Dans la grande gare

Sans que je ne m'y prépare, Ailinn me sautait dessus et me serrait dans ses bras. Elle était plutôt expressive, ça ne faisait aucun doute. Légèrement intimidé par ce saut, je ne réagissais qu'après quelques secondes. Je lui tapotais le dos timidement, je n'avais pas l'habitude à tant d’effusion d'amour. D'habitude, lorsque je disais aux gens que j'étais un loup-garou, il se contentait de partir aussi vite qu'ils étaient venus. Après quelques autres secondes, la jeune rousse s'écartait de moi.

« Désolée. J’ai tendance à me laisser un peu emporter… »

Je lui souriais une nouvelle fois, signe que ça ne m'avais pas déranger. Après tout, on allait bientôt devenir "frère d'arme". Bien que la situation soit irréaliste, elle commençait tout doucement à devenir fort réelle dans mon esprit. Je commençais, petit à petit, à me convaincre de l'existence de l'ordre du phénix et que, maintenant, j'allais pouvoir les aider à accomplir leur tâche : éradication des mangemorts. En tout cas, je supposais que c'était leur but.

« Je suis vraiment désolée de t’avoir forcé à prendre une décision si vite… Je ne pouvais pas trop te laisser partir pour y réfléchir en prenant le risque que tu sois de leur côté. Crois-moi Dwayne, si j’avais voulu te faire une blague je t’aurais raconté celle des chaudrons qui volent, je n’ai pas l’habitude de plaisanter sur les gamins innocents qui se font torturer sur le chemin de Poudlard. »

J'aurai bien voulu lui demander de me raconter la blague des chaudrons qui volent, je ne la connaissais pas. Je me retenais cependant, la situation exigeait un sérieux. Je lui demanderai de me la raconter une autrefois, en plein combat par exemple ? Pas une bonne idée.

Je vais commencer par le plus important. À partir de maintenant, tout ce que tu apprendras sur l’Ordre sera classé secret défense. Tu n’en parles à personne, et surtout tu ne dévoiles l’identité d’aucun d’entre nous. Jusque maintenant, ça me semblait logique. Pour répondre à ta question, nous ne sommes pas très nombreux, mais nous sommes infiltrés un peu partout, et nous avons aussi quelques alliés stratégiques. Côté pratique, l’Ordre possède un Manoir incartable qui nous sert de QG, ça nous permet de nous réfugier si l’on est suspecté et de faire nos réunions sans risque d’être espionné. L’Ordre a gardé les mêmes idéaux qu’autrefois. L’idée c’est d’empêcher les Mangemorts de parvenir à leurs fins et d’en faire tomber le plus possible. Alors on surveille, on écoute et on essaye d’en apprendre plus pour pouvoir les démasquer. On essaye d’intervenir à chaque fois qu’ils tentent quelque chose, de les freiner au maximum… Mais ce n’est pas toujours facile d’être partout à la fois, surtout qu’il nous faut des prétextes valables d’être sur place si on ne veut pas finir dans un bureau du Ministère avec quatre Aurors qui nous fixent dans le blanc des yeux. Bon, je ne vais pas t’emmener maintenant au QG sans avoir prévenu personne… Mais nous te recontacterons très bientôt. Ah oui, et si tu as le moindre soupçon sur quelqu’un, ce serait bien que tu nous en parle. Histoire qu’on évite d’autres incidents comme celui du Poudlard Express… En parlant du Poudlard Express d’ailleurs, l’un d’entre nous était là-bas, il a essayé de limiter les dégâts... Je ne vais pas te citer de nom tout de suite, mais tu le rencontreras bien assez vite, j’espère.

J'avais écouté très attentivement Ailinn, j'avais bu chacun de ses mots. Ainsi ils n'étaient pas très nombreux, ça ne me donnait pas forcément beaucoup d'indice, mais c'était tout de même suffisant. Je ne faisais pas encore réellement partie de l'ordre du phénix, je supposais que derrière tout ça se cachait un chef à qui Ailinn devait rendre des comptes. Après tout, si le chef avaiut été la rouquine, elle m'aurait conduit à ce QG dont elle m'avait parlé. Ce n'était pas grave, je prendrais mon mal en patience. J'allais m'amuser à m'imaginer qui d'autre pouvaient bien faire parties de l'ordre. C'était sûr que j'allais me tromper. Les membres de l'ordre devaient recruter des personnes aux styles très différents, histoire que si l'un d'entre eux étaient découverts, les autres ne suivraient pas à la chaîne.

D’autres questions ?

Elle semblait avoir terminé son monologue, d'où sa question. Pour le moment, je n'avais plus aucune question. J'étais un peu désorienté par l'information qui venait de m'être donnée. J'étais un fana d'histoire et pour moi, l'ordre n'était que de l'histoire ancienne. Je n'avais jamais imaginé qu'elle puisse encore exister. En tant "qu'historien" j'allais vivre des choses que n'importe quelle fan d'histoire aurait voulu vivre. Aucun doute, l'Ordre allait être the experience de ma vie.

Pour le moment, je n'ai rien d'autre à demander. Je suis un peu sous le choque de toutes les informations que tu viens de me donner. Je pensais vraiment que vous aviez disparus.

Une nouvelle fois, je soulignais mon incompréhension. Je le voyais, Ailinn n'avait pas l'air de me mentir. Pourtant, je me demandais toujours si cette histoire était réelle ou non. J'aurai voulu en parler à Elenna, elle aurait pu me conseiller mais je devais garder secret cette histoire, personne ne devrait être au courant.

Je suis vraiment heureux que tu ait pensé à moi pour rentrer dans votre ordre. Si c'est réelle, je ferais de mon mieux pour ne pas te décevoir. Je me doute bien que tu prends un risque énorme, qui te sera peut-être reproché.

Je ne savais pas quoi rajouter d'autre, c'était un peu nul comme réponse par rapport à tout ce qu'elle m'avait dit, je voulais me forcer à dire autres choses mais je ne savais pas quoi dire. Je lui aurai bien demander de me raconter l'histoire du chaudron, mais le changement de sujet serait bien trop brusque. J'attendais de voir comment ça allait évoluer, si l'entretien était maintenant terminé ou si, au contraire, il ne faisait que commencer.

Laisse-moi voir ton âme...

PV Dwayne Madison

[C’est vraiment court, mais je suis malade à crever. Sorry :( ]

« Pour le moment, je n'ai rien d'autre à demander. Je suis un peu sous le choc de toutes les informations que tu viens de me donner. Je pensais vraiment que vous aviez disparus. Je suis vraiment heureux que tu aies pensé à moi pour rentrer dans votre ordre. Si c'est réel, je ferais de mon mieux pour ne pas te décevoir. Je me doute bien que tu prends un risque énorme, qui te sera peut-être reproché. »

En ce qui concernait ce dernier point, Ailinn espérait sincèrement que ce ne serait pas le cas. Il était vrai que personne ne l’avait jamais autorisée à prendre ce genre de démarches, mais l’occasion était trop belle et ne se reproduirait probablement pas de sitôt. En outre, sans savoir pourquoi, l’irlandaise avait confiance en Dwayne.

« C’est moi qui te remercies de rejoindre notre combat… Je vais devoir discuter avec les autres avant de pouvoir t’emmener au QG et de te donner d’autres informations, mais je te recontacterai aussi vite que possible. » promit-elle.

Il fallait qu’elle rejoigne les autres au plus vite pour avoir leur avis, et prendre les mesures nécessaires. Vu les dernières actions des Mangemorts, l’Ordre ne pouvait pas se permettre d’attendre leur prochaine attaque.

Ailinn s’apprêtait à tourner les talons pour rentrer au Manoir lorsqu’elle jugea bon d’ajouter une dernière recommandation à son nouveau frère d’armes. On ne sait jamais.

« Je te fais confiance, Dwayne. Pas un mot. »

Cela dit, la rouquine brisa ses sortilèges d’un coup de baguette et transplana dans un grand craquement, laissant Dwayne seul à ses interrogations.

Le vent s’engouffra brusquement dans la ruelle mal famée, réveillant la jeune moldue endormie. Celle-ci se releva, encore engourdie, se demandant comment elle était arrivée ici, avant de repartir sans demander son reste.

[RP terminé]

Même quand elle se trouvait dans le monde moldu, Valentina ne retirait jamais son éternelle cape de voyage noire. De toute façon, à quoi bon? Certains moldus avaient des accoutrements qui n'étaient en rien normaux. Comme à son habitude, elle rabattait sa large capuche sur ses longs cheveux foncés et avançait d'une allure fantomatique, les pans de sa cape virevoltant dans son sillage.
Bien qu'elle n'aimât pas les transports en communs londoniens, elle n'avait aucun autre moyen de transport, et se déplacer sur un balais n'était pas une bonne solution. Le ciel était gris, et l'air, froid. Un vent glacial parcourrait les rues de Londres. D'une main, elle tripotait sa baguette, qu'elle gardait toujours dans sa manche. Elle descendit les marches menant au métro. Des regards se tournaient vers elle, elle ressemblait à la mort encapuchonnée. Mais quelle importance que les gens la regardent? Elle les aurait volontiers tous tués d'un coup,ces imbéciles. Elle avait horreur de la foule, et tous ces corps suants se serrant les uns contre les autres lui donnaient la nausée.
Elle avait passé la barrière du métro, et se retrouva sur le quai. Des métros bondés défilaient les uns après les autres. Debout, contre le mur, elle attendait, perdue dans les ténèbres de sa capuche.

Édit Luke : Bonjour Valentina, je vous rappelle que d'après le règlement il est interdit de poster dans un sujet en cours d'utilisation. J'ai donc déplacé votre post dans un sujet libre. Merci de faire attention la prochaine fois. Cordialement.

RP with Anakin Driscoll

Enfin une journée où la pluie cédait sa place au soleil ! On se sentait enfin vraiment au printemps. Il avait en effet plut toute la semaine dernière au grand désespoir de Daily. Cette dernière avait toujours eu horreur de la pluie, celle qui vous trempe de la tête au pied, qui transforme vos chaussures en une mare et qui vous fait trembler à cause du froid, que vous ayez un parapluie ou non.

Elle avait donc profité de cette belle journée ensoleillée pour prendre l'air et rêvasser. Elle était vêtue d'un jean de couleur sombre et d'une veste légère noire, elle avait même mis le pendentif que son père lui avait offert juste avant sa mort, celui-là était empli d'un énergie étrange que la jeune femme n'avait jamais su décrypter. Elle décida alors de se balader dans les rues, sans destinations particulières, laissant ses pensées vagabonder. La jeune femme pensait à tout et à rien, à son travail, à la rencontre qu'elle venait de faire avec Valentina, mais elle avait une pensée toute particulière pour sa cousine, Tia. Elle ne l'avait pas revue depuis longtemps pour elle ne savait quelle raison et elle lui manquait... un peu.

La barmaid commençait déjà, après avoir parcouru un court chemin, à se lasser un peu des rues calmes et tranquilles de Pré-au-Lard où se situait son appartement et décida d'aller plutôt faire un tour du côté de Londres. Aussitôt pensé, aussitôt fait, il ne lui fallait que quelques seconde pour transplaner sur le chemin de traverse. Mais ce n'était pas sa destination finale. Daily avait en effet bien envie de marcher dans les rues moldues de la capitale. Elle traversa alors le chaudron baveur pour se rendre dans l'autre côté de l'avenue sorcière. Là se trouvait un monde totalement différent, ignorant que les sorciers existait.

La jeune femme continua alors sa route et parcouru les rues, au milieu de la foule moldue. Après un nombre de minutes qui lui était inconnu, tellement elle était ailleurs qu'elle en perdait un peu la notion du temps, elle arriva devant la gare : King's cross. Ah, elle lui rappelait de bons souvenirs et Daily décida alors d'y entrer. C'était là qu'elle était venue pour aller pour la première fois à Poudlard. Elle se souvenait, elle était en même temps excitée et un peu stressée. Ce fut une expérience inoubliable. Elle n'y était jamais retournée depuis la fin de ses études. La gare grouillait de moldus certains traînaient derrière eux des bagages, d'autres accompagnaient des personnes sur le quai pour dire au revoir... Rare étaient les sorciers qui prenaient le train, la plupart préférant transplaner. Daily s'assit alors sur un banc libre dans un coin.

La foule lui devint bientôt plus floue. Elle aimait beaucoup voyager mais n'en prenait jamais le temps. Et elle aussi aurait bien aimer pouvoir prendre sa valise et s'envoler loin des tracas de la vie quotidienne afin de s'évader ne serai ce que pour quelques jours. La jeune femme rêvait même déjà des destinations qu'elle choisirait.

J'haletais, ma respiration était très fort, saccadée et rapide. J'avais encore beaucoup de souffle mais je devais trouver un moyen de m'en sortir. En tout cas, ça avait marché ! Je ne pouvais pas m'arrêter, je devais continuer à courir mais ça avait fonctionné. Et pendant que je traversais le hall de la gare, je me remémorais les dernières heures mentalement. Comment les choses avaient bien pu en arriver là ?

FLASHBACK

Je m'en rappelle clairement maintenant. Je venais de quitter Pré-Au-Lard, j'y avais fait ce que j'avais à faire et plus rien ne me retenais désormais là bas. Aussi j'avais réfléchi autour d'une bonne et fraîche Brunobeurre comme seul les Trois Balais savent les servir. Où voulais-je aller maintenant ? Mes précédentes recherches de Mangemorts avaient été un échec, de même que celles sur l'Ordre du Phénix. J'étais revenu au point de départ... Alors pourquoi ne pas réellement revenir à mon point de départ ?
C'est ce que je m'étais dit sur le coup, et c'est pourquoi j'avais pris le train à la gare pour rejoindre King's Cross, l'endroit où tout avait commencé pour moi, où tout avait commencé pour tout bon sorcier. Le voyage s'était bien déroulé, merveilleusement bien. Le train était bourré de Moldus, je pouvais deviner deux-trois sorciers dissimulés dans le tas grâce à d'infimes détails. Un bouton de manchette estampillé Poufsouffle par exemple indiquait clairement un sorcier. Aussi surement qu'une photo de portefeuille animée. Bref, pendant les deux heures que je passais dans ce train, furent un plaisir. Je pu me reposer tranquillement et réfléchir pleinement à mes prochains plan d'actions... avant qu'un nourrisson ne se mette à hurler quelque part dans mon wagon et ne fasse disparaître toute trace de concentration sous mes cheveux. Si seulement il n'y avait pas eu tous ces Moldus ! Un petit coup de Silencio m'aurait fait le plus grand bien. Mais non : Interdit ! Et en conséquence pendant les 45 dernières minutes que dura le trajet, j'eu l'immense honneur d'assister à un petit récital de bébé ? Quel plaisir !

Ouais, ça n'expliquait pas vraiment pourquoi je courrais, non ? On y arrive.
Le train était arrivé à King's Cross et là, sur le quai, pour accueillir les passagers, un bête et stupide contrôle de Police. Et en bon idiot, j'étais monté dans le train sans payer. Pas par choix, mais par obligation. A vrai dire, je me voyais mal payer mon billet de train en Mornilles... Et puis pas sur qu'ils auraient acceptés. Et si je venais à me faire contrôler, je pouvais être sur qu'on m'aurait demandé mes papiers. Et comme je ne les avait pas sur moi, on m'aurait sûrement emmené au post. Et là, on aurait vu ma baguette ! Je n'avais vraiment pas d'autres choix si ? J'avais simplement forcé le barrage. Après m'être approché de l'homme de la compagnie ferroviaire qui tenait sa machine à composter, j'avais brusquement accéléré et j'étais passé à travers les contrôles. Mais des agents avaient été lancé à ma poursuite. Ils m'avaient hurlé de m'arrêter puis ils avaient lâché un chien. Bizarrement je m'étais mis à courir encore plus vite.

FIN DU FLASHBACK

Ah oui c'est vrai, voilà pourquoi j'étais en train de courir !
Tournant alors au coin d'une boutique, je me décidais finalement à agir, en dépit des risques apparent. J'attrapais ma baguette sous mon sweat, et, sans la sortir, lançais discrètement un petit sortilège bien pratique.

Oblitesco

De cette façon, j'effaçais mes traces, et, peut être parce que l'animal était faible ou peut être parce que mon sortilège était puissant, le canidé semblait avoir oublié que c'était moi qu'il poursuivait, du moins, il ne me reconnaissait plus. Rapidement avant que ses maîtres ne me rattrapent, j'avais ôté mon vieux sweat noir et je m'étais jeté sur un banc. Ainsi, je reprenais rapidement un rythme de respiration normal tandis qu'un peu de sueur coulait de mon front. Sous mon sweat, heureusement, je portais une chemise beige/marron clair et un gilet vert émeraude et noir, le truc assez voyant, bien tape à l'oeil du genre, Irlandais le soir d'un match.

*Se cacher en pleine lumière*

Ce n'est qu'après cette réflexion que je remarquais la jeune fille à côté de qui je m’étais installé. Essuyant une goutte de sueur qui perlait de mon front, je repris, essayant de paraître beaucoup plus serein que je ne l'étais véritablement en voyant passer le chien devant moi sans me reconnaître.

Il fait chaud aujourd'hui hein ? C'est dingue, il n'y a plus de saison. Joli pendentif

RP with Anakin Driscoll

Les rayons du soleil éclairé le visage de Daily d'une douce chaleur. Elle avait fini par fermer les yeux. Elle rêvait de voyage et s'imaginait marchant dans les forêts au Canada ou encore sur les plages ensoleillées de Polynésie... Lorsque des bruits vinrent troubler ce doux songe. Il y avait des bruits de pas comme si quelqu'un courait. Sûrement une personne qui était en retard et se dépêchait pour avoir son train. Mais bientôt à ceci s'ajouta des aboiements de chiens. Qu'est-ce que c'était que ça ? Après quelques minutes, la rousse consentit enfin à ouvrir les yeux pour voir de quoi il s'agissait et qui osait la sortir de ses pensées. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver l'origine du brouhaha.

En effet, plus loin un jeune homme courait suivit un peu plus loin par des chiens. Qu'avait-il bien pu faire pour se retrouver dans cette situation ? Sûrement n'avait-il pas payer son billet, c'était le plus courant.
*Ah... ces moldus !*
Ils étaient un spectacle à eux seuls. La jeune femme continua alors de regarder cet homme et était impatiente de voir comment il s'en sortirait. Mais contre toute attente, les chiens qui lui courant derrière il y a encore quelques minutes s'arrêtèrent brusquement comme si ils venaient de perdre sa trace. Daily fronça alors les sourcils. Pour de simples moldus, cela serait passé inaperçu mais elle, elle était une sorcière et elle savait que seul un sorcier pouvait faire ça. Et bien encore mieux, un sorcier qui arrivait à se mettre la police moldue sur le dos ! Alors là, on avait tout vu. Et puis pourquoi prendre le train alors qu'il existe pleins d'autres moyens pour voyager ? Cette question allait belle et bien rester un mystère.

Mais c'est alors qu'il se passa quelque chose d’inattendue. Comme si cela ne suffisait pas, ce charmant jeune homme vint se jeter sur le banc où Daily s'était assise il y a maintenant un moment pour pouvoir être tranquille. Et bien là, s'était raté ! La jeune femme leva les yeux au ciel. Bon que voulait-il ? Pensait-il pouvoir échapper à ses problèmes comme ça, en s'asseyant à côté d'elle comme si de rien n'était ? Mais, après réflexion, c'était pas mal trouvé. Puis comme si il venait de se rendre compte de sa présence, il lui dit :

- Il fait chaud aujourd'hui hein ? C'est dingue, il n'y a plus de saison. Joli pendentif

Et maintenant, il faisait comme si il ne c'était rien passé. Daily mit alors par réflexe sa main sur son pendentif, c'est vrai qu'il était joli, une pierre rouge entouré d'un fil d'argent en spirale. Elle le fit tourner entre ses doigts.

- Merci, c'est un cadeau de mon père. Sinon, oui c'est vrai qu'il fait chaud, il faut en pofiter. Dit-elle en souriant.

Il avait beau se mettre dans une situation impossible, son interlocuteur était, il faut le reconnaître, assez charmant malgré ses habits à l'air usés. Il avait de beaux cheveux brun, auxquels le soleil donnait des reflets roux par moment ainsi que de grands yeux verts.
Plus loin, un bruit se fit entendre, attirant l'attention de la jeune femme. La police avait encore l'air de chercher le fugitif. En effet, on pouvait les voir regarder attentivement au dessus de la foule à la recherche de cette introuvable personne qui se trouvait à côté de l'ex-verte.

- Alors comme jeune délinquant, on aurait des problèmes avec la police moldue ?

Qui sait, peut-être pourrait-elle lui rendre service...

Sur le quai du Poudlard Express...

RP unique

J'arpentai d'un pas vif et assuré les ruelles désertes de Londres. Un fin masque blanc recouvrait les traits de mon visage et mes cheveux blonds étaient dissimulés sous le large capuchon couleur sombre que j'avais rabattu sur ma tête. Je savais bien qu'il y avait peu de risques de croiser quelqu'un à cette heure-ci, mais je préférais jouer la prudence. On ne savait jamais.

Le soleil ne s'était pas encore levé, mais l'absence des habituels nuages rose-orangés laissait présager une belle journée, avec un beau ciel bleu dégagé. Cependant, je savais que dans le monde sorcier, personne n'irait se prélasser au soleil aujourd'hui. L'humeur n'y serait pas. Et pour cause, nous allions marquer cette journée au fer rouge, montrer au monde que nous, les mangemorts, étions présents et que rien ni personne ne pouvait nous empêcher de nous battre pour nos idéaux, de lutter contre le ministère, d'attaquer où bon nous semblait.

Pour l'instant, personne ne se doutait de rien. Personne n'avait aucune idée de se qui allait se produire. La population magique était encore plongée dans un profond et paisible sommeil. Une belle surprise les attendrait à leur réveil et tout au long de la journée, voir plus, si tout le plan se passait comme prévu. Ce que j'espérais.

J'arrivai bientôt à destination : La fameuse plateforme 9 3/4 de la gare King's Cross. Ici même, il y a moins d'un an, d'autres Mangemorts s'étaient tenus là et avaient massacrés des dizaines et des dizaines d'élèves, éclaboussant de sang les pages de l'histoire avec cet événement macabre, mais grandiose. Une foule de sentiments contradictoires émergèrent dans mon esprit tandis que je dégainai ma précieuse baguette.

Avec toute la conviction possible, je lançai d'une voix roque un Bombarda en direction du plafond. Dans un bruit sourd, celui-ci explosa, déversant sur le Poudlard Express et le quai une pluie de pierres abruptes, d'éclats de verre. J'avais bien évidement prévu le coup en m'abritant dans le renfoncement d'une porte. Mourrir écrasé par un bloc de pierre n'était pas un de mes objectifs. Comme une petite commémoration des événements de la rentrée dernière, je parsemai le quai de toiles d’araignées à l'aide d'un Aranea Telam. Puis, sans perdre un instant, je lançai un Morsmodre par le trou béant que je venais de créer. La marque verte apparu, impressionnante, grandiose. Je la contemplai un instant puis m'éclipsai, dissimulé sous ma cape d'invisibilité. Le grabuge n'allait pas tarder à attirer du monde par ici.

« Je crois qu’on a tout. Faudra donner la liste à Crystal du coup. »

Dans un soupire fatiguée, la jeune femme cocha la dernière case, signe que tout était à la bonne place et que les nouveaux articles étaient correctement arrivés dans la boutique. S’approchant de son café posé sur le comptoir, elle saisit la tasse et l’a bu avec plaisir. Ça réveillaient ses choses là. Le soleil commençait à peine à se lever et déjà le chemin de traverse grouillait de monde. Ils étaient matinales, les sorciers.

Soudain, des cries retentirent par delà la baie vitré du magasin et Mortissia leva la tête pour voir ce qui provoquait tout ce grabuge. Les sorciers et sorcières couraient partout, d’autre regardaient le ciel avec une mine horrifiée. Lançant un regard vers sa collègue, la rouge et or se dépêcha de sortir pour voir ce qu’il se passait. Choc. La marque des ténèbres trônait fièrement dans le ciel, elle semblait lointaine, sûrement du côté de Londre, mais elle était bien visible. *Qu’est ce qu’il se passe tu crois ?* Aucune idée, mais Mortissia mourrait d’envie d’aller voir. Elle était sûre que, quelques jours auparavant, c’était les Mangemorts qui lui avaient donné pour mission d’accrocher cette affiche dans sa salle commune. Pourquoi elle ? Elle n’était pas comme eux. Elle n’avait rien contre les moldus. *Ah ouais ? Même pas ceux de l’Orphelinat ?* … Mortissia espérait secrètement qu’ils ne soient pas tous comme ça. Mais dans ce cas, pourquoi devoir cacher leur vrai nature ? Sans avoir plus le temps de méditer dessus, elle fut rejoint par Harel.

« Regarde là haut ! »

La vendeuse se fit bousculer par un sorcier devenu hystérique. Le chemin de traverse ressemblait à une fourmilière attaquée. Saisissant le bras de sa collègue, Mortissia la tira de nouveau à l’intérieur du magasin maintenant vide et, la regardant droit dans les yeux, lui dit toute excitée.

« On prends des Tourbillons de Flammes dans la réserve et on y va ! »

Une chance que le stock de balais venait d'être refait ! Sans attendre la réponse de l’asiatique, la jeune femme à la chevelure sanglante se précipita dans la fameuse réserve pour sortir deux balais tout neuf de leur emballage puisqu’il n’était pas encore mis en rayon. Elle repassa dans la boutique, sortie, fut contente de voir Harel suivre l’idée, verrouilla le magasin, glissa la clé dans son soutien gorge, enfourcha le balais et s’éleva rapidement dans le ciel. Ce balais était très rapide et elle n’avait pas l’habitude de monter souvent. *Sois prudente !* … « Je gère »… Sans attendre elle s’élança à toute vitesse vers la marque, leur point de repère. Plusieurs fois elle lança des coups d’œil à Harel pour être sûre que celle-ci suivait bien le mouvement. Le vent frais du matin lui fouettait le visage et son nez devait sûrement être rougie.

Grâce à la rapidité du balais, Mortissia en serait sûrement décoiffée, elles arrivèrent au dessus de la Gare de Londre plutôt rapidement. La marque se trouvait juste au dessus d’un énorme trou fait dans le plafond. La gare semblait déserte à cette heure là, mais les gens ne tarderaient pas à accourir. *Si les Moldus voient ça…* C’est la Mer**. Plongeant littéralement pour passer par le trou, la jeune femme s’arrêta légèrement au dessus du sol et fronça les sourcils. Le quai était empli de toile d’araignée.

« Harel, te pose pas par terre. »

En se réveillant ce matin à une heure anormalement matinale, Harel était loin de se douter de l'évènement qui marquerait sa journée. Retrouvant Mortissia aux Halles pour un inventaire, les deux jeunes filles s'organisèrent de manière à remplir rapidement et efficacement cette tâche fastidieuse. Une fois fait, elles s'installèrent sur le comptoir s'accordant une pause bien méritée, sirotant un café pour l'une et un chocolat pour l'autre. Jusqu'à ce qu'un grondement inquiétant brise la quiétude des premières heures de la matinée. Suivant le mouvements de sa collègue, elle sorti en trombe de la boutique pour apprécier la marque qui entachée le ciel d'une journée qui s'annonçait ensoleillée.

Médusée, l'asiatique ne réagit pas lorsque Evenblood l'attira, par le bras, à l'intérieur de la boutique et exposa son idée. Ensuite la situation lui échappa totalement. Sans trop réfléchir, elle couru à sa suite, s'empara à son tour d'un balai, en excluant les risques que cela comportaient. Dans un sursaut de raison, elle se saisit de sa baguette pour lancer un Kaleidem sur la Gryffonne, puis sur elle-même. A priori ce n'était pas le moment de s'attirer les foudres des représentants de la loi en omettant de prendre les dispositions nécessaires pour passer inaperçus aux yeux des moldus.

Le vent frais, balayant ses cheveux détachés, l'aidait à reprendre peu à peu ses esprit. A mesure que les deux jeunes filles se rapprochaient de la marque, illustrant un crâne crachant un serpent, le pouls de Chaitan s'emballait et son envie de fuir devint de plus en plus pressante. Le souvenir de l'attaque de Pré-au-Lard encore présent, elle craignait de se retrouver face à un Mangemort.

Par la voix des airs, ils ne leur fallu pas longtemps pour apercevoir le toît effondré de la Gare de King Cross. Un frisson parcouru sa peau en descendant par le trou béant, découvranr la cible de l'attaque : la voie 93/4.

« Harel, te pose pas par terre. »

Surprise, l'interpelée se cramponna au manche du balai que ses mains tirèrent afin de freiner sa course. Suivant le regard de Mortissia, elle réalisa à se seul moment la présence massive de toiles d'araignées d'une taille anormalement grande. Ses obsidiennes balayèrent les décombres qui ne découvrirent, à première vue, aucune présence. Par acquis de conscience, elle attrapa sa baguette et formula un Hominum Revelio. Sa magie se faufila à travers les décombre, mais ne lui transmis aucune vibration.

- Il n'y a personne.

Sa voix raisonna dans le bâtiment en partie effondrée. Elle était soulagée de ne pas devoir faire face à l'auteur, mais aussi de ne déplorer aucune victime. C'était la seconde fois que le Poudlard Exress subissait un attentat. La première avait été particulièrement sanglante, plusieurs étudiants y avaient perdu là vie. Cela cachait-il un message ou n'était-ce qu'une autre manière d'instaurer un climat de peur ?

- Il n'y a personne.

Harel venait de lancer le sortilège de détection humaine, bonne initiative. Plissant légèrement les yeux, Mortissia poussa un profond soupire. Tout cela ne lui disait rien qui vaille. Encore, une explosion, ça aurait pus être n’importe qui. Mais l’idée de piéger le quai signifiait que des intentions plus malsaines se cachaient derrière. Sortant sa baguette de sa manche, la rouge et or la tendit en direction des toiles d’araignées présentent en masse.

« J’y mets le feu, et tu t’occupes de l’éteindre ensuite ? »

Lançant un regard vers sa collègue, elle attendit son jugement. Aucun Auror n’était encore présent, et on nous parle de sécurité ? C’était la meilleure du siècle.

En sortant du chemin de traverse, Scrimeouge réfléchis. Il venait d'être témoins de deux attentats. Ce ne serait sans doute pas les seuls. Ce genre de situations ne laissait jamais paraître deux incidents isolées. Soit il y en avait un gros, soit il y en avait plus de deux.
Mais où pouvait bien se dérouler la suite des événements ? En d'autres termes, quels lieux du monde magique pouvaient être les plus exposés ?

Il y avait, bien sûr, Londres centre , ou Poudlard, mais ils étaient sans doute déjà protégé. Que restait il ?

CRAC, en un instant, Scrimeouge se trouvait devant le passage de la voie 9, 3/4. Après tout, le Poudlard express avait été le lieu de la dernière attaque.

Il traversa le mur et comprit tout de suite que son intuition avait été la bonne, tout sur le quais avait été dévasté et des toiles d'araignées avaient été mises un peu partout. Si le jeune Auror avait été choqué par l'incendie du chemin de traverse, cette acte là lui donnait la nausée. Il sortit sa baguette et effectua un Reparo. Il fut très vite à bout de souffle. Tentative infructueuse et totalement stupide s'il en était. Décida donc de déplacer toutes les pierres qu'il pouvait sur un côté du quais.
Il y a quelqu'un ? dit il une fois que le trie des décombres fut fait ?
Mais personne ne répondit.

Hominum Revelio.

Ce ne fut que quelques seconde après qu'il remarqua qu'il n'était tout de même pas seul par le biais de deux décharges : deux jeune filles se trouvaient également sur les lieux et il brandit sa baguette en direction d'elles.

Bonjour, dit il d'une voix douce ne vous inquiétez pas, je travaille pour le ministère, je suis auror. Je vais devoir vous demander de vous écarter l'une de l'autre. Ça m'évitera de vous jeter un sort antitransplanage. il marqua une pose, il agissait comme si elles était suspectes mais en lui même, il doutait que l'une d'entre elle au pu faire apparaître la marque des ténèbres.

Je voudrais savoir si vous avez été témoins de la scène. Et ce que vous faites ici.

Edit Luke : Bonjour Amalgesus. Conformément au Règlement RPG, il est interdit d'utiliser plus de trois sorts par RP. Ceux mentionnés mais non écrits en toute lettre comptent. Merci de corriger cela et de faire plus attention à l'avenir. Cordialement.

Bien que sa magie ne détecta aucune présence, Harel continuait d'être nerveuse et inquiète. Tout en examinant les toiles d'araignées qui recouvraient les débris, elle s'interrogea quant à la portée de l'action à cette heure de la journée. La marque qui flottait au-dessus du toit effondré ne laissait aucune doute sur l'appartenance de l'auteur à l'organisation des Mangemorts. Un frisson secoua son corps. Vraiment quelle idée lumineuse que de rejoindre un tel endroit.

Tous ses sens en alerte, la voix de Mortissia lui fit brusquement tourner la tête, et elle répondit à son interrogation aussitôt celle-ci achevée :

- Non !

Si elle enflammait une toile, l'élément hautement inflammable conduirait, en moins de temps qu'il n'en fallait pour prononcer " Avadakedavra ", à un brasier. Et finalement, deux victimes seraient à déplorer suite à un geste qui se voulait héroïque. Pourtant, le bruit caractéristique de débris que l'on déplace lui fit écarquiller les yeux. Tournant son visage vers le bas, ses prunelles ébènes tombèrent sur une silhouette. Son cœur loupa un battement lorsqu'une baguette se pointa dans leur direction, puis une voix doucereuse les interpella.

Tout en s'écartant, comme recommandé, Chaitan envoya un coup d'œil à sa collègue. Ce n'était pas le moment de se montrer obstinée, ni même de démontrer une attitude provocatrice.

- Nous travaillons sur le chemin de traverse, et nous venons tout juste d'arriver sur les lieux après avoir entendu une forte détonation. Nous ne savons rien de plus.

À la suite d'un bref moment d'hésitation que Scrimeouge trouvait parfaitement compréhensible face à un contexte si gravissime que celui dans lequel ils étaient tous, les deux sorcières coopéraient en s'éloignant l'une de l'autre ce qui les aurait empêché de se rendre au même endroit si l'une d'elles avait su transplaner, ce qui n'était pas le cas.

Celle qui lui semblait la plus proche de lui prit la peine de répondre à sa question. Aussi apprit il une chose, les deux filles qui se trouvaient sur le chemin de traverse (à les en croire) avaient une meilleurs ouï que lui puisqu'il n'avait rien entendu. Et pour cause, King's Cross n'était pas si proche du chemin de traverse qu'il n'y paraît. Quoi qu'à en juger par la violence de ce qui s'y était passé, la détonation aurait tout à fait pu être entendu de quelques boutiques.

Les preuves laissées sur la scène de crime étaient bien maigres. Tout au plus, la marque des ténèbres indiquait elle qu'il s'agissait d'un acte que l'on devait au mangemorts. Mais, cela, il le savait déjà après l'incendie de la librairie.

Excusez moi, dit il enfin, en rengeant sa baguette, Cela vous paraît il normal de venir sur les lieux d'un crime après avoir entendu des bruits comme celui ci sans prévenir les autorités compétentes ? Et on se plaignait de son incompétence...

Il attendait une réponse, mais il lui fallait faire vite. Il avait un mauvais pressentiment. La librairie, le Poudlard Express, tout cela n'avait fait aucune victime chez les sorcier. Et si il ne s'agissait que d'un message. La prochaine attaque pourrait être pire. Et si la gare était aussi mal protégée ( entre autre par lui même), que penser du ministère ou de l'école, laquelle passait comme une priorité absolue.

Il faudrait qu'il s'y rende.

- Excusez moi, Cela vous paraît il normal de venir sur les lieux d'un crime après avoir entendu des bruits comme celui ci sans prévenir les autorités compétentes ?

Le visage de l'asiatique bien que conservant des traits statiques, s'assombrit légèrement. Quel éloquence ! L'aurore venait de ranger sa baguette leur signifiant qu'elles ne représentaient pas une menace, et qu'il ne les jugeait pas suspectes. Cela n'était pas une mauvaise chose. Pour autant, si le fond de la question était dés plus légitime, Harel appréciait moins la forme. Pour être tout à fait honnête, il ne lui paraissait pas plus normal que le train destiné à acheminé les jeunes sorciers jusqu'à Poudlard subisse une seconde fois une attaque de cette nature. Bien sûr, elle se garderait de répliquer une telle remarque, nul besoin de froisser, inutilement, un exécutant du Ministère. Enfin, il pouvait se féliciter d'avoir cloué le bec à Evenblood qui ne prononçait plus un mot.

- Non, c'est à nous de nous excuser. Effectivement, nous avons fait preuve d'impulsivité et n'avons pas réfléchit au possible conséquence de notre présence sur les lieux. Mais, nous ne pensions pas à mal, d'ailleurs on vous aurez contacté dés que l'on se serait assurées qu'il n'y avait aucune victime.

Elle avait parlé d'une voix platonique. Ce n'était que la stricte vérité. Tout du moins selon son point de vue, Mortissia s'apprêtait à agir tout autrement, mais cela n'avait plus d'importance. Il avait surement autre chose à faire que rester à bavasser au milieu de décombres. Qu'il se charge d'appeler ses collègues.

- Nous n'allons pas vous déranger plus longtemps.

Pendant une seconde, ce que Scrimeouge avait prit pour de l'impartialité dans sa propre voix, lui apparut comme une violence illégitime.

Si les sorcières avaient agit de manières dangereuse, et c'était le cas pour elles même, et si elles avaient été blessés, Scrimeouge aurait voulu (pour intervenir), qu'on l'ai prévenu. Car s'il n'avait pas eu l'intuition que quelque chose allait se passer, il n'y aurait eu aucun Auror. Après tout, lui même n'avait pas prévenu les autres et il était encore le seul.

Quelque chose, dans la dernière phrase de cette fille, le toucha particulièrement : elle l'aurait appelé après s'être assuré qu'il n'y avait aucune victime.

Si se rendre sur le lieu d'un attentat est la dernière chose à faire, pour un civil, protéger avant d'alerter était une excellente initiative. Économisant ses compliment, l'auror la gratifia d'un sourire. Maintenant, il s'agissait d'enquêter.

Puisque les deux jeunes sorcières lui avaient assuré ne pas avoir été sur les lieux au moment de l'effondrement et que pour le moment, elle ne présentaient pas un risque majeur, il ne prit même pas la peine d'envoyer un message aux autres pour les avertir de sa présence.

Nous n'allons pas vous déranger plus longtemps. dit la fille sans même faire mine de repartir.

Et Scrimeouge de répondre.

Ho, vous ne devez craindre de me déranger. C'est mon travail après tout.

Lui non plus ne bougea pas. En un instant, le temps sembla suspendu. Étrange...

Bon, pourquoi ne pas retourner sur le chemin de traverse ? Je suis sûr que vous avez fort à faire...

- Non !

Levant un sourcil, la jeune femme tourna son visage vers la silhouette qu’observait Harel. Un auror. Et il pointait sa baguette vers elles, sérieusement ? Avaient-elles l’air de psychopathes ? *Tu veux vraiment une réponse ?* Non. Mortissia laissa sa collègue se décaler d’elle après la demande du représentant de justice, mais la rouge et or elle ne bougea pas d’un centimètre. De toute façon, elle ne savait pas transplaner.

Mortissia observait l’échange entre les deux autres sorciers silencieusement, qu’est ce que ça pouvait lui faire que ce soit normal ou pas de se rendre sur les lieux ? *Et la liberté de voyage alors ?* ça n’existe pas. *Peut importe !* Poussant un soupire presque désespéré par sa Petite Voix, la jeune femme cependant ouvrit grand ses yeux en observant sa collègue.

- Non, c'est à nous de nous excuser. Effectivement, nous avons fait preuve d'impulsivité et n'avons pas réfléchit au possible conséquence de notre présence sur les lieux.

La fixant pendant quelques secondes, elle finit par marmonner « Tu plaisantes ? ». Elle ne connaissait pas sa collègue comme ça, elle n’était pas du genre à dire Amen. Mortissia ne s’excuserait de rien, elle allait où elle voulait pour les raisons qu’elle voulait, et actuellement sa raison était qu’elle voulait comprendre pourquoi ces gens lui avait confié une mission. *Humhum*. Fronçant brusquement les sourcils, la rouge et or porta une main jusqu’à sa tête prise d’un violent mal de crâne. Sa Petite Voix n’était pas si grave. *C’était pas moi !* Secouant la tête pour se débarrasser de la mauvaise impression selon laquelle quelqu’un d’autre serait entré dans sa tête, elle releva le regard vers l’auror.

- Bon, pourquoi ne pas retourner sur le chemin de traverse ? Je suis sûr que vous avez fort à faire...

« Ouais c’est ça. »

Son ton avait été froid, dur, sans réellement savoir pourquoi son violent mal de crâne l’a rendait associable et lui donnait une étrange envie de … quoi ? Violence ? Qu’importe, elle rentrerait se reposer à Poudlard aujourd’hui, Crystal comprendra sûrement qu’elle avait préféré rentrer au château plutôt que de passer la journée sur le chemin de traverse potentiellement dangereux.

Sans plus de cérémonie, elle s’éleva dans le ciel lançant un simple « Vient Harel. » avant de partir à toute vitesse.

[Fin du Rp pour Moi]