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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs
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Couloir du 1er étage
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Amy Shields
Auror en formation
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Re: Couloir du 1er étage
Amy Shields, le  Sam 5 Aoû - 12:20

L.A d'Alhena accordé

Le sourire angélique qui s'efface. Les lèvres roses qui se remettent à l'état d'origine, l'état neutre. Pas de sourire, pas de rire, pas de rictus, rien. Juste les yeux vides et les traits tirés. La tête se tourne vers la fenêtre lorsque la femme se remet à parler. Oui, ce qu'elle dit est vrai. Mais t'es bien trop effrayée que pour l'admettreNon je l'admet. La plupart des hommes sont pourris jusqu'aux os et ça seuls les gens lucides peuvent le voir. Les yeux bleus se tournèrent vers la femme. La belle femme. Comme si elle la comprenait. Poussée d'affection d'un coup. Envie de proximité. Mais le corps n'obéit pas. Tu es ridicule Et comment la voix. Elle ne savait plus quoi faire en cet instant. Soit se laisser couler, soit essayer de s'éloigner pour dormir.

Finalement ce ne fut ni l'un ni l'autre. La gentille madame tendit sa main vers Amy. Une proposition à suivre, à s'abandonner, à partir. Le côté rationnel qui s'en mêle. Etait-ce vraiment une bonne idée de suivre quelqu'un qu'on ne connaissait qu'à peine et qui avait l'air de vouer assez de haine pour tuer certaines personnes. De toute façon que pouvait-il arriver. Elles étaient dans Poudlard, rien de bien méchant. La main de la brunette s'avança vers celle du professeur. Elle glissa sa main dans la sienne, comme une enfant prenant la main de sa maman pour partir loin, très loin. Sans attendre plus et sans un mot, elle partirent et sortirent du château. Pendant la traversée, il fallait avoue qu'Amy était absente. Ses jambes bougeaient toute seule comme si quelqu'un la dirigeait. Se contentant de suivre Alhena comme un pantin sans pensée. Lorsqu'elle repris conscience, elles étaient sur un sentier, seules, un peu plus loin dans le parc. La brunette leva les yeux vers le ciel avant de dire d'une voix absente.

- C'est beau. Toutes ces étoiles. Ma maman me disait qu'elles sont comme les gens. Toutes uniques. Vous y croyez vous ?

Pause. Main toujours dans celle de la jolie femme. Le regard qui parcourt le ciel noir parsemé de taches lumineuses. Après plusieurs longues secondes, la brunette baissa la tête pour regarder le sentier s'enfoncer au loin dans l'obscurité.

- Moi je n'y crois pas. Nous sommes tous animés par cette même envie de survivre. Peu importe les actions qu'il faut faire pour y arriver. Comme vous l'avez dit, tous des fous.

Sourire avant de détourner le regard vers sa nouvelle amie. Emprunt d'une voix enfantine pour lacher la phrase suivante.

- Mais vous vous êtes gentille.


Fin du rp. Suite ici
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Re: Couloir du 1er étage
Invité, le  Mer 16 Aoû - 22:48

L'ennuie peut vite se transformer en amusement

Rp privé avec  Josephine Campbell


La pluie, le vent et le froid c'est ce qui m'as fait réaliser qu'il valait mieux que je reste à l'intérieur du château. Ce n'est pas que je n'aime pas la pluie, loin de là, entendre les gouttes tomber autours de moi comme si c'était des petites perles de verres qui s’écrasaient autours de moi alors que je suis protéger par mon fidèle parapluie qui loge au dessus de ma tête est quelque chose que j'adore. Mais voilà mon parapluie est cassé et les habits mouillés qui collent à la peau c'est pas trop mon truc. En plus, si je sors je risque de tomber malade et même si l'infirmière est formidable l'infirmerie n'est pas vraiment mon lieu de prédilection. C'est beaucoup trop blanc, trop triste, enfin c'est une infirmerie quoi. Les remèdes qu'on nous donnent là bas dont loin d’être les plus succulent. Je dis ça mais quand je suis malade je suis bien contente de les avoir ces petits remèdes. Bref cracher sur le dos de l'infirmerie c'est pas très sympa et c'est pas la chose la plus drôle à penser alors je crois que je vais arrêter.

Après avoir vu l'acharnement des cieux sur notre terre, je me suis réfugiée comme un petit oiseau qui à peur de l'orage, c'est à dire dans un couloir désert au première étage. Ici le silence règne tel une reine sur son royaume et je ne le briserai pour rien au monde, de toute façon à part en fessant la causette au murs je ne vois  pas comment je pourrais le rompre. Ce que je fais ? J'attend patiemment que le temps se calme ou bien qu'un simple petit rayon de soleil fasse son apparition et qu'il fasse disparaître les orages qui sont si bruyant en ce moment. Je resserre légèrement ma cravate qui est au couleurs de ma maison et mon regards se dépose sur une fenêtre qui est non loin de moi. Je décide finalement de m'en rapprocher, a travers la vitre qui me sépare du monde extérieur, je peux voir les autres élèves se ruer en direction de Pré-aux-Lard. Un sentiment de jalousie ou plutôt de tristesse me pique légèrement. Moi aussi j'aimerai tellement aller dehors...Ou bien juste avoir de la compagnie, quelqu'un avec qui discuter dans ce maudit couloir.
Josephine Campbell
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Re: Couloir du 1er étage
Josephine Campbell, le  Mer 23 Aoû - 14:57

Il faisait un temps infâme dehors. Normalement Jo aurait du comme chaque week_end faire son petit tour à Pré-Au-Lard mais la pluie l’avait découragée de mettre un pied dehors, bien que de toute façon elle n’aurait en fin de compte pas trop le choix si elle voulait prendre son service à l’heure à l’Occamy. Elle était de service ce soir et devrait s’y rendre un peu avant l’heure pour pouvoir se préparer convenablement. Elle avait prit l’habitude d’y rester tout le week-end mais là une recherche à la Bibliothèque pour un devoir l’avait obligé de rester à l’école.

Elle attendait patiemment une éclaircie pour se risquer à mettre un pied dehors, se rendre au village et prendre de la poudre de cheminette et le tour était joué, elle serait arrivée. Mais il n’avait pas d’éclaircie en vue. En tout cas pas de visible de là où elle était, à savoir, accoudée à une fenêtre du couloir du premier étage. L’endroit était désert. Pas âme qui vive à l’horizon…

C’était peut être le moment de s’exercer. De s’exercer à quelque chose qu’elle ne maîtrisait pas complètement : le sortilège du patronus. Il prenait bien une forme animale mais ne durait jamais trop longtemps. Jo se saisit de sa baguette qu’elle sorti de sa poche et commença à réciter l’incantation tout en se concentrant le plus possible. Ce n’est au bout de plusieurs dizaines de tentatives que la raie léopard argentée s’élança à travers le couloir. Pour une fois, l’animal de disparu pas au bout de deux secondes, si bien que Jo s’élança à sa suite pour voir combien de temps le sortilège allait tenir.

Le problème était que Jo était le genre de personne qui ne savait pas faire deux choses à la fois. Complètement absorbée dans la contemplation de son patronus qui filait à une vitesse assez soutenue, la Gryffondor ne fit pas attention, qu’une personne se trouvait sur sa route et lui fonça dessus sans retenue. Elle s’étala sur le dos à même le sol. Elle n’avait rien de bien méchant, peut être que le bleu qu’elle aurait ne serait pas plus grand qu’une orange, mais cela faisait un peu mal quand même d’embrasser les pavés de pierres qui jonchaient le sol.

- Je crois que je vais mourir…

Elle avait toujours eu un petit penchant pour le mélodrame. Puis elle se rappela soudainement qu’elle n’était pas toute seule dans cette histoire de chute.

- Est-ce que ça va ?
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Re: Couloir du 1er étage
Invité, le  Jeu 5 Oct - 19:11

Pas de réponse depuis plus d'un mois, mp si ça peut reprendre. Razz
RP avec l'Oiseau Drake et l'Enfant Lyan


J'aurai aimé commencer tout ça en disant que je me baladais à coup de battements d'ailes dans les couloirs, j'aurais ensuite pu enchaîner sur une rencontre avec un véritable oiseau ou quelque chose comme ça, mais en fait non je me balade en sautillant avec mon pyjama licorne des Halles et mon malagrif Mimoche dans la main, on a pas tout ce qu'on veut. Même si les licornes ça me va personnellement très bien. Que se soit m'aller très bien au teint ou alors m'aller juste bien parce que j'aime bien mon pyjama et tout le délire.

Je monte au premier, quitte à pas être un oiseau autant pas aller trop haut non plus, manquerait plus que dans un accès de colère je me retrouve à sauter et à faire l'oiseau, j'arriverai un peu plus vite en bas que les oiseaux, comme les chèvres que les espagnols jetaient du haut des clochers pour faire la fête, j'veux pas être une chèvre moi, je tiens encore un peu à la vie.

Surtout que je suis dans une phase colorée de ma vie, tout va assez bien. Pas de monstres horribles à l'horizon, la dernière fois que je me suis un peu déplacé j'ai bien terminé, rien de cassé ni séquelles psychologiques, ça c'est déjà pas mal, puis à l'école je regarde ma dernière année se passer comme devant un film, tout se passe bien vite, en 2h toute l'année s'écoule et puis moi je vais finir par me retrouver un peu bête à rien pouvoir faire de ma vie et à revenir par ici pour faire un truc pénible comme concierge ou garde chasse.

Bon je dénigre un peu mais le garde chasse que j'ai vu la dernière fois faudrait peut-être que je le recontacte un jour où l'autre, ça m'embêterait un peu de l'avoir laissé rentrer dans notre salle commune pour qu'il puisse ensuite repartir sans que je l'embête un peu plus tard, surtout que ce qu'il a à m'apprendre avait l'air hyper intéressant, c'est une occasion en or qui s'est présentée, je sais pas pourquoi j'attends encore, c'est ridicule de ma part de ne rien faire.

C'est décidé dès que je trouve un peu le temps je lui envoie une lettre, ça devrait pas être bien compliqué. Ai-je le temps maintenant ? Bien sûr que non, quelle question. Je suis en train de me balader dans les couloirs, faut absolument que je me concentre parce que c'est pas si facile, un pas de côté et je me retrouve la tête contre le sol, en sang, c'est vraiment gai comme idée ça, super Liskuvo, je suis fier de toi.

Bon, on se pose sur le banc, je suis déconcentré maintenant, je peux pas être calme un moment dans ma vie. Heureusement que j'ai pas pris Flori parce que là j'ai du mal aujourd'hui, je l'aurais cassée et là ça n'aurait plus à absolument personne. Bon j'ai un petit animal qui gigote dans ma petite main, mais aujourd'hui il est plutôt calme
Gaëlle Panyella
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Re: Couloir du 1er étage
Gaëlle Panyella, le  Jeu 5 Oct - 20:42

Insanity

Elle se soulève, se déplie, la fleur du mal s'ouvre face au soleil, avant de saluer poliment les nuages
Mais nous n'en sommes pas encore là, non, d'abord les os noueux se détachent
Se prennent pour la silhouette d'une danseuse étoile, s'étirent, les bras se déplient, pointent leurs doigts vers le plafond, dénouant ces carcasses rouillées
Ensuite suit le corps, le corps malade, le corps en peine, qui courbe l'échine dans le sens inverse, poitrine vers le haut, dos courbé, creux, loin d'être bossu
S'étale de tout son long sur le lit des dortoirs, seule, tentant bon gré mal gré de s'étirer, au final, elle est devenue baleine échouée
Dans les vagues de lit, le coussin de sable tente de la remettre sur pieds
Genoux un à un étendu, voilà que le tournesol fané est entièrement ouvert, les pétales tombent lentement
La tête est bourrique, à moins que ce soit le monde qui a décidé de la faire tourner pendant sa danse favorite
Elle cherche la lumière, regarde dans tous les sens, yeux grands ouverts, elle en perd la raison
Alors qu'elle tente de se lever, c'est d'un mouvement robotique
Se cogne la tête, oublier souvent la nature superposée de lits
Ensuite elle part, part à l'aventure, dans son pyjama, qu'elle a acheté
Ouais elle se casse, s'en fiche des horaires
Toute façon, ce statut qu'elle coltine, qui lui colle à la peau, il ne sert qu'à ça, avoir une justification
Mais elle ne sait pas l'heure, c'est une belle déboussolée
Triste qui plus est, lorsque les bouts jaunes sont partis, lors du comptage amoureux
Ne sachant pas très bien pour qui il était, elle sait que la conclusion n'est autre que pas du tout
Ses pas sont moroses, son visage peu rose, plus proche du blanc, un peu comme un drap couvrant un fantôme
Sauf les yeux, les yeux sont rouges
Nous nous retrouvons donc avec ce même drap, tâché de sang
Meurtre, qui sait ? Oui on a essayé de la tuer
Gravité, tu connais, tu lui enserres les poignets, mais loin d'être pire que des images, des photos flash qui font rages

Elle est la pièce maîtresse, une ballerine trop fine qui ne sait casser les noisettes
Cygne, elle attend un signe pour lui dire que l'oiseau si pure est là, pour la sauver
L'ombre attend seulement, pouvoir s'envoler, sur son dos, entourée dans ses plumes blanches
En fait ; non ! Elle est le vilain petit canard, la magie s'est envolée, devenue entièrement noire
Fille de l'enfer, elle continue sa marche
Lance des regards effrayants à tous ceux qui ont le malheur de frôler le même air
Que pourrait-il se passer si elle voit, ne serait-ce qu'une personne qu'elle aime ?
Faire peur, perdre la tête ?
Ricanement dans le vide, fâcheux : c'est déjà le cas
Sur la pointe des pieds, enchaîne le dernier tour
Pas chassé, voilà qui est rigolo, recommencer
Terminer sa douce parodie, s'imagine à la tête d'un spectacle
Le dernier pas, puis la salutation
Dans un soupire elle se courbe, de grâce dans les couloirs
Laisse échapper un grognement, y'a comme une tâche de sang qui vient imbiber sa robe rose bonbon
Elle s'élargit, la peur ouvre les yeux en grands
Finir, en rampant
Les bras ballants
Sauf que ce n'est qu'une illusion
Une simple machination de l'esprit, rêve oublié, non jamais elle ne saura danser
C'est une marionneté, subissant les mœurs d'un drôle de marionnettiste
La vie ? Sans doutes que c'est elle : pire des machinatrices
Voilà que dans un délice subtile, le voile la libère de ses chaînes, temporairement
Pour voir une licorne, écrire, quoi ? Nul ne le sait réellement
Ne reconnaît donc-t-elle pas les traits ? Il faut croire que non
Car elle s'approche, d'un glissement squelettique
Il suffirait de poser son oreille pour entendre le tout craquer
Liskuvo ? ça ne lui dit rien, momentanément, elle oublie un peu
Trop intriguée par cette jolie créature à la peau blanche
S'oublie, le phénix
Mais est-ce que ce n'était pas déjà fait ?
C'est juste un poney, au joli pelage
Il n'y a rien de plus derrière ce beau visage
- Une licorne
Juste une vérité, aucune raison de la cacher
Voix rauque élevée, elle continue, veut discuter
Impression d'être dans un opéra abandonné
Ruines et cendres, poussière et mort ? Où est-ce que ça cloche ?
Pas la moindre idée, elles sonnent
- Tu peux réaliser un vœu ?
Mélange tout, absolument tout, même la moindre sonorité
Les dernières notes du piano s'élèvent
Sourire perdu sur les lèvres
Un peu craquelées, un peu rouge sang
Faut dire que oui, Mary est devenu néant
 
Vanille Fleury
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Couloir du 1er étage
Vanille Fleury, le  Ven 6 Oct - 7:17

J'ai écrit avec çaaaaaaaaa
C'était un autre monde, là dans un coin de la tête un peu plus douloureux que les autres une chemin qui doucement se creusait à force de déchirer d'un doigts au fils du temps alors que l'esprit imagines mille et une autre chose que celle qui se passe en face de moi, assise sur les bancs de bois d'une pièce résonant de la voix assourdissante d'un être dont je ne me souviens même plus le nom. Où suis-je ? - soupir - Où suis-je vraiment ? Alors les ongles venait déchirer le dessus pour s'évader, dans la tête c'était le chaos et la limite qui serait peut-être bientôt franchie d'une dernière volonté. Autour de moi c'est le silence et j'ai un peu peur alors que la grattement de la plume vient faire monter un goût amer entre mes lèvres, une question jeté à la dérive à laquelle je ne parviens pas à donner un sens, agressée, attaquée dans ce désert de pensée, je me lève pour poser un pied sur la dernière ligne, me retourne et quitte la poussière accumulée sur mon siège à force d'attente, des toiles d'araignée ont du déjà se dessiner dans mes cheveux.

Quelques pas et une nouvelle question qui claque comme un ordre, je ne me retourne pas, plus
la porte s'ouvre et une vent de liberté rentre doucement dans mes poumons fatigués
porte refermée, je cours, fuis plus loin toujours plus loin ne plus avoir dans la tête cette odeur de vieux cette odeur de mort qui plane et tourbillonne doucement autour de moi depuis quelque temps

pieds déjà fatigué et les battements de cœur montés bien plus haut qu'à l'habitude
une pause un instant dans le dédale, me voilà perdue
alors un regard vers le plafond sans étoile, il n'y en a pas, jamais quand il n'est pas là
c'est l'heure de se redresser, l'heure de se retrouver.

Placer une mains sur le mur de briques froides
suivre le chemin et je pas se perdre
garder des doigts qui se raccrochent à quelque chose
à défaut d'en avoir d'autres pour être rassurée
est-ce qu'il fait déjà nuit ?

décalée dans la tête qui lance de temps en temps pour rappeler qu'elle est bien là, qu'on ne l'oublie surtout pas
je commence à compter mes pas mais j'oublie, me trompe, recommence encore et encore
déjà bloquée à 1, 2, 3 ? je secoue la tête et continue sur ma lancée chassant les nombres de mes pensées
tournant dans le mur ? dans la vie ? et un battement de cœur de travers comme une boisson mal avalé
la folie dans le couloir et les points qui se serrent pour oublier complétement le projet initial
c'est comme quitter le bord de la piscine mais j'avais oublié savoir nager

deuxième visage un petit sourire cette fois, étrange de les voir tous les deux là faisant de mon être un mélange incertains d'amour et de haine, mes trais ne savent plus quelle teinte prendre alors que les deux émotions se battent sur mon visage
ils sont habillés comme les mêmes et pourtant bien différemment, une licorne et une phénix ? les paupières battent un instant d'incompréhension puis la vérité éclate à tes yeux, non il n'y a pas d'animaux, seule l'usurpatrice qui tente de faire je ne sais quoi dans cette tenue  plus rien ne compte que sa respiration qui me donne la nausée comment peut-elle encore être en vie alors qu'elle est morte ?

Claquement rapide des pieds sur le sol et bientôt placée entre les deux être et le regard chargé d'une haine sans limite pour celle qui croit pouvoir renaître une nouvelle fois de ses cendres vas-t-en emplie de nostalgie un instant pour une soirée qui vous avait déjà réunis quand elle était encore la véritable Mary t'as pas le droit de t'approcher ! jalouse Ellana ? un feulement à mes pieds alors que je découvre le petit animal que j'ai acheté il n'y a pas si longtemps se frotter contre mes jambes ah tiens tu m'as suivie jusqu'ici toi, tu aurais pu m'aider j'ai failli me perdre ! il crache une deuxième fois et d'un haussement d'épaule je le prend dans mes bras ce qui calme instantanément les tremblements de mes doigts, il ronronne et je lève les yeux au ciel, pour me protéger... tu parles d'un prédateur...
et le yeux qui se tournent vers l'autre être oh tient tu t'es fait manger par une licorne toi, ce n'est pas très malin tu sais, enfin bon ça te va bien comme ça la vérité c'est que moi aussi je voulais un pyjama !
Shae L. Keats
Shae L. Keats
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Re: Couloir du 1er étage
Shae L. Keats, le  Dim 8 Oct - 19:17

J'ai vu vos mots.
J'ai des obligations.
Vous êtes tombés sous mes sanctions.
Désolé.e mais
J'ai pas pu résister.


J'ai brûlé en enfer il y a un an déjà. J'ai pas prévu l'enfance qui annonce sa venue. Les questions stupides et inutiles qui agitent tout tout le temps. Aura-t-Elle mes yeux bleus, ses cheveux blonds ? Héritera-t-elle de la marque que la vie m'a laissé. Comprendra-t-elle les rires et les pleurs ?

J'en sais rien
Mais j'ai peur.

Je suis pas stupide, je sais compter et la date approche tristement. Le coeur loupant un battement à chaque réveil en sursaut au milieu de la nuit, dans l'idée que le moment m'appelle
Celui où un petit bout de moi
respirera pour la première fois. J'ai une tendresse viscéral et inexplicable qui s'empare de mon être dès que l'idée m'effleure.
À m'en tirer du lit.

Je suis sorti de chez moi, sans rien dire, sans rien prendre. Seule un collier avec un peu trop de valeur autour du cou. Pensant à rien comme à tout. Je suis sorti pour moi. Pour monter et voler. Me poser sur les toits. J'avais toujours ces envies d'oiseau. De brûler.
Alors je ne voulais plus rien entre moi et les cieux.
Albatros.

Qu'est-ce que ça peut faire
si le monde va de travers
cette nuit je dors
sans arrière pensées.
un parfum de gaieté dans les os.

Je joue des gouttes d'eau qui s'écoulé sur les anciennes pierres. Celle qui autrefois abritait mes ombres. Le corbeau. Je me joue de leur présence, et j'en ris à fêlé le silence religieux des lieux. Je ris de ce dont je n'ai jamais pu rire.
Je ris à en avoir mal aux côtes.
Je ris comme j'en ai jamais eu l'habitude. Et j'avance toujours dans les couloirs déserts .

Je ne sais pas vraiment si ce sont les prémices d'une nouvelle folie, ou ma nouvelle identité. Celle qui a tout envoyé balader. J'étais libre d'agir comme je le souhaitais. J'étais libre de tourner, de danser, de voler. J'étais libre
de vivre
l'éternité à l'échelle humaine.
Alors la nuit tombée
pour ne plus jamais pleurer
je chasse deux trois paires de bras
pour m'y réfugier le temps d'un baiser.
Et je pars en courant,en riant sous la pluie. J'aime ensorceler les gens avant de fuir. Être insaisissable et pourtant capturé.e par les mots, les souvenirs.
J'ai décider d'être éphémère
sauf pour une poignée d'âme
dont une qui se dessine lentement au bout du couloir. Qui ne me reconnaîtra pas. Parce quue je suis autre à ses yeux. Pour elle je suis un nous qui n'est pas ici ce soir.
Mais je ne dis rien
Je m'immisce dans l'intimité de leur groupe
tout doucement
par la porte de derrière
j'ai pas envie de leur faire peur
j'ai des obligations que pour cinq minutes j'aurais envie de mettre de côté.
je les sanctionnerai plus tard. Un raclement de gorge pour se faire remarquer, et les observer briller. Un peu moins pour certains mais toujours un peu. J'aime à imaginer ce qu'on pourrait faire si nos rapports n'étaient pas tant hiérarchisés.
Mes yeux trouve pourtant celle qui m'intéresse tant dans sa quête. Celle que Nous a pris sous son aile quand je veux faire de même.


Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 19 Déc - 15:34, édité 3 fois
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Re: Couloir du 1er étage
Invité, le  Mar 10 Oct - 18:31

J'étais tout seul y'a trente secondes, voilà que toute la cavalerie débarque au trot pour partager avec moi un moment de joie intense. Joie tout à fait partagée avec certains, absolument pas avec d'autres, voilà qui est bien fâcheux dirons-nous, mais comment faire en sorte que rien d'autre ne se passe ? Il faut toujours un tâche sombre quelque part, sinon la blague n'est drôle qu'au moment où on apprend que ça en est une, là tout le monde s'amuse bien, on rigole tous en cœur.

D'abord, y'a la Serdy, qui n'est pas aussi cassante que d'habitude, elle se permet même un petit commentaire bien sympathique sur le fait que je suis une licorne, en fait suffit que je mette un pyjama et je suis totalement différent, elle prête même pas attention à Mimoche sur mon bras, elle me demande si je peux exaucer des vœux, elle est totalement bourrée en fait, super l'exemple de la préfète, on voit bien qu'ils prennent n'importe qui à Serdaigle comme gens, bon bref, passons. Sa superbe tenue que je lui ai vendu aux Halles, au moins quelque chose de bien chez elle, resplendit d'ailes et me rend un peu jaloux, c'est trop cool les ailes ! J'aurais du prendre Phénix...

- Bien sûr que je peux exaucer un voeu, tu veux que quelqu'un soit pris de malchance ? Tu veux devenir malchanceuse ? Suffit de demander.

Mon malagrif se met à frétiller, il a l'air de bien aimer la tournure des évènements, je sais pas jusqu'où il fera ce que je lui demande, sûrement pas bien loin, mais ça personne d'autre que moi ne le sait, jusque là il se tient bien et y'a rien d'autre à dire.

La voix et la stature d'Ellana arrive aussi, rapide comme l'éclair dans le couloir elle vient s'interposer entre nous deux et commence à s'énerver, elle a un animal elle, la Serpente et l'Oiseau réunie et vous avez la même chose que ce que j'ai au final, c'est rigolo ça. Je crois que j'ai pas trop envie de m'énerver, je souris à la remarque sur la licorne qui m'aurait mangé, il est trop cool ce pyjama !

- Merci ! T'énerve pas trop vite, elle a l'air totalement bourrée la bleue, c'est marrant.

Bon ça aurait pu être encore plus marrant, je crois que Mimoche aime pas trop l'animal de la verte par contre, il a l'air assez nerveux, pourtant il est assez gros, il représente pas trop une menace non plus, ni a l'aspect d'une proie, je comprends pas trop, si ça se trouve je le rend possessif, mais moi je m'en moque un peu du chat, c'est un animal, pas un humain. Je veux bien être jaloux parfois, mais faut pas abuser non plus.

Le soucis c'est que ouai, on aurait pu s'amuser encore un peu, mais non, fallait qu'un raclement de gorge nous ramène à la réalité. Enfin pas vraiment, parce que le sermon qui vient d'habitude à la suite du raclement de gorge ne suit pas, j'observe la personne l'air interrogé, je vois pas qui c'est, depuis quand on accepte les excentriques à Poudlard ? Mauvaise question, depuis toujours évidemment.

- Bonjour ! Vous vous joignez à nous ?

J'ai paniqué sur le coup, on dirait un mauvais Auror infiltré, ou alors juste un gars qui a du mal à s'intégrer et qui se contente d'observer les autres, en tout cas y'a sûrement une raison pour sa présence, mais moi je savais pas quoi dire, je suis pas doué dans ces situations. Je mets instinctivement ma main devant le malagrif, pour faire comme si il n'existait pas, sauf que bon, c'est un peu tard, faudrait peut-être que je le laisse attaquer. Mais avant que je dise quelque chose je sens une sensation étrange sur le plat de la main, je me suis fait mordre par cet abruti, génial.
Gaëlle Panyella
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Re: Couloir du 1er étage
Gaëlle Panyella, le  Mar 10 Oct - 20:30

Silence

Aux fins de représentations, la marionnette danseuse, poignardée,
Devait se pencher, courber son corps ~ encore, pour saluer le public assoiffé
Des cris assourdissants dans la salle, ils voulaient que ça continue, n'y croyant pas vraiment
~ Si, réaliste, si enchantant, qu'a-t-il fait ce prince charmant en portant ce coup puissant ?
~ La poupée de cire, si gracile et mignonne, à croquer, ce sang, semblable au réel,
~ Maman maman, on revient voir demain ?

Les gens adorent les spectacles, les grands frissons
Ils aiment croire que l'autre soufre en pensant que même temps que c'était faux
Ne voyez là que des pupilles aveugles, personne ne comprenait ce qu'il s'y jouait
Un enfer éternel, souffrance plus que v
Aujourd'hui le coeur battant, elle n'a même pas eu le droit à une répétition
Improvise, droguée, par le manque de sommeil, les idées apeurés, les rêves oubliés
Ne voyant plus trop qui elle est, était, soupirant face à l'improvisation
L'oreillette plus là pour dicter les gestes, les paroles
Elle ne peut se fier qu'à elle même pour s'en sortir,
Tant de gens, dans la pièce, c'est étouffant,
Ils en attendent trop, beaucoup trop, d'elle, de ses prestations
Elle n'est pas si douée, pas si jolie, pas si pure
Alors elle fait ce que font toutes personnes stressée :
Quitter le bois, sortir
Mais dans son cas elle ne reviendra jamais,
Car en effet si on reprend les mots précédents
Elle n'est pas sortie simplement, non, mais bel et bien tombée dans le néant

Mais même plongée dans le noir, on ne lui fiche pas la paix
Toujours sa faute, les mêmes paroles répétées
Même si ce sont des réponses à ses questions
Le premier parle, une première fois,
Licorne si blanche, s'il-te-plaît, donne lui de ton innocence
Prosternée, elle tente de lever une main pour toucher, voir
Ce que c'est, c'est nouveau, ça a l'air chouette
Mais se ravise vite
Il parle de malchance, pour quelqu'un ou elle-même
Mine boudeuse, voilà qui n'est pas ce qu'elle souhaite
Il n'a rien compris, rien !
Visage rouge, tendance de clochette, déplie un peu plus son dos
- Non non non, voyons !
Réprobatrice, elle tente une moue boudeuse, mais n'y arrive pas
Toujours ce masque, triste, comme dans un carnaval
- Pas de malheur cherché, voyez-vous. Juste un peu d’allégresse, de tendresse, de quoi donner un sourire
Mendiante, voilà ce qu'elle est, un nouveau rôle, drôle de cape pour une si renommée
Elle ne sait plus; se perdant encore un peu plus
Car il y a une troisième actrice, toujours dans le même acte, ça commence à faire beaucoup
Elle dit à la poupée de s'en aller, de partir
Comment dire, quoi ? Elle ne veut juste pas, présente avant elle
La gamine trouve à cette silhouette quelque chose de froid
Sauf que contrairement à la licorne, elle sait, oui elle connaît la réponse
Qui c'est
- M'approche pas ! Reste loin ! Je ne veux plus jamais te voir te sentir te te te...
Voilà qui est dommage, elle en perd les mots, les lettres flottent partout, le contact rompu
Rampe, rampe encore petite, c'est toi le serpent, ou la mygale, qui veut faire peur mais ne veut pas risquer sa peau
Les petites bêtes ne mangent pas les grosses
Voilà qui est bien résumé
La licorne dit encore des bêtises par contre, elle aime bien ça
Alors que la Mary tente de se relever, pour fuir peut-être
En fait, nul ne sait ce qu'elle veut faire, pas même moi,
Mais en gros elle n'y arrive pas
Fleur fanée, fleur qui tombe
L'autre dit qu'elle est bourrée
Faux, plus d'alcool elle ne veut toucher, c'est pas dans son personnage
Puis ça fait voir des choses, des choses qu'elle ne veut plus voir,
Non non non, pas ça
- Juste fatiguée...
Morcelée, hésitante, tendance à trébucher

Et enfin, le voici : le dernier protagoniste
Ou la, après tout, on ne sait pas trop,
Ouragan dans la gorge, apparition soudaine
Ne sachant pas quoi faire face à cette tempête
Peur, plus présente, plus constante
Peut-être est-ce le tutu qui lui serre trop les côtes
Ne sait pas comment réagir, c'était pas dans le scénario !
L'avait-elle seulement lu ?
Licorne gentille mais pas trop était là elle, heureusement
- Oui, venez, ou viens, pasque y'a de la mauvaise compagnie là !
Parle de qui ? D'elle ? D'eux ? Ne sait pas, pas pas pas
Tendue, la gamine commence à tousser
Hoqueter
Avant de se reprendre parce que ce n'est pas encore la fin
Il reste plusieurs actes
Un peu trop pour qu'elle tienne, mais elle est obligée
Une croûte de pain voyez-vous, à gagner
Reprendre un peu de force, ici et là, dans les bras
Afin d’affronter les jours d'après
Et de tenir une fois, le temps de 24h
Histoire d'un peu recouvrer un semblant illusionné de fierté
Vanille Fleury
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Re: Couloir du 1er étage
Vanille Fleury, le  Mar 10 Oct - 21:10

La même

Une autre réalité dont j'ai besoin, un souffle plus fort, pour m’emmener plus loin mais ici et là l’embarcation tremble, l'eau s'infiltre et les voiles tanguent, comment pouvons nous donc réussir un envol dans ses conditions ? Impossible. Folie de l'usurpatrice que je veux lancer par dessus bord. T'as quoi dans les veines ma belle ? T'as quoi dans le cœur, dans la tête d'autre qu'une petite voix menteuse qui te crie que tu n'es pas toi, laisses moi être le serpent qui te siffle à l'oreille de revoir tes certitudes, tu peux te perdes entre mes fils, je te conduirais au bord du gouffre, c'est une promesse, je te donnerais la main jusqu'à la fin et de ton sang tracerais le dernier acte de ton histoire, de notre aventure. Rompre d'un coup de pied, d'un cout de dent, le ruban tacheté de rouge qui me lie à toi pour ne pas tomber, ne pas me perdre avec toi. Laisse moi devenir ton pire cauchemar, t'étouffer dans tes propres draps, je peux changer de visage, être celle que tu ne crois pas
mais tu le sais, déjà, tu as vu dans mes yeux la haine et la douleur que je cherche à te donner, entre mes doigts la lame argentée qui a mordu ta chaire sans le moindre regret et maintenant te voilà perdue dans une colère sourde qui ne fait pas de bruit, parce que tu ne sais pas Mary, ne sais pas qui je suis.

Je laisse mes pensées courir dans l'illusion de tout contrôler et chacun de tes gestes, chacun de tes pas, te voir ainsi me donne la nausée, je veux te fuir, me fuir nous libérer, mais prisonnière de tourments incompris me voilà incapable de lever les yeux vers la lune sans voir ton ombre de sang qui me guette du haut de l'astre argenté et je suis perdue, oubliée entre les pleurs des jolies dorées, laisse moi te voler ton regard un instant que je vois ce que tu ressens, voulant simplement juger, si c'est assez fort ou si je dois continuer. Je ne suis plus rien, peut-être juste une mauvaise fée et j'ai peur de la vérité
une crainte qui me tord le ventre : oserais-tu tout répéter ?

mensonge, mensonge lâche moi
je ne sais plus qui je suis, ce que je fais là
douceur de l'être entre mes bras
pour ne pas perdre pied, je ne sais pas

L'oubli encore et ce perpétuel sentiment qui fait de ma tête une danse macabre où valse les pensées en un bordel organisé
le regard qui se tourne, qui sourit à celui que j'aime, qui ne m'aimerait peut-être pas s'il savait, mais plus de doute, regret au passé__ je n'ai pas tué
donnant avec les yeux ce que la voix ne prononce pas en partie parce qu'elle est là
ne me lâche pas espoir. si on pouvait deviner. les secrets, les vices cachés à lentement se laisser couler
mais aujourd'hui les voiles grises claquent encore au vent et j'avance et je file sur la mer de l'enfer qui me conduit tout droit au dernier jugement, sans doute pour replonger dans l'eau où les monstres pourront dévorer ma chaire sans le moindre scrupule
tendre, pas moi, il faut se battre, il faut lutter, quand on est déjà morte ? balivernes !

D'accord ce soir pas de mal tu ne feras
pour un temps du moins et la petite bleue aux yeux innocents que je devine pourtant tellement coupable
je recule d'un pas pour m'éloigner de la furie folle qui se trompe d'ennemi c'est toi que tu devrais détester le murmure qui s’échappe des lèvres avant qu'une nouvelle silhouette ne décide d'apparaître sans avertissement
- froncement de sourcil - je connais, je crois, l'être était déjà là quand la fée faisait rimer mes rêves puis Elle en a quelques fois parlé, grande sœur... Si près, si loin à la fois... Partout.

les deux autres de leurs paroles l’accueillent alors que mes yeux se plissent doucement
étrange apparence mais elle m'avait prévenue toi. je ne t'aime pas.
ça résonne un moment dans la tête qui oscille de gauche à droite pour appuyer les propos puis - sourire - la formule me plait
je ne t'aime pas. je ne t'aime pas. facile de la répéter en boucle dans les pensées sans pourtant oser le diffamer à voix haute de peur d'être punie mais la crainte hausse les épaules alors qu'un doit accusateur se tend vers le cousin cette fois cousine
t'as pas le droit de me punir ! attitude qui se croit maline alors qu'une main sur les lèvres cache la moue amusée puis dépitée. Sinon quoi ? Tu vas le dire à maman ? Il n'y a pas ça, maman n'est pas là.
Regard furieux vers la nouvelle venue comme si elle y pouvait quelque chose comme si sur les épaules de quelqu'un il fallait remettre la faute.
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Re: Couloir du 1er étage
Invité, le  Mer 11 Oct - 17:22

Je me fais vouvoyer par la bleue, mais c'est quoi ça ? Elle a oublié qui j'étais peut-être. Je ressens une petite pointe de déception. Je veux bien ne pas en avoir grand chose à faire, mais la moindre chose c'est de se rappeler de qui sont les gens qu'on aime pas non ? Comment on fait sinon ? On se retrouve à devoir leur demander pourquoi on ne les aime pas. Et là je serais bien embêté au moment où je devrais pointer son pyjama du doigt pour lui expliquer à quel point elle peut être odieuse quand elle veut.

Fatiguée ? Depuis combien de temps n'a-t-elle pas dormi pour se retrouver dans cet état ? J'ai envie de la prendre par le col et la secouer pour lui crier dessus, qu'elle cligne un peu des yeux le temps de se rappeler, mais finalement il n'y a pas grand intérêt à faire ça, alors je me tais et la regarde de biais, attendant peut-être autre chose, qui ne vient pas pour moi, mais des supplications des deux côtés, des deux filles. Pas tournées vers la même chose cependant, l'une invective l'autre à ne pas l'approcher, tandis que la belle verte, elle, parle à la personne qui vient d'arriver, celle à qui on a demandé de venir, elle dit qu'elle ne l'aime pas, je sens une réticence. J'ai presque envie de répondre.

- Si tu ne l'aimes pas, moi non plus...

Mince, j'avais dit presque pas envie, je regarde encore l'abruti de malagrif qui a trouvé ça sympa de me mordre, c'est sa faute si j'ai sorti ça ? En tout cas c'est clairement pas de chance parce que ça ne risque pas de m'attirer quelque chose de bon. On va être punis ? Nan, pas possible, on fait absolument rien de mal en plus, enfin à part quelques mots déplacés et des idées étranges qui sortent de temps en temps.

- Je me suis fait mordre par lui là, y'a moyen de m'aider ? J'ai pas envie d'être une guigne.

Des larmes qui montent, j'ai pas envie, j'ai pas envie, j'ai pas envie ! Je vais finir maudit comme l'enfant maudit, et c'est vraiment pas cool. C'est une catastrophe même, plus de possibilité de lancer un sort sans avoir de la malchance, plus de potions, j'ose même plus bouger, je sens la peur qui monte un peu partout, la panique aussi, qu'est ce qu'elles font là elles ? Tout allait bien, c'était calme, limite arrêté du temps, une parenthèse dans laquelle je m'entends pas mal avec la bleue qui ne me reconnait pas, mais là ça va plus du tout j'ai besoin d'aide.

Je jette un regard à Lyan d'abord, avant de me dire que vaudrait peut-être mieux me concentrer sur l'apparition, c'est sa faute, elle a troublé mon malagrif avec sa venue impromptue et les mauvaises ondes que ça a dégagé.

- C'est votre faute ! Pourquoi vous avez fait ça ?

Si ça se trouve c'est aussi l'apparition qui a contrôlé Mimoche, ce serait le pompon, je vais pas m'en remettre moi. En plus avec la chance géniale qu'on vient de m'apporter on m'aidera pas avant un moment. C'est bien ma veine.
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Re: Couloir du 1er étage
Shae L. Keats, le  Lun 30 Oct - 16:57

J'aime. Les nuits imprévues, les gens fortuit au détour du minuit.
J'aime l’araignée. L'amie de l'autre. J'ai envie de la protéger. De lui montrer. Dans une vie comme dans l'autre.
J'aime la nuit
et ses rencontres
ses voix blanches
les yeux endormis ou les regards éteints des ombres.
Les yeux rouges des nuits ou l'oreiller prend un gout salé.
J'aime le vide.
L'impression de tomber
sans jamais s’écraser.
Faire l'oiseau et apprendre a voler a force de tomber.

Mon arrivée est saluée avec politesse pour le premier. Je le reconnais, l'enfant du banc, qui me portait.  Qui a battu les ombres de son simple parlé. Je reconnais l'enfant qui a su voir les yeux vide, l’âme cadavérique et le corps en cigarette. Qui a voulu aider sans comprendre que je compose des sonates a coup de fausse notes depuis des mois déjà. Que je joue du piano avec un corps qui sonne creux. J'ai aime sa  verve. Son enthousiasme du désespoir. J'ai aimé  enfant
Que tu prennes le temps de t’arrêter/
t'as peut-être senti l'odeur de l'acide.

La deuxième me demande d'accompagner. Elle a quelque chose dans son corps qui la fait trébucher. Enfin pas vraiment. pas visiblement. Elle a quelque chose qui réveille des instincts de protection. Des instincts que je n'ai jamais connu. Que je n;ai jamais vu. Forgé.e seul.e a composer avec une humanité débordante jusqu’à tenter de la brider. Il y a quelque chose dans son corps presque froid. Quelques gouttes de chaleur humaine peut-être, qui donne envie de la ranimer. Une maturité que je n'arrive pas a ignorer. Quelque chose qui attrape l’âme. Qui donne envie de comprendre. D’être initier. De lui parler.
Mais je n'osais pas
lui souffler qui j’étais.
Un gamin la
qui pointe du doigt
ce qui vaut la peine
de s'accrocher a la falaise.

Et la troisième inattendue.
Mais compréhensible.
toi. je ne t'aime pas.
c'est pas grave tu sais. moi non plus. je ne m'aime pas. je ne supporte plus le vide de ma  poitrine. le néant des intestins qui n'ont même plus la force de se tordre. l'impression de ne plus voir. ne plus sentir. de vivre en huis-clos avec soi -même et avoir l'envie de se tuer parfois.  être réveillé par ça au milieu de la nuit. et lutter pour ne rie faire. éloigner les objets dangereux du lit pour arrêter de se blesser. et ne plus réussir a aimer.  a haïr.
a ressentir.
t'as pas le droit de me punir !  
je sais. Kholov est plus la. Il n'y a plus personne a qui raconter. A qui parler. Il n'y a personne pour surveiller. Ce soir on vit d'accord ?
j'ai pas envie d'encore m’égarer.
la colle pour la forme
mais qui promis n'aura rien de pénible.
et l'autre qui me parle mais je ne comprends pas.
Je ne comprends rien a la colère de tous.


J'ai pas vraiment l'impression d’être la ce soir. Je me sens loin. Enfant. Et seule. J'en ai marre de sonner creux. De n'avoir rien a rattraper. J'en ai marre. Alors par automatisme.  Felix Felicis. On pourrait aller en voler a Mallicia. Elle n'en saurait rien. Et puis au pire, qu'en dirait-elle ? Je ne sais pas.
je ne suis plus en état de savoir quoique ce soit/
je me tourne vers la blonde insolente.
toi
pourquoi pas toi et les deux autres
pourquoi tu te crois si speciale ?
t'es aussi vide que nous.
que tout.
pour la forme, vous viendrez tous les trois dans trois jours
avec moi
en retenue.
et maintenant on va ou ?
   
Gaëlle Panyella
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Re: Couloir du 1er étage
Gaëlle Panyella, le  Mar 7 Nov - 19:49

Gone

Expirer : sans doutes meilleur que prendre ces fameuses bouffées d'air censées requinquer
Tourner, sur elle-même, sur le sol, sur le froid qui la transperce ici et là de part et d'autres de son corps
Elle ne se contorsionne pas longtemps, vite la voilà relevée ; sans pour autant ne plus être bosselée
Quelque part, un artiste tente de recréer la scène
Avec des coups de pinceaux, gémissant de douleur à chaque fois qu'il utilise son sang pour créer la toile
Tout va trop vite, plus le temps d'aller chercher de la couleur : quelqu'un doit la lui amener
Mais lorsqu'elle est trop lente à arriver, il lui faut bien continuer, sinon trop de retard et sa vie ne suffirait pas
C'est donc ce qui tombe à portée de main, et le plus souvent, ce n'est que ça qu'il y a
Mais qu'est-ce ça ? Le sang
un liquide rouge, un peu joli, un peu glauque, un peu tout
et depuis que les autres le savent, il tombe rarement à court de nuances, mais là, trop tard ;
Le voilà à genoux, entrain de peindre un peu partout
Pour montrer que dans les cerveaux tout tremble sans jamais s'arrêter, c'est un cercle vicieux
Parfois il arrive de voir ce que ressent la Terre dans sa ritournelle incessante
La marionnette-danseuse, dansonette marionneteuse ? Pantin, Panteuse ?
Des petits zigzags, lignes droites cassées puis courbées, un peu comme le dos du squelette qui a fini de s'échouer
Puis sur les autres aussi, même si il n'arrive pas à percer les mystères qui se cachent derrières ces autres pupilles colorées
Elles ne leur appartient pas, aussi ne peut-il que chercher à les décrypter sans jamais savoir quelles sont leurs réelles vérités

Chez la petite en robe rose, les choses ne sont pas très claires non plus
Ce n'est pas nouveau, dommage qu'elle soit trop aveuglée pour voir les nouveaux reliefs qui lui sont accordés
Une voix de vipère, une langue affûtée. Droite ou gauche, elle ne sait pas
Bien qu'aucun souvenirs ne soient présents dans sa petite tête de linotte, elle sait
Il y a quelque part comme un instinct de survie qui lui crie de s'éloigner
Un pas, simplement, en arrière, et cette certitude douloureuse au creux du ventre : c'est déjà le cas
Elle peut ne pas aimer deux personnes en même temps, voir trois, voir un monde si elle le veut
Alors haussement d'épaules dans le néant jisépa semble-t-elle dire mais personne ne peut le confirmer
Pause : la voix
la troisième
le sourire hypocrite qui propose sa solution
Suffit juste, de lui sauter à la gorge, de planter ses serres,d'y mettre toutes ses forces et la mort de ses espoirs
Pour en finir une bonne fois pour toutes avec elle
Tout ça reste malheureusement sous la forme d'idées disproportionnées
Pas le cran de se mesurer
Par contre quand l'autre, la licorne, sort un charabia qu'elle n'arrive pas à comprendre, tout change
Son dos se relève, lentement, dans un/des craquement(s)
Petit à petit, l'arbre s'étend, l'oiseau vient se poser au-dessus de son perchoir
Mary a tendance à oublier, sa taille, alors elle va jusqu'au bout
Ses pointes de pieds, comme lors des ballets, comme quand les désirs vêtaient des allures de possible
Menton bien droit, œil temporairement hautain, juste pour voir
Ce que ça fait
De fixer la plèbe j'aime toujours pas ce mot gnagnagna
Tourner quand la licorne, une nouvelle fois, parle parle parle
Frustration de ne pas comprendre
Il suffit alors de deux pas, juste deux, pour la rejoindre
Envie irrépressible : cette fois-ci elle en ira à bout

Pat
Pat


Puis reculer vers le point de départ
Quitter sa hauteur
Mais garder le dos droit
~ Toujours

Au final on a une nouvelle action de la personne adulte aux allures enfantines
Elle parcourt le visage, les cheveux, s'y perd avant de comprendre
Punition
C'est un peu comme si on la mettait au coin
Elle aimerait bien crier que ce n'est pas sa faute, que c'est celle de l'autre là, qu'elle a fait un caprice
La haine au bout de la langue, la gamine lance un regard assassin
~ T'es vraiment une nulos à nous mettre dans la me~de comme ça
Ce n'est pas une agression, mais c'est la seule chose qu'elle ose se permettre
Après quoi, elle regarde dans le vide
Bonne question ça, où peut-on donc aller ?
Avec elle, nul part, mais ce n'est sans doutes pas la bonne réflexion à avoir
Son regard transperce la toile, une dernière fois
Le peintre s'étale par terre, heureux d'avoir fait ce qu'il avait à accomplir
Il quitte le monde sous les yeux de ses personnages qui n'ont pas conscience de son existence
Tandis que la petite Mary pointe un point dans le noir
~ Ici
Un autre
~
Laisse ses bras tomber
~ Y'a nul part où aller
Tout est nul t'façon

Vanille Fleury
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Re: Couloir du 1er étage
Vanille Fleury, le  Mar 21 Nov - 17:58

C'est se perdre entre les mots, s'oublier si loin, si près des autres, laisser son cœur s'accrocher, s'arracher tomber et se briser
un long cycle sans fin que j'ai l'impression de connaître si bien,

il n'y a pas de méchant,
il n'y a pas des gentils
seulement des marionnettes
et puis des abrutis,

des battements de traviole qui ne comprennent pas le sens du monde, il faut aller de l'avant parfois avec un pas en arrière et comprendre par pitié comprendre ce qu'il se joue autour de nous, ceux qui s'amusent avec nos jambes, nos bras de bois, trop de questions venues se bousculer et écraser les pensées laissant derrière un nuage de poussière grise et laide, je n'ai pas envie d'avoir le choix depuis que réfléchir est devenu si compliqué
les chemin entre-mêlés s'égare et joue avec des conséquences blessant irrémédiablement et qu'est-ce que je devais faire là, pourquoi étais-je à nouveau sortie de derrière mes barreaux, la facilité de rester enfermée était si alléchante. déception

lui est de mon côté alors je le laisse gagner un sourire que j'ai l'impression de lui devoir
- froncement de sourcils - il a mal ? manque d'envie oui, de cruauté à le voir souffrir
c'est un sentiment faible un sentiment fou, inutile qui fait tant de bien parfois
l'adulte propose une solution, la bleue s'amuse à lui tapoter les cheveux et je montre les dents
si j'avais été un chat peut-être que cela aurait été mieux, l'envie de laisser échapper un pas touche me prend mais je la refoule, la salive ça ne se gaspille pas pour les oisillons

sauf quand la provocation dépasse la retenue...

Facile. d'accuser. facile. de râler. difficile de ne pas avoir continuer ton chemin au lieu de t'arrêter.
pas envie d'être accusée à tord, qu'on me condamne à morte mille et une fois avec justice mais pas pour cela
le regard tourné vers la grande donneuse de leçon je ne suis pas vide, pleine de vent, emplie de courant d'air mais pas vide, jamais. ma seule spécialité est d'avoir dans les veines le même sang que toi en partie celui de ma sœur Amy déclencher l'avalanche fasse à l'indifférence, le ton usé des bombes lâchées depuis le tremblement des doigts

l'usurpatrice a encore parlé
a encore réussit à agacer
- lever les yeux aux cieux -
c'est toi qui est nulle
gratuit, ça se paie une insulte ?

à poser dans le grand livre des questions
et puis la réponse à côté : ça se mérite.
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Re: Couloir du 1er étage
Invité, le  Dim 7 Jan - 15:20

Comment ça on est vide ? C'est pas très gentil ça...moi j'ai l'impression d'avoir des trucs dans le corps, enfin je crois, non ? Comment on avance si on est vide ? Faut réflechir hein quand même, on est pas là pour enfiler des perles ou pour faire des bêtises. On est punis en plus ! Mais c'est quoi ce bazar, y'a aucune raison de nous punir, on fait presque rien de mal, y'en a qui font des choses dont je ne peux pas parler ici dans de multiples endroits du château, et nous on "discute" et voilà qu'on est mis en retenus.

Voilà que les deux continuent de péter un plomb, je regarde sans savoir quoi dire la première qui passe tapote une tête, ça va pas du tout, elle a le droit de faire ça ? Je regarde Lyan du coin de l'oeil, son geste indique que la première a pas forcément le droit de faire ça, mais je dis rien, c'est un pétage de plomb commun par ici, puis si on continue comme ça c'est pas qu'une petite retenue qu'on va se prendre dans notre tête. Ça ira encore moins bien.

Un léger échange d'insultes part, à base de nullité, on fait peut-être plus original niveau langage, mais l'abus étant prohibé j'imagine que c'est ce qu'on a de mieux, je veux pas prendre part à ça, ça m'ennuie, surtout que pour l'instant j'ai été mordu par mon animal de compagnie et que c'est absolument pas le sujet de savoir qui des deux est la plus nulle, personnellement j'ai ma propre idée mais ça n'apporterait absolument rien.

- On pourrait arrêter de hausser le ton s'il vous plait ? On peut aller à l'infirmerie, c'est bien l'infirmerie, peut-être qu'ils connaissent un truc pour soigner ça.

Ils, je sais pas, quelqu'un quoi, je suis en compagnie de trois personnes qui n'en ont strictement rien à faire de mes problèmes. Alors qu'ils soient minimes je veux bien, mais je veux qu'on m'aide moi ! C'est pas si compliqué quand même. Je sens une bouffée de chaleur me prendre, j'ai envie de sortir d'ici, rapidement. Je me mets à sautiller un coup, histoire de me réveiller franchement, puis je pars tout seul dans la direction opposé à la punition, si ils refusent tous les trois de m'aider je vais me débrouiller tout seul, j'irais expliquer à quelqu'un que la punition est pas valable et puis voilà.

Bon, par contre, moi le château je le connais pas, enfin l'école, voilà, je sais pas trop où c'est l'infirmerie, après quelques pas je m'arrête net, j'ai pas envie de retourner là-bas demander, qu'est ce qu'il faut que je fasse du coup...ça commence à me fatiguer cette journée. J'ai perdu mes animaux je crois aussi, en tout cas ils m'ont pas suivis, super génial.
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Re: Couloir du 1er étage
Emily Lynch, le  Dim 18 Mar - 17:07

Pas de réponse depuis plus d'un moi, je squatte.
RP avec Madilyn Nebulo


Il parait qu’en tant que professeure j’avais d’autres responsabilités que de donner cours, non pas que j’étais surprise, mais les serres me demandais tellement de temps que je ne pouvais consacrer qu’une toute petite partie de mon temps à ces autres tâches professorales. Par chance, ou plutôt par miracle, il se trouvait qu’en cette après-midi j’avais un peu de temps pour déambuler dans les couloirs du château à la recherche d’élèves en train de faire quelques bêtises. Après pour ce qui était de les punir ou non, je me souvenais plus exactement de quel était le mot d’ordre à ce sujet, je me disais que je n’aurais qu’à improviser le moment venu et de toute manière je n’avais pas l’intention d’envoyer tout le monde en retenue pour une petite bêtise de rien du tout… Ça serait donc du cas par cas, peut-être même à la tête du client ? Non ça n’était pas vraiment une bonne idée de faire ça, d’abord analyser la situation avant toute chose, oui c’était cela qu’il fallait faire.

Commençant par le rez-de-chaussée, j’avoue que je n’étais pas réellement concentrée sur ma tâche, si bien que lorsqu’un groupe d’élèves, sans doute des premières année, passèrent à côté de moi en courant comme des enragés, je ne leur fit pas la moindre remarque, les laissant passer à côté de moi ne leur adressant même pas un regard. J’aurais pu mettre ça sur le manque de sommeil, mais j’avais d’autres pensées en tête si bien que je ne faisais pas attention au chemin que j’empruntais et après plusieurs minutes de marche, je me retrouvais devant les portes de l’infirmerie. Un sourire aux lèvres, je décidais cependant de continuer mon chemin, pensant enfin à ce que j’étais supposée faire me disant que je n’aurais qu’à repasser plus tard à un moment plus opportun.

Quelques marches plus tard, j’arrivais au premier étage, c’était plutôt calme pour une fois. Pas de cris, pas de bruits étranges, pas de pétards qui explosent dans tous les sens. Pour une fois depuis longtemps tout semblait être « normal » à Poudlard. Je continuais donc d’explorer le premier étage, allant jusqu’aux couloirs les moins fréquentés, si quelqu’un préparait un sale coup, c’est forcément dans ce genre d’endroit qu’il se cacherait. Et bingo ! Quelques secondes plus tard, j’entendis un petit bruit, comme si quelque chose grattait le sol à moins que ça soit plus humain. Tendant l’oreille pour mieux entendre, j’étais persuadée d’avoir entendu des pleurs et cela n’était pas rassurant, pourquoi quelqu’un pleurait-il planqué dans les couloirs du château ? Je devais trouver la réponse à cette question et me mis en quête de trouver l’origine de ces pleurs.

Me guidant au son, je finis par atteindre mon objectif, découvrant une jeune fille assise par terre, le visage couvert de larmes et le regard perdu dans le vide. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il lui était arrivé, mais ça ne m’avait pas l’air d’être quelque chose d’agréable. M’approchant doucement, je gardais une distance avec la jeune fille par crainte qu’elle ne panique et ne se fasse du mal involontairement. Me mettant à sa hauteur, je le regardais, essayant de l’identifier, je l’avais déjà vue en cours, une élève de Poufsouffle.

- Hey, on dirait que ça n’a pas l’air d’aller bien, tu veux bien que je vienne près de toi que tu me dises ce qui ne va pas ?
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