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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Ministère de la Magie :: Niveau 5
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Département de la coopération magique internationale
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David Page
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Re: Département de la coopération magique internationale
David Page, le  Lun 10 Jan - 15:33

A Poudlard, David Page était en train de ranger la salle de classe dans laquelle il venait de donner son dernier cours, qui portait sur les Pitiponks. En effet, il était depuis peu de temps devenu professeur de Soins aux Créature Magiques, mais il y a moins d'une semaine, il y avait eu mieux, un réponse positive de la part des Aurors qui acceptaient son retour parmi eux ! Très heureux de cette seconde vie qui allait pouvoir commençait, le jeune homme entreprit de monter dans son appartement afin d'aller chercher quelques affaires pour se rendre à Pré-Au-Lard, où il devait revoir une vieille connaissance. Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte qu'un renard argenté venait de se porter à ses côtés, mais quand le patronus parla, il eut un grand mouvement de recul.

- Attaque au ministère.

La bouche de David s'ouvrit en grand mais aucun son n'en sortit, une attaque au ministère alors qu'il venait juste d'être nommé Auror, c'était le pompon. Rapidement, il se concentra pour savoir qu'est-ce qu'il devait faire, il décida très vite qu'il utiliserait le réseau de cheminées poour se rendre là-bas. Il accéléra donc le pas pour arriver au plus vite dans son appartement. Une fois là-haut, il enfila vite sa cape de sorcier puis se plaça dans la cheminée. Ni une ni deux, il fut aspiré par les flammes.

Quelques secondes plus tard, il était dans le QG des Aurors, qui était désert, ce qui ne laissait présager rien de bon.. David se mit alors à courir et dès qu'il eut franchi la porte du QG, il vit à quelques mètres le combat en cours, trois mangemorts se trouvaient debout face à deux Aurors, il s'agissait de Melina et d'une autre fille qu'il ne connaissait pas, qui parraissaient faire bonne figure. Mais une vision d'horreur frappa le jeune homme, à côté se trouvaient une grande quantité d'Inferi qui semblaient tous occupés à 'torturer' un homme. Il ne pouvait pas les laisser faire.

- Expulso !

Avec rage, il lança une dizaine de sortilèges, les Inferi volaient de tout côtés et le corps de la victime fut enfin dégagé. David se précipita, l'homme portait un badge d'Auror. Il ne savait pas qui c'était mais une chose était sûre, il était mal en point et il fallait l'évacuer d'urgence. Pendant que le combat faisait rage juste à côté, David se concentra. Un elfe se matérialisa alors près de l'Auror, il s'agissait de Toumaï, cette petite créature avait déjà évacué beaucoup d'Aurors tombés au combat lorsque son maître était encore chef de ces sorciers d'élite..

- Toumaï, emmène-nous à Ste-Mangouste.

Sans un mot, l'elfe prit la main de David tandis que celui-ci attrapait celle du corps inanimé. Il espérait que l'homme pourrait s'en sortir, même s'il ne le connaissait pas, savoir un collègue blessé était toujours un coup dur.

C'est alors que la scène du ministère s'effaça, pour laisser apparaître le hall de Ste-Mangouste..
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Re: Département de la coopération magique internationale
Invité, le  Mar 11 Jan - 0:17

Crash-test de Mangemort : peu concluant. S’il était plutôt doué pour esquiver, il avait cependant de sérieuses lacunes en ce qui concernait le vautrage avec classe. S’étaler avec panache, s’exploser de façon classieuse et distinguée… Zéro ! Par contre, pour le côté burlesque et théâtral, il avait carton plein. Ce qui ne l’empêcha pas pourtant de laisser traîner ses grosses pattes un peu trop près des éboulements. Son pied droit s’en souviendra longtemps… Un combat rapide et efficace : Bloc de Pierre VS papatte qui traîne, Bloc de Pierre vainqueur par K.O. Un hurlement de pucelle effarouchée creva les tympans des protagonistes présents ; les macabés seraient presque sortis de leur sommeil tant le cri était strident. Il se releva tant bien que mal, juste à temps pour apercevoir le sortilège de fumée étouffante envoyé par la jeune femme. Lily le regarda hésiter, avec une satisfaction malsaine, presque sure qu’il allait attendre sans ciller de se faire étrangler sans la moindre résistance. L’idiot… Il n’allait donc rien tenter pour fuir ? Pas même faire un pas sur le côté pour esquiver ? Ma foi, avec un pied en vrac, même ça, elle n’était pas sure qu’il y parvienne… A sa grande surprise, Lily constata qu’il se décida à sortir de sa torpeur pour former une bulle protectrice autour de son visage. Long à la détente, mais malin, le cagoulé ! Le nuage mortel l’enveloppa comme un linceul, le faisant disparaître sous un voile épais et opaque. Pendant quelques secondes, elle crut même qu’il avait transplané, tant ses yeux faisaient des va-et-vient à la recherche de la silhouette masquée. Elle abaissa même sa baguette, laissant le nuage se dissiper.
Un léger sifflement lui fit cependant baisser les yeux, constatant que le satané reptile était de retour. Elle se fit la réflexion qu’il aurait mieux valu qu’elle le fasse disparaître quelques instants plus tôt puisqu’il revenait à la charge. Elle ne donnait généralement pas de deuxième chance... D’un coup de baguette, elle murmura un Vipera Evanesca qui foudroya le serpent dans un nuage de fumée. Elle releva la tête juste à temps pour voir réapparaître l’infâme petit cagoulé juste devant elle.
« J’ai pas peur de la fumée ma belle… Mais si tu veux vraiment que personne nous voit pendant qu’on se prend un petit instant de plaisir fallait le dire, je t’aurais fait venir avec moi là-dedans. »
Il était écoeurant ! Pourtant, il fallait bien l’avouer, il avait une répartie appréciable. Une joute verbale, quelques provocations… ça avait le mérite de rendre le combat plus intéressant. Lily n’eut pas vraiment le temps de penser à une quelconque saloperie à envoyer à la tête de son adversaire, elle se contenta de lui adresser un regard sombre. Lui, apparemment, avait encore des ressources…
« Tu sais, si t’as envie de faire un truc avec moi, je préfère que tu sois attachée… Incarcerem ! »
La jeune femme eut un mouvement de recul. Pas assez rapide, puisqu’un lien jaillit de la baguette de l’ennemi avant de s’enrouler autour de son poignet gauche. Elle tira d’un geste vif avant d’être ramenée par la corde magique à quelques dizaines de centimètres du cagoulé. Elle resserra ses doigts autour de sa baguette pour s’assurer que le lien ne lui ferait pas lâcher prise. Son épaule droite, elle, douloureuse et blessée, n’était pas vraiment en mesure de bouger ou de se débattre.
Une silhouette qui apparaît dans son champ de vision : la nouvelle recrue, David. Par Merlin, qu’est ce qu’il foutait là ? Les bleus n’étaient pas sensés aller au combat tout de suite… C’est avec effroi que Lily se rendit compte qu’il ne venait pas se battre mais qu’il était là pour sortir d’affaire l’un des leurs gravement blessé. Septimus
Son regard, déjà sombre, se teinta d’une ombre rageuse et vengeresse. Pourtant, la peur n’était pas vraiment au rendez-vous. Ca n’était pas franchement étrange de la part de Lily, elle avait rarement peur. Même lorsqu’elle aurait dû trembler devant le danger, elle n’avait jamais ressenti une once de frayeur. Son corps tout entier refusait de lui envoyer les signaux classiques pour l’inciter à être prudente. Pas de cœur qui s’affole signifiant « vas-y molo, c’est pas passé loin… ». Pas de mains qui tremblent signifiant « Nom d’un Gnome, force pas trop. Encore 5min à cavaler et tu vas claquer ! ». Non, seulement des montées d’adrénaline amplifiant sa prise de risques, donnant un goût délicieux au danger et inhibant un instinct de survie déjà quasi-inexistant. C’est donc sans ciller que Lily plongea dans les yeux de son adversaire lorsque celui-ci laissa jaillir des étincelles brûlantes de l’extrémité de sa baguette. Elle avança même d’un pas, réduisant à néant l’espace prudent entre eux deux. Dans un sourire en coin, elle susurra :
« Tu sais ce qui lui est arrivé au dernier de tes collègues qui s’est retrouvé à moins de 10cm de moi ?.... »
Sans répondre, elle se concentra quelques secondes sur la chemise du cagoulé, qui semblait facilement déstabilisable, prenant soin de ne pas rompre le contact visuel.
#Accio bouton#
PLOC… PLOC… PLOC… Un, puis deux, puis un troisième bouton qui fait le grand plongeon, laissant s’entrouvrir le col de la chemise ébène du jeune homme. Lily étira d’avantage son sourire avant de poser les yeux sur la baguette du Mage Noir crachant toujours ses étincelles rougeoyantes. D’un air amusé, elle murmura :
« Prend garde, ça pourrait me plaire ! »
La provocation : une bien jolie manière de s’amuser de la personne en face de soi. Voir les petits signes trahissant le fait que l’on a visé juste, que l’adversaire perd pied quelques secondes… Un regard moins sur, un sourire factice, un froncement de sourcils presque imperceptible. Des signes difficilement repérables par un œil non averti, et encore moins lorsque la victime est planquée derrière un masque. Masque qui n’était pas vraiment vilain à regarder. Lily s’approcha encore un peu, laissant son souffle effleurer le métal, déposant un voile de buée tiède sur sa surface glacée.
*Cette petite aventuuure va tourner en déconfituuure, éclaire moiiiiii… Eteins la lumièèère, montre moi ton côté sombreuuuuh…* *
Pas de mains qui tremblent (sauf peut-être l’épaule blessée qui a juste envie de hurler à chaque mouvement…). Pas d’estomac qui joue les montagnes russes. Boum-boum, boum-boum… Pas de cœur qui danse sur un rythme cubain. Juste son pied qui se pose délicatement sur la chaussure droite du Mangemort… avant d’appuyer un peu plus fort sur les orteils en bouillie. Délicatement, elle approcha ses lèvres de l’oreille du cagoulé avant de lui susurrer aussi tendrement que des mots doux :
« Je préfère les combats au corps à corps… »
Elle abandonna son sourire avant de cracher sur le visage masqué, puis envoya un genou dans ce qu’elle espérait être les joyaux de la couronne…
*copyright A.Bauer Eteins la lumière


Dernière édition par Lily Gordon le Ven 14 Jan - 23:03, édité 1 fois
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Re: Département de la coopération magique internationale
Invité, le  Mer 12 Jan - 22:51

Ce qui était bien avec les Aurors, c'est que les jeux pour les bleues n'étaient pas trop abusés. En tant que nouvelle Auror, Anaelle s'était déjà faite à l'idée de recevoir des milliers de supplices et de devoir être à la bonne des vieux anciens patriarches de l'équipe et de subir leurs malins plaisir à torturer les nouveaux. Elle s'était même déjà préparé a aller chercher le café à quatre pattes le plus rapidement possible, les pieds attachés et la tête vêtue d'un bulbobul ou bien a faire le tour de la pièce avec deux boites de plûmes aiguisés dans les mains, le tout avec un gobelin attaché à son pied gauche.
Mais rien de tel n'était arrivé.
Non. Juste un tas de papier à remplir, à la main parce que c'est plus drôle et des réclamations des plus saugrenues de temps en temps à effectuer. Rien de bien méchant donc. Oui ben oui, pas méchant puisque les Aurors sont gentils... ou presque. Tout dépend des Aurors après, d'autre étant plus sadique que d'autre, bien évidemment. Elle ne visait personne, bien évidemment.. Non non, personne...Du tout.

C'était donc la veille de Noël. Une soirée sympathique en vue, en théorie. De la bonne bouffe, une bonne ambiance et une compagnie charmante. Quoi de plus merveilleux ?

Assise sur une chaise, postée près de la fenêtre, la nouvelle Auror se permit quelques minutes pour faire une pause dans le petit travail qu'elle effectuait depuis quelques minutes maintenant. Elle regarda au loin et posa son regard sur les quelques personnes qui passaient par là, souriant à l'entrain dont ils faisaient part.
C'est une sorte d'ombre qui attira son regard. Un homme capuchonné qui avançait d'un air trop sur et trop rapide... trop inquiétant.

Non.. C'était son imagination. Rien que son imagination... Elle l'espérait.

Revenant à ses moutons, elle se remit à ses occupations et aux papiers. La veille de Noël était vraiment éprouvante et elle n'espérait qu'une chose : rentrer chez elle et se mettre au fin fond d'une couverture chauffée.

Mais rien ne se passa comme elle le voulut. Après seulement quelques minutes, un grand fracas la fit sursauter de façon monumentale, la faisant décoller totalement de son siège. Le coeur encore battant, elle se leva et prit sa baguette, la serrant contre elle. Peut-être n'était-ce qu'un problème avec les elfes... Mais on n'était jamais trop prudent.

C'était vraiment un spectacle à l'opposé de ce qu'elle pensait voir. Pas d'elfes, pas de sorciers riants et surtout pas une bonne humeur pourtant si agréable au ministère en ces temps de fêtes. Non, rien de tout ça, tout au contraire. Des sorts fusaient de partout, des cadavres gisaient sur le sol et les Aurors se battaient tant bien que mal contre des fichus cagoulés. Elle pu clairement distinguer Mélina, Lily dont la réputation n'était plus à faire et elle eut même le temps d'apercevoir deux Aurors disparaitrent, l'un surement en mauvais état vu sa position. Un haut le coeur la prit sauvagement, la faisant légèrement tanguer. Elle était nouvelle et les attaques des mangemorts, à son grand bonheur, n'était pas tous les jours, donc l'habitude ne s'était pas encore installée pour elle. Elle devait à tout prix se reprendre.
Des frissons la parcoururent d'un coup, la faisant légèrement trembler. C'était un mélange entre le stresse et l'appréhension, en plus de l'adrénaline. Un mélange bénéfique lorsqu'elle sentit tous ses muscles se contracter pour lui faire bouger ses fesses.

Un rapide coup d'oeil sur la situation permit à Anaelle de prendre des décisions rapides et claires. Plusieurs cagoulés, dont ... Celui qu'elle avait vu par la fenêtre ! Elle avait était idiote, elle aurait du comprendre.. Ce n'était pas son imagination, donc. Regardant les autres, elle apperçut quelque chose de plus inquiétant : un cagoulé, qui avait la carrure d'une femme, s'en prenait exclusivement aux personnels ou aux visiteurs. L'important était donc de l'arrêter. Un excès de rage se logea dans Anaelle : ils étaient tellement insensibles et trop faible pour s'en prendre à des personnes adéquates ? Non mais... Stupide mangemort joufflus !

Sa cible était alors 71.

- Crois pas que je vais te laisser faire n'importe quoi sans faire quelque chose... Je ne m'abaisserai pas à ton niveau de lutin stupide..

Son ton était sec, désagréable et chargé de haine. Elle avait toujours eut horreur de ce genre de personne, sorcier comme moldu.

S'avançant rapidement vers la jeune femme, Anaelle leva sa baguette dans sa direction. En informulé, elle lança un Petrificus Totalus, sortilège visant à paralyser la personne visée, avant de se positionner face à la cagoulée. Fichue cagoulée qui s'en prenait au plus faible. Tellement pathétiques. Anaelle était énervée et avait bien l'attention d'en faire démordre à ces mange-ta-mains.
Avant même de pouvoir attendre de voir les effets de son premier sort, elle enchaina avec un Sectumsempra qui avait pour effet d'ouvrir des blessures sanglantes sur la mangemort. Tout ce qu'espérait Anaelle maintenant était que l'efficacité de son sort soit au top : elle voulait faire payer à la 71 son petit jeu sur les pauvres cadavres.
Regardant très rapidement autour d'elle, elle lança un Ragnarok qui devait mettre un mur invisible entre son adversaire et elle même afin de la protéger d'éventuelle représailles trop rapides pour elle.

Son regard se posa quelques secondes sur les victimes. La haine d'Anaelle brûla plus fort dans ses intestins, poussant son adrénaline à son apogée. Ses yeux sur la mangemort, elle serra plus fort sa baguette et regarda avec haine la cagoulée. La mangemort n'allait pas s'en sortir indemne, Anaelle en était persuadée.

[ Attaque contre 71 ! ]
David Page
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Re: Département de la coopération magique internationale
David Page, le  Mer 12 Jan - 22:57

David et Toumaï arrivèrent dans le hall de Ste-Mangouste, aussitôt, un médicomage arriva en courant pour prendre en charge l'Auror qu'ils venaient de rapatrier. Le médicomage était Théo Walkins, un ami que David n'avait pas vu depuis une éternité, et malheureusement, ce n'était pas dans les meilleures conditions à chaque fois.. Le regard des deux complices était grave, et quand ils se croisèrent, il n'y eut pas besoin de mots pour décrire ce qui était en train de se jouer.

- Les Mangemorts ont attaqués le Ministère, on est débordés, il faut absolument que j'y retourne.

Théo comprit que l'Auror n'allait pas rester avec lui et qu'il repartait au combat de suite. Avec l'aide de deux infirmiers, ils emmenèrent le blessé vers le centre de l'hôpital, l'heure n'était plus à la réflexion, il fallait retourner de suite au ministère, les mangemorts étaient plus nombreux et les deux filles auraient beaucoup de mal à tenir seules.. Il rejoignit donc son elfe pour faire marche arrière, direction le 2ème sous-sol..

____________________________________________________

Pendant les quelques secondes du transplanage, David sentit en lui remonter les souvenirs de ses anciens combats. Depuis son départ, les choses n'avaient donc pas du tout changé et les mangemorts étaient toujours aussi puissants, voire même plus que par le passé. Aujourd'hui, la lutte continuait, ce n'était pas les mêmes protagonistes, mais le problème était identique. En effet, aucun Auror de l'époque où il était le chef n'était encore là, tous étaient partis. Soit ils avaient changé de côté, soit ils étaient morts, soit disparus, que des perspectives pas très réjouissantes.. Mais lui était revenu, plus déterminé que jamais à mener la charge de front, les mages noirs étaient de trop dans la communauté magique et il fallait les éliminer.

Quelques secondes après le craquement, David atterit sur le sol du 2ème sous-sol du ministère, à quelques encablures du QG des Aurors. Après avoir donné l'ordre à son elfe d'aller se mettre à l'abri, il se tourna vers la scène de combat, une nouvelle Auror avait fait son apparition aux côtés de Mélina. En face se trouvaient 4 mangemorts dont un avait entamé un combat au corps à corps contre Lily.. Si ça avait été à un autre moment, l'image aurait pu faire sourire, mais ce n'était pas le cas. Les duels semblaient naturellement attribués et il restait un dernier sorcier qui n'avait pas d'adversaire..

David se rapprocha de celui-ci, sa main serrant fort sa baguette, comme s'il ne pouvait pas y avoir une autre issue. C'était certainement celui-là qui avait envoyé l'Auror de Ste-Mangouste au tapis. En se servant d'Inferi, pitoyable.. L'adrénaline du duel montait et la haine du jeune homme n'allait pas tarder à atteindre son paroxysme, l'idée de tuer un mangemort le réjouissait.

- Eh toi, celui qui envoie des Inferi, regarde un peu par là. Il leva sa baguette.. Incendio !

Un simple sortilège de feu, mais il pourrait donner un peu de fil à retordre au mangemort..



[ Personnage attaquant : David Page ; Personnage attaqué : Mangemort 23]


Dernière édition par David Page le Mer 12 Jan - 23:03, édité 1 fois
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Re: Département de la coopération magique internationale
Maître de jeu, le  Mer 12 Jan - 22:57

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Re: Département de la coopération magique internationale
Invité, le  Ven 14 Jan - 17:07

Sa corde l’avait atteinte au poignet, du côté où elle tenait sa baguette. Très bien, il pouvait donc lui faire bouger la main, ce qui, même si elle tenait sa baguette, l’empêcherait de viser correctement. Ce devait être amusant de voir que l’on contrôlait complètement ou presque l’endroit de visée et donc, là où le sortilège de son adversaire devait arriver. Bon, il n’avait pas réussi à enchaîner les deux mains ensemble, mais à bien y réfléchir, il pensait bien que ce n’était pas vraiment possible. Bien entendu, il n’allait pas s’arrêter là. La corde pendait à son poignet et il serait dommage de ne pas l’utiliser pour ramener la jeune femme près de lui. Elle sentirait ainsi le contact avec le corps chaud et séduisant du mangemort… Enfin séduisant, pour celles qui aiment quand il n’y a pas de muscle. Elle se retrouva donc à quelques centimètres de lui – une dizaine environ – et elle lui demanda, d’un ton presque sensuel, s’il savait ce qui était arrivé à ceux de ses confrères qui s’étaient retrouvés si près d’elle… Ma foi non… Enfin déjà il ne savait pas comment elle s’appelait, alors comme aurait-il su ce qu’elle avait bien pu leur faire ? Et puis, c’était probablement mérité… Alors, lui offrant un sourire qui en aurait fait tomber plus d’une, mais qui – malheureusement pour lui – était caché par son masque, il répondit amusé :

« C’est une menace ou une promesse ? »

Rooh voyons 80 ce que tu peux être vulgaire parfois, ou déplacé ! Mais il est vrai que cette petite phrase pouvait porter à confusion, alors même que depuis le début de la partie, ils s’amusaient à se provoquer… Elle réduisit même l’espace qui les séparait à néant, et la fierté du mangemort commença à flancher. Il était légèrement moins sûr de lui, les atouts de cette femme si près de lui lui faisant perdre pied. Quelle faiblesse ! Mais ressaisit toi voyons ! Sa baguette ne lançait que de petites étincelles qui ne l’atteignaient même pas car il avait baissé la garde et qu’il ne la plaçait pas de façon à ce qu’elles puissent atteindre qui que ce soit. Déglutissant en essayant de faire le moins de bruit possible, il sentait la panique poindre. Que se passait-il voyons ? Et voilà que maintenant elle décidait d’ouvrir sa chemise… A ce moment précis, le mangemort, pourtant d’habitude si fier de lui et faisant toujours le malin pour ce qui était de ce genre de situation sentit le feu lui monter aux joues, et il remercia le ciel d’avoir eu l’idée d’intégrer les mangemorts pour qu’il porte un masque. En même temps, il ne les aurait pas rejoints et il ne se serait jamais retrouvé dans une telle situation. Oui mais s’il n’était pas entré dans leur secte, il ne se serait jamais débloqué, décoincé. Enfin, vous voyez bien que ce n’est pas dans sa nature de tuer ! Oui monsieur le petit ange qui se trouve sur l’épaule du narrateur, mais en même temps, ce n’est pas dans sa nature de rester dans son coin à toujours ruminer sa haine et à continuer de se faire martyriser par tous ceux qu’il croise. Et puis en rejoignant les mangemorts, il avait fait la connaissance de personnes super sympa. Ah oui monsieur le petit diable avec une fourche et une queue pointue, c’est vrai que rencontrer des malades mentaux c’est génial. Oui monsieur l’ange, c’est génial parce qu’au moins il a des personnes sur qui compter. Ah oui ? Des personnes sur qui compter ? Ceux qui sont capables de l’envoyer n’impo… BON VOUS ALLEZ LA FERMER OUI !? Je n’arrive pas à me concentrer sur l’histoire là ! Alors euh… Où en étais-je… ? Ah oui, 80 était donc désemparé, et il n’y a aucun commentaire à rajouter. Ce n’est que lorsqu’elle lui susurra à l’oreille que les étincelles sortant de sa baguette pourraient lui plaire qu’il reprit contenance, prenant cela comme une plaisanterie et non une avance. Ca y est, c’était repartit, et il pouvait de nouveau répondre sans honte, même si la jeune femme se trouvait toujours aussi près de lui et lui faisait un effet terrible et terrifiant à la fois. Pour reprendre encore un peu plus contenance, mais aussi continuer dans la provocation, il la jugea de la tête au pied d’un air insatisfait et lui rétorqua en prenant un ton déçu :

« Non mais même si ça te plaît, je ne veux plus rien faire… Tu es plus jolie à regarder de loin que de près. »

Babam ! Prends-toi ça dans les dents ! Rooooh mais voyons 80 ce n’est vraiment pas bien ! Lui envoyer une insulte pareille alors qu’elle te plait ! Vous auriez pu vivre une belle histoire d’amour et av… TOI L’ANGE ON T’A PAS CAUSÉ ! Non mais c’est pas possible ça ! Impossible de narrer correctement aujourd’hui, je trouve ça inadmissible, je vais me plaindre au bureau de ma conscience et vous allez m’entendre ! Laissez-moi tranquille ! Bientôt, la jeune femme approcha son visage du masque et souffla dessus, ce qui eut le don de le faire sourire. Elle était tout de même vachement jolie, et il serait dommage d’en profiter… Ca devenait amusant comme combat. Il arrêta les étincelles de sa baguette, se rendant compte que ça ne servait à rien, et les observa en une petite seconde. Pendant ce temps, elle appuya délicatement sur ses orteils endoloris et il tenta de retenir un hurlement de douleur. La douleur c’est dans la tête, la douleur c’est dans la tête… Alors, dans la tête ! Tentant par tous les moyens de retenir la douleur, il s’empêcha de respirer. Le temps lui semblait s’écouler lentement et lui permis de faire une analyse complète de la situation. Il cherchait un moyen de se sortir de ce pétrin. Mais un détail n’allait pas… Il ne parvenait pas à trouver quoi mais il sentait que quelque chose clochait. Il eut comme un de ces mauvais pressentiments, et pas dû à ses pieds hein. Vous savez, le pressentiment qu’une chose à laquelle vous tenez beaucoup va subir un mal… Elle lui avoua préférer les combats au corps à corps et c’est là qu’il découvrit qu’elle avait facilement accès à ses bijoux de famille. Ah ça oui, il y tenait beaucoup ! Il décala son bassin de quelques centimètres, juste à temps pour que le coup violent qu’elle avait décidé de lui administrer atterrisse dans sa cuisse gauche. C’était la douleur de trop, et il poussa de nouveau ce merveilleux cri strident de fillette apeurée, vous savez, celui qu’il avait poussé lorsqu’il s’était reçu une grosse pierre sur ses petits petons. L’Auror, dont l’oreille ne se retrouvait pas très loin de la bouche du mangemort, devait entendre un grésillement désagréable, une réaction du tympan lorsque le son est trop fort et trop aigu…

Poussé par un excès de rage, car elle avait tout de même gâché un bel instant où ils auraient pu prendre connaissance l’un et l’autre du corps de leur adversaire, il plaça son avant bras droit sur le cou de la jeune femme, et appuya son poing, refermé sur sa baguette, sur l’épaule droite, qui se trouvait à sa gauche, et qui avait été frappée auparavant par un cadavre lancé à pleine vitesse. Mouarf sympa ta description ! Tu aurais pu faire plus simple pour tes nombreux lecteurs quand même… Combien de fois devrais-je répéter que je NE veux PLUS que vous interveniez dans mes description !? Ca y est vous avez compris ? Bien, reprenons… A l’aide de cette prise à l’apparence compliquée mais pourtant très simple, il la repoussa contre un mur, le plus proche de lui, sans réfléchir, et la plaqua violemment contre celui-ci. De son bras gauche, donc celui qui ne faisait rien, il essuya le crachin qui devait dégouliner sur son masque de métal et lui donner l’air d’être une piste d’atterrissage pour fiente de pigeon. Une lueur malveillante passa dans ses yeux d’un vert émeraude facilement reconnaissable, ce qui les fit s’assombrir quelque peu. De sa main gauche, il attrapa la corde qui reliait la main gauche de l’Auror, ce qui le fit en fait croiser les bras. Appuyant son bassin contre le sien, en faisant bien attention de mettre ses deux jambes entre celles de la jeune femme pour qu’elle ne tente plus un acte désespéré afin de lui faire perdre l’usage de quelques ustensiles précieux, il lâcha son cou, et par la même occasion, son épaule endommagée. Le but était simplement de la maintenir contre lui. C’est donc sur un ton mauvais et glacial qu’il lui murmura :


« Tu as été une mauvaise fille… Tu vas devoir payer… »

Tenant toujours la corde de la main gauche, il voulut lui administrer une gifle… Alors euh… Comment on fait quand sa seule main est occupée par un truc ? Ben… On le lâche… En fait, ça ne servait à rien de la prendre. Il lâcha donc la corde et lui gifla la joue droite, puisque c’était sa main gauche. Il voulait qu’elle soit forte, mais le port de ses mitaines, même si elles étaient en coton, devait amortir un peu le choc. Immédiatement après la gifle, une idée lui vint pour un sortilège qui la ferait très certainement souffrir et agonir longuement. Exactement ce qu’il souhaitait, puisqu’elle avait voulu qu’il se retrouve à terre en train de gémir comme un chien. Un sourire carnassier passa sur son visage, tandis que sa baguette visait le torse de la jeune femme :

« Glacio ! »

Le sortilège était censé transformer l’eau en glace. Avant de vous moquer, laissez-moi vous expliquer la théorie du très astucieux mangemort. Il paraitrait que le corps humain serait composé à plus de 80% par de l’eau, aussi comptait-il transformer toute l’eau du corps de l’Auror en glace. La théorie de base n’était pas très compliquée, et cela aurait pu marcher… Si l’eau n’était pas décomposée en molécules. Le sort stipule bien que cela transforme l’eau en glace et non les molécules d’eau en glace… Aussi le sortilège ne fut d’aucune efficacité. D’autant que la distance qui les séparait rendait la zone beaucoup trop locale, et cela ne l’aurait pas fait souffrir assez… N’attendant pas de voir les résultats de son sortilège, il baissa les yeux sur la corde et prononça des paroles latines qui ne semblaient avoir aucun sens, sauf pour la corde qui allait bientôt être ensorcelée. Il souhaitait l’ensorceler pour qu’elle s’enroule autour du cou de sa victime et serre, progressivement, pour qu’elle ait le souffle coupé, mais pas assez pour décéder. De la souffrance, simplement de la souffrance, c’est ce qui restait le plus jouissif. Son ensorcellement allait durer plusieurs minutes et il ne fallait surtout pas qu’il perde le contact visuel, alors qu’il n’était plus concentré sur rien d’autre que sur la corde…
Mangemort 23
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Mangemort à la retraite
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à la retraite
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Re: Département de la coopération magique internationale
Mangemort 23, le  Sam 15 Jan - 0:46

Notre petit mangemort, tout guilleret de son acte maléfique, regardait avec attention ses marionnettes fondre sur leur proie. Si c'était pas trop mignon ça ! Première fois qu'il lançait ce sort, et l'espèce d'horreur, beaucoup plus moche que ses cadavres, malgré le sang qui coulait dans ses veines, et les effets étaient comme décrits dans les bouquins.. Pour plus très longtemps espérait en silence notre gentil 23.. L'horreur en face de lui balança une phrase chevaleresque du genre totalement inutile. Comme si 23 avait fait ça pour ne pas froisser l'amour-propre de l'Auror. Celle qu'il venait de virer avait été son sa tutelle pour l'entraînement, donc même s'il était censé faire partie de l'élite des sorciers, il aurait eu du mal face à elle ! Quoique cette bleue s'était fait avoir par le fouet enflammé du buveur de café fou..

C'est alors que totalement dans l'observation du combat, fort inégal, entre les Inféri et le sorcier que notre 23 ne se rendit pas compte que l'Auror avait lancé un sort pour tenter de l'entraver. Un filet métallique, rien que ça ? Lorsque le mage noir le vit arriver vers lui c'était trop tard.. Il tenta de se retourner et de courir loin, mais alors qu'il se retournait, le filet l'attrapa:

- MamamiiiiiiAAAAAAAAAAAAhhh !

Vous connaissez la scène d'un mangemort dans un filet ? Bah c'est la même qu'un poisson dans un filet de pêche, le résultat est le même ! Avec l'élan et la force de l'impact, le corps du mangemort fut entravé, et projeté contre un restant de mur. *Ting* ! Ouais, bon pour le son creux, on repassera. Le crâne de notre mangemort tapa contre la roche dure (et froide), tandis qu'il sentait un liquide poisseux et chaud commencé à couler sur sa nuque, il se dit qu'il était dans la mouise totale.

- Bordel ! Même pas capable de stopper un filet de pécheur ! Il est beau le 23 ! grommela le Mangemort très mécontent. Il se cala tant bien que mal dans sa "prison", puis râla, comme un bon mâle vexé: Puisque c'est comme ça j'boude et je reste là !

Il se cala tant bien que mal, puis regarda ses bestioles attaquer Septimus. Ce boulet trébucha, et lâcha sa baguette.. Chose à pas vraiment faire lorsqu'on est entouré de mort-vivants pas gentil et pas content d'avoir été tiré pour ainsi dire du sommeil. Alors que les macchabés commencèrent à griffer, mordre et s'amuser avec la viande qui deviendrait bientôt froide, un homme vêtu d'une cape de sorcier arriva, et fit tout péter ! Les macchabés furent expulsés (avec un Expulso ! Si si promis que j'dis vrai !) et le rabat-joie appela un sale sous-être d'elfe de maison et lui prenant la main se barra. Ah bah ils étaient beaux les Horreurs ? Qu'est-ce qu'il allait foutre dans son filet 23 hein ? Faut pas l'oublier hein ! Il commença à chanter:

- ça s'en va... avant de s'arrêter, il se souvenait plus de la suite.

Voulant faire passer le temps, il regarda les autres. Le plus actif des combats était celui de 80 et de Lily. Oh punaise c'était pas un combat, mais un vrai remix de scène sensuelles dans le genre L'amour est dans le pré version magie et à coups de baguettes (sortilèges pas la baguette qu'on agite.. Enfin si on agite les baguettes mais dans le cas présent c'est pas ce genre de baguette que les deux utilisaient.. Quoique si ça continuait, ça allait être le cas !). La Lily enlevait des boutons de la cape de 80, quelle coquine ! Et l'autre qu'était tout joyeux ! 23 se doutait que la seconde baguette allait bien se lever elle aussi tiens.. Il ne remarqua même pas une nouvelle horreur arrivée, à vrai dire il s'en foutait, il observait surtout le combat des deux Smith. 80, ou les remarques qui font rêver.. "Tu as été une mauvaise fille, tu vas devoir payer". 23 s'apprêtait à lui dire que c'était bien trouvé, et qu'il était bien content que le bleu ait trouvé un objet sexuel qui lui permettrait d'arrêter de s'astiquer le nimbus (by Jo'), ou bien lustrer l'Eclair, lorsqu'un nouveau *Crak* se fit entendre. L'Auror a l'elfe de maison..

- ça y est je m'en souviens ! ça s'en va et ça REVIENT !!! Merci sale moche ! 23 avait de nouveau retrouvé la joie de vivre. Il se passa la main derrière le crâne, toucha un peu, et trouva cela pas très grave. Il pointa sa baguette vers le filet et lança d'un murmure: Diffendo Maxima !

Cela eut pour effet de lacérer, de découper, bref ce que vous voulez, les liens qui l'entravait, et notre grand et magnifique, bien que poussiéreux 23 se releva dans toute sa grandeur, et regarda lAuror qui s'avançait vers lui, à grand pas et agitant sa baguette comme bâton pour chien.. Waf waf ? lança ironiquement le Mangemort avec un sourire invisible derrière son masque ironique. Ce fut à ce moment que l'horreur osa lui parler, cet espèce de chien chien du Ministère, comme tous ceux présents, et à cause de qui la T.S.M (Trou de la Sécurité Magique) était à son apogée à force de consommation excessive de café.

- Eh toi, celui qui envoie des Inferi, regarde un peu par là. Le moche leva sa baguette.. Incendio !

Mais quelle impolitesse ! 23 était outragé ! D'abord on se présente ! Bonjour je suis un horreur, j'espère me faire des amis, mais je sais pas comment faire.. C'est facile tu deviens Mangemort, ou alors tu change de visage, et de vocation. Mais mais.. Ouais on sait, on est une secte très select' et les moches dans ton genre sont pas acceptés.. Vous êtes de méchants garçons. Va te faire voir par un niffleur en chaleur PJ !Enfin le truc classique quoi ! En plus ce percheron croyait faire quoi avec son petit Incendio pourri sorti d'où ne sait d'où d'un troll des Montagnes. 23 voulut lui faire une grimace, mais il oublia qu'il avait son masque. Il termina son geste par un doigt levé, de façon fort représentative.

Voyant le feu aller droit sur lui, 23 pencha son masque de coté, puis pointa sa propre baguette vers lui en faisant le mélodramatique:

- Je me meurt ! Soit témoin de ma souffrance.. Eolo Procella !

Une bourrasque jaillit au dernier moment de la baguette du mangemort qui avait en un mouvement rapide tourné sa baguette vers les flammes qui approchaient, pour dissiper les piètres flammes de son adversaire. Try Again comme dirait Mario, Luigi ou Wario ou Waluigi. 23 sentit un espèce de sifflement dans sa tête. LA blessure à la tête était finalement plus grave que prévue.. Mais il allait pas interrompre un combat comme ça, en plus c'était l'Auror qui venait le voir ! Il pointa sa baguette vers lui, et lui lança un sortilège terriblement méchant, comme l'Incendio...

- Crache-Limace !

Et oui, 23 était aussi très méchant ! Il voulait que son adversaire bouffe des limaces ! C'était bon, et puis cela lui rappellerait sa famille non ? C'est nul ? Bon okay. Bref, notre mangemort, cependant, se prépara à se carapater à combattre, et pris une posture un peu plus sérieuse..
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Invité, le  Dim 16 Jan - 0:06

Comme quoi, les autres MMs n'étaient pas plus fou qu'elle, à part peut-être 23 qui était complètement fou et qui allait les rejoindre dans peu de temps à ce que 17 leurs avait dit. 68 regardaient ses petits collègues se battre par ci par là contre ses anciens collègues, ce qui, derrière son masque la fit sourire. 68 connaissait exactement comment ces horreurs s'entrainaient, c'était comme la maternelle, *attention je t'envoie un sors; Haha je réussis à trouver un sort qui me sauve...* malheureusement, ils n'étaient pas entrainés à faire de vrai combat, ils ne comprenaient pas que tout n'était pas "violet" mais qu'en effet, grâce aux MMs, il y avait du noir et de la terreur. Le sentiment de la terreur avait une pincé d'adrénaline, ce qui excitait tous les mangemorts lors d'un combat et c'était pour cela qu'ils étaient tellement bons en combat. Juste à ce moment-là, un sort de la part de Septimus, un jeune serdaigle qu'elle avait rencontré il n'y a pas longtemps, était partit en direction de 71 pour la tuer, ou en tout cas faire en sorte qu'elle soit blessée, car oui, les horreurs ne tuent pas, ils ne blessent que légèrement, car sinon c'est trop méchant *.*. Il faut aussi dire que les horreurs recrutaient très jeune en ce moment, car rumeur était que plus personne ne voulait devenir horreur après l'âge de 25 ans s'ils ne l'étaient pas déjà, à part pour le cas de mister Page, un ancien Auror. Dès la tombée de 71, 23 arriva en renforce et terrassa le petit Septimus ce qui mit un grand sourire sur les lèvres de tous les mangemorts présent et un visage pâle sur toutes ces horreurs présentes.

Mélina!!! Comme je suis heureuse de te voir, je me demandais quand est-ce que la chef de la bande des "tout beau tout gentil" allait venir, je croyais que tu serai trop lâche pour venir.

Après s'être amusée à regarder les autres se battre et à tout détruire sur son passage, 68 était bien heureuse de voir la chère Mélina Kuders se pointer devant elle et la "demander" au en combat. Pauvre miss, elle n'était pas prête de s'en sortir indemne, car 68 avait été entrainée par deux groupes, les Aurors et les Mangemorts, Mélina n'avait aucune chance. La vieille horreur récemment chef de ceci s'approcha beaucoup de 68 surement pour l'intimider, raté! 68 aimait quand les petits êtres sans défense et traitre à leurs sangs s'offraient à elle pensant qu'ils allaient, étant proche d'elle, la battre... Idiot ces horreurs.

Bonsoir, je ne savais qu'on avait des invités, regardant droit dans les yeux cette bande de joyeux lurons qui se cachaient derrière leur masque, vous venez porter réclamation parce que vous n'avez pas reçu votre boite de chocolats? juste pour info, ce n'est pas le service des plaintes, vous vous êtes trompés d'étage.

Ah nan! 68 n'était pas d'accord, c'était à eux de se foutre d'eux, pas l'inverse! Si cette femme voulait échanger les rôles, elle avait qu'à partir des horreurs, mais jamais ô grand jamais 68 ne partirait des MMs! La petite femme pas plus haute que trois pommes, la taille d'un elfe, donc inférieur à 68, avait sa baguette pointée vers 68 comme si elle pourrait lui faire du mal. Juste cette pensée la fit rire car sérieusement, que ce soit Mélina ou Lily Gordon, le résultat serait le même, elles ne gagneraient pas. Sans prévenir, la chef des horreurs lança un sort dans sa direction, quelle impolie cette Mélina! Ne sait-elle pas que fait un sort sans le dire à haute surprend un Auror? Heureusement qu'elle avait une Mangemort devant elle, Pfiouf! La chance! Sans trop réfléchir, étant donné que ce n'était pas son point fort ça n'était pas surprenant, et voyant un tableau de tous les précédents Aurors sur le mur, elle cria haut et fort pour que tout le monde l'entende, surtout le rez-de-chaussée: hic tueor tableau de Rebekka Malfoy! Allez hop, en plus c'était le premier tableau qui lui était venu sous la main! Un petit tableau qui se prendrait ce sort informulé en pleine face et qui explosa en mille morceaux. Eh bah! Speedy Gonzaless cette Mélina, directe elle lui envoya une sorte de sort de confusion qui n'aide pas trop les gens pour définir le bien du mal et donc pouvant faire en sorte que 68 attaque un des siens! Nan mais ça va pas?! Boomerang était le premier sort qui lui vint à l'esprit et ciao le sort qui ricocha et fonça droit vers Mélina qui avait déjà lancer un Ragna-machin chose, 68 n'avait jamais réussit à dire ce mot là, trop difficile à son goût et surtout très inutile! Il faut dire que le Hic tueor détruisait des objets en plus et les Boomerang renvoyaient les sorts, magnifique! Le Ragna-truc bah il détruisait le sort, WOW! Exploit Mélina! 68 était quand même déçu de cette femme, étant chef des Aurors elle attendait des sorts beaucoup plus drôles et surtout pleins de pouvoir, 68 était très déçue.

Wauwwww!!! Attention tout le monde, Mélina elle fait disparaitre les sorts car elle a trop peur de faire autre chose! ça va Mélina? Tu sais personne t'en voudras si tu mourrais ce soir, pas moi en tout cas! Bon es-tu prête à rire d'abord? Ou on commence directe par la torture? allez, je propose qu'on rigole, fin quand je dis on, je veux dire moi! Abyssum appa

Ahhh deux trois crevasses aller bien faire rire 68! Ah? c'est déjà de la torture? Oups, elle n'y avait pas pensé!

[HRPG: Désolée pour le retard]
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Re: Département de la coopération magique internationale
Invité, le  Lun 17 Jan - 21:38

Quoi ?! Il n’aimait pas la douce caresse de son pied qui se pose sur ses orteils ? C’était pourtant délicat et subtile, et terriblement romantique. Et fait avec le sourire, en plus ! Quel goujat, même pas un remerciement. Non, il se contenta de se crisper. Il arriva même à esquiver le superbe genou de Lily. A moins que ce ne soit elle qui visait aussi mal qu’un myope alcoolisé… Enfin, à esquiver, tout est relatif… Ok, l’impact ne fut pas à l’endroit espéré initialement, mais il y eut tout de même impact. Et c’est ce qui compte !
C’était avec détermination et toute la motivation du monde que la jeune femme avait envoyé sa jambe, qui atterrit quelque part entre la cuisse et le genou. Adducteurs, quadriceps, biceps fémoral… Des noms barbares (comme quoi, regarder Urgences, ça sert à quelque chose…)! Finalement, on s’en fiche un peu de l’appellation. Retenez simplement que ces petits muscles de la cuisse antérieure sont particulièrement sensibles et facilement dommageables (ça sent le vécu). Il aurait donc été plus qu’étonnant que notre Mangemort, au talent de chanteur lyrique indéniable, ne bronche pas lorsque la rotule de Lily entra en contact avec un de ces petits muscles et autres nerfs sciatiques. Et il broncha…
Que dis-je, il hurla ! Un cri digne des meilleurs films d’horreur, celui de la blonde idiote qui se fait courser par un psychopathe en mal d’hémoglobine. Ouais, la blondasse à gros seins qui courre se réfugier dans la salle de bain au lieu de se barrer avec le 4x4 dont les clés sont sur le contact, moteur tournant, portière ouverte… La blonde qui pousse un hurlement pathétique et strident, repérable par tous les chiens du quartier à 5 kilomètres à la ronde ! Ouais, ce cri là ! Il le tenait, il l’imitait à la perfection ! Lily accueillit les 180 décibels en plissant les yeux… puis plus rien.
B IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII P
Le monde plongé dans du coton et l’oreille de Lily qui pousse la chansonnette comme le plus enragé des Bees Gees sur « Staying aliiiiiiiiiiiiive staying aliiiiiiiiiive »… Elle cligna des paupières plusieurs fois, déstabilisée et chancelante, pour essayer de chasser le bourdonnement causé par le cri de la blondasse effarouchée. Mais elle fut bien vite ramenée sur terre par son adversaire qui semblait bouillir de rage derrière son masque. Un plaquage dans les règles de l’art ! Finalement, il n’était peut-être pas si effarouché que ça, le cagoulé. Il la plaqua violemment contre le mur voisin, en prenant soin d’appuyer sur son épaule blessée pour faciliter la coopération de Lily, qui accueillit les pierres dans son dos avec une grimace de douleur avant de lui envoyer un regard sombre. Elle le regarda cependant avec une satisfaction non dissimulée s’essuyer le joli cracha dégoulinant de son masque de sale petit lâche. Pourtant, une once d’inquiétude lui traversa les tripes lorsqu’il s’empara de la corde liant son poignet, sentiment qui laissa bien vite place au cynisme. Elle afficha une mine insolente lorsqu’il la coinça contre lui, glissant ses pieds entre les siens. Sans quitter son air d’emmerdeuse, elle lança dans un sourire en coin :
« Rassure-moi… c’est ta baguette que je sens ou t’es content de me voir ?... »
La situation aurait presque pu être d’une sensualité sans pareille… si l’homme en face d’elle n’avait pas eu pour but premier de lui faire la peau. Et il semblait prêt à se donner les moyens pour arriver à ses fins… Il lui murmura d’une voix froide :
« Tu as été une mauvaise fille… Tu vas devoir payer… »
*Oups…*
Sans sommation, il lui administra une gifle qui claqua sur sa joue avec force, lui faisant détourner la tête violemment.
*Hit me baby one more tiiiime… Hum… Pardon…*
Ca eut le mérite de lui faire perdre son air sure d’elle ! Et ça lâcha le fauve Colère en ouvrant les vannes de son self-control… Comment osait-il, ce petit impertinent ? Gifler une femme, c’était d’une sournoiserie terrifiante. De vrais sorciers courageux utilisaient leur baguette dans un vrai duel. C’était les lâches qui s’adonnaient à ce genre de pratiques et qui usaient de la force physique pour arriver à leurs fins. Indubitablement, l’image de ce vampire l’attaquant quelques mois plus tôt dans une ruelle raviva un peu plus sa haine. Ses yeux se teintèrent d’un voile sombre et elle releva la tête, soufflant sur les quelques mèches brunes qui étaient venues s’échouer sur son visage. Un regard rageur… Oui, s’ils avaient été des baguettes, les yeux de Lily l’auraient déjà Avada Kedavrisé une bonne douzaine de fois ! L’enfoiré… Si elle avait une marque sur le visage demain matin en se levant, ça n’est pas à Azkaban qu’elle l’enverrait, mais directement six pieds sous terre chez Lucifer.
Il brandit sa baguette sur la poitrine de Lily, et lorsque ses lèvres laissèrent échapper un sort, la jeune femme recula d’appréhension, imperceptiblement. Cependant, elle arbora un léger sourire en constatant que son Glacio n’avait eu aucun effet convainquant. Etait-il utile de lui faire voir clairement qu’elle se moquait de lui ?
*Ouiiiiii !*
Pour une fois que la p’tite voix faisait preuve de clairvoyance ! C’est donc une mine narquoise qu’elle arbora.
« Tu espérais quoi ? Me transformer un glaçon sur pattes ?... OH ! Attends !!!!..............(elle stoppe net, faisant mine d’écouter quelque chose)……… Ah non, pas même un petit frisson ! »
Elle laissa échapper un léger rire méprisant.
« Je suis déçue, je vous pensais cruels et d’une habileté sans pareille. Mais toi et tes frères, vous n’êtes qu’une bande de rigolos. Des lâches déguisés en costume d’Halloween ! Vous n’êtes que des moulins à vent… Vous brassez de l’air, vous faites du bruit, envoyez quelques Bombarda… Et pour quoi ? Pour quedalle ! Niveau efficacité : zéro ! (elle pose un regard sur l’abruti saucissonné dans son filet puis revient sur lui en le toisant des pieds à la tête) Je devrais m’estimer heureuse, j’aurais pu tomber sur le jambonneau en filet. Ou sur l’autre Pouf’ enragée. A la place, j’ai droit à un collé-serré super romant… »
La petite corde magique avait quitté son poignet pour rejoindre son cou.
*Bah voilà, la prochaine fois, tu la boucleras…*
Prochaine fois, s’il y en avait une ! Pour la première fois depuis le début du combat, Lily ressentit une petite vague d’inquiétude. Alors c’était ça, la trouille ? Elle allait claquer ici, d’une façon aussi pathétique que misérable. C’était tout sauf Lilynesque : même dans la mort elle avait pensé partir avec panache ! Bah même pas… Le geste du désespoir et elle porta ses mains à son cou pour tenter de desserrer le lien qui empêchait l’air et la vie d’entrer dans ses poumons. Pendant quelques secondes, elle pensa à transplaner, mais elle doutait d’arriver à quoi que se soit. Et quand bien même, elle emmènerait l’ennemi avec elle lors du voyage. Cela dit, ça serait sûrement suffisant pour le déstabiliser… Elle adressa un regard à ses collègues : Mélina semblait bien partie pour foutre une raclée à Miss-je-la-ramène-un-peu-trop, tandis que David le type ayant un avatar qui fait fantasmer la narratrice le collègue tout à fait respectable était occupé avec le saucisson sur pattes. Ouais, elle allait claquer. Quitte à crever, autant tenter le tout pour le tout. Le Mangemort semblait concentré sur la corde, ne la lâchant pas des yeux. Lily pointa sa baguette tant bien que mal, visant (visant… un bien grand mot quand on se fait pendre par une corde vivante…) le visage de l’ennemi.
« Conjonctivis »
Une brûlure dans les yeux suffirait sans doute à le déconcentrer quelques secondes. Avait-elle visé juste ? Ou bien avait-il simplement décidé qu’il avait assez joué avec la corde ? Toujours est-il que le lien se desserra, laissant à Lily l’opportunité de reprendre son souffle. Si elle avait les jambes immobilisées, ses mains, elles, étaient parfaitement libres. Sans sommation, elle lui administra une gauche dans la mâchoire, son poing résonnant sur le métal comme le gong signant la fin du premier round.
BOIIIIINNNNGGG !
*Aïïïïïïïe…….*
La peur de perdre son masque ? La douleur ? Peu importe, les quelques secondes d’inattention du Mangemort permirent à Lily de l’agripper par le col, et d’un coup à l’arrière du genou, elle le fit basculer au sol. Elle le plaqua sans ménagement contre le plancher de marbre, et s’accroupi au dessus de l’ennemi, un genou posé sur son torse et sa baguette sur sa jugulaire.
« Lâche ton arme ! Et je demanderais aux Détraqueurs d’être cléments avec toi… Ne m’oblige pas à formuler des menaces ! »
Impatiente, elle visa à deux centimètres du crâne du Cagoulé.
#Bombarda#
« LACHE-TON-ARME ! » hurla-t-elle, les yeux brûlant d’un feu rageur. Comme pour le serpent, Lily ne donnerait pas de seconde chance…



Dernière édition par Lily Gordon le Jeu 22 Mar - 11:30, édité 1 fois
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Re: Département de la coopération magique internationale
Mélina Kuders, le  Lun 17 Jan - 21:47

La question était pourquoi, ils avaient décidé de débarquer la veille de noël? C'était quoi leur idée? préparer les élections ministérielles en montrant que le ministère actuel n'était pas assez efficace, avec des projets pas très saignants, c'est sur qu'aucune loi n'avait mis les cagoules en premier plan et la libre utilisation des sortilèges impardonnables, histoire de faire le ménage, dans ses amis. Cette manifestation de mangemorts dans le ministère prouvait quoi, qu'une bande de dégonflés pouvaient se pointer ici pour tous casser. Ils croyaient quoi, que les aurors n'étaient qu'une bande de sorciers incompétents et bon à rien, non elle avait bien l'impression qu'ils avaient oublié de se regarder, dans un miroir dans lequel ils verraient leur folie et leur lâcheté.

Pour la nouvelle chef des aurors, être mangemort, c'était céder à la facilité, en faisant usage des sortilège impardonnables, mais encore, être mangemort, cela donnait le droit de faire de l'humour, mais malheureusement pour eux, ce n'était pas les seuls à en faire l'usage. Ah la chose principal pour être un bon mangemort, c'était de viser tout ce qui bouge, histoire de ne pas rater sa cible.
D'ailleurs, elle avait pu remarqué que c'était le cas pour 23 qui par je ne sais pas quel miracle avait mis dans un sale état Septimus qui avait l'airtrès mal en point et il fallait trouver une solution pour l'évacuer et rapidement, car il risquait d'être pris pour un bouclier, par ces clowns sans nez rouge. Ce souhait fut réalisé en moins de temps qu'il fut pour le dire. David, un ancien auror, nouvellement revenu à ses racines, fit son apparition au milieu de se foutoir et prit en charge notre blessé. Ça, au moins c'est une bonne chose de fait, pensa t-elle. Elle pouvait ainsi faire plus ample connaissance avec sa nouvelle amie du jour 68 qui avait sans le moindre doute, beaucoup d'humour. Mélina pas là? en attendant, c'était le quartier général des aurors, elle croyait quoi, qu'elle avait installé son bureau au sanglier rieur?

Si tu sais bien lire, il s'agit ici du lieu de travail des aurors, si tu ne voulais pas me voir, il fallait allez ailleurs.

La demoiselle qui se croyait à un bal masqué avec son accoutrement, avait l'air de ne pas aimer les visages d'anciens aurors installer paisibles, sur les murs encore debout du quartier général, notamment celui de Rebekka Malfoy, dont elle hurla le nom à croire qu'elle faisait des vocalises. 68 trouva tout fait normal de lui envoyer ce portrait en pleine figure, Mélina réagit sans un mot, un bref retour dans le passé, Retro temporalis histoire d'éviter qu'on lui refasse le portrait, elle en profita pour se décaler pour avoir un meilleur champs d'action, pour viser correctement son adversaire. En tout cas la prochaine fois, si elle voulait organiser une petite rencontre pour feuilleter quelques photos, il fallait appeler avant, elle aurait sorti les albums photos.

Ensuite, elle dut encore entendre déblatérer le blabla habituel d'un mangemort, à croire qu'un autre critère de choix pour faire parti des leurs: avoir un débit de paroles sarcastiques assez élevées, de ce coté là, il fallait dire qu'elle se défendait plutôt pas mal, car elle lui fichait un mal de crâne non négligeable.

On t'a jamais dit que tu parlais trop? Elle parlait trop, ça c'est sur mais c'est sur elle était loin d'être une glandeuse, le point fort d'une femme: pouvoir faire deux choses en même temps essayer d'endormir son adversaire avec ses paroles et aussi l'attaquer en même temps, ça au moins c'était intéressant, d'ailleurs le protego que lança Mélina, ne faillit pas suffire à éviter le sortilège envoyé par 68. Alors elle décida de prendre les devant avant que cette cagoulée essaie de jouer encore de la baguette et arrive à se faire mal. D'un geste précis et net Radicis perfidum, Mélina utilisa un de ces sortilèges dont il était difficile de se débarrasser et qui pouvaient provoquer des dégâts irréversibles, les racines qui sortirent du sol étaient nombreuses et aimaient se frotter aux êtres humains. Si on ne réagissait pas assez vite, c'était certain, elles ne vous rateraient pas.


Dernière édition par Mélina Kuders le Mar 18 Jan - 21:55, édité 1 fois
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Re: Département de la coopération magique internationale
Maître de jeu, le  Lun 17 Jan - 21:47

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Invité, le  Mer 19 Jan - 18:11

A peine l’avait-il plaquée contre le mur qu’elle était déjà en train de trouver une autre réplique. Hey mais c’est bon lâche le un peu ! C’est pas un petit chien, il ne remue pas la queue quand il est content de voir quelqu’un ! Ma foi, elle avait tout de même raison de se poser quelques questions… Après tout, leur position était plutôt ambiguë et n’était pas pour déplaire à notre mangemort. De plus elle avait une raison sérieuse de poser la question ! Ben oui… C’est important de savoir si on est content de nous voir, rien que pour sa petite fierté personnelle… Et il est vrai que, dans cette position, et étant donné le plaisir que lui procurait ce combat, il était légitime de se demander comment ce plaisir était ressenti… La proximité et le contact entre nos deux personnages pouvait en effet donner lieu des réactions particulières. Ce qui était certain, c’est qu’elle sentait bien une baguette… Un sourire plus qu’osé passa sur son visage en entendant sa réplique et en voyant sa mine insolente. Il en profita pour s’approcher de son oreille, qu’il aurait certainement coincée entre ses dents si son masque ne lui avait pas empêché de faire.

« Tu veux toucher pour être sûre ? »

Enfin 80 ! C’est déjà assez dur comme ça… De résister au charme de l’Auror, alors ne va pas en plus provoquer les choses ! Mais vint bientôt le tour du sortilège, le fameux sortilège qui n’avait pas fonctionné. Quelle bêtise, quelle erreur ! Et bien entendu, sa chère compagne – ou adversaire comme vous voulez, mais dans le cas présent, il préférait dire qu’il s’agissait d’une compagne – ne se priva pas de se moquer. Ah ce que c’est amusant de savoir que quelqu’un s’énerve, juste devant nous, alors qu’on ne l’écoute absolument pas, tellement on est concentré sur la prochaine chose qu’elle va se recevoir… Très amusant… Bla bla bla, Pattes, bla bla bla… Baguette pointée sur la corde, il ne la lâchait pas des yeux et prononçait des paroles latines tellement rapidement, et à voix basse, qu’on ne pouvait voir que ses lèvres bouger sans rien comprendre. Aucune hésitation, voici un enchantement qu’il connaissait par cœur, mais qui était tellement long à prononcer qu’il valait mieux le dire rapidement pour ne pas se faire couper. Bientôt la corde s’anima, et par chance, elle n’arrêta pas de parler. Et vas-y que je parle, que je te balance tout ce que tu veux à la tronche alors que pourtant je ne fais aucun sortilège…

Typique des Aurors ! Que de la parole et de la parole, sans jamais aucune réaction. Action réaction ! Menace et gestes ! Mais pas des menaces ou des moqueries seules enfin… En plus, c’est terriblement ennuyeux d’écouter la voix de crécelle de la jeune femme moqueuse plaquée contre lui. C’est vrai quoi, on peut parler, tranquillement, mais dès lors qu’elle partait dans un monologue, qu’est-ce que ça pouvait être énervant ! Heureusement qu’il avait trouvé en la corde une amie fidèle, visiblement prête à l’aider, puisqu’après quelques blablabla, un jambonneau, qu’il aurait d’ailleurs bien mangé en tête à tête avec elle dans un restaurant hyper romantique avec des bougies partout, et encore quelques blablabla, sa petite corde attachée à son poignet se soumit enfin à la volonté du graaand maîîîître, et se dirigea discrètement vers son cou, qu’elle entoura et enserra comme un véritable serpent. Enfin non, pas comme un véritable serpent, une corde avait tout de même plusieurs avantages : pas besoin de parler fourchelang, pas besoin de la nourrir de quelques rats, bon et puis, le véritable avantage c’est tout de même qu’elle ne faisait pas pipi partout ! Et puis au moins, une corde on peut compter dessus, on est certain qu’elle ne partira pas en… rampant, après qu’elle ait vu quelque chose qui lui faisait peur.

Ne quittant pas la corde des yeux, il éprouva un certain plaisir à entendre sa victime suffoquer… C’était encore plus jouissif de se dire qu’elle était certainement en train de faire ses adieux à toute sa famille et à tous ses amis dans sa tête alors qu’elle n’allait pas mourir. Comment ça pas mourir ? Ben t’es un mangemort ou pas ? Mais oui c’est un mangemort, mais je te l’ai déjà dit la dernière fois, il n’est pas fait pour tuer ce petit !Oui m’enfin il a quand même assassiné le gros blessé là… Avec un certain plaisir en plus ! Certes, certes… Enfin vous comprendrez bien que ce n’est pas vraiment parce qu’il ne savait pas tuer, puisqu’il l’avait déjà fait, mais plutôt parce qu’il s’amusait bien avec cette jeune femme, et qu’elle était plutôt son style… Pff ! Toutes les filles sont son style ! Ah ben oui, c’est pas faux ça… Donc c’est vrai ! C’est exactement ce que je viens de dire ! Oui enfin techniquement non puisq… Aïeuh ! Bien, donc je disais qu’il comptait tout de même la laisser en vie.

Alors qu’il était sur le point de desserrer l’étreinte de la corde, car il pouvait voir ses joues se teinter légèrement de bleu, une vive brûlure lui atteint les yeux. Il les ferma donc rapidement et porta les mains vers ses globes oculaires, malheureusement pour lui trop protégés par le masque pour qu’il ne puisse les frotter. Aaah mais enlevez moi ce masque ! Vite vite ! Je veux me frotter les yeux ! Se rendant compte que ses mains n’étaient plus du tout menaçantes, il dirigea de nouveau sa baguette vers elle avant de se recevoir un coup, apparemment dans la mâchoire puisqu’il sentit une légère douleur. En revanche, il eut l’impression d’être le battant d’une cloche, se retrouvant piégé à l’intérieur alors que celle-ci résonnait inlassablement, pour le plus grand supplice de ses oreilles. Il fut par conséquent complètement déstabilisé et concentré sur la fin du raisonnement qu’il espérait rapide. C’est ainsi qu’il se retrouva, sans avoir compris pourquoi, mis au sol par la brune aux magnifiques yeux bleus.

Ses yeux ouverts le picotaient encore un peu et sa vue étaient brouillée, mais il était bien capable de voir, et de sentir aussi, qu’un genou était posé sur son torse afin de l’empêcher de bouger, et que la baguette de la demoiselle était plaquée sur sa mâchoire, prête à lui faire sauter la tête. Hum dommage qu’elle n’ait pas une petite jupe qui lui permettrait de voir par-dessous dans cette position… Roh voyons 80 ! Tu es sur le point de mourir et c’est tout ce à quoi tu penses ? Incorrigible ! Il planta ses yeux dans les siens, arborant un air de défi qui aurait certainement été plus visible s’il n’avait pas eu son masque. Elle lui parla fermement, parlant des détraqueurs. Pfff, comme s’il allait se rendre ! Un sourire passa sur son visage, mais il le fit que passer. En voyant le sortilège jeté à deux centimètres de sa tête, il avait pris ses jambes à son cou et était parti, mais 80 espérait bien qu’il n’allait pas tarder à revenir : il était indispensable à sa confiance !

Le sortilège jeté lui avait fait relever la tête et essayer de relever le buste, mais le genou de la petite dame était bien trop pesant… Finalement, elle était vachement lourde ![XD] Elle replaça rapidement sa baguette vers lui, et il se maudit de ne pas avoir su profiter de cet instant où elle la pointait ailleurs. Une nouvelle fois elle lui parla fermement… Que dis-je !? Elle lui hurla dessus pour qu’il lâche sa baguette ! Non mais ça va pas la tête ! Tu crois quand même pas que je vais me rendre ! C’est bien plus excitant de mourir sous l’effet d’un sortilège bien placé qu’à cause d’un baiser du détraqueur… Un sourire plein de malice passa, mais celui-ci décida de rester, à tel point qu’il alla même jusqu’au regard.


«Rrrr ce que t'es belle quand tu t'énerve comme ça ! Tu crois vraiment que je vais abandonner ce combat super sexy ? »

A ces mots, il posa ses deux mains sur son genou et le repoussa avec force. Puisqu’il avait le mur d’un côté, il ne put aller que de l’autre et il se retrouva bientôt à califourchon sur elle. Il agrippa son poignet gauche (là où il y avait la corde) de sa main gauche, ce qui le fit croiser la main, puisqu’il ne voulait pas que sa baguette soit également bloquée. Il la regarda avec comme une once de désir. Baissant les yeux sur son pantalon, il put remarquer que sa position l’avait fait se baisser, ce qui créait une grosse bosse exactement à l’endroit où il ne fallait pas qu’elle soit. Mais était-elle pleine ou vide ? Seul un œil expert pourrait déceler ce qui se cachait sous ce pantalon décidément bien trop révélateur à son goût. Ainsi, pour cacher cela, il décrivit un grand cercle avec sa baguette et prononça :

« Promptus Nebulae »

Un grand brouillard blanc, très épais les enveloppa tous les deux. Il se savait sur elle, mais il n’arrivait plus réellement à savoir où elle était. Le moment était venu… Il releva son masque, jusqu’au nez, pas plus haut au cas où le brouillard se dissiperait, et se baissa sur elle pour tenter de l’embrasser, sur ce qu’il espérait être son cou. Cependant, sa vision étant encore brouillée, et le brouillard beaucoup trop épais, il ne savait pas s’il allait vers ses lèvres, ses joues, ses yeux, son cou, ou même son décolleté. Ce qui était sûr, c’est qu’il y allait sans tourner la tête, et doucement, histoire de ne pas lui mettre un coup de boule. Il ne fallait pas l’abîmer tout de même !

Ce n’est que lorsqu’il reprit sa position initiale qui remit correctement son masque et fit se dissiper le brouillard d’un simple finite. Il redécouvrit le visage de sa chère et tendre de la journée, puisqu’elle n’avait en effet pas pu bouger, écrasée qu’elle était par son poids. Son pantalon noir formait toujours une bosse, peut-être due à sa posture, mais aussi à autre chose. Sa chemise, toujours ouverte puisqu’elle n’avait plus de bouton, lui aurait donné un air de chanteur de boys-band s’il n’avait pas revêtu sa superbe cagoule. Mais le chanteur de boys-band n’était pas si gentil qu’il pouvait le laisser croire, et c’est ainsi qu’il lança ce sortilège :


« Electrocorpus »

Malgré tout, il en régula la puissance, et ne visa que son bras libre, déjà endommagé. Il voulait simplement s’amuser à lui lancer quelques volts dans le corps, mais sans lui griller les muscles non plus, quel intérêt cela aurait pu avoir ?
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Invité, le  Mer 16 Mar - 20:02

Une petite décharge électrique par-ci, une autre par là. N’était-ce pas amusant de sonner des coups de jus ? Peut-être qu’au moindre contact physique avec elle, il se prendrait toute la puissance de ces petits jets d’électricité dans son corps… Hey mais c’est pas ma faute si le courant passe entre nous ! C’est mon charme naturel qui fait ça, j’y peux rien je vous assure ! Peut-être que si le visage du jeune homme n’était pas caché par un masque de fer, il se serait permis de l’inviter prendre un verre. Et là, réellement, il aurait pu dire que le courant passait bien… peut-être même que c’était le coup de foudre ! Oh… Coup de foudre ! Et s’il changeait pour un truc comme ça ? Un truc avec de la foudre… Euh… C’est quoi déjà ? Aller, juste pour lui faire un peu peur, mais pas sur elle ! Un peu comme tout à l’heure avec le bombarda… Elle l’avait cherché, il pouvait bien lui rendre la pareille tout de même !

Avant même qu’il ne puisse se remémorer la formule du sortilège capable de faire sortir un peu de foudre de sa baguette, il entendit un sifflement inquiétant dans son dos. Par réflexe, il se releva, plus vite que l’éclair. Il avait eu le bon réflexe ! Il venait de voir passer un missile entre ses jambes. Missile qui alla directement s’écraser sur le mur d’en face avec une telle violence que de multiples fragments du mur se détachèrent. Son instinct de survie, ainsi que sa fabuleuse courtoisie, lui dictèrent de s’allonger sur Lily, chose qu’il fit… Mais ce n’ était pas sur elle qu’il venait de retomber… Alors qu’il aurait dû sentir l’agréable contact avec sa peau, la fabuleuse baffe qui indiquait qu’il était beaucoup trop proche d’elle, et le baiser de remerciement qui indiquait qu’il lui avait sauvé la vie, il fut en contact avec le sol carrelé, dur et froid, du ministère de la magie.

Sa réticence à lui faire un câlin lui fit faire une grimace. Au moins, si Lily avait été en-dessous, il aurait été certain d’avoir un contact physique digne de ce nom, de sentir la chaleur de son corps sur son torse découvert. Il aurait aussi été certain de se prendre un sortilège en plein face, mais ne valait-il pas mieux de se faire envoyer valser par quelqu’un qui savait danser ? Le sol, lui, était incapable de l’envoyer paitre, mais d’un autre côté, il lui faisait bien savoir qu’il ne voulait pas qu’il s’allonge ainsi sur lui, en se montrant très froid… Aucune chaleur ne se dégageait de cette partie de lui et il ne se pressait pas pour le serrer contre lui. Il aurait pourtant pu le remercier de lui avoir épargné de nouveaux fracas. Car pendant que 80 était en train de désespérer de n’avoir aucun retour de cette affection soudaine et de cette protection, les pans de murs qui s’étaient séparés à cause de l’attaque du missile, étaient en train de retomber. Heureusement, le mur était assez loin pour que les gros pans de murs suicidaires aillent directement sur le sol. En revanche, les petits débris étaient beaucoup plus casse-cou. Ils préféraient largement le saut en parachute que le saut à l’élastique… sans élastique. Par conséquent, ils allèrent beaucoup plus loin, et certains atterrirent même sur la tête de 80, qui tentait de se la protéger du bout des doigts.

Lorsque la plupart du marbre avait terminé sa chute, il se releva, à une vitesse surprenante, et se rendit compte qu’il n’y voyait plus très clair. La première raison étant toute cette poussière blanche qui l’entourait et qui ne lui indiquait des formes sombres et floues à la place des personnes présentes. La seconde étaient toutes ces pierres qui lui étaient tombées sur la tête et qui lui faisait voir des étoiles… Ouuuuh c’est joli quand ça tourne comme ça. Waaaa des pitites étoiles tout partouuuut ! Ne comprenant pas trop trop pourquoi il voyait tous ces petits points, il essaya de les attraper, mais ne fit qu’attraper quelques petites particules de poussière. Voici quelques mouvements qui ne servaient à rien et qui devaient le rendre ridicule… C’est peut-être vrai qu’il brassait du vent, comme Lily lui avait fait remarqué un peu plus tôt. La tête tournant toujours, il crut qu’il allait tomber et fit quelques moulinets avec ses bras, comme pour reprendre équilibre alors qu’il ne l’avait pas perdu. Voilà, là c’était parfait, il brassait vraiment du vent !

Reprenant peu à peu un vue plus normale, la tête lui tournant moins, les étoiles ayant décidé de disparaître un peu, il sortit du nuage de poussière et tomba sur deux Aurors, dont Lily… Ce qu’elle pouvait avoir des yeux magnifiques tout de même… Sous son masque désormais tout blanc, comme le reste de ses vêtements d’ailleurs, il lui fit un sourire et, ignorant l’autre abruti à ses côtés, haussa les sourcils en disant d’un ton qui ne laissait aucun flou sur ses ambitions futures :


« On aurait pu passer un très bon moment tous les deux… »

Sur ce, il lança un Hic Tueor sur un gros morceau de pierre tombé au sol et se mit à courir, en direction de 68. L’objet le suivit, tant bien que mal. Il était désormais là pour le protéger et le suivrait jusqu’à ce que le sortilège prenne fin. Pour le moment, son maître, 80, courait en direction de 68, qu’il voyait allongée sur le sol. Son assaillante était toujours là, et une rage immense monta en 80… Comment se débarrasser d’elle ? Juste pour quelques secondes… Courant toujours dans sa direction, son esprit ne fit qu’un tour. Il avait eu besoin de réfléchir vite et, pour une fois, son esprit avait satisfait sa demande comme il le fallait. Elle se trouvait assez proche d’un mur, la cible était donc parfaite. Le visant, et non la demoiselle, il lança d’un ton haut et clair :

« Bombarda ! »

Le mur à ses côtés explosa avec force, ce qui créa une bonne diversion, pour qu’il puisse aller vers 68. La pauvre était couverte de plantes étranges, qu’il trancha en lançant un Diffindo d’un ton sec. Enfin, lorsqu’elle fut libérée, il se baissa et se demanda comment la prendre. Il n’avait pas suivi d’entraînement commando, et ne savait pas du tout la transporter. Encore un peu affaibli par les petits chocs qu’il avait reçus sur la tête, il lui prit les bras et la releva violemment, pour qu’elle se retrouve assise. De là, il se pencha vers l’avant et cala son épaule contre son bas ventre, sa tête décidant de lui faire comprendre qu’il n’était pas bon de descendre aussi bas en tambourinant très fort. Il essaya donc de se relever, avec elle sur l’épaule… L’action fut plutôt ardue, et il n’y parvint que lorsqu’il eut la bonne idée de placer une main sous ses fesses pour la soulever un peu. Mais cette action n’était encore pas la plus difficile…

En effet, à partir du moment où il avait réussi à la hisser sur son épaule tel un élégant sac de pommes de terres, il lui fallut faire un effort pour rester debout. Elle est bien gentille la 68, mais elle aurait tout de même pu faire un régime avant de venir ! Il l’avait, la preuve qu’elle mangeait des pâtisseries en douce à l’Auberge… Souriant à cette pensée, il fit un pas, puis deux, puis trois, et tenta de courir. Mais supporter le poids de la donzelle retombant sur ses épaules à chaque pas le fit s’arrêter bien rapidement. Peut-être que c’était simplement lui qui n’avait aucune force dans les bras… Barf, disons que c’est la faute des pâtisseries ! La transportant tant bien que mal, il erra au hasard des couloirs et la déposa dans l’ascenseur avec soulagement. Le Il redescendit vers l’Atrium, là où les combats s’étaient apparemment un peu déplacés et où il n’avait pas besoin de faire de diversion. Entre temps, il avait eu la superbe idée de la faire avancer par le biais d’un magnifique sortilège de lévitation, qui lui aurait certainement évité des efforts vains. Une fois au dehors, il transplana, avec elle, vers le QG des mangemorts, espérant que l’on pourrait la soigner. Elle semblait bien mal en point.
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Re: Département de la coopération magique internationale
Invité, le  Ven 16 Mar - 18:24

Jour de repos à Poudlard, Alicia en avait profité pour passer la journée avec ses enfants. Les trois Newman n’avaient plus eu une journée seuls avec leur mère depuis un bon moment maintenant et la Phénix avait décidé de ne se consacrer qu’à eux durant cette journée. Seulement voilà, il y avait certaines choses qu’elle ne pouvait prévoir… Et le fait que son gallion d’urgence se mette à chauffer dans la poche de son pull en faisait parti. Tant pis, les enfants dormaient encore, ils n’auraient donc pas la surprise de voir leur mère aujourd’hui. Elle se rattraperait autrement, elle avait déjà une idée dont elle s’y prendrait…

La jeune mère se changea rapidement, jeans noir, pull noir à capuche puis transplana au QG. L’appel d’Eléonore la préoccupait, la mission au Ministère qu’ils avaient monté semblait mal, très mal se passer, à son grand désappointement. Elle croisa Lizzie qui semblait l’une des rares à avoir pu se libérer en cette matinée. Les deux jeunes femmes, après le retour de la plus jeune, se mirent d’accord et se séparèrent pour arriver séparément sur le champ de bataille. Alicia sortit rapidement de leur base et alla se mettre à l’abri des regards dans une rue adjacente. Là, elle s’assura que personne ne la voyait et transplana, direction le Ministère qu’elle connaissait trop bien à son goût.

La Phénix atterrit dans une petite ruelle pas loin du bâtiment caché des Moldus. Ne sachant pas trop par où allait passer Lizzie, ni même si elle connaissait cette entrée, Alicia préféra se diriger vers l’entrée de service. Certes, ça n’était pas très glam’, mais bon, elle pourrait passer sans trop se faire remarquer normalement. Elle entra donc dans l’une des cabines et tira la chasse d’eau pour se retrouver dans le Grand Atrium. Il y avait déjà pas mal de monde là bas, dont Clio déguisée en une Auror qu’Alicia avait croisé une ou deux fois et l’un de ses anciens clients.

Prestement, la jeune femme entama sa transformation animagus. Son esprit se mit en mode veille et sa part animal se fit plus présente. Sa dernière transformation remontait à quelque temps maintenant, aussi son animal avait hâte de sortir, ce qui aida la jeune femme à se métamorphoser. Très vite, la renarde rousse se trouvait à la place d’Alicia. L’animal renifla l’air puis, se fiant aux quelques images que sa part humaine lui imposait, il fila en direction des bureaux des Aurors, laissant ainsi l’ancienne élève d’Alicia se débrouiller seule.

Un renard se baladant dans les couloirs du Ministère, ça aurait du paraître étrange non ? On aurait du chercher à l’arrêter n’est-ce pas ? Et bah non ! Les sorciers étaient tellement habitués à toutes les bizarreries qu’ils ne s’étonnaient pas tant que ça de voir un renard courir vers les quartiers des Aurors. Bien ! Ca n’était pas pour déplaire à Alicia. Elle se faufila dans les couloirs jusqu’à arriver près des quartiers des Myrtilles. S’assurant que personne n’était dans le couloir, elle reprit sa forme humaine puis abaissa sa capuche sur son visage de manière à le masquer. Ensuite, elle se lança un sort lui permettant de modifier sa voix.

Ces précautions prises, elle se stoppa quelques secondes, le temps de décider quoi faire… Mélina semblait être déjà arrivée à destination, ne valait-il pas mieux faire une diversion ici aussi, afin de lui accorder du temps ? Et par la même, diviser les forces des gendarmes magiques… Sans plus attendre, elle lança un bombarda sur l’un des murs du couloir et jeta un incendio sur une porte à sa droite.


*petit, petit, petit ! C’est l’heure de jouer !*

Bon, ok, elle pêtait totalement un câble là, mais bon… C’était ça où elle faisait une crise d’angoisse étant donné qu’elle n’avait pas vu Eléonore dans le hall ! Sa sœur d’arme avait déjà été assez chamboulée comme ça avec le décès de son mari… Bref, elle espérait qu’elle était à présent en sécurité.
Roxanne Jones
Roxanne Jones
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Département de la coopération magique internationale
Roxanne Jones, le  Lun 2 Avr - 23:11

Refermant violemment le dossier, Elwaen se délaissa de l’affaire qu’il traitait ; une vieille femme d’un voisinage moldu avait appelé pour dénoncer des actes de magie en présence de moldus. L’affaire s’était vite résolue car en réalité, la vieille cracmol, aigrie par son absence de pouvoirs, n’y voyait plus rien et avait donc confondu les magiciens d’opérette moldus avec un véritable sorcier. Il avait donc fallut envoyer les Oubliators pour effacer la mémoire de la foule qui avait vu une vielle dame mal fagotée foncer sur un pauvre illusionniste en brandissant sa baguette pour le menacer. En soi il n’y avait eu aucun acte magique mais la préservation du Secret Magique impliquait toutes ces affaires et atterrissaient directement sur le bureau des Aurors.

La recrue, qui avait été assignée à cette affaire simpliste, venait de boucler son rapport à la direction. Il achevait de le relire et se rendait dans le quartier privé des aurors pour s’y reposer. Il entra dans ce qui était l’équivalent de leur salle commune, et y déposa le dossier sur une table avant d’aller se servir à boire, sans alcool car il était en service, dans la réserve personnelle de la police magique. Il se laissa tomber sur un fauteuil et regarda à travers la fenêtre magique qui reflétait le temps ambiant aux rues de Londres. Tout en sirotant sa limonade, car c’était ce qu’il avait pris, il se dit que sans ces fenêtres qui donnaient l’impression de travailler en extérieur, bon nombre d’employés du ministère seraient devenus cinglés, lui compris.

Le temps sembla s'être échappé à sa mesure car Elwaen en perdit la notion. En fait, ses yeux gris s'étaient aventurés au-delà des vitraux magiques pour laisser ses pensées valser vers des contrées infiniment plus paisibles et moins laborieuses. Il ne faisait plus du tout attention à ce qui se passait autour de lui ; seul son fauteuil comptait à cet instant.

Il ne fallut pas moins d'une explosion dans le bâtiment pour le tirer de ses rêveries. D'où qu'elle venait, et qu'elle qu'en soit la cause cela n'était pas bon du tout. Abandonnant tout espoir de repos, le jeune sorcier reprit sa casquette d'auror. Il y avait du grabuge dans le coin, et c'était son devoir d'intervenir.

Il arrivait à peine à la porte que le mur devant lui vola en éclat, le projetant au sol. Il se releva quelques secondes plus tard, sonné et pleins de contusions. De plus, sa cape était déchirée... . Il contourna les débris de la porte pour passer dans le bureau mitoyen afin de sortir par la porte. Mais c'était sans compter le terroriste. La porte de bois laquée était en feu. Les flammes allaient même jusqu'à lécher le mobilier présent dans la pièce. Or ce bureau, comme tous les bureaux d'aurors, contenait des documents officiels importants ; même si parfois ce n'était que des dossiers d'affaires bénignes, il ne fallait en aucun cas qu'ils ne soient abîmés. Pour la partie qui se trouvait au plus près de la porte, c'était déjà trop tard. Le feu avait rongé une première rangée de l'étagère. Elwaen sortit sa baguette de sa pochette ventrale interne et tenta de maîtriser le feu à l'aide d'un Aguamenti.

Quand il fut assuré que les dossiers ne craignaient plus rien, Elwaen bondit dans le reste du braiser, se couvrant le visage de sa manche. Il s'enfonça dans la porte de braise comme un couteau dans du beurre mou et se rattrapa contre le mur en face du bureau. Il regarda autour de lui afin d'identifier la situation. Une seule personne se tenait dans le couloir, et elle était étrangère aux services de la police magique. Il ne l'avait vue qu'une fraction de seconde, et de profil, il lui était impossible de mettre un nom sur le visage qu'il avait entre-apercut, mais dans la situation actuelle, ce n'était qu'un détail.

Il leva sa baguette dans sa direction et l'interpella en hurlant.

« HEY, VOUS LA-BAS ! »

Après quoi il lança les hostilités en tentant de la désarmer d'un #Expelliarmus# informulé avec fureur.
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