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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres
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Alentours de Londres
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Loredana Wildsmith
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Re: Alentours de Londres
Loredana Wildsmith, le  Dim 15 Juil - 11:31



Comme à son habitude, Daemon était toujours au petit soin envers Loredana. Elle n'avait jamais mangé de barbe à papa ? Et bien, il se débrouillerait pour trouver le matériel nécessaire pour remédier à tout cela. Elle n'avait pu s'empêcher de sourire en l'entendant dire ça. Il en faisait déjà bien assez pour elle, elle n'avait pas besoin de plus. Elle avait acquiescé de la tête tout en espérant qu'il comprenne qu'elle aurait besoin de son assistance pour ne pas que son appartement soit sans dessus dessous. Après, elle restait tout de même très maladroite avec les objets moldus. Elle faisait tout de même beaucoup d'effort pour qu'il soit fier d'elle et de lui-même par la même occasion puisque c'était Daemon qui lui avait tout appris finalement.

- Si elle savait ça, je pense qu'elle débarquerait et m'enlèverait pour me séquestrer dans le Manoir où elle m'a elle-même virée. Ou bien, au contraire, elle me rayerait de tous les arbres généalogique comme si je n'avais jamais vu le monde. Ainsi, le nom Sparks ne serait plus vraiment mon identité, même si je t'avoue que ça ne l'ai plus vraiment depuis un an...Je le porte parce qu'il faut bien un nom de famille et je pense que changer de nom doit être compliqué.

Il s'était penché et l'avait de nouveau embrassé. Ce n'était que l'histoire de quelques secondes, peut-être pas assez pour l'ancienne Gryffondor qui voulait un peu plus. Malgré tout, elle se contenta de savourer ce court instant qui suffisait pour réveiller tout le désir et tout l'amour qu'elle ressentait à son égard. Il n'y avait pas à dire, le moindre de ces gestes la faisait frissonner. Puis le sujet de leur tout premier voyage à Venise était abordée. Il évoquait tout de même quelques regrets de l'époque.

- L'important est qu'aujourd'hui, tu assumes tout cela. Ce qui me va parfaitement, puisque je ne sais pas vraiment combien de temps j'aurais tenu dans cette situation, maintenant que j'y repense. C'est à Venise que j'ai vu la réalité en face, mais je ne sais pas si j'aurais osé t'en parler si on n'avait pas eu cette conversation dans la Cabane Hurlante. Nos différences font ce que nous sommes et j'aime cette partie de toi qui n'a rien à voir avec moi.

Ses yeux devaient briller à cet instant et elle ne pouvait le lâcher des yeux. C'était un peu étrange comme sensation, mais peut-être que le manque d'intimité y était pour quelque chose. Elle n'avait jamais ressenti ça auparavant. Mais les douces caresses de Daemon sur sa peau lui manquaient atrocement. D'ailleurs, il ne tarda pas à aborder ce genre de sujet. Elle n'était pas dupe, elle savait que ça le tracassait au fond de lui même s'il agissait normalement. Ce soir-là avait dû être un traumatisme pour lui. Il lui expliquait qu'elle n'était pas la seule qu'il repoussait, sa sœur en faisait également les frais et apparemment, elle le prenait bien plus mal qu'elle.

- Je te mentirais si je te disais que tout cela ne me manque pas, que je n'ai pas envie que tu me plaques violemment contre le mur ou partout ailleurs d'autres d'ailleurs, elle rigolait à l'idée de lui dire ce genre de chose, mais je ne veux pas qu'on se prenne la tête sur cela, parce que je comprends parfaitement tes agissements, même si je n'ai pas vécu ce genre de chose. Tu sais à quel point je t'aime et à quel point ça suffit pour que je patiente jusqu'à ce que tu sois prêt à accepter ton corps tel qu'il est aujourd'hui. Mais tant qu'on parle de cela, je veux quand même que tu saches une chose : Je suis amoureuse de la personne que tu es, ton corps y est peut-être pour quelque chose, mais ce n'est pas la raison principale. Cicatrice ou non, tu seras toujours la plus belle personne pour moi...Tu ne te rends pas compte à quel point j'ai envie de toi à cet instant-même et je ne pense même pas à cette marque, je m'en fiche. C'est ce que tu es aujourd'hui.

Elle n'essayait pas de le faire craquer, elle voulait simplement qu'il comprenne que de son côté, elle se fichait de tout cela. Au moins, elle l'aura dit, il saura le fond de sa pensée, maintenant à lui de faire avec et de parvenir à dépasser ce gêne, cette non-acceptation de ce corps qu'elle aimait tant. Elle se contenta de lui caresser la joue en lui souriant.

- Pour cet été, j'ai envie qu'on profite à fond. Comme on ne se verra pas en septembre et que cette pensée me donne des maux d'estomac rien que d'y penser, j'ai envie qu'on s'en aille, qu'on profite. Pour le mariage de ta sœur et de Jamie, je serais ravie de vous aider, parce que j'imagine que ce doit être une source de stress pour la future mariée. Je n'ose même pas imaginer comment je serais si jamais je me mariais un jour. Et puis, je n'ai jamais assisté à un mariage, encore moins à l'organisation alors ce sera un plaisir pour moi d'aider, quitte à ce que ta sœur me crie dessus parce que ce que je fais n'est pas parfait. Elle riait avant de reprendre. Et j'aimerais qu'on s'en aille juste tous les deux. En France, par exemple, ce n'est pas loin d'ici en transplanant et c'est un pays que je rêve de visiter. Et puis, tu m'as toujours dit que tu m’emmènerais dans les Highlands, je pense que tu dois connaître les coins les plus magnifique. Alors, ça pourrait être l'occasion aussi, qu'en penses-tu ?
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Re: Alentours de Londres
Daemon Stebbins, le  Sam 28 Juil - 19:45






Loredana Sparks Daemon Stebbins
“Les anniversaires ne valent que s'ils constituent
des ponts jetés vers l'avenir. ”
♫♫



Un an de plus

J'imaginais dans mon esprit les réactions de Madame Sparks que ma petite amie était en train de me décrire et j'avouais que la seconde possibilité ne me déplaisait pas du tout. Après tout, cela serait peut-être beaucoup mieux pour Loredana si elle se délestait de ce nom qui ne lui avait apporté que de la douleur et du malheur même si au début de son existence, elle ne s'en était pas rendu compte du fait de son isolement. Peut-être ainsi serait-elle plus libre dans son esprit et moins enclin parfois d'avoir une lueur de tristesse quand elle était avec moi dans ma famille. Bien sûr cela ne dure qu'une seconde mais je n'aimais pas la voir. Tout ce que je désirais c'était effacé toute cette souffrance passée.

- Est-ce que cela ne serait pas une bonne chose pour toi qu'elle te supprime de toute cette histoire ? Ainsi tu serais délivré du point de ce nom. Surtout que ta tante n'a aucune légitimé sur toi.

Oui depuis que nous savions la vérité sur sa naissance, je ne disais jamais sa mère mais bien sa tante. Parce que je n'avais pas pour habitude de travestir la vérité. En tout cas, depuis que j'étais avec Loredana. Il n'y avait qu'une chose que je cachais c'était mon activité d'informateur. Mais ce n'était pas pour les mêmes raisons. D'ailleurs, je ne savais même pas si mon agression avait un rapport avec cela. Donc je préférais grandement conserver le secret plutôt que de risquer sa vie.

Lo m'avait fait par ensuite de la découverte de ses sentiments à Venise. Je ne pensais pas qu'elle avait eu des sentiments si rapidement. Mais si j'y réfléchissais bien, pour moi cela avait été dés le premier regard même si je n'avais pas voulu l'admettre. Car je l'avais immédiatement traité différemment des autres qui avaient partagé une nuit unique. Elle avait su émouvoir mon être immédiatement. Mais cela, je lui avais un peu soufflé lors de ma déclaration forcée. Toutefois c'était un souvenir que je n'aimais pas me rappeler parce que j'avais bien failli faire la plus grande bêtise de ma vie. Enfin cela était loin de nous et c'était très bien ainsi. Puis elle m'avouait le manque qu'elle avait de moi depuis que j'étais sorti de Sainte Mangouste. D'une certaine façon je culpabilisais de cet absence de contact que je lui imposais parce que pour le moment, je ne parvenais pas à accepter mon nouveau corps balafré. Même si elle disait qu'elle acceptait, je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser.

- Si tu savais comme je suis désolé de tout cela. Même si tu comprends, je me doute que c'est difficile et surtout surprenant pour quelqu'un comme moi. Je sais que tu n'es pas avec moi que pour mon physique sinon cela ne durerait pas depuis tous ces mois.

Et je disais alors un peu plus bas en lui caressant la joue.

- Toi aussi, tu me manques de cette façon. Mais pour le moment, tant que je n'arriverai pas à comprendre tous les bouts de puzzle de cette nuit-là, j'aurai du mal à m'accepter. Je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai été pris pour cible. En prime, je ne me rappelle quasi rien à part une douleur subit et une frayeur paralysante. D'ailleurs, Papa n'a pas plus de renseignements pour l'instant car son supérieur ne veut pas qu'il interfère avec l'enquête car il ne serait pas objectif, je cite. Enfin, je sais que c'est surtout parce que l'enquête est au point mort. Même les aurors ne comprennent pas cette vague d'attaques qu'il y a eu ces derniers temps.

Je faisais une pause.

- Pardon. Changeons de sujet. C'est ton anniversaire et je ne veux pas l'assombrir en parlant de choses désagréables.

Je prenais mon verre et en avalais une bonne gorgée avant de dire :

- En tout cas, je meurs de faim.

* Voilà mange et évite les gaffes de ce genre de Daemon et tu seras un petit ami potable pour le moment *

Oui j'avais la sensation d'être le pire des êtres mais parfois devant Loredana, je perdais tout assurance et devenais le plus maladroit des types de la terre. Signe sans aucun doute, que mes sentiments étaient au-delà de tout ce que je connaissais depuis que ce que j'avais découvert l'existence de la belle ex rouge et or. J'avais changé de sujet en évoquant ce qu'elle désirait faire cet été.

- En France. Pourquoi pas. A la mer, à la campagne ou bien en montagne ? Parce que c'est un pays qui offre une grande possibilité avec ses divers terroirs et paysages. Et évidemment que nous irons tous les deux. Cependant, cela sera après le mariage sinon Aya et ma mère nous assassinerons si nous nous éclipsons en pleine dernière ligne droite dans les préparatifs.

Je ne pouvais m'empêcher de faire la grimace.

- Ma sœur m'a déjà menacer pour la vie d'enterrement de garçon de Jamie. Je ne dois rien programmer qui pourrait obliger mon beau-frère à refuser de lui montrer ses souvenirs. Oui elle est vraiment effrayante par moment et pourtant je ne suis pas le genre à être terrifier facilement. Tu t'en rendras compte à force de la fréquenter. Je te l'affirme Jamie doit être Saint caché pour réussir à la maitriser sans jamais perdre son sang-froid.

Je ne pouvais m'empêcher de froncer le nez en pensant à la future vie de mon frère d'adoption.

- Et pitié ne joue pas la solidarité féminine. Je ne pourrais pas le cautionner sur ce coup.

Seconde salve de rires tandis que je piquais dans le plat avec bon cœur pour me servir car mon estomac se manifestait à grand bruit...

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Re: Alentours de Londres
Loredana Wildsmith, le  Dim 29 Juil - 15:15



Lorsqu'elle mentionnait sa famille, Loredana savait qu'il n'était plus vraiment utile de la considérer comme telle. Elle avait compris depuis bien longtemps qu'il était inutile de chercher le bon en eux, tout simplement parce qu'il n'y en avait pas. Elle avait pensé durant un temps, que son père la soutiendrait toujours. Elle avait pensé qu'il fermait les yeux sur les bêtises que pratiquait la jeune femme parce qu'il l'aimait, mais qu'il ne pouvait pas vraiment le lui montrer. Toutefois, avec le temps, elle avait compris que c'était uniquement parce qu'il avait peur de sa femme et qu'elle lui ferait sûrement porter le chapeau puisqu'il était son géniteur. Il fallait bien que la jeune sorcière tienne de quelqu'un et elle ne tenait sûrement pas de sa tante... Puis elle y réfléchissait, plus elle trouvait son père pitoyable. Sa véritable mère aurait probablement eu honte qu'il ne soit pas capable d'élever sa fille unique dans les meilleures conditions. Lui-même ne lui rendait pas hommage en se pliant aux règles d'une vieille sorcière (et là nous parlons des laides que l'on trouve dans les comptes pour enfants moldus).

Si sa tante ne l'avait pas encore supprimée de sa vie, c'était uniquement parce qu'elle espérait encore que la jeune femme se trouve un riche sorcier de sang-pur, qu'elle l'épouse et qu'elle fasse des enfants afin que la famille garde son statut de sang-pur que la vieille italienne appréciait tant. Pourtant, elle avait bien compris que Loredana s'était éprise d'un sorcier de sang-mêlé. Malgré la bonne réputation de la famille Stebbins, cela n'avait pas suffit à Mrs Sparks qui refusait de donner sa bénédiction. Elle se contredisait dans tous ses faits et gestes. Entre virer Loredana de chez elle, mais s'assurer quand même qu'elle ne trahisse pas sa famille en épousant un sang-mêlé, un né-moldu ou pire, un moldu, il y avait une drôle de contradiction et Loredana refusait de jouer à ce jeu. Elle voulait couper les ponts, ne plus les revoir et oublier. C'était vraiment compliqué. Elle n'avait quasiment que des souvenirs avec eux...

— Qu'elle me supprime définitivement de sa vie est une chose. Malheureusement, je pense qu'il y aura toujours quelque chose en elle qui continuera d'espérer que je te quitte pour aller faire ma vie avec un sang-pur. Rien que pour cela, elle me surveillera toujours de près ou de loin. Je m'excuse pour ce que je vais dire, mais moi j'aimerais simplement qu'elle disparaisse...pour toujours. Je sais que je ne peux pas m'enlever le nom de Sparks et je suis quand même heureuse d'avoir échappé au nom de famille italien. J'adorais mes grands-parents paternels, porter ce nom-là ne devrait pas me poser de problème et pourtant...

Elle n'était pas parvenue à terminer sa phrase, tout simplement parce qu'elle ignorait pourquoi le nom de Sparks la repoussait tant. Le comportement de son père était sans doute la raison, mais delà à vouloir changer de nom ? Elle se décidait donc à changer de conversation, même si l'autre n'était pas des plus amusantes. En l'espace de quelques secondes, sans qu'elle n'ait pu contrôler quoique ce soit, son humeur avait changé dans sa tête. Toutes ses espérances ce soir s'étaient envolées en fumée. Elle avait beau essayer de se dire que ce n'était que provisoire, elle avait des pensées égoïstes et avait espéré durant des jours qu'elle passerait une folle nuit avec lui. Elle avait même imaginé toute la scène dans sa tête. Malheureusement, elle pouvait tirer un trait dessus. Elle affichait un sourire légèrement forcé, espérant que cela ne se verrait pas. Parce que cela faisait plusieurs semaines maintenant qu'elle se mettait en quatre pour que Daemon aille mieux, qu'il accepte son corps et qu'il s’épanouisse de nouveau avec elle. Elle avait simplement l'impression qu'il ne prenait pas toujours en compte ce qu'elle lui disait. Sauf que tout ceci l'épuisait. Elle avait failli faire un malaise à la BAM à cause de tout cela, du sommeil qui lui manquait et de l'inquiétude constante qu'elle ressentait envers son petit-ami. Alors elle acquiesça cette fois-ci lorsqu'il lui dit de changer de nouveau de sujet. Elle ne voulait pas que son anniversaire soit gâché. Elle avait maintenant dix-huit ans, elle voulait profiter de cette soirée et c'était sûrement pas le jour de parler du malheur de Daemon. Pas parce qu'elle ne voulait pas le soutenir, non, bien sûr qu'elle serait là pour lui, mais parce qu'elle avait envie de faire une pause. Juste quelques heures

— Je serais plus partante pour la campagne ou la montagne. Je pense que les paysages de ce pays doivent être magnifiques. Je ne me suis jamais vraiment renseignée, mais je sais qu'il y a une bibliothèque moldue pas très loin d'ici, je pourrais aller y faire un tour un jour afin de me documenter. Tout ce que je veux, c'est ne pas partir dans une grande ville, je sais qu'il peut y avoir des monuments historiques intéressants sur l'histoire moldud notamment, mais je ne sais pas, cela m'intéresse moins que les petits coins tranquilles pour simplement passer de belles vacances.

Elle fit une pause avant d'ajouter.

— Évidemment qu'on ne va pas laisser Aya stresser dans ses préparatifs, je ne comptais pas m'échapper juste avant son mariage, ça serait mal de ma part et de la tienne aussi d'ailleurs.

Elle éclatait de rire en entendant ce que lui disait le Gryffondor.

— Attends ! Il va devoir montrer les souvenirs de son enterrements de vie de garçon ? Par Merlin, ne me fais jamais ça Daemon. S'infiltrer de la sorte dans la vie de son partenaire, je trouve ça.... un peu étrange oui, bien que j'adore ta sœur, évidemment. Sauf que sur ce point, je ne suis pas sûre que l'on soit du même avis. Je suis du genre à tenir à ma liberté, je ne veux pas avoir des compte à rendre et tu n'aurais pas besoin de me le demander. Ça, ça s'appelle la confiance !

Elle s'arrêta de rire et bu la moitié de son verre.

— Donc non, pas de solidarité féminine de ce côté-là, ou alors je ferais semblant, enfin je ne sais pas trop encore !

Elle imita Daemon et commença également à manger. Elle était assez fière à vrai dire, elle avait bien été conseillée et les épices se mariaient très bien ensemble. Elle avait eu peur d'avoir préparé quelque chose d'infecte, mais finalement c'était réussi et le soulagement devant sans aucun doute se voir sur son visage. Le silence n'était pas dérangeant, mais l'ancienne Gryffondor attrapa tout de même la télécommande de sa chaîne-hifi afin de mettre une petite musique d'ambiance, comme dans les vrais restaurants. Pas de chansons italiennes puisqu'elles n'étaient pas vraiment à son goût, sauf celles qui n'avaient pas de paroles. Elle ne prit pas la peine de choisir la musique et laissa l'engin électronique s'occuper de tout. Le son était assez bas pour qu'il puisse discuter sans avoir à monter le ton.

— Mais même si je te fais part de mes envies, n'hésite pas à me dire si tu souhaiterais que l'on fasse certaines choses cet été, fais-moi part de tes envies avant que tu reprennes le chemin de Poudlard.


Elle continuait de manger tout en écoutant ce qu'il allait lui dire à ce sujet.
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Re: Alentours de Londres
Daemon Stebbins, le  Sam 4 Aoû - 9:28






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Un an de plus

Je constatais à quel point l'ex-rouge et or était résignée au sujet de sa tante. Elle avait la certitude que cette dernière continuerait toujours à garder un oeil espérant qu'elle rentrerait un jour dans le rang, d'après cette femme, de la normalité d'un vrai sang-pur. J'étais sidéré par cette manière de penser. Heureusement ce genre d'archaïsme était obsolète. Malheureusement, cela avait blessé Loredana depuis les premières années de sa vie. Je n'avais aucun pouvoir sur le passé. Mais je comptais bien remédier à cela chaque jour que j'aurais à partager avec ma déesse.

- Amour, c'est compréhensible que tu es cette envie et cette réaction. Parce que la petite fille, ignorante d'une vie normale et heureuse, est toujours au fond de toi. Et c'est bien ta tante qui est responsable de cette blessure avec la complicité passive de ton père. Quant à ton nom, tu verras avec le temps que tu passeras au-dessus de tous ses souvenirs désagréables.

Nous avions changé de sujet pour passer à quelque chose de beaucoup plus passionnant : notre voyage à deux.

- Si c'est ce que tu désires, je n'y vois aucun soucis. Pour ma part Ville ou campagne, c'est pareil pour moi. Certes avec ms parents, on est à Londres la plus part de l'année. Mais on a toujours passé quelques semaines dans un coin désert de l'Ecosse. La maison est loin de tout que ce soit le monde sorcier ou moldu. Elle se trouve non loin d'une falaise. C'est calme excepté quand les éléments se déchainent.

Puis Lo a rebondi sur les préparatifs des festivités du mariage.

- Exactement. Sinon je devrais me faire seppuku et honnêtement, j'aimerai encore rester un peu dans ce monde.

Puis ma déesse avait été sidéré parce que je venais de lui révéler.

- Oui Aya est terrifiante sur certains sujets. Elle est très jalouse et possessive. Etrangement, elle manque de confiance sur sa relation avec Jamie. Elle a toujours l'impression de ne pas être à sa hauteur. C'est un gars formidable. Il est intelligent, doué, travailleur. Il aurait pu facilement devenir auror ou médicomage. Cependant il a préféré s'orienter sur la protection des créatures magiques parce qu'il trouve que c'est plus import que de gagner un max d'argent ou d'avoir le prestige du métier. C'est un type vraiment humble. Je sais que papa lui avait même proposé un poste dans l'entreprise qui lui aurait permis de faire une belle carrière avec un revenu financier confortable mais il a refusé. Même pour la mariage, il a choisi avec Aya de payer lui-même le mariage parce qu'il ne veut pas profiter de l'argent de la famille et qu'il ne voulait pas que ses parents se ruinent car ils n'ont pas de grands moyens. La seule concession qu'il a faite, c'est d'utilisé le parc du manoir pour dresser la tente lors de la fête.

Oui Jamie était une perle rare.

- Puis je sais qu'il aime vraiment ma sœur malgré ses demandes surréalistes. Ne t'inquiète pas, je ne suis pas ce genre. Sinon, je t'aurais mis un mouchard depuis longtemps et sans que tu le saches.

Je lui tirais la langue pour détendre l'atmosphère. Je prenais mon verre et en avalais une bonne quantité après avoir planté ma fourchette dans mes pâtes. J’engloutissais la fin et me resservais une nouvelle assiette. Oui mon estomac commençait tout juste à se calmer. Lo avait mis de la musique afin de couper un peu le silence qui s'était installé quelques secondes.

- Ne t'inquiète pas si quelque chose, ne me convient pas, je te le ferai savoir rappelle-toi l'Irlande ou la soirée du ministère. Ce n'est ni le lieu ni les gens autour qui me dérange pour dire ce qui me pèse.

Oui j'étais ainsi. Ne pas laisser les choses trainaient ou s'envenimaient. Là-dessus, j'avais bien appris ma leçon par le passé. Je continuais à manger et puis demandais :

- Alors que vas-tu faire pendant que je serai en dernière année ?

Je regardais ma brunette afin de découvrir ses intentions...

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Re: Alentours de Londres
Loredana Wildsmith, le  Sam 4 Aoû - 11:04



Daemon tentait de la réconforter au sujet de sa famille. Cela faisait bien longtemps qu'elle essayait de passer à autre chose, de relativiser e de se dire qu'elle pourrait bien plus grave dans la vie. Ce qui avait été le cas après être passée à un cheveu de perdre son petit ami. Malgré tout, chaque parcelle de son esprit contenait au moins un souvenir de son enfance râtée et de tout ce qui s'était produit ces derniers mois. Certains sentiments étaient incontrôlable et tout cela l'avait détruit de l'intérieur sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Elle était contete d'avoir rencontré Daemon qui avait été un nouveau souffle de vie. Elle se sentait désormais souteue et surtout, il n'avait pas fuit même après la scène qui s'était produite au Manoir de ses parents, le jour où elle avait appris toute la vérité sur sa famille. Elle avait donc encore beaucoup d'espoir sur sa vie future et c'était l'une des raisons pour laquelle elle voulait simplement oublier ses parents. Quant à son nom ? Elle serait bien obligée de faire avec.

Les vacances se planifiaient doucement. Une chose était sûre, elle voulait qu'ils partent rien que tous les deux dans un endroit où ils seraient seuls au monde. Une pensée très égoïste, elle en était consciente, mais dans quelques mois, ils seraient séparés alors elle comptait bien profiter de ce peu de temps qu'il leur restait avant que Daemon ne fasse sa dernière rentrée à Poudlard. Bien qu'elle avait prévu de voir également ses amis, la Gryffondor passait en premier, c'était certains.

- Quelque chose de désert, c'est exactement ce qu'il nous faut. Du calme, juste le vent et le bruit des vagues, loin du stresse, loin du travail et surtout loin de tout ce qui pourrait nous rappeler que septembre approche et que tu vas devoir repartir. Enfin, je ne veux en rien de forcer à partir dans un endroit complètement éloigné de tout, mais je t'avoue que c'est ce dont j'ai besoin pour l'instant. Je veux que cet été soit parfait. L'an dernier, à cette même période, je galérais pour trouver un toi et aujourd'hui, je vis dans un super appartement, j'ai en ma compagnie la plus belle personne et j'ai l'occasion de partir loin pour quelques temps. Mais pour que ce soit parfait, il faut que tu sois là.

Elle avait posé une main sur celle de Daemon. Elle savait que le mariage allait être une source de stress pour beaucoup de personne. Ils allaient devoir se concentrer là-dessus et n'allaient pas voir le temps passer. C'était ce qui l'inquiétait un petit peu. Voilà pourquoi elle insistait tant pour partir une fois le mariage terminé.

- Quoi ? Tu vas devoir te faire quoi ? dit-elle en rigolant tant elle n'avait absolument pas compris le mot qu'il avait utilisé. Elle n'oubliais pas que Daemon était à moitié japonnais, mais elle n'avait pas encore l'habitude de toutes ces petites choses en ce qui concernait cette culture. Même si elle en avait beaucoup appris en peu de temps. Après tout, si ils venaient à rester ensemble longtemps, elle voulait en savoir un maximum sur tout ça.

Puis Daemon parlait des doutes d'Aya et du caractère de Jamie. Deux personnes tout à fait opposées et qui étaient sur le point de s'unir. C'était assez beau à vrai dire.

- Il ne faut pas qu'elle s'en fasse, Jamie n'a vraiment pas l'air d'être quelqu'un en qui on ne peut pas avoir confiance. Au fil du temps, elle le comprendra seule et elle finira par avoir davantage confiance. C'était primordiale la confiance dans un couple, même si je sais que cela peut parfois être compliqué. Ta soeur est tombée sur une perle !

Loredana appréciait bien Jamie, même si elle ne l'avait rencontré que quelques fois. Elle aimait particulièrement sa façon de parler et son travail était très important, même si apparemment, il ne gagnait pas autant qu'il le mériterait. La jeune femme s'était mise à rire après la remarque de Daemon sur le mouchard. Il savait très bien la colère noire dans laquelle elle pourrait se mettre si elle apprenait qu'il la surveillait. Il n'avait aucun soucis à se faire. Loredana avait toujours était quelqu'un d'entière qui ne peut pas ressentir la même chose pour deux personnes différentes. Daemon était la seule et unique personne qui la comblait parfaitement et il avait une bien plus grosse place dans son coeur de les autres. C'était comme ça.
Malgré tout, la dernière phrase de Daemon lui fit littéralement perdre son sourire. Peut-être qu'il cachait bien son jeu, mais elle avait l'impression d'être bien plus affectée que lui à l'idée qu'ils soient loin l'un de l'autre à partir de la rentrée.

- Tu sais très bien ce que je vais faire, Daemon. Absolument rien. Je vais bosser et rentrer chez moi. Je n'ai pas envie de parler de ça.

Décidément, les conversations de ce soir n'étaient pas les plus drôle pour la jeune femme. L'agression de Daemon, la famille de Lore et maintenant l'année où ils se verraient qu'une fois tous les mois et encore... Elle était peut-être un peu à fleur de peau en ce moment. Elle était forte, mais avait ses limites. Elle continuait de manger en silence, sans grand appétit, cependant. Fêter son anniversaire cette année était sans doute une mauvaise idée. Elle pensait qu'elle avait la tête à ça, mais elle se rendait compte finalement que ce n'était pas du tout la cas.

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Re: Alentours de Londres
Daemon Stebbins, le  Jeu 16 Aoû - 0:07






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♫♫



Un an de plus

Le silence avait été gênant. Alors j'avais décidé de rebondir sur les projets de l'été. Faisant diverses propositions de coin en France qui pourrait enchanter la demoiselle. Il avait envie de redonner de la joie à cette soirée. Il voulait qu'elle passe une belle fête car cela devait être son premier.

- Ecoute, peut-être devrions-nous sortir afin de nous changer les idées. Pourquoi pas aller faire un tour pour se balader, danser ou bien se distraire au cinéma ? Qu'en penses-tu ?

Je ne savais pas quoi faire pour remédier à l'ambiance qui était un peu sombre à cause des choses qu'on avait abordé. c'était sans aucun doute ma faute. Je n'aurais pas du évoquer ma septième année. J'aurai du me douter que cela l’inquiéterait.

- Dis-moi. Je ferai tout ce que tu voudras pour que tu me souris...

Je m'étais déplacé afin d'être prêt d'elle. Je posais ma main sur sa joue en la caressant de mon pouce pour dissiper ses ombres qui la hantaient. Je n'aimais pas la voir ainsi et encore plus si j'en étais responsable. Je me plierais au moindre de ses envies afin de lui rendre son étincelle comme elle avait eu en ouvrant son paquet...

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Re: Alentours de Londres
Loredana Wildsmith, le  Jeu 16 Aoû - 1:10



Il n'était pas dupe. Il le savait lorsque quelque chose n'allait pas. Elle n'avait simplement pas voulu lui cacher les choses qui la chagrinait au plus haut point. Elle en était presque en larmes lorsqu'elle y repensait, seule, le soir. La situation était bien plus compliquée qu'elle ne le pensait.

Daemon et elle se disaient au départ qu'ils passeraient un merveilleux été et qu'ils ne verraient pas le mois de septembre passer. Évidemment, elle ne pensait plus du tout à cela. Pour elle, ce mois sera probablement aussi long qu'une année entière et elle savait qu'elle allait avoir du mal à s' adapter à son absence. Et Daemon savait tout cela. De ce fait, il essayait de se rattraper en lui proposant une sortie rien qu'eux deux, où ils pourraient profiter de la soirée et elle sourit légèrement en comprenant qu'il ne souhaitait vraiment que son bonheur.

Il s'était approché d'elle et lui caressait la joie avec sa main. Elle fermait les yeux à ce contact. Chacun de ses gestes envers elle était tendre, doux et parfois animal lorsque cela allait plus loin. Pourtant jamais il ne comptait la blesser. Elle le ressentait rien qu'en le regardant dans les yeux. Même lorsqu'il était en colère, il lui restait toujours cette lueur tendre qui la rassurait et qui lui disait "Ne t'en fait pas, je t'aime toujours autant".

- On n'a qu'à faire les trois ! On commence par la balade, puis le ciné et on finit par la danse.

Elle posa son front contre le sien tout en fermant les yeux. Elle ne se rendait vraiment pas compte de la chance qu'elle avait de connaître quelqu'un comme lui. Une personne si attentionnée, prête à tout pour elle. Ils avaient alors fini de manger, puis elle était montée pour chercher ses affaires. Le vent était vrai ce soir-là. Elle préférait ne pas prendre le risque de finir congeler.

Daemon l'attendait devant la porte d'entrée. Toujours élégant, toujours époustouflant. Elle l'enlace avec force en murmurant un "Merci" dans son oreille. Elle voulait que tout redevienne comme avant entre eux. Qu'il ait du mal à ne pas avoir les mains baladeuses en public, qu'il l'emmène danser et qu'ils fassent leur petite affaire en rentrant avant de s'endormir dans les bras l'un de l'autre. Elle était encore privée de certaines choses et espérait que tout se tasserait avec le temps. Elle voulait y croire. Ils étaient sortis de l'appartement et s'étaient rendus à pieds vers le cinéma. Après avoir vu un film médiocre que Lore avait bien évidemment choisi, ils étaient partis danser dans la bonne humeur, dans la boîte où ils s'étaient rencontrés. Elle avait besoin de cela. Elle avait besoin de savoir que leur relation était assez solide pour tenir un an séparé. C'était tout ce qu'elle souhaitait.

Fin du rp pour nous deux

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Re: Alentours de Londres
Gaëlle Panyella, le  Dim 23 Sep - 16:31

Pv Aleuh ♥

C'est qu'elle gazouille, la p'tite ; les lèvres étirées dans un demi-sourire, elle prend une grande inspiration pour ensuite se jeter dans la bataille : contre les feuilles snif et oui, ça sent les arbres qui deviennent chauves, les dépressions à tout va et puis le froid qui vient à pas lent nous dévorer les joues. Les temps durs arrivent. Deux ongles un peu trop longs viennent racler la conserve un brin trop vide. Il n'y a effectivement plus rien à manger. Les yeux, même chiffre, fixent une dernière fois la gamine inconnue s'amusant dans son jardin. Elle a quoi, 7 ans tout au plus ? Elle rigole et moi je crève, elle rigole et puis j'ai les coudes ensanglantés, elle rigole et bordel malgré toute cette m*rde j'aime entendre son rire.

J'veux pas qu'ils croient
que je l'espionne
j'veux pas retourner dans ce post lugubre
qui m'prends pour ce que je suis pas
nan,
j'veux pas

Dans un son - pas drôle - de vêtements qui se froissent, la tête sous ma cape, baguette pas loin, je fuis l'enfant, je fuis sa maison, je quitte cette poubelle si friande de bonne nourriture pour ne pas qu'ils s'habituent à m'voir. Ne pas être la pauvre gosse laissé sur le pas de la porte, la bien sympa un peu dégoûtante qui dit bonjour et qui devient un monument. Comme d'habitude, j'ai gribouillé un mot, un merci égaré pour ces gens qui se sont de temps en temps arrêté. Les autres, qui comprennent pas, ils peuvent aller se faire cuire leurs oeufs qu'ils n'ont pas voulu partager. Après tout, je ne suis pas effrayante à ce point là, si ? Aucune idée, je fuis comme la peste les miroirs, aucune envie de voir un reflet raté, gâté, gâché pour rien juste la lâcheté de ne pas vouloir combattre une mère qu'on déteste mais qu'on arrive pas à ne plus aimer. Quelle plaie

Les écorchures, lorsque tous les pans de peaux volent en éclats, cela vaut-il la peine ? L'autre crie. Double face ; faut aider. Et me voilà à ses pieds. Des genoux blessés, ses beaux yeux fixent le ciel. Hey, ça va aller. Chaque enfant est un peu comme Adèle : j'peux pas oublier ce que ça fait de vouloir protéger ceux qu'on aime. Chaque adulte est comme Arty, il a beau m'avoir défoncé le coeur si des yeux pleurent je ne peux m'empêcher de vouloir leur faire des câlins. C'que cet organe est débile parfois ~ soit. La petite à des larmes elle aussi. Ma main passe sur ses cheveux pour tenter de la calmer, répétant sans cesses ça va aller je sais de quoi je parle j'en ai eu des plaies sur le visage.

Une porte claque.
Une mère crie
me dit
dégage
c'est sa faute
me pousse
sur le sol
et la gosse n'essaie même pas
de me défendre.
Je voulais l'aider !

Nul n'en a quelque chose à faire. C'est pas mon coeur qui est chien, c'le monde, la vie, à se demander pourquoi je ne l'ai pas achevée.

Dévastée parce que le rire s'est dérobé face aux cris, parce que la Mary a été prise pour ce qu'elle n'était pas, j'récupère mon sac à dos laissé là puis je fuis en courant, j'entends derrière moi attendez mais non c'est trop tard. Je devais partir de toute façon. Marcher, trouver un autre endroit. Près de là où je peux observer des sourires, un banc pour dormir, et pour cette journée ce sera assez.
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Re: Alentours de Londres
Vanille Fleury, le  Dim 23 Sep - 18:30



L'horreur est humaine

Je vis un peu trop décalée par rapport à certaines réalité. Et parfois sans rien dire, le destin me montre un bout de cruauté humaine. C'est pas beau, ça fait peur, ça fait laid. Et je cache les yeux de mon bébé en espérant qu'elle jamais ne voit ce que tous les regards doivent chaque jour affronter. On a des cœurs étranges en ce monde, des cœurs qui ne battent qu'une fois sur deux, des cœurs qui s'arrêtent pour mieux recommencer.
C'est un pas dans l'ombre et un autre dans la lumière.
Un. Deux.
Gauche. Droite
Je ne sais plus pourquoi je compte, pour qui.
Moi, j'avance avec elle dans mes bras pour ne pas perdre pied.

Moi, j'avance pour elle car elle me fait respirer.
Et certains jours, je me demande. Comment font ceux qui n'ont pas d'anges à leurs côtés ?

Retrouver du travail c'est compliqué à défaut de pouvoir utiliser le mot impossible.
Les sorciers différent peut des moldus et je me dois de trouver une autre agence.
Mais il n'en existe pas tant…

D'un autre côté, j'ai cette envie insensée de ne pas reprendre du service. Arrêter de vendre mon corps au appareil tout en préférant cela aux mains sales des bas quartiers. Je soupire avant de former un sourire. Non, vraiment, je suis loin d'être à plaindre.
Les jours sont sombres, le vent glacé. J'ai peur qu'elle attrape froid. Il n'a pas encore neigé.
les pans de ma cape sont enroulé autour de son corps fragile. Ma petite poupée. Je la serre un peu plus fort en tentant de lui offrir un peu de réconfort, celui de ma chaleur corporelle.

Ne te tracasse pas ma jolie, on arrive bientôt.

Ma voix avait étrangement changé depuis qu'elle n'était pratiquement plus utilisée que pour lui murmurer des tendresses au creux de l'oreille. Comme si elle s'était délicatement sculptée afin de résonner du son cristallin de la plus douce mélodie. Chaque mot était une caresse à ses petites joues rebondies par l'âge. L'amour qui m'unissait à elle semblait plus grand encore que tout ce que j'avais pu ressentir jusqu'alors et simplement j'étais bien. Son rire chassait la pluie et le plus gros des orages, un seul de ses sourires parvenait à illuminer ma journée. Lali était une étoile, brillante et essentielle aux yeux de ceux qui savait la regarder, le regard d'une mère.

Je t'aime, je t'aime tellement.

Je le répétais sans cesse comme une boucle interminable, une spirale magnifique qui agissait dans l'autre sens, m'élevant au lieu de m'enfoncer. C'était magique, unique presque jusqu'à me rendre euphorique.
Je ne pouvais pas la lâcher.

Un second bruit de pas sur les pavés. Je relève la tête alors qu'une main se porte en direction de ma baguette. Reflexe de mère surprotectrice ? On aura tout vu. Mes lèvres s'ouvrent en un "o" parfait.

Elle a les cheveux sales, l'allure cassée, les vêtements déchirés.
Elle a le visage ravagé, les yeux vides, les lèvres tristes.
Elle a le corps marqués, les épaules voutées et l'air paumée.
Mais c'est elle, oui, c'est bien elle.
Mary.

Je déglutis.
La demoiselle ressemble plus que jamais à un spectre effrayant. Et moi dans mon bonheur je ne parviens à concevoir ce que je vois. Il maque des câbles entre mes yeux et mon cerveau. Que se passe t-il ? Que fait elle ou plutôt que lui a t-on fait ?
J'en ai presque peur.

Mes pieds s'avancent. Ma main tremble, je l'approche d'elle et puis la recule.
Mary ?
Inspiration.
C'est toi ?

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Re: Alentours de Londres
Gaëlle Panyella, le  Lun 24 Sep - 20:01

Combien de fois n'ai-je pas lu que le soleil déclinait à l'horizon ? Dans tous ces livres aux pages arrachées pour me réchauffer, il y avait ces mots superposés pour nous crier dans les oreilles : hey, il s'en va. Sauf qu'en réalité il ne faisait que murmurer des douceurs aux matinées d'autres univers. Un souffle chaud dans les nuques, pas comme celui de l'hiver, non le Sun il sait comment faire avec son sourire éclatant, il sait s'y prendre avec les âmes en peine bien qu'il les assèche mais au moins les pauvres éclairés peuvent trouver une source en se repérant grâce à lui. C'est la misère une fois que nous n'avons plus que le froid et la nuit. Mais moi je suis pas le soleil, je suis pas une étoile, je nargue personne et pourtant cette expression elle s'applique aussi à moi, oui je décline, je cours et je me craque le dos en de stridents bruits glaçants. Oui, je décline, y'a pas que le corps y'a aussi la tête, on sait très bien que là dedans ça n'a jamais été le feu d'artifices espéré, c'était plutôt fouillis et désordonné comme spectacle.

Oui, je décline
Personne ne sent sous ma poitrine
cet idiot qui parfois cesse de battre
sans pour autant repartir de plus belle
non, il peine.

J'crois qu'on est tous à la fois noyau et électron, on gravite et puis on est le centre de notre propre atome tout en étant un astre d'un autre système solaire. Mais moi depuis que j'suis ici sans foyer, sans amis, sans ennemis, j'ai la sensation d'être l'espace vide qui sépare les éléments les uns des autres. et il n'y a rien de pire

Oh et puis c'est pas tout ! Non il y a pire encore : le tapis roulant. T'marches à t'en péter les chevilles pour au final ne pas avancer parce que y'a moyen que d'faire du surplace.
M*rde.
J'peux pas voler dans ces conditions.


y'a une ombre
dans les parages.

Ses lèvres parfaites forment un rond
comme les bulles
et puis elle me reconnait
- double mouvement de recule

Une mèche, une autre, devant mon visage bordel. Des souvenirs en rafales viennent dans ma tête, oh Ellana s'il y a bien une personne que je ne pensais pas revoir en quittant Poudlard c'était bien toi. Ssssssssssssssss siffle strident souffle saccadé - respiration accélérée. Que. Me. Veut. Elle. Y'a une bleue qui se mélange à une rouge, faute de goût du ciel okay les deux dévisages, réfléchissent, paniquent, puis en fixant on remarque deux choses inhabituels. Alors on répond oui la honte pour rougir les joues.

Un bébé. Et une moue beaucoup moins ravagée. On pourrait toquer sur ma tête j'suis sûre y'a un creux, mais les petits bonhommes sont tous d'accord qu'en présence d'un bébé- nul n'en revient - l'autre ne pourra faire de mal. Malheureusement. Parce que peut-être que pour elle l'existence a trouvé un sens mais dans le pays de Mary c'est toujours la course à la question du pourquoi, pourquoi j'ai cette vie-là. Et y'a comme un besoin de la prévenir, parce qu'au fond elle a joué, un peu comme tout le monde, à la création de cet état.

J'essaie de pas trop trembler devant elle
comme une envie d'être forte
mais j'sais que je suis pitoyable
dans un état misérable
il n'a jamais été question de faire semblant
dans cette vie de misère-la.
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Re: Alentours de Londres
Vanille Fleury, le  Mer 26 Sep - 20:15





Le constat est effroyable, c'est tout. Et je me mords les doigts de ne pas pouvoir penser autrement, de ne pas arriver à l'affubler d'un nouvel adjectif. Elle fait peur, c'est étrange, peur de par son corps plutôt que son esprit et je me dis que
ça ne doit pas arriver souvent.

Petite Mary, qui t'a donc fait subir cela ? Comment as-tu pu te retrouver à cette place, sur ces trottoirs sales qui te mangent les joues comme des rats ? Ce qui effraie c'est l'horreur du constat, l'humanité en déclin, moi je ne savais pas que cela pouvait aller jusqu'à là.
L'ancienne Serpentard en moi me souffle que c'est bien mérité, la place sans doute des moldus qui se prennent pour des sorciers. Que, tu sais, tout est de ta faute et rien n'aurait pu être différent parce que malgré les apparence : l'aigle restera toujours inférieur au serpent.
Et la société semble être d'accord avec cette autre moi, elle semble me soutenir les yeux grands ouverts. Car tous, nous le savons, elle ne se cache pas pour nous montrer sa réalité violente et ordinaire. Sa réalité qui devient banalité.

Devrais-je continuer mon chemin ? Protéger ma Lali de cette vision sur laquelle je n'aurais moi même pas voulu poser les yeux ? Ou peut-être lui tendre une main ?
Je ne sais plus, je ne sais rien.
Mon cerveau s'est complétement déconnecté, je n'entends plus que les battements effarés de mon cœur perturbé.
Mes yeux se posent sur la petite forme paisible qui entre mes bras ne bouge presque pas. Sa vision instantanément me calme. Une autre partie bien plus belle de la vie, voilà ce qu'elle représente.

J'hésite sincèrement à partir avant de me rappeler à l'ordre. Les souvenirs remontent trop vite et je me rends compte de la façon dont je l'ai déjà abandonnée blessée au milieu d'une rue sale - même si c'est elle qui avait alors préféré s'enfuir. J'avais arrêté d'être méchant, de faire semblant d'être quelqu'un d'autre à présent. Allais-je donc par ce déni replonger involontairement dans la cruauté ? Tant de tentative pour me racheter vouée à l'échec si je me trouve incapable de lui tendre une main aujourd'hui.
N'était-ce donc pas ce que j'avais espéré ? Pouvoir comme certains dirait : payer.

Oui. Malheureusement.
Et malheur constatable.
Je ne sais plus trop ou j'en suis.

J'ai trop peur de comprendre, de me rendre de compte de cet à quel point l'on peut encore être loin. Le monde pourrait dormir tranquille mais moi j'ai les deux bras chargés, l'envie mêlée à la crainte comme ne sachant pas exactement comment réagir. Verrais-je d'autre visage connu amoché, trouverais-je des personnes aimées complétement amochée comme des chiens errants qui ont oublier savoir voler. Je ne peux pas lui tendre une main, je n'y arrive pas.

Comment en es tu arrivée là ?

Question facile, presque froide et détachée comme si cela pouvait être sa faute comme si elle l'avait demandé ou même était prête à me raconter. Je me sens tout à coup bien stupide et pour cause me voilà enfant de 18 ans les bras chargé d'un bébé sans papa parlant à une sdf au milieu de la chaussée. Il est des rencontres improbables qui amuse grandement le destin. Je souris timidement. Moi aussi j'aurais pu me retrouver brisée pourtant ce trop plein de malheur abattu sur moi n'a fait que me renforcer, m'offrir un bonheur plus grand. Tout est tellement étrange.

Voilà.
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Re: Alentours de Londres
Gaëlle Panyella, le  Mer 26 Sep - 23:41

J'ai cette sensation d'être minuscule devant elle - alors que je suis vraiment plus grande. Juste que malgré moi y'a tout mon corps qui tremble, membres trop fragiles pour supporter la gravité sur mes épaules. Mes bras c'est un peu comme une pendule qui ne respecte plus les codes imposés par le maître du temps, ils vont dans un sens et puis dans l'autre sans aucune logique, parfois l'instant à droite est plus long que celui octroyé à  gauche mais au final on s'y perd, moi aussi je me perds, là partout autour c'est un géant labyrinthe sans fins - mais en existe-t-il seulement une ? - et même ce qui censé m'appartenir, cette enveloppe de chair elle n'est plus qu'un grand fouillis comme éloigné de ma propre réalité.

Le plus difficile à accepter dans tout ça c'est justement ce retour aux sources sans tout le petit monde qui me suivait depuis tant d'années. Il n'y avait pas de Mary sans ce soupçon de folie. Mes étoiles m'ont abandonnées, partent se réfugier dans le ciel avec leurs comparses. Pourquoi me faire briller ?  Après tout je n'en vaux pas la peine.

Mes deux yeux débordent pour à nouveau se fixer sur la silhouette enfantine qui est une sorte de bouclier entre Ellana et moi. Un bébé. D'où sort-il ? Est-ce le sien ? Ce serait, étrange, étrange de me dire que quelqu'un de si irresponsable puisse un jour devenir mère. Moi je sais ce que c'est d'avoir une maman qui finit par être dérangée, qui finit par succomber à la jalousie au détriment de l'amour. Mais en regardant l'ancien spectre j'ai l'impression qu'elle ne sera pas comme cette femme qui m'a tant fracassée; après tout, personne n'a envie que ses enfants reproduisent ses erreurs et encore moins celles des grands-parents s'ils s'avèrent que les vieux ne sont tous que des enfoirés finis. Mamie elle était pas comme eux Mais mamie elle est partie. Comme si au fond c'était une génération sur deux.

Ironie du sort
ou question de logique
ce qui est posé au final
c'est la question du pourquoi
m*rde Mary t'as fichu quoi
pour en arriver à ça

- Poudlard m'a cassée. Une école censée construire mais de laquelle on ressort brisé parce que les gens qui y habitent ne font que vous démolir, quelques exceptions échappées qui n'empêchent malheureusement pas les coups de haches portés. L'amnésie, la perte de couleur, les couteaux enfoncés jusqu'au plus profond du coeur, et maman. Incapacité de dire son prénom, l'évidence reste la même et jamais elle ne perdra son titre malgré tout ce qu'elle pourra me faire. Envie de fuir et pas de travail cela ne fait pas bon ménage. Constant malheureux et fastidieux qui n'en est pas pour autant on ne peut plus véridique. J'ai tant passés des heures assise sur mes bancs à me rendre compte qu'autour ils s'en fichaient tous, que le hasard et le travail il n'y avait que ça de vrai. Madame destin vous a dans son estime, c'est qu'on est bien garni. Si l'auditorat du ciel ne porte que peu d'intérêt à votre histoire en revanche, on peut dire adieu à notre semblant de vie.

Je me demande réellement s'il n'y a pas ces ficelles
Paranoïa dans tous les sens du termes
mais parfois il y a tant de hasard
qui me murmurent dans l'oreille
que peut-être je ne serais pas
réelle
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Re: Alentours de Londres
Vanille Fleury, le  Mar 2 Oct - 18:45






Il y a ceux qui passent en un soupire, ce qui n'érafle même pas un semblant l'épiderme glacé du masque. Il y a ceux qui ne sont rien mais voudrait tout, ce qui existent en paillettes et chouchous. Ceux qui se perdent dans leurs faux sourires, comme persuadés qu'il seront les derniers à nous faire souffrir. Puis il a ceux qui ont le regard baissés, ceux qui sont persuadés de ne pas avoir confiance, d'en tout être les derniers et qui même quand on leur prouve le contraire, ne s'aiment pas assez pour comprendre pouvoir être aimé.

Toi, Mary, tu fais partie de cette catégorie. Ceux qui ont des larmes à cacher mais qui n'arrive pas à les empêcher de couler. Ca n'a pas du être facile, t'es dans une tragédie ma belle, c'est toute ton histoire. Ton cœur souffre et quoi que tu fasses ça va mal, encore mal et toujours plus mal. Je ressors perdue de tes prestations, ton regard écrase mon cœur, le comprime puis le lâche brusquement lorsque tu détourne les yeux. Oui, t'appelle à la pitié, t'appelle à la terreur Mary.

Mais, t'es toujours là, dans le coin de l'image, avec ton sourire tordu et tes contrastes effrayants. Mais, j'en ai plus peur, moi, maintenant. Je te vois encore une fois dans cette saleté de vie, dans cet infini perdu. Encore un instant je parviens à trouver ta douleur douce et ta perdition tranquillisante. T'es toujours là. debout. Et ça - tu vois ? - ça m'inspire, moi. Sans trop savoir pourquoi. Mais tout à changé, tu sais ? Dans ton instabilité t'es un point d'encrage et pourtant… Pourtant moi je vis différemment, je respire d'une autre façon à présent. Je vis pour un enfant. Et tu sais au fond le plus amusant, c'est que j'ai toujours cru que c'était moi. Ce que j'ai pu être égoïste.

Toi, tu l'as compris avant moi, mary. Que je n'étais qu'un serpent, une vilaine fille. Peut-être savait tu déjà, que tout ce que j'allais faire était écrit, qu'on échappait pas à son destin parce qu'on essayait justement de l'éviter. Moi, j'ai trahis, j'ai menti, j'ai trompé. Et aujourd'hui je me retrouve plongée dans un semi bonheur. Alors que te reste t'il à la fin ? La sage et illusoire promesse d'un plus beau lendemain ? Je ne sais plus trop que faire, si je pourrais encore cent fois passer dans cette maudite vue et laisser ton regard m'ébranler, voir tes trais se creuser quand ma fille apprend à marcher. L'entendre me demander ce que tu as et die qu'il ne faut pas faire attention à toi. Oser prétendre que tu es une ratée. Toi le petit oisillon fou donc j'ai été provocatrice de la déchéance ? On peut avoir des ailes, tu sais, mais elle ne sont pas toujours assez puissante pour nous faire porter notre poids. Et moi, je t'ai fait avaler de l'acier.

C'est c*n ce qu'on fait, ce qu'on a voulu faire, ce qu'on fait encore, ce qu'on aurait du faire et ce qu'on fera. J'ai l'impression que tout fait se briser l'équilibre. T'es entrain de trébucher mais trouverais-je assez de courage dans ma lâcheté pour réussir à ne pas te laisser tomber. Lali remue entre mes bras. Et si c'était elle qui gisait à ta place, et si c'était moi ? Ne voudrais-je donc pas ta chaleur la réchauffe, que ton amour lui offre un toit ? Ah mais c'est toujours plus facile quand il nous est permit de fermer les yeux !

Elle me dit
que Poudlard l'a cassée.
Elle parle
de couteaux
de couleurs
de coeurs
et de mères

et ça, malgré moi, je connais
les mères irresponsables
elle prétend vouloir fuir et ne pas avoir de travail
je la crois
sur tout

c'est fou comme parfois
j'ai peur de la voir s'évaporer.
Et étrangement je me rends compte
que je ne veux plus l'a quitter.

Viens avec moi...
Je ne sais pas ce que je fais,
pas une poignée de mains juste
les mots et le rien
elle me suivra peut-être
moi je marche
je rentre
l'emmener chez moi
sans se demander pourquoi.

Gaëlle Panyella
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Re: Alentours de Londres
Gaëlle Panyella, le  Mar 2 Oct - 21:07

Dois-je rester à ma place ? De ratée j'veux dire. Ma non-chance me crie-t-elle à l'oreille ? Mauvais présage lorsque arrive l'aspic.... Ou plutôt arrêter de classer ce que je suis devenue dans la rangée d'une pyramide imposée par des gens sans coeurs je ne suis pourtant pas un roi sans terres j'ai cet organe qui bat et pour ça je ne devrais même pas le penser. Pourtant cette petite voix est portée par le vent : croyance divine, croyance historique et puis m*rde le passé appartient au passé mais il est si compliqué à ne pas prendre en compte. Hé Mary ! Tu t'emballes ; mais t'es pas un paquet cadeau y'a personne qui va t'offrir et d'autres ouvrirent les portes de ton monde avec une certaine attente. T'es pas un présent alors t'as la put*in d'obligation de te laisser exister sans te caser selon la propreté de tes cheveux.

Et puis se laver tous les jours, c'est mal non ? Tu dé-rive Mais les rivages c'est si chouette avec leurs bords plantés de vert, y'a des enfants qui courent et plongent : rigolent ensemble. Moi je ne vis plus que pour les rires des gens. Hé tu sais, y'a rien de plus beau qu'un rire de bonheur. De joie. D'humour. Des lèvres qui s'étirent pour qu'un soleil d'une toute autre sorte démarre pour illuminer des gens. C'est les seuls instants où j'arrive à trouver dans l'humain de la beauté ; le reste ne paraît qu'illusoire à côté.

Drôle ça de parler d'illusion.
Quand on en est plus ?
Ou toujours ?
Dis Gamine, qui es-tu ?
Pourquoi es-tu au bord de la route ?
Dis Gamine tu as l'air si petite
esseulée là
sans amis ?
Hé Gamine tu veux que je t'aide ?

Mais moi je crie non
je crie aux adultes de partir pêtre
ils n'ont plus rien à faire avec moi
ils sont méchants
ils sont médisants

J'ai l'impression qu'ils ont tous un air de maman !

Alarme : attention. Faut pas repartir comme quand on était sans la magie de l'extérieur, ce serait un retour aux enfers - autant dire que ce n'est vraiment pas chouette.
Moi venir ?
Te suivre ?
Alors que tu marches sans attendre de réponse
alors que lorsque j'ai tendus des doigts je me suis retrouvée dans le vide

Le monde peut avoir de bien drôles de surprises.

C'est une chance inespérée il n'y a pas d'ego qui doit rentrer en compte et puis dis ai-je seulement le choix compte tenu de mon état ? Il me suffit seulement de quelques pas pour rejoindre sa silhouette déjà disparue entre la rue bosselée. Je jette un regard en arrière, envie de savoir la fin de l'histoire : mais la petite fille est déjà trop loin. J'espère qu'elle ne s'est pas fait trop mal quand même, je l'aimais bien. Elle avait une manière particulière d'observer ce qui restait de feuilles d'arbres en ce début d'hiver, elle les contemplait d'un œil expert, un œil amoureux de ce qu'il voyait. Un regard à capturer d'un cliché sans suite comme on le fait si bien chez les moldus. D'accord je viens. Puis il commence à vraiment vraiment faire froid je ne sens même plus mes doigts. Mais on va où ?

J'sens que là en bas c'est la faille. Je tremble et ce n'est pas que de froid à mon grand désarroi. Juste que y'a de la nouveauté et puis qu'elle fait peur et qu'une partie de la lâche-Mary veut courir dans le sens opposé et puis tant pis si je tombe tant pis si j'ai l'air à la ramasse c'est ça, c'est ça mon quotidien ce à quoi je suis habituée et ces andouilles ont la peau dure.

Mais là j'ai une bribe de chance
alors sans doutes vaut-il mieux
s'y accrocher

Peut-être que tu faisais pitié à l'un de ces "?" là-haut
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Re: Alentours de Londres
Vanille Fleury, le  Mer 3 Oct - 7:46




Il existe des codes, disant qu'on a le droit de détourner le regard.
Il existe des lois, prétendant qu'on ne doit pas se sentir coupable.
Il existe de l'acier qu'on insère directement dans le cœur, dans les yeux, dans les mœurs.

D'un côté du miroir c'est facile de ne as voir les défauts mais être celui-ci ? Est-ce vraiment chose aisée ? Que dis-je ? Aisée Chose même possible ? Oh douce fatalité qui enserre ma conscience. Mais, à présent, il est trop tard - du moins je me le fais croire. Ici entre tirait les paroles d'un sourd muet qui pourtant voit, les seules éléments qu'il discerne sont les couleur et les harmonies qu'elles permettent. Est-ce la langue que possède la mauvaise conscience ? celle qu'elle affuté comme une lame de couteau ? Et si le monde n'était pas plutôt un bateau chaviré - tu sais - le genre d'épave que l'on vient piller. J'ai du mourir dans une autre vie avec la tête à l'envers pour aujourd'hui sans cesse avoir cette impression de tournis.

La nuit est floue, logique si on la voit à travers l'eau. ne serait-ce donc point simplement pour me protéger qu'ne barrière d'épine ose s'ériger autour de mes mains et en moi ? Affreux dessein. Mary c'est une page blanche sur laquelle ont a gribouillé toutes sortes de dessin au crayon avant de gommer d'un coup un beau jour pour cause d'une chute pas vraiment orchestrée. Mais la lumière,
tu sais celle qui nous éclaire,
elle est venue retracer délicatement les contour pour te permettre de retrouver à tâtons des morceau de ta mémoire.
Et je me souviens de cet ébranlement soudain qui m'agrippa à la gorge lorsque je te vis ne pas te souvenir de moi dans cette chambre d'hôpital à la blancheur dévastatrice. Où tout la morphine du monde n'aurait pu atténuer cette douleur qui était née en moi.

Car c'est moi qui avait déchiré la feuille après l'avoir complété de deux grands trais annonçant le début de la fin.
C'est fou de s'en être voulue autant sans raison presque valable.

Mais là j'ai l'impression de me racheter, de faire quelque chose de grand, de vivre quelque chose de fort, j'espère un nouveau départ et des impressions différentes, je crois en toi, en moi et en elle plus que tout. Bébé fatigué qui ne semble pas encore t'avoir remarquer. Je l'entends me suivre, mon sourire s'étire délicatement ses mes lèvres fanées de baisers. J'aimerais pouvoir avec facilité lui tendre une main mais les deux sont prise par Lali que je n'oserais lâcher. C'est étrange, elle n'a poser aucune question. peut-être son imaginaire affreux lui souffle t-il que la pauvre enfant finira dans une potion. J'ai toujours été nulle en potion.
L'idée me fait trembler.

On va chez moi, t'as besoin de te réchauffer, j'ai pas envie que tu meurs de froids.

C'est étrange d'avoir un ton aussi glaciale avec des intentions si nobles, un contraste effrayant auquel je m'abandonne. Ce n'est encore une fois qu'un masque, un moyen de se protéger toujours plus de la souffrance mais aussi des gens qui souffre. Dans quel cas nous trouvons nous donc ? Je... J'espère que ça te va... Ah ! Elle hésite la blondasse, elle se demande un peu trop si le choix est bon ? Et que lui répond t-on ? Mais oui, mais oui, c'est mignon ! Alors, elle sourit la garce, ouais elle a l'impression d'avoir fait sa bonne action. Cruelle illusion.

Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
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Re: Alentours de Londres
Gaëlle Panyella, le  Mer 3 Oct - 18:27

J'me demande parfois si les couteaux qu'on nous plante dans le dos ne finissent pas en épine ; j'veux dire, la plaie elle cicatrise, mais lui il reste là, à l'image d'un fantôme invisible dont on sent pourtant la présence. Il y en aurait sur toute la longueur de la colonne, dans des regards cassé-brisé-froid, puis peut être des sabres sortiraient de nos mains. Une barrière qu'on construit lame par lame lorsque nos joues sont traversées de sillons. Plus ils s'accumulent, plus la vie est difficile. Certains réussissent à rendre leurs katanas plus translucides, d'autres subissent les conséquences qui se lisent sur tout leur corps sans pouvoir faire autre chose qu'accepter la pénitence. Et parmi tous les autres, eux aussi entourés de leur propre muraille de Chine, des âmes seront de celles à pouvoir retirer les armes des plaies, les enlever, les panser une à une pour qu'au final reste une barrière certes solide mais moins effrayante. Ces gens devraient être auréolés pour le bonheur qu'ils procurent en appliquant avec douceur leur pommade magique.

Mais ça ce ne sont que des excuses pour essayer de se convaincre que tout ne vient pas de mon visage - bien que je ne sache même plus à quoi il ressemble - ou de mon moi en général. Peut-être que j'ai peur aussi, que la lame elle traverse toute ma chair et que par inadvertance je finisse par embrocher une personne tentant de m'épauler. C'est sans doutes ce qu'il m'est arrivé quelques fois : être entraînée dans une chute dont je n'étais pas le cible principale : ouais Mary, il nous arrive à tous d'être un dommage collatéral

Mes bras tremblent : un sourire se dessine discrètement. Elle a un chez elle, et elle m'y emmène, et je vais pouvoir goûter à la chaleur d'une maison pour la première fois depuis six mois. Mes épaules sont comme soulagées d'un poids. C'est étrange mais j'ai pas voulu rentrer quelque part, les quelques fois où on me l'a proposé, j'osais pas j'avais peur, de m'emporter et de n'oser parler. Comme si les mots seraient restés bloqués au bord de mes lèvres avec cet inlassable envie d'être hurlés au monde entier mais accostés d'une timidité telle qu'ils finissaient par s'éteindre.

ma tête se décide à créer l'effet cinéma
et alors que sur les côtés le monde défile
Ellana toujours proche
une musique s'élance dans les airs
les notes dansent sans que je ne puisse les rattraper
je suis en transe : happée
c'est pas un ballet des plus beaux

il y a des jours où je me disais que même si je n'étais pas consciemment attirée par le chaos
c'était lui que je voyais malgré tout
à chaque instant

Oui, ça me va et comme je l'ai dis, je ne peux faire machine arrière et crisper les dents contre une hospitalité dans laquelle je n'ai pas peur d'exploser. Parce que oui il n'y a pas que moi, il y a ce nourrisson entre ses bras. Lui qui est si silencieux et qui crée quelques questions qui n'ont même pas envie d'être poser. Pour une fois : laissons le temps s'écouler sans essayer en vain de l'attraper. Faut arrêter d'y croire, s'il y a bien quelque chose qui restera éternel, c'est sa façon de tirer la langue narquoisement en nous regardant de haut. Il sait qu'il est pour toujours inaccessible, en profite.
Et moi, moi j'ai arrêté d'y croire
en la bonté du temps

Lui il est comme l'humain
et pense souvent juste à soi
Lui il n'a pas d'enfant
pour penser à autre chose
Alors qu'elle si

Il en faut peu pour faire la différence. Merci
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