L'heure de la colle...

Une clé, que l’enfant-soleil récupérait en quête de butin à dévoiler. Préférant les bestioles et les baisers aux serrures, les doigts avaient passé l’objet et le sourire attendrit s’éveillait, à jamais conquis. L’interjection faisait lever la tête, pas de liberté soudaine, pas d’illumination divine, juste une petit cuisine, un sept de pique qui tombe et plus loin, sous les mirettes de Fanch un emplumé qui quémande de l’attention. A défaut de l’estimer coursier le plus rapide, un soupire face aux supplications récupère quelques graines de pavot pour en faire offrande à l’oiseau. Nourrir les bestiaux semblait logique, bien plus que torturer les neurones avec un cadenas.

Les devinettes faisaient parties d’un monde auquel la blonde prenait toujours soin de s’extirper. Celles des cours avaient tendance à nourrir éternellement les mêmes réponses non valables ici. Alors d’un supplément de graines, le postérieur reprenait place sur le petit lit, la main tapotait dessus avec douceur, pour voir si quelques compagnons à poils ou à plumes étaient suffisamment dressés et sociable pour ne pas trop fuir. Un d’entre eux aurait peut-être l’amabilité d’avoir un tatouage avec des chiffres dessus.

– IL faut combien de chiffres Élius ?

Juste pour savoir, pour avoir une limite aux recherches, se rassurer que malgré tout, ils avançaient…

Maître corbeau sur son appui de fenêtre perché commençait sérieusement à lui casser les ovaires. Un petit saut en avant, un en arrière, tête penchée puis dos tourné. Non vraiment quitte à la snober autant le faire à fond, il a raison ! Castielle se retient de choper l'animal par le cou pour le secouer de mécontentement. Déjà qu'elle se rabaisse à leur servir leur bouffe, en plus faut qu'ils se paient sa tête ? Grgnrrrr !
Heureusement le hibou se montre plus docile et vient prendre son dû avant de repartir dans son coin, laissant derrière lui non pas des plumes mais une carte.
Balançant le reste des graines par terre et s'essuyant le plat de la main sur sa cuisse Castielle découvre leur nouvel indice.
" Sept de Pique "
Wouhou, so much progress...

Du côté des verts en revanche il y a matière à avancer : une nouvelle pièce s'offre à eux. Dommage qu'il y ait comme un arrière-goût d'entubage à cette découverte puisque ça fait encore plus d'espace à couvrir, passer au peigne fin, pour d'autant plus d'énigme débile. La jeune fille a l'impression de ramer dans une mer de plomb liquide. L'idée semble pas désagréable parce que ça peut être joli mais dans les faits c'est la galère avec un grand G pour avancer.

Délaissant les piafs elle rejoint le minet en cuisine. Difficile de se défaire de ses mauvaises habitudes, l'une de Cassie est de manger en fonction de son humeur. Quelque chose à célébrer ? Manger ! Quelque chose à pleurer. Grignoter ! Quelque chose à ruminer ou simplement pour passer le temps ? Y a toujours un petit quelque chose qui comblera son envie.
Laissant le garçon s'accroupir du côté du placard, la Poufsouffle elle se dirige automatiquement vers le plan de travail. " F*ck, ça me soûle ces histoires "

Avec sa propre habitation et autant de bestioles à charge la garde chasse ne pouvait pas ne pas avoir de réserves, c'est impensable ! En tout cas si elle ne trouve rien son humeur déjà pas jouasse ne fera qu'empirer, à notre petite sorcière. Mieux vaut donc croiser les doigts.

Fañch Guivarch rp numéro 315 tw :

Cette retenue se révélait plutôt amusante et même ceux qui ne se prêtait pas au jeu commençaient à s’impliquer. C’était ça ou bien ils avaient juste envie de se barrer et résoudre l’énigme de la garde chasse était la seule issu possible. De plus en plus indice étaient révélé mais le puzzle était toujours incomplet enfin à vue de nez car il était impossible de savoir si casse tête était complet sans avoir ne serait-ce que commencer sa résolution.

A son tour le géant mit la mains à la patte ou plus exactement la main aux graine en attrapant quelques une de ces dernière pour les donner à l'animal dénommé "hope" ce dernier avait l'air plutôt satisfait des graines de pavot qui lui étaient tendu, il se décala laissant un apparaître quelque chose qui après examen se révéla être un neuf de cœur.

RP précèdent : Ceci n'est pas un bonsaï, avec Lïnwe et Robin

— Cinq ! M'dame la nourrice. Et dépêche toi de trouver un moyen pour sortir d'ici parce que j'étouffe. Alors qu'au dessus, la sorcière inconnue trouve visiblement quelques fruits, j'entends Fañch crier à son tour qu'il a découvert une carte supplémentaire. Neuf de cœur, est-ce qu'on doit rassembler tout le paquet ? Agrippé à la poignée du tiroir, je me relève en - Oh, bah ; deux de trèfles ici. Petite vérification dans l'autre au cas où, mais seule une cuillère y roule d'avant en arrière tandis que je le referme en soufflant. Trouvaille en main, j'abandonne la cuisine et retourne m'assoir sur le lit. Face à moi, la porte gravée répète les symboles carreau, trèfle, pique, cœur et un dernier trop abimé par les griffures pour être lisible. Mes pupilles font quelques allers et retours entre ma paume et le bois avant que je ne demande à la Poufsouffle :

— C'était quoi déjà, ton symbole ? Un pique ? Non, parce que y'a peut être moyen que...

Des chiffres et des symboles de cartes. Elle avait esquissé une moue circonspecte faisant le décompte de ce qui leur manquait du carreau de toute évidence. Vu le nombre de bestioles dans le coin, il devait y avoir moyen de faire quelque chose si chacun était porteur d’un indice. Enfin à condition qu’ils se laissaient faire. Fanch semblait avoir capturé l’attention d’une créature avec quelques graines, pendant que Castielle autrefois emplie de bonne humeur semblait être devenue une postulante à Pouffantard. En même temps… qui serait ravi d’être collé dans une leçon d’entre-aide et savoir vivre en équipe ?

Plus que se laisser aller à la réflexion possible sur quoi retenir de cet enfermement, Elhiya regardait sous le lit si quelqu’un était pas dessous (car la narratrice, sur téléphone, ne sait plus qui il restait à nourrir comme bestiole). L’œil se plissait, cherchant à distinguer une forme qui pouvait très bien être une petite culotte ou une chaussette oubliée par Max alors que la main se tendait pour faire venir ce qui semblait bien être une silhouette.

Attrapant une pèche sans prendre le temps d'en proposer aux autres, Castielle croque dedans et laisse la chaire tendre et juteuse apaiser ses papilles toutes nouées à l'image de son corps entier depuis le début des hostilités dans la cabane. Enfin, "hostilités", elle se comprend. Et heureusement d'ailleurs parce que parfois même la narratrice à du mal, bref. Le jus lui coule un peu sur le menton alors que le minet retourne vers la pièce principale, le placard sous l'évier n'ayant révélé ni monstre ni trésors, juste un chiffre et une carte de plus.
Il y a trop d'information. Est-ce que l'un d'eux arrivait à tout suivre ? Faudrait peut-être noter ce qu'ils trouvent... mais où et avec quoi ?
Si elle arrache une page d'un des bouquins de la garde chasse sûr et certain qu'elle se fera enguirlander en prime de tout le reste ! Soit, il n'y a plus qu'à espérer qu'Elhiya soit la tête pensante du groupe, sans ça ils étaient perdus.

" Sept de pique " qu'elle répond à Élius après vérification sur la carte et s'être essuyé la bouche d'un coup de manche.
De toute évidence il n'y avait rien de plus à espérer de la cuisine. Alors la sorcière ramène avec elle la corbeille de fruit et la pose sur la table à côté de la plante en pot. " Servez-vous, c'est moi ma tournée " trait d'humour alors qu'elle finit sa pèche.
Ah bah là il y en a en fait, des feuilles blanche et de quoi prendre des notes ! Faut croire qu'elle doit se frotter les verres plus souvent ! S'asseyant à la table Castielle prend une feuille vierge et un crayon, comme si elle comptait faire un inventaire de toutes leurs découvertes. Sauf qu'à la place de faire ça, ce qui aurait été intelligent, elle préfère prendre une fraise et en détacher un bout pour le donner au botruc qui s'obstine à dessiner une sorte de symbole de l'infini dans le terreau. " À la tienne, l'ami " avant de manger le reste du fruit.

Fañch Guivarch rp numéro 351 tw :

Un quatuor enfermé dans cette cabane.
A la merci de l'amusement d'une garde chasse affable.

Cloîtrer dans ce lieux sans pouvoir nous en libéré.
Énigmes et indices disponibles pour nous échapper.

Je prend conscience d'une analogie cocasse.
au fond n'est-ce pas ce qui dans mon crane se passe.

A la différence que dans mon cas aucune issue se cache.
Se donner la mort pourrait être la fuite du lâche.

Mais dans mon cas j'ai pris le problème en plein cœur.
Prit la lourde décision de faire fasse à mes peurs.

Réaliser que ma situation est loin d'être un handicap.
et en nous donnant de toute nos forces, nous franchirons le cap.

Je suis étrange car oui, je suis multiple et je l'accepte.
Nous avons besoin des autres pour que notre âme soit complète.

Mais cependant, à l’extérieur je ne peux l'assumer.
Car enfermé je finirais au sein de cette société.

Je suis Coincé dans une réflexion purement existentielle.
Et nous nous heurtons à la table où se trouve la jouvencelle.

Je fais ainsi choir une demi-douzaine de fraise.
Qui roulent non loin d'un noueux à qui elle plaisent.

Il s'approche et laisse alors dans sa gueule apparaître.
Le dernière pièce d'un puzzle qui de ses lieux nous fera disparaître.

RP précèdent : Ceci n'est pas un bonsaï, avec Lïnwe et Robin

Les fraises chutent et mon rire en cascade devant l'animation ; le géant manque de grâce mais on ne peut pas lui enlever qu'il est distrayant. Anh ! Soudain l'enfant joueur exulte, il a compris, l'excitation remplace l'ennui. Un instant, les jambes battent le vide avant de rassembler les cartes trouvées. Faites place à la tornade, même le noueux - qui aurait, entre nous, meilleure place dans une potion d’hilarité - est dégagé. Face à la porte mystérieuse, j'arrange les chiffres de manière à citer trois, deux, sept, neuf... et il en manque un. Dommage, j'pense que ça ouvre le cadenas. Demi-tour et mes doigts qui parcourent l'air comme un chef d'orchestre silencieux. La carte pourrait être n'importe où maintenant. P't'être même qu'elle l'a mangé, l'autre fille gourmande là-bas.