Détente autour du feu

Nathanaël voyait bien que Thalia cogiter de l'intérieur, elle ne voulait pas lui avouer, elle ne voulait pas dire qu'il avait raison, mais il savait qu'elle commençait à douter. Cette fille était le genre à avoir toujours raisons, du moins à le penser. Elle ne devait pas accepter quand quelqu'un lui annonçait son tord. Nath' était le contraire, il les assumait. Mais là, il savait que c'était lui qui avait raison, quoique elle dise, elle avait agi prématurément. Elle ne s'était pas mise à la place de son petit-ami, elle aurait dû.

- Qu'est-ce qui te fait douter de ce fait ? Tu sais tout ce qu'elle fait quand tu n'es pas là ? Je suis désolé, mais moi ça me blesse, je venais de lui avouer mes sentiments, je lui avais révélé ce que je ressentais pour lui et il est quand même allé en embrasser une autre. Tu sais, ce n'est pas facile à avaler. J'ignore comment toi ça s'est passé, mais moi je trouve ça humiliant.

- Qu'est-ce qui te fait douter du contraire ?

Nath' laissa apparaître un léger sourire moqueur avant de se penchait vers elle.

- Tu sais, je n'arrive pas à croire que ces mots vont sortir de ma bouche mais.... Tu sais ce que veut dire la confiance ?

Le garçon se redressa à nouveau reprenant son discours :

- Je ne suis pas le genre à donner ma confiance facilement, je ne la donne quasiment jamais. Pourtant, elle, elle l'a fait. Elle me fait confiance. Ce serait totalement injuste que je ne lui donne pas la mienne en retour. Je te trouve bien peu confiante pour une personne qui tient à son petit-ami. Tu ne lui fais pas confiance, et je doute fortement qu'il aime ça. Qui te fait dire qu'il a embrassé Nikki après que tu lui ai avoué tes sentiments ? Puis à ce que je sache... Nikki est en couple avec déjà ? AH oui, moi. Et lui il est avec qui, rappel moi ? Hum, toi. Je n'ai pas besoin de savoir ce que fait Nikki quand je ne suis pas là, ce n'est pas mon objet, elle ne m'appartient pas, elle est libre de ses actes et je ne lui enlèverais jamais cette liberté.

[désolé pour mon retard.... Je suis impardonnable je sais disoulé]

Thalia écouta attentivement le discours du jeune homme, elle ne pouvait croire qu'un garçon aussi froid que lui puisse lui tenir un tel discours, et elle n'arrivait pas plus à croire qu'elle le laissait lui parler de cette façon. Qu'elle l'écoutait et avouait qu'il avait raison. Mais en même temps, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir cette pointe de jalousie qui naissait en son cor^ps chaque fois qu'elle imaginait Angel avec cette fille.

Elle avait essayer de soutenir son regard, mais elle n'avait pu tenir le coup. Ses yeux s'était baisser et elle observait ses main, qu'elle pliait et dépliait de façon un peu nerveuse. Comme un automatisme pour essayer de faire passer le malaise qu'elle ressentait. Mais elle savait quand même que l'histoire entre Angel et Nikki s'était passé après qu'elle lui ai avouer ses sentiments car Angel avait disparu quelques temps du château et qu'à son retour elle avait été la première personne qu'il avait croiser. Et ce n'est qu'après que les deux jeunes gens s'étaient mis en couple.

Elle tourna délicatement la page de son livre, toujours silencieuse, le regard posé sur la pages fixant les écritures, sans vraiment les déchiffrer. Elle laissa échapper un petit soupir avant de prendre la parole, un peu lasse des mots qu'elle laisserait sortir de sa bouche.

« Tu as peut-être raison. Il est vrai que j'aurais pu essayer de me mettre à sa place, mais il ne s'est pas plus mit à ma place lui. Il aurait probablement agit de manière aussi brutale j'en suis convaincue. Mais reste que je sais que tu as raison. Que je devrais lui faire confiance, s'il m'aime vraiment... Malheureusement je n'ai pas eu de nouvelles de lui depuis un moment et ça me tracasse... »

Elle referma son livre de manière brutale, elle n'arriverait vraiment à rien dans cet état. Les émotions étaient à fleur de peau. Elle passait de la colère à la tristesse dans un laps de temps très court. Elle n'avait plus aucune motivation pour ses travaux. Elle se mordilla la lèvre avant de replonger son regard chocolaté dans les yeux aciers du jeune homme.

« Tu fais souvent la morale aux gens de cette manière? Je me sens comme une gamine de sept ans prise en faute après avoir jouer un mauvais coup. »

- Tu as peut-être raison. Il est vrai que j'aurais pu essayer de me mettre à sa place, mais il ne s'est pas plus mit à ma place lui. Il aurait probablement agit de manière aussi brutale j'en suis convaincue. Mais reste que je sais que tu as raison. Que je devrais lui faire confiance, s'il m'aime vraiment... Malheureusement je n'ai pas eu de nouvelles de lui depuis un moment et ça me tracasse...

Nate attendit qu'elle relève son regard vers lui pour qu'il laisse apparaître un sourire amusé alors que la situation était tout sauf amusante, du moins pour elle. Lui il n'en avait rien à faire après tout, ça parler de Nikki, elle faisait ce qu'elle veut. Il n'avait aucun lien avec le copain de la serdaigle, puis même il ne connaissait même pas cette fille. Meryl elle, elle était cool, mais après tout, c'était une verte-et-argent.

- Tu fais souvent la morale aux gens de cette manière? Je me sens comme une gamine de sept ans prise en faute après avoir jouer un mauvais coup.

Le blond lui fit un nouveau sourire mais cette fois plus charmeur, il pouvait se le permettre il n'avait de compte à rendre à personne. Ses iris détaillèrent un instant chaque courbe du visage de la brune avant de revenir se planter dans ses yeux chocolatés. Il secoua la tête avant de reprendre la parole.

- Non, j'avais juste envie d'embêter une personne et il se trouve que tu t'es retrouvée malheureusement dans la Salle sur Demande au moment où je voulais y aller. Ton copain disparaît sans rien te dire ? C'est vrai qu'il est plutôt étrange finalement. T'as qu'à, je sais pas moi, t'expliquer avec lui ? Puis s'il réagit mal c'est qu'il a quelque chose à cacher. Enfin j'en déduis que ça moi, quand t'as rien à te reprocher t'es calme normalement. Puis s'il va chercher ailleurs, c'est que y a un truc que tu ne lui apporte pas, c'est bien connus, si il ne manque de rien, il n'aura aucune raison de chercher ailleurs, simple comme bonjour.

Spoiler:

Evangeline rentrait juste d'une promenade à travers le parc, au cours de laquelle une violente pluie d'orage l'avait surprise. Rentrée au château, dégoulinante, ses cheveux trempés tombant par paquets sur ses yeux, elle avait eu envie d'un petit endroit tranquille où se reposer et se sécher, et en passant devant la salle sur demande, elle avait eu la joie de voir apparaître la célèbre porte.

A présent, tranquillement installée dans un nid de coussins moelleux, elle laissait la chaleur du feu de bois pétillant cuire doucement ses joues. Elle était si bien, vraiment, pour penser à tout ce qui s'était passé ses derniers jours (à savoir pas grand'chose, mais cela faisait du bien de remettre un peu d'ordre dans ses idées de temps en temps pour éviter les accumulations et les emmêlements der pinceaux.) On n'entendait même plus le crépitement de la pluie sur les toits. C'était comme une bulle de bien-être.

Pour parachever le tout, elle chercha dans son sac un livre, un de ses bons vieux romans, tellement lus et relus qu'il était tout usé aux bords, aux coins, partout, avec ici ou là quelques feuilles volantes, et une bonne odeur de papier jauni et vieilli au fond d'un grenier. Elle avait cette habitude un peu curieuse, souvent, d'enfouir son nez entre les pages pour respirer le livre, comme on hume une fleur... Cela avait souvent étonné ou amusé dans son entourage. Mais, en fouillant, ses doigts rencontrèrent soudain une couverture de cuir qu'elle ne connaissait pas.

Sortant le livre de sa besace, elle reconnut dans ce petit ouvrage à la bonne odeur de cire propre( qui indiquait sa provenance, à savoir la bibliothèque) un livre qui avait failli lui coûter très cher... Elle était allée l' "emprunter" dans la réserve, un soir, ce qui n'avait pas été sans mal ni risques d'ailleurs, puisqu'elle avait en sortant croisé un élève qu'elle avait identifié comme l'un des préfets de Serpentard, et n'avait eu que le temps de se couler, ou plutôt de se précipiter derrière une statue qui se trouvait là à point nommé. Et voilà qu'elle le retrouvait, celui-là! Elle ouvrit avec un frisson d'excitation le livre consacré aux sortilèges permettant d'opérer sur soi-même de grandes transformations, comme par exemple un sortilège d'Animagi.

Tout à coup la porte s'ouvrit dans un chuintement. Dans un sursaut, Evangeline claqua le livre, se leva et croisa les mains dans son dos, serrant le petit ouvrage dans ses mains moites. Elle rosit légèrement, pour achever le tableau parfait de la petite fille prise en faute, et se mordit les lèvres en essayant de se donner une attitude plus naturelle. Devant elle se tenait une élève qu'elle ne connaissait que de vue, pour l'avoir croisée quelquefois, à la hâte, dans un couloir. La demoiselle portait fièrement le rouge et l'or de Gryffondor.

"Euh... fit Éva, un peu hésitante, salut, comment tu t'appelles?"

Et elle mordit sa lèvre au sang. Non, mais vraiment, quelle gourde elle faisait!

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Tarjaha était mouillée. Trempée même. Elle s'entrainait discrètement à lancer quelques maléfices d'étourdissement et d'amnésie, sur une pauvre grenouille, à la lisière de la forêt interdite ! Elle aimait s'aventurer la nuit dans le sombre bois. Les centaures la connaissait maintenant, et on y trouvait quelques licornes, si blanche et si pure. Ses expéditions n'était jamais découverte, Tarjaha dévellopent de réels dons de discrétions et une prédilection évidente pour les potions de Felix Félicie, et surtout les sort de sommeil et de pétrifications. Elle s'exercait pour le moment à ceux d'amnésie, en effet, jugeant qu'ils pourraient lui être utile. Bref.

La pluie tomba drue, et entre la forêt et le château, la petite distance suffit à mouiller Tarjaha jusqu'aux os. Trembante, humide et de mauvaise humeure, la jeune Gryffondors décida de monter à sa salle commune. Lorsu'elle y arriva et dit le mot de passe, la foule qui se pressait à l'interieur la découragea. « Hors de questions que je rentre là dedant ! » pensa la malicieuse et solitaire demoiselle. Elle continua donc son expédition, jusqu'au sixième étage et tourna trois fois devant un mur à l'apparence banale en se murmurrant intèrieurement ; une salle au coin du feu, une salle au coin du feu, une salle au coin du feu...

Le mur banale se transforma en une porte qu'elle franchit avec assurance. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'y avanturait ! Là aussi, elle aimait venir s'entrainer de jour comme de nuit, et là encore, ses expéditions nocturne se clôturait avec succès.
Elle espèrait trouver dans le calme et l'ambiance solitaire de cet endroit de quoi réussire « Oubliettes », qu'elle ne maitrisait qu'à moitier. Mais finalement, lorsque Tarjaha pénétra dans la Salle sur Demande avec sa grenouille à quasiment évanouie dans les mains elle entendit :

-Euh... demanda une inconnue provenant de Serdaigle. Salut ! Comment tu t'appelles ?

Tarjaha planqua avec sa discrétion innée la grenouille dans son dos. Elle réfléchit, se rappellant en mémoire ce qu'elle savait sur la jeune fille en face d'elle. En effet, la Gryffondors connaissait presque tout le monde, à Poudlard , car sans amies, elle passait sa vie à écouter les ragots et à apprendre tout les jours un peu plus sur la vie de chaque étudiant. Elle se rappellait avoir entendu parler de la brunette de chez les Serdaigles : Evangeline Flynn, 16 ans, sang mêlé, et à ce que voyait Tarjaha dans sa posture : coupable d'un délit.
Avec son sourire charmeur et ironique, l'ainée des Ernesta lui répondit, soudain sociable :

-Hey ! Je suis Tarjaha Ernesta, de chez les Gryffons ! Pas la peine de te présenter, je sais qui tu es...Mais par contre, je dois m'avouer assez curieuse de ce que tu cache dans ton dos !

Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire, et naturellement, elle apprécia la Serdaigle.

"-Hey ! Je suis Tarjaha Ernesta, de chez les Gryffons ! Pas la peine de te présenter, je sais qui tu es...Mais par contre, je dois m'avouer assez curieuse de ce que tu cache dans ton dos!"

La demoiselle souriait, ironique. Ok, leçon comprise, pour la discrétion, c'était pas encore cela... Elle en se demanda pas comment elle la connaissait, Poudlard était une école, quand même, avec tous ses ragots et ses rumeurs qui circulaient allègrement dans les couloirs, au nez et à la barbe des pauvres professeurs qui en étaient souvent -mais pas exclusivement- la cible. Cependant, Evangeline, qui planait souvent à quelques centaines de kilomètres de la réalité, perdue dans sa chère campagne irlandaise, n'y prêtait pas vraiment attention, aussi fut-elle assez contente que Tarjaha se soit présentée d'office. Après, pour ce qui était de son grimoire....

"Enchantée de faire ta connaissance, Tarjaha! On ne t'a jamais dit que la curiosité était un bien vilain défaut? Enfin, tu es excusable, il semblerait que chez les Gryffons se soit considéré comme une qualité essentielle..." (et toc! vengeance...) "mais, les invités d'abord, il m'a semblé te voir escamoter quelque chose, quand tu es entrée... Si tu me dis ce que c'est, je te montrerai ce que je cache!"

Et Evangeline se renversa dans les coussins, un sourire railleur aux lèvres. Elle aurait peut-être dû se montrer plus courtoise, mais bon, elle aurait tout le temps d'être aimable après, pour se rattraper. En tapotant les coussins du plat de sa main pour inviter sa camarade à s'asseoir auprès d'elle, elle lui fit un petit clin d'oeil malicieux. Répondrait-elle?

Tarjaha apperçut le sourire railleur et malicieux d'Eva et sourrit. Elle appréciait le fait que la Serdaigle ne s'écrase pas devant elle, et elle sourrit même devant la réplique sur les Gryffondors. Néanmoins, n'étant pas une fille facile, la belle brune claqua des doigts, faisant disparaitre le cadavre de la pauvre grenouille décédée entre ses doigts. Elle leva les mains et fit un tour sur elle même, pour qu'Evangeline puisse voire qu'elle n'avait rien:
-Je doit bien avouer que les griffondors sont curieux, et je vais me passer de citer la liste des défauts des Serdaigle (elle lui adresse un clin d'oeil). Mais... je n'ai rien d'interressant à te montrer.... A ton tour, alors.

Son regard presque carnassier se posa sur la place que la fille en bleu lui indiquait, et choisi plutôt un moelleux fauteuil en face de celle ci. Elle attrapa sa baguette et d'un petit coup sec informulé, intensifia le feu. Elle posa ses pieds sur un petit tabouret fait à cette occasion, et sortit de son sac une gourde de bierraubeure tiède. La gourde, semblable à celle des moldus, comportait en son bouchon deux tasses. Elle posa une tasse davant elle et demanda à Evangeline:

-Une tasse de Bierraubeurre?

La gourde servit une portion à Tarjaha et s'arrêta pour attendre la réponse de la serdaigle. La Gryffondors, elle, ajouta une pincée d'herbes mysterieuse dans sa propre boisson, et récupera la tasse chaude dans ses mains, pour se réchauffer, elle croisa les jambes satisfaite, puis entendit le cuinement de Bayah. Elle posa sa tasse en équilibre sur l'accoudoir de on fauteuil, ouvrit de nouveau son sac et en sortit une superbe fée blonde, en robette rose, avec de belles ailes assorties. Elle la posa sur ses genoux, reposa le sac, et récupera sa boissons.

-Bonjour, ma belle, souffla-t'elle à la fée. elle s'adressa ensuite à Evangeline: Voici Bayah, ma fée, et de surcoit, ma seule amie.

Elle avala une gorgée de la délicieuse boisson, et regarde la Serdaigle, les yeux plissées de bonheur....

[

color=#ff3333]-Je doit bien avouer que les griffondors sont curieux, et je vais me passer de citer la liste des défauts des Serdaigle (elle lui adresse un clin d’œil). Mais... je n'ai rien d’intéressant à te montrer.... A ton tour, alors. [/color]

Evangeline se mordit la lèvre de rage. Elle ne jouait pas franc-jeu! Qu'est-ce donc qu'elle avait fait disparaître? Elle n'avait pourtant pas rêvé! La rouge et or posa sur elle un regard de prédateur qui ne lui plut guère, avant de décliner son offre pour aller s'asseoir en face d'elle, dans un grand fauteuil moelleux à haut dossier qui renforçait son impression de grandeur et de majesté. Et malpolie avec ça! Cependant, lorsqu'elle lui proposa une tasse de biéraubeurre, Eva l'accepta. Elle se carra ensuite dans ses coussins, les genoux remontés jusque sous son menton, les mains serrées autour du gobelet odorant.

"Bien, sourit-elle, tu vas voir que si les Serdaigle ont peut-être quelques défauts, ils ont aussi des qualités, dont l'honnêteté... Voilà ce que je cachais. Mais j'ose espérer que tu garderas le secret... Ceci est un livre de la réserve. Et je n'aimerai pas trop avoir des ennuis suite à un cafardage!"

Elle tendit le livre à Tarjaha, qui le prit d'un air gourmand, apparemment ravie de satisfaire sa curiosité. Mais soudain, un petit bruit s'éleva du sac de la demoiselle, qui lâcha aussitôt le livre pour en tirer un petit être tout vêtu de rose, aux ailes délicates et à la superbe chevelure blonde.

-Bonjour, ma belle, souffla-t'elle à la fée. elle s'adressa ensuite à Evangeline: Voici Bayah, ma fée, et de surcoit, ma seule amie.

Les présentations faites, elle sourit apparemment très heureuse. Evangeline la regarda en arquant un sourcil, surprise. Pour accorder toute son amitié à une fée, c'est à dire à un être instable et capricieux, il fallait vraiment être désespérée, ou alors complètement associable, ce qui n'avait pourtant pas l'air d'être le cas de la jeune fille...

"Quand tu dis ma seule amie, tu entends par là la seule personne en qui tu puisse avoir confiance, ou bien la seule personne que tu aimes, ou alors la seule personne qui t'aime... ou autre chose?"

Elle espéra que sa question suffirait à détourner l'attention de Tarjaha de son livre de métamorphose. Mais à son grand malheur, la jeune fille, après avoir cajolé un peu la petite fée, le reprit, tout en levant des yeux emplis d'ironie vers la jeune Serdaigle.

Tarjaha sourit avec sincèrité. Elle hésita un instant, puis fit apparaitre le cadavre de grenouille qu'elle posa devant Evangeline. Elle but longuement pendant que sa gourde servait un verre de bierraubeurre à la jeune Serdaigle. Bayah se coiffait, ronronnant presque dans le cou de Tarjaha.
-Voilà ce que je cachait. Et... Bayah est adorable. Et puis, disons que je n'ai pas un grand talent pour me faire des amis.

La Gryffondors soupira, et feuilleta le livre de métamorphose de la réserve avant de le lui rendre:
-Je l'ai déjà lu, celui là. Sourit elle.

Elle sortit une boite de cookie de son sac, et flacons de rosée du matin. Elle donna un cookie a Evangeline et une goutte de rosée a sa fée, puis rangea le flacon, mais laissa la boite. Tout en grignotant un cookie au chocolat, elle regarda la belle jeune femme devant elle :

-Je suppose que tu ne connais pas la solitude.

A la grande surprise d'Eva, la jeune fille fit apparaître dans sa main... un cadavre de grenouille!

"Voilà ce que je cachait. Et... Bayah est adorable. Et puis, disons que je n'ai pas un grand talent pour me faire des amis."

Puis elle feuilleta un instant le livre de la réserve:

-Je l'ai déjà lu, celui là. Sourit elle.

Ainsi donc, elle aussi était une habituée de la réserve de la bibliothèque? Tiens, intéressant, cela... Et puis peut-être l'avait-elle déjà lu, mais, elle n'avait certainement pas le même but que celui que la Serdaigle poursuivait. La voix de Tarjaha la tira soudain de sa réflexion:

-Je suppose que tu ne connais pas la solitude.

"Oh! Si... Pendant longtemps, toute mon enfance en fait, je n'ai connu qu'elle... C'est vrai, depuis que je suis à Poudlard, j'ai noué des liens, j'ai fait la connaissance de personnes formidables, mais je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler quelqu'un de très populaire... Bah! Je ne m'en porte pas plus mal."

Elle lui sourit. Elle commençait à apprécier vraiment la jeune Gryffondor... Tout d'un coup, se penchant en avant avec des étoiles plein ses grands yeux bleus, elle murmura:

"Veux-tu que je te dise pourquoi je lis, ou plutôt relis ce livre?"

La surprise dut se peindre sur le visage de la Gryffondors, lorsqu'Evangeline lui dit qu'elle avait été solitaire. Elle? Belle, intelligente, gentille, seule? Tarjaha comprenait qu'une fille comme elle puisse être une solitaire. Mais pas une fille comme la Serdaigle. Lâchant un gros soupire desespérée, la jeune brunette caressa l'oreille de sa fée, et lissa sa robe, comme à une poupée.

-Veux tu que je te dises pourquoi je lis, ou plutôt je relis ce livre? demanda Evangeline.

Un vent mystérieux se mit à flotter dans la pièce, prenant l'esprit de Tarjaha.

-Pourquoi relis-tu ce livre?demanda-t'elle, en haussant les sourcils.

Elle finit sa tasse de bierraubeurre qui se rangea seule. Elle ouvrit son sac et en sortit une boite qu'elle ouvrit discrètement, et y plongea une main. lorsqu'elle y entra jusqu'à l'épaule, elle l'a ressortit enfin, victorieuse. Elle attrapa Bayah de l'autre main, et plongea les deux dans la boite, penchant la tête sur le côté tout en se préparant à écouter le discours surement interessant d'Eva.

Tarjaha sortit Bayah de la boite, la petite fée semblait ravie. Elle avait les cheveux plus long, et une nouvelle robe plus claire.
La Gryffons claqua des doigts et la boite se rangea dans le sac de cuir brun, et elle affica un air satisfait.

-Dit moi tout! s'exclama-t'elle à l'intention d'Evangeline.
Elle appréciait la Serdaigle, c'était certain.

-Pourquoi relis-tu ce livre? Dis moi tout! demanda Tarjaha, en plongeant une fois de plus sa main dans son sac (décidément, il n'avait pas de fond!)

Evangeline sourit, se recala dans ses coussins et étendit ses petits pieds nus vers l'âtre réconfortant pour les réchauffer, tandis que sur le manteau de la cheminée, ses chaussettes finissaient doucement de sécher, en fumant une petite vapeur d'eau blanche.

"Depuis que j'étudie la métamorphose, nous avons eu des cours parfois très ennuyant, mais parfois aussi très intéressant... Comme le dernier, un cours de métamorphose humaine. Malheureusement, miss O'Riley, après nous avoir donné un aperçu très prometteur du sujet, nous a dit que ces sortilèges étaient trop dangereux pour notre niveau, et de ne jamais chercher à les reproduire... elle sourit. Bien sûr, c'était exactement la chose à ne pas dire! Et voilà comment j'ai emprunté ce livre, il y a quelques temps déjà... Dedans, j'ai trouvé un chapitre sur les Animagus. Et je vais travailler, beaucoup travailler... Mais je réussirai... Moi aussi, je deviendrai un Animagus!"

Evangeline n'avait jamais parlé de son rêve, ou plutôt de sa folle ambition, à qui que ce soit. On se serait sûrement moqué d'elle, on ne l'aurait pas prise au sérieux, ou alors on lui aurait fait remarquer que ce n'était pas légal, etcaetera. Pourtant la brunette s'en sentait capable, et elle le voulait. Ne dit-on pas que quand on veut, on peut?

Puis elle fixa ses yeux dans ceux de la Gryffondor, attendant sa réaction tout en finissant sa tasse de biéraubeurre tiède et délicieusement parfumée.

Un animagus? Oui, elle le pourrais sans doute. Elle savait bien, Tarjaha que quand on veux, on peux. Elle sourrit, fière que sa potentielle nouvelle amie lui ai fait cette confidence.

-Tu y parviendras. Et... Eva, tu veux que je te dise quel est mon rêve à moi?

La Gryffondors sortit une pincée d'herbes odorantes qu'elle avala avec un peu d'eau. Elle souffla et sortit sa baguette, pour faire apparaitre à elle un gilet noire. Elle l'enfima pardessus sa chemise trempée devenue transparente. Elle caressa le bout du nez de Bayah, puis se retourna devant Evangeline. Elle attrapa son sac, et sortit de ce dernier de lourds parchemins vieillit et écrit il y a quelques temps déjà. Elle les posa sue les genoux de la Serdaigle : le premier portait comme titre Un étudiant de deuxième année découvre la Chambre des Secret ;le second Le célèbre Harry Potter terrasse un basilic dans la Chambre des Secrets; et enfi, le troisième, un livre usé :La Chambre des Secrets : le Mythe de Poudlard.

Assise sur son fauteuil, calme et reposée, Tarjaha sourit à Evangeline.

"Tu y parviendras. Et... Eva, tu veux que je te dise quel est mon rêve à moi? "

Evangeline sourit et hocha la tête. Bien sûr qu'elle voulait savoir! Tarjahe se leva alors et fouilla un instant dans son grand sac, pour en tirer trois rouleaux de parchemin vieilli et jauni, tous traitant d'un seul et même sujet: la Chambre des Secrets... Evangeline n'y connaissait pas grand chose, mais le peu qu'elle savait suffisait à donner la chair de poule: cette salle souterraine et secrète de Poudlard, bâtie à l'insu des trois autres fondateurs de l'école par Salazar Serpentard en personne, avait abrité longtemps une terreur sans nom: le Basilic, qui avait été tué des années plus tôt par le très célèbre Harry Potter, dans des circonstances aujourd'hui encore enveloppées de mystère...

"Tu veux retrouver la Chambre des Secrets? Et y pénétrer? C'est cela? Mais, Tarjaha, qu'espères-tu y trouver...?" demanda Eva interloquée.

Puis soudain elle leva les yeux vers celle qu'elle considérait désormais comme une amie, et plongea ses yeux dans les siens:

"Tarjaha, j'aimerai t'aider, si je le puis."

Tarjaha retint un sourire. Elle prit un dernier parchemin et commença sa lecture :

-La Chambre des Secrets de Poudlard reste un mystère encore inexplorer et entier. Le pays complet sais ce qu'il c'est autrefois passer dans cet antre sombre, le combat de l'Elu, Jedusor et le carnet. Mais les reporters, tous, sont d'accord pour déclarer que seul le célèbre Harry Potter était capable de la trouver, oui, seul le célèbre Fourchelang lion pourrait ouvrir cette pièce secrète...

Elle regarda Evangeline droit dans les yeux et déclara:
-Harry Potter n'avait rien d'excpetionel. Il a eu de la chance. C'est a mon tour de faire mes preuves. Tu es sure, Evangeline, de vouloir te lancé dans cette folle aventure avec moi?

Elle contempla son amie, hésitant puis souffla :

-Je sais que je ne devrait pas m'y entreprendre seule...

"-Harry Potter n'avait rien d'exceptionel. Il a eu de la chance. C'est a mon tour de faire mes preuves. Tu es sure, Evangeline, de vouloir te lancer dans cette folle aventure avec moi?
Je sais que je ne devrait pas m'y entreprendre seule..."

"Je ne crois pas qu'il y ait eu seulement de la chance, Tarjaha... Mais je suis d'accord avec toi, nous avons encore à faire nos preuves. Il y a juste un tout petit problème: j'ai lu quelque part que l'entrée de la Chambre se situait dans les toilettes de Mimi Geignarde, ce qui n'est pas gênant, mais que pour y entrer il fallait être un fourchelang... ce que nous ne sommes ni l'une ni l'autre, si je ne m'abuse?"

Pourtant, Evangeline était sûre que sa nouvelle amie avait une solution à ce problème... Elle avait l'air d'avoir déjà beaucoup étudié la question: se pouvait-il qu'elle ait oublié un détail aussi fondamental? Non, sûrement pas! Eloignant du feu ses petits pieds, qui commençaient mine de rien à cuire un peu fort à son goût, la petite brune se pelotonna à nouveau sur son siège, pendant que Bayah remplissait l'air de son joyeux bavardage. Eva sourit: la petite fée était vraiment mignonne... Mais elle n'aurait pas trop aimé la voir en colère, car une fée en colère est une véritable petite peste ailée.