Les Serres

Fañch Guivarch rp numéro 410 tw :

La chute n'avait pas été terrible il n'était pas tombé de bien haut. C'était plus humiliant qu'autre chose. Mais heureusement pour le géant Lizzie n'était pas du genre à juger, après tout elle était professeure et compétente qui plus est. La bienveillance de l'enseignante était totale et elle alla même chercher du matériel de sécurité.

Elle nous aide faut se montrer reconnaissant.

Maintenant elle fait sa promo, ridicule.

Cule.

Fañch enfila la matériel avant de se tourner et de remercier la borgne d'un petit signe de tête accompagner d'un "merci".

Je veux tester !!!

Sans plus de cérémonie le breton remonta sur son ballais avant de monter en piqué jusqu’à 3-4 mètres de haut pour tester la sécurité nouvellement équipé. Bien entendu celle-ci fonctionna à merveille et quand le serpent lâcha son balais il fut retenu dans les airs.

Ca marche vachement bien.

Fañch s’essaie à nouveau à l’exercice, allié cette fois des bandeaux antichute. Ils ont l’avantage de lui éviter toute chute, même quand il chute une nouvelle fois. J’en enfile aussi, tape du pied contre la terre meuble, et décolle à sa suite.
– Ce sont plus que des brassards des airs. Cela peut t’aider pour toutes sortes d’exercice d’équilibre…

Frimeuse, j’arrête mon balai et me place debout au-dessus de son manche. Le sorcier s’amuse peut-être de mon arrogance, mais je ne suis pas venue lui montrer ce que je sais faire. Je suis venue lui montrer ce que les bandeaux peuvent faire quand j’atteins mes limites.

Me penchant d’un côté, d’un autre, je suis à chaque fois ramenée à ma place par les bandeaux magiques. C’est comme si des mains invisibles restaient attachées à mes pas, et m’accompagnaient dans cette séance de funambulisme.

– Avec ça, tu peux tester l’impact de la répartition de ton poids et vraiment prendre en compte la façon dont chaque déplacement t’affecte. Et puis si-
Dérapant avec un timing si beau qu’il pouvait presque paraître volontaire, je suis retenue dans les airs, suspendue par les poignets.

– Si tu vas un peu trop loin dans tes expérimentations, ta sécurité est assurée quand même.
Plus maladroite, je lui tire une langue boudeuse et je m’assieds à nouveau sur mon balai. Evitons d’exposer trop de figures aujourd’hui, à moins de vouloir exploser des records de blessures dramatiques et de ridiculisation devant le petiot.

Fañch Guivarch rp numéro 435 :

La pirate maîtrisait vraiment son sujet, offrant au celte une démonstration des plus qualitatives. Tandis que ce dernier remontait sur son ballai.

Ouah elle est trop forte.

Encore heureux c'est son taf.

Oui mais c'est pas une raison de nier sa qualité en tant que professeure.

... Vas ch*er.

Suivant l'exemple de Lizzie le celte essaya de se mettre debout sur son balai mais il était beaucoup moins expérimenté que la joueuse de quidditch et à peine redressé, il chuta cognant légèrement son bras contre le manche.

On dirait que je vais encore avoir besoin d'entrainement pour vous rattraper.

Je suis trop ambitieuse : j’en demande trop, trop vite, et mon manque de précautions pousse Fañch à choir peu après s’être mis debout. Fondant sur lui comme un vautour, la gloutonnerie en moins, je m’enquiers de son état.
— Tu n’es pas blessé ?

L’entrainement prend du temps. Combien d’années ai-je volé avant de réaliser les mouvements dont je suis capable aujourd’hui ? Sans oublier le nombre d’échecs… Oui. Il n’y a pas de mal à rater sa manoeuvre : ce qui compte c’est de ne rien lâcher. C’est le métier qui rentre, après tout !

Voyant que sa blessure au bras semble légère, j’esquisse une moue suivie d’une distorsion de la bouche ressemblant à un sourire. Oui. Il va bien. Il ne faut pas qu’il ait peur de choir. Il faut qu’il normalise ce type d’expériences, qu’il soit conscient des risques encourus. Et tant que je suis là, il est en sécurité, non ? Une des rares situations où ma présence est un signe de sécurité et non de danger, c’est bien sur balai !

— C’est en chutant qu’on apprend à voler. Tu es prêt à réessayer ?
D’un regard encourageant, je l’invite à reprendre. Encore. Encore. Et encore. Jusqu’à ce qu’il devienne un oiseau. Un grand oiseau, certes, un dinosaure peut-être même ! Mais qu’il échappe à la gravité, aux peurs les plus humaines, qu’il s’éprenne de la liberté et sache naviguer entre les risques pour vivre sa meilleure vie. C’est tout ce que je peux lui souhaiter. Enfin, ça et une bonne organisation d’évasion de masse à Azkaban. L’heure de la fermeture de la prison approche. A nous l’ivresse des êtres libres !

Fañch Guivarch rp numéro 453 :

Le celte était désormais suspendu par l'objet magique que lui avait fourni la pirate, il y avait pas a dire c'était efficace et même si la chute était impressionnante il était en sécurité grace à l’ingéniosité du dispositif. Même s'il y avait plus de peur que de mal, cela n’empêchait pas l'enseignante de s'inquiéter pour le serpentard.

Non, je pense que je vais juste avoir un bleu demain.

Elle a raison, nous devons nous entraîner pour devenir meilleur.

Non, on va pas s'amuser à se casser la gueule en boucle pour améliorer nos compétences de vol alors qu'on a un esclave qui peut nous transporter où on veut.

Un esclave c'est l'inverse d'une enclave ?

Mais moi je veux pouvoir fair l'idiot sur un balai.

J

Nous allons faire quelques essais supplémentaires et si la chose est trop difficile, nous en resterons là, cette compétence n'est pas urgente a maîtriser.

Comme en avait décidé le conciliabule mental, le celte remonta sur le balai et au bout d'une demi-douzaine de tentatives il arrivait à se tenir debout sur le balai. Cependant ce n'était pas sans mal et il devait régulièrement rééquilibrer son poids pour ne pas chuter. On pouvait facilement voir que la moindre perturbation le ferait choir.