mysteres, il était en train de travailler dans une des plus éloigné de l entrée et du coup prit un peu plus de temps que prévu. C était l heure de sa pause dejeuner et son estomac gargouillait de plus en plus fort, il était passé dans la salle des vieilleries et avait donc plusieurs toiles d araignées collé dans les cheveux, ce qui lui donnait un air particulierement miteux avec son visage long et blanc . Il se depecha et ne croisa aucun de ses autres collègues, il regarda sa montre qui affichait de droles de planetes, il lut a haute voix :12h32 . Auriane et Valentin avaient du partir manger depuis quelques minutes, ce qui rendait la tache un peu plus facile, il poussa la derniere porte, la grande porte noire sécurisée, et fut surpris d entendre des voix un peu plus bas, son regard tomba alors sur une jeune femme, elle paraissait jeune mais semblait avoir vecu un certain nombre d aventure . Bako le sentit quand ses yeux sombre plongea dans les yeux gris-vert d Isa, il ne l avait jamais vu, c était la premiere fois qu il se rencontraient vraiment. Elle était certainement plus agé que lui, mais pas trop, le serpentard s attarda un instant sur sa silhouette bien proportionné , elle avait des cheveux long soigneusement coiffé et une longue robe de sorciere.Le jeune homme sentit une trés grande force magique qui émané de celle ci et pendant un instant se demanda ce qu elle pourrait bien faire contre lui en duel . Mais il chassa cette idée (stupide) de son esprit et prit la parole en refermant la porte noire deriere lui .

Bonjour, je suppose que tu dois etre Isa ? sa question n était pas destiné a obtenir de réponse puisqu il le savait deja, Je suis Bako dit il en lui tendant la main, enchanté, hé bien il semblerait que tu ai quelque chose a me confier ...

Dit le jeune homme, dans une murmure et en n emetant aucun sourire. Ses yeux se tournerent vers le couloir du tribunal, c est de la que s élevait d autre voix ...une visite scolaire apparement. Bako resta immobile sa main gauche plongé dans une de ses poches, et ses yeux tourné vers la jeune femme .

Après une centaine de secondes d'attente, la jeune femme commença à marcher de long en large dans le couloir. Elle soupira lorsque la porte s'ouvrit enfin, révélant un homme vêtu d'un sarreau poussiéreux. Elle remarqua à peine qu'il la mattait de la tête aux pieds ; Une lueur de fascination dansant au fond de ses yeux alors qu'elle tentait d'apercevoir le décor, par l'entrebaillement de la porte. Lorsque celle-ci fut refermée, Isa porta fnalement son attention sur le nouveau-venu, le dévisageant sans retenue. C'était tout de même surprenant... tous les deux travaillaient au Ministère depuis des mois - et jamais ils ne s'étaient croisés en ces lieux.

- Bonjour, je suppose que tu dois être Isa ?

Elle opina d'un signe de tête. Sans attendre, il lui tendit la main et se présenta :

- Je suis Bako. Enchanté...
- Tout le plaisir est pour moi.

Isa esquissa un sourire rapide durant la poignée de main, après quoi elle entreprit de fouiller dans une poche de sa robe. Ses doigts effleurèrent sa baguette au passage.

- Hé bien.. il semblerait que tu ais quelque-chose à me confier ...

Sa voix n'était plus qu'un murmure. Son regard, obscur et perçant. Isa ne baissa pas les yeux, elle savait très bien qu'il était sur ses gardes... sa main dans sa poche, là... Il avait les doigts refermés sur sa baguette, aucun doute la-dessus. Une ombre d'incertitude traversa son esprit, durant une fraction de seconde ; À moins que lui...? Mais elle se ravisa aussi vite. *... Il n'oserait pas faire ça.*

Sans plus attendre, elle sortit deux sacs de sa robe. Le premier était un peu comme son trésor à elle : un vieux tissu usé à la corde, contenant trois objets étranges. Elle s'empressa de le remettre à Bako. Le deuxième sac avait beaucoup moins de valeur aux yeux de la jeune femme, bien que son contenu était tout aussi précieux. Un léger tintement métallique s'en échappa alors qu'il passait entre les mains Bako.

- Voilà, tel que convenu. Prenez tout le temps qu'il vous faudra. Vous me contacterez quand ce sera fait, précisa-t-elle.

Elle scruta une fois de plus les yeux sombres du jeune homme, à l'affût d'une quelconque réaction. Tout ce qu'elle eut comme réponse de sa part se limita à un gargouillis d'estomac particulièrement sonore. Il avait faim. Elle devait rejoindre le groupe. Il était temps de s'éclipser.

- Au revoir, Bako. Et merci.

La mine satisfaite, elle tourna les talons et rejoignit les escaliers le plus naturellement du monde, oubliant déjà le bref échange qui venait d'avoir lieu.

Tout se passa vite et alors qu elle lui disait aurevoir,Bako rangea avec attention les deux sacs dans une poche interieur de sa robe de sorcier, il regarda alors Isa qui s éloignait dans le couloir sombre qui descendait au tribunal. Ses long cheveux se balaçant dans le vide au rythme de ses pas, puis elle disparut dans l obscurité, telle une ombre . Un long sourire s étira sur le vvisage du jeune homme ce qu'il avait la était inestimable, et il le savait ...Ses pensées vagabondés a present entre la jeune fille qui venait de rencontrer, l impression qu elle lui avait laissé et les deux sacs bien a l abris ... Bako resta immobile toujours face au couloir sombre ...puis il se detourna et se dit qu il était temps de manger. Son estomac ne tenant plus en place, il remonta alors jusqu' a l ascenseurs pour aller s acheter un de ses delicieux repas moldu indien dont Bako était friand .
Il devrait ensuite retourner travailler, il avait du pain sur la planche, il disparut lui aussi, engloutit par le remonte charge et ses bruits metaliques.

Suite de ce rp avec 94

Le temps. Le présent, l'avenir, le passé, qu'est-ce ? Près du but, il nous fallait marteler, et je sentais qu'au bout du tunnel, au bout de son long chemin sinueux, nous aurions la solution à cette question. J'en avais des frissons, plus nous marchions, plus nous pas, à elle et moi, nous guidions vers notre but principal. Avec 94, nous n'avons guère échangé un mot depuis le mnm's. Un mnm's vert, ça se savoure. D'abord laisser crépiter sous la langue le chocolat croquant, et laisser ensuite le goût s'infiltrer dans la gorge. Parfois un mnm's vert peut faire beaucoup. Pour notre part, il nous a permit de nous reconnaître comme étant ce que nous étions. Plus que des mnm's, des mangemorts. L'aîné et la cadette de notre groupuscule, vouées à une première mission à deux. Mieux encore, nous nous dirigions vers la crème de la crème, meilleur département tu peux pas mieux rêver.

Le département des mystères.

J'ai recouvert en attendant sur nos épaules ma cape noire. Dans mes bottes de simple écolière, j'allais devenir étrangère à moi-même. Quoi, c'est vrai, 'fait froid. Première mission, donc, malgré tout à découvert. Pas de mon beau masque ténébreux. Mais il m'attendait, pas loin, et je savais qu'il reposerait bientôt encore contre mon visage. L'ascenseur à présent arrêté au dernier département, nous en sortîmes, aux aguets. Désert. Le désert d'humain. Quel bonheur... Bande de p'tits humains de chiasse d'veracrasse, ouais ouais.

Une grande porte noire s'imposait à nous, haute et épaisse de, j'parirais, une dizaine de centimètre, semblait jurer pour le ministère, comme en cette matérialité prouver par cette banale et sordide PORTE que cette saloperie d'Etat soit plus fort que nous. Genre, ouais, voilà, je suis là, nous sommes là, et nous veillons, et on a pas peur de vous, tu vois j'suis gros et grand, alors du coup c'est forcé, vous aurez peur et vous partirez. Bande de cons. Je ne remarquais même pas le petit ricanement sortir de ma gorge. Bientôt nous on aura notre dernier mot. NOUS.

“ J'ai hâte.” Mumurai-je, suffisamment fort pour que 94 ne m'entende. Elle pouvait comprendre ce qu'elle voulait. Pour ma part c'était pour un tas d'trucs. Un hâte d'entrer. Un hâte de voir la gueule des aurors, se faire prendre une raclée, ENFIN se faire prendre une râclée, et être en première loge du spectacle. Hâte, aussi, de combattre, hâte d'avoir l'emprise sur tous ces gens. Une hâte fiévreuse et névrotique. “ Bon, 6 salles. Dont la salle du temps et la salle du futur, t'en penses quoi ? Oui bon je l'avoue, j'ai mené ma petite enquête... ” ajoutai-je dans un chuchotement. J'avais le sentiment d'être observée, d'être continuellement occupée. Aucune erreur ne nous était permise, et le temps nous était compté - c'était le cas de le dire. Je m'abaissai et sortit de ma chaussure - OUI, de ma chaussure, entre ma chaussette et ma chaussure, et ça pue pas, je le précise, mais tu vois on fouille les poches et on pense pas à fouiller... Les pieds - un parchemin, où était tracé tout un plan du département. Première fois que j'vais me documenter à la bibliothèque, dans la réserve, c'est un exploit...

Nous poussâmes la grande porte sombre, et bien vite nous tombâmes sur une petite salle circulaire, où divertes portes nous apparaissaient alors. Salle des planètes à notre gauche, juste à côté la porte menant à la salle de la mort, fascinante salle je n'en doutais point, salle du temps droit devant nos yeux... Et enfin, à notre droite, la salle de l'amour. Perte inutile de temps, triste affaire. Je tapotai tout en montrant à mon acolyte la salle du temps sur le parchemin. Cette salle m'obsédait. Elle m’obsédait encore et encore, et à vrai dire le simple fait d'imaginer y mettre les pieds me faisait frissonner de bonheur. Le temps. Le département des Mystère, le plus beau cadeau, et à mon sens le département et le seul qui mérite attention. Le reste on peut les jeter dans les abîmes du néant, mais ce département, le jour où la destruction fatale de ce cher ministère aura lieu, car bien évidemment qu'il aura un jour lieu, tôt ou tard, faudra bien sûr le garder et le sceller, ça c'est clair. Bref, oui, entrer... C'était pas moi l'ancienne magenmage, mais fallait bien que je sois à la hauteur pour la mission. Voilà pourquoi j'étais un peu fière de tenir ce rustique bout de parchemin dans ma main. “ On parie un paquet d'mnm's qu'on la passe crème chère 94 ? ” Lui lançai-je, avant de sortir ma baguette, observant la porte avec animosité.

1. Marché conclu. 94, toute fière, après un #Acidelus maxima parvient à détruire la porte. Oups les dégats, porte blindée mon oeil... Nous pouvons entrer dans la salle du temps, à nous la gloire.
2.Nous ne parvenons pas à ouvrir la porte après mon #Bombarda. Maintenant, je dois un paquet d'Mnm's, et j'ai le seum, à 94 de montrer de quoi elle est capable.
3. Sécurité d'mon cu*. A l'aide d'un subliiime #Bombarda digne de son nom, mais genre extraordinaire, et lancé par moi, évidemment, nous passons la porte. A bas la sécurité et vive l'ordre des ténèbrrres.
4. Un beau #Hostium Halitus est lancé par 94 contre la porte. En contrepartie, la porte à dû avoir très, très, trèèès mal, parce qu'elle a laissé échapper des sons stridents à en tuer les tympans... Mer**, c'était en fait l'alarme.

Le membre 'Mangemort 01' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 4 faces' :
Département des Mystères D-4-2-10

Le Ministère... j'y travaillais depuis des années et jamais je n'aurai pensé un jour m'y endormir. Il faut dire aussi que le Département des Mystères, même avec tous ses secrets, était lamentablement trop calme pour moi. J'aurai préféré être au service des créatures. Il y avait bien plus de vie qu'ailleurs, et surtout plus qu'ici. Je somnolais donc tranquillement la tête appuyée au creux de ma main et j'aurai probablement continué si un bruit sourd et un léger tremblement ne m'avait réveillé. Ouvrant les yeux, je clignais d'abord afin de retrouver toutes mes facultés puis me levant de ma chaise, je m'étirais. Ma colonne craqua étrangement... Avec un peu de chance, je m'étais probablement mal endormi. Bon, alors, il venait d'où ce bruit ? Etait-ce les collègues d'à côté qui expérimentaient de nouveaux objets ? Je me dirigeai donc vers la porte et l'ouvrit pour y passer la tête, histoire de m'assurer qu'il n'y avait rien d'étrange et... à part deux personnes occupées à discuter dans le couloir rien.

- Excusez-moi mesdames ? Il est interdit de rester ici trop longtemps, leur dis-je en baillant. Veuillez circuler s'il vous plaît.

Et sans même vérifier, je refermais la porte tout en grommelant sur la cafetière en panne. Et dire que la journée n'était pas encore finie... Peut-être devrais-je monter en haut ? Apparemment, le meeting proposait un buffet et vu que je n'avais pas mangé... C'était une idée. Mais avant, rangeons d'abord les lieux sinon à ce rythme-là, j'allais avoir une retraite anticipée.

Le Département des Mystères... Seule dans l'ascenseur, je pensais avec un petit pincement au coeur à ma destination. Choisie au dernier moment, ou presque. Oui, oui, le cinquième étage et la coopération magique internationale... C'est ce qui était convenu grosso modo. Parce que j'en avais vraiment besoin de ces foutues autorisations, pis fallait rester dans le coin au cas où. Mais après tout, qu'est-ce qu'il m'empêchait d'y faire un tour ? C'était tout près, je n'aurais pas cette chance deux fois. Le Département des Mystères, qui ne serait pas tenté ? On racontait que le gouvernement y menait des recherches sur des aspects de la magie dont personne n'avait idée. Peut-être que cette petite visite serait très bénéfique pour l'Ordre du Phénix qui pourraient ainsi trouver quelques atouts à mettre dans sa manche. Et puis il y avait ces rumeurs à propos de Dumbledore... Des rumeurs qui titillaient la plume des journalistes et la curiosité de chacun. Les rumeurs ne m'intéressaient pas plus que le passé mais je sentais bien qu'il nous fallait tenir quelque chose. Parce que les mangemorts n'auraient aucun mal à nous discréditer avec des informations bien trouvées sur Dumbledore; et en cherchant ils ne trouveraient probablement pas que ça. Albus Dumbledore était considéré comme l'un des plus grands mages de son temps, une personne si importante part rarement sans rien laisser d'intéressant derrière elle. Outre les mangemorts et les illuminés qui les combattaient, qui était susceptible de mettre son nez dans les vieilles affaires d'un personnage qui a marqué la nation ? Le gouvernement magique. Et s'il y avait un endroit où il entreposerait pareille trouvaille, c'était bien le Département des Mystères. Le lieu tout désigné pour trouver des réponses.

Un petit coup de gallion au doyen et il fut informé de ma position, au cas où ça lui prendrait l'envie de venir me donner de l'aide. Nous avions déjà évoqué ensemble notre hypothétique venue au Département des Mystères, les avantages que nous pourrions en tirer par rapport aux risques encourus. Au final, le plan ne comportait pas vraiment de virée dans cette partie du Ministère, toutefois l'option n'était pas non plus complètement écartée. Il avait dû parer à cette éventualité de son côté. Quant à moi, je n'étais pas très emballée par la possibilité d'aller directement à la case prison sans empocher les deux mille gallions alors j'avais endossé ma cape et avais pris soin d'enfoncer ma tête au fond de la capuche, à laquelle pouvait être attachée une pièce de tissu également noire que je disposais devant mon visage sans gêner mon champ de vision. Des lentilles moldus me permettaient d'uniformiser mon regard en un gris incolore. Le tout était relativement sommaire, suffisant si je ne me faisais pas attraper. Et je n'avais nullement l'intention de me laisser prendre.

L'ascenseur ralentissait et commençais à prendre place tout doucement. Je le sentis se poser avant que les portes ne s'ouvrent devant un couloir impersonnel que je traversais sans plus attendre. Je marquais un arrêt devant l'imposante porte noire, cherchant des indices qui me renseignerait sur la situation de l'autre côté. La porte ne comportait aucun trou, parfaitement lisse qu'elle était, insonorisée aussi. Nada. J'actionnais donc lentement la poignée, en prenant garde à ne pas faire de bruit. En cela j'avais de la chance, la porte était parfaitement entretenue et ne lâchait pas un bruit, son silence était parfait comme pour le reste. Pourtant un son parvenait à mes oreilles, une voix qui venait de derrière la lourde porte noire :

- Excusez-moi mesdames ? Il est interdit de rester ici trop longtemps. Veuillez circuler s'il vous plaît.

Le ton était monocorde. Un employé fatigué, pas très apte à un combat ni à son boulot. J'avais aussitôt stopper mon mouvement et c'était à peine si la porte était entrouverte sur la pièce, une petite salle ronde à en croire les plans qu'avait laissés au quartier général un ancien ministre. Un instant après, une porte claqua. L'employé était manifestement retourné à son bureau, cependant les deux autres n'avaient pas bougé, probablement qu'elles n'avaient nullement l'intention de passer leur chemin. Je lançais un Promptus Nebulae avant de reprendre mon mouvement. La fumée opaque s'insinua dans la petite pièce et remplit bientôt tout l'espace tandis que j'entrais, ma silhouette dissimulée dans le nuage, puis fermais la porte derrière moi. Le sort n'était pas à proprement parler dangereux mais il supprimait la visibilité des "dames" ce qui était toujours positif que ce soient de simples civils ou non... Je ne nourrissais pas l'espoir de me retrouver nez à nez avec deux mangemortes dans un lieu aussi étroit, pourtant je n'étais pas non plus naïve pour espérer que les femmes dont parlaient l'homme étaient deux grand-mères gâteuses qui avaient perdu leur chemin en venant avec leur club de bridge rencontrer le jeune et séduisant Ministre.
N'étant pas encore certaine des intentions des inconnues, je préférais lancer des sorts mineurs au cas où les individus seraient effectivement sans danger. Deux maléfices du saucisson fusèrent aux positions dont je me souvenais pour les deux silhouettes féminines lorsqu'il était encore possible de voir à plus de vingt centimètres.

L'oreille dressée puisque mon champ de vision était pareillement réduit par la fumée magique, j'étais tout ouïe pour analyser la situation et être prête à agir en conséquence.

[Post Unique]

- INTRUS AU DEPARTEMENT DE LA JUSTICE MAGIQUE ! INTRUS AU DEPARTEMENT DE LA JUSTICE MAGIQUE ! résonna alors une voix amplifiée à tous les niveaux du Ministère faisant sortir tout le personnel de ses bureaux, baguettes en main, prêts à intervenir tandis que les portes d'entrée se refermaient une à une.

Pour partir, il faut remonter dans les deux sujets de l'atrium !

[Autorisation de 01/Jana pour jouer sa perso... S'il y a des changements à faire, MP Smile

]

Les deux femmes étaient descendues au département des Mystères, jusque là tout allait bien... Sauf que 01 avait voulu faire sa maligne (bin voyons !) et qu'elle avait foiré son sort de manière assez exceptionnelle. Clélia la regarda, légèrement narquoise... Bin quoi ? On peut bien se moquer gentiment de ses collègues qui ne font pas exploser de portes hein ? C'était donc à la 94 de tenter sa chance... Cette dernière ne s'était fort heureusement pas encore habillée. Elle avait en effet choisi de faire le guet en civile pendant que sa compagne tentait (vainement !) de passer de l'autre côté. Une porte s'ouvrit alors qu'elle s'apprêtait à se masquer. Elle eut donc juste le temps de se placer légèrement devant sa comparse avant qu'un employé - qui semblait s'ennuyer ferme - ne les interrompe. Pas très zélé, il se contenta de leur demander de déguerpir avant de refermer la porte... Clélia se retint de rire, de son temps le Ministère était un peu mieux protéger, avec des empotés pareil Sudmachichose n'allait pas aller bien loin, on pourrait le cambrioler à n'importe quel moment du jour et de la nuit au nez et à la barbe de tous !

Une nouvelle fois, la Mangemorte voulu se changer, un peu de grisaille ne serait pas de trop ! Malheureusement, une fumée sortit d'on ne sait trop où et leur cacha la visibilité. La femme, qui avait un minimum d'expérience tout de même, sentit le coup fourré et attrapa la main de l'élève, lui ordonnant discrètement de revêtir ses habits habituels, délaissant tout masque le plus rapidement possible. Au même moment, une sirène retentit...

"INTRUS AU DEPARTEMENT DE LA JUSTICE MAGIQUE ! INTRUS AU DEPARTEMENT DE LA JUSTICE MAGIQUE ! "

L'ancienne directrice grogna, il ne manquait plus que ça ! L'un de leurs collègues, à moins que ce ne soit un adversaire, s'était fait repérer ! Il fallait fuir au plus vite et sans se faire voir, sinon il leur arriverait des bricoles. Clélia resaisit la main de sa comparse et chercha une issue... Elle n'avait hélas pas beaucoup de ressources à cause de cette satanée fumée. Une idée illumina alors son esprit. Elle siffla deux fois, sachant parfaitement que deux oiseaux pas du tout obéissant devaient trainer pas très loin. Laïta et Ignis débarquèrent alors, attrapant les deux mages noires pour les déposer au pied de l'ascenseur.

La vieille Gryffondor ordonna à Jana de s'engouffrer dans la cage et la suivit, baguette en main... Si on lui demandait pourquoi, elle répondrait simplement qu'elle avait peur de tomber nez à nez avec les intrus et qu'ils leur fassent du mal... C'était si simple de berner la justice magique ! L'appareil s'ébranla, permettant aux deux comparses de remonter vers des lieux plus accueillants...

Eeeeet m*rde. Raté, Ra-té. Comment, au juste, se prendre la grosse honte, alors que, en lançant ce sort, j'avais cru pouvoir pulvériser n'importe qui passant sur mon chemin. Bref. Mon heure de gloire n'était pas pour aujourd'hui. Mais demain. Demain, c'est moi qui vous l'dis. En plus de cela, évidemment, nous étions au Ministère, et ces enfoirés, n'étaient pas encore au stade complètement crétins, mais, croyez-moi, n'en étaient pas bien loin...

Trêve de plaisanterie. Une légère secousse se fit entendre, tout de même, sous mon petit assaut, et quelques instants, laissant à peine le temps à 94 de se placer devant moi, moi et mon masque d'ébène, tandis qu'un mec sorti sa tête. C'est ça, va t'rendormir. Les feignasses du ministère, c'était qu'une légende, à présent, nous la voyions de nos propres yeux. Des gens payés à rien foutre, quoi, et prétendus exceptionnels par la société. Envier quelqu'un pour bosser dans ce trou à rat ? J'aurais plutôt honte, moi, de servir des autorités aussi nazes. Aussitôt porte fermée, aussitôt, nous échangeâmes un des regards des plus emprunts de dégoût. Et moi, j'allais bien devoir prouver que j'étais pas qu'une élève qu'on aurait jamais dû prendre, qu'une élève comme les autres. Autres. Ce mot me donnait déjà la gerbe.

Une fumée subite vint s'élever tout autours de nous. Fumée rocambolesque... Ce que je l'adorais, et, ce que je l'admirais, tandis qu'elle trompait quiconque s'y perdait, et tandis qu'elle fustigeait tous sens et toutes attentions perceptible, les proies tombaient dans son étau, dans son terrible piège, et, là, avant de tomber sous le coup, sous le coup brutale des membres ou sous le coup brutal d'un sort venimeux, tant et d'autres images obnubilant mon esprit, de par cette fumée inspirante, que 94 vint sitôt rompre de sa main glaciale posée contre la mienne, subitement. On a peur ?

Apparemment pas, mais aussitôt, je compris. D'la fumée ça sort pas par hasard. On était bien les premiers à le savoir. Habilement je retirais mon masque de fer, mon masque, celui brutalisant les peureux, et celui admirant les plus valeureux. Le glissant dans mon vêtement extensible, dans un réflexe, je murmurai un #Protego Retardum, qui se forma contre nos deux auras de mangemortes.

Une alarme assourdissante, suivit d'une voix résonnante nous apprit la découverte de nos pas foulés sur le territoire ennemi. Bien. Les choses avançaient, pas en notre faveur, et le temps nous manquait pour tenter d'infiltrer d'avantage le département. Vite prise par la main de mon acolyte, et tandis que la fumée demeurait en place, plus que jamais, cachant nos visages aux éventuels voyeurs et passagers, et, sans comprendre comment, et de quelle manière, deux beaux oiseaux vinrent nous aggriper de leurs griffes et nous éloigner de cet épais nuage de fumée pour nous ramener près des ascenseurs. Pas trop le temps de parler, pas le temps de pillailler. L'urgence nous laissait nous engouffrer derrière les grilles de l'ascenseurs. Baguette sortie, yeux tournant dans tous les sens, département des mystères, ça s'ra pour une prochaine fois. A moins que notre bon Don Juan et la belle ne soient tombé sur la perle rare tant convoitée...

Je ne pouvais pas savoir avec certitude si mes sortilèges avaient effectivement touché leurs cibles mais les chances étaient minimes d'autant plus que je n'avais entendu aucun bruit me le laissant croire. Je rageais dans le plus grand silence qu'il me fut possible, ne pouvant malheureusement pas empêcher mon coeur de guigandélirer dans ma poitrine. Une petite voix dans ma tête récitait anxieusement "c'est des mangemorts ou pas c'est des mangemorts ou pas", une autre sifflait sa terreur et son chagrin en des "et si c'était eux qui ont tué Alicia et si c'était eux?!" à répétitions. D'autres encores s'élevaient, litanie grave dont le sens m'échappait. Avec le tambour qui résonnait dans ma poitrine, il y avait là de quoi se demander s'il n'y avait pas un concert qui se jouait en moi sans que je n'eus accordé la location des lieux. Soudain le choeur des voix fut rejoint par une énième, stridente au possible, qui criait pour ses intrus au... Mais c'était l'alarme, pas une voix interne! Je sentis des mouvements lents quelques pas plus loin, l'absence de déplacements et hurlements hystériques me convainquit qu'ils ne s'agissaient pas de civils. Il me semble que sous le brouhaha causé par l'alarme, deux sifflements retentissent.

1 : Le premier sort qui me vint aux lèvres est un Exteo Stattiga. Trois flèches, trois possibilités d'accrocher une des deux membres de l'Ordre des Ténèbres. Pourtant je les entends siffler dans l'air, ne rencontrant nul obstacle, jusqu'à ce que l'une ricoche sur le mur avec un clic étrange. Tandis que je me rends compte du départ des femmes, un mécanisme s'enclenche accidentellement et une porte s'ouvre. C'est l'occasion pour moi de fourrer mon nez où je ne devrais pas...

2 : Dans un élan d'espoir un peu fou et ridicule, je lance un maléfice du souffle de l'ennemi. Peu utile pour ce qui est de retenir les mangemorts près de moi et hors-service, il me permet d'admirer une scène de dévastation très épurée : murs intacts, porte explosée, débris jonchant le sol avec une certaine élégance dans leur répartition... Je doute que quelqu'un considère l'acte comme purement et simplement artistique et redoute qu'ils m'emprisonnent plutôt pour mon oeuvre. Mais enfin, il y a cette lueur s'échappant de l'ouverture, avec un tel contraste... Ma curiosité ne résiste guère longtemps.

3 : Le maléfice qui jaillit de ma baguette ne parvient pas à stopper les fuyards mais entame un pan de mur qui bien qu'amoché ne bronche pas. L'alarme en revanche n'a pas l'air d'apprécier et redouble son rugissement enragé. Les mangemorts se sont échappés, j'ai tout gagné...

4 : Peut-être que mon inconscient voyait un combat final impressionnant à l'américaine avec moults explosions, d'où ce sort de bombarda. Pour le boucan et le bordel spectaculaire on y est bien, question efficacité je me pose des questions. Je dissipe le brouillard pour me rendre compte que les mangemorts ont déguerpis fissa et que je ferais bien de faire de même.

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'Dé 4 faces' :
Département des Mystères D-4-2-10