Je regardais les deux petits s'amuser ensemble. Se voler la balle. Une balle de tennis moldu qui souffrait un peu depuis que les petits avaient décidé d'en faire leur jeu préféré. Je m'étais d'ailleurs mise une note pour penser à en récupérer une nouvelle à l'occasion. Mais en attendant j'avais une retenue à surveiller et à mener à bien.

En parlant de retenue les élèves arrivaient un à un dans un laps de temps assez réduit. Je leur souriais. Une fois le dernier arrivé, je les invitais à entrer dans la cabane. Les animaux eux restaient bien calmes. Bien tout se passait très bien comme prévu.

- Bonjour à vous cinq, donc si je me trompe pas nous avons Elhiya, Castielle, Fañch, James et Elius. Bienvenue. Votre retenue va bientôt commencer en attendant je vous invite à rester ici le temps que j'aille promener les deux petits. Mais avant pourrais je avoir vos baguettes?

Une main tendue. Chacun des sorciers y déposa sa baguette. Baguette que je rangeais dans une boite et glissait dans ma poche. Je mis ensuite leurs laisses aux deux louveteaux puis sortis avec eux. Je m'éloignais tranquillement. Une fois hors de vue, je sortis ma baguette. Un mouvement de poignet la porte de la cabane venait de claquer.

Je souriais. Discrètement, j'accompagnais les deux loups vers une petit pièce dont j'avais accès par l'arrière de la cabane et qui était insonorisée pour l'occasion. Je me demandais si les élèves s'approcheront de la porte en voyant le mot. S'ils trouveront tous les indices. Trois portes (celles de l'entrée, et deux autres), un lit bien chargé autant au dessus qu'en dessous, une armoire, une table centrale et des animaux de tous les côtés. C'était à eux de jouer.

Observation de la danse des bestioles en pleine chasse de la baballe chérie interrompu par l'arrivée d'une tête connu. Accueil au sourire en coin et sourcil rehaussé, la retenue prenait des accents de divertissements sous les souvenirs d'une course en pyjamas dans les couloirs de l'école. "Chalut toi". Déformation de mot sous la fuite de la sucette négligemment gardé en bouche. Flemme de s'en defaire, même pour claquer un large sourire aux mirettes désabusé du grand serpentard le rejoignant.

Plus les secondes passaient plus cette punition ressemblait à un camp de vacances aux parfum de bonbons acidulé. Comme se sentir brimé dans ces conditions? S'il était étonnant de voir ces deux-la, la curiosité de se manifesta pas pour autant, un peu trop ravie au futur échec de la punition. L'arrivée d'un garçon inconnu ne suffisait pas à rajoutee une ombre au tableau. Rageux et impoli le mignon s'était fait prendre dans le jeu des louveteaux, en oubliant les politesses de rigeur. Présence inutile effacée complètement par un astre de jour ricanant. Combo de rêve pour perte de temps obligatoire. Sourire de plus au danseur d'étoiles, sans fioriture, dans l'attente de savoir si le groupe était au complet.

Une voix sortie de la cabane en signal de départ, réclamait baguettes et besoin de sortir les poilus. Première requête accordée d'un froncement de sourcil vite envolé par le passage des deux turbulents créant regard attendrit et perte de méfiance. A tort. Un claquement de porte, un sursaut et l'impression d'une mauvaise blague. Par reflexe, les doigts s'étaient enroulés sur la poignée pour une vérification d'usage. Et le claquement de langue agacé restait sans appel.

-Fermés.. au moins on a de la lumière, un écureuil et de quoi s'occuper. ..

Soupir désabusé. Coincé sans baguette, du déjà vu, au moins y'avait des bestioles ce coup-ci et... un mot sur la porte. Liste de courses possiblement

Une autre tête connue vient rejoindre les deux filles. Une tête croisée lors d'un mauvais jour, bien qu'au final la sienne ait sans doute été nettement plus désagréable que celle de notre sorcière, au détour d'un couloir des cachots... facile à resituer même si le nom du colosse lui échappait encore. Après une brève tentative de récupération de souvenir Castielle abandonne rapidement et se dit que de toute manière quelqu'un allait bien finir par l'appeler d'une façon ou d'une autre et qu'à ce moment-là elle serait fixée. Puis ce n'est pas non plus comme si c'était le truc le plus important du monde à se rappeler ! Le grand au bras bien en place est rapidement suivi par deux autres garçons dont un que Cassie n'avait encore jamais vu et un autre qu'elle se demandait comment elle avait fait pour ne jamais le remarquer. Peut-être qu'il paraissait moins original dans son uniforme réglementaire ? Ou alors peut-être qu'elle ne passait pas assez de temps dans les couloirs, tout simplement. *Bon, se dit notre Poufsouffle du dimanche, ça va je ne suis pas en si mauvaise compagnie !*

La garde-chasse sonne le départ de leur retenue. Un départ vachement soft puisqu'elle fait simplement entrer les gamins chez elle, de toute évidence en colocation avec beaucoup plus que deux petits louveteaux !, tout en leur expliquant que ça allait bientôt commencer. Même quand elle leur confisque leur baguette elle est polie ! *Les Anglais auraient vraiment de bonnes leçons à prendre de chez nous... ça ressemble à rien leur retenue là.* La baguette de Castielle atterri avec les autres, sans trop de regret. Non pas qu'elle n'y soit pas attachée mais simplement parce qu'elle n'estime pas être en danger ou quelques situations que ce soit qui nécessiterait d'être armée. Et puis à cinq dans une maison en bois, si ça dégénérait elle était assez confiante sur le fait qu'elle aurait le dessus sans le moindre problème ; Fañch (merci la garde-chasse pour le rappel des prénoms, aha !) pourra en attester lui-même.

Les deux petits loups partent pour une balade, le temps qu'ils reviennent tous les trois l'heure sera déjà bien entamée. Autrement dit on est juste censé rester là, tranquille, pendant une heure ? La porte se ferme d'un coup sec. Pfff, soupire Cassie en remontant machinalement ses lunettes sur son nez tandis qu'Elhiya confirme qu'elle est verrouillée, c'est vraiment n'importe quoi les retenues à l'Anglaise ! Si j'avais su...
Si elle avait su... quoi ? Bah elle se serait pas tant rongé les ongles quant au fait de se faire prendre la main dans le sac de quelques affaires peu reluisantes. Au moins maintenant elle sait à quoi s'attendre.

Les mots de la Serpentarde la poussent à aller voir du côté du lit de leur pseudo-geôlière. C'est qu'il est couvert de bidules en tous genres donc Avec un peu de chance y aura un jeu de cartes dans tout ce foutoir. Regard joueur vers ses camarades de "punition" Quelqu'un de partant pour un poker ?

Fañch Guivarch rp numéro 151 tw :

Les deux derniers élèves arrivaient, d’abord un inconnu de chez les rouges puis un serpent qui répond au nom d'Elius. Celui-ci était habillé dans une tenue plutôt originale

"Le négatif" : Et m*rde encore cet emmerdeur de première à croire qu'il nous suit.

"Le positif" : Il a encore rien fait soit indulgent.

"Le juge" : il est dangereux on va faire attention.

La garde-chasse salua tous les élèves avant de réclamer les baguettes de tout le monde, ce fut à contre-cœur que le géant donna sa baguette.

La garde-chasse décida que c'était l'heure de la promenade pour ses louveteaux, elle leur mit leur laisse et s'en alla faire un tour. Aprés quelques minutes la porte d'entrée se referma brusquement.

Elhiya fut la première à s'en inquiéter, elle alla vérifier la porte et annonça que celle-ci était verrouillée. Ensuite la brutasse pouffsoufle chercha un jeu de cartes et proposa un poker.

"Envie" : Yes un truc amusant à faire.

"Le négatif" : On va l'humilier et lui prendre toute sa thune.

Fañch : Vas-y je suis partant.

Le breton s'assit sur une des chaises autour de la table et commença à faire de la place pour l'éventuelle partie de poker qui allait se dérouler.

C’est à contrecœur que James avait laissé sa baguette à la garde forestière. Ils devaient rester là à l’attendre tandis qu’elle partait promener ses louveteaux ? Ne pouvait-elle pas le faire après ? Ou avant ? Bon tant pis, au moins il était au calme ici, même s’il n’aimait pas trop le fait d’être enfermé. Il pouvait sans doute sortir d’ici… L’idée, à peine arrivée, repartie sans trace. Cela était stupide. Il avait juste à attendre tranquillement. Il décida de ne pas trop se prendre la tête.

Il entendit soudain la voix d’une des filles proposer un poker, suivi de l’approbation d’un autre de ses camarades de colle. Il haussa les épaules avant d’annoncer avec un mouvement de main « Je suis partant aussi ». Il avait déjà joué quelques parties à l’occasion de soirée et aimait les jeux. Il ne pouvait refuser la proposition.
Ses yeux curieux balayèrent alors la pièce. Son attention fut distraite par les nombreux livres sur le lit du garde-chasse. Il ne put se retenir de fouiller dans les affaires et lut distraitement les titres de plusieurs livres avant de les feuilleter. Il resta pendant plusieurs minutes sur un ouvrage traitant des animaux fantastiques. Ses doigts passèrent le long du papier et il inspira. Il aimait particulièrement cette odeur. Il poussa plusieurs livres avant de s’assoir sur le lit, l’esprit absorbé dans les écrits.

A défaut d’une liste de course, c’était un message à leur attention qui avait été collé derrière la porte. Dubitative, la blondinette le lisait en lâchant un « Non merci, j’suis pas douée aux cartes » assez évasif à l’offre de Castielle. Plutôt que faire un poker, c’était trouver un moyen de sortir qui leur était proposé, et certainement pas en cassant une vitre de cabane. Un nouveau soupire dépité avant de reprendre la parole. « Non Chou, je crois que briser une fenêtre soit la solution. Si j’en crois ce papier, c’est le but de notre retenue. On doit trouver des indices. Attends… j’vous lis ce que ça dit… « pour aujourd'hui, pour cette retenue, sortir est votre but mais pas que pas la réponse finale ammenera l'ouverture de la porte et de la liberté clef d'une autre à trouver une friandise, un échange simple comme bonjour quand on sait où chercher découverte d'un autre lieu nom des animaux importants de gentils compagnons qui vous aideront l'espoir et le rêve possèdent une énigme écureuil intrus qui est-il? » Et là y’a une ardoise, faut noter le nom de la bestiole et sa particularité apparemment. Donc posez vos cartes et essayez de pas vous faire mordre par quoi que ce soit.. Sans baguette, les soins c’est limités… » Aspect médical la demoiselle qui décrochait le petit panneau qui collecterait les informations.

En arrivant, son attention avait été capturé par les deux louveteaux, mais dans la pièce, ils avaient d’autres compagnons. Un fléreur assoupi, un chien, des volatils, et un écureuil à première vue. En soit, des espèces relativement facile d’aces avec un peu de nourriture. Le cookie de survie pourrait servir en sacrifice aux emplumés et au rongeur, quant au félin, la blonde comptait sur sa facilité naturelle avec ce genre d’animaux pour l’approcher pendant que les autres s’inquiétaient de leurs cartes. "Jouez aux cartes si vous voulez, trop de mouvements en même temps pourrait les faire fuir, et je veux pas me prendre une ailes dans la tête"

Prenant soin de contourner chacun des autres élèves, Elhiya s’était accroupi au niveau du lit et tendait la main en douceur vers le Fléreur endormi. Les chat, comme beaucoup d’êtres vivants n’aimaient que peut-être réveiller violemment. Une caresse très lente entre les deux oreilles jusqu’à l’échine de son corps courrait le long de sa fourrure duveteuse. L’exercice de la punition était agréable pour peu que l’affection animal existait. Les doigts plongeait de nouveau avec tendresse près des oreilles de la peluche vivante, attendant qu’elle ouvre un œil, les mots glissaient en un murmure léger. « Bonjour boule de poil, il faut se réveiller, je dois voir si tu as un collier et un petit message pour nous ». Les gratouilles continuaient en patientant, sourire aux lèvres, attendrit

mot de max:

C'est le bordel. Non vraiment, le b o r d e l. Quand on pense qu'à la maison elle se fait engueulée parce que son cartable traîne juste en bas des escaliers ! Et regardez-moi ça ; la couleur de la couverture est à peine devinable tant sa surface est envahie de trucs et de machins en tous genres ! Enfin surtout des livres. Plein de livres. Faut croire que garde-chasse c'est un métier qui a la chance de laisser plein de temps libre en dehors des horaires réglementaires... c'est qui en a qui sont bien lotis dis donc.

Pendant que notre petite sorcière soupire en rejetant vers les oreillers tout ce qui n'était pas petit et rectangulaire comme une carte de jeux, tout en évitant de les lancer sur le chien évidemment, sa proposition de jeu reçoit deux réponses positives. Bien, au moins elle était enfermée avec des gens qui ont le sens du risque. Enfin ça c'est ce qu'elle se dit, dans la réalité des choses jouer avec elle au poker n'était pas si risqué que ça, du moins financièrement parlant. Ce que Castielle a toujours ignoré c'est que ses parents la laissaient souvent gagner de peur de déclencher chez elle une de ses crises de "mauvaise perdante". Évidemment si on demande à l'intéressée ce qu'elle en pense elle assurera sans trembler des genoux qu'elle gagne parce qu'elle est douée et qu'elle n'est pas du tout du genre à se mettre dans une colère noire si jamais elle devait passer un tour en prison au monopoly. Autrement dit, jouer aux jeux d'argent avec la brune garantit de repartir et avec un joli pactole et avec les jambes cassées. À vous de voir si vous estimez que c'est un bon deal, moi je ne juge pas.

Le grand aux goûts vestimentaires étranges vient alors déranger son tri en s'affalant sur la partie du matelas encore encombrée. Puis il fait les blasés quand il se rend compte qu'il est tombé sur un os ! Bah oui Einstein fallait s'y attendre hein ! Mais le temps n'est pas aux commentaires et Castielle se contente de rouler des yeux sans dire un mot. Pendant que l'un tripote un carnet voilà que l'autre ramène sa fraise également et les nerfs de notre héroïne commencent à être tendus. Sérieux de toute la cabane il fallait qu'ils viennent tous les deux empiéter sur ses plates-bandes ??? Nan mais on est où là ???
Exaspérée la lunettée lâche sans la moindre précaution ce qu'elle tenait en main pour se détourner ensuite du lit, laissant ces messieurs faire mu-muse là où ils veulent de toute manière aucun jeu de cartes à l'horizon dans ce coin-là.

Elhiya coupa alors court aux recherches en nous lisant ce qui ressemblait à une énigme très tirée par les cheveux pour pas grand-chose. Nouveau soupir alors que Castielle comprend dans quelle situation ils se trouvent : " Une escape room... "
Tout ce qu'avait dit Elhiya était déjà ressorti par l'autre oreille, ça parlait d'énigme, de rêve, d’écureuil et d'échange ? Mais surtout, le mot qu'elle avait retenu était "intrus". Parce que ça au moins ça avait du sens par rapport à la situation ! Les escape room qu'elle connait, elle, sont toutes des expériences vécues aux camps. Autant dire que c'était autre chose que de caresser des têtes de chatons pour trouver les clefs nécessaires à sa libération ou à celle des autres ! Castielle secoue la tête pour remettre de l'ordre dans ses pensées puis décide d'attaquer ça avec la même méthode qu'on lui a apprise. " Ok, attend, relie ça plus calmement ? "

La blonde avait rejoint l'escadron du plumard pour essayer de soudoyer le chat qui dort. Mais ça semble trop simple. " Si ça a bien été organisé, ils ont tous été dressés pour répondre à un stimulus spécifique..." En pleine réflexion à voix haute, la petite Cassie. " Ça peut être un mot, un geste, un objet qu'on leur donne, ... mmh... " Direction l'armoire. Est-ce que quelqu'un avait déjà essayé de l'ouvrir ? Ce qu'il y a un l'intérieur pourrait leur être d'une grande utilité. D’habitude c'est un outil comme une pince, une épingle, un couteau, ... Vu l'ambiance il y a peu de chances que ce soit ça mais laissons la rêver la pauvre petite en manque d'adrénaline !

Fañch Guivarch rp numéro 185 tw :

Comme à son habitude Elius faisait son intéressant, mais contrairement à d’habitude le garçon extravagant eut une idée plutôt intelligente : Briser une fenêtre pour sortir.

“Le négatif” : Casser des trucs je sais faire.

“Le positif” : Mais la garde chasse va nous en vouloir.

“Le juge” : On accusera Elius c’est pas grave, le plus important c’est de sortir.

Le géant se dirigea alors vers la fenêtre la plus grande et s'apprêtait à la briser, mais Elhiya désamorça son action en révélant le but de la retenue par la lecture du mot sur la porte.

“Le négatif” : zut c’est même pas drôle.

Le serpentard, un peu déçu, se dirigea alors les deux portes au fond de la cabane, son attention avait été attiré par les portes et il espérait qu’avec un peu de chance elles étaient ouvertes.

Fañch : Vous avez trouvé des trucs intéressants ? J’ai pas envie de passer toute la journée ici.

Fañch atteint finalement les portes qu’il essaya tour à tour d’ouvrir. Puis il fit part de l’état des portes à ses camarades de retenue.

Elius qui avait trouvé un carnet avec des notes concernant les animaux. Des indices sur la manière de les aborder très certainement. Un intérêt pour la blonde qui rejoignait les deux garçons pour aller lire ce que sa disait. Rien d’extraordinaire en soit, mais peut etre que coupler au reste, le puzzle pouvait s’emboiter. Le regard sur portait sur le cadenas à 6 lettres, puis sur les petits pots qui ne pouvait être laissée la par hasard. La blonde faisait l’inventaire à haute voix

« Ici, on a des graines de tournesol pour le hibou, des graines de pavot pour le corbeau, et des limaces pour le moke »...

Limité vu le nombre de bestioles ici.

La porte de gauche avait dit d’ouvrir avec la clé de l’animal le plus rapide. Le moke s’appellait Spiddy à en croire le récapitulatif des animaux. Pourtant, la gamine aurait eu tendance à s’en remettre à l’écureuil pour la rapidité à détaler. Dans le doute, une grimace aux lèvres elle débouchonnait un pot de limace, en attrapait une du bout des doigts, dégoutée et cherchait des yeux le moke en question.

« Spiddy vient me voir mon petit. J’ai une bonne limace juteuse pour toi. Allé viens ».

Ce n’était pas le temps passé avec Sirius le Moke de Luna que la blonde se trouvait bien plus avantagé. Il lui semblait avoir croisé le reptile, mais ne savait plus trop où. Ah ! l’armoire ! avec précaution, la demoiselle, la mine toujours de répulsion pour la bestiole entre ses doigts, répétait le moke et lui tendait la friandise. A voir s'il venait

En espérant ne pas avoir fait de faute de cohérence...

Fermée à clef. Et zut ! Une saleté de cadenas protégeait l'armoire de toute intrusion externe, tant pis. Un coup dans l'eau pour Castielle, comme première initiative dans la partie ce n'était pas fameux mais rien n'était encore joué et la jaune le savait. Si elle n'avait rien trouvé de spécialement intéressant, comme le demandait Fañch, les autres auront sans doute eu plus de chance ? Ceci dit ça ne l'empêche pas de pousser un gros soupir d'agacement en tirant sur le cadenas. " Bloqué ici, faut un mot de passe pour l'ouvrir "
Sourcils froncés, la sorcière n'aime pas la tournure de cette escape game ; des mots de passe en lettres, en chiffres, en friandises d'animaux,... trop d'énigmes tue les énigmes à son pas si humble avis. Les séances qu'ils ont aux camps d'été en Amérique sont plus axés sur l'action et la stratégie, les sudokus et les mots croisés c'est pas trop le délire de la maison !

Elhiya réfléchit à haute voix et il semblerait que de tous les étudiants retenus ce soit la blonde la plus engagée dans ce jeu étrange. En la voyant partir tenter sa chance avec le moke, Castielle se dit que ça vaut le coup d'essayer avec un des piafs de la cabane. Elle avait dit quoi déjà ? Des graines de tournesol pour le corbeau ? Ou le hibou ? Bah peu importe, la brune vient prendre quelques graines dans la boite puis va les présenter aux deux boules de plumes. Il y en aura bien au moins une qui réagira ou se laissera corrompre par l'attrait de la nourriture !

Elle se sentait stupide, notre petite Américaine, à jouer les présentoirs à graines de la sorte mais au moins elle faisait quelque chose. Par contre il n'a jamais été question de le faire dans la joie et la bonne humeur, que ce soit pour l'un ou pour l'autre c'est avec des gestes assez peu doux et les sourcils froncés que Cassie vient soudoyer les volatiles.

Une clé, que l’enfant-soleil récupérait en quête de butin à dévoiler. Préférant les bestioles et les baisers aux serrures, les doigts avaient passé l’objet et le sourire attendrit s’éveillait, à jamais conquis. L’interjection faisait lever la tête, pas de liberté soudaine, pas d’illumination divine, juste une petit cuisine, un sept de pique qui tombe et plus loin, sous les mirettes de Fanch un emplumé qui quémande de l’attention. A défaut de l’estimer coursier le plus rapide, un soupire face aux supplications récupère quelques graines de pavot pour en faire offrande à l’oiseau. Nourrir les bestiaux semblait logique, bien plus que torturer les neurones avec un cadenas.

Les devinettes faisaient parties d’un monde auquel la blonde prenait toujours soin de s’extirper. Celles des cours avaient tendance à nourrir éternellement les mêmes réponses non valables ici. Alors d’un supplément de graines, le postérieur reprenait place sur le petit lit, la main tapotait dessus avec douceur, pour voir si quelques compagnons à poils ou à plumes étaient suffisamment dressés et sociable pour ne pas trop fuir. Un d’entre eux aurait peut-être l’amabilité d’avoir un tatouage avec des chiffres dessus.

– IL faut combien de chiffres Élius ?

Juste pour savoir, pour avoir une limite aux recherches, se rassurer que malgré tout, ils avançaient…