Alentours de Londres

Combien de temps fallait il pour apprendre la musique? Est ce que ça variait selon les âges? Crystal s'était toujours dit qu'elle avait manqué sa chance lorsqu'elle eu dépasser ses 15 ans. Elle était certaine qu'il fallait s'y prendre le plus tôt possible pour pouvoir jouer le mieux possible. Maintenant qu'elle était plus âgée, elle avait peur que ses capacités d'apprentissage aient diminués. Bien sûr, elle devrait faire preuve de patience et surtout ne pas se décourager! Pour ça, la jeune alchimiste était sûr que sa nouvelle prof' particulière l'aiderait à ne pas craquer.

Et puis, même si elles ne se connaissaient pas encore très bien, Crystal sentait au plus profond d'elle qu'Aelys serait une merveilleuse amie. Elle ne voulait pas trop d'une relation strictement prof-élève, d'autant plus que Crystal était plus âgée qu'elle, ça ferait trop bizarre. Non, vraiment, une relation amie-amie était moins étrange et bien plus confortable. Mais il ne fallait pas aller trop vite en besogne non plus. Peut être était ce la magie du moment qui les avait réunies, que ce passerait il une fois cette magie envolée?

- Non je ne plaisante pas, je crois que ça me ferait plaisir autant qu'à toi. Continua Ael en la coupant dans ses songes. Et puis, sincèrement, je pense que tu as beaucoup de potentiel : regarde la manière dont tu as aimé le morceau tout à l'heure ! Si elle te fait te sentir bien, alors c'est que tu es à l'aise avec. En jouer ne devrait vraiment pas être un problème, je t'assure ! J'ai encore chez mes parents ma première flûte, elle est en assez bon état. Je pourrais te la prêter si tu en as envie, et on pourrait se retrouver quelque part pour jouer de temps en temps. Quant à la patience, je t'apprendrai que je n'en ai pas une once non plus, mais on concilie parfaitement les deux.

Si tu trouves que c'est un peu trop rapide, tu peux réfléchir et m'envoyer un hibou, ou quelque chose comme ça. Je ne veux pas te forcer, vraiment !

Dire qu'elle avait beaucoup de potentiel parce qu'elle avait simplement bien aimé cette mélodie était assez étrange, mais elle disait sans doute ça pour la rassurer et la mettre à l'aise. Il n'empêche que Crystal appréciait le compliment, qu'elle accueillit par un de ses nombreux sourires du jour.

- Oui, pourquoi pas. Je pourrais toujours essayer avec ton ancienne flute, et si ça me plait vraiment, j'irai m'en acheter une. Ce serait vraiment cool qu'on puisse se revoir pour que tu m'enseignes ton savoir et tous tes conseils Ael' !

Puis elle se leva et remit de l'ordre dans sa tenue désormais totalement plissée.

- On ferait bien de se recontacter par courrier pour fixer les détails alors! Mon phénix se fera une joie de se dégourdir les plumes! Cela fait tellement longtemps qu'il n'a plus transporté de courrier. Tu habites dans le coin?

(J'ai l'autorisation de Crystal pour utiliser son libre-arbitre ici)

Le visage de Crystal rayonna, et sa réponse ne se fit pas désirer :

- Oui, pourquoi pas. Je pourrais toujours essayer avec ton ancienne flute, et si ça me plait vraiment, j'irai m'en acheter une. Ce serait vraiment cool qu'on puisse se revoir pour que tu m'enseignes ton savoir et tous tes conseils Ael' !

Puis, le jeune femme se leva et défroissa ses vêtements :

- On ferait bien de se recontacter par courrier pour fixer les détails alors! Mon phénix se fera une joie de se dégourdir les plumes! Cela fait tellement longtemps qu'il n'a plus transporté de courrier. Tu habites dans le coin?

Un phénix ? Elle avait bien dit phénix ? Décidément, cette fille était pleine de surprises.
Aelys sourit de toute ses dents, ravie. Elle allait pouvoir transmettre sa passion, à une fille aussi intéressante que Crystal en plus ! Elle n'en revenait pas. La rouquine démonta rapidement sa flûte et répondit :

- C'est génial, vraiment, j'ai hâte qu'on commence !! Je suis en dernière année à Poudlard, mais comme on est en vacances pour le moment, je suis dans un appartement que j'ai loué près du Chemin de Traverse. Elle sortit un parchemin et une plume de son sac et griffonna rapidement ses coordonnées dessus. Sinon, continua-t-elle, tu peux m'écrire à Poudlard, mon nom complet c'est Aelys Earl. Elle tendit son papier à Crystal en se relevant.

- Dans tous les cas, on se recontacte vite, bien sûr ! J'attendrai de tes nouvelles avec impatience.

La rousse épousseta ses vêtements comme l'avait fait son interlocutrice quelques instants auparavant, puis elle lui tendit la main, maladroitement. Crystal la serra en dissimulant un sourire, puis, après s'être mutuellement remerciées, les deux jeunes femmes repartirent chacune de leur côté, conscientes d'avoir fait une rencontre ce soir-là qui pourrait bien changer leur quotidien... voire même l'améliorer !

(Fin du RP)

PV avec Laura Greyss

Elle ne savait pas où elle était. Aucune idée. Nada. Saoirse pouffa en sortant de ce pub moldu branché qu'elle avait choisi au hasard quelques heures auparavant. La suivant, une main posée sur sa hanche, un homme d'une trentaine d'année, grand brun pour qui la bière en sortant du bureau avait apparemment pris une tournure inattendue.

Toujours en riant, Saoirse, sans ressentir le froid, se laissa tomber en arrière jusqu'à ce que le mur du pub de la retienne. Elle se chercha une cigarette, et cet homme, près d'elle, se pencha pour la lui allumer. Elle en aspira une bouffée, et la rejeta sur son visage, joueuse. Il passa la main dans ses cheveux en tirant un peu, en signe de protestation.

Saoirse était outrageusement joyeuse et séduisante: elle avait sorti sa tenue de combat. Elle portait un simple haut rouge drapé dont le décolleté dans le dos révélait qu'elle avait laissé son soutien-gorge aux vestiaires, malgré la lourdeur de sa poitrine - la magie aide beaucoup, dans ce genre de situation, à assurer un maintient invisible. Elle avait, pour une fois, soigné sa chevelure rousse qui ondulait sensuellement jusqu'à ses seins; elle avait maquillé son visage; elle avait décoré ses oreilles d'argent. Ses jambes étaient moulées dans un jean juste assez proche du corps pour être suggestif; et à ses pieds, des sandales noires à talons très hauts. Heureusement pour elle, sa cible du soir était très grande - comment s'appelait-il déjà? John? James? Jack? Quelque chose avec un J - qu'importe. De toute façon, ce n'était pas comme s'ils se reverraient, pas vrai? Jamais il ne pourrait retrouver Rose, 23 ans, étudiante journaliste.

Elle rit encore en se cabrant alors qu'il se penchait pour lui embrasser la gorge. J. n'était pas un mauvais bougre. Et il l'avait fait boire, ce qui facilitait le tout - elle avait perdu le compte, était-ce cinq ou six verres de vin qu'elle avait bu, déjà? Elle lui passa la main dans les cheveux en murmurant...

Saoirse oublia soudainement tout ce qu'elle voulait lui murmurer. Là, face à elle, une autre sorcière. Elle l'avait déjà rencontré, à Pré-au-Lard. La nana qui avait voulu les séparer lors d'une bagarre. Mer**! Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ici? Pire encore, qu'est-ce qu'elle pouvait bien en penser: une élève de Poudlard hors de l'école, ivre, faisant ça? La jeune femme pâlit subitement, et par réflexe repoussa J. Elle ne riait plus du tout. L'alcool lui tournait à la tête, et elle n'arrivait plus à imaginer tous les problèmes que cette femme qui était toujours là au mauvais moment pourrait lui causer. J. grogna quelque chose contenant le mot "bébé" et "qu'est-ce' tu fous", elle n'y prêta pas attention. Les yeux dans les yeux, elle ne voyait plus que Laura.

La jeune femme était assise à une table d’un restaurant Moldu. En face d’elle, un homme, la trentaine, brun, et lui aussi sorcier. Son nom : Léon. Ce n’était pas la première fois qu’ils se voyaient. Ils s’entendaient plutôt bien. Mais Léon, à la différence près de Laura commençait apparemment à un peu trop l’apprécier à son goût. Ce type là, elle l’aimait comme un ami, pas comme son futur copain, loin de là. Elle rigola à l’une de ses blagues qui n’était pas très drôle en réalité. C’est peut-être pour ça d’ailleurs qu’elle l’aimait bien : il était un peu tarré sur les bords, comme elle. Finissant son café, elle se leva et repoussa sa chaise sur la table. Léon laissa l’argent nécessaire pour payer leur deux repas sur la table et accompagna Laura vers la sortie. Sur le trottoir, des dizaines de gens se promenaient, autant des jeunes que des plus âgés. Il faisait beau. Laura commença à marcher sur le trottoir, repartant dans la direction d’où elle était venue.

Tu vas où ?

Je vais rentrer chez moi, pourquoi ?

Tu veux que je te raccompagne ?

Oh non, t’inquiète, c’est assez loin d’ici, je rentre seule, mais merci ! lui répondit la blonde, un sourire sincère aux lèvres.

Si je t’assure, je vais te raccompagner ! Au moins jusque vers Londres, un endroit que je connais bien ! Le transplanage, ça te convient ?

La blonde le regarda étonnée, elle ne pensait pas qu’il avait son permis… D’ailleurs, elle n’était même pas sûre qu’il l’avait, mais elle accepta quand même. Il fallait vraiment qu’elle passe ce permis. Depuis le temps qu’elle y songeait, il fallait qu’elle se décide. C’était tellement pratique. Après avoir suivi le jeune homme dans une rue plus retirée et à l’abri des regards, elle attrapa le bras du brun qu’il lui tendait. A l’instant même, elle sentit la désagréable sensation du transplanage venir en elle et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, ils se retrouvèrent dans une autre petite ruelle isolée, mais cette fois-ci, non loin de Londres. La blonde le remercia d’une bise sur la joue et s’éloigna de lui, lui adressant un rapide signe de la main avant qu’il disparaisse à nouveau. A ce qu’il lui avait dit, il avait des choses à faire en cette fin d’après-midi, et Laura ne s’en plaignait pas. Elle n’aurait pas supporté que Léon soit l’un de ses types collants qui lorsqu’ils vous connaissent un peu ne vous lâchent jamais.

C’est alors avec bonne humeur que la jeune femme rejoignit une rue plus grande, où de nombreux sorciers marchaient, faisant les boutiques sur leur passage. Cet endroit rappela à la blonde Pré-Au-Lard. Là-bas aussi, des dizaines de gens faisaient les boutiques tout en se promenant et en plaisantant avec leurs amis pour la plupart. Mais en réalité, ce n’est pas la première chose que Laura avait remarqué. Ce pub là bas, avec sa devanture qui donnait l’envie à n’importe qui de pousser la porte en passant devant. (A moins que cette envie soit réservés aux alcooliques et aux gens avec un passé quelque peu alcoolisé si l’on peut dire). Ça faisait un moment déjà qu’elle s’était dit qu’elle devait arrêter l’alcool, mais là, elle ne pouvait pas se le refuser.

Quand elle arriva devant celui-ci, elle fut d’abord impressionnée par la convivialité qui semblait régner dans ce pub. Mais très vite, son regard fut attiré par les gloussements d’un couple, appuyé contre le mur du bar. La blonde les regarda faire avec amusement, quelque part, elle était jalouse de voir des gens comme ça, des gens heureux avec quelqu’un, à moins que… Les cheveux bouclés roux de la jeune femme rappelèrent étrangement quelque chose, quelqu’un. Saroise, cette jeune élève de Gryffondor. Ce ne pouvait être qu’elle et pourtant, elle paraissait tellement plus… âgée que ses 16 ans, et tellement plus belle aussi. La blonde arrêta d’hésiter au moment même où Saroise repoussa l’homme plus âgé qu’elle qui se demanda alors ce qu’il se passait. Les deux jeunes femmes se regardèrent dans les yeux pendant un moment. Saroise était pâle. Elle semblait inquiète de voir la blonde ici, elle qui avait déjà fait foirer sa bataille dans les rues de Pré-Au- Lard venait maintenant de faire foirer sa « relation » (parce que Laura en était convaincue, cet homme là n’était pas le copain de Saroise). Contrairement à la jeune Gryffone, Laura elle, avait un petit sourire aux lèvres. Elle trouvait cette situation plutôt comique. La blonde demanda alors gentiment à l’homme de la laisser avec Saroise un petit moment. Il l’écouta, et rentra dans le pub en râlant. Laura se retourna alors vers la rousse. Elle la scruta des pieds à la tête en souriant avant de planter à nouveau son regard dans le sien.

Pas mal la tenue, on ne dirait presque pas que t’es encore une élève !

Ses paroles n’étaient pas méchantes, loin de là, mais elle était quand même accentuée d’une pointe de reproches. Laura n’avait pas d’enfant et ne s’était jamais non plus occupée d’enfants, mais quelque part en elle, elle savait qu’elle avait un côté « maman ». Ce n’est pas de la colère que Laura ressentait par rapport à Saroise, c’était une sorte d’affection maternelle à ce moment là. La blonde prit un regard à la fois amusé et étonné.

C’était quoi son nom ? dit-elle en regardant la porte du bar où la conquête de Saroise était entré.

Mais qu'est-ce qu'il faisait encore, là, près d'elle, à se coller comme ça? Ah oui, en d'autres circonstances, elle aurait trouvé son odeur aussi envivrante qu'un nouveau verre de vin, mais la donne était maintenant changée. En face d'elle, Laura, qui s'avançait doucement. Non non non... Elle avait été démasquée; et elle risquait gros. Profiter de la journée de temps libre à Pré-au-Lard pour s'acoquiner à Londres ne serait certainement pas bien vu à Poudlard. Est-ce que ce serait aussi idiot que ça? Elle s'était toujours attendu à être virée pour quelque chose de plus mémorable que le fait d'être une croqueuse d'hommes.

Elle vit Laura gentiment demander à J. de dégager. Sa tête tournait légèrement, et elle avait maintenant envie de J. reste. Elle aurait juste voulu sourire à la belle blonde, lui dire qu'elle ne savait pas qui elle était. Saoirse? Saoirse qui? Non madame, Rose. En temps normal, elle aurait peut être essayé. Mais là, elle sentit la main de J. se détacher du bas de son dos et partir en ronchonnant vers l'intérieur du pub. Là, ma grande, il va falloir être forte. Saoirse se redressa, guettant la réaction de Laura en souriant pour se donner de la contenance. Elle ne faisait vraiment pas la fière, à cet instant.

- Salut... Belle soirée, hm?

Mais elle fut coupée dans son élan par la remarque ironique mais bien sentie de Laura, qui la remise à sa vrai place: celle d'une gamine de 16 ans qui avait fait le mur. Elle rougit et se passa la main dans les cheveux, gênée. Si un partie d'elle s'étonnait du "presque" - après tout, J., lui n'y avait vu que du feu -, elle avait maintenant l'impression d'être une enfant se faisant réprimander. Elle était éméchée, et l'alcool délit les langues, ou du moins fait disparaître toute capacité au mensonge ou au jeu. Elle sourit un peu, espérant ne pas paraître trop saoul - que soit louée la fée au berceau qui lui fit don d'une haute tolérance à l'alcool.

- M-merci. Je suis contente que ça marche; je ne suis pas vraiment une élève ce soir.

En même temps qu'elle parlait, elle frissonnait de s'entendre débiter des idioties pareilles. Sa conscience intérieure hurlait au sandale et lui criait de prendre une attitude de honte, de baisser les yeux et de se soumettre humblement à la volonté de Laure sans parvenir vraiment à la faire taire. Saoirse n'avait jamais su traiter les adultes en adultes; ou plutôt, elle ne s'était jamais vue comme une enfant. Elle regarda vers la porte. Disparu, le grand brun. J... Ah, mais pourquoi n'avait-elle pas été plus attentive, aussi?

- Lui? Oh, c'est Jo... Ja... Hm... Est-ce que j'empire mon cas, si je te dis que je ne sais pas?

Non, elle ne s'était jamais vu comme une enfant; et pourtant, à cet instant précis, elle souriait comme une gamine ayant mangé une glace avant l'heure du goûter. Elle espérait seulement que Laura sa comporterait comme une soeur qui comprend plutôt que comme une mère qui réprimande - ou comme une mère qui pardonne plutôt que comme une soeur qui dénonce?

HRPG: Vraiment désolée pour le temps que j'ai mis.. :x

M-merci. Je suis contente que ça marche; je ne suis pas vraiment une élève ce soir.

La blonde n'était pas clean, ça se voyait. En même temps, pour trainer avec ce fameux J., elle se doutait bien qu'elle devait avoir de l'alcool dans le sang. Non pas qu'il n'était pas sexy hein, mais pas pour une jeune élève comme elle. A son âge, on aimait les gars de deux ou trois ans de plus qu'elle, biens foutus, sérieux en amour, etc. Enfin, généralement. Laura pouvait le dire puisqu'elle aussi était passée par là. Cette époque où elle était niaise comme tous les autres élèves, à vouloir plaire aux garçons. Tous sauf Saroise apparemment. Ou du moins, ce n'était pas aux même garçon qu'elle s'intéressait. La blonde s'interrogea un moment sur les raisons pour lesquelles la jeune fille était avec lui, un vieux par rapport à elle. Mais elle se ravisa à trouver une réponse maintenant. La vie de la jeune rousse ne sa regardait pas, bien que quelque part, elle ressente un besoin de la protéger du monde dans lequel elle était en train de s'enfoncer.

Lui? Oh, c'est Jo... Ja... Hm... Est-ce que j'empire mon cas, si je te dis que je ne sais pas?

L'ex-Serdaigle ne put s'empêcher de sourire à l'intervention de Saroise. En réalité, elle aurait aimé être comme elle à l'époque. Pas pour trainer avec des gens de presque une dizaine d'années de plus qu'elle, non. Pour être moins innocente, on pourrait même dire moins con*e. C'était une partie de sa vie à laquelle elle ne voulait plus penser, une partie qu'elle voulait oublier. Même sa récente vie d'SDF, elle en avait moins honte. Elle n'aimait pas se rappeler à quel point elle était fragile étant élève. Bref. Elle planta son regard dans celui de la rousse. Celle-ci avait les yeux vitreux, conséquence de l'alcool. Toujours le sourire aux lèvres, elle lui répondit:

On va dire que non. J'pense que ton cas est déjà bien assez grave et compromettant pour être encore aggravé.

Elle reprit alors un air plus sérieux, sans être méchant non plus. Elle ne voulait pas qu'à la fin de cette conversation la Gryffondor la déteste. Ce n'était pas son but, bien au contraire. En voyant l'instinct maternel dont elle faisait preuve, la blonde avait envie de se mettre des baffes. Elle avait changé, elle n'était plus comme ça ! Elle ne voulait plus être comme ça. Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir porter son aide à Saroise. Elle savait qu'il s'était passé quelque chose dans sa vie pour qu'elle aille voir des gens si vieux. Elle le savait et pourtant... C'est un mélange de curiosité et de compassion qui la poussait à ne pas la remballer ou aller répandre la rumeur comme quoi elle couchait avec des vieux. Mai c'est aussi ce mélange qui lui faisait peur. Elle ne voulait pas aider les gens par simple curiosité pour connaitre leur histoire. Elle n'oserait pas le faire et pourtant. Toutes ces émotions et pensées se mélangeait dans la tête de Laura. Elle les chassa en secouant la tête et revint là où elle s'en était arrêté: Chercher a aider et à parler avec Saroise sans qu'elle la déteste.

Ce que je vais te dire, tu vas sûrement ou le prendre mal, ou le prendre à la légère. Et je te comprends. A ton âge, j'aurais fait la même chose. Je vais même paraitre super rabat-joie, et aussi super chiante. Mais.. c'est pour ton bien ok ? Sois ordinaire. Juste ordinaire. Intéresse toi aux mecs de ton âge, ait de belles histoires d'amour, chiale parce qu'il t'ont plaqué, cherche à leur plaire, fait tout ce que tu peux et tout ce que tu veux pour eux, mais reste ordinaire. Je suis consciente que si tu étais avec ce fameux J. aujourd'hui, tu avais une raison. Et tu n'es pas obligée de me la dire, ça ne me regarde pas. ais je t'en supplie, ne fais pas ce genre de chose, tu le regrettera toute ta vie. Je sais que ce que je te dis ça fait genre Maman Poule alors qu'on ne s'est vu qu'une seule fois et que ce n'était pas dans les meilleures conditions qui puissent être, mais c'est pour ton bien que je dis ça..

Son sourire d'un ironique repentir flottant sur ses lèvres peintes, Saoirse resta un moment interdite. Peut être ne fallait-pas plaisanter avec cette blonde qui lui faisait face. Peut être que ça n'allait pas du tout. Du tout. Peut être que ce serait utile de se dégriser, là, tout de suite, non? Histoire d'avoir la bouche un peu moins pâteuse, l'envie de rire bêtement moins prononcée, et le maintien un peu plus stable - dieu merci, contre son dos, le mur ne bougeait pas. La jeune femme connaissait tous ces symptômes, et elle n'était pas inquiète: elle se savait à l'apogée de son alcoolémie, elle savait que dans une dizaine de minutes elle serait de retour à la normale. Elle savait que le sixième verre avait été de trop, mais que ça aller. OK, on se concentre. On trouve quelque chose à répondre qui sauve un peu la réputation, tout de suite; parce que ça ne rigole pas. Ton sourire, là, Madame, qu'est-ce qu'il signifie?

Saoirse était bien; un peu trop. La partie alcoolisée d'elle même continuait à sourire sans vrai raison, comme si cela allait la sauver, quand sa conscience toujours sobre la faisait rougir de façon incontrôlée et quelque peu gênante - même dans son état normal, la jeune femme n'avait jamais su maîtriser ce rougissement qui la trahissait toujours. Heureusement, elle n'était pas souvent gênée. Elle ne dit rien, et sans commentaire écouta en silence ce que cette femme pas vraiment plus âgée avait à lui dire. Certains mots résonnaient particulièrement, comme si son esprit soudain creux en faisait l'écho.
A ton âge ... Pour ton bien ... Sois ordinaire ... Tu le regretteras toute ta vie ... Pour ton bien ...

Me**e, c'était quoi ce bordel? Saoirse, comme rincée à la douche froide, regardait maintenant cette femme qui lui faisait face d'un regard moins brouillé. Ses yeux gris étaient même tout à fait ouvert, son visage toujours rouge, sa bouche légèrement entrouverte, son sourire diminué.

- Je ... Pardon?

Elle se décolla du mur et, de toute sa volonté, se planta devant la blonde, droite dans ses bottes. Sa tête la lançait, et son orgueil en avait pris un coup. Mais surtout, sa fierté avait pris le dessus sur tout le reste: le fait que ce que cette femme lui avait dit n'était pas tout à fait faux, peut être; le fait qu'elle n'avait pas à se mêler de ses affaires; le fait qu'elle même était dans une situation plutôt compromettante. Saoirse était plus claire, mais pas plus raisonnable, sa désinhibition naturelle accentuée par l'alcool que son corps n'avait pas encore assimilé. Et elle était là, plantée, orgueilleuse, les bras croisés, un sourire faux aux lèvres.

- Je crois que je ne comprends pas bien. Sauf ton respect, ton discours, là, c'est quoi?

Elle était vexée comme un pou de cette critique sous-tendue derrière les belles paroles pleines de bons sentiments de celle qui lui faisait face. Est-ce qu'elle la prenait pour une traînée? Ou, au contraire, pour une espèce de marginale faussement rebelle? Du haut de ses talons, Saoirse dépassait celle qui semblait incarnée son Jiminy Cricket personnel - celle qui toujours arrivait lorsque la jeune femme commençait à perdre les pédales. Et elle se sentit soudainement ridicule. L'alcool l'empêchait de se fixer sur un seul sentiment; elle les traversait tous, et ne se maintenait dans aucun.

La rouquin soupira de son incohérence, et retourna s'appuyer contre son mur. Elle continuait cependant à regarder son interlocutrice droit dans les yeux, comme pour lui prouver qu'elle était en état de comprendre ce qu'il se passait.

- Je ne devrais pas fanfaronner. Mais là, je trouve que tu vas un peux loin. Je ne trouve pas mon attitude regrettable. Cette normalité ridicule de l'amour ne m'intéresse pas.

Son ton était devenu froid. Elle ne riait plus. D'un geste lent et un peu tremblant, elle chercha dans la pochette qui traînait à ses pieds une cigarette, qu'elle alluma en craquant une allumette. Elle avait follement envie de s'asseoir, ou de bouger, mais elle n'en fit rien.

- Pourquoi est-ce que je devrais préférer les amourettes adolescentes ridicules à mes propres histoires bien plus amusantes, bien plus réelles?

Elle exhala de la fumée vers le ciel. Sa question était sérieuse. Elle ne comprenais pas le discours de Jiminy. Non seulement elle n'y voyait rien d'enthousiasmant, mais elle était très satisfaite de sa vie amoureuse actuelle.

HRPG: Ya pas de soucis! RP un peu confus de mon côté, débrouille toi avec! Haha

Je ... Pardon?

La rousse en face de Laura se décolla du mur pour se redresser devant elle. Elle avait encore du mal à tenir debout, mais elle croisa les bras devant la Serdaigle qui leva les yeux au ciel. Leur situation à toute les deux était plutôt désespérante et en devenait même chiante. La blonde n’avait toujours pas oublié la principale raison pour laquelle elle était ici : boire. Malgré tout, elle s’efforça d’écouter ce que Saroise avait à lui dire, juste parce qu’elle avait pitié qu’elle soit bourrée au point de ne plus vraiment savoir ce qu’elle faisait ou ce qu’elle disait.

Je crois que je ne comprends pas bien. Sauf ton respect, ton discours, là, c'est quoi?

Laura se retint de sourire. Tout ce qu’elle venait de lui dire avait été complètement inutile. La jeune femme amochée retourna s’appuyer contre son mur tout en soutenant le regard de Laura. Elle paraissait tellement vouloir être sérieuse que la blonde s’efforça de le paraître aussi, pour éviter de la vexer d’avantage.

Je ne devrais pas fanfaronner. Mais là, je trouve que tu vas un peux loin. Je ne trouve pas mon attitude regrettable. Cette normalité ridicule de l'amour ne m'intéresse pas. Pourquoi est-ce que je devrais préférer les amourettes adolescentes ridicules à mes propres histoires bien plus amusantes, bien plus réelles?

Elle avait entendu quelques phrases, c’était déjà pas mal mais les comprendre était plus compliqué. En fait, Laura était presque sûre que même clean, la rousse n’aurait pas compris. Elle était encore jeune. Et bien que l’ex-Serdaigle ne soit pas vieille non plus, elle pensait avoir vécu déjà pas mal de choses. Pourquoi elle devrait préférer les amourettes ? La naïveté des gens de cet âge décrocha un sourire à la blonde. Pourquoi ? C’était simple, c’était comme ça, c’est tout. Les jeunes sont avec les jeunes. A son âge, c’est tout ce que l’on est censé désirer, pour Saroise, pas besoin de savoir qu’il y avait eu quelque chose dans sa vie ou autre qui a fait qu’elle est allée chercher des gens plus âgés. Pour avoir vendu son corps pendant de longs mois, Laura savait ce que c’était.

La fumée de la cigarette que Saroise était en train de fumer sans la lâcher du regard parvient aux narines de la blonde. Par chance, enfin d’après ce que beaucoup pensaient, Laura n’avais jamais été accro à la cigarette malgré le fait qu’elle en fume régulièrement. Ne plus fumer pendant des mois voir des années après ne la gênait pas.En tant normal, elle en aurait peut-être demandée une à Saroise, mais là, elle n’était pas dans l’Etat de lui en donner une et Laura n’était pas en état de fumer, elle n’en avait même pas envie. En réalité, la blonde n’avait même pas envie de se torturer l’esprit plus longtemps à essayer de trouver une réponse convaincante à la Gryffondor qui de toute façon ne comprendrait toujours pas.

On rentre ? lui proposa Laura en désignant la porte du pub.

Sans même attendre une réponse, elle poussa la porte et l’ambiance chaleureuse du bar la gagna. Se retournant, elle fît un dernier signe de tête à la rouquine en espérant qu’elle la suivrait. S’asseyant sur un tabouret près du bar, elle commanda un Whisky avant de se tourner vers la porte attendant la jeune femme. Elle ne voulait pas lui laisser l’occasion de rentrer en douce et de retourner voir son J qui était déjà en train d’embrasser langoureusement une autre femme.

La jeune femme resta un instant interdite. Quoi, pas plus d'explication que ça? Un regard en coin, un léger sourire et basta les grands discours, on se casse, on retourne dans le bar ? Il n'y avait pas à dire: même dans son état normal, Saoirse aurait été surprise de ce revirement se situation. A vrai dire, c'était certainement le premier discours de remontrance de sa vie où ses réponses encore adolescentes, bien malgré elle, ne donnait pas suite à une série de reproches fondées sur le même temps: ce que tu dis est sans intérêt, tu n'es de toute façon pas assez âgée pour comprendre ta propre vie. Bullshit. Mais non, la blonde se contente de s'eclipser, sans oublier de l'encourager à la suivre.

La rouquin regarda le corps de cette adulte lunatique entrer à nouveau dans ce bar branché où, certainement, J. ne l'attendait plus. Elle soupira en finissant sa cigarette, les yeux vers le ciel. Comme sa nuit aurait été agréable si la blonde n'avait pas, une fois de plus, mis le nez dans ses affaires. Elle aurait continué à flirter légèrement, tout se serait passé comme prévu. Dans une demie-heure, elle allait se repoudrer; puis elle revenait vers J., lui glissait sa culotte dans la main; il lui payait la chambre d'hôtel, ne se recontactaient jamais: chacun y était gagnant. Cette bonne vieille routine...

L'air frais endiguait son cerveau. Elle était toujours vaseuse, mais un peu mieux. Doucement, elle se détacha de sa béquille de briques, et fit quelques pas. Le monde ne tanguait pas tant; l'apogée de son ivresse était normalement derrière elle. Pour en être sûre, elle ferma les yeux et tourna trois fois sur elle même. Pas de rejet ni de chute sur le sol. Elle avait encore mal à la tête et la gorge pâteuse, mais ça irait.

Elle s'arma de son sourire le plus commercial, et pénétra à nouveau dans le bar. Son regard, immediatament, fut capté par les deux corps curieusement proches sur sa gauche. Ah, J. s'était trouvé une nouvelle partenaire. Saoirse la dévisagea un instant, scientifiquement. Elle la jugea moins jolie qu'elle, mais avec un beau décolleté. J. était tellement prévisible. Toujours souriante, elle se diriga d'un pas assez droit bien que ralenti et très chaloupé, vers la blonde assise au bar. Elle s'assit à ses côtés, et chercha des yeux le barmen.

- Je prendrais...

Pas un autre verre de vin, elle ne le tiendrait pas. Elle voulait garder les idées claires sans user de magie. Son oeil parcouru les étagères remplies de bouteilles d'alcool de toutes les couleurset de toutes les formes.

- Je voudrais un Irish Coffee, s'il vous plaît. Tu t'es pris quelque chose?

Elle jetta un coup d'oeil à sa blonde donneuse de leçon. Elle n'évoquerait pas le fait qu'elle avait perdu une nuit de folie à cause d'elle si celle-ci ne revenait pas sur son alcoolisme passager, et elles seraient quittes.

- On devrait recommencer, histoire que tu puisses m'interpeler la prochaine fois que je suis en tort. Je m'appelle Saoirse. Et tu es...?

Pitié, faites simplement qu'elle ne soit pas en envie de délation. Ou qu'elle ne remarque pas trop la mauvaise articulation de la rousse et sa position inconfortable sur le tabouret, un pied au sol pour ne pas perdre l'équilibre. Pitié, faites que Saoirse se retienne de pouffer de rire sans raison, ce dont elle mourrait d'envie.

La jeune femme rousse ne mit pas longtemps pour à son tour pousser la porte du bar. Laura la regarda fixer J. et sa nouvelle conquête avec un air calculateur, un sourire ne disparaissant pas de ses lèvres. Après un moment, la jeune reprit à nouveau sa marche jusqu'au bar, marche qui restait quelque peu bizarre bien que les effets de l'alcool commençaient à se dissiper. Question alcool, cuites et tout ce qui s'en suit, la blonde s'y connaissait comme peu de gens.elle avait passé presque un an de sa vie à traiterons les bars ou à boire dans ses squats, surtout avec Mark. Pendant presque un an, elle avait contribué à la mort lente mais qui restait imminente de son foi et de elle également par la même occasion. A présent, elle buvait moins puisqu'elle avait réussi à trouver un job et occupait son temps avec cet emploie en plus de ses colocataires qui étaient tous plus fous les uns de les autres. Mais l'alcool ne l'avait pas lâchée, loin de la même. Leur manoir, les quatre colocataires l'avaient baptisé "Thé Hangover". Coïncidence ? Nope ! A chaque verre que Laura se servait, elle espérait silencieusement que si elle devait partir d'un cancer, comme la plupart des moldus, elle parte rapidement. Elle ne voulait pas avoir à attendre une éternité pour crever.

La plus jeune arriva bientôt à sa hauteur et s'assit sur le tabouret à côté d'elle maladroitement. Elle commença à commander quelque chose au serveur qui était planté devant lui mais s'arrêta avant d'avoir fini. Si elle comme fait un autre verre d'alcool Laura la traînait hors du bar par les cheveux après avoir bu son père. Heureusement, elle opta pour un Irish Coffee, elle avait raison de faire ça, ce serait dommage d'abîmer sa belle crinière rousse. Elle demanda à la blonde si elle avait elle aussi commandé quelque chose, celle ci n'eut pas besoin de lui répondre quand le barman posa devant elle son Whisky et le café de Saroise. Se tournant alors vers Laura, la jeune femme recommença les présentations.

On devrait recommencer, histoire que tu puisses m'interpeler la prochaine fois que je suis en tort. Je m'appelle Saroise. Et tu es...?

Tu as raison. Moi c'est Laura

Sur ces mots la Serdaigle laissa couler une gorgée du liquide ambré dans sa gorge. L'alcool laissait une sensation de chaleur habituelle dans son corps qui l'a rassurait.

Retrouvailles

With : Nemesis Whisper

La fin de sa scolarité ses A.S.P.I.C.'s mention Efforts Exceptionnels dans la poche, l'ex-poufsouffle se décida à aller faire un tour dans les rues de Londres pour y trouver un petit appartement pour enfin avoir son indépendance. Même si il était très famille, il fallait bien qu'un jour il prenne son envol et Londres était l'endroit idéal, ce n'était pas très loin de la campagne où se trouvait la maison des Williams. Marchant dans les rues humides dû au climat anglais qui était réputé pour ça Darnel tomba sur une agence immobilière. Il y jeta un oeil histoire de voir les prix, même si l'argent ne lui avait jamais fait défaut il ne voulait tout de même pas se faire avoir. L'immobilier aujourd'hui est vraiment horrible. Que ce soit appartement ou maison, les prix s'enflammaient ! Il fallait trouver autre chose.

Continuant sa petite balade, le jeune tatoué entra dans une boutique de vêtements pour trouver un cadeau à sa soeur qui allait bientôt fêter sa vingtaine. Il voulait lui trouver une robe descente et que tous le monde puisse se retourner sur elle ! Mais il n'eut aucun coup de coeur dans cette boutique. Il ressortit donc pour tomber nez à nez avec... Mortissia ! Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ici ?! *peut-être qu'elle se balade comme toi abruti !* Ce n'était pas faux... Mais c'était tellement improbable que l'hésitation s'installait et si ce n'était pas elle ? Il aurait bien la honte de parler à quelqu'un qu'il ne connait pas. Mais il continua tout de même de la fixer, espérant qu'elle se retourne et qu'elle le reconnaisse, elle.

CRÉDIT CSS

PS : Le mois étant passé je me permet de poster, si il y a un soucis ma volière est ouverte

Nemesis déambulait dans les rues de Londres pour trouver un ustensile de cuisine moldu qui lui manquait à sa collection : Une spatule ! Mine de rien, cette chose, à l'air tout à fait inutile, servait énormément lorsqu'il fallait retourner des choses qu'on faisait brûler dans une poêle. *Sang de bourbe.* Levant les yeux au ciel, la jeune femme poussa un soupire en ignorant cette insulte. Elle ne savait pas, dans le fond, ce qu'elle était et elle s'en fichait complètement. Ne connaissant pas ses parents, elle ne pouvait pas savoir. Néanmoins, le fait d'avoir passé les premières années de sa vie dans un orphelinat moldu lui donnait une petite part moldu qu'elle ne détestait pas. Au contraire, elle connaissait deux mondes bien différent et ça lui plaisait. Au bout d'une vingtaine de minute, elle ressortie enfin du magasin "Bric à Brac" dans lequel elle était entré avec, dans un sac en plastique, sa super spatule en métal ainsi qu'un minuteur à l'apparence d'une pomme. *C'est marrant !* « Tu verras, quand il est mit en route il fait un petit bruit trop... » Se rendant compte de sa bêtise plus grosse qu'elle, Nemesis arrêta immédiatement de parler "toute seule" en remarquant les visages curieux des passants. Mordillant sa lèvre, elle fit demie tour pour repartir et se cogna contre un torse trop musclé au goût de son corps mince. *Maladroite.* Elle faillit tomber par terre si l'individu ne l'avait pas rattrapée. Ouvrant grand ses yeux obscures qu'elle cligna plusieurs fois, elle se rendit compte qu'elle connaissait le détenteur de ce visage. Gueule d'amour.

- Darnel ..? ça pour une surprise..!

En effet, elle n'avait pas vue le jeune homme depuis un bon bout de temps. Elle travaillait encore aux Halles à l'époque et lui était toujours à Poudlard. Souriant malgré elle, réellement heureuse de recroiser quelqu'un qu'elle connaissait, Nemesis se remit correctement sur ses pieds pour qu'il puisse la lâcher sans qu'elle ne tombe. Replaçant maladroitement une mèche de couleur sang derrière son oreille blanche, la jeune Whisper observait avec plaisir le visage de l'ancien Poufsouffle qui avait prit des traits d'hommes. *Et quel homme ...!* Croisant ses bras sur son débardeur blanc, par dessus lequel une veste noire cachait ses épaules et ses bras, la jeune femme fronça légèrement son petit nez en repensant à comment ils s'étaient rencontrés.

- Toujours à foutre le bordel dans les magasins mister catastrophe ?

{RP Unique}

Quelques jours après l'attaque de Poudlard

Une silhouette transplana derrière un cabanon d'une résidence plutôt coquette. Elle se glissa dans la ruelle la plu proche, semblant traîner une masse lourde de par son inertie, mais invisible. La mage noire grogna légèrement, redoublant d'effort alors qu'elle marmonnait un : «'ta*n, sérieux, tu m'aide pas, hein » exaspéré.

90, car c'est bien cette dernière qui venait de débarquer dans une banlieue sorcière londonienne, devait se rendre à un point précis. Alors qu'elle traversa une rue déserte, la sorcière souleva doucement son capuchon, sans pour autant se dévoiler. Il pleuvait et la visibilité était plutôt réduite, c'était difficile de voir de l'autre côté de la rue. Neuf zéro réussit néanmoins à localiser la maison qu'ils avaient désignés comme point de repère et tourna ver la gauche avant de bifurquer vers une nouvelle ruelle bordée de hautes clôtures. Grelottant légèrement sous la pluie, la Mangemort se tourna vers sa droite :

- Ouais. C'est vraiment nul ce qui est arrivé.. Une indigestion, accompagné de fortes hallucinations, pendant le conseil international des sorciers. C'est bête. À moins que ce soit un attentat.. vous croyez ? Les États-Unis serait bien capable de ce genre de chose. souffla la sorcière, alors qu'ils arrivaient finalement à destination.

Ce n'était pas hasardeux comme endroit. C'était tranquille, mais c'était relativement près du Ministère de la Magie. Suffisait de traverser le parc pour enfants et continuer quelques mètres avant de tourner vers la gauche. À coup sûr le Poufsoufle trouverait. Dans un geste presque théâtrale, 90 souleva la cape d'invisibilité qui couvrait nul autre que Petrus Sudworth.

- C'qui est encore plus étonnant c'est que l'escorte qui a voulu vous escorter d'urgence à Londres a réussi a vous perdre pendant le transplanage. De vrais incapables je vous dis. Une chance que vous êtes doué, malgré votre état second, vous avez réussi à trouver le Ministère de la Magie, poursuivit à voix basse la Mangemort.

Heureusement, le Ministre Sudworth était bien trop civilisé pour porter plaintes face à ses différents agissements à son égard lors du dernier conseil. Dans des temps aussi sombres, valait mieux garder de bonnes relations avec les autres pays. La Mangemort agita sa baguette et le bel homme qui l'accompagnait reprit un peu d'aplomb. Il cessa de se tenir fermement au bras de la sorcière et se laisser traîner. Il fit quelques pas, un peu troublé, tandis que son chaperon se dépêcha de revêtir le vêtement qui camoufla sa fine silhouette. Après un dernier regard pour l'homme, elle s'engouffra dans la rue et parcouru plusieurs mètres avant de transplaner près du quartier général.

Libre arbitre accordé par tout ce beau monde, bien entendu.

Rp avec 43

Ce soir la lionne avait décidé de se balader. Seule, elle espérait pouvoir longer les murs aux alentours de Londres sans problème. Elle s'arrêta devant un café et entra à l'intérieur. Il y fessait bon vivre. Plusieurs personnes étaient assises au comptoir une ibère ou un verre de vin à la main et d'autres se buvaient un café entre-eux. La lionne décida de les imiter et s'installa à une table près des grandes fenêtres. Elle pourrait observer tout ce qui se passerait.

La lionne se fit servir un café qu'elle but assez vite. Comme elle les aimait. Elle paya et sortit du café. Eléna marchait dans la rue, regardant au sol. Après quelques pas, au loin elle vit une silhouette munit d'une cap noire et d'un accoutrement plutôt sombre. Cet homme ou cette femme était seul. Avec une tel cap, c'était forcément un sorcier, ta déjà vu un moldu se promener avec une cap ? Perso juste à Halloween ou pour se taper la honte. Curieuse comme elle est, miss Gilbert suivit l'individu. Il avait l'air différent des autres.

Spoiler:

Attaque nocturne

PV Eléna Gilbert

Ce soir-là, il faisait sombre et particulièrement froid. La jeune femme resserra alors sa longue cape de voyage noire pour se proteger de la température tout en arpentant telle une ombre les rues malfamées de Londres. A une heure si tardive, il était fortement déconseillé à une femme de son âge de se balader dans le coin, sans protection. Pourtant, avec le masque qu'elle arborait fièrement, personne ne venait lui chercher des ennuis. Mais elle ne serait pas contre une petit bagarre, une petite torture. Depuis Halloween, l'Ordre des Mangemorts n'avait pas particulièrement fait de bruits alors que tout le monde se devait d'avoir peur d'eux. Cette pensée ne cessait de hanter la jeune recrue qui souhaitait faire ses preuves et prouver sa place parmi les siens.

La silhouette, entièrement de noire vêtue et encapuchonnée, avait depuis longtemps atteint les banlieues de la capitale. Par ici, elle se fondait bien plus difficilement dans la pénombre puisque les rues étaient éclairées. Mais cela ne la dérangeait pas outre mesure, ayant une confiance exacerbée en elle lorsqu'elle revêtait ses habits de Mangemort. Au bout d'un certain temps, la Mage Noire sentit dans son dos une présence qui ne cessait de la suivre. Elle pensa dans un premier temps, que ce n'était qu'une coïncidence, mais à force de tourner aux différents coins de rues, la personne restait manifestement derrière elle. Elle l'attira ensuite dans un cul-de-sac à l'écart, où maisons et immeubles avaient fait place à des entrepôts industriels déserts. La Mangemort glissa alors la main dans sa poche, puis se retourna d'un coup, lançant un diffindo sur le ventre de l'imprudent afin de le blesser dès le début du combat.

- Alors ma petite, commenta-t-elle d'une voix à l'image des traits de son masque, androgyne. Papa et maman ne t'ont jamais apprit qu'il ne fallait pas suivre des inconnus dans la rue ?

Le froid s'était aisément installé en ce début de soirée de décembre et l'air qui semblait déjà très frais, balayait maintenant les visages des passants portés par un vent lourd et glacial. Les journées, qui depuis l'arrivée des mois froids, se raccourcissaient de plus en plus avaient laissé place à une sombre atmosphère et à un ciel très foncé. Les arbres qui avaient perdu toutes leurs feuilles, donnaient un aspect de tristesse et de mort. En ce qui concernait Eléna, elle était au chaud dans son manteau de fausse fourrure. Elle marchait derrière une personne qu'elle soupçonnait d'être sujet à la magie. D'après ses sombres vêtements et son horrible masque, tout en elle fessait ressortir un mauvais pressentiment.

Après quelques trottoirs des et coins de rues passés, la sorcière qui se révélait en être une l'attira astucieusement dans un lieux assez étrange qui attira la curiosité de la lionne. Il n'y avait presque plus d'immeuble. Cette place devait être loin du centre de Londres. L'endroit semblait être glacial et vide. La Mangemort qui d'après sa démarche était une femme attrapa sa baguette d'un geste vif et se retourna précipitamment vers Eléna. Sans plus attendre elle décida de lui lancer un #Diffindo. Apparemment elle avait décider d'organiser un combat. La peau d'Eléna se découpa en laissant s'échapper quelques gouttes de sang.

- Alors ma petite, commenta-t-elle avec une voix assez dur, mais tout de même féminin, Papa et maman ne t'ont jamais apprit qu'il ne fallait pas suivre des inconnus dans la rue ?

Eléna se releva armé de sa baguette. Heureusement pour elle, elle avait appris à refermer et à soigner ce sortilège. Suite au cours de monsieur Mkrovsk, Eléna maîtrisait très bien le sortilège. Alors, s'infligeant un #Episkey, elle soigna sa blessure. Décidant de s'occuper du sang plus tard, elle rabattit ses vêtements sur son ventre et se mît face à la mage noire. Elle n'avait pas encore prévu de lui répondre. Verbalement bien-sur. La magie parlerait à sa place.

La lionne lança un #Levicorpus suivit d'un #Stupefix à l'adresse de la mage noire.

Edit Heather : Bonjour Eléna. Conformément au Règlement RPG il est interdit d'emprunter le libre-arbitre d'un autre joueur sans son autorisation. Je vous demanderais donc de modifier votre message afin d'y remédier, et faites plus attention à l'avenir. Cordialement.