La soirée était à peine terminée aux Trois Balais. Si cela n'avait pas été le franc succès que Solange avait espéré pour son homme, il y avait qu'en même eu quelques ventes et au moins, les gens savaient plus ou moins à présent que l'établissement était ré-ouvert !  Mais maintenant, les deux amants étaient seuls. Plutôt dans la soirée, la blonde avait accepté de le suivre chez lui, curieuse de voir l'environnement dans lequel il vivait, mais aussi très touchée par cette proposition. Non pas parce qu'elle s'attendait à une after plein de sexe, mais parce qu'elle savait ce que pouvait coûter le fait d'emmener quelqu'un dans l'endroit qui nous était le plus cher et qui nous servait de refuge. Elle-même n'avait pas encore invité Mike à venir dans son cottage, mais plus le temps passait, plus la belle y songeait.

En arrivant dans les rues de Londres, au bras de Mike, la blonde reconnut le Chaudron Baveur. Ainsi, il vivait tout près de son commerce ! Mais son homme lui précisa qu'en réalité, il vivait au dessus, l'appartement ayant été construit du temps où il tenait encore l'Auberge des Deux Mondes, lieu de festivités aujourd'hui disparu à jamais. Dans le fond, elle était un peu triste, parce que cela signifiait qu'il  n'avait pas vraiment eu de vie à part son travail et les soirées où il draguait ses coups d'un soir. D'ailleurs, elle était curieuse de savoir s'il avait emmené ses conquêtes ici... Dans le même temps, un fort sentiment de jalousie l'empêchait de poser la question.

Solange le suivit alors qu'il l'entraînait pour monter l'escalier, sa main étant accrochée à celle du Serdaigle. Lorsqu'ils arrivèrent en haut de l'escalier de métal, Mike l'invita à pénétrer dans son refuge. Cependant, ce n'était pas vraiment ce qu'elle s'était imaginée. Elle avait pensé qu'il vivait dans un petit cocon confortable et un peu en désordre, mais pas à cette garçonnière. C'était un véritable endroit enjoignant à la débauche. Pourtant, Solange ne le jugeait pas. Elle avait connaissance, du moins en partie, de son passé et cet endroit était à l'image de celui qu'il avait été, pas de celui qu'il était aujourd'hui. La blonde avait elle aussi eu un appartement invitant aux petits jeux coquins, mais depuis son retour dans le monde de la magie, elle avait changé et son cottage était parfait pour sa vie de famille actuelle. La sorcière se laissa entraîner vers le canapé en cuir et écouta attentivement le petit discours de son homme. Un fin sourire naissait sur ses lèvres au fur et à mesure qu'il parlait.

- Mike... C'est l'image de ce que tu as été, pas de ce que tu es aujourd'hui. Arrêtes un peu de stresser autant et surtout, ne te sens pas coupable pour ton passé... Je te rappelle que le mien n'est pas tout rose non plus ! Lui dit-elle avec toujours son petit sourire.

Puis le sorcier l'embrassa et elle ne pensa plus qu'à la sensation de ses mains sur ses joues, de ses lèvres sur les siennes et de sa langue qui l'explorait tout en jouant avec la sienne. Lorsque leur baiser cessa, elle posa sa joue sur son épaule, oubliant qu'il lui avait demandé si elle souhaitait boire quelque chose. Tous les deux restèrent plongés dans leurs pensées, jusqu'à ce que Mike lui tourne la tête et pose tendrement sa main sur sa joue. Alors la blonde le regarda sans rien dire, attendant juste de savoir ce qu'il se passait. Jusqu'à ce que les trois petits mots qu'elle attendait sans le savoir sortent de la bouche du Serdaigle. Un sourire éclaira son visage avant qu'elle ne l'embrasse rapidement.

- Moi aussi je t'aime...

Cependant, elle ne s'était pas attendue qu'il baisse les yeux et détourne le regard. Au départ, elle ne comprit pas cette réaction. Puis elle se dit qu'elle aussi avait envie de regarder ailleurs maintenant qu'elle venait de dévoiler ses sentiments. Et elle comprit. Il était comme elle, gêné d'avoir dit à haute voix ce qu'il ressentait. Peut-être même qu'il pensait encore à d'autres choses, la blonde avait remarqué qu'il avait tendance à se croire indigne de son amour. Alors elle se positionna mieux sur le canapé et le prit dans ses bras tout en posant sa tête sur son dos.

- Je t'aime comme tu es... L'amour n'est pas une faiblesse ou une chose réservée aux autres. On y a le droit, tous les deux, ensemble. Alors arrêtes de faire cette tête... Chercha-t-elle à le réconforter.

La chaleur de ce contact fit renaître les sens au trentenaire. Il sentit la tristesse et ses inquiétudes s'envolaient. Il devenait sensible aux caresses, son corps en éveil à tout échange tactile entre les deux êtres. Mike ferma les yeux afin de profiter davantage de ce contact. Son sang commençait à chauffer. Sa main en arrière caressait le côté de Solange et il osa descendra plus bas pour atteindre la belle courbe de sa hanche. Être dos à elle commençait à le déranger. Il se retourna à moitié pour échanger un baiser, tout en mettant bien ses deux mains sur le corps somptueux de la belle. Leurs lèvres se touchaient, leurs langues s'effleuraient mais leurs mains s'accrochaient à l'autre. L'espace entre les deux corps s'amincit et ils se pressèrent l'un contre l'autre.

Le canapé risquait de connaître son baptême en la matière et rien de mieux pour le Serdaigle que de le faire avec la belle Serpentard qu'il aimait. Ses mains parcouraient le dos de la jeune femme, sentant le soutien-gorge au niveau des épaules. Mais elles n'en restèrent pas là et descendirent jusqu'aux hanches de la blonde. Il était en train de s'enflammer pendant qu'il embrassait sa dulcinée et que ses mains longeaient ses sublimes courbes. Il avait des envies qui ne s'arrêtaient pas au simple câlin. Impossible d'en rester là lorsqu'il put poser ses mains sur les fesses de la jeune femme. Celle-ci pressa son bassin contre le sien et elle tira son homme vers elle. Mike se retrouva sur Solange, sa main droite maintenant la position et sa main gauche posée sous la fesse droite de la Serpentard.

Il se redressa légèrement pour regarder celle qu'il aimait. Il observait surtout son regard et sa réaction. Celle-ci lui fit comprendre qu'il fallait qu'il continue. Le temps était venu pour eux de perdre la relation virginale qu'ils avaient eu. Eux qui pourtant étaient des habitués aux coups d'un soir mais jamais ensemble. Ils s'étaient pourtant chauffé l'un l'autre puis s'étaient appréciés avant de se rendre compte qu'ils s'aimaient. Malgré cela, ils n'avaient pas voulu aller plus loin que de dormir ensemble mais cette fois-ci, cela ne leur suffisait plus. Leurs yeux, leurs lèvres, leurs mains et tout leur corps criaient "encore ! encore plus ! plus loin". Ils étaient victimes de leur destinée liée. Ils devaient céder au stupre et à la fornication. Bien que loin de l'idée que leurs ébats puissent être honteux. Pas pour une première fois.

Leur baiser reprit de plus belles et leurs mains s'égaraient dans des zones qu'ils évitaient. Mike ne se contenta pas que de caresser les fesses de sa compagne. Elle remonta ensuite vers la main de Solange pour l'amener aux boutons de sa robe de sorcier qui commençait à le gêner. Il préféra la laisser faire tandis que sa main continuait d'explorer le corps de sa partenaire, sa main s'arrêtant sur le sein droit de le belle blonde.

(HRP : J'ai bien évidemment l'autorisation de Solange pour utiliser son libre arbitre)

{HRP : Autorisation de Mike pour son libre-arbitre}

Son geste sembla plaire à Mike, tant et si bien qu'il se détendit considérablement et qu'il mit sa main sur sa hanche. Puis elle eut le droit à un baiser et tout bascula très vite. Le désir était si présent entre eux et depuis si longtemps, que c'était probablement le meilleur moment pour y laisser libre cours.

Des mains la caressaient partout, le dos, les hanches, les fesses. Il la rendait folle d'une envie qu'elle avait du mal à contenir. Elle se pressa contre lui, lui rendit ses caresses, autant qu'il était possible. Voulant le sentir plus contre elle, la blonde l'attira dans un geste possessif. Un petit regard espiègle et plein d'envies suffit pour lui faire comprendre qu'elle avait envie de plus, tout comme lui, elle le sentait assez. Après cette prise de conscience, ils s'enflammèrent bien plus encore, enjoignant l'autre à le débarrasser de ce qui les gênait, tout en continuant leurs caresses et leurs baisers.

Ce n'est que des heures après qu'ils furent pleinement apaisés et satisfaits. Solange repoussait dans les bras de Mike, un drap de soie les recouvrant légèrement. Le canapé avait eu son baptême, de même que le lit qui lui, avait pris cher plusieurs fois. Repue, la blonde se lova un peu plus dans les bras de son homme et lui caressa tendrement le torse d'une main légère.

- Et bien... Si tu m'avais promis de faire tout ce que tu as fait là, je peux te dire qu'on se serait retrouvé dans cette situation bien plus vite ! Lui lança-t-elle, taquine.

Car elle ne regrettait pas que leur relation ait grandi avant de franchir le pas. Autant elle avait connu plein de choses par le passé, autant là, c'était quelque chose d'important qui devait prendre le temps de grandir.

- Je t'aime... Lui murmura-t-elle à l'oreille avant de l'embrasser tendrement.

Mike était exténué. Il avait bien profité du corps de la belle pendant plusieurs heures, lui prouvant par la même occasion tout l'amour qu'il lui portait mais la fatigue avait fini par l'emporter. Les deux risquaient de mourir d'épuisement s'ils continuaient. Le Serdaigle avait maintenant envie de dormir. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus connu pareille soirée et pour la dernière, il n'avait pas eu qu'une seule partenaire. Solange était une femme charmante mais redoutable. Il se doutait que pas tous ses ex-partenaires avaient pu la combler. Elle n'était pas forcément exigeante mais elle avait un seuil de plaisir qui n'était pas à la portée de tous les hommes. Au final, peut-être était-ce justement l'amour qui faisait qu'elle l'atteignait et peut-être même que c'est grâce à ces sentiments que le trentenaire avait pu lui faire atteindre l'orgasme. Ils avaient dû probablement réveiller tout le quartier plus d'une fois, même lui pourtant assez discret d'habitude, n'avait pu se contenir. Son lit avait également émis quelques grincements.

L'homme brun tenta de garder les yeux ouverts et la voix de sa compagne l'aidait à ne pas s'endormir. Elle le faisait rire et il lui jeta un regard amusé, mêlé d'excitation. Vu ce qu'elle venait de dire, il aurait eu envie de recommencer mais il n'en était plus trop capable.Il risquerait de la décevoir et ça, ce n'était pas concevable.

- Que dans cette situation ? Mais moi je te veux dans toutes les situations !

Il s'esclaffa bruyamment mais il avait déjà de nouvelles idées derrière la tête. Les deux amoureux n'avaient utilisé que le canapé et le lit, il restait tant d'autres endroits où le faire dans le Penthouse. Et tant d'autres lieux aussi où tout pouvait être possible. Sauf que pour la première fois de sa vie, il sentait au fond de lui que pour l'instant ce n'était pas nécessaire d'aller plus loin. Il devait prendre le temps de profiter de tous ces instants. Alors qu'avant il voulait toujours plus et aller toujours plus loin dans ces fantasmes, avec la blonde il ne rêvait que de prendre le temps. Les choses avanceraient d'elles-même et puis un fantasme n'est pas toujours fait pour être réalisé. Parfois il est bon que cela reste au stade de fantasme.

La déclaration d'amour de sa compagne, fit sortir Mike de sa rêverie. Elle l'embrassa ensuite tendrement et il la serra fort contre lui, caressant d'une main ses cheveux dorés. Il avait les yeux humides, il ressentait une chaleur inconnue naître dans son ventre et dans son esprit. Il vivait quelque chose de fort qu'il ne connaissait pas et au lieu d'être effrayé, il préférait l'affronter pleinement. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il regarda sa dulcinée et ses lèvres bougèrent malgré lui.

- Je t'aime...

Les mots sincères sortirent de sa bouche sans réflexion. Il était dans un état de transe dont il savait que la fatigue était étrangère à ce qui se passait. Il laissait parler son cœur et il avait l'impression que ses mots étaient plus puissants que les coups de reins qu'il avait pu donné. Il attrapa le visage de la Serpentard et lui déposa un doux baiser. Il recula légèrement ensuite pour la regarder dans les yeux.

- Je veux vivre avec toi. Ne plus te quitter et te faire des enfants.

Sans attendre la réponse, il serra fort contre lui la jeune femme. Il venait de se rendre compte de ses paroles. Solange avait déjà une fille et élevait les quatre enfants de sa soeur. Elle n'avait pas forcément envie d'avoir d'autres enfants, du moins pour le moment. Quant à Mike, il n'en avait pas, ou du moins il ne le savait pas et c'était mieux ainsi. Il redoutait le jour où un jeune homme viendrait le voir et lui annoncerait sa paternité.

Solange l'empêchait de dormir avec son bavardage, elle le sentait. Mais tant pis ! Elle n'était pas sur le point de dormir et était en fait plus qu'affamée. Leurs différentes petites parties avaient usé les calories que la blonde avait eu jusque là en réserve. Au moins, son médicomage serait fière d'elle, la Serpentard avait fait son quota de minutes de sport pour la journée et même pour le lendemain !

- Vraiment ? Toutes les situations ? Tu sais que je peux être très énervante parfois ? Lui demanda-t-elle, ravie mais en même temps soucieuse.

S'il se faisait des idées sur son caractère notamment, s'il la pensait prête à faire n'importe quoi à n'importe quel moment, il risquait d'être très surpris. Car autant Solange pouvait être folle par moment, autant quand elle décidait d'être sérieuse, elle l'était. Cependant, ses doutes n'étaient pas justifiés, la sorcière se faisait du souci pour pas grand chose...

Après qu'elle l'eut embrassé, elle fut assez surprise de voir une lueur dans les yeux de Mike. Lueur que Solange ne parvenait pas à identifier. De la tendresse peut-être ? Jamais encore on ne l'avait regardé avec un sourire pareil et il fallait bien avouer qu'elle était toute émue. Ensuite, le Serdaigle lui attrapa le visage et l'embrassa doucement avant de la regarder dans les yeux.

La déclaration qui suivit la surprit tout autant qu'elle la ravit. Comme toutes les femmes, Solange voulait des enfants. Et bien que la sorcière soit totalement sous le charme de ses neveux et nièces qu'elle considérait vraiment comme ses enfants en plus d'être ceux d'Alicia, avoir un enfant avec Mike était une chose dont elle pouvait rêver sans se traiter d'idiote. Et la trentenaire était encore tout à fait capable de porter des enfants...

- Je... Mike... Fit-elle avant de l'embrasser tendrement sur la joue. Rien ne me ferait plus plaisir tu sais... Porter ton enfant... T'avoir avec moi tout le temps... C'est une chose à laquelle je voudrais m'habituer. Lui déclara-t-elle une fois parvenue à se dégager de son étreinte d'ours. Mais avant tout, il va falloir que tu rencontres ma fille et mes enfants adoptifs... Parce qu'il faut qu'on sache si vous pouvez vous entendre avant toute chose tu sais...

C'était triste à dire, mais si le Serdaigle ne parvenait pas à s'entendre avec les enfants (ou inversement), Solange ne pourrait pas rester avec lui, malgré le fait que cela lui briserait le coeur. Cependant, elle n'avait pas trop de doutes. Diclan serait ravi d'avoir un homme à qui parler et avec qui apprendre des choses que la Serpentard n'était pas en mesure de lui montrer, Tamara serait vite conquise s'il la faisait rire. Charis et Henry seraient plus durs à amadouer. La jumelle de Tamara était très vaniteuse et son frère orgueilleux. Les jumelles et Henry étaient pourtant ceux qui avaient passé le moins de temps avec leur père, mais il avait déteint sur deux des enfants... Ce qui était relativement dommage pour Solange, parce qu'elle ne supportait pas Septimus qu'elle considérait comme un idiot incapable et imbu de lui-même. Bref, Mike aurait vite deux appuis, trois avec Evanna lorsqu'elle se rendrait compte que sa mère était heureuse. Tout devrait donc bien se passer.

Mike était ravi d'entendre que sa douce compagne aimerait avoir un enfant de lui mais la suite l'enchanta beaucoup moins. Il savait que pour Solange les enfants qu'elle élevait, c'était très important. Il redoutait ce test de les affronter. Même si elle ne lui avait pas dit, il savait que si les enfants ne l'appréciaient pas, tout risquait d'être terminé entre eux. Ils avaient beaucoup trop souffert pour la que la Serpentard leur inflige en plus la présence d'une personne qu'ils n'appréciaient pas. C'était la raison pour laquelle il n'était pas pressé de les rencontrer. Il savait être protecteur à ses heures mais de là à supporter des enfants non-stop, il en était beaucoup moins sûr. De plus, il était qui par rapport à eux ? Il ne pouvait pas se comporter comme un père et son rôle "d'oncle" aurait été très limité.

Il prenait un air sérieux en réfléchissant à toutes ces considérations. Il venait de franchir un pas non négligeable dans sa relation avec la belle blonde. Il ne pouvait pas le nier, ni revenir en arrière. Ils avaient couché ensemble et au lieu que leurs flammes mutuelles s'éteignent comme à l'habitude, ils étaient dorénavant embrasés dans leur relation. Leurs corps brûlaient de toutes parts de ce feu ardent qui les consumaient l'un pour l'autre. Il n'avait qu'une envie, la prendre dans ses bras, la pencher en arrière et recommencer ce délicieux moment. Sauf que sa dulcinée attendait une toute autre réponse. Le trentenaire devait se comporter comme un adulte, ce qu'il n'avait jamais vraiment été jusqu'à présent. Même lorsqu'il était du côté des forces occultes, il n'était resté qu'un gamin.

- Tu as raison, Solange. Il faut que je les rencontre. Surtout maintenant, avant d'aller plus loin.

Il se surprit d'avoir dit ses mots. Il avait envie de se retourner pour voir si ce n'était pas quelqu'un d'autre qui les avaient prononcés. Pire encore, un instant il pensa qu'il était sous l'imperium avant de se rappeler qu'il le sentirait si c'était le cas. Et non, il était bien conscient, tout à fait éveiller et sa main qui caressait le visage de sa douce amie le prouvait. C'était son geste naturel et non celui de quelqu'un qui l'obligeait à le faire. Pour une fois, son cerveau avait parlé plus vite que le reste. D'habitude c'étaient ses mains ou une autre partie du corps.

- Je pense que le mieux, c'est que je vienne chez toi un jour. Enfin si t'es prête pour ça. Et tes enfants aussi, je sais que tu n'as pas envie de les bousculer et je comprendrais si tu me disais qu'il faut qu'on ralentisse notre relation pendant un certain temps et que tu veuilles les préparer à ce changement. Comme tu vois autour de toi, j'ai pas mal d'aménagements à faire pour montrer que c'est un adulte responsable qui vit ici.

Il eut un petit rire mais il parlait librement, sans stress, ni angoisse. C'était étrange de parler d'une chose dont il redoutait avec aussi peu d'appréhension. Avait-il mûri ? C'était bien difficile à croire. Le Serdaigle était prêt à ne plus avoir de relations sexuelles avec Solange le temps qu'elle annonce tout aux enfants mais cela ne voulait pas dire qu'en ce moment, ils devaient forcément tout arrêter. Pour l'heure, la blonde était pleinement à lui et il fallait bien en profiter. Pourtant, il ne tenta pas le premier geste. Il préférait attendre la réponse et voir le déroulement de la conversation. Ensuite, qui sait... il y avait de grandes chances qu'il tenta une dernière fois de prendre de nouveau du plaisir. Une dernière fois avant la prochaine...

Un sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme. Il acceptait ! Leur relation n'était donc pas vouée à l'échec, la blonde ayant toute confiance en ses neveux et nièces. De toute façon, elle savait déjà que deux d'entre eux l'accepterait sans souci et avait déjà décidé de les leur faire rencontrer. Le pari serait plus risqué en ce qui concernait Henry et Charis, qui ressemblaient trop à leur père, mais avec les deux autres comme appui, il y avait de grandes chances que tout se passe bien.

Alors qu'elle réfléchissait à cela, Mike lui proposa de passer chez elle, afin de ne pas trop déstabiliser les petits, tout en ajoutant qu'il ne le ferait que si elle était prête pour cela. Attendrie qu'il pense autant à son bien-être, la jeune femme l'embrassa tendrement sur la joue. Solange n'avait pas eu besoin de lui expliquer, il avait senti que si elle ne l'invitait pas chez elle jusqu'à présent, c'était parce qu'elle souhaitait garder son petit cocon à elle, afin d'avoir un endroit bien à elle.

- Effectivement, tu as encore beaucoup à faire ! Lança-t-elle en riant face à sa petite blague. Je vais organiser ça et tu viendras à la maison. Lui annonça-t-elle en souriant. Mais en attendant, je t'ai tout à moi et j'ai envie d'en profiter... Lui susurra-t-elle à l'oreille avant de mordiller celle-ci.

La blonde caressa doucement le torse de son homme, ses mains se baladant ça et là, au grès de ses envies et des frissons qu'elle déclenchait chez lui. Solange s'amusait comme une folle. Un grand sourire couvrit ses lèvres lorsque le souffle de son chéri se coupa, alors que sa main s'était aventurée bien bas, à un endroit qu'elle appréciait particulièrement. Son sourire de diablesse toujours en place, la jeune femme mordilla le cou de Mike, tout en massant cet endroit qui donnait tant de plaisir à son compagnon.

- Dis moi mon coeur, tu as encore assez d'énergie j'espère ? Parce que j'ai prévu plein de choses pour toi et moi... Lui dit-elle avec sensualité, tout en laissant ses lèvres descendre le long du cou et du torse du Serdaigle.

Mike se comportait en adulte et cela aurait pu paraître surprenant mais le sorcier aimait vivre dangereusement. Après tout, le monde des adultes s'enlisait dans un enfer où il n'y avait que des routes pavés y menant mais sans forcément les bonnes intentions. Sauf que l'ancien Serdaigle n'avait pas de mauvaises intentions, ni ne manipulait la sa douce compagne. Il aimait sincèrement Solange et il ferait tout pour elle. Et cela pouvait être réciproque à l'avenir.

La blonde était en osmose avec lui, elle comptait continuer de profiter de son homme qu'elle avait sous la main, pour ne pas dire dans sa main. Il ne put s'empêcher de pousser un petit râle, sa respiration saccadée était le signe précurseur d'une nouvelle série d'hostilités vis-à-vis du lit. Sa belle le taquina à propos de son énergie, comme si elle pouvait se permettre d'en douter. Il l'attrapa et la plaqua son dos sur le lit. Il se mit sur elle et lui lança un regard avide.

- De l'énergie, j'en ai plein à te donner et j'aime beaucoup tes projets. Je suis impatient de te les voir mettre en oeuvre.

Mais le propriétaire des Trois Balais ne comptait pas lui laisser l'initiative pour le moment. Elle l'avait provoqué et elle allait ressentir les effet, ce que sans doute elle espérait secrètement. Elle savait parler aux hommes pour les enflammer mais son chéri n'avait pas besoin de ça pour raviver sa flamme au repos. Il était telle une braise pouvant cracher une nouvelle flamme si on lui soufflait à peine dessus ou s'il finissait de se consumer.

Il embrassa avec fougue la Serpentard pendant que ses mains caressaient le corps à nouveau nu de la jeune femme. Sa langue lécha ensuite le cou et descendit plus bas. Il se sentit de nouveau l'âme d'un enfant, comprenant l'intérêt des bébés. Il entendit la respiration saccadée de sa compagne mais il ne comptait pas en rester là. Sa langue descendit jusqu'au nombril. Il releva la tête vers sa belle, il avait le regard de celui qui allait faire une bêtise avec un air très coquin. Celle-ci sourit. Comprenant sans doute ses intentions.

Le dernier soupir lui fit comprendre que Solange en attendait plus et que les préliminaires venaient d'être clôturés. Lui aussi était impatient de montrer à sa douce qu'il avait effectivement toujours de l'énergie dans tous les sens et extrémités de son corps. Il s'approcha d'elle et lui fit un bisou.

- Mais est-ce que toi tu as assez d'énergie pour tout supporter ? fit-il en la taquinant à son tour.

Plus tard, allongés l'un à côté de l'autre, leurs corps en nage, ils buvaient une coupe de champagne pour se remettre de leur émotion et reprendre de l'énergie. Le sorcier s'était trouvé des ressources insoupçonnés pour remettre ça plus d'une fois. Pour le coup, il était vidé.

- Comptes-tu encore abuser de moi me poussant à déclarer forfait ou toi aussi tu estimes que tu as mérité un bon repos ?

Il lui déposa un baiser sur le front. Il se sentait las. Il regardait son horloge et vit qu'il n'aurait presque plus le temps de dormir avant d'aller travailler. C'était le premier jour officiel d'ouverture, il ne pouvait pas se permettre de laisser l'établissement fermé. Ils avaient tous les deux le temps de prendre une douche ensemble. Les connaissant, celle-ci risquait également d'être sportive.

{Autorisation de Mike pour son libre-arbitre}

Solange se retrouva plaquée sur le lit par son homme qui la regardait comme s'il allait la manger toute crue. Après réflexion, ce serait peut-être le cas. Ils étaient en accord total, voulant tous les deux s'amuser encore un peu avec le corps de l'autre. La blonde ne pouvait plus rien faire cependant, vu qu'il l'avait bloquée avec adresse. Elle était obligée de subir les baisers fougueux de son homme, une vraie torture, tout le monde en conviendra.

Mike se fit un devoir d'explorer son corps, en commençant par le haut pour descendre de plus en plus bas, s'attardant sur certaines zones érogènes. Il avait de l'expérience, ça, c'était certain. Et Solange également, pourtant, elle se prit à penser que jusqu'à présent, elle n'avait jamais vraiment ressenti les choses avec une telle précision. Apparemment, l'amour donnait un autre relief aux choses.

- Oh ne t'en fais pas pour moi très cher, je pourrais encaisser tes tortures ! Lança-t-elle avec un regard provoquant.

Puis Mike se mit à l'oeuvre et elle ne parvint plus à penser correctement, tant il prenait soin d'elle et de tout son corps. Ce n'est que plus tard qu'elle dut avouer sa défaite. Ils avaient peu dormi, avaient le boulot le lendemain et étaient épuisés, mais pourtant, Solange ne s'était jamais sentie aussi bien.

- Non, je reconnais, je suis vidée aussi. Puis je crois que je vais tourner aphone... Dit-elle d'une voix rendue rauque à force d'avoir crier de plaisir.

Les deux amants restèrent quelques instants au lit, histoire de se reposer un peu avant de se lever pour aller prendre une douche avant de devoir partir travailler. Si Solange avait cru que la douche serait coquine, il n'en fut rien, ce fut surtout un moment de pure tendresse. Ils avaient fait l'amour comme des bêtes et étaient repus pour le moment. La blonde se rhabilla et embrassa son homme qui venait d'en faire de même pour lui souhaiter une bonne journée. Les deux tourtereaux se séparèrent au pied de l'escalier et chacun partit vers son lieu de travail.

{Fin du rp}

Il ne fallut pas longtemps aux deux faux amoureux pour arriver jusqu'au Penthouse du propriétaire des Trois Balais. Le Chaudron Baveur se trouvait tout près. Mike semblait impatient d'entrer en étant devant la porte, tenant toujours la main de l'élève dans la sienne. Il avait son sourire charmeur mais ses yeux reflétaient clairement l'envie. Il ouvrit la porte qui donnait sur la pièce principale. Il n'avait pas encore eu le temps de faire les travaux d'aménagement qu'il avait prévu. Il faut dire que Solange avait eu une idée des plus intéressantes et que depuis, le trentenaire se demandait ce qu'il allait faire de cet endroit.

Le bar sur le côté était toujours présent. Les banquettes également et elles étaient confortables pour beaucoup de choses. Avec sa compagne, ils les avaient expérimenté leurs premières fois ensemble.

- Après toi, fit Mike d'un geste de la main.

Il referma ensuite la porte derrière eux. Il n'était pas dans n'importe quel lieu. Il y avait de forts souvenirs depuis ce qui s'était passé. Pourtant, le Penthouse avait toujours cet aspect de garçonnière, de piège à filles et cette idée lui vint à l'esprit. Il ne fallait pas qu'Elizabeth puisse penser cela. Il perdrait en crédibilité.

- Ne fais pas attention à la déco, j'avais fait construire ce Penthouse avant d'être avec ma compagne. Depuis je vis chez elle et j'avais l'intention de le vendre en l'état mais aujourd'hui les choses sont différentes. Nous avons besoin d'un lieu où nous retrouver. Et puis, peut-être que toi tu sauras comprendre le charme de cet endroit et acceptera d'y vivre avec moi. Pas comme Solange qui a refusé...

Il avait mis une trace de dédain dans sa voix à la fin, montrant une déception d'avoir mis de côté ce qu'il aimait pour faire plaisir à sa compagne. Ce n'était pas du tout le cas en réalité mais il fallait bien laisser croire à la jeune femme que le couple battait vraiment de l'aile. Il relâcha la main de la jeune femme et s'approcha du bar.

- Tu veux boire quelque chose ? Ou tu as peut-être une autre envie ?

Il avait l'air d'un enfant impatient d'avoir son cadeau. Il prit un verre dans la main, prêt à le remplir d'un breuvage quelconque mais son regard ne quitta pas la jeune femme qui se trouvait devant lui.

Lorsqu'il arrivèrent dans le Penthouse, après quelques minutes de marche, Effy tomba immédiatement amoureuse de l'endroit. Les nombreuses fenêtre qui ornait tout un pan de mur donnaient sur le ciel étoilé et invitait à la rêverie. L’intérieur était chaleureux et accueillant, et son regard glissa sur les banquettes qui trônaient dans la pièce et une lueur séductrice s'alluma dans son regard.

-Après toi, fit galamment Mike d'un geste de la main. Ne fais pas attention à la déco, j'avais fait construire ce Penthouse avant d'être avec ma compagne. Depuis je vis chez elle et j'avais l'intention de le vendre en l'état mais aujourd'hui les choses sont différentes. Nous avons besoin d'un lieu où nous retrouver. Et puis, peut-être que toi tu sauras comprendre le charme de cet endroit et acceptera d'y vivre avec moi. Pas comme Solange qui a refusé...

Relâchant sa main, il se dirigea vers le bar. Il avait semblé gêné par rapport à la déco de son appartement, cherchant à se justifier, et Effy comprit parfaitement pourquoi. Son Penthouse faisait un peu penser à celui d'un homme à femme, d'un de ses hommes qui préfère les histoires sans lendemain aux histoires sérieuses. Mais il ne fallait jamais se fier aux apparences, et comme il venait de le dire, il n'habitait plus ici.

- Tu veux boire quelque chose ? Ou tu as peut-être une autre envie ?

La jeune femme prit un instant afin de détailler la lueur impatiente inscrite sur le visage du propriétaire des lieux, avant de se décider à agir. De sa démarche féline, elle se glissa vers lui, se lovant gracieusement contre son corps. Elle se hissa sur la pointe des pieds de façon à ce que sa bouche soit collée à l'oreille du trentenaire.

- Je crois bien qu'une boisson n'est pas ce dont j'ai le plus besoin maintenant, susurra t-elle, sa bouche glissant de son oreille sur sa mâchoire, laissant une traînée brûlante là ou elle passait, avant de trouver refuge dans son cou. J'ai besoin de plus. Nous savons parfaitement que tu as beaucoup plus à m'offrir qu'une simple boisson.

Sa voix n'était plus qu'un murmure, mais de la ou il était Mike pouvait parfaitement l'entendre. Pleine d'assurance, Effy était persuadée de mener le jeu. Peut être aurait elle du plus se méfier...

Elizabeth n'avait pas froid aux yeux. Elle semblait à son aise dans cet antre qui était celui d'un quasi inconnu. Certes sa tante avait vécu une bonne expérience avec l'ancien Serdaigle mais cela devait-il forcément dire qu'il était un gentleman ? Parfois les personnes changent mais apparemment, la jeune femme était persuadée de ses capacités de séduction et de manipulation. Elle était effectivement très douée et la plupart des gens se seraient laissés embobiner mais Mike avait provoqué tout ce qui s'était passé. Il voulait constater de lui-même les talents de la Serpentard et il n'avait pas été déçu. Parfois, il regrettait un peu d'être avec sa chérie pour se prendre totalement au jeu mais au final il était bien mieux comme ça.

L'élève s'était lovée contre lui et il commençait à comprendre pourquoi Azphel traînait de plus en plus avec de nouvelles jeunes femmes. Rien de plus normal, vu qu'elles n'avaient pas froid aux yeux. Elizabeth faisait tout pour l'exciter. Les mots faisaient de l'effet, malgré lui. Il la prit dans ses bras et la serra en posant une main ferme sur les fesses de la jeune femme. Elle n'avait pas besoin d'une boisson et lui avait dû poser son verre pour mieux la serrer contre lui. Il la regarda dans les yeux avec un sourire plein d'envie.

- Oh oui j'ai plus à t'offrir qu'une boisson. Par contre, j'ai soif. Soif de toi et tu peux remédier à cela.

Sa voix n'était qu'un murmure et délicatement sa main caressait la hanche de la Serpentard. Ses yeux brillaient de mille feux. Il affichait un désir ardent non contenu et pourtant, au fond de lui le trentenaire n'avait pas l'intention de sauter le pas. Il comptait s'arrêter avant que ce ne soit trop tard mais il n'était pas encore arrivé à cette limite. Certes, pour Solange de son point de vue, elle avait déjà été franchie mais pas pour l'ancien Serdaigle. Un canapé était tout proche d'eux. D'un mouvement de tête il le lui désigna. Il n'était pas certain que la jeune femme ait compris entièrement son allusion, étant donné qu'il pouvait y avoir une double interprétation.

- Laisse-moi boire ton vin doux avant toute chose. Mais pour ça, montre-moi mon paradis dans ta tenue d’Ève. Et moi je me mettrai ensuite dans ma tenue d'Adam. Telle que notre destinée l'avait prévu.

Il ne pouvait pas être plus explicite sans éviter d'être cru. Il mettait un peu de poésie et cela collait bien au romantisme qu'il avait plus ou moins montré jusqu'à présent. Il relâchait son étreinte pour la laisser libre de ses mouvements et afin de l'encourager, il déboutonna légèrement la chemise qu'il portait. Le but étant d'inciter la jeune femme à faire ce qu'il lui demandait sans que lui se mette nu.

{ Excuse moi pour l'attente et la médiocrité de ce rp, mais je n'était vraiment pas inspirée  }

L'homme la prit dans ses bras, sa main caressant ses fesses, une lueur de désir incendiant ses yeux.

-Oh oui j'ai plus à t'offrir qu'une boisson. Par contre, j'ai soif. Soif de toi et tu peux remédier à cela. Laisse-moi boire ton vin doux avant toute chose. Mais pour ça, montre-moi mon paradis dans ta tenue d’Ève. Et moi je me mettrai ensuite dans ma tenue d'Adam. Telle que notre destinée l'avait prévu.

Intérieurement, Effy grimaça. Elle n'était pas particulièrement pudique, mais le fait de se dénuder tandis qu'il resterait habillé lui donnait l'impression d'être dominée. Et elle détestait ce sentiment. Voyant qu'il commençait à déboutonner sa chemise, elle décida de lui donner partiellement ce qu'il souhaitait, attendant qui se soit dévêtu pour le faire entièrement. Personne ne pouvait soumettre Elizabeth Stonem.
Lentement, elle ôta sa veste en cuir qu'elle déposa sur un des canapés, ainsi que sa courte tunique noire, ne restant qu'en sous vêtements et en collants. Nullement gênée par sa quasi nudité, elle se dirigea vers le canapé sur lequel elle s'allongea nonchalamment, jouant distraitement avec ses innombrables colliers pendaient jusqu'à son nombril, dans un air faussement indifférent.

- Viens finir ce que j'ai commencer, ordonna t-elle d'une voix suave et veloutée.

{Autorisation d'Elizabeth Stonem pour son libre-arbitre}

Mike était pris dans son jeu et il ne savait plus trop où était la limite, surtout lorsque la jeune Serpentard se retrouva en sous-vêtement et en collant et qu'elle s'allongea sur le canapé, lui demandant de finir de la déshabiller. Enfin lui demandant, elle lui ordonnait. Elle pensait encore l'avoir en son pouvoir alors que le piège se refermait sur elle. Elle était douée et il avait envie de succomber au final, d'être la proie et d'oublier le triomphe qu'il espérait. De toute façon, il l'avait déjà manipulé. Elle ne soupçonnait pas une seule seconde que jusqu'à présent, tout se passait plus ou moins comme le voulait le propriétaire du Penthouse. Il était face à un dur dilemme mais il ne le montra pas. Il enlevait sa chemise tout en la dévorant des yeux. Il la laissa tomber par terre et avança rapidement vers le canapé.

- À vos ordres, maîtresse.

En s'approchant, il laissa tomber son pantalon et l'enleva. Il était également en sous-vêtement et se mit au-dessus d'elle. Son regard exprimait le désir. Ses mains se baladaient sur la poitrine de la jeune femme puis glissèrent jusqu'à l'accroche du soutien-gorge. De ses mains expertes, il le dégrafa et l'enleva. Puis comme s'il était impatient, il bougea pour que sa tête se trouve au-dessus du nombril de la jeune femme. Il la regarda de nouveau avec envie et ses mains attrapèrent le collant ainsi que la le dernier morceau de tissu protégeant l'intimité de la jeune femme et lui retira tout avec avidité. Il laissait croire qu'il allait faire ce qu'il lui avait annoncé. Elle devait certainement triompher intérieurement, se dire qu'elle l'avait manipulé. Ce fut l'instant qu'il choisit pour se lever et attraper la baguette qui se trouvait dans la poche de son pantalon. Il ne la pointait pas sur la jeune femme, mais il préféra l'avoir à portée. Même si la jeune femme n'avait pas sa baguette auprès, il préférait éviter qu'elle ne se rue dessus pour essayer de lui jeter un sort. Il ne lui voulait pas de mal. Il n'avait fait que la tester. Il arborait un grand sourire.

- Il est temps que notre petit jeu s'arrête. Je voulais voir tes talents de manipulatrice et je ne suis pas déçue. Tu es très douée.

Il se doutait qu'Elizabeth était en colère et devait se poser tout plein de questions. Il comptait répondre à toutes.

Allongée sur le canapé, Effy regarda Mike se déshabiller avec empressement. Il la dévorait des yeux, et elle devait avouer qu'elle le désirait elle aussi. Il était vraiment bien foutu.

- À vos ordres, maîtresse.

L'appellation plu à Effy. Il se mit au dessus d'elle, laissant ses mains se balader sur le corps de la jeune afin de finir de la déshabiller, comme elle le lui avait ordonner. Un sentiment de triomphe prit le dessus sur le désir qu'elle éprouvait. Il n'était qu'une autre proie qu'elle pourrait afficher sur son tableau de chasse. Mais quelle proie !!

Sa tête descendit vers le bas de son corps, tandis que ses mains chassaient les derniers vêtements qu'il lui restait, la laissant nue et triomphante sur le canapé. Elle aurait dû plus se méfier. Sa trop grande confiance en elle l'avait aveuglée et elle se retrouva vite dans une situation imprévue des plus humiliante. En effet, l'homme se releva et se saisit de sa baguette, un grand sourire au bord des lèvres.

- Il est temps que notre petit jeu s'arrête. Je voulais voir tes talents de manipulatrice et je ne suis pas déçue. Tu es très douée.

Une vague de colère teintée d'incompréhension jaillit dans l'esprit d'Effy. Il s'était joué d'elle ! Et elle avait marché dans son jeu ! Un instant, elle eut envie de lui lancer un sortilège informulé dans la figure, mais ça aurait été idiot. Elle était nue, désarmée, dans un endroit quasi inconnu, face à un homme plus entraîné qu'elle et plus fort physiquement. Et un peu plus habillé aussi. Elle avait conscience qu'il ne lui voulait pas de mal, après tout, si ça avait été le cas, il l'aurait déjà attaquée. Alors, elle s'obligea à se calmer, bien qu'une étincelle de fureur brillait encore dans ses yeux.

-Merci pour le compliment. Tu pourras te vanter d'avoir été le premier homme à m'avoir manipuler de la sorte. Maintenant, aurais-tu l'obligeance de me dire à quoi rime cette mascarade ? Et à me passe mes vêtements aussi ?

Sa voix était froide, tranchante, mais son visage ne trahissait aucune émotion. Elle était suffisamment humiliée, elle n'allait pas en rajouter. Et il avait intérêt à avoir une bonne excuse si il ne voulait pas subir les foudres d'Elizabeth Stonem !

Elizabeth ne laissait filtrer aucune émotion. Le propriétaire des lieux admirait ce talent qu'elle avait de ne rien laisser paraître alors qu'elle devait être assaillie par un flot d'émotions. Ce ne pouvait être autrement. Elle était nue, à la merci d'un homme qui l'avait manipulé. Pour le coup, Mike était content de lui, presque fier mais pas trop car la fierté amenait à la négligence. Peut-être qu'un jour lui aussi se ferait manipuler et plus dur sera la chute en proportion de l'orgueil qu'il aurait. La jeune Serpentard voulait avoir des explications. Sa voix par contre trahissait son ressenti, elle n'aimait pas se trouver dans cette position et elle voulait aussi récupérer ses vêtements. Il acquiesça. Il utilisa tout d'abord en informulé le sortilège d'attraction afin de récupérer la baguette de l'élève puis d'un tour de main, il fit voler les vêtements jusqu'à son hôte. Il se leva et se retourna pour la laisser se rhabiller. Il était aux aguets, captant le moindre bruit au cas où elle voudrait tenter quelque chose de stupide.

- J'ai bien l'intention de tout expliquer mais sache que si tu n'avais pas été aussi talentueuse, je ne serais pas allé aussi loin.

Il se doutait que la jeune femme n'attendait pas ce genre d'explication. Elle devait probablement s'en moquer et sans doute avait-elle envie d'un grand désir de vengeance. Il fallait qu'il se couvre vis-à-vis de cela également. Ses pensées pourraient lui servir de garantie. Il était probable que la jeune Serpentard ne veuille pas que ce qui vient de se passer se sache.

- Je me doute que tu es en colère contre moi et que tu as probablement envie de te venger mais je ne te conseille pas de le faire. Je ne pense pas que t'aimerais que ce qui vient de se passer ne s'ébruite. Je pourrais partager ce souvenir avec plein de monde alors ne m'oblige pas à le faire.

Ce moment lui en rappelait un autre. Il se souvenait de l'époque où il travaillait à La Boutique d'Animaux Magiques. Il avait "martyrisé" le pauvre petit Valens Fenwick et avait réussi à s'assurer plus ou moins que celui-ci ne puisse se venger de lui.

- En revanche, si je t'ai manipulé, c'était dans le but d'évaluer tes capacités. Il se trouve que je monte une sorte de groupe de sorciers et que des gens comme toi pourraient nous être très utiles. Je pense que tu as certains idéaux qui doivent nous correspondre. J'aimerai qu'à terme, tu nous rejoignes. Nous avons besoin d'une personne capable de soutirer des informations, de manipuler des esprits faibles pour obtenir des faveurs et au vu ce de qui vient de se passer, tu es le profil que je recherche. Tu es jeune, tu sembles innocente et naïve. Tout ce qu'il faut pour piéger les gens.

Il n'était pas certain qu'Elizabeth soit en état de répondre favorablement mais l'idée finirait par germer dans son esprit tôt ou tard. Elle devait rebondir après ce qu'elle venait de vivre et le trentenaire lui offrait une chance d'être plus que ce qu'elle était pour l'instant en travaillant seule.