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Collines de Loutry Ste Chaspoule
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Dim 18 Mar - 20:28

Un échange de lettre rapide, pour qu’il comprenne que rien n’était acquis, et certainement pas sa cause que tu savais – en quelque sorte – perdue. Perdue car si tu avais décidé de revenir vers lui, tu savais qu’il lui faudrait du temps pour entrer à nouveau dans ton espace vital, dans ta bulle que tu avais construite en acier après le décès de Kalén. Tout ça avait été trop rapide, trop brutal, et désormais tu voulais prendre ton temps, n’accordant ta confiance qu’à de rare personne. Evan en faisait partie, indéniablement. Juste qu’il avait usé de cette confiance en supprimant certains de vos souvenirs ensemble, en tentant de te cacher cette double identité.

Le mot d’ordre était donc le silence. Simplement le silence. Les regards disent tellement plus que les mots parfois. Et tu avais besoin de retrouvé dans ses yeux la chaleur de vos complicités de vos premiers instants. De faire cesser les mots chantants qu’il maitrisait si bien. De le mettre au pied du mur. De franchir des limites. De bannir le raisonnable et de ne vivre que de l’irraisonné.

Un jean sous ta robe de sorcière noire, tu n’étais qu’une ombre parmi les ombres quand tu transplana sur l’une des collines de Loutry. Pas très loin, tu devinais sa silhouette. Mais tu gardais ta distance. Comme si tu voyais un simple inconnu. Tout au plus une connaissance, mais rien de plus. Il t’invite d’un geste de la main à arpenter la forêt et tu t’y engouffres à sa suite. Seuls les oiseaux venaient rompre le silence entre vous, quelques rayons du soleil apparaissant à la cime des arbres, laissant apercevoir un paysage aux multiples couleurs.

Finalement, il commence et griffonne quelque chose sur un parchemin qu’il refuse de te montrer. Une moue boudeuse passe sur ton visage alors que tu t’apprête à faire demi-tour, histoire qu’il comprenne bien qu’il n’avait pas l’ascendant. Finalement, il te tend le parchemin, et tu hoches la tête en signe de compréhension. Arquant un sourcil sur la facilité du défi. Mais ne disant pas non à son défi – fut-il aussi simple. Tu attrapes le parchemin, sort un stylo moldu qui se trouvait dans la poche arrière de ton jean. Et tu griffonne à ton tour. Avant de lui rendre le parchemin, un sourire sur les lèvres.

Collines de Loutry Ste Chaspoule - Page 11 Jonquille

Et de poursuivre ta petite promenade, tout en réfléchissant au défi que tu allais lui donner. Finalement, et à nouveau, tu griffonnes « Déclare-moi ta flamme ». Mais sans un mot. Et tu riais déjà de savoir comment il pourrait bien faire. Ou peut-être te prendrait-il au mot et ferait un brasier de la forêt ? Tu en doutais, il était bien trop amoureux de la nature pour ça.

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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Evan, le  Dim 18 Mar - 23:21






Tu la regardais, observant avec attention les mimiques sur son visage d'ange, espérant capter le moindre sourire qu'elle t'offrirait ou qu'elle laisserait s'envoler. Le parchemin dans ses mains, elle ne semblait pas inquiète par ce premier défi que tu lui avais donné.

Dans ta tête déjà, tu imaginais la scène. Que vous finiriez par tomber sur un parterre de jonquilles, et alors tu pourrais juger de ce qu'elle ferait. Tu l'imaginais hésitante, accroupie, une main prête à la cueillir, et certainement bien des pensées qui la traverseraient. Et tu la voyais, se relever avec un sourire, qui te ferait comprendre que rien que de voir ses jonquilles en terre était plus important que d'en dérober une. Car aimer c'est avant tout chérir.

Mais non, tu redescends vite de ta planète de pensées, quand tu la vois se mettre à griffonner sur le parchemin. Tu fronces les sourcils, attendant avec une certaine impatience de voir ce qu'elle allait t'écrire. Peut-être préparait-elle simplement le défi qu'elle te donnerait ensuite ? Non, ce n'était pas cela.

Tu récupères le papier en même temps qu'un doux sourire de sa part, et tu ne peux en retenir un en voyant le résultat. Elle avait dessiné la jonquille que tu lui avais demandé, contraignant tes plans et ce que tu avais imaginé.  

Mais son dessin te touchait, avec le petit mot qui l'accompagnait merveilleusement, et tu hochais la tête comme pour lui dire « Bien joué ! ». Tu pliais le parchemin que tu rangeais soigneusement, te promettant de le garder.

Et vous continuiez votre promenade, après ce premier échange tendre. Tu attendais qu'elle te délivre son défi, et elle semblait y réfléchir alors que le paysage défilait. Et finalement, tu la vois qui griffonne quelque chose avant de te tendre ton défi. Tu t'arrêtes, lui lance un regard surpris alors qu'elle part dans un de ses rires qui sont des lumières sur ta vie et qui te manquaient terriblement.

Lui déclarer ta flamme. Si tu avais pu parler que tu lui aurais fait une longue tirade à en faire frémir les arbres, et chanter les fleurs qui honoraient fièrement la fin de l'hiver qui s'essoufflait. Tu réfléchissais, habillé d'un regard joueur et tu savais sans même la regarder qu'elle devait porter ce petit sourire malicieux et irrésistible qui pouvait te faire fondre aisément.

Sans pouvoir parler, ça s'annonçait compliqué, mais pour autant tu ne désespérais pas. Pensant à bien des manières de le faire, tu laissais quelques minutes s'écouler, alors que vos pas continuaient de vous faire avancer sur le sentier caillouteux. Arrivé à un croisement ou dans une herbe humide s'exclamaient quelques fleurs enchantées, tu marquais le pas, lui faisant signe de s'arrêter.

Et tu partais alors dans une série de mimes, te mettant face à elle et t'efforçant d'être concentré là où tu l'imaginais déjà rire devant ta piètre prestation. Tu t'accroupissais pour lui désigner les fleurs, faisant un rond de tes mains au-dessus d'elles, pour qu'elle comprenne que tu parlais de toutes les fleurs en général.

Tu te relevais, et lui montrait le ciel bleu, désignant le soleil qui perçait au-dessus de vous. Puis alors que tu voyais qu'elle suivait tes gestes, tu remontrais les fleurs, avant de mettre tes deux mains serrées devant ton cœur, pour qu'elle comprenne que tu étais amoureux de la nature.

Puis tu lèves l'index de ta main droite entre vous deux, comme lui disant un « Mais ! », et tu t'approches d'elle en posant ton doigt sur son cœur. Qu'elle comprenne la suite de ta pensée. Tu restes quelques secondes ancrés dans ses yeux, alors que tu voyais qu'elle était perdue entre sourire et l'aube d'un rire devant ce que tu essayais de lui faire deviner. Et tu reprenais.

Tu désignais à nouveau les fleurs qui jonchaient joyeusement le sol, puis le soleil. Avant de la redésigner elle avec insistance, puis de faire un arc de cercle de tes mains au-dessus d'elle, comme pour lui crier « Mais toi tu es infiniment plus belle que tout cela pour moi ! Si les fleurs sont jolies, tu es la seule qui rayonne, si le soleil brille, tu es celui au fond de mes yeux ! ».

Et, pour achever sa demande, tes deux mains viennent saisir les deux siennes un instant, et tu déposes tes lèvres sur les siennes, pour qu'elle comprenne définitivement que pour toi elle était plus importante que tout le reste, et que sa beauté suffisait à faire tourner ton univers.

Un baiser furtif, que tu choisis volontairement de ne pas prolonger. car tu savais la distance qu'elle maintenant depuis plusieurs semaines entre vous, et tu ne voulais pas qu'elle le rompe elle, aussi tu préférais le couper toi. Mais tu espérais qu'elle ait compris ton message, qu'elle était tout ce qui t'importait, et que de lui déclarer ta flamme, c'était lui faire comprendre que c'était elle qui l'était.

Tu ne peux t'empêcher de lui sourire, restant devant elle un instant alors que tes doigts ont quitté les siens, satisfait de la réponse que tu lui avais faite et d'avoir de nouveau goûter même furtivement à ses lèvres délicates dont tu n'avais pas oublié la saveur. Puis tu te remets à côté d'elle, et vous reprenez votre route.

Après quelques minutes, vous finissez pas croiser un moldu qui vous salua. Vous ne lui répondiez évidemment pas et il vous lança un regard noir. Vous vous arrêtiez et tu arborais un sourire machiavélique. Tu sortais un nouveau parchemin, ton stylo, et griffonnais dessus son défi suivant.  « Imagine qu'il s'en soit pris à moi, montre-moi ce que tu lui ferais ». Ton regard la provoquait alors que tu lui donnais le morceau de papier. Tu voulais voir ce qu'elle ferait pour te défendre, et comment elle allait agir pour cela. Elle qui t'avait rejoint sur la voie des ténèbres, oserait-elle cette mise en situation pour toi ?
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Dim 18 Mar - 23:43

LA d'Evan

Il part dans un délire de mime et tu ne comprends absolument pas ce qu’il fait, à te montrer les fleurs, le ciel, le soleil, et tu éclates d’un rire cristallin, un brin moqueur. Mais qu’importe, c’était sans doute très romantique, juste que tu n’y comprenais absolument rien. Tu n’avais donc pas tout saisi, ni tout suivi, mais ça valait la peine d’être vu, juste pour pouvoir se moquer de Lival après ça.

Il dépose rapidement ses lèvres sur les tiennes, tu n’enclenches pas de mouvement de recul car il a lui-même fait le pas en arrière. Comme s’il devinait ce que tu t’apprêtais à faire. Cela devenait-il trop prévisible ? Peut-être, mais tu ne comptais pas céder en tout cas. Ce serait trop facile, trop beau pour lui. Tu avais décidé de lui en faire baver, alors tu continuais sur la même longueur.

Finalement, vous vous remettez en route sur le chemin de votre promenade et il en profite pour te donner un nouveau défi. Tu le lis et regarde Evan avec un air interrogatif. Sourire narquois sur le visage. Il voulait jouer à ça ? Tu hoches la tête sans te départir de ton sourire. Rapidement, tu poses tes mains sur ses épaules, dépose un baiser furtif sur sa joue, et te décroche quasi immédiatement, avant de lui faire un petit salut de la main. Comme pour lui dire « A bientôt » ou plutôt « Attends-moi deux minutes je reviens ».

Il avait voulu joué avec toi, alors tu allais pousser le jeu un peu plus loin. Ton sourire ne partait pas de ton visage et pire encore, tes yeux arboraient un petit air malicieux, ce genre d’air qui ferait dire à Evan qu’il n’allait pas apprécier ce qu’il allait voir. A petites foulées, tu rattrapes le moldu qui vous avez regardé furax de votre absence de réponse et de politesse et tu déposais ta main sur son épaule. Lui, il te regardait, se demandant sans doute ce que tu foutais là, surtout que tu ne pouvais pas lui répondre. C’était un jeu fort amusant, il fallait le reconnaître. « Miss, vous n’allez pas bien ? ». Et comme toute réponse, tu allais écraser tes lèvres contre les siennes. Aucun plaisir n’en fut tiré, si ce n’est, peut-être, de voir la face déconfite de Lival.

Finalement, le moldu se décrocha de toi « Mais qu’est-ce qui vous arrive, ça ne va pas du tout ? » et tu ne répondis rien, parce que, derrière lui, tu avais vu. L’éclair vert, la fureur dans ses yeux, et le moldu qui, sans savoir ni pourquoi, ni comment, s’effrondra sur le sol. Un éclat de rire vint casser le silence qui régnait, avec ton index, tu le montrais du doigt et tu pointais ton pouce vers le sol. Tu avais gagné, rien de plus.
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Evan, le  Lun 19 Mar - 11:42






Des éclats de rire, c'est tout ce que tu avais récolté de ta série de mimes, et tu n'étais pas certain qu'elle ait vraiment compris le message que tu voulais lui faire passer, hormis quand tes lèvres s'étaient emparé des siennes le temps d'un baiser qui avait déclenché le retour de délicieux souvenirs.

L'heure était maintenant à son nouveau défi, et tu attendais de voir sa part sombre, ce qu'elle allait faire, si elle allait oser se mettre dans cette situation, ou si elle allait refuser. Elle sourit à ton défi, avant de te saluer en te laissant un baiser sur la joue comme si elle te disait au revoir.

La regardant suspicieusement, te demandant comment elle allait jouer le coup, tu la vois qui te charrie avec un signe de la main, avant de prendre la direction du moldu croisé peu avant. Elle l'interpella et tu te demandais si elle comptait se servir de sa baguette ou non.

Le temps de quelques secondes, où tu imaginais quelques situations. Et comme pour la jonquille, elle en décida autrement. Une seconde. Une seule. C'est le temps qu'il te fallut pour te décomposer, en la voyant embrasser le moldu et te regarder avec ses yeux qui te criaient qu'elle ne souhaitait que te faire rager.

Et elle savait surtout que ça allait marcher. Alors que la voix du futur mort se perdait dans l'incompréhension, un excès de rage, ta baguette rapidement saisie, l'homme qui avait embrassé ta compagne en joue, le silence fut rompu par un soupçon de Chaos.

Mort. Hors de question que qui que ce soit la touche. Et tu regardais Elly qui partait dans un fou rire, alors que tes yeux rageur la fustigeaient. Sans parler de sa dernière provocation  où elle te fait clairement comprendre que tu as perdu. Comme d'habitude, elle était obligée de détourner les règles pour arriver à gagner, tu aurais du d'y attendre, ton narrateur le savait. (:kiss:)

Tu ranges ta baguette et va à sa rencontre, tu avais envie de lui crier bien des mots, et l'adrénaline dans tes veines ne descendait pas. Quelque part, son jeu t'avait plu, mais t'avait aussi encoléré, paradoxe que de voir ton aimée toucher par autrui. Même si c'était elle qui l'avait provoqué.

Alors tu va attraper sa main avec laquelle elle s'était moquée de toi de ta droite, et plaque ta gauche sur sa bouche, essuyant ses lèvres de ton pouce comme pour effacer ce qu'elle venait de faire.

Tu restes planté face à elle, tes émeraudes brûlantes dans ses noisettes joueuses. Unis dans la lumière comme dans les ténèbres silencieuses. Ta main gauche se perd dans sa chevelure brune, alors que tu l'attires à toi de ton autre main posée dans le creux de ses reins. Et tes lèvres trouvent les siennes, aux écorces d'une passion folle qui vous unissait, allant trouver sa langue pour la faire danser.

Et dans les ténèbres, les lier
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Lun 19 Mar - 19:58

Si tu avais eu la possibilité de parler, tu l’aurais probablement targué d’un quelconque « Jaloux », tout en lui tirant la langue. Mais tu ne dis rien puisqu’il s’agissait là de votre défi principal. Se retrouver dans le silence d’une forêt, de ce bois renfermant de multiples secrets. Et désormais les vôtres aussi.

Tu voyais dans ses yeux, la rage et la colère qui l’avait envahie, et tu te savais victorieuse autant que tu le savais énervé. Mais cela te faisait rire, sourire, et tu aurais pu rester un moment sur ce fou-rire s’il ne s’était pas rapproché de toi. Tu voyais dans ses émeraudes, la rage laissant place au désir. Et tu le laisses faire, tu le laisses approcher, tu le laisses te saisir les hanches, tu laisses sa main se perde dans tes cheveux, basculant la tête en arrière sous le contact.

Et il t’embrasse, le contact de vos lèvres qui se trouvent et se retrouvent, s’entrouvrent, comme pour expier des soupirs trop longtemps contenus. Pourtant, après ce baiser langoureux, tu marques un mouvement de recul. Ton corps se détache du sien et tu reprends ses mains, tu hoches la tête de gauche à droite. Pour comprendre qu’il ne dirigeait pas les choses. Que rien ne serait jamais acquis entre vous deux.

Tu reprends un morceau de parchemin, sur lequel tu griffonnes quelques mots « Fais-moi danser ». Le sourire toujours sur tes lèvres, et le regard rieur, joueur, à observer la moindre de ses réactions. Parce que tu savais qu’aujourd’hui tu étais maitresse et reine du jeu, que rien de ce qu’il ferait ou dirait pourrait te contrôler. Tu avais toutes les cartes en main, rien de plus. Alors tu attendais, un instant, qu’il prenne connaissance de son nouveau défi.

Et quand il eut froissé le parchemin, tu t’esquivais rapidement, prête à le faire courir un moment avant qu’il ne réussisse à faire son défi. Parce que tu savais qu’il passerait sa journée, sa nuit s’il le fallait, à te courir après. Et cela te plaisait, bien sûr. Comment ne pas être charmée ?
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Evan, le  Lun 19 Mar - 23:40






Instant d'osmose, où vos langues expient pendant de sulfureuses secondes vos désirs retenus depuis plusieurs semaines. Un moment de plaisir qui s'évade vite une fois vos lèvres détachées, quand elle oscille un mouvement de recul, remettant cette distance entre vous malgré l'ardeur savourée.

Elle s'empare de tes mains, et fait un mouvement de non répété de la tête, comme pour te dire que cette proximité ne pouvait se prolonger. Puis elle s'empare d'un nouveau parchemin, te griffonne rapidement ton défi suivant avant de te le donner avec son visage embelli d'un sourire et son regard qui te criait déjà qu'elle allait prolonger son plaisir d'avoir la main mise sur toi.

« Fais-moi danser »

Tu pouffais légèrement, retenant un rire et arborant un grand sourire à son attention. De merveilleux souvenirs partagés te revenant. Même si là, il n'y aurait pas de piano pour vous accompagner. Et pas de feuilles à faire tomber des arbres pour remplacer les notes diluées aux secondes exquises dans les bras l'un de l'autre.

Tu la fixes un instant, te disant que ce défi allait être d'une simplicité enfantine, mais peut-être était-ce justement son but ? Et au moment où tu froissais le parchemin, voilà qu'elle s'esquive, qu'elle te fuit, d'un pas rapide comme si elle souhaitait que tu lui courre après.

Un regard interrogatif qui se perd sur sa silhouette divine qui fuit le long du sentier, elle semblant te narguer, pour que tu ailles la chercher. Un regard pour le moldu étaler sur le sol, vous vous en occuperez plus tard, et tu te lançais à sa poursuite. Le reste ne comptait pas autour de votre monde.

D'abord en marchant rapidement, espérant qu'elle décide de s'arrêter d'elle-même, mais tu la voyais qui tantôt marquait le pas, tantôt repartait de plus belle dans un rire cristallin en te voyant approcher. Elle te provoquait de ses ébènes, et tes émeraudes lui criaient un « Tu vas voir si je t'attrape ! »

Et voilà que dans les profondeurs de la forêt, elle sort du chemin que vous suiviez, pour aller fouler une pelouse humide dans laquelle résidait par endroits quelques fleurs qui offraient leur splendeur à votre manège enchanté.

Tu pressais le pas, elle le freinait, peut-être trouvait-elle le cadre suffisamment joli ? Elle te riait au nez, alors que légèrement essoufflé, tu laissais tes mains courir en caresses le long de ses bras.

Elle continue de te narguer, retenant des sourires comme maitresse du jeu, et tu t'en mordais la lèvre de désirs. Tu sortais ta baguette et la plaçais devant son regard, comme pour lui dire « Je suis le chef d'orchestre, je vais faire la musique », et tu visais le ciel au-dessus de vous, informulant un sortilège qui partit se perdre dans le céruléen.

Il fallut près d'une minute pour que le ciel change au-dessus de vous, se trouvant soudainement couvert de quelques nuages particulièrement menaçants. Un grondement sourd annonciateur, et une goutte tomba comme la feuille déchue de l'arbre. Suivie d'une autre, et rapidement, c'est un concert d'une pluie battante qui tomba sur vous, aux percussions qui ne tardèrent pas à relever les odeurs boisées de la forêt.

Tu rangeais ta baguette et saisissais ses deux mains pour l'attirer à toi, posant alors les tiennes dans le bas de son dos. Sourire sur les lèvres comme pour lui dire « Tu ne t'attendais pas à cela n'est-ce pas ? », et alors qu'elle posait ses mains à ta nuque, tu initiais le mouvement de vos pas.

Comme lors de votre première soirée à l'appartement, et tu espérais que cet instant lui ravive à elle aussi ce présent merveilleux qu'était ce chapitre de votre vie. La pluie intense se faisant la mélodie, coulant sur vos visages comme des larmes de retrouvailles, et tu étais content de toi.

Une minute, deux, trois, qui s'écoulèrent avant que la pluie ne s'estompe en délivrant son dernier cri humide, que le ciel ne retrouve son éclat de diamant. Le piano de gouttelettes s'était tu, et tu t'éloignais d'elle avec un regard qui lui disait que tu avais réussi, même si vous étiez complètement trempés. C'était à ton tour de jouer, de reprendre la main.

Tu récupérais un nouveau morceau de parchemin de ta poche, sur lequel tu griffonnais quelques mots. Sans la quitter du regard, avec un sourire en coin. Puis tu lui tendais son défi, te disant que cette fois-ci, elle pourrait difficilement le tourner à son avantage. C'était à ton tour d'avoir le regard joueur braqué sur elle. « Écris-moi un poème ».
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Mar 20 Mar - 0:26

De surprise en surprise, voilà ce qu’il en était. De votre couple, des cendres de ce dernier, se révèler une complicité plus grande encore, plus précieuse sans doute. Construite à l’aube de nombreux dangers, aux détours de nombreux risques. Et pourtant, ni l’un ni l’autre ne semblait décidé à laisser partir cette histoire, cette relation. Non. Pire encore alors que tu te montrais distante, il se montrait attentionné, attendant que tu te rapproches de lui. Toi seule décideuse de votre avenir, de vos souffrances, comme de vos pansements pour vos trop nombreuses plaies.

Il vous fait danser sous la pluie, ta robe de sorcière se trempant totalement quitte à en devenir trop lourde sur tes épaules. Alors que vous vous détachez l’un de l’autre après ce moment sous la pluie, tu décides de retirer le vêtement devenu trop pesant –et surtout trop humide. Tu laisses alors apparaitre ton jean, et le débardeur noir que tu arborais sous ta robe de sorcière. T’étais pas dans le plus grand des conforts – du fait de l’humidité – mais c’était toujours mieux que le tissu détrempé qui t’aurais certainement rendu malade.

Finalement, il te griffonne un nouveau défi sur un morceau de parchemin. Alors que tu te saisis du papier entre tes doigts, tu ne peux que remarquer le sourire qu’il arbore, comme s’il voulait te dire que la tendance s’inversait, que désormais, c’était lui qui mener la danse. C’était faux, archi-faux. Et l’idée naquit rapidement dans ton esprit. C’était tellement évident que lui-même aurait pu te le dire.

D’ailleurs, tandis que tu t’inclinais d’une fausse révérence – celle qui vous fusille du regard et qui vous fait comprendre que l’autre se moque éperdument de vous – tu simules sur ton épaule un violon et son archet. Mimant une quelconque symphonie dont tu n’avais pas le secret, n’étant pas vraiment une musicienne – quand bien même tu adores écouter divers instruments. Ton projet était relativement simple. Et tu attrapa rapidement un parchemin pour y griffonner quelques mots, nul doute que cela saurait lui faire plaisir.

Tu t’amusais à le plier à de nombreuses reprises, rendant difficilement les choses pour celui qui passerait après toi. Et tu lui tendis le papier, un sourire machiavélique sur les lèvres. Sur le mot, l’inscription au stylo bleu disait ceci « Regarde-moi, je suis ton plus beau poème ». Et surtout, de reprendre à courir dans la forêt, s’enfoncer plus loin dans la végétation, quitte à se perdre, quitte à le perdre.
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Evan, le  Mar 20 Mar - 12:40






Jouer à s'en brûler les ailes. C'était bien un jeu dans lequel vous étiez tous les deux doués. Même si en ce jour elle avait une forte tendance à vouloir y exceller. Habituellement, elle n'aimait pas perdre et inventait de fausses vérité pour faire semblant d'avoir gagné. Mais là, il fallait reconnaître que jusqu'à présent elle se débrouillait bien.

Même si tu pensais avoir remis la balance au centre avec ton petit numéro de danse improvisé sous la pluie. D'ailleurs, trempée, elle en retira sa robe pour éviter de prendre froid, devenant de suite un peu plus sexy dans son débardeur noir et ses bras nus dont tu te souvenais du parfum quand ils t'entouraient.

En découvrant son défi, elle se permet de te narguer une nouvelle fois, te faisant une révérence que tu savais joueuse. Son visage parlait à des kilomètres à la ronde. Entre son regard enluminé à en faire jalouser les étoiles et son petit sourire qui te racontait qu'elle savait déjà comment gagner cette manche, tu ne pouvais que lui en offrir un entre le doute et l'impatience de voir quelle carte elle allait sortit de son jeu.

D'abord, elle se lance dans un mime de violoniste, qui te fait éclater de rire. Car c'était là une défense qu'elle te sortait encore et encore, quand tu arrivais à la perturber au point qu'elle en perde sa répartie. Elle le savait très bien, mais ça se prêtait idéalement à votre situation.

Tu ne la quittes pas des yeux, alors qu'elle prend le temps d'écrire quelque chose sur un nouveau papier, avant de le plier maintes et maintes fois. Tu te demandais bien ce qu'elle avait pu y écrire et tu te disais que le violon aux notes imaginées n'y était pas étranger.

Tu récupères le papier et commence à le déplier alors que déjà elle détale dans la forêt. Pressentant la connerie à dix kilomètres, tu finis par découvrir ce qu'elle avait marqué, et ton visage se vêtit d'un sourire radieux. Car elle avait évidement raison. Même si tu ne t'étais pas attendu à cela, encore une fois.

Écrire l'encre de ses sourires, allumer l'étincelle dans ses yeux, accrocher des notes pour faire chanter ses rires, déposer des gestes pour faire soupirer sa vie, tels étaient tes envies, tes désirs de chaque jour. Composer ses humeurs, et faire en sorte qu'elle soit heureuse, en déposant des bouts de toi, pour faire rimer son quotidien comme un poème parfait.

Tu te mords la lèvre, range à la va vite le mot, et commence à partir vers sa silhouette qui s'engouffre au loin au milieu d'arbres dénudés, d'une herbe mi haute et de mousses humides. Et d'une faune qui parfois s'extasiait au détour d'un cri ou d'un craquement de bois perdus à des positions imaginaires.

Une partie de cache-cache géante, et tes yeux restent fixés sur elle autant que tu le peux. Parfois tu dois esquiver des banchages piégeurs pour éviter de te les prendre en pleine face, et tu faisais en sorte de sauter par dessus tous les parterres de fleurs que tu voyais, pour éviter d'offenser leur beauté.

Évidemment, tu ne pouvais pas crier son nom et elle le savait. En manquant de tomber à cause d'une racine robuste que tu n'avait pas vu, tu la perds tu regard. Alors tu tournes sur toi-même à la recherche de sa position, mais tu ne la vois pas.

Tu reprends ta course, vers l'endroit où tu pensais la trouver. Mais tu ne la vois plus. Tu l'as perdue. Était-elle cachée derrière un arbre ? Certainement. Peut-être même là à t'épier avec ce petit sourire espiègle qui la dessinait si bien. Tu soufflais longuement, cherchant à retrouver ta respiration.

Alors tu décidais d'inverser le jeu. De faire comme si tu n'en avais rien à faire, comme si tu abandonnais. Et tu fais demi tour, du moins tu le pensais, repartant cette fois en marchant dans la direction opposée. Comme cela si elle te voyait, tu savais qu'elle en serait frustrée. Tu marchais un instant jusqu'à disparaître derrière deux gros arbres, t'appuyant contre un de leur tronc, décidant de l'attendre, t'asseyant, les jambes dans l'herbe, les yeux vers le ciel perçant.

Tu y pensais,
A Elle.
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Invité, le  Mar 20 Mar - 22:17

Le principe d’un cache-cache géant ? Se planquait, bien évidemment. Avec brio, de préférence. C’était le propre du jeu, et d’autant plus lorsqu’il s’agissait de jouer avec Evan. Tu le faisais tourner en rond, et puis, lorsque tu avais mis suffisamment de distance avec lui, tu décidais de te camoufler, un peu.

Mais le temps passait, et étonnamment Evan n’apparaissait pas. Non pas que tu doutais de tes talents en dissimulations mais cela commençait à faire long : oui, tu perdais patience. Tu remontais tes pas, pour le découvrir là, à quelques mètres. Assis le long d’un tronc d’arbre, son regard semblait perdu dans la contemplation du ciel.

Toi, dans tes veines, tu sentais bouillir l’exaspération et la rage : ainsi donc n’était-il pas capable de parcourir la forêt pour te retrouver ? Tes tempes battaient d’une colère sourde, dans tes oreilles tu arrivais à sentir le sang qui bouillonnait, produisant un étrange sifflement. Y’avait des colères que t’arrivais pas à contrôler, mais là, s’en était trop.

« T’es qu’un mauvais joueur Lival ». Les mots lâchés, hachurés. La voix tremblante. Il relève son regard vers toi. Et toi, tu ne faiblis pas. Le corps tendu, le visage crispé et la voix, froide, blanche, ne dénotant d’aucun sentiment si ce n’est l’amertume. Tu tournes le dos avant même qu’il n’est eu le temps de se relever, et dans un crac caractéristique, tu as disparu. Retournée dans ton appartement londonien. Il allait falloir que Lival cavale s’il comptait une seule fois te revoir.

- Départ d’Elly -
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Evan, le  Mer 21 Mar - 0:42






Ton regard perforait l'azur silencieux qu'aucun nuage n'avait osé venir troubler. Tu y déposes tes pensées, orchestrant un immense puzzle comme si le ciel tout en entier était une salle de concert où y laisser les notes de votre vie.

Tu disposais vos différentes demeures, Londres, L'Allée des Embrumes, le Manoir, ton appartement à Poudlard, dans lesquels tour à tour défilaient vos souvenirs les plus puissants. Ainsi tu revis une danse sensuelle d'un côté, aux embruns de charme dilués à chaque pas avant votre premier baiser.

Un déjeuner dans un autre, habillé par un masque d'émeraude posé sur une table robuste, et ta belle à califourchon sur toi alors que les barrières de l'inconnu s'estompaient. Une nuit torride plus loin, dans ton appartement après avoir croisé Artemis à qui tu avais eu envie d'éclater la tronche.

Et une autre soirée, plus sublime encore à la dernière fenêtre entrouverte. Une qui avait débuté sur les hauteurs de Londres, où tu revoyais la rivière autour de son cou, votre ébat dans la cabine, et enfin la demande dans la cuisine après cette soirée éreintante dans l'osmose de vos sens.

Tu souriais devant ces images, perdu dans ces souvenirs exquis à l'odeur de sa peau que tu avais l'impression de sentir près de toi. Et tu revoyais tes doigts, qui se perdaient dans ses cheveux légèrement ondulés, à redessiner les courbes de sa bouche, et celles de son corps de Reine.

« T’es qu’un mauvais joueur Lival »

Tes pensées explosent dans le ciel, son visage, son sourire, son regard, son corps délicieux, s'évaporant dans l'air alors que tu te retournes vers elle pour la regarder, affichant une mine surprise à te demander si elle était sérieuse.

Mais tu vois à sa tête qu'elle semble visiblement en colère, qu'elle n'avait pas saisi ton but, et qu'elle te prenait pour un mauvais perdant alors que pour une fois c'était toi qui jouait avec elle et non l'inverse. Tu t'apprêtes à parler, mais déjà elle a tourner les talons et disparu.

Tu affiches des yeux complètement écarquillées. Non seulement elle venait de t'abandonner lâchement avec un cadavre sur les bras, mais en plus elle te faisait passer pour un mauvais joueur alors que c'était elle qui avait abandonné la partie. Vive les hormones !

« Et c'est encore moi qui vais passer pour le méchant de l'histoire... »

Tu affichais une mine dépitée. Tu avais espéré que cette journée vous rapproche, mais tu commençais sérieusement à croire qu'elle passait son temps à se foutre de toi. Et que te faire souffrir était devenu un passe temps beaucoup trop important pour qu'elle n'arrête.

Tu soufflais, pour fuir les mauvaises pensées qui arrivaient en même temps que tu sentais tes nerfs prêts à lâcher. Mais tu ne pouvais pas céder, tu devais t'occuper du corps. Alors tu te relèves et rebrousse chemin, désespérément seul.

Avec les minutes écoulées à vos défis, tu avais imaginé une issue des plus heureuses. Mais non, une fois encore, elle avait tranché dans ta chair tes émotions, et tu essayais de penser à autre chose pour ne pas péter les plombs. Rester calme. Rester...

Tu retrouves le corps du moldu allonger. Tu aurais aimé que d'autres passent, là, pour faire un massacre et faire voler joyeusement des organes dans les arbres, découper des têtes et membres à tout va. Mais non, tu n'avais que ce foutu cadavre devant toi. Et déjà, tu te revoyais chez toi, à aller noyer une nouvelle fois ta colère dans un pur malt qui te conduirait un peu plus à la dégénérescence de tes sens. Tu laisses quelques mètres entre le corps et toi, inspire, expire, inspire, ta baguette surgit, la colère rugit.

« BOMBARDA MAXIMA ! »

L'explosion dévasta le silence de la forêt. Le souffle ravagea la terre, les arbres, la peu de végétation souriante, et probablement quelques animaux qui avaient eu le malheur d'assister à la scène d'un peu trop près. De la terre vola en tous sens retombant comme une pluie solide et noire, des morceaux d'écorces et des branches également volèrent comme des plumes portées par le vent.

Il n'y avait plus la moindre trace du corps, bien que tu ne doutais pas qu'il en restait probablement quelques morceaux éparpillés dans les alentours. Le souffle rapide, tu ne voyais que du sang devant tes yeux. Elle était partie. Une nouvelle fois. Peut-être la fois de trop.

Tu transplanais, là où la Démence se ferait un plaisir de finir de te réduire en cendres...

Y ~ Fin du RP ~ M
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Sariel Fawkes, le  Mer 4 Avr - 11:47

La chasse au Billywig
avec Elias


Il y avait un éleveur, dans le coin de Loutry Ste Chaspoule. Et cet éleveur avait un élevage de Billywigs. Il fallait bien qu'on en trouve dans le coin puisque ces bestioles étaient endémiques d'Australie. Et lui, il en avait trouvé, les avait fait se reproduire, et maintenant il avait une serre magique avec des Billywigs dedans. Peut-être une centaine, et encore. Il devait en avoir vendu plein, du coup, le sorcier avait une sacrée expérience niveau Billywigs.

Elle avait volé une paire de jumelles à un couple d'ornithologues, qui traînaient dans un coin Moldu alors qu'elle cherchait des oeufs d'alouettes des champs. Maintenant, elle pouvait regarder la maison du sorcier, sa grange ainsi que sa serre, à une distance respectable. Le proprio était méfiant et s'était déjà fait voler des individus à plusieurs reprises. Ce qui voulait dire qu'il avait sûrement mis en place toute une protection pour empêcher les potentielles canailles de s'en prendre à son butin.
- Tu parles, ricana Aya en détachant ses pupilles des jumelles.
Tout ce qu'Aya avait pu tirer comme conclusion de son observation continuelle depuis une heure et demi, c'était que son jardin était infesté de gnomes. Bien que la sorcière n'ait jamais eu d'espace vert bien à elle, elle ne savait que trop bien à quel point ces créatures étaient embêtantes. Son grand-père s'en plaignait assez, du temps où elle habitait encore au manoir familial.
Elle détacha le goulot de la bouteille posée à côté d'elle et s'abreuva d'une longue gorgée d'eau. Son but était de se créer un stock de dards de Billywigs. Tout simplement. Pas pour Barjow & Beurk puisque la boutique avait déjà assez à faire comme ça avec les fournisseurs. Et elle préférait éviter de se montrer trop axée pillages, surtout au niveau professionnel. Plus elle paraissait intègre, mieux ça valait pour elle. Même si Bennet devait se douter que ses intérêts magiques allaient plutôt à contrecourant. Franchement, on ne bossait pas pour Barjow & Beurk en ayant peur d'avoir les mains sales. Ou en les ayant pas déjà.

Les beaux jours n'étaient pas encore de retour mais ce début d'après-midi laissait présager la naissance d'un printemps timide, et pourtant bien présent. Les oiseaux chantaient, virevoltaient dans le ciel et l'herbe verte sortait de terre, comme poussée à bout par la force suprême d'un beau soleil gouverneur.
Aya essuya sa bouche et braqua ses jumelles sur un couple de tourterelles des bois. Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres alors qu'elle détaillait leur danse cosmique. Non, décidément, c'était une belle journée pour choper du Billywig. Cependant, elle remarqua bien assez vite le propriétaire ressortir de la serre et examiner les alentours, la main gauche en visière. A tous les coups, il se doutait que les beaux jours amèneraient leur lot de surprises et d'intéressés. Il resta un long moment sur place et Aya fut persuadée qu'il l'avait repérée dans sa cachette, à l'abri d'une colline avoisinant les hauteurs du domaine.
Mais non. Le quadragénaire rentra dans sa maison en claquant la porte derrière lui.
Dans tous les cas, Aya avait décidé d'attendre un peu pour être sûre. Elle acheva donc son repas de midi sur une pomme rouge, sans vraiment prendre garde au bruit du vent dans les herbes hautes qui l'entouraient.
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Elias Baxter, le  Jeu 5 Avr - 15:38

PV avec Aya Lennox


L'arnaque se dessine, et l'Elias retrousse ses babines. L'heure était à la fourberie scapine. La victime ? Un pauvre hère des fonds de campagnes écossaises. Pépé qu'il était surnommé. Et s'il était ciblé, c'est que son activité était synonyme de rareté. Monsieur élevait ni plus ni moins qu'une horde de Billywigs emprunté en terres lointaines, pour en revendre divers éléments à prix coûtant. Et Monsieur se faisait plaisir sur les dits prix, qui demeuraient exorbitants. Elias avait tissé sa toile fort vaillamment, sûr de son talent, échange de missives à l'appuie, se faisant passer pour un fringuant commerçant des plus attrayants. Il avait ouïe dire que le Pépé s'était fait plusieurs fois cambrioler, aussi s'était-il tout bonnement identifié comme un compère éleveur d'ailés cherchant réconfort auprès d'un collègue, réconfort et conseil.

Une semaine plus tôt, il s'était présenté au type. La discussion était allé bon train, une certaine bouteille de Pur-Feu additionné d'un bon Sortilège de Confusion déliant la langue du vieil homme. Le Pépé n'avait pas seulement révélé à Elias ses stratagèmes pour éviter le rapt de vils malfaiteurs, il lui avait également confié ses inquiétudes dues à l'âge, à sa quasi-surdité récemment survenue,à ses absences répétées pour se rendre à Ste Mangouste les jours de grand soleil - parce que le bougre avait également de sérieux problèmes de vue, ou encore à la faiblesse de sa magie sur ses dernières années. Autrement dit, il avait délivré tous les éléments nécessaire au jeune professeur pour venir faire son affaire en toute discrétion.

Ce dimanche donc, voilà que le sorcier faisait son grand retour au domaine ciblé, pour une première récolte à l'insu du Pépé. Le soleil était à son zénith, et le vieux venait de rentrer dans sa résidence. Il allait sans nul doute emprunter sa Cheminette pour rejoindre les locaux de l'hôpital, sinon aller siester pour reposer ses rétines enflammées. L'Elias s'élança dans les herbes hautes, minutieusement dissimulé aux yeux de potentiels errants sous un accoutrement de chasseur récupéré plus tôt dans la journée. Sa démarche était franche, son pas lourd. Il ne risquait pas d'alerter le croulant, il était fort confiant.

Il pouvait entendre les dizaines de battements d'ailes à l'intérieur de l'enclos. Ils entrèrent rapidement dans son champ de vision, flamboyants. Des papillons. Le Pépé n'ayant plus la force d'installer de véritables barrières, avait placé une maigre illusion sur ses créatures pour les faire passer pour de simples insectes à caractère éphémère. La sécurité était risible. Armé d'une épuisette longue comme le bras, Elias souffla un Sortilège de Désillusion pour faire apparaître les Billywigs. Fallait bien qu'il voit leur dard s'il voulait éviter la piqûre !


Dernière édition par Elias Baxter le Mar 10 Avr - 10:36, édité 1 fois
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Sariel Fawkes, le  Dim 8 Avr - 17:42

Crocs enfoncé dans la chair juteuse du fruit, puis une deuxième morsure affamée. Il suffisait de la faire tourner sur elle-même pour la dévorer toute entière, et bientôt, la jeune femme fut contentée et laissa retomber le trognon par terre. Bah quoi ? Ce qui appartenait à la nature revenait à la nature, après tout.
Les arbres avaient calmé leur danse tout autour d'elle, et Aya se redressa de son nid dans les herbes hautes pour jeter encore une fois un oeil sur sa destination. Pour l'instant, rien ne semblait avoir bougé. La voie était donc certainement libre. Et la sorcière était prête.
Très sûre d'elle, Aya se redressa dans les herbes et s'étira, avant de rassembler ses affaires et d'enfiler à nouveau sa cape de lin. La blonde parut cependant réfléchir un instant. Elle pouvait sûrement laisser son sac ici. Il n'y avait de toute façon rien d'important dedans, à part les restes de son déjeuner et sa gourde d'eau. Elle serait sans doute bien satisfaite de pouvoir se barrer de la serre au plus vite, si elle se faisait prendre, loin d'être encombrée par son bagage.

Il ne fallut qu'une demi-seconde à Aya pour repérer la silhouette qui se faufilait dans la propriété, alors qu'elle se retournait. Par réflexe, la sorcière se baissa, capuche relevée sur sa tête blonde. Manquait plus que ce soit un visiteur, ou quelqu'un de la famille du vieux.
Ses sourcils se froncèrent cependant lorsqu'elle remarqua que l'énergumène se dirigeait vers la serre discrètement. Non, il ne s'agissait absolument pas d'un proche du vieillard mais plutôt d'un autre maraudeur, certainement avide de petites bêtes à dards.
- Oh le sal*ud ! s'exclama la sorcière, voix étouffée par le repli de sa cape.
Loin, là-haut, le soleil tapait sur sa tête et un corbeau croassa sous l'insulte.

Elle oublia bien vite ses questions logistiques et quitta son refuge discrètement. Courir dans l'espèce de bruyère environnante était salvateur et, dans tout autre contexte, cela lui aurait rappelé ses paysages d'enfance mais pour l'instant, Aya était colère. Un rat des champs avait osé lui piquer son affaire. Certes, il devait l'ignorer, mais la sorcière en avait un peu marre des gens qui lui piquaient ses spots. Déjà Azaël, qu'elle avait finalement embauché pour une drôle d'affaire et maintenant lui, ou elle, elle ne savait pas franchement mais le pronom lui importait peu à cet instant.
La silhouette chétive de la blonde passa sans mal les limites de la priorité et elle se baissa sous la fenêtre. Pas un bruit à l'intérieur. La voie était libre, mais un autre obstacle l'empêchait de mener à bien son projet initial : se faire un stock de fichus dards.

A pas de loup, recroquevillée sous sa cape à la capuche relevée, elle s'avança vers la serre dans laquelle continuait le ballet de créatures. Vivement, sans se gêner à l'idée de déranger le spectacle, Aya fit son entrée dans l'enclos :
- J'peux vous aider ? susurra-t-elle sèchement, sa patte s'emparant de l'épuisette du filou.
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Elias Baxter, le  Mar 10 Avr - 12:06

Ça bouillonnait d'énergie, du battement d'ailes en folie, dans une cacophonie à faire bouillir les esgourdes de tout bon sorcier endurcit. L'avait oublié les boules Quies dans sa liesse chasseresse notre bon Elias, mais ce n'est pas ce qui l'arrêterait dans ses prouesses. De larges gestes du bras, il balayait l'espace de sa lourde épuisette, l'oeil sur ses centaines de cibles, et le filet vierge de toute ailette. Elles étaient rapides les félones. L'allait falloir user de ruse, sucrer les créatures à la mobilité abstruse. Peut-être bien même déclamer d'une verve latine quelques formules de politesse pour ralentir leur rythme affolant ! J'peux vous aider ? Et v'là qu'une main venait l'arrêter dans son élan, alors même qu'il allait sortir son bâton magique pour simplifier sa récolte de composants.

La surprise le vit prit d'un sursaut, et il braqua l'oeil sur l'intruse, un sourcil haussé. Bordel. C'était l'Aya. L'Ayange. L'Ayange-démone il dirait même. Une tentation bien plus grande qu'un Billywig accroché à son tableau de chasse. Mais là n'était pas la question. Ni même la réponse. Elle foutait quoi ici, sur son terrain de jeu ? Lâche mon épuisette ! Il fit un geste brusque pour dégripper les ongles de la gueuse. J'étais là avaaaaant ! Et il s'extirpa d'une nouvelle embardée vers l'arrière avant de tomber le cul par terre dans l'herbe haute. Les Billywigs qui s'étaient posés là s'envolèrent bruyamment dans un chaos des plus total et il les regarda dépité aller se poser plus loin. Voilà ! Regarde ce que tu provoque !

Une calamité. Le vieux il allait se réveiller, ou bien rentrer, et il les trouveraient tous les deux là dans son verger. Elle allait tout faire foirer. Il avait pas le temps de palabrer avec la donzelle, pas le temps de s'étendre sur ses courbures divines. Il était là pour du dard, de l'ailette, du bien juteux pour combler ses concoctions, pas pour courir la belle. Et si elle se mettait en travers de son chemin, il aurait pas d'autre choix que de défendre son pain, son beurre, et sa confiture. Sa main s'empressa dans son veston pour en tirer sa baguette, et il e releva sans grâce pour lui faire face. Si tu veux de la baston je suis opé. On a pas mille ans alors décide toi. Je partirai pas sans les Billywigs.
Lizzie Cojocaru
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Lizzie Cojocaru, le  Dim 15 Juil - 16:17

Pique-nique dans le Devon
PV Azaël Peverell - Kohane Werner-Underlinden - Elhiya Ellis


Cela se confirme. C’est dans l’air. Je le sens. J’ai les humeurs instables et le coeur crépitant. La pleine lune, ou la nouvelle lune, ou les règles, ou l’apocalypse, ou Mars en rétrograde, y a un truc qui vient. Et comme je n’aime pas être déstabilisée par le monde, je ne le laisse pas définir ce qui va venir. Il me faut le précéder, à tout prix.

J’ai envoyé des lettres, à tout va, ou plus exactement, là où cela doit aller. Là où ça compte, là où cela fait changer le monde. J’ai des palpitations dans la poitrine à l’idée qu’à présent, je les connais assez pour pouvoir arranger cette rencontre. Que donnerait-elle ? Quel visage comptaient-ils montrer ? Que devais-je prévoir pour l’occasion ? Cela, c’était plus difficile d’en juger.

Cela ne me stressait pas plus que ça, cependant. Je savais que c’était comme bien des choses : cela venait en faisant. Alors je m’étais rendue plus tôt dans le Devon, survolant le comté en balai, jugeant des avantages du relief de chaque petit point de rencontre potentiel, des différentes activités qu’on pourrait y faire. En vrai, c’était bien le sud de l’Angleterre.

Si on voulait organiser un camping sauvage, personne nous prendrait le chou. Pareil si on préférait faire des activités aquatiques dans le Roadford Lake. Et plus au sud encore, le Dartmoor National Park offrait des possibilités infinies de cache-cache. Oui, on allait s’amuser, et apprendre à se connaître. En tout cas, c’était le but. Même si Riri était relou et finissait par dire que lui préférait chercher des fossiles tout seul car les autres c’est nul, bah au moins, on établirait un vrai contacte de groupe quoi.

Et il allait falloir s’accrocher, pour être plus unis et plus efficaces. On ne pouvait laisser des divergences de sens artistiques se mettre sur notre chemin, quand Ils nous faisaient confiance pour prendre part à leurs plans. Tant que l’on ne connaissait leurs prochains desseins, il fallait se préparer au reste, anticiper les possibles accrocs.


Dernière édition par Lizzie Bennet le Mer 15 Aoû - 10:45, édité 1 fois
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Re: Collines de Loutry Ste Chaspoule
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 19 Juil - 16:14


   
   

Loutry-Ste-Chapsoule. J’connais, ça, pour sûr. En passant des les rues, je vois même, au loin, la baraques des p’tits vieux dans laquelle on s’est introduits discretos avec Arty. Bien mal nous en a pris. Enfin, j’suis pas là aujourd'hui pour chercher des assassins de pancakes. J’ai un rendez-vous.
Et c’est sur les hauteurs. C’est-à-dire à peu près là-bas. Voyez ? Les collines. Voilà.
N’étant pas certaine de l’emplacement, j’ai transplané dans le village même, par prudence. Un lieu connu. Décision de monter le relief à pied. Enfin... je vais m’avancer un peu quand même, maintenant que j’ai les collines en plein dans le collimateur. Le transplanage est plus simple.
CRAC
Le village en contre-bas, désormais. Alors qu’il n’y a même pas deux secondes, c’était moi, en bas. Comme la magie est pratique !
Bon. J’ai eu les indications pour le point de rendez-vous. Je crois que je suis à l’heure. Après, c’est Lizzie... même si j’arrive en retard, je doute qu’elle m’en veuille vraiment. Ou ce serait décevant. On a mieux à créer ensemble que s’attaquer pour quelques minutes de retard. Puis, nos préoccupations vont au-delà de ça.
La lettre est arrivée il y a quelques jours, en rappel d’une conversation entretenue quelques jours encore plus tôt. Ne pas oublier. Le rendez-vous.
J’avoue que le lieu est bien choisi : c’est calme. C’est loin du bruit de la ville et de la tristesse de son macadam. Ici, c’est nature. Malgré le village, en bas. Presque comme Thermidor. En moins majestueux. Ce sont des collines, eh, oh, pas les Alpes. Faut pas pousser mémé dans les orties.

Sac sur le dos, je m’oriente un peu au feeling. Je me suis dit qu’avec un peu d’auto-persuasion, je pourrais m’en sortir, question orientation. En vrai, j’suis pas tant une bille que ça. Juste que... je suis parfois un peu distraite. Ouais, voilà, c’est ça. Distraite.
Mais là, j’ai bien préparé. Et je sais que ce n’est plus très loin. Si je pars du bon côté. Et je suis sûre que j’marche dans la bonne direction !
Je plaque contre mon flanc mon sac en bandoulière. Qui m’accompagne bien souvent en expédition. Je ne savais pas trop quoi emporter. Je ne savais pas trop ce que Lizzie attendait de ce week-end. Y’avait pas trop de précisions dans sa lettre ou dans ce qu’elle m’a dit. Elle m’a juste proposé un truc tranquille, loin de tout, de la ville, nos chères habitudes.
Alors j’ai pris le minimum. Quelques vêtements, au kazou (parce que, week-end ça peut être un jour ou deux jours, dans l’incertitude, autant prévoir). Ma baguette, évidemment. Un carnet fourre-tout. Entre autre là où j’ai noté les coordonnées du rendez-vous. Mais qui me sert à y mettre un peu tout et n’importe quoi. J’fais sécher des feuilles dedans, parfois. Puis des paquets de chocogrenouilles parce que les chocogrenouilles, c’est la vie et ça se partage et comme j’aime bien Lizzie, eh ben voilà. En plus, l’avantage, c’est que je les ai juste chipées en douce dans les réserves des 3B. Comme si quelqu’un allait me dire quelque chose ! Bah ouais, je ne me prive pas. Mais n’arriverai jamais au niveau de Leo qui a écoulé une grande quantité d’alcool dans les cuisines du bar sans débourser un seul sou aux réserves.

Bon, là, je crois que je marche du mauvais côté. J’aurais dû tomber sur Lizzie depuis un moment. Demi-tour touuuute !
Et je continue de crapahuter. Chapeau de paille sur la tête. On n’est jamais trop prudente. J’aime bien ce chapeau. Il me rappelle des bons souvenirs.
Alors que je grimpe au milieu de l’herbe et des cailloux, que je vois les reliefs en montée et descente autour de moi, je sens, comme souvent, autour de ma taille, le poids du poignard que Lizzie a si bien retravaillé. Rendu invisible par ses soins. Faudrait que je lui dise, un jour. Que j’ai appris à l’apprivoiser. Que je lui ai trouvé un nom. Qu’il fait partie de moi, désormais.
Enfin, j’aperçois une silhouette. Familière. Qui paraît attendre.
Elle.
Présente, en chair et en os. Fidèle au poste, à son rendez-vous. Je continue dans sa direction, d’un pas un peu plus rapide. Un large sourire aux lèvres. Parce que je suis heureuse de la revoir. Comme à chaque fois. Heureuse de savoir qu’elle est toujours -.

-Salut, je prononce en arrivant à distance raisonnable. Chouette coin, ici.

Constater la hauteur -toute relative- et les tranquilles maisons en contre-bas. Les gens qui s’y activent peut-être, vaste fourmilière humaine. Nous, c’est comme si nous flottions au-dessus de tout ça. J’apprécie cette sensation.

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