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[Habitation secrète] Dark Red House
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Mangemort 67
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 67, le  Lun 25 Juil - 19:37

Inconnue au bataillon et c'était bien dommage... Connaître son identité aurait permis de faire un grand pas dans l'identification de nos ennemis. Auror, Phénix ou habitante lambda, il était impossible de savoir ce qu'il se cachait dans la tête de la prisonnière.

Je la scrutai derrière mon masque, écoutant son blabla inutile et son joli discours d'une personne aveuglée par le Ministère et ses sbires. Ce qui m'intriguait, c'était sa capacité à se battre. Elle m'avait donné l'impression qu'elle avait participé à plus d'un combat dans sa vie. Et là je tiquai... "Nous", "nous", ... Et là... Gringott's ! Oh oui je me souviens très bien de cette trouvaille... Nous avions fait payer cet affront en attaquant les commerces du Chemin de Traverse... Nous avions déduit que cet acte était du au Phénix. Cela signifiait-il qu'elle en était une ? Si cela s'avérait être vrai, nous avions attrapé un gros poisson.

- Je vois que tu te comptes parmi ceux qui nous ôté des sœurs d'armes... Peu de sorcières et sorciers peuvent nous tenir tête.

Notre ennemie s'était trahie toute seule, mais je devais encore la laisser se dévoiler un peu plus. Mais il ne fallait pas tirer de conclusion trop rapidement, il fallait encore attendre un peu. Avec son visage brûlé... Elle l'avait fait elle-même ? Cela prouvait une certaine détermination pour empêcher qu'on la reconnaisse.

- Ton ami ou alors allié dans tous les cas, ce n'est pas cet Auror qui est passé dans la Gazette du Sorcier ? On a un bon point départ...

Sans ajouter quoique ce soit de plus, je fis comprendre à 8-7 qu'elle pouvait s'occuper de notre invitée, tant qu'elle était encore en vie pour parler et nous fournir des informations
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 87, le  Sam 13 Aoû - 7:52

LA verbal d'Elen accordé

Un truc dans son attitude -comme un appel à ma curiosité. Sa langue coulissait, frétillait entre ses dents. Difficile de juger si c’était sa manière de réfléchir, ou juste de faire attendre, mais toute proie qu’elle était, elle rappelait quelque prédatrice. Une lionne, en fait. Réfléchissant à notre cuisson. Quand c’était elle, le repas. Tout dans ses réponses s’orientait d’ailleurs ainsi ; une femme miroir, avec pour défense l’attaque.

Peut-être était-ce pourquoi elle attirait tant mon attention. On fonctionnait pareil. Une fois sa théâtrale contorsion achevée, elle lâcha des mots comme des flèches qu’une arbalète vous foutrait direct sur les tempes. Elle la jouait sûre d’elle, insistant sur sa puissance et son rôle. Et ses connaissances des nôtres. Elle lâcha d’ailleurs un nom : Zoey Higgs. M*rde. J’étais même pas au courant. Avait-elle été des nôtres ? Combien de mes proches se cachaient sous les capuches ? Ou alors c’était un mensonge. Une imposture. Je n’avais nul moyen de le vérifier. Elle pouvait jouer avec mes nerfs.

Mais fallait pas se retourner et observer la réaction de 67 à l’évocation de l’ex-propriétaire du Chaudron Baveur. Parce que tout flanchement en mon regard était la porte ouverte à sa prise de pouvoir. D’assurance. Elle était déjà trop dominante pour un repas, autant ne pas lui faciliter la tâche. La mention de détraqueurs m’étonna en revanche. Pour la bonne et simple raison que j’avais aucune connaissance de leur lieu de résidence. Ouais, longtemps, ça avait été Azkaban, mais c’était le passé, ça. Alors maintenant... Y avait-il là bavure chronologique ou signe que la femme était bien placée au Ministère, et avait accès à des informations d’ordre supérieur ?  

Elle poursuivit. Et j’écoutais. Comme si je respectais son temps de parole. Après tout, c’était peut-être le cas. Tout ce qu’elle livrait était indice à décortiquer. Et pour une prise, notre poisson ne manquait d’informations. La petite accrochée à Gringotts... L’affaire me parlait. Elle avait précédé de près une vague d’attentats Mangemoresques il y avait de cela quelques années. La Gazette l’avait couverte, sans trop de détail, et n’étant au sein de la communauté à l’époque, j’avais pas forcément saisi tous les liens. Mais ouais, l’une des thèses était qu’une femme calcinée ait servi de message, d’un groupuscule à l’autre.

Etait-elle en train de la valider ? Il y avait de plus en plus de cohérence entre les lignes. Mais c’était dire que la belle était une ancienne du groupe. Plus les secondes avançaient et plus la sous-estimer me semblait être une erreur. Après, elle était d’un morne cliché, et v’là que la comparaison avec les crapauds me valait de me faire cracher dessus. Trololo. Je riais en m’essuyant. C’était fin d’être qualifié de crapaud quand on se battait pour les sorciers. Quand on avait vu ce que des moldus les plus rutilants d’amour pouvaient faire quand ils découvraient les pouvoirs de quelqu’un.

Oh, les moldus, elle en parlait sans les connaitre. Sans connaitre nos cicatrices. Un rictus malveillant se forma. Toute intéressante qu’elle était, elle demeurait l’allégorie de l’Illusion dans le monde magique. Elle était de ses papillons tous gargarisés du pollen toxique que le Ministère servait à tout bout de champ. Bon, un gros papillon, vu son implication contre les affaires de l’Ordre Noir. Mais les papillons vivaient quelques jours seulement. L’illusion ne pouvait durer de trop -1689, ça faisait déjà beaucoup trop de papillons.

Il était l’heure de la douche froide, du rappel à la raison : il fallait tant lever le voile vis à vis des moldus que vis à vis des sorciers. 67 intervint -j’avais presque oublié qu’on était trois dans cette pièce. La sorcière était dangereuse, sous ses couleurs cramoisies.

- Je vois que tu te comptes parmi ceux qui nous ôté des sœurs d'armes... Peu de sorcières et sorciers peuvent nous tenir tête.
- Non non, je porte un joli masque pour le carnaval. Je compte parmi eux oui et j'en ai même été une actrice pour l'une de vos copines
- Ton ami ou alors allié dans tous les cas, ce n'est pas cet Auror qui est passé dans la Gazette du Sorcier ? On a un bon point départ...
- La Gazette ? Oui sûrement, il faut dire qu'il est d'une grande classe. Nous avons réussi à infiltrer un Auror dans le Ministère de la Magie, et vous ?

On ne pouvait retirer à la mégère son sens de la répartie. Mais elle se faisait longue, et même si les informations se notaient les unes après les autres -comment, elle confirmait même avoir casé un des siens au Ministère ? Le doute était présent, mais l’on ne s’était attendus à ce qu’elle l’approuve. C’était trop gros, trop facile de lecture, comme une vaine provocation, à moins qu’elle soit assez frustrée et seule pour livrer de si gros poissons. Et m*rde, j’pensais trop, je faillis louper le signe de tête de 67.

J’allais vraiment être cataloguée boulette de service si j’accordais tant d’importance aux illusions. Ce qu’il fallait retenir, c’est que le Ministère était aussi pourri qu’on le pensait -et forcément, on se concentrait sur nous et non ces terroristes s’il était infiltré. Que cette lionne était coupable soit de la mort soit de l’enfermement auprès de détraqueurs de l’une des nôtres. Et avait aidé plus indirectement pour le second cas. Elle devait payer.

J’entendais que c’était ma tâche. J’aurais voulu qu’elle parle plus encore. Mais ce qu’elle ne disait, peut-être que ses traits sauraient le valider ? Oui, c’est par la cautérisation que j’allais traiter ses plaies de cendres humaines semées. J’accolais ma baguette à son mignon petit nez, et le #Plaginit rugit informulé. J’attendais une quinzaine de secondes, puis larguais sur son visage un #Ango Nubes Minima.
- Tu joues trop. Fais signe quand tu veux parler. Combien êtes-vous ? Où êtes vous infiltrés ? Où recrutez vous vos alliés ?



Baguette menaçante tutoyant son sarcasme envoutant.
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Elenna Benson, le  Ven 26 Aoû - 1:41

LA de 87 accordé



E
lenna regardait autour d’elle, tout semblait basique, rien n’était un détail notable. Ses yeux lui piquaient, réagissant à la douleur et la chaleur qui consumait petit à petit son doux visage. Il n’y avait plus qu’à prier qu’elle n’est pas trop de séquelles, que July pourrait faire quelque chose pour elle, que tous les médicomages d’Angleterre se mettraient sur son cas pour lui rendre un visage potable. Mais elle était confiante, elle n’avait pas peur, elle n’avait plus peur, plus depuis qu’elle côtoyait ce monde de grands malades au quotidien. C’était horrible de se dire qu’elle avait pris l’habitude de vivre dans cette société où le mal et le bien semblaient être les meilleurs copains, toujours collés l’un à l’autre, toujours en conflit, toujours présents. L’adrénaline, la souffrance, le combat, c’était un quotidien auquel elle s’était habituée et bouffait parfois sa nature. La belle faisait tout pour garder la tête hors de l’eau, pour continuer de se battre mais les événements ne prenaient pas toujours la tournure attendue, c’était même trop souvent l’inverse. Pourtant, elle ne perdait pas espoir, elle songeait chaque jour à un avenir meilleur pour son pays, pour sa planète.

L’espoir. L’espoir est le pilier du monde. Se projeter vers l’avenir, bâtir des rêves, ou laisser libre cours à ses aspirations, tout cela va de pair avec l’espoir. Pour beaucoup, il ne faut pas se laisser glisser dans les espérances, car les déceptions sont parfois cruelles. Mais croire, vivre en gardant espoir aide à nous relever des coups durs de la vie ou à avoir confiance dans le futur. L’espoir est comme une lueur, un souhait proféré par plaisir ou par conviction. Dans son fond intérieur, Elenna ne put s’empêcher de rire, un rire moqueur. La voilà, elle, assise dans l’obscurité, sans l’ombre d’un espoir autour d’elle, entourée par des personnes qui ne souhaitaient que sa mort, qui songeait à l’avenir, au futur. En aurait-elle seulement un après cette nuit ?

" Je vois que tu te comptes parmi ceux qui nous ôté des sœurs d'armes... Peu de sorcières et sorciers peuvent nous tenir tête. "

" Non non, je porte un joli masque pour le carnaval. Je compte parmi eux oui et j'en ai même été une actrice pour l'une de vos copines. "

" Ton ami ou alors allié dans tous les cas, ce n'est pas cet Auror qui est passé dans la Gazette du Sorcier ? On a un bon point départ... "

" La Gazette ? Oui sûrement, il faut dire qu'il est d'une grande classe. Nous avons réussi à infiltrer un Auror dans le Ministère de la Magie, et vous ? "

La jeune femme la jouait provocation. Il faut dire que les questions étaient particulièrement stupides. Sincèrement, ils ne s’étaient pas rendus compte qu’un Auror était aussi Phénix ? Alexander intervenait toujours à visage découvert, que ce soit dans son boulot ou dans sa double-vie. Il ne fallait pas être Sherlock Holmes pour faire le lien rapidement entre cet homme et l’Ordre du Phénix. Ce qui était plus compliqué, c’était de savoir qui elle, elle était et le lien qui unissait le beau blond et la louve.

Un mince sourire s’était dessiné sur le visage de la demoiselle, son regard brillant d’amusement. Il faut dire que si elle n’était pas dans de sales draps, elle aurait pu se croire à la fête foraine, qu’est-ce qu’on pouvait s’enjailler par ici. Mais les deux Mangemorts ne semblaient pas d’accord avec elle, leur masque fermé de toutes émotions, leur voix glaciale et leur tenue sexy. Enfin, juste la nana bien entendu. L’autre était plus du type flippant, avec sa taille de géant et son allure de bourreau. D’ailleurs, Catwoman s’était rapprochée d’Elenna comme obéissante à un ordre du grand gaillard. Elle pointa sa baguette sur le visage de sa prisonnière et celle-ci réagit sans même que sa propriétaire esquisse un mot, brillant légèrement et brûlant de nouveau la peau de l’Auror.

D’un côté, la fille cramée avait envie de lui dire merci, merci de cautériser sa blessure mais de l’autre, par Merlin comme ça faisait un mal de chien. Ses yeux se mirent à larmoyer sous l’assaut du sortilège, sa mâchoire se crispa ainsi que tous les muscles de son visage. La souffrance pouvait se lire dans ses pupilles mais elle ne dirait rien, elle ne leur ferait pas se plaisir. Aucun cri, aucun souffle, aucun son. Elle finit presque par s’habituer à cette douleur qui semblait durer une éternité. La prise fut enfin relâchée mais pour peu de temps. Une légère fumée vint percuter de plein fouet le visage d’Elenna, la privant d’oxygène. Petit à petit, ce fut comme une poigne solide qui vint s’enrouler autour de son cou, comme si l’épaisse brume prenait la forme d’une main de fer qui voulait lui retirer son âme, qui souhaitait lui arracher le peu de vie qui faisait encore battre son cœur, fonctionner ses poumons.

" Tu joues trop. Fais signe quand tu veux parler. Combien êtes-vous ? Où êtes-vous infiltrés ? Où recrutez-vous vos alliés ? "

La vue de la jeune femme se troubla alors que sa gorge la brûlait toujours plus. « Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu'à ce qu'elle étouffe. Elle n'étouffera pas sans t'avoir piqué. C'est peu de choses, mais si elle ne te piquait pas, ça ferait longtemps qu'il n'y aurait plus d'abeilles. Continue et je peux t’assurer que je te ferai souffrir lorsque tu auras retiré ce masque, lorsque je saurais qui se cache derrière cet habit noir. Aies au moins le courage de montrer ta véritable nature à ces sorciers que tu dis vouloir protéger. » Son regard fixait la mage noire et si elle ne voyait plus grand-chose alors qu’elle sentait sa vie s’échapper dans un dernier souffle. Elle aurait voulu lui cracher tant de mots au visage mais aucun son de pouvait sortir de sa gorge. La tête lui tournait et dans une dernière pression sur son œsophage, la poigne de fer se relâcha, comme si sa propriétaire attendait maintenant une réponse. Elenna toussa, reprenant un flot d’oxygène dans ses poumons. Ses yeux étaient emplis de haine et les traits de son visage semblaient marqués d’une colère indescriptible. Sa voix rauque face à tant de souffrance retentit de nouveau.

" Impossible de dire combien nous sommes car tous les jours nous sommes plus nombreux, tous les jours, vous poussez des gens sains d’esprit à s’allier contre votre folie meurtrière. Nous ne recrutons personne, ils viennent à nous, des alliés, des amis, des gens autrefois ennemis qui se serrent les coudes pour une seule et même cause : vous détruire. Elle tousse de nouveau alors que son ton crache toute sa colère sur ses kidnappeurs. Nous sommes partout, professeurs, directeurs, élèves, commerçants… Comme vous d’après ce que j’ai pu voir depuis ces dernières années. "

Elle en avait dit trop mais pas assez non plus…
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 67, le  Jeu 1 Sep - 20:38

8-7 semblait quelque peu... Absente avant de se lancer à l'assaut de l'insolente brûlée. Elle me prenait réellement pour un c**, je serrai les poings prêt à la cogner. Mais je me retins, je ne devais pas la mettre en plus mal en point. Cela pouvait coûter cher si de précieuses informations nous échappaient à cause d'un moment de faiblesse. Il fallait que je me contrôle, ce n'était pas évident. Je m'étais préparé à combattre, et donc à ne pas me retenir. C'était donc pour cela que j'avais demandé à ma sœur d'arme d'entrer en jeu.

Afin d'observer la scène de torture qui allait se dérouler devant mes yeux, je me positionnai pour voir les agissements des deux dames ennemies. Je croisai les bras et m'appuyai contre un mur, baguette à la main. Ma cape noire toujours ajusté pour ne laisser aucune particularité physique, en dehors de ma taille, transparaître. Cacher son identité durant le combat était une chose lors d'un face à face c'en était une autre. La voix de la captive sonna à mes oreilles, je fis en sorte d'imprégner chaque mot. Tout pouvait être utile. Mais rien de réellement utile sortit de la bouche de la sorcière. Des choses dont on se doutait que l'on pouvait à présent affirmer. Les forces des deux Ordres devaient être égales selon ses dires. Nos partisans occupaient aussi ses postes... Sauf que nous avions aussi un Auror infiltré et cela était une information des plus secrètes. Bon, 87 semblait user d'une manière trop douce à mon goût.

- Pousse-toi de là. Dis-je à la Mangemort en m'approchant. Je m'accroupis pour faire face à la demoiselle cramée. "Dis-moi la petite maligne. Je veux que tu nous dises où est-ce que vous en êtes dans votre infiltration du Ministère ? Y êtes-vous nombreux ? Je veux dire, vous les membres de l'Ordre du Phénix."

Je bluffais. J'avais tenté d'avoir une voix sure de moi dont le ton voulait dire "je sais". Alors que rien ne pouvait encore me confirmer l'identité de notre prisonnière. Une Auror, une sorcière lambda, partisane, Phénix ? Il fallait que l'on sache quel rôle elle avait.

- Je veux savoir qui tu es. Ah et pour être sûr que tu ne m'oublies pas, je vais te faire un présent qui te rappellera chaque jour qui je suis.

Numen Arma. Ma baguette chérie se transforma un lame aiguisée, pas trop fine, ni trop épaisse. Juste ce qu'il me fallait. J'entaillai l'habit recouvrant le haut du corps de la miss. Laissant ainsi son buste à nu. Sans attendre plus longtemps, je plantai la lame au dessus de son sein gauche, là où son cœur se trouvait. Elle n'allait pas mourir aujourd'hui non. J'allais juste inscrire mon matricule dans sa chair. Un magnifique 6 ensanglanté suivi d'un 7 d'un rouge magnifique, rappelant mon masque adoré. La blessure n'était pas trop profonde, juste ce qu'il fallait pour que mon oeuvre reste encrée ou alors j'avais été plus profond que ce que je pensais. Je n'en savais trop rien et j'en avais rien à foutre. Je m'assurai que les chiffres étaient bien dessinés dans sa peau à présent tâchée de sang.

- Magnifique... Murmurai-je. "Quelque chose à me dire à présent ? 87, continue de t'occuper d'elle, il faut être certain qu'elle nous donne de vraies informations..."

Et je me relevai sans attendre mon reste. Qu'elle craque maintenant ou non n'était pas important. Il fallait qu'elle se rappelle ce qui lui était arrivé et avec mon petit cadeau, cela ne risquait pas.
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 87, le  Ven 9 Sep - 5:18

LA d’Elen accordé

Le souffle lui manquait, mais la bougresse n’y trouvait aucun prétexte pour se taire, non. Elle s’acharnait à causer et causer et causer encore, comme espérant que ses mots puissent m’être giclée d’acide. Enfin, c’était plus que ça. Je crois que l’imbécile, l’endoctrinée, essayait de me faire réfléchir. Elle me prenait pour une môme dans l’erreur, qu’on pouvait raisonner car il comprenait rien à la vie. Vous voyez le genre de condescendance que j’ADORE. Pis ses provocations, encore et toujours, comme si en sa position de faiblesse j’allais dire bah oui chérie, allez je retire mon masque, pis je te laisse aussi mon adresse postale et on se fait une bouffe en mai tu viendras me visiter, t’exclaffant à n’en plus pouvoir de me voir derrière ces barreaux.

Azkaban et Quatre-Vingt Sept, ça rimait pas, ça avait quoi, deux lettres en commun ce qui pour le ratio était ridicule, ouep, matricule pas fait pour l’incarcération, baka. D’ailleurs, on pouvait même dire 0 en commun si on admettait que j’étais un nombre, mais je voulais pas être un nombre, j’avais fait gaffe à ça, c’était crucial. Un mot, des lettres, on n’en faisait ce qu’on voulait, les chiffres toujours n’étaient que barreaux enlacés. VOUS VOYEZ ? Je vous avez dit que cette meuf était le démon.

Elle m’empêchait de me concentrer sur sa torture alors qu’elle était grave ravissante là, toute pâlichonne, la tête qui tourne, toute faible et impuissante, j’appuyais ma baguette sur son oesophage, rappelant qu’elle avait trop joué, qu’ici elle ne dominait rien du tout et ferait mieux de faire gaffe à son ton avant que le Seigneur des Ténèbres s’en mêle, moi j’étais qu’un pion, je devais maitriser mes pulsions, pas laisser trop de traces, lui pouvait tout faire, tout. Et pourtant la puissance sur sa gorge avait un truc envoûtant, ensorcelant, ma baguette s’enfonçait un peu plus -non, non, pas la tuer non plus, ce serait bête, ce serait trop tôt, 67 m’en voudrait.

Je relâche la pression, elle crache ses poumons, rutilante de haine, de colère. D’ire à ire, tu finiras par tout nous dire. J’y crois. Elle reprend, d’ailleurs, plus grave, comme une femme qui aurait fumé toute sa vie, et elle parle avec flou, elle parle avec espoir, elle parle avec un rien de... je sais pas, revancharde la belle, et si sûre d’elle qu’importe sa situation. Nous faire peur, voilà ce qu’elle voulait faire, l’idée d’une omniprésence de l’Ordre du Phénix, qu’on ne pouvait atteindre. La tuer elle, ce serait couper la tête d’une hydre, dont de nouvelles têtes toujours renaîtraient, blablabla. Poudlard, les commerces et le Ministère étaient ses principales fiertés d’occupation. Et- et puis rien du tout, j’étais trop douce pour 67 qui d’un ton sec m’intima de lui faire place. Diable que je l’aurais agressé pour moins que ça, il y a quelques mois à peine, pour pareille situation.

Mais j’étais stupide aussi, si j’étais trop faible pour torturer assez bien, combien de temps me garderait-on ? Les candidats toujours affluaient, il y a peu le meeting avec les partisans l’avaient prouvé. J’étais encore jeune dans l’Ordre, il fallait réaffirmer mon utilité à chaque instant. Prouver ma légitimité. Plus dure, plus froide. Il fallait l’Autre -le moi de la dénégation, le masculin, l’amnésique. Je laissais mon maître à ses jeux et rejetais un coup la tête en arrière. Comme accepter un autre masque se superposant, reprenant le contrôle, plus volatile, plus dangereux que 87. Quand je reporte mes yeux sur la scène, il a tranché le haut de la captive d’un coup sec coup de lame ; bientôt il trace un sanguinolent matricule juste au dessus de la poitrine de notre victime.

Ouch. Ouep, j’étais très en retard. Je sais que ça se fait, chez eux. Nous. 39 l’avait fait à un moldu, quand on jouait à Envole-Toi. Et pourtant... Rien à faire. Pour le coup, j’étais mal à l’aise. Car ce qu’il faisait, c’était précisément ce contre quoi je m’étais battue, adolescente. L’ennemie avait d’avantage son E. La violence faite aux femmes avait été mon combat, plus jeune, même si ça n’empêchait que mon deuxième cadavre ait été féminin, et le troisième enceint. Mais je me rappelais... Je me rappelais de luttes avec un masqué, qui m’avait lui-même laissé une sympathique cicatrice car de nos deux jouets, j’avais voulu sauver la jeune femme.

Chez les Mangemorts, il fallait que j’arrive à dépasser la dichotomie genrée. Pour me centrer exclusivement sur la question du Secret. De la Magie. C’est au sein d’une société purifiée de leurs violences qu’on pourrait protéger les femmes. Oui, oui rappelle-toi ! Après tout, les femmes que tu protégeais n’étaient pas des victimes d’hommes, mais des victimes d’hommes moldus. Réajuster les lentilles, la vision de la Cause. Regarder la marque qu’il avait dressé sur son corps, et ne plus songer à la question de la liberté des corps mais à la liberté des sorts. Au droit à la défense et aux idées.

« noirs regards
il est des gens qui disent
vie de fard
savoir ce que tu veux
brûleurs de nénufars
le lire dans ton corps
âpre silence
y trouver la justification
palette de verre
de leurs abus
vide »


On y est pas. Du tout. Pourtant 67 me rappelle. Faut que je me reprenne. Ce n’est plus une femme, c’est une endoctrinée, une pourrie. Le seul moyen de croire en elle est de lui offrir l’image d’un monde où les sorciers vivraient libres, sans avoir à se cacher de leurs capacités. Croire en elle, c’est lutter pour elle, la protéger d’elle-même, de la folie de ses idées. Pour la sauver, il faut lui montrer. Pour lui montrer, il faut les informations. Entendu, toi ? Je m’avance encore. Le Maître l’a laissée toute pantelante. Un souffle suffirait à la faucher. Elle va parler. J’y crois.

Pourtant il va falloir envoyer plus d’un souffle pour qu’elle ne se contente pas de parler. Pour qu’elle dise tout. Pour qu’on sache, qu’on permette au Changement de s’installer. Il fallait la réveiller du cauchemar de non-sens où les idées des phénix l’avaient plongée. Un jour, une connaissance m’a parlé de l’utilisation du sang comme conducteur électrique. Si elle voulait jouer avec des savoirs moldus, on y était presque. C’était cadeau, ma belle. J’approchais encore. Mes mains, ma baguette, de son minois. « Oh, elle te parlera... » Il n’avait plus besoin de la toucher, je la gérais. C’était le meilleur moyen d’éviter qu’il marque son territoire sur l’ensemble de son corps. Et le versant amnésique faisait assez surface pour qu’un sourire serve d’introduction au #Electrocorpus qui fila droit sur la plaie immatriculée.

Le jet électrique émoustilla mes instincts de prédatrice, et moins de trente (longues) secondes après, je reculais de ma proie, changeant totalement d’approche. Le #Fustigeaflamma claqua. Contre le sol, pour l’intimider ; comme un dresseur le ferait, partageant l'arène avec un lion. Au delà de la crainte, je crois que je voulais la voir absorbée par les reflets du feu éternel. Titiller sa potentielle pyromanie. Lui faire admirer la puissance magique. Une seconde fois, le fouet tomba ; échouant cette fois sur le haut de sa cuisse.
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Elenna Benson, le  Mer 5 Oct - 21:43



L
a tension était palpable. L’atmosphère se chargeait de différentes émotions qui ne faisaient souvent pas bon ménage au même endroit. L’on pouvait y sentir la colère, peut-être même de la peur, de la détermination. Pourtant, si les sens lupins de la blessée pouvaient parfois l’aider à découvrir des détails que les humains normaux ne peuvent sentir habituellement, Elenna était totalement aveuglée par sa seule colère. C’était comme un voile rouge de haine qui s’était posé sur ses sens, sur sa réflexion, lui donnant envie de tout démolir et non de partir sur une enquête. Plus rien n’occupait ses pensées, la demoiselle que ces deux masqués qui allaient bousiller sa vie une fois de plus. Mais c’était ça son existence, elle l’avait dévoué à combattre le mal et à mettre son souffle de vie en danger. Tout devait-il s’arrêter ici ?

Le regard gris jetait des éclairs aux Mangemorts alors que son cerveau bouillonnait d’insultes. Mais elle ne semblait pas la seule dans cet état. Son air arrogant malgré sa mauvaise posture semblait mettre en rogne le colosse qui serrait les poings et semblait perdre patience. Les vilains 0 - Elenna 1. Appuyé contre le mur, il regardait la scène de haut comme pour attendre que sa copine fasse ses preuves. « Mais non Catwoman, je ne te donnerai pas ce plaisir toi et ta combinaison de prostituée, si sexy soit-elle. » La belle avait craché chaque mot, marquant son discours de sa haine, de sa colère, de sa détermination. Elle n’avait menti sur rien car tous les jours les Mangemorts faisaient plus de victimes et tous les jours l’Ordre du Phénix comptait dans ses rangs de nouveaux alliés, même les plus jeunes semblaient se rendre compte du danger qui planait au-dessus de l’Angleterre. Cela semblait agacer le masqué qui se redressa pour faire reculer son alliée et s’accroupir face à la captive.

" Pousse-toi de là. Dis-moi la petite maligne. Je veux que tu nous dises où est-ce que vous en êtes dans votre infiltration du Ministère ? Y êtes-vous nombreux ? Je veux dire, vous les membres de l'Ordre du Phénix. Je veux savoir qui tu es. Ah et pour être sûr que tu ne m'oublies pas, je vais te faire un présent qui te rappellera chaque jour qui je suis. "

Maligne ? Merci pour le compliment. Le gars semblait vouloir bien des choses et Elenna savait que malgré toute la force dont elle pouvait faire preuve, elle ne pourrait résister aux différents assauts et tortures qu’allaient lui infliger ses ennemis. Que valait-il mieux ? Mettre en danger son poste au Ministère de la Magie qui lui permettait d’avoir des droits plus importants qu’un sorcier lambda et d’avoir accès à des informations classées secrètes ? Ou trahir ses alliés, ses amis, sa famille ? Mettre en péril des jeunes qui n’ont certainement aucune idée dans quel pétrin ils se sont fourrés ? Les pensées se bousculaient dans la tête blanche alors que son tortionnaire lui promettait un joli souvenir. La baguette du Mangemort changea de forme sans que la Phénix ait réellement fait attention au sortilège jeté et une lame fine mais tranchante apparut. Le tranchant découpa le haut de la jeune femme, la laissant à moitié nue devant ces monstres. Elle laissa échapper un grognement, se débattant avec courage mais sans succès. Le poignard entailla avec élégance la chair de poupée, la marquant d’une trace rouge alors que le sang s’écoulait doucement de la plaie. 67.

" Magnifique... Quelque chose à me dire à présent ? 87, continue de t'occuper d'elle, il faut être certain qu'elle nous donne de vraies informations... "

L’Auror sentait le léger filet de sang qui coulait le long de sa poitrine, s’insinuant dans sa brassière, comme si toute sa foi s’envolait avec celui-ci. La marque laissée trônait fièrement au-dessus de son sein gauche et son cœur battait la chamade dans cette nouvelle blessure, la brûlant un peu plus à chaque pulsation. Elle pencha légèrement la tête, son menton touchant le haut de son buste pour admirer l’œuvre d’un criminel. Il y avait deux chiffres, juste deux, juste deux caractères qui voulaient pourtant tant dire. C’était donc son petit nom à ce vilain. La belle encra cette information dans sa tête alors que l’autre masquée se trouvait être 87. De faibles indices mais qui pourraient peut-être un jour s’avéraient être très utiles. La colère semblait maintenant imprégner chaque molécule qui constituait le corps de la Phénix. La voilà maintenant marquée comme du bétail, comme un vulgaire animal. Le mastodonte prit la fuite alors que le chat revenait de nouveau à l’assaut, faisant frissonner la victime. Elenna n’avait jamais failli, elle n’avait jamais abandonné. Chaque épreuve avait une raison de plus pour elle de survivre, de regarder le destin droit dans les yeux et de lui dire d’aller se faire voir chez les grecs. Mais aujourd’hui, tout était différent, chaque jour l’obscurité prenait un peu plus d’avance sur la lumière. Chaque jour l’espoir faiblissait doucement dans le cœur de ceux qui donnaient leur vie pour que le chaos cesse.

" Oh, elle te parlera... "

En temps normal, la belle n’aurait pas douté, elle aurait gardé la tête haute mais si son regard semblait brûlant et ses pensées impossibles à capturer, elle se sentait flancher petit à petit. L’ancienne Poufsouffle mettait toutes ses forces dans ce combat où elle était la seule avec les poings liés, tout son esprit était focalisé sur une seule chose : tenir, endurer. Plus la combinaison sur patte avançait, plus Elenna songeait à autre chose. Le visage de son fiancé se marqua au fer rouge dans ses pensées alors qu’elle fermait les yeux pour ne pas voir arriver l’incarnation du mal. D’un coup, un sortilège heurta sa poitrine, faisant bondir son cœur dans celle-ci alors que la demoiselle serrait les dents. Aucun son ne sortit de sa bouche, aucun cri, car toute sa force était puisée dans le regard bleu d’Alexander. Elle serrait les poings, contractait ses muscles alors que sa vie en compagnie de son âme-sœur semblait défiler devant ses yeux. La foudre s’acharna sur elle durant de longues secondes mais Elen serra un peu plus ses paupières, les muscles de son visage se contractant sous la douleur alors que le reste de son corps était juste paralysé par tant de souffrance.

Lorsque la douleur cessa, la Chef de l’Ordre du Phénix savait que ce n’était qu’un repos de courte durée. Un fouet claqua, un bruit bien caractéristique, un son qu’Elenna connaissait, un mal qui allait sans aucun doute éclater sur sa peau blanche. Se crispant un peu plus, la belle ouvrit ses yeux, des larmes coulant le long de ses joues de porcelaine mais il était hors de question de leur montrer une quelconque peur. Oh oui elle avait mal, elle souffrait le martyr mais jamais elle ne s’abaisserait à craindre ces psychopathes. Lorsque le fouet s’abattit sur le haut de sa cuisse droite, elle ne put retenir un cri, hurlant face à cette douleur qui venait s’entailler à la fois son pantalon mais aussi sa chair, déclenchant le feu du diable dans son corps à l’allure si fragile. Malgré sa rage, le flot salé sur ses joues ne pouvait s’empêcher de couler. Elle baissa la tête avant de laisser échapper d’une voix rauque :

" Alexander Scott et Luia Luminos. Ce sont deux aurors, deux aurors qui nous ont donné leur allégeance. Ils sont nos espions au Ministère de la Magie, ils sont nos infiltrés… Nous n’y avons personne d’autre, c’est la seule chose que je peux vous dire sur le Ministère. "

Sa volonté s’envolait peu à peu en même temps que les larmes qui s’échappaient de son regard gris. Les questions allaient fuser, maintenant qu’elle avait parlé, elle ne se débarrasserait pas de suite de ses tortionnaires…

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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 67, le  Sam 8 Oct - 18:35

La captive semblait résister à la douleur plutôt bien. Elle méritait une certaine considération. Elle aurait pu faire une mage noire hors pair. Mais il avait fallu qu'elle s'égare pour finir comme opposante, douée certes mais opposante tout de même, à notre cause. Quel dommage et quelle gâchis ! On ne faisait pas toujours les bons choix dans sa vie. Vu sa hargne, il me semblait difficile qu'elle nous rejoigne. Il fallait donc en tirer le plus d'avantages possibles. On pouvait être certains que ces amis, du moins celui que j'avais combattu aux côtés de 39, tentent tout pour la retrouver.

Matricule 8-7 avait repris les choses en mains et plutôt bien apparemment. La sorcière, toujours inconnue, cracha deux noms. Intéressante, sa volonté était donc entrain de faiblir ? Je cogitais dans ma tête pour mettre des visages sur des noms. Le premier me rappela l'interview dans la Gazette. Oui c'était donc bien lui. C'était donc un Auror et un phénix ? Ou un allié. Mais il semblait bien se défendre. C'était un adversaire à prendre au sérieux, sans le moindre doute. Et l'autre prénom ? Lui Luminos ? Aucune idée. Je devrais peut-être demander à mon cher Arcturus s'il la connait. Une visite ne devrait pas tarder à se faire.

Je m'avançai vers la sorcière attachée. Du bout de mes doigts, je caressai ses cheveux emmêlés. Quelle couleur étonnante. Que faire à présent ? Insister encore à présent qu'une brèche avait été ouverte ou la laisser se morfondre sur son sort et la laisser dépérir pendant un moment.

- Laissons notre amie pendant un moment. Elle a été gentille avec nous, faisons de même.

Sur ces mots, je l'agrippa par le col pour la tirer dans une pièce et l'enfermer. Je mis en place des protections afin qu'elle n'entende rien à nos conversations ou qu'elle puisse contacter l'extérieur. Attachée, elle n'avait pas trop de risque de faire quoique ce soit.
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 87, le  Ven 14 Oct - 3:54

LA d’Elen accordé

Tu la regardes, la proie, se rétracter entre vos doigts ; elle se condense, elle se contracte, croit dans sa danse pouvoir fondre, se contorsionner hors de votre emprise. Bientôt, bientôt elle connaîtra l’effroi. Tu le sais, le sens, l’appréhendes, l’attends. Cela serait allé plus vite, si elle avait décidé de parler de suite ; ce serait allé moins drôle, aussi, car il faut croire que te salir les mains se faisait un emploi te dérangeant de moins en moins avec le temps. Pourquoi, exactement ? Avais-tu atteint un stade de désillusion à l’encontre du monde, une perte d’espoir en l’humanité ? L’aimais-tu au contraire assez pour lui offrir tous les sacrifices ? Où s’arrêtait la frontière de votre devoir et de ton plaisir ?

Tu ne savais plus, les mots manquaient à ton esprit, seuls résonnaient les larmes de votre prisonnière quand germaient au coin de ses yeux et chutaient comme des branches mortes de l’arbre de la vie. Atmosphère orageuse, tu sens le poids électrisant de nuages contraire, t’en regorges, gargarises, t’y oublies. Il est si facile de s’oublier, de disparaître en une action répétée, et tu te cachais derrière cette baguette qui retombait, toujours plus implacable, toujours plus inassouvie, t’en voulais plus, tellement plus, l’aveu de sa terreur, et elle se refusait à crier.

Ou du moins, elle s’y refusa un temps, puis le fouet de feu éternel trancha sa belle conviction comme une poire trop mûre. Si tu avais été Legilimens, tu aurais lu son « Mais non Catwoman, je ne te donnerai pas ce plaisir toi et ta combinaison de prostituée, si sexy soit-elle, » et dieu que tu aurais ri de l'ironie des circonstances... Mais même sans, il était là, le plaisir, en offrande à ton fouet. Quand les premières syllabes franchirent ses lèvres, tu laissas l’arme sommeiller sur sa cuisse et te baissas pour cueillir les moindres sons.

Alexander Scott et Luia Lupinos. Aurors. Replay.
Alexander Scott et Luia Luminos. Aurors. Espions infiltrés des Phénix. Replay.
Alexander Scott et Luia Luminos. Aurors. Espions infiltrés des Phénix. Il n’y avait personne d’autre. Vous avez tout. Coupez.

Tu hoches la tête. Il avait parlé de la Gazette, aussi, non ? Vous tenez le bon filon, elle craque. Appuyez encore sur l’âme brisée, laissez-la les trahir, tous, se détruire, à feu éternel. Ne pas la laisser refermer la porte, remonter ses défenses, profitez qu’elle soit affaiblie et déjà consciente d’avoir failli... Non. Non ? 67 ne voulait pas. Il t’écarta doucement de son passage et se pencha vers la blonde, jouant avec une tendresse malsaine de ses cheveux neigeux. Il l’appelait notre amie. La disait gentille. Invitait à la clémence.

Une lueur d’incompréhension traversa ton regard, et ton nez se déplaça légèrement vers la droite, accompagnant la petite mimique du « wuuut? ». Genre tu ne savais pas, on se calmait de suite, c’était pas un bouton, on s’en foutait de savoir si elle saignait ou pas en crachant son pus. Et puis, de toute façon, s’il voulait respecter les procédures, il aurait fallu la désinfecter et se laver les mains avant, et même que- 87, ta gu*ule pu*ain. Il avait pas tort. Ici, ce n’était une question d’efficacité. C’était juste une question de jeu. Et il était bien plus pervers d’impliquer un système de récompenses dans son esprit.

Ce type était brillamment toxique, c’était pas pour rien que tu parvenais à t’y soumettre. Tu restas en retrait, sourire aux lèvres, alors qu’il enfermait la madame saucisson et s’appliquait à jeter quelques sorts de protection. Quand elle fut hors de vue, tu lui adressas un sourire satisfait, et disparus dans la nuit. Fallait pas abuser, t’étais en retard pour ton boulot, et les sorciers disparaissant trop régulièrement des heures hors de leur planning attiraient vite les suspicions.

Tu ne fus absente longtemps, car il t’était apparu probable qu’il compterait sur toi pour gérer l’entretien de la bête. Sans lui offrir une restauration de châtelaine, si elle crevait ligotée, ses apports étaient limités. Et puis, pour être sûrs que ses apports n’étaient des constructions inventées de toutes pièces, tu te permis de glisser quelques gouttes de Veritaserum dans tout ce que tu lui servis, solide comme liquide. Elle choisissait si elle consommait ou non, mais elle ne pouvait tenir ad vitam aeternam à jeun.

Parfois, tu passais sans rien dire, déposais une assiette sommairement remplie de riz et un verre d’eau ; parfois, tu tentais de lui faire voir un aspect plus sympathique de ta personnalité, la jouant douce et offrant de l’aider à nettoyer son visage carbonisé. Quant à l’odeur de pisse, elle était évacuée une fois par jour à coup de #Récurvite. Enfin, garde étant loin d’être ta vocation, le soir du deuxième jour après sa captivité, l’envie de jouer à trois te reprit.

Tu avertis ton maître et attendis son arrivée avant de l’installer dans la salle en laquelle elle avait, la première fois, parlé.
- Allons ma douce, parle nous un peu de vous. Ça faisait presque entretien d’embauche, en vrai. Bizarre. Tu vins t’asseoir à côté d’elle. Tu mentionnais des enseignants et élèves, l’autre soir... Combien êtes vous, à Poudlard ? Ton sourire, faussement délicat, n’était encore trahi par nul crépitement de baguette, mais elle savait de quoi vous étiez capables. Et combien son intérêt était la coopération.

Avait-elle eu la grâce de consommer tes poisons ? Aurait-elle l'arrogance d'y résister ?
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Elenna Benson, le  Ven 14 Oct - 12:42



C
haque seconde était une véritable torture, chaque minute était un pied de plus posé dans les enfers. Le souffle lui manquait et sa respiration n’était plus qu’un automatisme formulé par son corps. Elle n’avait plus envie, pas envie de se battre pour ployer le genou ensuite. C’était donc cela ? Les envie de suicide, de mettre fin à ses jours ? Chacun avait ses raisons mais tous le faisait par désespoir et c’était cette désillusion qui commençait à ronger le coeur de la jeune femme. La vie était faite de sacrifice et Elenna s’était toujours persuadée que si un jour elle devait donner son existence pour qu’une autre perdure, elle le ferait sans hésitation. Pourtant, lorsque le moment fatidique arrivait, c’était bien plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque l’on était attaché et que l’on n’était guère maître de ses mouvements. Petit à petit, le feu ardent qui brûlait dans l’âme de la torturée s’était mis à s’amoindrir, émettant toujours une faible lueur dans le regard gris de la Phénix.

Dans chaque larme sur ses joues coulait un peu plus de culpabilité. Elle avait déjà lâché deux noms. Celui de Luia, une fidèle alliée mais surtout une Auror. Elle saurait se défendre si les Mangemorts exploitaient cette information. Les rumeurs racontaient qu’elle débutait une histoire avec un autre collègue, Arcturus Madverier, il saurait lui aussi faire attention à elle comme Elenna et Alexander avaient su veiller l’un sur l’autre. D’ailleurs, la belle venait de vendre son fiancé. Si celui-ci ne se cachait pas d’être membre de l’Ordre du Phénix et encore moins d’être Auror, il n’avait jamais eu de représailles de sa prise de risque. Il était l’un des seuls à ne pas porter de masque ou rarement lors de missions planifiées, lors de projets importants pour l’Ordre. A croire que le beau russe n’avait peur de rien. Il savait faire preuve de sang-froid dans chaque aventure, de courage dans chaque situation de crise. Par moment, il était l’inverse de la demoiselle. Si avec le temps et depuis son entrée dans l’Ordre elle s’était assagie et avait calmé son tempérament de feu, elle n’en restait pas moins une petite boule de nerfs qui parfois agissait avant de réfléchir. Non, ils n’étaient pas opposés, ils étaient complémentaires. A ces pensées, la fille au visage brûlé fit une grimace. Là de suite, elle aurait pu vendre son âme pour ne serait-ce que croiser ses yeux bleus, ce regard qui la détaillait toujours comme si elle était la neuvième merveille du monde.

Pourtant, les seuls prunelles qui étaient fixées sur l’Auror n’étaient pas celles qu’elle voulait voir. Même si elle ne pouvait pas voir les visages heureux des Mangemorts, Elenna sentait la satisfaction qu’ils éprouvaient. Ils parvenaient à faire faiblir une de leurs plus fidèles ennemis, à réduire à néant la réputation de ces oiseaux de feu. Mais était-ce si facile ? Avaient-ils déjà vu quelqu’un supporter leurs douleurs ainsi ? Catwoman ne détachait pas son attention de sa proie, prête à recommencer sans aucun doute. Le molosse ne fut pourtant pas du même avis. Il écarta sa vilaine copine pour l’arrêter dans ses sortilèges et fit quelques pas vers la Phénix, se penchant vers elle. Sérieusement ? Il allait se la jouer bienveillant maintenant ? Malgré son visage humide, les yeux gris lancèrent des éclairs vers le mage noir, essayant de reculer face à la main qui se mit à caresser ses cheveux.

" Laissons notre amie pendant un moment. Elle a été gentille avec nous, faisons de même. "

Un rictus s’afficha sur les traits fins mais abîmés de la captive. “ Amie ? Gentille ? Détaches-moi et tu sauras vite fait bien fait si je suis gentille… ”. Mais seules ses pensées étaient encore actives, aucun mot ne sortait de sa bouche, seul le dégoût marquant ses mimiques. D’un coup, le Mangemort saisit la justicière par le col, la tirant sur le sol comme un vulgaire cadavre. Un grognement s’échappa des lèvres de celle-ci, laissant traîner son poids derrière elle. Une salle dans l’obscurité totale fut sa nouvelle demeure, il n’y avait pas bruit, pas un courant d’air, pas assez d’air pour respirer. Dehors, le Mangemort jeta quelques sortilèges pour qu’elle n’ait aucun moyen de s’enfuir ou d’entendre quoique ce soit. De toute façon, en aurait-elle réellement la force à l’heure actuelle ? Ce fut le noir complet pour plusieurs heures…

Sans repère, sans soleil, Elenna essayait de calculer les minutes qui passaient mais elle perdit rapidement le compte. Cela semblait être une éternité jusqu’à ce qu’un peu de lumière vienne déranger sa vue adaptée à la noirceur de la pièce. Il y eut quelques bruits, des froissements d’habits, des odeurs différentes. Dans cette épreuve, la bête qui vivait au creux de son âme prenait parfois le dessus, elle la laissait réfléchir à sa place lorsqu’elle était sûre d’être seule. Seuls ses pensées lui étaient accordées, elle ne pouvait lui donner un total contrôle, elle devait protéger son identité et cela passait aussi par sa nature lupine. Ses sens étaient plus aiguisés et son instinct de survie lui soufflait de respirer encore et encore. Quelqu’un passait de temps en temps déposer quelque chose. De la nourriture ? De l’eau ? Il ne fallait pas qu’elle y touche mais allait-elle périr sans cela ? D’après July, il fallait appliquer la règle des trois dans ce genre de situation : survivre 30 jours sans manger, 3 jours sans boire et 3 minutes sans respirer. Ce fut vite décidé. La belle ne mangerait pas, ils pouvaient avoir mis n’importe quoi dans les plats si succincts soient-ils et le Veritaserum n’était pas une option pour l’Auror. Chaque jour, elle but un peu dans le premier verre d’eau, une ou deux gorgées pas plus. Assez pour que son corps continue de fonctionner, pas assez pour qu’une personne distraite se rende compte qu’elle y avait touché. Elle se contentait de pousser le plat et le verre de son pied, renversant l’eau et la nourriture sur le sol.

Plusieurs fois elle reçut ces visites. Une fois par jour, deux fois ? C’était peut-être un moyen pour la captive de déterminer depuis combien de temps elle était là, à dépérir à petit feu, à mourir de faim, à se faire dessus comme un vieillard incapable d’aller faire ses besoins. Heureusement, un sortilège rapide la nettoyait de temps en temps, pour son plus grand soulagement. Il y avait parfois des voix, des mots, une douce voix mais tout cela semblait faux alors Elenna se contentait de s’enfermer dans son mutisme, de ne pas répondre… Puis la porte s'ouvrit encore une fois. Catwoman apparut de nouveau, l’embarquant dans la salle où elle avait déjà siégé pour se faire interroger.

" Allons ma douce, parle nous un peu de vous. Tu mentionnais des enseignants et élèves, l’autre soir... Combien êtes vous, à Poudlard ? "

La Mangemort venait de s’asseoir à côté d’elle comme l’auraient fait deux adolescentes en train de parler de leurs histoires d’amour, comme deux copines, comme deux amies. Une mine de dégoût vint se coller sur le visage de poupée brûlée. Elle releva son regard. L’autre était là aussi, le colosse, le mec qui avait osé glisser une main dans ses cheveux comme l’aurait fait son fiancé. Une haine profonde ne cessait de grandir dans l’esprit et le coeur de la demoiselle. A ce moment précis, elle eut envie de tout lâcher, de ne plus avoir d’emprise, d’abandonner son corps à la bête qui sommeillait en elle. Elle voulait les tuer, leur arracher la tête, les démembrer et les faire souffrir comme ils le faisaient avec elle. Cette colère, c’était un poison qui s’insinuait petit à petit dans ses veines, se mélangeait à son sang pour devenir son essence vitale, c’était elle qui lui permettait de se battre, de lutter, de rester en vie. Elle ouvrit enfin la bouche, un mince sourire sur son visage, des cernes sous ses yeux et les lèvres gercées, tellement abîmées que parler les fit craqueler et saigner.

" Salut… Sincèrement ? D’autres questions ? Je pensais qu’après tout ce que nous avons vécu ensembles mes “amis”, nous n’en étions plus au moment Speed Dating… Ne me demandez pas de compter, pas après ces quelques… jours ? Sans rien faire, j’ai déposé mon cerveau quelque part dans la pièce là-bas… "

Un sourire se dessina de nouveau sur ses lèvres. Elle avait la rage, elle avait repris du poil de la bête et même si elle savait qu’elle parlerait encore, elle était bien motivée à les faire tourner en bourrique.
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 67, le  Dim 16 Oct - 12:28

Revenir à la vie normale après cette nuit des plus intéressantes fut étrange. Je m'étais habitué à enlever mon masque pour me rendre dans mon établissement avec une certaine fatigue ou des blessures mais c'était différent. Une de nos ennemies se trouvait dans une nos demeures. L'excitation, la crainte d'une fuite, l'envie de lui soutirer plus d'informations se mélangeait dans mon esprit et cela se répercutait sur mon comportement. J'étais plus tendu, plus crispé et mes humeurs changeaient rapidement. J'essayais tant bien que mal de cacher tout ceci mais par moment c'était difficile. Je profitais de mon statut de patron pour m'éclipser par moment afin de rendre visite à la grande brûlée.

Aujourd'hui, on remettait le couvert. Un trio prêt pour à remettre le couvert. Bien que nous n'avions pas tenté quoique ce soit avec les  noms obtenus, il nous en fallait plus, bien plus. Prendre le dessus sur nos ennemis était ce qui comptait, plus nous en connaissions mieux c'était et je crois aussi que 87 avait envie de jouer un peu. Bien, qu'elle le fasse, elle avait quand même bien réussit le premier round. Direction la Dark Red House.

La Mangemort était déjà là. Elle s'occupa de tout pour reprendre les festivités. Gourmande la petite. Un petit sourire sadique se dessina sous mon masque rouge sang. Je restai un peu en retrait observant la scène sous mes yeux émeraudes. La captive, elle, semblait être dans un sale état bien qu'on s'occupait d'elle un minimum. En revanche, elle n'avait pas perdu de sa répartie et la tentative de discussion entamée par la mage noire n'avait pas fonctionné. J'en avais marre de ces provocations incessantes.

- Electrocorpus Minima. Lançai-je rapidement sans laisser ma sœur d'armes dire quoique ce soit. Un petit éclaire fondit sur le visage de notre charmante demoiselle. L'invitée du jour se voyait secouer de spasmes. Je ne tenais pas à voir son coeur arrêté, mais je me dis que l’électricité pouvait raviver ses connexions neuronales ou quelque chose dans ce goût-là.

- Parle. Sinon, je me ferai un plaisir de te graver d'autres matricules dans la peau.

Je restai à ma place attendant qu'elle se remette de ce que je lui avais infligé.


Dernière édition par Mangemort 67 le Ven 18 Nov - 21:42, édité 1 fois
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 87, le  Mar 18 Oct - 8:34

Tu la regardes te sourire -elle te donne presque faim. Sa mine écoeurée alimente chez ta baguette cette soudaine envie d’insuffler plus de diversité dans ses expressions faciales... Par chance, 67 paraît et sait animer chez elle colère et haine. Franchement, c’est pas juste, toi aussi tu fais très bien la méchante, pourquoi on te respecte pas ? Il restait en retrait, un vague sourire de validation aux lèvres, et bam, sa présence suffisait à forcer l’attention. Où Rouge allait, la scène changeait de centre de gravité. Etait-ce une simple histoire de taille ? Qui sait ? Toujours est-il qu’il avait une manière de savoir captiver. Ou, a minima, être capté.

La blanche se décida à parler, étirant ses lèvres jusqu’au sang, balançant encore des pelletés de sarcasme. Son coup du speed dating t’arracha quand même un sourire ; s’il fallait comparer votre rencontre à une relation sexuelle, t’allais très vite passer de simple sadique à nécrophile. Et bam, autres provocations, sourire pour voir quand vous alliez craquer. C’est drôle, elle semblait n’attendre que ça. Votre déchainement. Pour se prouver qu’elle valait mieux que les autres, qu’elle ne parlait qu’après une quantité inhumaine de douleurs.

Ça changeait quoi ? Ça prouvait que vous étiez les monstres, elle la victime ? So be it. De toute façon, vous auriez les réponses. Ça pouvait se passer avec moins de douleur, mais si elle voulait jouer à l’abeille qui pique avant de couler, elle aurait droit à sa danse. Danse était d’ailleurs le mot, car le Vénitien s’amusa à la couvrir de frissons dont la cause s’expliquait moins par le désir qu’une belle décharge électrique. Il avait raison, ses cheveux détonnaient avec son visage, il fallait l’électriser un coup pour lui donner un bon petit aspect de scientifique raté !

Enfin, t’façon, il avait toujours raison, tu pouvais retourner te coucher. Non. Non, hors de question de lui laisser tout le plaisir alors qu’elle pouvait clarifier des points. Il y avait des Visages que tu avais vu. Enfin non, des ombres avec des faces de. Ça pouvait pas être des visages, t’étais juste pas sobre quand la nuit les avait esquissé. C’était la seule explication cohérente. Oui ou oui ? Merci pour votre participation, c’est une bonne réponse. Il la menaçait, patron, lui promettait d’autres matricules. Le tien en serait, sans doute. T’allongeant nonchalamment à côté de la cramée, tu ricanais.
- Elle va finir aussi marquée que nous, c’est d’une beauté !


Tu cherchais un peu ses tics et ses tocs, les ficelles pouvant permettre de la faire parler. Les noms qu’elle avait lâché... La culpabilité qu’elle en tirait... Etait-ce un truc pouvant la faire parler ? En mode qu’est-ce que ça change, t’as déjà trahi ? Ou est-ce que ça raviverait ses convictions ? Etais-tu seulement sûre que les noms lâchés étaient véridiques ? Elle pouvait si aisément mentir dans l’espoir d’obtenir sa liberté... ou même, moins naïvement, de la clémence... Surtout que votre réaction avait pu la conforter dans l’idée que vous vous souciez de la ménager.

Enfin, elle était pas stupide, elle savait que oui, vous la dorlotiez assez pour éviter que le joujou soit tout cassé avant que vous en ayez tiré tout le plaisir et les informations nécessaires, mais tout de même ! Tu te retournas vers elle, attendant que les spasmes s’interrompent.
Tu sais, chérie,
tu lui soufflas un bisou doublé d’un #Hostium Halitus informulé, si les nombres sont difficiles à mobiliser, les noms suffiront amplement. Ou alors on se charge de te rafraichir la mémoire. J’crois que les chinois ont trouvé des trucs au niveau de la voute plantaire ? Je sais plus trop où c’est. Te redressant et crapahutant à quatre pattes, tu lui retiras sa chaussure, baguette en main. Mission bûcheron dans 3, 2- Tu sais avoir tous les choix en main.

inevermeanttohurtyouForgive me, mother, for I have sinned against thee.
inevermeanttohurtyou inevermeanttohurtyouI took a liking for pain.

And now all I do is take a licking and keep on ticking. inevermeanttohurtyou
Spelling her sufferings with light traits. inevermeanttohurtyou inevermeanttohurtyou


Poupée de cire et de pulsions, certains se demanderont peut-être quand tu avais basculé. Et non, tu n'étais le pantin du Mississippi. Si tu blessais la bâtarde, c'était pas une histoire de muette affluente à souhait. Tu te rappelais pas du quand ni du comment ni du si ça avait été un jour différent. Etait-ce différent des enfants qui cramaient les fourmis avec leurs loupes ? Vous aviez tous en vous ce potentiel d'agression qui sommeillait ; ce n'était une histoire sorcière mais humaine. Et puis, et puis c'était de la défense anticipatrice, en soit. Vous auriez tous couru pour la baguette. Dans le cadre inverse, elle serait occupée à te cribler de douleurs. C'était évident, non ? Une belle affaire de réciprocité.

Oh yes, oh yes, oh yes, they both, oh yes they both

Oh yes, they both reached for the wand
The wand, the wand, the wand

Oh yes, they both reached for the wand, for the wand
#chicagorpz(Now you got it)

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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Elenna Benson, le  Sam 12 Nov - 20:27



L
es dernières heures avaient été un véritable enfer. Le temps semblait s’écouler depuis déjà plus d’une éternité et la jeune femme avait perdu toute notion de celui-ci. Depuis combien de temps était-elle ici ? Il lui était arrivé de s’assoupir à cause de la souffrance, de la fatigue, des tortures mais combien de minutes à chaque fois ? Cela faisait-il des jours qu’elle était ici ou seulement quelques heures ? Heureusement, la venue de sa baby-sitter lui permettait de juger approximativement, sauf si les Mangemorts souhaitaient la gaver pour la faire rôtir ensuite avant de l’utiliser en guise de repas du réveillon de Noël. Petit à petit, la douleur n’avait été plus qu’un nuage au-dessus de sa tête, son corps s’habituant finalement à ses blessures ouvertes et son visage calciné. La souffrance était encore là mais tapie quelque part dans le coin de sa tête, prête à refaire surface lorsqu’elle aurait le plus d’impact.

Les forces quittaient son corps à chaque seconde passée de plus dans cet endroit. Se laisser mourir était-ce une option ? Pas vraiment. Si Elenna ne souhaitait plus se battre pour elle, elle ne cesserait de le faire pour ceux qui lui avaient confié leur vie, leur cœur, leur âme. Chaque jour, le combat de l’Ordre du Phénix contre les Mangemorts attiraient de nouvelles têtes, chaque jour les jeunes voulaient prendre part à cette quête qui scellerait leur destin dans les années à venir. Il y avait ces alliés qui aidaient tant bien que mal, il y avait ces phénix qui se battaient au péril de leur vie pour eux mais aussi pour les plus faibles puis il y avait Alexander. Lui qui s’était lancé dans la lutte contre les mages noirs au sein du Ministère de la Magie pour finalement la rejoindre, lui qui lui avait confié sa vie, leur avenir, leur amour, lui qui lui avait donné son corps et son cœur. Il fallait qu’elle reste en vie aujourd’hui, qu’elle parle ou non, elle devait se racheter, elle devait corriger ses erreurs et se faire pardonner pour avoir baisser les bras dans cet environnement sombre.

Si sa langue était toujours acérée, il était bien difficile de blesser un adversaire les mains liées et à priori, les Mangemorts n’appréciaient pas particulièrement les provocations verbales de leur prisonnière. La belle regarda le colosse sortir sa baguette magique et la pointer sur elle. Ses sourcils se froncèrent et son regard gris ne se baissa pas, croisant les yeux verts de son tortionnaire. Ses muscles se tendirent et son corps se prépara tant bien que mal à recevoir d’autres souffrances. Deux mots sortirent de la bouche du mage noir et l’électricité heurta de plein fouet le visage endolori de la Phénix. Malgré qu’elle se soit préparée au choc, la douleur se fit ressentir dans tout son corps, faisant naitre de nouvelles larmes sur ses joues alors que les convulsions prenaient le contrôle sur elle.

" Parle. Sinon, je me ferai un plaisir de te graver d'autres matricules dans la peau. "

" Elle va finir aussi marquée que nous, c’est d’une beauté ! "

L’autre sadique s’était allongée, admirant le travail de son compère, admirant la douleur qu’il savait infliger. Que c’était facile, si simple lorsque la proie n’était rien d’autre qu’un saucisson incapable de bouger. Aurait-il été tout aussi admirable si son adversaire avait une baguette en main, si elle était en pleine possession de ses moyens ?

" Tu sais, chérie, si les nombres sont difficiles à mobiliser, les noms suffiront amplement. Ou alors on se charge de te rafraichir la mémoire. J’crois que les chinois ont trouvé des trucs au niveau de la voute plantaire ? Je sais plus trop où c’est. Tu sais avoir tous les choix en main. "

Les mots semblèrent jaillir de la bouche pour venir assommer la jeune femme, certainement joints d’un joli sortilège qui balança une onde de choc vers le visage de la louve, la faisant grimacer alors que son cerveau paraissait venir heurter directement les parois de son crâne. Les yeux pleins d’eau salée, elle essaya de comprendre la vilaine qui glissa à quatre pattes sur le plancher pour lui retirer une chaussure. C’était quoi ces conneries ? Elle allait la torturer en la chatouillant ? Mais la baguette magique vibrait déjà, à priori plus avide de sang que ce que laissait apercevoir les apparences. L’esprit d’Elenna était bien trop embrumé par le mal, c’était quoi ces histoires chinoises ? Cela voulait-il dire qu’elle allait lui couper le pied ? Alors oui l’histoire racontera certainement que ce n’était pas la torture qu’elle allait subir mais l’onde qui venait de perturber son cerveau la fit paniquer. Elle essaya de se redresser, tirant sur sa jambe pour ramener son pied vers elle comme une folle alors que son cœur battait la chamade et que sa tête lui tournait. Une furieuse envie de vomir vint même titiller son estomac mais la lutte pour tirer sa jambe vers sa poitrine était plus importante.

" Lâche-moi de suite sale folle ! C’est facile pour vous hein ? Vous faîtes les fiers à vous tenir debout devant moi mais seriez-vous aussi puissants si j’avais une baguette en main et mes coéquipiers moi aussi ? "

La Phénix sentait son sang affluer dans toutes les parties de son corps, guidant ses pensées de son cerveau à sa bouche, livrant un flot de vérités incontrôlées. Sa rage s’était échappée sans qu’elle l’ordonne réellement et elle prenait peu à peu conscience de l’effet des quelques gorgées d’eau qu’elle avait dû boire pour survivre. Mais cette potion n’était pas infaillible. Le Véritaserum n’était pas une valeur sûre déjà parce qu’elle n’en avait bu que très peu et surtout car elle en connaissait les effets, elle savait comment les combattre. Elle n’était pas si vulnérable malgré son état et elle était consciente qu’on l’avait utilisé sur elle malheureusement, ses émotions semblaient prendre le dessus, dévoilées par ces monstres.

" Je vais vous donner des noms mais un conseil, tuez-moi ensuite. Parce que si je venais à sortir de là vivante, je vous tuerais tous, je me vengerai quoiqu’il arrive et vous regretterez de ne pas avoir assisté à mon dernier souffle de vie. Phoebe Monroe, le gérant de la Tête de Sanglier, Crystal M. Ertz, la gérante des Halles Magiques, Emily Lynch, Marjory U. Damian, préfète à Poudlard et Alicia Wind, professeur d’enchantements. C’est tout ce que je sais, d’accord ? La plupart des identités restent secrètes, j’en sais pas plus… "

Les épaules de la Phénix s’affaissèrent alors qu’elle se rendait peu à peu compte de ce qu’elle venait de faire, ce qu’elle venait de dire. Elle avait tout lâché, plus rien à rajouter et peu importe les tortures à venir, il n’y aurait plus rien qui sortiraient de sa bouche. Au plus profond d’elle, Elenna sentit son cœur se briser en mille morceaux, se plongeant lentement dans un mutisme qui ferait maintenant parti intégrante de sa vie…


Pardonnez mon retard et la qualité du rp.
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 67, le  Sam 19 Nov - 15:56

Je n'avais eu que quelques petits échanges avec nos ennemis rien d'aussi intense qu'une torture. Pas de grands duels qui allaient entrer dans la postérité.  Il fallait dire que nos adversaire en avaient sous la baguette, il n'était pas facile de les avoir. Et là, 39 en avait eu une, cramée certes, mais une quand même.

Malheureusement, je ne retrouvais pas la même sensation qu'en combat. J'étais supérieur à elle, en ce moment. Je cherchais à m'améliorer en affrontant des sorcières et sorciers dignes de ce nom et dans cette situation ce n'était pas le cas. Bien qu'elle pouvait nous apporter des informations importantes et intéressantes, la provocation dont elle faisait preuve me donnait envie de lui frapper le crâne contre un mur jusqu'à entendre un CRAAAC sourd annonçant que sa boîte crânienne avait cédé, laissant sa cervelle sans protection. Mais je devais penser à l'Ordre avant et ne pas me laisser emporter, même cela était de plus en plus difficile.

- J'aurais mis fin à ta vie si tu n'avais pas été capturée. Marmonnai-je, à peine audible, dans mon masque.

Et je restais en retrait, pendant que 87 lui faisait comprendre que ces provocations avaient des répercutions sur son traitement. Et contre toute attente, elle céda. Je me redressai, car j'étais un peu avachi debout contre un mur (mais si le dos courbé, les bras croisé) pour entendre correctement ce qu'elle voulait dire.

Crystal ? Elle était de l'autre côté ? Cela pouvait expliquer beaucoup de choses. Par contre, les autres prénoms ne me disaient rien. Mais grâce à la prisonnière, ils n'allaient pas être difficile à trouver. À présent, elle venait de gagner un autre titre très peu enviable. Je m'approchai d'elle, passant à côté de ma sœur d'armes. J'agrippais les cheveux de la femme-saucisson pour lui tirer la tête en arrière et qu'elle me regarde, ils avaient vraiment une couleur spéciale.

- Tu viens de trahir tes amis. Tu entends ça ? Tu es une traîtresse... Nous ferons en sorte qu'ils sachent qui les a balancé à l'Ordre Noir avant qu'ils ne quittent ce monde.

Puis je la relâchai. Il était clair que forcer pour obtenir plus ne servirait à rien.

- 87, remets-là dans la chambre. Je t'envoie l'elfe pour qu'il la surveille et prendre la relève. Si tu veux encore jouer avec, sens toi libre mais ne l'abîme pas trop. Elle pourrait nous être encore utile. À tout bientôt.

Et sans attendre de répondre, je transplanai à Hollow. Il fallait que je réfléchisse à la suite des actions. Pourquoi ne pas organiser une petite réunion avec tout le monde pour fêter ceci ?
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Mangemort 87, le  Ven 2 Déc - 2:14

(Vol de LA d’Elen, edit si b'soin)


Woken up like an animal


Tu lui fais peur. Lui arrache des pleurs. Mais ce ne sont des pleurs simplement alimentés par la terreur, non ; il y a autre chose. Son dégoût. Elle a senti en toi quelque chose de brisé. Elle sait que tu n’es pas une créature raisonnable. Créature... tu aurais du penser humaine. Mais non. Non, sous les mues et les cuirs, l’humaine avait fondu. Dislocation d’âme, comme un cadena que la vie aurait, lentement, sûrement, défoncé. Fini la stabilité, les émotions, tout ça. Elle te voyait pour qui tu étais : un animal dangereux. Et cette panique qui lui traversait les yeux quand tu lui touchais les pieds... A croire que parfois, paraître terrible faisait moins d’effet que paraître simplement fou. Parce que l’on pensait toujours pouvoir négocier avec la violence. Hérésie, bien sûr, mais l’idée restait enracinée dans votre inconscient.

Teeth ready for sinking


Tu la regardais trembler, les genoux à moitié ramenés. Mi-frénésie, mi-malaise, mi-membres engoncés, et non ça fait moins de 99% tu te tais figure. Ses mots qui dégoupillent, comme un tire-bouchon qu’on commence à retirer, et ses volutes de fumée, de peur, s’échappent de ses lèvres. Elle admet sa peur, sa révulsion. Elle clame son dégoût pour ceux qui la dominent, oubliant que c’est précisément parce que vous la dominez qu’elle n’est en état de discuter des termes du contrat. 67 allait plus loin encore, et tu le rejoignais. Il te convainquait. Oui, qui qu’elle soit, de toute façon, elle n’aurait aucune chance. (plus) Jamais. Pas contre l’Ordre Noir, qui détenait aujourd’hui son corps, demain son identité. Et en attendant.... celle de ceux qu’elle aimait. Devait protéger. Parce que le bouchon finit par péter, les mots s’écoulèrent, et une fois le premier nom cité, ça ne semblait plus pouvoir tarir.

Oh, Veritaserum, tu fais des merveilles.

Elle disait un Phoebe- tu ne le connaissais pas, mais tu connaissais quelqu’un qui le connaissait. Pouvait l’espionner. Interrompre des vols de hibou, ou ce genre de chose. Note mentale. Ça continue. Crystal- ça te plaisait pas. Merlin, ça te plaisait pas. Tu la fréquentais peu, mais tu avais eu des feelings assez positifs, surtout depuis ton retour d’Azkaban. Vous avez déjà deux groupes en commun, celle là, tu la surveillerais. Ça te coûterait mais il fallait que tu utilises ce que tu savais au profit des Ténèbres. Le troisième nom vu une dague. Tombée du plafond, reprise par des mains invisibles. Qui pour chaque lettre l’enfonçaient à travers ta chair.

Oh, Veritaserum, tu me fais pleurer vermeille.

Pourquoi ? Pourquoi ? Tu l’avais déjà trahie une fois. Pourquoi ne pouvais-tu juste le refaire, une seconde fois ? Tu étais la créature insensible ou m*rde ? Tu te doutais déjà qu’elle n’appréciait les masqués, vu ce que tu avais fait pour eux, à l’époque... Etait-ce ta faute si elle s’était engagée contre vous ? Tu te retournas, pour éviter que ton Maître ou la victime notent le trouble qui te noyait les sens. Elle enchaîna avec un autre nom, connu lui du Quidditch, et tu ne reconnus le dernier. De toute façon, les mots glissaient comme de l’eau. Ça ruisselait sur tes courbes sans te toucher. Sans que tu prennes conscience de leur teneur. Tu étais complètement bloquée sur le troisième nom. Rouge prit la parole, aussi théâtral qu’à l’accoutumée, mais toi, toi qui avais la fâcheuse tendance de l’idolâtrer, tu n’arrivais juste pas à te concentrer sur ce qu’il disait.

My mind's lost in bleak visions

L’impératif tomba, et tu passas en mode robot. Effectuant les tâches en banal automate. La tirant par les épaules. Elle était trop lourde. La soulevant d’un #Mobilicorpus. La lâchant dans sa cellule, espérant qu’elle se casse le coccyx ou autre. Tu ne lui pardonnais pas. Tu ne lui pardonnais pas d’avoir vendue à ton maître le nom de ta soeur. Elle ne quitterait pas cette vie sans que tu saches son nom. Et tous ceux qu’elle aimait, pro-phénix comme les autres. Elle mettait la tienne en danger. Et faisais de toi le danger. Tu ne pourrais sans doute pas la sauver. Et Merlin, tu détestais la captive pour ça. Comme tu n’avais que rarement haï autrui. Pour une créature, il te restait une sorte de réflexe émotionnel. Mais inutile de dire que c’était une douleur qui t’éloignait des humains plus qu’autre chose.

I've tried to escape but keep sinking

Le regard dur, froid, je te- tu réfléchis à un sort qui ne se verrait pas. Physiquement. Parce qu’il ne voulait que tu l’abîmes trop, mais elle était passée de captive lambda à traitresse de la pire espèce en s’en prenant à ta famille. Elle n’avait trop aimé l’apnée contrainte l’autre fois, alors tu enfermas son petit nez dans un #Ango Nubes Continuate. Tu aurais voulu dire que tu pris du plaisir en la perspective de sa souffrance, mais tu ne pouvais déjà plus la regarder en face. Quelques instants de plus et c’était sa vie qui était en proie à tes attaques, plus que son confort respiratoire. Gorge nouée, tu refermas la cellule. Ravie que 67 ne soit plus là. Oh, s’il avait posé la moindre question, qu’est-ce qui t’aurait empêchée de le supplier de l’épargner ? et de briser, ce faisant, et la confiance qu’il avait en toi, et la possibilité de pouvoir jamais sauver Emily...
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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Elenna Benson, le  Dim 4 Déc - 1:52

LA de 87 accordé.


C
’était fini, enfin. Du moins, pour le moment. Le colosse avait décidé de laisser un peu de répit à sa prisonnière. Il l’avait écouté, il avait apprécié, il avait noté ces noms qui ne cessaient de s’échapper de ces lèvres abîmées par tant de cruauté. Au plus profond de lui, ce monstre devait jubiler et savait-il à quel point il aurait aimé encore plus ce moment s’il avait connu l’identité de la captive ? Après tout, torturer un partisan de l’Ordre du Phénix, c’était bien. Mais détruire le corps et l’esprit de la chef de ce même groupuscule, c’était mieux. Appuyé contre son mur, le dos droit et les bras croisés, il avait regardé la victime lui livrer sur un plateau d’argent tout ce qu’il avait voulu savoir. Dans d’autres circonstances, Elenna aurait très certainement compris le plaisir que lui procurait cette situation. Après tout, elle l’avait fait elle aussi, elle avait torturé des Mangemorts, des Phénix même pour parvenir à leurs fins, elle avait laissé tuer une mage noire avant d’exposer son cadavre comme un vulgaire bout de viande, de le suspendre à la vue de tous. Le Mangemort s’approcha enfin, tirant en arrière sur les cheveux de la louve pour qu’elle lève son regard vers lui. Elle fit une grimace, plongeant ses yeux gris vers le masque qui ne laissait rien paraître. Comme il était facile de si dissimuler derrière ce bout de métal.

" Tu viens de trahir tes amis. Tu entends ça ? Tu es une traîtresse... Nous ferons en sorte qu'ils sachent qui les a balancés à l'Ordre Noir avant qu'ils ne quittent ce monde. "

La belle savait que ses yeux lancèrent des éclairs à ce moment-là mais elle n’avait plus la force de se battre, d’ouvrir la bouche et de lui cracher à la figure. Il la lâcha enfin, la laissant se recroqueviller dans son coin, complètement démolie par les évènements des dernières heures. Oh il n’avait pas besoin de le lui rappeler, de lui dire qu’elle les avait trahis, elle le savait déjà, elle le savait très bien même. Et voilà que la demoiselle venait de rajouter des noms à la liste, la liste des cibles potentielles des mages noirs mais aussi la liste des morts ou blessés qu’elle aurait sur la conscience toute sa vie. Du moins, si son existence ne s’arrêtait pas dans cette baraque poisseuse. Le reste fut noyé dans un flou artistique alors qu’Elenna se plongeait de nouveau dans son mutisme, laissant derrière elle un monde où toute bonté avait disparu. Des ordres furent aboyés comme un maître à son chien, un son éclatant indiqua un transplanage, des bruits de pas retentirent. Mais tout cela semblait bien lointain pour la captive, perdue dans son esprit, ses pensées embrumées par la douleur physique et mentale.

Tel un poids mort, la louve sentit à peine qu’on tentait de la tirer sur le sol sans grande réussite. Après un millième de secondes, elle fût élevée dans les airs, déplacée grossièrement avant d’être lâché sur le sol sans aucune attention. Un râle s’échappa de sa gorge quant au choc contre le parquet. Voilà que la prisonnière avait retrouvé ses quartiers, l’endroit où elle avait séjourné, là où elle avait tenté de survivre malgré le poids de la culpabilité qui menaçait à chaque minute de faire exploser son cœur en mille morceaux. Si elle savait que la mage noire était encore à ses côtés, elle ne s’en souciait pas réellement, pas de suite du moins. Adossée contre le mur, son épaule et le haut droit de son crâne appuyé sur la tapisserie, la Phénix avait ramené ses jambes contre elle, tournant presque le dos à la pièce. Elle sentait cette présence, elle l’entendait mais oubliait tout. Enfin, jusque-là car son ennemie ne semblait pas vouloir lui laisser le repos du guerrier. La même fumée que plus tôt vint chatouiller les narines de la belle, l’enveloppant ensuite totalement, faisant resurgir son esprit à la surface, lui faisant prendre conscience des tortures qu’elle allait encore subir. Cela ne s’arrêterait-il jamais ? Un être humain pouvait-il supporter cela encore longtemps ?

La panique se mit à briller de nouveau dans le regard gris. Elenna était maintenant une petite fille apeurée rien d’autre. Si seulement ceux qui croyaient en elle la voyaient, si seulement ils pouvaient se rendre compte combien elle avait peur, combien elle avait mal, serait-elle encore soutenue dans sa place de chef ? Son corps se préparait à lutter une fois de plus aux attaques incessantes mais elle savait que bientôt elle n’aurait plus la force de rien, plus la force de se battre. A quoi bon de toute façon, aurait-elle le courage de faire face à ceux qu’elle avait trahi. Oui le mage noir lui avait dit, à présent, elle n’était plus qu’une traitresse, qu’une pâle copie de la femme forte qu’elle avait pu être avant ces instants passés ici… L’oxygène vint à manquer petit à petit et la belle fit tout pour ne pas se concentrer sur la souffrance qu’elle éprouvait. Derrière elle, la Mangemorte s’activait. Il y eut un autre sortilège, un bruit de vêtements froissé, comme si elle cherchait à cacher quelque chose de son apparence sous sa tenue de cuir moulante. Quelques questions fusèrent dans l’esprit de l’enquêtrice, remarques qui furent vite évincées par le besoin de respirer. Heureusement pour elle, la fumée commença à se dissiper alors que quelques injures sortirent de la bouche de la mage noire, de celle qui était appelée 87, perdant le contrôle de son sortilège qui se dissipa lentement. Que lui arrivait-il ?  Il fut peu de temps à Elenna pour comprendre. Son corps se laissa de nouveau tomber contre le mur, la sueur luisant sur son front de poupée, les cernes violettes marquant encore plus son visage brûlé. Il y eut une quinte de toux et si la belle n’avait pas été dos à son ennemie, elle l’aurait certainement vu vomir en avant-première. Chaque remontée laissait entendre un bruit atroce avant que Catwoman ne l’évacue tout simplement. L’odeur parvint jusqu’aux narines de la louve qui fronça légèrement du nez, s’appliquant à respirer par la bouche. Mais elle n’avait plus rien dans le ventre, peu de chance qu’elle accompagne l’autre dans son malheur.

Quelques secondes de répit, pas un bruit, pas un souffle, rien. Puis en quelques coups de baguettes magiques la salle fut de nouveau propre. Allait-elle recommencer sa torture ? Pourtant Elen ne songeait plus à cela, essayant de rassembler les indices. La mage noire était peut-être juste malade, ce qui était plutôt spécial pour des sorciers. Mais peu à peu, cette situation prit une autre explication dans le cerveau fatigué. Une femme avec des nausées, qui cherchait à cacher son corps, son ventre peut-être. La terrible bourreau allait être mère. C’était la seule raison possible pour tout cela, la seule raison logique. Mais avait-elle seulement gardé une once de logique après tout ce qu’elle avait subi. Le silence régnait de nouveau dans la « chambre » jusqu’à ce que l’Auror entende un simple murmure à son oreille.

" Ce n’est pas fini traîtresse… "

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Re: [Habitation secrète] Dark Red House
Laurae Syverell, le  Ven 9 Déc - 12:38

R A G E ~ D E ~  V A I N C RE



Pas à pas. Ombre de son Ombre. Silence de la mort. Brise de la nuit. Air forestier. La traque à commencé. Bim Bam... Petit cœur battant sous poitrine, pourquoi bas-tu si lentement ? Il semble rejoindre le calme de ton esprit, pour vous que la chasse soit bonne. Il était facile de suivre le petit être frêle dans le grand Londres. Les toits devenaient des meurtrières. L'archer voyait, la cible non. Elle était proche, proche de son but. Proche de la victime, proche de la libération. Doucement elle tournoyait son petit gallion entre ses doigts. Bientôt, bientôt elle les appellerait. Leur chef allait rentrer si il n'était pas trop tard. Dans tout les cas, ils allaient payer. Le serment des Horaces était prononcé. Jusqu'à la mort. L'esprit des Phénix renaîtra quoi qu'il arrivait. Il y avait des alliés, des idées, des coeurs qui portaient la flamme du Phénix. Ils n'étaient que des pions qui portaient l'étendard de la Justice, de l'Espoir, de la Tolérance et de la Liberté.

I am a young maiden and my story is sad
Once, I was the sister of brave sailor lad.
I adored her, by night and by day,
But now my dear sailor has gone far.

La petite comptine irlandaise trottinait dans sa tête. Ce marin qui vivait en elle. Sa force qui la poussait a avancer toujours plus loin. Son guerrier ailé… Elle vivrait pour lui et mourrait pour les autres. Sa vie était partagé désormais. Son corps ne lui appartenait plus, il était lié aux Phénix. Son âme ne lui appartenait plus, il était lié à son frère. Son coeur à celle qui ne partagerait pas sa vie. Son esprit à toutes les générations suivante. Petit petit petit elfe. You're a little wee falorie man… A rattling, roving Irishman. Petit elfe adoré. Pas à pas, elle se rapproche de toi. Tu vas être pris dans sa main de fer… Le chemin est tracé dans la pierre. De son mental aussi fort que le chêne, l'irlandaise brisera toutes les chaînes. La liberté triomphera ou le sang coulera. Couçi couça. Sorcière sorcière es-tu là ? Oui. La bas sur les toits. Sorcière sorcière me tueras? Oh oui, ça crois moi. Ton maître est bon, fraîche est son eau... c'est délicieux. Si tu le peux, file aussitôt, être malicieux…
Are you a witch or 

Are you a fairy?

Or are you the wife

of Michael Cleary?


Poor Micheal Cleary. Première femme sorcière brûlé sur le bûché. Flamme de la haine. Et c'était ta femme. Peut-être que les mages noirs deviendront hanter à nouveau ton esprit. Eux aussi, le feu aux capes, brûleront comme des torches sifflantes et hurlantes, mouvantes et desartibulés comme des pantins. Ah que c'était bon d'imaginer. Ah que c'était bon d'espérer. Laisser éclater la colère. Sombrer dans la folie meurtrière. Revenir sur terre avec les remords. Revenir et enterrer ses propres morts. Oui, le pardon revenait trop tard, mais les Phénix ne pardonnaient pas de tels actes barbares. STOP. Little wee falorie man c'était arrêté. Il est rentré dans une maison. Parfait c'était là. Surement bourré de magie noire. Les affreux. Tant pis, la méthode moldu était la plus efficace. Comment des sorciers de sang purs pouvaient en savoir sur les secrets et les méthodes d’infiltration ? Cependant, elle espérait grandement que les serrures n'avaient pas de mécaniques trop complexes. Elle appela ses frères et sœurs d'armes. Son gallion pris sa teinte. C'était plus rapide qu'un Patronus. Plusieurs cracs retentirent près d'elles. Parfait. 

- Vous êtes piles à l'heure les chanceux...

Un index sur ses lèvres pulpeuses. Un regard fou. Un sourire impatient. Ses mots sortirent dans un murmure. Calypso. Ce qu'elle avait fait. L'elfe. La cachette. Et la probabilité qu' Elenna était la dedans. Quelques part. Entre les mains tortueuse des mauvais gens.

If I were a blackbird, I'd whistle and sing
And I'd follow the ship that my faithful brother sails in
And on the top rigging I'd there build my nest
And I'd pillow my head on his lily white breast.
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