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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Les villages
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Village de Loutry Ste Chaspoule
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Mangemort 67
Mangemort à la retraite
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à la retraite

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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Mangemort 67, le  Dim 12 Nov - 17:52

Dansons la capucine il n'y a pas de pain chez nous, il y en a chez la voisine mais ce n'est pas pour nous, youuuuh !

Voilà qui ferait plaisir à l'un de mes masqués, voilà ce que m'inspiraient les flammes que je laissais dans mon sillage. Agitant sauvagement et vigoureusement cette baguette qui puise mon énergie. Je sens qu'elle s'amenuise petit à petit. Pourtant, j'ai envie de jouer encore, de danser un tango ou un paso doble sauvage et agressif. Que l'on s'étripe, que l'on s'étrangle que l'on se tue. Ma rage de vaincre n'a jamais été aussi grande, cette envie d'abattre nos adversaires et de mettre fin à ce Secret Magique une bonne fois pour toute. Mais serait-ce vraiment possible un jour ? Comme si je pouvais en douter tant nos actions ne pouvaient que faire réagir la Communauté magique.

La langue de flammes vint lécher une partie du corps de mon adversaire, brûle mon petit. Il se remit plus ou moins rapidement sur pieds et décida de contre-attaquer. C'est bien de ne pas abandonner à la première blessure, il devait avoir reçu un bon entraînement. Un Phénix, un Auror ? Dans tous les cas, il ne répondait pas à mes provocations orales, bien dommage. Puis un tremblement de terre vint interrompre le fil de mes pensées. Je perdis l'équilibre mais avais le sentiment que ce sortilège ne m'était pas directement destiné. Par contre, l'énorme lame rouge qui fonçait droit sur moi l'était bel et bien, aucun doute sur la question.

Par réflexe, j'annulais mon fouet de flammes pour pouvoir utiliser ma baguette, sauf que je sentais que j'étais trop lent, le temps que les flammes disparaissent la lame m'aurait déjà frappé. Non il fallait que je m'éloigne, tentant un transplanage de dernière minute, un CRAC suivit d'un crit pouvait se faire entendre.

La lame ennemie m'avait frappé la jambe. Que l'os soit brisé semblait peu probable en revanche, les déplacements allaient être plus compliqué à présent. Une blessure pareille n'était pas à prendre à la légère. Depuis le toit où je me trouvais j'avais une vue brouillé par la fumée, j'avais de la peine à distinguer mon ennemi. Cela en devenait clairement dangereux. Il valait mieux éviter de s'entre-tuer.

- À bientôt l'avorton ! Hurlai-je. Dommage qu'il ne me reste plus assez d'énergie pour invoquer un inferius grâce au cadavre de celle que j'avais tué.

Me concentrant une bonne dernière fois, je transplanai pour Hollow où je pourrais me soigner et me reposer comme il se devait.

Départ de 67, merci pour tout, c'était bien fun à écrire. À une prochaine cher Ennemi.


Adonys Montgomery
Adonys Montgomery
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
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Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Adonys Montgomery, le  Dim 12 Nov - 19:01

Sans même un regard en arrière, sitôt mes moyens quelque peu retrouvés, je me dirige vers le corps flottant de cette moldu sans vie. Je pose ma main sur le front froid de la femme et m'apprête à transplaner lorsqu'un craquement sonore suivit d'un cri à vous glacer le sang me détourne de mon objectif. Je tente de voir ce qui se passe à travers les braises et la fumée qui ont envahis le terrain, résidu des ronces que cet idiot a jugé bon d'utiliser avant d'y foutre le feu. Résultat, je ne vois rien en dehors de ce nuage sombre qui me prend la gorge.

L'aurais-je touché ? Ou alors peut-être c'est-il désartibulé en transplanant ? Je ne le saurait sans doute jamais ... une voix dans l'air qui hurle la promesse d'une prochaine rencontre et un nouveau craquement sonore. La calme après la tempête sans doute, le soulagement d'être encore en vie que sais-je. Mes jambes cessent de me soutenir et je m'effondre sur le sol tel un patin de bois auquel on aurait coupé les fils.

Cette brûlure pulse sur mon torse, je ferai bien de faire soigner ça au plus vite ... je peux m'estimer heureux que ce ne soit pas moi qui ait reçu le sortilège fatal ... tout comme je peux m'estimer heureux qu'il n'ait pas décidé de l'utiliser davantage contre les sans-magie. Foutus mages noirs, foutues idéologies stupides, foutus crétins ! Je lève ma baguette tant bien que mal vers le ciel et mon regard vacille sur le morceau de bois.

« Spero Patronum ! Envoyez des renforts à Loutry Ste-Chaspoule, nous aurons besoin de médicomages et d'oubliators. Un Auror se trouve sur place blessé et l'un des moldus qui se trouvait là n'y a pas survécut. Faites vite ... »

Juste le temps de voir le tigre blanc s'évanouir dans l'air avant de sombrer vers le néant et le repos ...

Fin du RP
Merci à toi, c'était effectivement extrêmement divertissant ! J'espère bien te recroiser ...

Mungo Gunn
Mungo Gunn
Gryffondor
Gryffondor
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Matière optionnelle : Pas encore disponible

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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Mungo Gunn, le  Sam 2 Déc - 19:26

RP unique
______________


Y'avait un peu de neige qui revolait dans ses vieilles chaussures. Mungo, il avait mis des grosses chaussettes en laine pour pas se geler les orteils, mais il avait pas trouvé d'bottes à sa taille dans son placard. Le nom d'la marque était usé jusqu'au trou. Dans l'village silencieux, il arrivait en grande trombe sur sa moto d'occasion. Mia et Vincent, ils avaient dit qu'ils l'attendraient dehors, ils plantaient un arbre en face de leur baraque, un tilleul. Sans s'presser, Mungo il débarque d'la moto. Il garde son casque sur la tête parce qu'il a froid aux oreilles.
— Heeeey, little fucker !
Y'a Mia qui vient le serrer dans ses bras. Vincent, lui, il lui donne un coup dans l'épaule. Les deux ils lui font un gros sourire.
— C'est ça vot' tilleul ?
— Quand il sera grand, il ressemblera à celui là-bas.
Mia lui pointe un autre arbre, dans le jardin voisin. Mungo, il hoche la tête sans rien dire d'autre.
— T'es venu en moto ?
— Ouais.
— Tu transplanes pas ?
— Nan, pas le permis.
— Hm.
T'as froid ?

Mungo, il fait oui de la tête, alors Mia lui donne les clés. Ils doivent finir de tapoter la terre contre les racines de l'arbre. Bien emmitouflé dans l'terreau. Dans la baraque, Mungo enlève son casque de moto. Il le dépose dans l'entrée à côté de ses chaussures mouillées. Il spotte un radiateur et va se réchauffer les pieds. Y'a du calme en oreille qui l'apaise, un doux silence qui contraste avec le vrombissement colérique de la bécane. Deux heures dans l'vent sur l'autoroute à virer droite gauche en dépassant les voitures klaxonneuses. Il a le fond des oreilles qui bourdonnent.


• • •

Dans la pièce d'à côté, y'a Vincent qui prépare son matos. I regarde Mungo dans l'blanc des yeux et i explique tout c'qu'il sait sur le tatouage sorcier. C't'un mélange de moldu et d'magie, Vincent il a appris d'un mec Cracmol pis il a incorporé des sortilèges dans ses aiguilles et dans son encre.
— Dans l'fond, tu prends la machine dans ta main comme ça, quand t'appuies sul'a pédale, ça fait vrrr vrrr. Les aiguilles, la machine, tout ça, faut qu'tu leur jettes un Sterilis avant de commencer de quoi, Vincent, il montre à Mungo les étapes bien comme il faut. Mungo, il regarde, assis sur le tabouret, la cuisse à l'air. — L'endroit à tatouer, tu le nettoies, Il jette un Récurvite sur la cuisse de Mungo. — Si tu vois qu'la personne a trop mal à un moment donné, tu lui lances un Curo As Velnus et basta.
I jette un coup d'œil à Mungo, qui hoche la tête. En dix minutes, Vincent il a terminé. Un nez brouillon, dessin d'enfant, Mungo il observe la nouvelle encre sur sa peau. Vincent passe un papier dessus, le froid ça soulage la chaire griffée.
— Et après le truc le plus l'fun.
Encaustum Corpus !

Le nez frétille, bouge les narines, se fripe et fait des grimaces. L'encre qui bouge, elle le fascine. Mungo passe la main dessus, le nez éternue. — Ok, à toi maintenant.


• • •

Dessiner sur l'épiderme, c'est difficile avec la machine. Mungo, il fait des petites ratures, il s'y prend comme un manche. Vincent, il s'en fout, il a des choses plus moches que ça collées sur les bras.
— Ça bave un peu trop, passe le papier dessus.
Mungo, il fait comme on lui dit, il tente des trucs, aussi, il essaye de se débrouiller. Mungo il découvre un tout nouveau monde. Perdu entre le son des aiguilles qui vibrent et sa concentration fiévreuse, il se défoule. En trente minutes, son dessin, il a pas fière allure. Mungo, il a le regard dubitatif, Vincent le fixe avec malice.
— Encaustum Corpus.
Le tigre aux traits simplifiés, il bouge que la tête. De droite à gauche, comme s'il voulait chasser une mouche. Mungo il se décourage vite.
— C'est pas si mal, Mac'. Avec de l'entraînement ça ira.
Mungo le sait, ça. Vincent il lui a tatoué un truc horrible dans le dos quand il commençait tout juste. Mungo, il a pas voulu le faire recouvrir. Parce que ce truc moche, il a fini par bien l'aimer. Le tigre moche qui bouge que la tête, il finira par l'aimer aussi.
Kohane W. Underlinden
Kohane W. Underlinden
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Dans le village
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 18 Jan - 21:45


   
   Rp avec Arty
Si problème, me Mp !
LA accordé


La grande villa se dresse au bout de la rue, formant l’impasse. C’est une imposante bâtisse au toit sombre, du lierre grimpant un peu partout le long du mur.
Je m’arrête un temps. On a encore toute la rue à remonter. Avant de parvenir à notre but.
Inspirer.
Expirer.
On y est presque.
Sur mon épaule, un petit sac en bandoulière. Dans ma main, un carnet de notes. J’ai l’impression d’être une chercheuse sur le terrain, prête à noter toutes les observations faites, même les plus idiotes. En réalité, je ne suis pas une chercheuse mais une espionne. Avec mon acolyte (le vrai, pour cette fois). En pleine mission.
Mes doigts se crispent légèrement sur le carnet ouvert à une page gribouillée de notes et mots clé. Mes yeux ne quittent pas la villa à deux étages qui paraît être vide puisque tous les volets sont clos. Un pur hasard, je dois dire. Disons qu’avant de venir, on n’a pas spécialement eu l’occasion d’observer ces gens, connaître leurs habitudes et leur emploi du temps. On a juste décidé de se pointer, comme ça, puis improviser sur le coup. Possible que s’il y avait eu un quelconque signe de vie, j’aurais proposé qu’on se cache pour juste regarder. Et revenir plus tard. Ce n’est pas le moment de se faire prendre : nous n’en sommes qu’à la phase 1 du plan !
Pour l’heure, nous ne devons pas prendre des mesures. Mais juste essayer d’en apprendre un peu plus sur ces gens. Récolter des indices. Des preuves. Irréfutables. De leur lien et complicité avec l’assassin de pancakes que nous ne sommes pas parvenus à confondre la dernière fois. Faut avouer, il était rudement douer pour jouer les papys gâteaux avec sa p’tite madame à l’hôpital !
Pourtant, je n’ai aucun doute sur la culpabilité.
Et ce que je redoutais le plus semble être arrivé : le type dont je n’arrive toujours pas à retenir le nom a des complices ! Un couple, dont nous n’avons jamais vu le visage. Nous n’avons, d’ailleurs, pas de preuves concrètes de ce qu’on avance. Pourtant. Au fond de moi. Je sais que quelque chose de pas normal se trame. D’où notre mission.

Mes yeux quittent un instant la villa pour regarder de nouveau ma page de notes. Croquis, plan, quelques noms de rue... Normalement, nous sommes au bon endroit.
En même temps, y’a pas trente-six-mille baraques comme ça dans le coin. Faut pas exagérer.
Du coup, les gens qui vivent ici doivent être riches. Comment ont-il gagné leur fric ? Est-ce que leurs actions de malfrats sont rémunérées par quelqu’un ? Parce qu’en soi, s’en prendre à des pancakes ne rapporte rien. Mais s’en prendre à des pancakes pour le compte d’un plus riche qui emploie comme mercenaire... là, ça peut payer.
Si tel est le cas, ça signifie que nous avons à faire à un véritable réseau !
Brrr...
Rien que d’y penser, ça me fait froid dans le dos.
Parce qu’en plus, la personne qui chapeaute tout ça doit être rudement puissante. Et riche. Mais la question demeure : pourquoi les pancakes ? Pourquoi les prendre pour cibles, eux ?
Intérieurement, je me force à secouer la tête et sortir de mes interrogations. Ce n’est pas le moment ! Place à l’action, non aux questionnements sans réponse. Je suppose que c’est quand on aura réussi à arrêter tout le monde qu’on saura.
Regard pour Arty, qui se trouve à côté de moi.
Un sourire complice.
Lueur déterminée au fond de l’oeil.



-Tu es prêt ?

Souffle. Murmure.
Inspirer. Expirer.
Je range mon carnet de note dans mon sac, histoire d’avoir mes deux mains libres. Et fait glisser ma baguette entre mes doigts. Se cramponner à elle ; elle est si rassurante !
Puis, au petit trot, je remonte toute la rue jusqu’au bout de l’impasse. Jusqu’à la villa.
Je m’arrête au niveau du portail. J’espère que les sorts de protection ne sont pas trop puissants. C’est vrai, on ne s’est pas renseignés sur le sujet. Si ça se trouve, on ne passera jamais !
Allez, suffit de trop réfléchir ! Il faut agir !
Prenant mon courage à deux mains (après tout, je suis une Lionne, oui ou m*rde?) je mets un pas prudent dans la propriété.
Rien
Ne bouge.
Deux pas.
Silence.
Trois.
Immobilité du paysage.
Pas un mouvement.
Un signe de vie.
Je tourne la tête en direction d’Arty. Je ne dis rien mais mon visage affiche une mine soulagée. Je n’ai pas explosé !

Toujours muette, je progresse dans le jardin, à l’affût du moindre mouvement suspect. Mais rien ne se passe jusqu’à ce que je parvienne devant ce qui semble être l’entrée principale.
Evidemment, la porte est verrouillée. Comment pouvait-il en être autrement ?
Je tente un bon vieux #alohomora. Mais. Pas de déclic. Le tout reste hermétiquement clos. M*rde. Ils doivent utiliser quelques sorts de verrouillage particulièrement puissants. Ou c’est juste moi qui nulle ?
On pourrait faire exploser la porte mais j’ai peur que ça fasse beaucoup trop de bruit et que ça alerte les voisins. D’ailleurs, en parlant d’eux, je jette brusquement quelques coups d’oeil par-dessus mon épaule, histoire de m’assurer que personne ne nous regarde et nous surprend. Jusque là, je ne remarque rien de bizarre.
Je me mords la lèvre inférieure.
La porte ne s’ouvre pas.
Et j’ai pas envie d’y aller à la bourrin.
Bon.
Je fais signe à Arty qu’on va faire le tour de la propriété. Peut-être qu’on repérera un point faible. Ni une ni deux, me voilà partie, rasant le mur, espérant me faire aussi plate que lui pour pas risquer de me faire repérer.
J’avance lentement.
Regardant chaque centimètre de la façade.
Là où on pourra forcer l’entrée sans trop de bruit pour

-Oh, là, regarde !

Je lui désigne une porte-fenêtre du premier étage où les volets n’ont pas été tirés. Oubli ou acte volontaire ? Aucune idée et je m’en fiche.
Allez, je suis décidée à la jouer vraiment casse-cou et voir jusqu’où je peux aller !
Tel Roméo rejoignant sa Juliette, j’entreprends l’ascension le long du mur à l’aide de ce foutu lierre qui, il faut l’avouer, devient fort utile.
Mes mains sont moites et mes yeux ne regardent pas en-bas.
Seulement. Voir le balcon. La porte-fenêtre à portée de main.
Encore un petit effort !
Je cale chaque mouvement sur mon souffle ; ma progression est lente mais plutôt sûre. Tel un lézard le long du mur, je grimpe, je monte. Enfin, ma main droit rencontre les barreaux du balcon. Je m’y cramponne et, à bout de force, parvient à me hisser. Heureusement que ce n’était que le premier étage ! Je n’en peux plus. Je manque d’exercice, je crois.
Quelques secondes -reprendre son souffle.
Humpf...
Faut pas se laisser abattre !
Faisant face à la porte-fenêtre, je décide de la joue et à la barbare, et à la moldue. Prenant soin d’enrouler ma main dans mon pull au préalable, mon bras prend son élan – accumuler de l’énergie puis paf
Le poing entre en contact avec un morceau de vitre qui n’est apparemment même pas ce que les Moldus appellent double-vitrage. Les sorciers sont pas toujours très avancés.
Le carreau vole en éclat. Ca fait un ting de bruit de verres qui se casse.
Très contente de moi, je parviens, ainsi, à actionner le système d’ouverture de la fenêtre depuis l’intérieur. Mon corps bat. La chamade. A fond la caisse. Bientôt, nous allons pouvoir explorer cette villa et chercher les liens entre ces gens et l’assassin de pancakes.
J’ai hâte !

Artemis Wildsmith
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Artemis Wildsmith, le  Mar 20 Fév - 16:56

LA de Kohane


Il se jette en avant, parfaite petite pirouette-roulade, une excellente façon de pénétrer dans une maison qu’on est en train de vandaliser. Ses yeux circulent sur la pièce sombre, une chambre. Kohane lui avait demandé précédemment s’il était prêt. Évidemment, il avait remué la mission dans tous les sens, il était né pour ce genre d’aventures. Une fois la panique passée, il y parvenait plutôt bien. Mieux avec une partenaire en or telle que l’ancienne Gryffondor. Pas de place pour l’angoisse, juste profiter de son statut de super espion chasseur d’assassin de pancakes. Il était donc maintenant dans le rôle de l’éclaireur. Après tout, c’était la brune qui s’était chargée de faire exploser la vitre de la porte fenêtre. Ça avait demandé une prise de risques incroyable, bien plus que celle de se fatiguer à monter sur du lierre pour atteindre l’entrée choisie.
Il regarde rapidement autour de lui, essoufflé. Un lit, un petit meuble, un fauteuil à bascule pour lire avant d’aller s’endormir. Une chambre tout ce qu’il y a de plus simple. D’un bond, Arty se jette sur le lit, debout, être en hauteur pour la fouille des yeux.

C’est que c’était moelleux. Il ne mit pas plus de quelques secondes avant de remarquer qu’il n’y avait personne dans la chambre. « CLEAR ! » Moins fort abruti ! Lui glisse sa narratrice dans le creux de l’oreille. « C’est boooon ! La voie est libre ! Viens, viens ! » Cette fois en chuchotant un peu fortement. Il aperçoit alors la silhouette de sa magnifique partenaire se dessiner dans la chambre assez peu éclairée – voire pas du tout. Il tend alors l’oreille afin que son tympan se dégage un chemin imaginaire à travers les murs et les portes. Voir s’ils étaient bien seuls dans cette demeure. « J’pense qu’on est seuls ! » Parce qu’il fallait absolument faire partager sa lumineuse perspicacité.
D’un nouveau bond, petite pirouette sur le lit, il descend avant de ramper le plus rapidement possible vers la porte qui devait mener à un couloir ou quelque chose de ce genre. C’était ça être un espion en réalité. Avoir une forme physique à toutes épreuves, ne pas se laisser influencer par le cœur qui n’avait jamais battu aussi fort. Après tout, que feraient-ils s’ils étaient pris en flagrant délit ? Si comme dans les séries américaines, un cercle de lumière artificiel venait à être braqué sur eux ? Ils auraient beau vouloir raconter leur histoire tout à fait crédible et réelle, personne ne les croirait.

Alors ne surtout pas lésiner sur cette étape essentielle : la reconnaissance des lieux. Et tandis qu’il surveille qu’aucun bruit ne vienne jusqu’à eux : « Tu vois quelque chose d’intéressant ? Un indice ? » Mais il se doute que la réponse serait négative. C’est-à-dire que s’il était assassin de pancakes, lui, il ne mettrait pas tous les éléments de son activité illégale et meurtrière dans la chambre – ça pourrait déranger le sommeil. Non. Il leur fallait trouver une pièce secrète, cachée où ils pourraient ainsi prendre connaissance de leurs plans afin de les arrêter, comme les héros qu’ils étaient. Les justiciers masqués, inconnus du grand public, qui œuvraient dans l’ombre pour le bonheur de chacun. « Est-ce que tu vois une bibliothèque ? » Lui non. Mais souvent les passages secrets sont cachés derrière les bibliothèques, c’est le cas dans tous les grands films moldus en tout cas.
Finalement, il se lève avant d’entrouvrir la porte de la chambre. Il n’avance que la tête dans le couloir sombre.
Rien du tout.
Ses oreilles entendent le bruit de la mer tellement c’est silencieux.
Il ouvre davantage la porte avant de laisser un échapper un « pssss » accompagné d’un geste de la main invitant Kohane à le rejoindre. Vous savez, les fameux signes de mains que seuls les espions hyper entraînés pouvaient comprendre.

Il chuchote alors, comme quoi, même dans une mission pareille il ne parvenait pas du tout à se taire. « En fait j’y pense. Les gens bizarres ils cachent leurs secrets dans les caves ah ouais ? » Tous les psychopathes du monde d’ailleurs, c’était le pire cliché de la littérature cinématographique, sûrement. Les caves regorgeaient de choses impénétrables et mystérieuses. It is known.
Kohane W. Underlinden
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 1 Mar - 21:18



LA d'Arty

Ni une, ni deux, nous voulons, supers-espions, débarquant dans la chambre déserte. Silencieux et rapides, nous nous engouffrons. Je jette un coup d'oeil par-dessus mon épaule, rapidement. Histoire de m'assurer qu'un petit être malin et trop curieux n'est pas en train de nous espionner (les espions espionnés, c'est un peu comme l'arroseur arrosé). Mais rien à signaler de ce côté-ci. Car nulle branche ne bouge plus qu'elle ne devrait et nul souffle supplémentaire ne se fait percevoir.
Arty paraît avoir pris des leçons de courage depuis le Leprechaun. En même temps, j'avoue, il faisait peur ce petit être vert malicieux. Il voulait même enlever mon compagnon espion ! J'vous jure. M'étonne pas que le jaune-et-noir en soit sorti un poil traumatisé.
Cependant, le courage semble être loi numéro une aujourd'hui et il prend les initiatives. Prenant un peu de hauteur sur le lit, ses yeux d'aigle -même s'il est un blaireau- fouillent la pièce, pour s'assurer que la voie est libre. Parfait. Il déclare que rien. C'est bien ce que j'ai pressenti moi aussi. Si on est deux à le dire, c'est que c'est vrai.Nous pouvons nous activer, faire ce pour quoi on est là.
Alors qu'Arty rampe en voulant se fondre dans le décor, je rase un peu les murs, oreilles aux aguets. Je regarde en premier le petit meuble, ouvre précautionneusement les tiroirs qui glissent sans effort. Du linge, des babioles, le tout bien plié ou bien rangé. Je fais gaffe à rien déranger. S'agit pas que les autres réalisent qu'on est venus fouiller chez eux. Je glissent doucement mes mains dans chaque tiroir, en quête d'un objet insolite. Quelque chose qui n'aurait rien à faire là. Peut-être un flacon de la potion utilisée par les assassins de pancakes... quoique Arty m'a dit qu'ils utilisaient un sort, non ?
La difficulté de cette mission, c'est que les nuages n'ont pas dit grand-chose. On ne sait pas bien ce que l'on cherche. Mais on sait qu'on cherche. Et qu'on va trouver ! Nah !

Rien à signaler de ce côté là. Je referme le dernier tiroir fouillé dans un soupir un peu déçu. Cependant, nous n'en sommes qu'au début. La villa est grande. J'espère seulement que nous aurons assez de temps. Voilà notre principal ennemi en ce jour.
Geste négatif de la tête : non, pas de bibliothèque en vu.
Rien de bien suspect. En apparence, du moins.
Après, un assassin de pancakes garderait-il ses secrets dans sa chambre ? Il me semble que c'est un couple qui vit là. Et si l'un des deux n'est pas au courant. Si l'autre n'est pas complice. Mieux vaut pas mettre les preuves de ses actions malfaitrices sous ses yeux. Ou, en tout cas, dans un lieu si évident.
Hum
Ca doit être ailleurs. Et vu la taille de la baraque, doit y avoir beaucoup beaucoup de pièces.
Arty, éclaireur cette fois, jette un coup d'oeil méfiant hors de la chambre avant de m'inviter à le rejoindre. La voie est libre.
Je vais pour me poster à ses côtés quand une illumination. Pour éviter toute trace de notre passage. Faut nettoyer derrière nous.
Et un #reparo lancé sur le carreau cassé. Voilà. La chambre est comme neuve. Immobile. Nulle intrusion. Chuuut.



Parfait. Nous voilà côte à côte, Arty et moi. Rien de bouge à l'horizon. On a encore un peu de temps. Et mon acolyte fait soudain une très bonne et très pertinente remarque sur les caves.
Mon cerveau s'illumine tout à coup.
Mais bien sûr !
Les caves !
Les lieux les plus secrets des baraques !
Là où on peut cacher des gens... et des choses... des indices compromettants, des preuves irréfutables.
Sans plus attendre, je prends les devant. Rester collée au mur, sur la pointe des pieds, avancer, chuuuut, pas de bruit, sait-on jamais même si, j'en suis persuadée, on est seuls dans cette maison aux volets fermés.
Malgré l'obscurité ambiante, quelques minces rayons de jour filtre aux fenêtres et nous permettent d'y voir sans user de lumos.
Retenant presque ma respiration, je descends les escaliers. Miracle, les marches ne grincent pas. Le bois est poli, verni. C'est beau. Bien entretenu.
Nous déboulons telles des ombres dans un vaste salon. Très banal bien que richement décoré. Une haute cheminée de pierre, deux canapés qui paraissent plus que confortables, des fauteuils rembourrés. Un peu plus loin, une longue table avec de fières chaises de bois.
Je ne m'attarde pas très longtemps sur le détail du décor.
Sous nos pied, un parquet ciré. Et le sol ne craque pas. Pareil à l'escalier.

-Souvent, je murmure à l'adresse d'Arty, on peut accéder au sous-sol par la cuisine... puisqu'on y stock les réserves de nourriture. Quand on n'y stock pas quelques objets fâcheux s'ils venaient à être découverts, j'ajoute, dans un sourire complice.

Faut donc trouver la cuisine.
Mes pas glissent et me portent en silence vers une porte ouverte repérée. Allons voir.
C'est un genre de boudoir.
Rien d'intéressant, quoi. Ce n'est pas ça qu'on cherche.
Je reviens dans le salon et me dirige vers la deuxième porte repérée. Un couloir. Froid. Carrelage sous les pieds. C'est encore plus sombre que dans le salon puisqu'ici, il n'y a aucune fenêtre d'où un peu de lumière pourrait filtrer.
Je plisse les yeux, attends un peu, histoire de m'habituer à la pénombre. Toujours aucun bruit suspect. Et mon cœur bat. Comme un fou. Heureusement, ça ne fait pas trop de boucan hors de moi.
Inspiration
Let's go !
M'assurant qu'Arty est toujours là, je progresse à pas méfiants dans le couloir. Plusieurs portes visibles. La première, à gauche, fermée. Je tente une ouverture -bingo, la poignée s'abaisse, l'obstacle dégage la vue. Une buanderie.
Continuons.
Mes yeux fixent en même temps le lointain, de peur qu'une silhouette indésirable ne surgisse soudainement pour nous attaquer.
Rien à signaler. Alors que je passe la tête dans l'encadrement d'une autre porte, coup d'oeil à la pièce et
Oui !
Cuisine !
Vaste. Hyper bien rangée. Tout est clean. Des maniaques de la propreté ?
Sur la pointe des pieds, je me précipite à l'intérieur. Souffler une demie seconde. Ca va aller ! Je fais le tour de la pièce. Et, évidemment, y'a une porte. Bah oui, sinon, sans cave, y'aurait pas d'histoire à raconter. Car, oui, oui, on ouvrant la porte, je découvre un escalier. Je suppose donc que...



Cric criss cric criss
Graviers
Comment ça, graviers ?
D'où
Graviers ?
Non, non, pas de graviers ici !
Alors...

-Je pense qu'un bon thé nous fera du bien !

M*rde. C'est pas la voix d'Arty, ça. Mais la voix d'une femme, déjà. Une femme qui n'est pas moi. Et les pas, les pas, là, le crissement sur le gravier, c'est pas nous non plus, c'est...
Ca s'approche !
M*rde m*rde m*rde
Ca s'approche !
On n'a pas été assez prudents.
On n'a pas assez étudié leur emploi du temps. Enfin, à dire vrai, je crois qu'on ne l'a pas étudié du tout. On est un peu venus ici comme ça, comme on viendrait à une colo, sans préparation réelle.
Je ne pensais pas
Qu'une telle situation se présenterait.
Faut surtout pas qu'ils nous voient ! Qu'ils comprennent qu'on est là ! Et déjà, le bruit de la porte d'entrée se fait entendre. Ils sont dans le couloir ! Le couloir ! On peut plus sortir de la cuisine sans se faire voir !
Panique à bord
Tirer la manche d'Arty -plus le choix : la cave, dernier recours.
Cachette des preuves qu'on veut dissimuler.
Mais aussi meilleure planque de ceux qui veulent se faire discret.
Alors, la boule au ventre, la peur à la tête, je me précipite, prenant garde à ne pas faire de bruit en refermant la porte.
Si la femme a parlé de thé, c'est qu'elle va pas tarder à pointer son nez dans la cuisine. Espérons qu'elle n'ait pas la bien mauvaise idée de venir aussi fouiner en sous-sol...

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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Artemis Wildsmith, le  Jeu 8 Mar - 17:57

LA de Kohane


Il avait vu la lumière scintiller dans les yeux de Kohane. La révélation de la cave. Tout se trouvait là-dedans. La solution à leur enquête. Il pouvait même sentir son aura briller jusqu’ici. Ça ne pouvait en être autrement. Alors il la suit, attentivement, se fait son ombre pour ne pas faire trop de bruit. Surtout pour tendre les oreilles et entendre la poussière inexistante remuer. Ils se devaient d’être invisibles. Eux-mêmes devaient douter de leur propre existence. C’était à ça qu’on pouvait reconnaître les vrais espions. Un regard autour de lui suffit à remarquer qu’il s’agissait d’une famille extrêmement riche. Sûrement à la tête des opérations d’assassinats de pancakes. Il hoche la tête aux paroles tout à fait pertinentes de la brune. La cuisine it is. Il l’observe essayer quelques portes, amorce quelques mouvements pour la suivre. Finalement il n’y a que ses mouvements de tête qui l’accompagne consciencieusement. Des baboum incessants à chaque poignée qu’elle enserre pour l’actionner. Et si jamais il y avait un monstre juste derrière. Mais rapidement, elle parvient à trouver la bonne porte. Silencieusement, il articule un ah ! de soulagement. Il arrivait au bout, il pouvait voir la lumière à la fin de ce tunnel.

Il la suit dans la pièce recherchée. Magnifique. Mais évidemment, il manque un élément essentiel à une cuisine britannique parfaite. Une cloche abritant des pancakes. Rien de tout ça ici. C’était comme une maison témoin. Il n’y avait pas de maisons plus étranges que celles qui ne respiraient pas la vie. Comme celle-ci. Ça lui foutait un froid de canard dans le dos. Il déglutit. Il tente de voir au-dessus de l’épaule de l’ancienne Gryffondor quand il se raidit tout à fait.
C’est pas vrai.
Son cœur remonte directement jusque dans sa bouche.
Quelqu’un approchait. Les propriétaires visiblement. Comment une impossibilité immense de bouger. Pourtant ça n’arrête pas de fuser dans son esprit. A chaque fois ils se lançaient, comme ça, bien volontaires et à corps perdus dans la mission sans vraiment réfléchir. Les petits vieux, les Leprechauns. Ils allaient finir par y passer sérieusement, sans possibilité de revenir.
Heureusement que Kohane est décidément la plus réactive des deux, elle le tire par la manche. Ça le réveille, remet ses membres en mouvement. Sans réfléchir plus que ça, il obéit et se faufile dans la cave. Se retourne pour voir sa partenaire fermer la porte et ouvrir son oreille.

Il grimace en entendant les pas pénétrer dans la cuisine, juste où ils se trouvaient quelques secondes auparavant. Elle fait le tour, ouvre des placards au rythme du cœur d’Arty qui ne cesse de sursauter. Il lui semble discener maintenant le bruit de l’eau qui coule et d’une bouilloire se mettant en route. Il chuchote, paniqué : Kohane ils vont vraiment se faire du thé ! Oui, c’était ce qu’ils avaient prévu en fait. Il sent qu’elle le regarde, mais puisqu’ils sont dans le noir le plus complet – évidemment l’interrupteur devait être à l’extérieur – il ne comprend pas ce qu’elle veut dire. Peut-être lui intime-t-elle de se taire. Ce serait plutôt logique.

- Décidément, ces Mr. Et Mme Smith ! Qu’est-ce qu’ils ont changé ! Tu ne trouves pas Joseph ! Depuis qu’ils ont déménagé ils sont devenus si … condescendants !

Elle s’est pas vue elle ou bien ? Arty tique. C’est que leur conversation était partie pour durer. Il n’entend pas la réponse de l’homme – Joseph sans doute – qui répond d’une autre pièce de la demeure.

- Thé vert ou Earl grey darling ?

C’est à son tour maintenant de tirer la manche de la Courageuse du duo. Si jamais ces gens se décidaient d’ouvrir la porte, ils tomberaient directement sur eux. Il fallait qu’ils se cachent, se terrent quelque part. Délicatement Arty se met alors à descendre les escaliers, Kohane sur ses talons. Ils procèdent à la descension de la façon la plus délicate possible, tellement qu’il a l’impression que ça leur prend des heures. D’un mouvement de la tête il désigne l’espace sous les escaliers. Ce serait parfait, pour l’instant. Tu penses qu’il faut attendre ? La nuit peut-être ? Ce n’était pas une mauvaise idée. Le gamin soupire, essaie d’extérioriser l’angoisse. Il en a des fourmis partout, surtout dans l’estomac. Il s’assoit alors à même le sol, encadre ses genoux de ses bras avant d’y déposer son menton. Le petit chaton est terrifié. Les yeux rivés sur le sol froid il n’a même pas pensé à faire le tour de la cave pour tenter de trouver une issue de secours. Mais ils étaient sous terre. Alors. Pour lui-même il hausse les épaules. La peur lui avait même fait oublier la mission qu'ils s'étaient donnés. Il n'a rien cherché. Il avait déjà baissé les bras. Accueillant l'éventuelle faucheuse. Parce qu'à cet instant il n'est même plus un sorcier, juste un enfant terrorisé. Il n'a même pas pensé à éclairer magiquement la cave.

Il sait qu’il ne doit pas se laisser envahir par la panique, cela ferait trop de bruit et attirerait l’attention sur leur cachette pas du tout parfaite. Tu crois qu’ils vont nous manger ? Sa voix tremble même si elle se fait particulièrement basse. Garder le volume sonore au minimum. Kohane. J’veux pas mourir ici. C’est moche, ça pue le renfermé. Bientôt il allait se mettre à pleurer, il sent la boule se former dans son gosier terrifié. C’est alors que par flash il entrevoit toute sa vie. C’est ce qu’ils disent aussi, le fameux cliché. Il pense à ceux qu’il aime. Si on meurt qu’est-ce qu’il va se passer ? Aza ! Aza va jamais s’en remettre. Oooh et Élius, mon amoureux ? Ses mains libèrent ses genoux pour aller se glisser dans ses cheveux désordonnés.  
Puis quelques secondes se passent, durant lesquelles ses yeux roulent pour réfléchir.
Ça le percute.
Il se demande comme ça.
Brutalement.
Tu penses que les gens seront tristes ?
Absolument la question à poser quand on est un espion en mission hyper secrète. Il a tout compris le petit.
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Kohane W. Underlinden, le  Mar 3 Avr - 23:29



Nous sommes deux êtres. Apeurés. Et cachés.
Deux êtres à l'affût, le cœur battant à tout rompre.
Des bruits, au dessus de nos têtes pour nous indiquer qu'on n'a pas rêvé : y'a bien des gens. Bon, en même temps, on est aussi chez eux, hein. Mais sur le coup, pas question de se remettre en question ! Le fait est : on est piégés.
Bruit d'eau.
Et Arty panique, le murmure. Oui. Ils vont vraiment faire du thé. Le chuchotement paniqué de mon acolyte me gagne et les battements de mon cœur redoublent d'intensité à cette idée : du thé ! Pourquoi ai-je si peur ? Aucune idée. Rien n'est rationnel dans cette situation, t'façons.
Je regarde Arty. Entre l'affolement complet, la tentative de maîtrise de soi et supplier l'autre aussi de se maîtriser. S'il parle ou crie ou pleure ou panique trop fort, on se fera repérer ! A coup sûr ! Merlin ! Qu'avons-nous fait pour nous retrouver dans une telle situation ?
Bon, ce qu'on a fait, en vrai, c'est partir sans préparation.
Ca va nous servir de leçon ! Plus de mission sans entraînement. Sans observation préalable pour établir un emploi du temps etc.
Je me force à respirer calmement.
Le sang bat mes tempes.
Je ferme les yeux une demie seconde, être plongée dans le noir me permet de me recentrer et essayer de réfléchir. Je ne suis pas seule. Arty est là. Et à deux. On est plus forts !

J'entends la femme continuer avec ton thé, demandant thé vert ou Earl Grey.
Merlin. Mais c'est qu'elle plaisantait pas quand elle le lui a proposé une tasse ! On dirait que j'suis en train de vous annoncer le complot du siècle ou le plus grand danger pour l'humanité. Oui, oui, un tit couple de retraités (en tout cas je les imagine comme tels mais ce n'est peut-être pas le cas) peut s'avérer danger mortel pour le monde !
Je me demande quel est leur lien avec Harold truc truc suivi jusqu'à Ste Mangouste et sa femme. Leur lien avec celle qui, il y a bien longtemps, a inculqué la haine des pancakes à une pauvre jeune fille crédule et innocente. Histoire de monter son réseau d'assassins de pancakes.
Brr
Cruelle stratégie.

Un mouvement me fait sortir de mes pensées : c'est Arty qui me tire sur la manche. Il a raison : faut bouger, faut se planquer encore davantage sinon on risque de se faire griller dès qu'ils mettront le nez dans leur cave. Autant se laisser encore quelques chances de survie.
Nous descendons délicatement les marches, la peur me congestionne le ventre, et si les marches craquaient ? Et si on nous entendait de là-haut ? Et si et si et si
Oh làlà
L'angoisse !
Nous progressons lentement mais sûrement, en silence. Faut juste pas que quelqu'un ouvre la porte de la cave à cet instant-là. On aurait l'air bien trop idiots tous les deux. Et surtout. En grave danger.
Mais c'est sans autre encombre que notre propre panique que nous arrivons en bas. La porte n'a toujours pas été ouverte. Ouf.
Sous les sages conseils d'Arty, je me refugie en sa compagnie sous l'escalier. Au moins, pas visibles au premier coup d'oeil. On peut même essayer de se terrer davantage dans l'ombre s'ils descendaient jusqu'ici.



Nous voilà côte à côte. Attendre. Le cœur battant.
Arty me demande s'il faut qu'on reste là, dans cette attente indécise. Oui oui de la tête mais pas un mot. Gorge sèche. J'aurais bien voulu un peu de thé, tiens.
J'imite la position d'Arty : genoux repliés, bras les entourant, menton posé dessus. Silence. Pourquoi avons-nous si peur ? Je sais même plus. Mais au fond de l'estomac, je sens ce sentiment. Qui tord et retord les boyaux.
Je tends l'oreille, cherche à écouter. Le thé est-il prêt ? Importante question !
Mais avec les battements de mon cœur qui se font galop de cheval, je ne parviens pas à aller au-delà de cette bulle que je me suis construite. La vie au-dessus de nos têtes, je ne parviens pas à la capter avec mes sens.
Je me sens comme isolée. En compagnie d'Arty, quand même. Un peu.
Mais isolée du reste, prise dans ma propre frayeur et mes propres questions.
Que va-t-il se passer maintenant ? Comment sortir de là ? Juste attendre ? Avec un peu de chance, ils iront dormir. On sortira en douce ainsi. Oui mais, c'est encore loin d'être la nuit ! Je vais avoir faim, moi ! Et les gargouillements du ventre... si ça s'entendait là-haut ?! Je suis soudainement persuadée que tout est dix fois plus fort, plus sonore que ça ne l'est et qu'un rien peut nous faire repérer.
La voix d'Arty me sort de mes perspectives.
Il parle de manger, lui aussi.
Mais pas nous qui mangeons. Eux qui nous mangent !
Merlin, Merlin, tu crois ?!
Je pose sur lui de grands yeux surpris teintés d'un sérieux presque jamais vu chez moi. Je prends sa remarque très à cœur et envisage totalement la possibilité. Après tout, les assassins de pancakes se débarrassent de ces fameuses crêpes et donc n'en mangent pas, OK. Mais qui nous dit qu'ils ne mangent pas autre chose ?

Je pose une main sur celle d'Arty alors qu'il déballe qu'il ne veut pas mourir ici.
Moi non plus.
En plus, on ne retrouvera jamais nos corps ! Ils nous brûleront, quelque chose comme ça pour effacer leur crime ! Il ne restera rien de nous. Peut-être même que les gens ne sauront pas que nous sommes morts. Ils se diront juste... qu'on a disparu. Qu'on a fait un fugue. Qu'on vit notre vie plus loin, ensemble.
Mais mais mais
Et du coup
Ca se passe comment, sur un contrat de mariage, ça ?! Si je ne suis pas mort officiellement mais juste portée disparue ?! Et qu'on croit que j'ai fugué ! Alors que j'ai pas fugué, hein. On est juste coincés ici. Comme des idiots. Espions débutants de pacotille.
Nuages ! Venez nous sauver !



Arty vogue apparemment sur la même longueur d'onde que moi car il se demande ce qu'il va se passer.
Et le voilà qui invoque un certain Aza. C'est joli, ça. Aza. En tout cas, c'est quelqu'un qui a l'air de lui tenir à cœur puisqu'il ne s'en remettra jamais. Et après, ça parle d'Elius et je sais encore pas qui c'est mais apparemment

-Ton amoureux ? T'as un amoureux ? Oh. C'est trop bien.

Un murmure.
Je déglutis encore encore encore
Se calmer.
Ma main posée sur celle d'Arty se retrouve bientôt sans rien quand les doigts du Pouffy viennent se perdre dans ses cheveux en un signe de profonde détresse.
Je pourrais faire pareil.

-On retrouvera jamais nos corps, je murmure. Y'aura jamais de preuves qu'on est morts ! Ils vont peut-être se faire des idées ! Ils vont dire qu'on a fui ensemble ! Disparus ! Nos amis vont se sentir trahis.

Boule dans la gorge.
Les yeux picotent un peu.
Je resserre de nouveau mes bras autour de mes genoux.

-Tu crois que juste disparaître sans être officiellement morte ça rompt un contrat de mariage ?

Moi j'y connais rien en la matière.
Mais quand y'a pas de mort, y'a pas de veuf, hein.
Alors il se passe quoi si les méchants là-haut nous mangent ou nous brûlent et qu'il n'y a pas de corps ?!
Ma tête plonge entre mes bras. Noir de nouveau sous les paupières. Je ne réfléchis plus. Jsuis incapable de faire ça. Alors qu'Arty pose une pertinente question.
Quelques secondes.
Comme si je n'avais rien entendu.
Alors qu'en vrai, j'ai entendu. Je me remets à penser. La machine se remet en route.

-Je sais pas, j'avoue en relevant la tête. Peut-être que oui, un peu. Ton n'amoureux, il le sera, non ? Ellana aussi, je pense. Mon frère étoilé...

La voix se brise.
En pensant à lui.
Son visage astral qui brille et rayonne -je ne veux pas le laisser, l'abandonner, pas dans une si stupide mission avec des gens qui font du thé !

-Pius aussi, peut-être... mais même pas sûr qu'il s'en rende compte, d'ailleurs.

C'est qu'il est toujours.
Souvent.
Ailleurs, très loin. Alors. Si y'a pas de corps. Si y'a des incertitudes. Si personne le prévient. Si... il saura sans doute même pas. Et il vivra quand même.

-On se fera enterrer ensemble même si y'a pas de corps, tu crois ? Une tombe vide. Pour des espions débutants. D'ailleurs, comment les gens sauront, si on ne retrouve pas nos cadavres ?

Soupir.
Une maigre idée.
Lente illumination.

-Nous faudrait un témoin qui sorte d'ici vivant ! Pour raconter notre mort.

Oui. J'envisage déjà sérieusement la possibilité qu'on puisse mourir.
Là-haut, ils sont peut-être en train de boire du thé. Dangereux, ça, très dangereux ! Mauvais signe. Ils se préparent peut-être à l'assaut final. Nous défendrons cher notre peau. Mais pas sûre que ça suffise. Sont peut-être ultra balèze en combat.
Merlin.
On va y passer !

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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Artemis Wildsmith, le  Sam 7 Avr - 1:08

Penser à l’après, il ne l’avait jamais vraiment fait. Arty était un espion du présent, du maintenant ou jamais, du on s’en fout du plus tard, c’est important pour les gens du futur, ils s’en occuperont, eux. Après tout, chacun son job. Lui était là ici maintenant, pourquoi regarder plus loin que le bout de son nez ? Il ne voyait pas bien l’intérêt. Pourtant, lorsqu’on se retrouve dans cette fameuse situation au cours de laquelle on est pas tout à fait sûr qu’il y ait un présent demain, la vision s’agrandit, plus perçante, et traverse les instants, les minutes pour se retrouver dans le ensuite. Et ce n’était pas super beau, en fait. Ils étaient là, tels deux enfants indécis, vulnérables, cachés et pourtant totalement à découvert. Quelle connerie quand même, jamais plus de mission sans préparation. Ça devait devenir leur credo, absolument, sans quoi cette situation se répèterait sans fin. Enfin, si elle avait l’occasion de se répéter, en réalité, s’ils ne se faisaient pas dévorer par ces messieurs dames buvant le thé. Comme quoi, faut toujours se méfier des petits vieux qui boivent le thé. Des petits vieux en règle générale.

Puis les mots de Kohane sont loin d’être rassurants. C’était peut-être la pire personne avec laquelle se retrouver sur le point de mourir. Elle parlait de corps disparus à jamais, et sa belle bouille à lui alors ? ses beaux cheveux ? ils ne seraient jamais sacralisés ? Vraiment ? A en faire trembler d’effroi ses mèches folles, c’est qu’elles avaient prévu de se faire belles pour l’enterrement, peu importe quand est-ce qu’il aurait lieu, question de principe, et comme quoi, elles, avaient le pouvoir d’anticipation contrairement à leur propriétaire insouciant. Alors elles discutent entre elles, virevoltent, inquiètes. Elles ne voulaient pas disparaître. Elles transmettent leur peur au front, puis au cerveau, comme si ça ne suffisait déjà pas assez. Et pas question que ses amis croient de fausses choses. Enfin, le croiraient-ils vraiment ? Qu’Arty était capable de s’enfuir de la sorte avec la Gryffondor ? Non. Ils s’inquièteraient, assurément, oui, obligé, un peu, quand même, se poseraient des questions, oui, le contraire eût été étonnant, non ? soudainement il n’est pas sûr, quelque chose de absolument pas certain pointe le bout de son museau. Et si elle avait raison ?
Glups.
Mais ce n’était pas tout. Les émotions mortuaires c’était important, mais pas essentiel. Penser au côté pratique des choses, la pragmaticité de la mort, c’est toujours réconfortant. Alors il lui dit, parce que c’est tellement la conversation à avoir à cet instant précis. J’pense qu’il y a une histoire de temps. Genre au bout d’un certain temps, si t’es pas revenue, t’es déclarée ou présumée morte. Et alors, là, il peut être veuf, et refaire sa vie. Sans toi. C’est triste hein ?

Il hoche funestement la tête. D’un autre côté, si c’est ça, ils seront morts alors bon, finalement, est-ce que ça valait la peine de se prendre la tête ? Ils devraient chercher un moyen de sortir de cette terrible cave plutôt que de dire des bêtises sur une éventuelle mort par disparition. Puis, évidemment que les gens seront tristes. Ils étaient incroyables, ils manqueraient, soudainement, Arty pouvait imaginer les déchirements intérieurs qui briseraient leurs amis. Mais seulement pour un temps, évidemment, ils avanceraient. D’ailleurs, à propos de son amoureux, certes c’était bien, mais Oui, enfin, il va pas rester amoureux d’un disparu, ni d’un macchabée d’ailleurs. Je crois. Il en est pratiquement sûr, juste une once d’espoir qu’Élius ne l’oublie pas juste après l’annonce, le temps de réaliser, qu’il ne s’agirait pas juste d’un geste de la main, un simple taratata et au revoir. Puis il tique, le prénom d’Ellana résonne. Lyan ? Tu la connais ? Des images dans la cabane hurlante et un secret qu’il n’est vraiment censé dévoiler. Vite, coudre une fermeture éclair sur sa bouche trop bavarde. Surtout pas parler de ça maintenant. Pas le moment. Sa main vagabonde alors sur le dos de Kohane, la rassurer, un pat pat amical et chaleureux. Quand même. C’est ton mari, il s’inquiètera. Sinon c’est vraiment qu’il ne la méritait pas, le bougre. Avant de sourire. S’il y avait bien une personne – hormis Aza – avec laquelle il voulait bien se faire enterrer, c’était Koko. Mais en fait, je sais pas, on préfère pas se faire incinérer ? Le feu toujours, l’élément purgateur par excellence, qu’il admirait. La digestion des vers de terre, trop peu pour lui. Mais encore une fois, cette question. Si on leur dit pas qu’on est morts, ils le sauront jamais. La perspicacité d’Arty. Il faudra leur dire. Il est bien gentil le gamin, mais comment ? puis soudainement. En fait on sait pas. On sait pas s’ils seront tristes ou pas. T’aurais pas envie de savoir quand même ? Si tu leur manques ? S’ils pleurent ? S’ils pensent à toi ? Lui, c’est son ego qui est curieux, carrément.

Finalement, l’idée d’un témoin. Tu penses pas que si on ramenait un témoin là maintenant il mourrait avec nous ? Il fait la moue réflexive. Oui, non, peut-être, dans le doute, pourquoi pas essayer. Ses mains se lèvent alors, s'agitent sous la trouvaille formidable, il chuchote le plus fort possible, enthousiaste. Non ! Je sais ! On peut peut-être prévenir quelqu’un ! Mais siii ! Lui dire que si jamais on disparaît, c’est qu’on est pas disparus, c’est qu’on est mort, vu la dangerosité d’notre mission tu vois. Azy. Tu connais quelqu’un qui pourrait se ramener pour faire l’état des lieux d’ici plus tard ? Une sorte de check-up ? Il réfléchit. Il préviendrait bien Aza mais il devait être occupé, puis jamais il ne croirait aux histoires d’Arty. Il faut quelqu’un qui soit conscient de la menace que représentent les assassins de pancakes. Quelqu’un d’ouvert d’esprit tu vois. Aza, pour ça, bof un peu non ?
Puis il lève les yeux au plafond, tend l’oreille le plus possible, tenter de la ramener auprès de la porte qui se trouvait plus haut. Chemin imaginaire qu’entreprend son tympan attentif. Ça fait une sieste les petits vieux non ? Si c’était ça, ils pourraient peut-être s’enfuir. Ni vus ni connus.
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Kohane W. Underlinden, le  Mer 2 Mai - 19:47



Bon, faisons le point.
La haut, ça fait du thé. Ca sonne danger. Allez savoir pourquoi. Danger.
Nous, on est planqués, pas repérés -pour l'instant.
Ca craint parce qu'on peut pas sortir. Ca reviendrait à passer devant les autres, là-haut, elle là, c'est signer notre arrête de mort.
Conclusion : on est bloqués là jusqu'à nouvel ordre ; s'ils descendent, on est cuits ; s'ils campent dans leur cuisine, on est cuits, on va finir par mourir de faim et de soif et roh làlà, l'angoisse, j'vous raconte pas !
Les mots deviennent alors les seuls qui réconfortent un tout petit pas. Parce qu'on se rappelle que l'autre est là. Qu'on n'est pas seul.e. Et ça, c'est plutôt bien.

J'esquisse un faible hochement de tête en écoutant Arty. Oui, oui c'est triste, un peu, enfin, je sais pas trop, si j'suis morte, je n'en saurai rien pis Pius, il saura s'en sortir tout seul, on s'habitue toujours à l'absence des autres, hein, c'est ce qu'on dit, non, enfin je crois...
Puis il continue et c'est vrai ce qu'il raconte. Son n'amoureux, il va pas rester n'amoureux d'un mort. Ca serait quand même triste pour lui. Ou peut-être qu'il finirait pas se suicider pour le rejoindre ? Si tant est qu'il y ait vraiment un monde dans l'au-delà. Je ne sais pas trop, j'avoue. Ca dépend des croyances de chacun.e. Et si son n'amoureux y croit...

-Oui, je la connais, je réponds d'une petite voix, quand nous en venons à Ellana. Je l'ai connue dans les cachots de Poudlard.

Je me tais.
Je replonge dans mes maigres souvenirs. Ca me paraît loin, tout ça. En fait, je la connaissais déjà un peu avant. Juste de vue. Aux 3B. Elle était avec Peter. Elle le dévorait des yeux. Elle paraissait vraiment très amoureuse. C'était assez drôle, d'ailleurs, parce que Peter, c'est un coureur de jupons et pas que de jupons, en plus. Je sais pas si elle était au courant à l'époque. Enfin, ça s'est mal fini entre eux. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Mais quand je l'ai croisée dans les cachots, elle était mal en point. Vous savez, un p'tit cœur avec un trou béant. C'était assez moche. Alors, je l'aimais pas beaucoup à l'époque -enfin, elle ne m'avait pas fait une très bonne impression aux 3B, trop amoureuse qu'elle était. Mais je l'ai quand même relevée. Un peu. Et j'ai relevé son cœur, aussi. Puis on s'est embrassées. Et c'était plutôt magique, en fait.



Regard en coin pour Arty.
Et la conversation dérive. Sur des questions plus qu'intéressantes. Est-ce que les gens pleureraient ? Qui pleurerait, d'abord ? Qui viendrait si on se faisait enterrer ?
J'affiche la mine du : je suis d'accord avec toi, tandis que mon acolyte déroule le fil de sa pensée. Puis soudain, il paraît avoir l'idée du siècle. THE IDEA. Quelqu'un, bien sûr, prévenir quelqu'un, que cette personne soit au courant, quoi, qu'elle sache que si on ne revient plus, c'est pas qu'on s'est enfuis, juste qu'on est morts, au moins, tout le monde sera d'accord, comme ça.
Reste à trouver qui.
Quelqu'un ouvert d'esprit, précise Arty. Oui, faut quelqu'un qui puisse nous croire. Qui ne nous prenne pas pour des fous. Quelqu'un de sérieux qui sera à même de venir vérifier si on est vivants ou morts dans quelques heures.
Soudain, je capte le regard de l'espion violet à paillettes, qui regarde le plafond. Tiens. Mais c'est vrai ça. Avec nos mots murmurés à voix basse, j'avais pas fait attention. Mais on dirait qu'il n'y a plus de bruit.

-Je sais pas, je réponds dans un murmure. Ca dépend des p'tits vieux, je pense. Mais peut-être qu'ils ont bu une tisane et pas du thé et que maintenant, ils dorment, ouais.

Un frisson d'espoir parcours mon échine. Et si c'était le bon moment ?
Mes yeux se posent sur Arty.
On fait quoi ?
C'est peut-être un piège ! Brrr... Ils ont peut être capté que des intrus sont dans cette maison. Et ils veulent nous prendre dans leurs filets pour... pour nous interroger ! Nous tuer ! Nous dépecer ! Nous manger ! Merliiiiiin !
Scénario catastrophe en route ; on ne l'arrête plus.



-Ecoute, on va encore attendre un peu. C'est peut être juste un leurre. On ne va pas se précipiter et faire comme si on n'était pas là pour l'instant.

Expirer. Tout doucement.
En même temps, je repense à son idée que je plussoie à fond. Mais qui aller chercher ? Je fais le tour de mes connaissances et ami.e.s proches. Mon frère étoilé ? Je ne sais pas s'il serait le plus recommandé pour la tâche. Oui, il est ouvert d'esprit mais... si jamais on meurt vraiment... j'ai peur de sa réaction, de ce qu'il pourrait faire. Non, faut trouver quelqu'un de calme, qui saura garder son sang-froid. Peter et Pius, à oublier, sont bien trop trouillards, ils viendront jamais jusqu'ici malgré leur bonne volonté.
Oh.
Je sais.
Soudain, une image s'impose à moi.
Carotte !
Mais oui, c'est elle.
La personne parfaite pour gérer ce genre de situation.

-Je sais ! je m'exclame subitement. Faut appeler Carotte ! Enfin... Mary, je veux dire. Mary, une Serdy. Bref, je crois qu'elle est la plus à même d'être témoin extérieur.

Regard à Arty.
Je ne sais pas s'il voit qui c'est. Mais je crois que ça va être à moi de l'appeler. Bon, alors, concentration... malgré le cœur qui bat à tout rompre, malgré la peur que tout ceci ne soit qu'un piège, je me concentre au maximum. Trouve le bonheur, la joie, la joie intense, immense
Mon frère étoilé apparaît
Dans cette simplicité de la première rencontre
Et de la course aux étoiles
Impression de n'avoir jamais été aussi heureuse que cette fois-là
Et sa voix résonne encore à mes oreilles
Peu de mots, mais de beaux mots
Des mots magiques à faire pousser des ailes dans le dos pour transporter très loin au firmament

#spero patronum

Le souvenir, présent, lumineux, radieux donne son énergie au sort et un léger papillon vient se dessiner sous nos yeux. D'une voix pressée, je lui confie mon message. Et l'expédie. En espérant qu'il saura trouver Super-Carotte.
Soupir.
Plus
Qu'à
Attendre
Peut-être que les vieux dorment vraiment ? Et si c'était le cas... j'aurais appelé Mary pour rien ?

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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Artemis Wildsmith, le  Mer 9 Mai - 14:37

LA de Kohane

Les oreilles toujours tendues, les yeux veulent venir en renfort mais ne distinguent absolument pas grand chose de plus. La maison grince au-dessus d’eux, silencieusement, comme si elle voulait les étouffer pour protéger ses petits vieux probablement en train de dormir désormais. Mais ils ne pouvaient pas savoir. Peut-être qu’ils étaient tout simplement en train de lire tranquillement, dans leur fauteuil fleuris en velours, répondant au cliché du thé anglais. Puis Kohane a raison, c’est ça qu’il aimait chez elle d’ailleurs, cette capacité qu’elle avait d’être tout à fait loufoque, puis parfois raisonnable. Un bon pilier partenaire espion. Elle n’était pas bête. Attendre un peu semblait être la solution la moins dangereuse, parce que pour l’instant, ils ne risquaient pas tellement leur vie. Ils n’avaient juste qu'à murmurer les prières de toutes les cultures existantes pour éviter que les propriétaires du manoir n’aient la brillante idée saugrenue de descendre à la cave. Alors il la suit, regarde l’ancienne Gryffondor et tente de respirer calmement lui aussi. Il l’observe réfléchir, c’est qu’il n’avait pas avancé que des bêtises. S’ils venaient à mourir, ce serait en héros-espions, rien d’autre. Il fallait que la communauté magique soit au courant, et non pas qu’elle pense à une escapade amoureuse quelconque. Ils méritaient d’être reconnus. Ses cheveux tremblotent, attendent la révélation.
Ah.
Le visage de Kohane s’illumine, elle avait trouvé un témoin éventuel qui pourrait témoigner de leur mort épique. Le gamin agite un peu les bras pour signifier à la brune de ne peut-être pas parler si fort. Quand bien même elle venait de trouver une idée incroyable. Hein ? Non mais c’est-à-dire qu’une carotte n’allait pas pouvoir les aider. Que, quoi ? Mary. On retourne en arrière. Sa tête dodeline, il se dit que finalement, la carotte ce n’était pas une si mauvaise idée. Son ex-amoureuse n’allait pas bouger une seule petite phalange pour lui permettre d’avoir les funérailles désirées. Quoi que, est-ce qu’ils ne s’étaient pas un peu réconciliés ?

Il ne sait pas quoi dire, observe la Rouge & Or agiter sa baguette pour qu’un joli papillon argenté puisse allait délivrer le fameux message. Il écoute la voix de Kohane, elle avait dit son nom, pourvu que ça ne nuise pas à sa demande. Il se relève alors, fait les cent pas le plus discrètement possible. Au moins maintenant, si on meurt, ils sauront. Qu’ils étaient en mission, qu’ils avaient vécu des aventures épico-extraordinaires et qu’ils méritaient d’être sacrés. Mary c’est mon ancienne amoureuse. Il ne sait pas pourquoi, mais il le dit, il fallait que ça sorte. C’était elle qui allait devoir annoncer à tout le monde ce fameux message. Les gens croiront qu’en réalité c’était elle qui les avaient tués. Trop jalouse d’Arty qui se serait mis à avoir une relation avec Kohane.
Non.
Non décidément, son cerveau allait beaucoup trop loin. Mary recevrait le message, parfaitement, et si quelque chose leur arrivait, ils auraient de jolis cercueils vides. Absolument. Tu le veux de quel bois ton cercueil toi ? Moi en chêne, j’crois. On aurait p’tet du passer commande. C’est vrai ça, il allait se retrouver avec un cercueil en bouleau, ce serait pas joli-joli. Tu penses que les gens nous connaissent assez pour savoir quel cercueil on prendrait ? C’est pas idiot comme question, il réfléchit. Azaël lui ferait sûrement un cercueil en carton qu’il déposerait dans une barque sur une rivière inconnue. Le bougre. Non. Non on doit organiser nos funérailles ! Il s’emporte légèrement, s’agite, remue.

Mais impossible de renvoyer un message à Mary avec leurs vœux funéraires, ils passeraient pour prétentieux et capricieux. Puis les chansons ? Ce sera désastreux, j’t’assure, j’ai pas laissé de testament moi hein. Il grimace. J’peux pas voir ça. Oui, enfin, si t’es mort la question ne se pose pas vraiment. Ou plutôt si ! J’veux voir, tout, comment ils s’en sortent. J’veux manquer aux gens moi, pas toi ? Il réfléchit, parle tout seul, c’est qu’il ne se préoccupe plus tellement de faire du bruit dorénavant.
Puis ça le traverse, comme ça, aiguille qui transperce les neurones troublés. Devant les yeux surpris de Kohane, lui, il a l’air d’un fou. Quoi que. On va faire comme si. Mais oui ! Comme si on était morts ! Mary arrive, elle nous trouve pas, elle pleure, elle pleure, elle pleure, fait passer le mot, fait divers, Kohane & Arty décédés dans une mission hypra importante d’espion. Qu’ils reposent en paix. Et nous pendant ce temps là, hop hop hop, on surveille tout ! On regarde qui nous pleure, qui s’en fiche. S’ils choisissent des belles couronnes de fleurs, les bons cercueils et tout le tralala ! Pas bête hein ?

Heu.
C’est que ça a l’air vachement compliqué comme mission tout de même. Il lève les mains, prévenant. T’inquiète pas, je gère. Il faut juste, tu sais, arranger un peu la scène quoi. C’est que la comédie, il connaît plutôt bien. Ce serait comme installer un merveilleux plateau théâtral dans la cave de ceux chez qui ils venaient d’entrer par infraction. Bidon. Il s’éclaircit la gorge, regarde autour d’eux. Difficile d’être silencieux, mais il ferait au mieux. Il renverse alors délicatement une chaise qui traînait là, dépose des bibelots n’importe comment par terre, comme si le meuble sur lequel ils se trouvaient avait été brutalement secoué. Puis il regarde Kohane de haut en bas, il manquait le clou du spectacle. Y’aura pas de corps. Forcément, puisqu’ils seraient en vie. Il sort Odette de sa poche arrière et la pointe alors sur sa partenaire. Pas de panique. Des simples #Gemino s’échappe, dupliquer les vêtements qu’elle portait afin qu’ils aillent s’échouer sur le sol poussiéreux de la cave. Il réitère l’opération avec ses propres habits. Évidemment qu’il y avait des poches en trop, voir même des manches mal placées sur les faux habits. Mais qu’est-ce que vous voulez, il n’était pas styliste. Puis personne ne ferait attention.
C’était pas trop mal. Pourtant il manquait un petit quelque chose. Faire passer cette scène pour un épisode douloureux et angoissant. Du sang ! Sourire rassurant vers Kohane, il n’allait pas la blesser non plus. Non, il avait mieux, un léger #Diffindo dans la paume de sa main, Mazette ça pique. Puis ça goutte, doucement, sur les vêtements répandus.

Un coup d’œil rempli de fierté devant le décor meurtrier qu’il avait essayé de monter. Puis rapidement, il s’empare de la main de l’ancienne Gryffondor avec la sienne qui n’est pas ensanglantée, gravir deux par deux les marches de l’escalier. S’arrêter un temps, ouvrir la porte le plus doucement possible, pas de bruit. Ses rétines angoissées ne voient rien, juste de l’obscurité. Il serre les doigts de sa partenaire. C’était maintenant le moment de vérité. Ils sauraient, s’ils allaient être démasqués, mangés, torturés, brûlés, enfin, dans l’ordre inverse. Il s’avance, protège de son corps d’adolescent la jeune femme qui le suit prudemment. Rien de rien. Ils font vraiment dodo ! Pas mal. Comme quoi, en plus de tout ça, ils étaient des espions violets à paillettes maladroits, inconscients, mais chanceux ! Fuyons ! Décidément, tous leurs épisodes se terminaient de cette façon, la course vers la sortie, comme à l’hôpital. Pas précipités, est-ce qu’ils entendaient remuer à l’étage ? Aucune idée, vite, vite, vite, la porte d’entrée, ne pas s’attarder. Actionner la poignée, puis à eux la liberté. Ils transplaneraient quelques mètres plus loin.


Koharty's out. Mary devrait arriver ! MDR
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Gaëlle Panyella, le  Jeu 21 Juin - 8:58

Désoléee :(

Trois heures. Cent quatre-vingt minutes. Un temps à la fois court et long mais qui m'a semblé être une éternité. J'ai attendu, je n'ai plus d'ongles. Je commençais à me bouffer les doigts et puis le minuteur a sonné comme retentit le gong d'un instant clef. J'ai eu peur, j'ai eu mal, j'ai eu cette sensation qu'on a lorsque tout est chamboulé d'un claquement de doigts. Courir n'a pas suffit, il a fallu courir vite. Je n'ai pas encore ce talent pour transplaner. Pas de poudre de cheminette à portée. Une course, des bus, du stress et puis finalement le néant. Les lieux vides, les yeux embués, le coeur flou qui bat en espérant se tromper. Et pourtant c'est une terrible vérité, les sens ne se sont pas trompés. Ils m'ont appelés, je ne devais pas attendre, j'devais me dépêcher sans écouter les instructions.

Mais Radis, je lui fais confiance. Silencieuse et réfléchie, qui sait ce qui est bon ou mauvais. Elle devait savoir ce qu'elle disait. Mais non. Et maintenant je suis ici seule à chercher une trace de vie, même de ces enfoir* de tueurs-pancakes s'il faut mais quelque chose qui me dit que tout n'est pas perdu.

Même Arty, j'veux pas sa mort. Il ne vaut pas mieux que les assassins, mais quand même. Personne ne devrait mourir en présence de Kohane, elle est trop parfaite pour souffrir ne serait-ce que d'un pincement au coeur. Alors il est hors de question. Je veux pas le croire. Elle
Ne
Peut pas
être morte.
Elle n'a pas le droit, c'est un radis, un radis ça pousse, ça vit dans la terre, c'est chouette, c'est rigolo.
Un radis c'est une amie, une aide, une souveraine et une princesse des légumes
Un radis c'est un peu
1/10 de mon existence.

J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux, à ce radis.

Et pourtant c'est le déluge qui s'offrira à moi dans toute sa splendeur terrifiante. Le déluge et cette chute parce qu'il y a deux vêtements sur le sol, éparpillés, abandonnés là et couvert de sang.
Je ne sais pas si c'est le cri ou bien les larmes qui est arrivé en premier. Comme une chute au ralenti sur des notes de pianos couvertes de sang j'ai compris que c'était fini et que les impossibles ne sont que des faux leurres qui veulent donner de l'espoir là où il n'y en a plus. Glissé contre eux, tout a été emportés. Pas la moindre peau qui reste, rien de plus que ces tâches funèbres pour narguer, montrer que oui ils ont bel et bien disparus et que oui ils ne reviendront plus.

Sur mon dos pèse la charge de la découverte, d'un hommage ni plus ni moins et puis dans mes entrailles ce malheur intarissable qui lacère à coups d'éclairs. Trop faible pour demander de l'aide et trop brisée pour me relever je reste là des heures durant afin d'essayer de ma calmer.

Calcinée par les remords-regrets
Brouillée par une vue défaitiste
Et pleurant cet événement si triste


Vuilà, cy finit ♥
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Shela Diggle, le  Mar 7 Aoû - 11:22

Tour de garde - with Arty


Il n'y a rien à décrire. Il est vrai qu'il y a la bise du tôt matin, les volets foncés des maisonnettes, l'ambiance campagnarde qui bouleverse les habitudes olfactives du rat des villes; rien n'est à sa place. Et l'on est heureuse de pouvoir venir ici en plein été, alors que les chaleurs grandissent là où la population s'entasse : là, il fait doux. Peut être aussi parce qu'il est aux environs de six heures dans la matinée. Ne trop savoir si mon compagnon d'aujourd'hui est un oiseau de jour qui clame que le monde est à ceux qui se lèvent tôt, peut être qu'il sera grincheux, taiseux, moins énergique. Peut être au contraire qu'il n'aura rien perdu de son excitation quotidienne. Etre à l'orée du village, patientant sagement, à l'écoute de ce que se disent les bruits d'ici. A part le vent il y a, dans les quelques arbres du chemin qui doit être la rue principale, les piaillements des premiers volatiles. L'herbe grasse siffle. Aucun son n'a de connotation, c'est un bizarre paysage.

Parce qu'il y a moldus dans le coin s'être ôtée de tout ce qui pourrait avoir trait à l'étrange à leurs yeux; short et haut, parce qu'après tout il fera vite chaud, et tant qu'Artemis n'ordonne pas de code vestimentaire, hausser les épaules devant le miroir et sauter dans la tenue la plus confortable au vu de la journée à venir. Et, aussi, l'on ne risque pas de le croiser; voilà une autre raison à la détente vestimentaire. Après tout, il suffit d'avoir une poche assez grande pour masquer baguette, le reste importe finalement peu. Et puis éviter les objets volumineux sur lesquels l'on risque une chute en s'emberlificotant les jambes bras idées. Une cape, à ce propos, n'est pas fort géniale. Ni aucune écharpe et de manière générale les vêtements de grand froid - connaissez-vous les moufles ? Ces espèces de chaussettes pour mains, qui ne permettent qu'un grossier mouvement du pouce vers la paume, et avez-vous déjà tentés d'esquisser un quelconque mouvement avec ? L'on perd tout ce que l'on a en main. Fourchette, baguette... voilà une stupide façon de se vêtir.
S'asseoir sur un muret de pierre, vaquant à la patiente occupation de chercher des yeux Arty, qui ne devrait pas tarder. Où apparaîtrait-il ? Jouer à deviner le lieu plus ou moins exact. Vingt points s'il arrive dans la zone. Cinquante s'il s'agit du point précis ou presque.



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Artemis Wildsmith
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Artemis Wildsmith, le  Mar 7 Aoû - 12:35

Six heures du matin Diggle, t’exagère. C’est ce qu’il dit en ronchonnant tandis qu’il tire sa tête des couvertures. On avait pas idée tout de même, et c’est les yeux à demi fermés qu’il quitte la cabane. Il les frotte, enfant mal réveillé, ou alors sleepy rabbit qui parcourt la forêt de Pré-Au-Lard. Marcher un peu dans l’herbe rosesque – entachée de rosée – pour raviver les muscles et les mèches plates de l’auror.e – à la fois lever du jour et métier de cet enfant, comme c’est intelligent.  S’il avait oublié de s’habiller ? Certainement, mais pas de revêtir chaussettes – baskets pour compléter son bas de pyjama à carreaux – lumineuses couleurs de l’arc-en-ciel, et son simple teeshirt. Il frissonne, met la capuche de son sweat qu’il avait pris à la volée, c’est qu’il fait frisquet – l’été en Écosse. Cacher les boucles épuisées, il leur faudrait du temps pour bondir de nouveau sur le front du Blaireautin, de l’action peut-être, des gens à embêter, enquiquiner, arrêter, rouspéter. Mais il n’y croyait pas vraiment, ça dort les gens à six heures du matin. Les Mangemorts davantage. Il est légèrement en retard, pourtant il prend le temps de sautiller allègrement, à pieds joints, étirer la nuque avant de se lancer dans le transplange. Manquerait plus qu’il arrive avec une jambe en moins.

Son craquement d’arrivée fait voleter les oiseaux qui se prélassaient dans les arbres d’à côté. Mécontents, ils battent des ailes leur exaspération. Il veut leur dire, que ce n’était pas de sa faute à lui, qu’il n’avait rien demandé et qu’il aurait préféré roupiller dans sa couette toute fluffy. Mais bon. Il fallait tout de même admettre qu’il n’était pas mécontent de se retrouver avec Shela, elle était bien plus amusante qu’Artemis, et beaucoup moins horripilante qu’Austin.
Il avise alors la minuscule silhouette sur un muret, non loin, et c’est en gambillant maladroitement – le matin toujours – qu’il la rejoint. Franchement Diggle, six heures ? C’est qu’il avait répété sa réplique.
Il veut se hisser à côté d’elle, il n’y parvient pas, débutant qui monte à cheval. Par mégarde, inattention ou fatigue, il se retrouve de l’autre côté, il grognonne. Acrobate mal réveillé, on lui donnait deux heures supplémentaires il réussissait d’un bond à s’asseoir avec délicatesse aux côtés de la jeune femme. Il répète la chorégraphie lourdaude pour enfin y parvenir. Comment ça va ce matin ? En plus, sérieusement, on croisera jamais de méchants à c’t’heure-ci, j’te l’dis. Parce qu’il était spécialiste, évidemment.
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Shela Diggle, le  Dim 12 Aoû - 12:53

Zut : c'est qu'il arrive dans mon dos. Zéro point. Le crac caractéristique me fait tourner la tête pour découvrir un canari qui s'est changé en Arlequin en baskets. Hausser un sourcil car bien qu'il se vêtisse lui aussi comme bon lui chante, les criardes couleurs ne sont pas un camouflage très optimisé face à de potentiels délinquants. Quoique après tout de plus en plus de moldus trouvent alléchants de se faire fluo lorsque l'on avise les rues de Londres. J'aime bien les heures tendres. Voilà qu'il répond à ma question silencieuse, oiseau du petit jour il n'est pas. Il culbute sur le muret, tombe lourdement mais ne s'inquiéter pour sa physique santé; désormais qu'il est un peu lupin, rien n'a plus les mêmes dimensions. Lui adresser un beau sourire parce que bien qu'il grogne un peu, il est d'humeur légère bien, et toi, content d'être débarrassé d'Austin ? Et tu penses que les méchants ça fait des grasses matinées ? Imagine, c'est bête le temps qu'ils perdraient.

Et l'on s'avance dans le chemin principal, suivis par les gazouillements qui grandissent avec la levée du soleil et la bise fraîche qui brûle les oreilles, agacées par les cheveux se secouant à leurs entrées. Personne dans les rues, et si il s'agit peut être pour le collègue d'une source d'ennui, trouver cela plus agréable que l'ingérable ville et les fourmillements des milliers de passants. Est-ce par paresse que l'on est venue ici ? pas vraiment, puisqu'après tout il s'agit également d'un lieu bien sorcier et qui a déjà subi, par le passé, diverses actions peu souhaitables. Le tôt matin permet de trouver ce que l'on ne pourrait voir ailleurs, des détails, les petites choses qui sont naissance des grandes - couper à la racine, ce genre d'idée.
Avoir envie de caracoler tant le temps le cadre la compagnie le permet; quelques pas chassés plutôt que marcher, attraper son pied de l'autre et rire dans la moitié de silence qu'offre l'endroit. Tous les volets ou presque sont fermés, l'on ne craindra pas d'éveiller les villageois avec quelques éclats de voix. Tiraillée entre ça et un mécanisme trop huilé qui somme de rester carrée et sobrement ennuyée, balayer tout l'endroit du regard tandis que l'on part dans une bifurcation. Au loin, une silhouette un peu courbée traverse la rue. Arlequin c'est pas mal, ça te va bien. Tu dors en pyjama ? Pas que c'en soit un, mais cela pourrait y ressembler. Et la question est d'une grande innocence : n'accorder trop d'importance aux habituelles questions que les gens se posent, après tout le lieu de vie, la chose qui fait gagner le pain et le possible compagnon de vie ne sont que des détails dont l'interlocuteur sait bien tout - alors partir sur les choses qui paraissent intéressantes, et les arrières-pensées qui habitent la plupart des gens n'existent jamais dans cette tête là.  
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Re: Village de Loutry Ste Chaspoule
Artemis Wildsmith, le  Mar 14 Aoû - 15:30

Les heures tendres ? Les heures tendres ? Vraiment sérieusement ? Les heures tendres justement, se déroulent sous la couette, non pas dans un village endormi et désert. Démarrage de la petite promenade en douceur, avec l’énonciation d’un nom qui lui fait hérisser ses poils encore endormis. Austin. Il grogne d’exaspération. Il détestait ce mec comme ce n’était pas possible. Sa froideur face à la rage du gamin, non, rien que de l’imaginer devant ses rétines là, il enfonce ses poings serrés-blanchis dans les poches de son pyjama coloré. Mais la douceur de Diggle face à l’Aurore le détend un peu alors qu’ils traversent une rue silencieuse parsemée des bruits du matin. Il pense aux méchants endormis dans leurs lits. Le truc c’est qu’ils doivent bien se reposer des coups qu’ils ont fait pendant la nuit. Mais vrai qu’si j’étais un méchant j’sortirai pas la nuit, beaucoup trop prévisible. Lui qui ne l’était pas du tout, bien sûr, cette ironie. Enfin, c’est surtout que les Masqués la nuit, ça devenait carrément cliché. Au passage, il arrache une petite feuille d’un arbre mécontent, brusquement réveillé par ce geste tortionnaire. Il la fait rouler entre ses doigts encore d’adolescents quand la question de Shela le fait s’arrêter. Est-ce qu’il dormait en pyjama ?

Elle était drôle la Diggle. C’était quoi de cette question ? Est-ce que c’était ce qu’on posait aux gens pour faire la conversation ? Peut-être, qu’est-ce qu’il en savait lui, il n’aimait pas tellement parler aux autres, parler oui, mais converser ce n’était pas trop son fort, tout égocentrique qu’il était. Mais il essaie. Ça dépend si j’ai eu de la compagnie ou pas. D’un triste geste de la main il désigne son pantalon à carreaux : j’en ai pas eu cette nuit. Longtemps qu’il n’en avait pas eu en réalité, il ne s’y risquerait pas, ou plus. Incontrôlable dans les draps, il se retrouverait à manger un partenaire qui n’était là que pour le divertir. Parce qu’il était toujours terrifié à l’idée de réclamer la seule vraie compagnie qu’il désirait. Ignorait même où elle se trouvait cet été, ne savait pas trop par où commencer. Son cœur tout pincé soupire devant le temps qui le sépare de la dernière fois qu’il avait vu Élius, lorsqu’il lui avait dit va-t-en-ouste-j’veux-plus-t’voir, quelle idée n’avait-il pas eu ce jour-là. Ses mèches qui se souviennent lui fouettent le front. Stupide stupide stupide. Il les secoue, leur signifie de se taire que ce n’était pas complètement de sa faute, et toi ? Rattraper le fil de la conversation comme il le pouvait tandis qu’il se remettait à marcher, déchiqueter la petite feuille qui n’avait absolument rien demandé, tu dors en pyjama ? Il plisse les yeux, ce n’était pas si inintéressant que cela, bien que ça ne lui avait jamais frôlé les neurones. Shela dormait-elle avec quelqu’un ? Il ne connaissait pas tant la vie privée de sa collègue. Artemis oui, Austin il s’en contrefichait comme de la première fois qu’il avait vu un poisson rouge, mais Diggle, non.

Avant de lâcher sur le bitume tout gris les morceaux de la victime végétal. Ca volète avant de s’écrabouiller en douceur. Pas du tout comme il voudrait écraser la gueule de son collègue boring. J’aime pas Austin, c’est pas mon copain. C’était dit de la manière la plus enfantine possible. Il m’énerve, il m’énerve à un point que j’pense que j’vais finir par lui faire mal, très mal. Cette menace, qui était loin d’en être une, contraste trop avec le ton précédent. C’est qu’il ne faut pas douter qu’il en était pleinement capable.
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