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Londres - Oxford Street
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Josephine Campbell
Gryffondor
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Re: Londres - Oxford Street
Josephine Campbell, le  Jeu 22 Fév - 15:21

Louis avait l’air nerveux ou perdu dans ses pensées. Il n’arrêtait de bouger ses mains alors qu’elle tentait désespérément de les reproduire sur sa feuille. C’était peine perdue de tout manière. Elle n’arrivait plus à faire quoi que ce soit. Elle était bien trop nerveuse. Alors qu’elle attendait sagement qu’il arrête de bouger il prit ses mains dans les siennes.

- Crois-tu que ça ait de l’importance pour moi ? Tu as quoi ? 16, 17 ans ? Je pense que si quelqu’un t’en voulait de ne pas être expérimentée maintenant, déjà ça serait un con, ensuite il n’aurait rien à faire avec toi.

Jo se sentait tellement en retard par rapport aux autres. Ou alors c’était ses fréquentations qui étaient en avance… Tout le monde autour d’elle avait l’air d’avoir vécu des milliers de choses à côté d’elle, des milliers d’histoires, alors qu’elle ne vivait que la toute première... Mais alors quelle histoire.
La Gryffondor le regarda se mettre debout. Il l’impressionnait vraiment. Il n’y avait pas que sa taille, ni sa carrure, il y avait autre chose. Le calme dont il faisait preuve à chaque fois qu’il parlait, la douceur de sa voix, tout cela l’apaisait. Il avait ce petit pouvoir sur elle que personne n’avait jamais eu auparavant.

- Tu sais, si ça devait se passer entre nous, si tu te sentais prête avec moi, ça serait comme tu le sens, je ne souhaite absolument pas te brusquer là-dessus ou t’imposer quoi que ce soit.

Elle n’avait pas de doute sur cela. C’est plutôt elle qui se mettait la pression toute seule. Ne pas être à la hauteur. Le décevoir. Et peut-être qu’elle n’était pas douée pour ça… Elle ne savait pas quoi lui dire. Qu'elle en avait envie mais que ça l’effrayait un peu ?

- Pour dire vrai, tu me plais beaucoup, j’aimerais passer cette étape avec toi, mais ce n’est absolument pas une fin en soit ou une priorité. J’ai tout mon temps, notre relation me va comme ça. Tes croquis, tu as terminé ?

Elle n’avait plus envie de dessiner là. Tout ce qu’elle voulait, c’était combler la distance entre eux. Il s’était éloigné. Encore une fois, il était trop loin. Elle n’aimait pas cela. Elle ne se sentait bien qu’à ses côtés. Son cœur battait la chamade, encore tout chamboulé parce que Louis venait de lui dire.

Elle posa tout ce qu’elle avait dans les mains par terre. Elle avait besoin de le toucher et de le sentir, pas le temps de tout ranger ou de poser cela ailleurs. Il y avait urgence.

Elle fit les quelque pas qui les séparaient l’un de l’autre prit appuis sur ses épaules et entoura ses jambes autour de sa taille. Il n’y avait pas à dire. C’était le meilleur endroit au monde. Jamais elle ne s’en lasserait, c’était impossible.

- C’est avec toi que je veux le faire.

Un baiser, long et passionné. Des émotions par centaine qui se bousculent dans sa tête. Elle avait envie de le sentir au plus près d’elle, qu’il n’y ait que lui et elle et rien d’autre. Mordiller son cou puis l’embrasser. Tirer légèrement sur ses cheveux pour qu’il bascule légèrement sa tête en arrière, lui laissant ainsi le champ libre à cette folie qui venait de prendre possession d’elle.

- Tu me plais aussi, énormément.

Murmure entre deux baisers et puis une étreinte, une simple étreinte. Elle le serait fort contre elle son visage contre sa peau profitant du moment

- Tu restes avec moi toujours ?

Douce utopie et caprice de petite fille. Elle en était tout à fait consciente. D’ailleurs, elle avait dit cela un sourire mutin sur les lèvres, défiant Louis du regard.
Louis Varik
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Re: Londres - Oxford Street
Louis Varik, le  Jeu 22 Fév - 17:08


Croquez-moi

Josephine Campbell & Louis Varik



- C’est avec toi que je veux le faire.

Jo s'était mise à jouer sur les sensations de Louis, de longs baisers, quelques petites morsures dans le cou, elle jouait avec ses cheveux et ses caresses.
Sa position donnait libre court à l'imagination du jeune homme, sentir de la sorte la belle brune contre lui, les jambes autour de sa taille lui éveillait tous ses sens.

- Tu me plais aussi, énormément.

A peine avait-elle terminé sa phrase que ses jambes se resserraient sur la taille de Louis, ses bras s'enroulèrent autour de son cou comme si elle ne voulait plus le laisser s’échapper.
Elle ragarda Louis, et ajouta :

- Tu restes avec moi toujours ?

* Mouais, une vraie petite fille... *

Encore une fois elle avait utilisé son air espiègle qui faisait fondre Louis.

- Bon, je fais quoi? Je te mange de suite ou j'attends encore?

A peine avait-il terminé sa phrase qu'il souleva un peu plus la belle brune et l'emporta contre le mur derrière eux.
Il avait de cette manière le libre choix de profiter de la jeune Gryffondor avec les mains libres.
Celles-ci descendirent le long de ses flancs, passèrent sous son haut et commencèrent leur danse sur la peau de Jo.
Les baisers passèrent de doux à passionnés en un rien de temps, les paumes du jeune garçon voulaient supprimer ce vêtement qui faisait office de barrage entre leurs deux corps, mais la discussion précédente l'en empêcha, préférant laisser le choix à Joséphine d'aller un peu plus loin ou non.
Puis elles descendirent, suivant les courbes de son corps, passant sur ses reins avant d'arriver sur le haut de ses fesses.

* Non non non, pas ça... *

Mais tout doucement ses mains reprirent leur chemin et passèrent sous le pantalon de la belle brune, les lèvres de Louis toujours collées à celles la belle brune.
Cette sensation de profiter de chacun des centimètres de sa peau fit frissonner le grand blond, augmentant son désir pour elle.
Mais le visage soucieux de Jo refit surface dans son esprit, aussi soudain que c'était arrivé, il retira ses mains, et la déposa à même le sol.

- Je euh... Je suis désolé, je ne voulais pas brusquer les choses... C'est juste que là, avec toi comme ça...

Le regard bas, n'osant pas regarder son interlocutrice, une nouvelle fois une main passant dans sa chevelure hirsute...

- Désolé...



Josephine Campbell
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Re: Londres - Oxford Street
Josephine Campbell, le  Ven 23 Fév - 18:01

C’était sans doute le moment le plus excitant de toute sa vie. Ses mains se promenaient à des endroits encore jamais visités jusque-là. Elles créaient en elle des sensations qui lui étaient encore inconnues. De la chaleur, du désir jusqu’à lui en faire perdre la tête. Au début, ses baisers étaient calmes et doux, tout comme ses caresses, pour devenir par la suite de plus en plus intenses et pressants. Il se passait surement la même chose chez lui que chez elle. Il ne contrôlait plus rien et se laissait totalement emporté par ce qu’il était en train de se passer.

Elle avait mis ses craintes de côté jusqu’à même les oublier. Elle était totalement fascinée par la personne de Louis, elle n’avait jamais pensé pourvoir ressentir tout ce qu’il lui faisait vivre là. Il arrivait aussi bien à l’énerver qu’à la radoucir en un seul sourire, en un seul geste, un seul contact. Il lui avait dit qu’à tout moment elle pouvait marche arrière si leur relation ne lui convenait pas. L’idée ne lui avait jamais traversée la tête et elle était persuadée maintenant que même si elle aurait voulu le faire cela lui serait totalement impossible. Il était bien trop présent en elle désormais. Même s’ils n’avaient pas la possibilité de passer du temps en semble tous les jours, il était dans sa tête à chaque secondes sans qu’elle n’y puisse quelque chose. Elle s’était même demandé à plusieurs reprises si elle n’était pas devenue totalement folle.

*Ben oui t’es tombée amoureuse…*

Alors que les larmes, dues à un trop plein d’émotions, commencèrent à lui monter aux yeux, Louis la reposa soudainement par terre. Un peu hébétée par ce qu’il venait de se passer et totalement sonnée par cette révélation qu’elle venait d’avoir, Jo du s’appuyer dos au mur pour ne pas tomber.

- Je euh… Je suis désolé, je ne voulais pas brusquer les choses… C’est juste que là, avec toi comme ça… Désolé.

Il évitait son regard, et ça l’arrangeait un peu là tout de suite. Elle avait les yeux humides et sentait qu’à tout moment tout pouvait partir. Elle bascula la tête en arrière et inspira profondément. Elle attendit que les battements de son cœur ralentissent un peu avant de lever une main sur son visage obligeant le jeune homme à regarder dans sa direction.

- Louis…

Puis un silence. Une larme traitresse tomba le long de sa joue. C’était trop tard.

- Je t’ai dit que j’avais envie de faire ça avec toi mais… j’ai peur de te décevoir.

Elle ne dit rien de plus, mais au fond d’elle une petite voix continua :

« C’est normal d’avoir si mal ? Pourquoi l’idée de te décevoir me terrifie à ce point ?"
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Re: Londres - Oxford Street
Louis Varik, le  Dim 25 Fév - 20:00


Croquez-moi

Josephine Campbell & Louis Varik




- Louis… Je t’ai dit que j’avais envie de faire ça avec toi mais… j’ai peur de te décevoir.

* Tssss... Encore et toujours cette même rengaine... Me décevoir, pourquoi me décevrait-elle?

Une larme perlait sur la joue de la belle brune, Louis s'approcha d'elle, la saisi dans ses bras et la serra contre lui. Ils restèrent quelques instants de la sorte, le jeune garçon profita du contact de Jo, sentant le visage de la Gryffondor contre son torse toujours nu. Il enfuit son visage dans les cheveux de sa belle, s’imprégnant de son odeur et de son contact.

Il se pencha, passa son bras derrière les genoux de Joséphine et la souleva dans les airs. Un bref regard aux alentours lui permit de trouver un lit qui semblait avoir été bougé un peu plus tôt. Il se dirigea vers l'endroit avec la belle brune, déposant un baiser sur son front, un léger sourire aux lèvres.

Le jeune garçon déposa Jo sur le lit avant de se placer au-dessus d'elle. Un nouveau baiser sur son front avant de descendre le long de sa joue, mordiller la peau sensible de son cou et remonter trouver ses lèvres.
La danse des mains sur son corps pouvait recommencer. Louis, toujours penché sur Joséphine, épousa les courbes de la jeune fille, descendant le long de son flanc, caressant ses cuisses et ses fesses.
Il se dressa légèrement et fixa la Gryffondor, plongeant son regard dans ses beaux yeux bleus. Il passa ses paumes sous son pull avant de le lui enlever et de plonger ses lèvres dans son cou. Une petite morsure bien placée, puis ses lèvres descendirent le long de sa poitrine. Après avoir dégrafé le sous-vêtement, ses mains vinrent épouser la forme de ses seins avant d'être rejointes par les lèvres du grand bond.
Il reprit sa progression, mordillant les flancs et le ventre de Joséphine, arrivant doucement à son bas-ventre.
Un doux soupir de plaisir échappé, puis Louis se redressa sur ses genoux, regardant sa belle, allongée sous lui. Tout en la dévorant du regard, il entreprit de lui déboutonner le pantalon avant de le faire glisser le long de ses cuisses.
Jo était là, devant lui, presque dans le plus simple appareil. Pour Louis, elle était juste superbe à cet instant, la lumière inondait la pièce et offrait un spectacle qui lui ravissait les yeux.
Il se repencha vers elle, déposa un baiser sur son front, s'attarda sur ses lèvres avant de descendre à nouveau, d'embrasser ses seins fermes, de déposer quelques baiser sur son ventre pour arriver finalement là ou se cachait l'intimité de la belle brune.
Les doigts du jeune homme passèrent délicatement sous le tissu le séparant de l'entre-jambe de la Gryffondor. Il glissa délicatement son sous-vêtement le long de ses jambes pour découvrir enfin l'intégralité du corps de sa belle complètement nue.

* Juste magnifique... *

Louis l'embrassa passionnément, profitant de la sensation de ce corps à découvrir sous ses doigts avant de se redresser face à elle, un large sourire sur son visage.

- Au moins, tu t'es maintenant retrouvée complètement nue devant quelqu'un...





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Re: Londres - Oxford Street
Josephine Campbell, le  Lun 26 Fév - 14:59

/!\   On cache les yeux des enfants... Contenu sensible  /!\


Louis l'avait pris dans ses bras et la serrait contre lui. Jo s'était alors laissée allée à cette étreinte laissant sa joue caresser la peau du jeune homme. Elle ne savait pas comment il faisait, mais il avait encore chaud malgré le temps passé torse nu. Elle, à sa place, serait totalement congelée, un vrai glaçon, que seul un bain ou une douche bouillante pourrait réchauffer.
Le contact était agréable et l'odeur de Louis dont Jo pouvait profiter pleinement ainsi était à la fois douce et enivrante. Pour une raison qui lui était inconnu, son parfum arrivait à la calmer. Ses craintes et ses peurs étaient un peu plus apaisées que quelques instants plus tôt.

Le jeune garçon la souleva et la déposa sur le lit qu'elle avait déplacé à son arrivé et qui avait sans doute plus l'habitude des modèles inertes que des ébats amoureux. Le pauvre allait être servi aujourd'hui, car Louis était parti pour faire découvrir à Jo de toutes nouvelles choses et des sensations dont elle n'avait encore jamais soupçonnée l'existence.

Les vêtements furent très rapidement un problème et une barrière qu'il était grand temps de faire tomber. Cette fois-ci, pas de "je te plie correctement", tout avait fini en boule par terre. Jo allait lui en faire la remarque à Louis, lorsque ce dernier se redressa pour lui enlever le tout dernier bout de tissus qu'elle portait. Maintenant, il pouvait la voir entièrement nue et il ne se priva pas de le faire. Ses yeux étaient aussi effrontés que ses mains qui n'avaient eu de cesse de jouer avec ses sensations lui laissant échapper de temps à autre quelques soupirs de plaisirs qu'elle ne pouvait retenir.

- Au moins, tu t'es maintenant retrouvée complètement nue devant quelqu'un...

Elle ne put s'empêcher de rire, tiraillée entre lui répondre par un baiser ou par un oreiller dans la figure. Sa désinvolture l'agaçait aussi bien qu'elle lui plaisait. Mais là, elle n'était pas tout à fait à l'aise et ne fit rien de tout ça. Elle croisa alors les bras sur sa poitrine cachant en partie sa nudité et retrouva son sérieux un moment.

- Au moins, c'est devant toi...


Jo n'avait jamais voulu le faire devant qui que ce soit jusque-là, mais les sentiments qu'elle éprouvait pour lui changeaient bien des choses jusqu'à lui faire avoir des réactions bien étonnantes, comme cette main qui se leva et commença à glisser le long du flanc du jeune homme, suivi par l'autre qui passa derrière le cou du jeune homme lui intimant l'ordre de se rapprocher d'elle.

Jo captura alors les lèvres de Louis et l'embrassa avec passion. Elle le voulait près d'elle, là maintenant et voulait qu'il lui montre ce que c'était que d'aimer. Aimer une personne. Aimer son corps. Aimer ses caresses et ses baisers. Se mêler à lui et ne vouloir faire qu'un.

L'étrange sensation dans le bas de son ventre refit surface et se montra de plus en plus présente. Comme guidée par elle, Jo se laissait aller à des gestes qu'elle n'aurait sûrement pas osé faire en temps normal. Ses mains devenaient de plus en plus baladeuses jusqu'à se retrouver juste au niveau de la ceinture de Louis. Ce vilain bout de cuire n'allait pas lui faire la vie encore longtemps. Elle pouvait tous juste passer ses mains sur les fesses du jeune homme en passant sous ses vêtements et alors qu'elle était en proie a des pulsions de plus en plus poignantes, cela devenait de plus en plus frustrant.

Elle laissa alors tomber sa tête en arrière et lâcha un soupire agacé.

- On n'est pas sur le même pied d'égalité. Ce n'est pas juste.

Elle tira alors sur le pantalon de Louis, pour lui faire comprendre d'où venait le problème.

- Et je suis certaine que c'est dans tes cordes !

*Il va finir part terre avec tout le reste ou alors il sera plié sur une chaise lui aussi ?*
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Re: Londres - Oxford Street
Vanille Fleury, le  Lun 26 Fév - 17:47

L'enfant arriiiive - autorisation de Louis et son L.A.

S'emmerd*r. Les jambes rempliées sous le corps fragile, être un ninja à la douleur indélébile. Elle observe les deux âmes égarées dans la drogue de l'amour - dégoutée. Grimace, petit chat fait le dos rond. Sa maîtresse est aux mains d'un imbécile à qui elle offre tout. Mais l'enfant ne laissera pas ça se passer comme ça. Quitte à gâcher le beau moment, elle en a déjà assez vu. Intriguée, au début par l'étranger, elle l'a suivit comme une ombre dans la rue pour le voir se glisser dans un bâtiment élever. Alors aux prises les mains se sont accrochées, des fissures dans le murs qui semblaient faites exprès. Grandes vitres, sourire amusé quand elle le voit entrer avant que tout ne s'enchaine un peu trop vite.

Il y a sa protégée, fiancée dans les bras de l'inconnu. Alors elle montre les dents avec application, menaçant quand personne ne lui accorde attention. Puis le bal des reflux gastrique commence. Un instant il vont trop loin. Alors elle explose la vitre. #Bombarada C'était intéressant quand la brune à enlever ses vêtements, une nouvelle découverte un peu plus ouverte, mystère coquin -un peu malsain. Dégoutée dans le fond que ce soit pour lui plaire et non pour celle qui lui avait volé son premier baiser.

Explosion. Le chat retombe sur ses pattes et feule agressivement. Il y a ces éclats de verres qui sont venus lacérés les joues et les bras. Nouvelles cicatrices qui parmi les autres ne compte ne compte pas - plus vraiment. Toi. Tu dégages ! Le méchant s'écarte un peu, il y a la haine qui sort les lèvres empoisonnées. Vade retro stanas ! La lame comme une extension des doigts. Qui file vers sa cible pour la troisième fois. Se plante pour tuer, déchirer, détruire le voleur. Tourner les yeux vers Joséphine. Quand les larmes coulent sur les joues. Pourquoi tu fais ça ?! Dure impression du cœur une nouvelles fois en miette.
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Re: Londres - Oxford Street
Josephine Campbell, le  Lun 26 Fév - 21:37

Le mystère du pantalon plié ou non était devenu soudainement le cadet des soucis de la Gryffondor. Une des vitres de la verrière explosa en mille morceaux, faisant un bruit des plus assourdissant. Du verre fut projeté un peu partout dans la pièce n'épargnant personne sur son passage. Louis avait été touché principalement au bras droit quant à Jo de tout petits bouts de verre lui avaient entaillée le coté gauche du visage, enfin, c'est ce qu'elle se disait, au vu des picotements qu'elle sentait ici et là sur sa joue et son front. Mais qu'est-ce qu'il était arrivé ?!

- Toi. Tu dégages !

Jo tourna la tête sur le côté et vit Ellana. Elle avait bien reconnu sa voix, mais elle ne voulait pas y croire. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Et pourquoi avait elle l'air si folle de rage ? Alors que Louis s'écarta légèrement, Jo tira sur le drap defait du lit et se recouvrit comme elle put avec.

Mais c'était sans compter sur Ellana qui sortit un poignard d'on ne sait où et qui le lança dans leur direction. La lame se planta dans le flanc de Louis qui se figea. Son regard était vide. Elle l'avait vu plusieurs fois se déconnecter de l'instant présent pour aller se perdre ailleurs, mais là, c'était diffèrent, car elle ne le trouvait plus du tout. Jo posa alors une main sur sa joue en laissant échapper un "non" ressemblait plus à un gémissement.

-Pourquoi tu fais ça ?!

Le jeune homme bascula sur le côté et vint s'effondrer sur le dos sur le lit. Jo s'assit aussitôt à ses côtés. Des larmes lui montèrent directement aux yeux. Son cœur lui faisait mal. Ellana n'avait pas fait qu'une seule victime aujourd'hui, mais bien deux. Qu'est-ce qu'elle voulait bien dire par là ? Faire quoi ? Et elle, elle se rendait compte de ce qu'elle venait de faire ?

- Mais qu'est-ce qui t'a pris ?!!

Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait plus. Pourtant, lorsqu'on était sœur, ce n'était pas le bonheur de l'autre qu'on voulait le plus au monde ?

Puis Jo se repencha sur Louis qui était près d'elle. Le linge de lit était blanc à la base, mais une tache rouge vint à naître et à grandir de plus en plus sur le tissu. Le poignard était toujours enfoncé dans la chaire de Louis, Jo posa la main dessus pour l'en retirer avant de faire finalement marche arrière en le laissant à sa place. Elle prit alors une main de Louis, la passa sur son visage et l'embrassa.

- Louis, regarde moi. S'il te plaît, regarde moi. Tu restes avec moi...

C'était à la fois Louis et elle qu'elle essayait de convaincre en utilisant cette intonation confiante parce qu'en elle, c'était le chaos total. Elle passait d'un moment de pure joie à un désastre cauchemardesque. Ellana, sa sœur de cœur venait de poignarder le seul être qu'elle avait jamais aimé. Non, elle ne pouvait pas le perdre, pas maintenant. C'était impossible. Elle l'interdisait. Jo l'embrassa sur le front avant de relever la tête vers la fille qui venait de lui briser le cœur. De nouveaux sanglots s'échappèrent de sa bouche, mais ceux-ci rien ne pourrait les retenir ou les étouffer.

- Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu me l'as pris ?


De la colère, de l'incompréhension, de la trahison, la peine... Tout se mêlait.
Coup d'œil vers Louis qui perdait de plus en plus de couleurs.
Il fallait réfléchir. Se ressaisir. Agir.

- Ellana je t'en prie, on doit l'emmener à Ste Mangouste.


Fin du RP pour moi


Dernière édition par Josephine Campbell le Jeu 1 Mar - 21:09, édité 1 fois
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Re: Londres - Oxford Street
Louis Varik, le  Mar 27 Fév - 11:12


Croquez-moi

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* Je... Qu'est ce qui se passe? *

La vision de Louis s'était troublée, un regard à droite pour voir la verrière explosée, son bras en sang. Ses yeux se posèrent sur Jo, toujours nue qui se couvrait, sa vue se troublait peu à peu, les détails devenaient plus flous, les sons plus sourds, l'air moins présent.

- ...ai ...est...i ... pris ?!!

* Un cri, une parole, qu'est-ce que ça dit? C'est pour moi? Non, je l'aurais compris sinon... *

Il bascula sur le côté, la vue du plafond prit le dessus sur tout le reste, il ressentait une vive douleur sur le flanc, tandis que sa respiration se faisait plus saccadée, ses yeux devinrent vitreux, un liquide chaud se déversait sous lui.

* Jo? Il se passe quoi? Jo? Tu es là? Pourquoi c'est chaud? Pourquoi c'est froid comme ça? *

Sa main décolla, la sensation en dessous de celle-ci devenait douce, chaude, un peu humide aussi...

- ...i,...arde ...oi. ...aît, ...de...oi. Tu ...tes avec moi...


* Des larmes? Tu me parles? Jo... Explique moi... Pourquoi je ne peux plus bouger? Pourquoi je sens des larmes sur ton beau visage? *

Ses oreilles qui bourdonnent, son cœur bat dans ses tempes, un œil se ferme, le visage se tourne.

* Joséphine...*

Les yeux se ferment.



Fin du RP pour moi, merci les filles.




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Re: Londres - Oxford Street
Vanille Fleury, le  Jeu 1 Mar - 7:09

Chat arrive. Elle est fâchée, on a voulu toucher à sa protégée. Alors elle a griffé, un méchant coup de patte dans le côté du monsieur qui venait - sur son territoire - empiéter. Elle avait envie de dire qu'elle était là avant, que lui était un usurpateur et que sa maîtresse n'était pas à louer. Elle n'avait pas non plus dans l'idée qu'il se décide à survivre au coup fatal, il fallait avouer que regarder le sang du voleur couler ça l'amusait beaucoup. Le rouge avait toujours été une de ses couleurs préférées. Oui mais voilà, l'aimée est fâchée, au lieu d'offrir une médaille elle envoi des lames verbales à chat qui les évite en feulant à nouveau. Pourquoi elle était méchante ?

Chat est blessée, elle ne comprend pas bien où cette histoire va la mener. Elle pensait être reçue en héroïne tel une dame de dessin animé qu'on appelle à la rescousse et la voilà qui se fait rudement repousser. Elle en a les larmes aux yeux mais ne dit pas grande chose. la tête penchée sur le côté, elle observe un peu la jeune rouge et or qui essaie de se cacher avec un drap. Chat n'est pas contente, pourquoi pour le bientôt mort elle osait se montrer ?

Chat comprend enfin. À entendre la maîtresse elle comprend qu'il y a dans sa voix quelque chose de nouveau qui s'appelle l'amour. Elle n'aime pas ça mais ne dit rien. Elle peut être amoureuse, chat n'interdira pas, même si elle est mortellement jalouse, elle est obligée de fermer les yeux. Chat en a assez vu, assez comprit mais l'homme n'est pas encore au bout de sa vie alors elle sait que son rôle n'est pas fini. Elle a envie de fuir à nouveau vers la fenêtre mais ça semble compliqué. Puis elle a fait de la peine à sa sœur alors elle veut recoller les morceaux. Chat n'aime pas l'étranger mais ne supporte pas de voir sa maîtresse mal aller.

Perverse, elle retire la lame sans douceur pour voir un nouveau flot de sang jaillir de la plaie du monsieur avant de nettoyer l'arme avec application sur le tissus blanc du drap. Chat est un peu ennuyée, elle sait qu'elle va avoir des ennuis si elle conduit les deux à l'hôpital on va dire que c'est elle et elle n'a pas envie de se retrouver enfermée. Mais la Joséphine a un regard suppliant et chat lui prend la main en espérant qu'elle viendra lui apporter des biscuits et du lait froid derrière les barreaux. Puis chat attrape l'homme par sa main toute blanche et Crac transplane vers l'hôpital qu'elle connait bien. Chat rigole. Elle n'a pas emporté les habits de sa sœur et espère qu'elle aura gardé le draps.

Fin du RP pour moi, ce fut un plaisir Ange
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Re: Londres - Oxford Street
Evan, le  Mar 6 Mar - 17:52




Les Fleurs de Merveille
Musique


Rp unique

~

Y a-t-il plus grande joie ? Plus grand bonheur ? Que d'avoir dans sa vie, une personne sur qui compter, une personne à aimer comme si l'air même que l'on respire en dépendait ? Une personne, dont la simple vision enchante comme la symphonie la plus somptueuse d'un artiste éteint ?

Je ne crois pas non. Enfin, j'en suis certain même, je dois dire. Il y a longtemps que j'ai saisi cette subtile nuance, qui se cache au delà de son regard qui me saisit comme l'orage outrage le ciel. Au delà de son sourire dont je me répète sans cesse la mélodie dès que mes paupières se referment. Parce qu'elle est là, Elle, toujours elle.

Celle qui anime mes espoirs comme mes rêves. Celle qui me dit quand elle se mord la lèvre face à moi, combien elle m'aime. Celle qui me prouve quand se trouvent nos doigts, combien cette chanson qui nous compose vaut plus que tout. Et j'ai envie qu'elle le sache, qu'elle comprenne, à chaque instant de chaque jour qui s'écoule, combien elle est Importante.

Combien tout le reste, toutes les autres, ne sont que des murmures de vent éphémère qui n'ont jamais eu sa splendeur. Elle, mon Unique. J'ai envie qu'elle voit, qu'elle sente, cet amour au bout de mes doigts, celui qui sort de mes lèvres, quand les siennes sont le seul horizon qui m'anime.

Et je suis là, à errer, à la penser, au milieu de ces blessures que me ravagent le cœur. Parce que de la voir douter, de la voir s'éloigner, distante, est tout ce qui me met à terre à tel point que j'en viens à perdre les maigres vestiges de la Raison que je croyais encore avoir.

Un adage dit que l'amour ne se commande pas. Qu'on ne choisit pas. Qu'on ne sait pas. Qui. Qui va entrer dans notre vie et transformer ce quotidien morne en une cascade de délices. Et ce que je sais, c'est que c'est elle. Depuis le premier jour où elle est venue apposer son regard sur mon monde, elle a sans le savoir, emporté non seulement mon cœur, mais aussi le pouvoir qui va avec.

Je crois, encore aujourd'hui, qu'elle ne s'en rend pas compte. Qu'elle ne saisit pas toute l'étendue de ce que cela implique. J'étais une âme errante, elle est venue éclairer mon chemin. J'étais une chanson sans paroles, elle a écrit les mots sur ma vie. J'étais un regard vide, elle est devenue mon miroir.

Et, malgré ses épreuves qui nous accablent, nous rongent comme un acide faisant disparaitre un métal, je sais que c'est elle que j'aime, et je vis de cet amour. Quoi qu'elle en pense, quoi qu'elle imagine derrière les barrières de cette distance. Je sais. Que c'est elle depuis le premier jour. Et seulement elle que je veux jusqu'au dernier.

Et je suis là, au milieu de la rue, à regarder passer dans le ciel des nuages songeurs, certains qui semblaient renfermer une colère sourde qu'ils décideraient probablement de délivrer sous peu. Pourtant le vent les poussait toujours, alors que mon regard déjà, semblait attendre la chaleur de la pluie pour évincer cette apparence triste qui dormait encore dans mes yeux émeraudes.

La nuit avait été courte, encore, perdu dans cette détresse que je n'avais pas su totalement éliminer. J'avais espéré, dans le centre commercial, que tout changerait. Et bien que je lui avais redonné la mémoire, elle s'était enfuie, me laissant attaché à ces tourments qui maltraitaient mon âme déjà bien égarée.

Je ne calcule pas tous les badauds qui passent autour, ils ne sont rien, là où elle représente Tout. Je sais qu'il lui faut du temps, pourtant, chaque minute loin d'elle empoisonne un peu plus mes veines. J'aimerais qu'elle le comprenne. Comment arrêter de l'aimer alors qu'elle est tout ce qui donne un sens ? Comment arrêter de l'espérer alors qu'elle est tout ce qui donne un but ?

C'est impossible et je le sais. Depuis bien longtemps déjà, avant même que l'on soit liés. Toujours ce film qui repassait en boucle dans ma tête, ces moments dessinés à deux sur le livre du temps et de notre bonheur.

Et j'étais ravagé. Ravagé d'avoir vu encore une fois, la femme que j'aime s'éloigner de moi. Quand bien même je lui avais offert la vérité. Et je vivais avec cette douleur latente, avec ces tremblements qui secouaient mon corps, dans l'espoir qu'elle me revienne, que tout redevienne comme avant.

Parce que je mourrais à petit feu, de voir notre amour séparé par mon choix d'avoir voulu la protéger. Et je revoyais sans cesse sa présence dans notre chez nous. Dans la cuisine en train de préparer un délicieux repas. Dans le salon emmitouflée sous une couverture allongée dans le canapé. Dans la salle de bain ou elle m'envoyait des sourires qui fendait la buée. Dans notre lit où je ne cessais d'espérer de la voir retrouver ces draps qui criaient autant que moi le vide de sa présence.

J'avais l'impression que son parfum imprégnait chaque mur, que je le sentais peu importe où j'allais. Et chaque fois que je croise un miroir, c'est ses yeux envoûtants que je revois, accélérant eux aussi ces battements de mon cœur, qui savait que tout se déréglait. Les loups aussi paraissaient attendre son retour.

C'était ainsi, dès lors qu'elle n'était plus avec moi. Le sens de la vie se perdait, j'étais livré à mes émotions, et le pâle reflet que je voyais de moi me semblait complètement perdu dans des profondeurs inhospitalières. Comment vivre heureux quand la seule personne vitale à votre vie n'est plus là ?

Je ne sais pas.

Peut-être est-ce de là que ma folie meurtrière avait puisé sa force ? En voyant ma faiblesse, ma détresse, du piètre homme que je suis quand je n'ai plus ma lanterne pour avancer sereinement. Elle. Élixir si puissant à mes sens qu'une fois privé de son essence, tout devenait insensé.

Et j'avançais dans cet hiver plutôt calme en cette journée, dans ces ruelles mornes qui me paraissaient plus fades encore que mon cœur. Plus aucun sourire n'habitait sur mon visage, je m'étais fermé au reste du monde. Mon regard lui, avait perdu cette lueur, qui ne vivait que près d'elle. Et je vivais au jour le jour, entre l'espoir qu'elle me revienne et le désespoir de voir chaque soir, que je luttais seul dans des draps sans vie à la recherche d'un sommeil qui me fuyait volontairement, alors que j'étais hanté par ce manque crucial à ma vie.

Je ressentais encore les douleurs de la veille, ma main droite, bien que guérie, qui affichait toujours les traces de brûlures. J'étais boitant, et les quelques flaques de la nuit passée qui résidaient encore sur le macadam, se faisaient des échos de désespoir qui me rappelaient ce souvenir aussi vivace que lacérant.  

Se succèdent autant de rues que de tristes pensées, et le bruit des automobiles mêlées à la foule que parfois j'heurtais, me permettaient de m'évader un peu de ma prison de solitude. Les lumières des feux m'agressaient, me renvoyant à des images furtives de sortilèges lancés, et, toujours, à Elle. Parce qu'il n'y avait qu'elle, qui comptait.

En me promenant, dans ma fuite, je tombais sur une devanture qui me fit me stopper. Un mince sourire s'emparant alors de mes lèvres contrastant avec cette humeur maussade qui coulait abondement dans mes veines. Là, dans des pots colorés d'une teinte verdâtre particulièrement affreuse, attendaient d'être achetées des fleurs joyeuses.

Robe de délice.
Mon regard sur des Lys.

Ils me faisaient penser à elle. Parce que je savais, évidemment, que c'était sa fleur préférée. Elles lui ressemblaient quelque part. Là, en soulevant son écorce de femme de caractère, on y trouvait des similitudes frappantes. La douceur, la générosité, et tous ces mots dilués à des lueurs de nuits arrivées, qui faisaient d'elle, la femme merveilleuse qu'elle était.

Celle que j'avais demandé en mariage. Celle que je voulais épouser. Parce qu'il est des Raisons dans la vie qui sont plus fortes que le simple choix du cœur. Quand la chair se dresse, quand les larmes chantent l'absence, quand la moindre nouvelle étend un sourire, quand le moindre rire forme un regard, l’Évidence explose au grand jour. Et je savais, que c'était elle et nulle autre.

Un passant me bouscula en pestant contre moi. Je ne réagis pas. Parce qu'en étant plongé dans les lys, je revoyais notre serment inviolable. Je revoyais nos mains nouées. Comme elles pouvaient l'être parfois pardessus une table. Et je souriais à cette pensée, parce que là, tout éclatait en une tornade de raisons. Pourquoi poser mille questions, quand elle était la seule réponse ?

Elle était.
Elle est.

Le seul fruit auquel je voulais goûter. Le seul parfum que je voulais sur ma peau. La seule saison que je voulais respirer. Le seul voyage que je voulais faire. La seule chanson que je voulais entendre. Le seul poème que je voulais écrire. La seule main que je voulais tenir. Le seul regard que je voulais croiser. Les seules lèvres que je voulais embrasser. Le seul cœur que je voulais faire battre. La seule femme que je voulais aimer. La seule vie que je voulais vivre.  

Au lointain, j'étais certain, qu'un piano chantait...

Au coin de mes yeux, deux silencieuses larmes avaient tenté de s'extirper, et clore mes paupières ne put freiner leur lente chute. Je savais, que la Raison, si déraisonné puisse-t-être parfois son habit, dormait là où le cœur tremble, où les sens s'envolent comme des colombes qu'on aurait relâchées, et c'est là que je savais, qu'elle était ma Raison.

Je finis par reprendre ma route, un léger sourire sur mes lèvres, alors que pourtant, mon cœur était toujours aussi vide et douloureux. Mais je savais que malgré cette plaie béante qui ne saurait être soignée qu'avec son retour salvateur, que mes sentiments pour elle brillaient toujours du même éclat, et que pas une seule seconde je ne m'étais détourné d'elle. Alors je devais croire qu'elle me reviendrait, que ce souffle qui me manquait tant retrouverait ma peau, que ses lèvres viendraient à nouveau caresser les miennes de leur embrun.

J'étais Ténèbres. J'étais Chaos. J'étais un meurtrier. Je ne comptais plus mes crimes. Mais je savais, que plus que tout, j'étais l'homme qui l'aimait, celui qui était là pour la porter devant ses choix, celui qui était cette main pour qu'elle se relève, celui qui était là pour donner à ses yeux une direction où regarder. Alors, en repartant vers notre chez nous, je savais, que peu importe les doutes qu'elle pouvait encore avoir, que mon amour pour elle ne faiblirait pas, qu'il grondait toujours comme la plus sulfureuse tempête, qu'il vibrait encore comme un brasier ardent, et j'avais cette foi, qu'elle n'oublie pas, derrière tous les lambeaux de ténèbres, combien elle était cette personne qui avait tout changé dans ma vie et lui donnait un sens...

~

Y a-t-il plus grande joie ? Plus grand bonheur ? Que d'avoir dans sa vie, une personne sur qui compter, une personne à aimer comme si l'air même que l'on respire en dépendait ? Une personne, dont la simple vision enchante comme la symphonie la plus somptueuse d'un artiste éteint ?

Une personne, que l'on sait pouvoir s'accrocher à notre main. Afin que le monde se respire, sur un même refrain. Là où une Complicité évidente, se ferait seule résidente, de ce palais majestueux orchestré par le Temps. Elle et moi toujours s'aimant...
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Re: Londres - Oxford Street
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 8 Mar - 20:38



PV Lizzie ♥

L'autre nuit
j'ai eu mal et je crois que j'ai eu peur
Je ne sais même plus si l'autre nuit, c'était celle d'avant ou encore d'avant je me suis perdue dans le tourbillon du temps, c'était une nuit d'il y a pas très longtemps.
J'ai eu mal et j'ai eu peur
J'ai eu peur et toi
Tu n'étais pas là.
Tu sais, tes araignée, je pouvais les aimer parce que c'était les tiennes, je pouvais presque les cajoler sans les craindre parce que tu était là. Mais celles des autres, je n'y arrive pas. Frayeur au ventre, rage aux tripes, je n'arrive même pas à voir la beauté dans leurs gestes violents -alors que toi, c'est comme un ballet de feu et de glace, de mort et de vie, un ballet extraordinaire dans lequel tu m'emmènes valser, coups et contre-coup, amour et haine, Eros et Thanatos unis dans une même bulle.
Ce n'était pas toi, cette nuit-là.
C'était aussi des anonymes mais qui n'avaient pas ton aura. Qui n'avaient pas ta présence et ton énergie fascinante.
Ces anonymes-là, ne sont rien pour moi.
Je n'aime pas leurs peurs, leur Chaos, leurs araignées.
Alors que chez toi, c'est justement tout ça que j'aime.
J'ai peut-être regretté que tu ne sois pas là quand j'ai cru mourir. Tu te rappelle, belle créature, lorsque ta griffe sur ma gorge, mon tesson de verre sur la tienne, nos deux vies s'écoulant à rythme lent l'une dans l'autre. J'aurais pu -on aurait pu- y laisser notre peau et pourtant, je n'ai pas eu peur. J'y étais prêt et calme dans cette rage qui nous animait l'une contre l'autre.
Mais la nuit dernière, je ne voulais pas, pas comme ça, il n'y avait pas cette même sérénité, peut-être une résignation qui n'était cependant pas semblable.
Avec toi, je voulais mourir debout, fière, face à toi.
La nuit dernière, j'ai failli mourir à genoux et les araignées ont grimpé le long de mon corps, emplies de mes peurs et des peurs des autres et je n'ai pas su les aimer -pas su les aimer sans toi.

Cette nuit, je suis restée éveillée.
La porte-fenêtre de ma chambre était entrouverte sur le paysage alpin et l'air froid voire glacial de la montagne entrait par petits souffles, faisant de la pièce un véritable frigo.
Assise derrière mon bureau, dans la petite pièce attenante, je n'y ai pas fait attention. Enroulée dans une couette, recroquevillée sur un siège. Toute concentrée à mon ouvrage.
Les blessures du corps s'effacent peu à peu, celles du cœur demeurent et la colère ne fait que grandir. Je ne sais plus très bien, à force, contre qui elle est dirigée. Contre moi ? Ou contre ceux qui croient pouvoir m'ordonner et que j'obéisse alors même que je ne leur reconnais aucune légitimité ? Il faut plus qu'un statut, qu'un masque, qu'une froideur pour gagner cette légitimité à mon sens. Il faut plus qu'une position hiérarchique qui ne fait pas partie de mon système de valeurs.
Il faut du grand, du merveilleux, il faut une pointe de fascination, une flamme d'espoir, une violence mêlée de tendresse, une mort mêlée de vie.
Toi.
Toi.
Toi.
Tu en es le parfait exemple.
Alors j'ai eu besoin
De ta présence.



Concentrée derrière mon bureau j'ai plié et replié. J'ai usé de nombreuses feuilles de papiers pour quelques oiseaux origami.
Et à l'intérieur de chacun d'eux, un coup de plume, quelques tâches d'encre, des lettres, des mots, que toi seule pourra comprendre.
Des mots pour toi.
Des mots pour ta présence.
Des mots pour le lien qui nous unit, indéfinissable, plus fort encore que les liens de sang.
Des mots, juste ça, je sais que tu sauras

Pour chuter, pour voler
Toi et moi
Une petite rue de Londres que toi seule connais
La rue des premiers instants
Des premiers moments
Pour le Chaos, la Mort, la Vie
-Rejoins-moi


Et je suis partie à l'aube. Un sac plein de mes oiseaux contre le flanc.
J'ai fermé la porte-fenêtre en silence.
J'ai regardé un instant l'horizon s'éclaircir tout doucement. Puis je suis sortie de ma chambre. J'ai descendu les escaliers. Tout était calme. Muet. Pas un mouvement brusque ni personne pour me surprendre dans mon escapade. Peut-être Asclépius dormait-il, peut-être pas. En tout cas, il n'était pas sur mon chemin. Et je suis sortie. Et, habituée à la route après quelques années, j'ai transplané.
Londres, vide, Londres, s'éveillant tout juste.
Je suis passée, comme fantôme.
J'ai lancé mes oiseaux.
J'ai lancé mes appels.
J'ai couru la ville avec ces mots, avec tes mots, l'espoir de ta présence, bientôt.

Maintenant, je suis là. Y'avait Oxford Street, là où on s'est vues. Puis t'as transplané pour terminé ce qui était commencé, mais pas si loin, finalement. Une ruelle du secteur. Déserte. Ils ont refait le murs détruit depuis le temps.Les vitres qu'on a fait exploser lors de notre affrontement sont comme neuves. Personne n'aurait pu deviner. Qu'ici, il y a quelques années, deux êtres se sont fait face et que le sang a coulé dans un frémissement de vie et de mort.
Je grimpe et me hisse en haut du mur refait.
Alors que le soleil se lève.
Une belle journée. Comme la dernière fois. Quand tu m'es tombée dessus. C'était aussi une belle journée. Et finalement, ça l'est restée. J'ai fait, à travers tes coups, une des rencontres les plus marquantes de ma vie.
Assise en hauteur, j'inspire l'air frais du matin.
J'ai confiance.
Un jour.
Tu viendras.
Peut-être pas aujourd'hui.
Mais je retournerai sur ce lieu. Jusqu'à ce que tu y sois.
Je le sais, je le sens. Ce lien qui nous unit. Nous attire l'une à l'autre irrémédiablement.

Tu viendras

la certitude au cœur, j'attends.
Perchée en haut du mur.

Lizzie Cojocaru
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Re: Londres - Oxford Street
Lizzie Cojocaru, le  Lun 19 Mar - 19:18

Londres s’endort sous un manteau blanc ; bientôt, bientôt approche le printemps et ses pluie. Lentement, la neige se défait, quitte les toits et les feuillages ; on la retrouve dans des flaques où se reflètent des immeubles désoeuvrés, où rugissent les bottes jaunes d’enfants aux yeux émerveillés.

Cependant, le blanc n’est plus. Il a disparu.

Qu’est-il devenu ? S’est-il enfui, caché, craint-il les troublantes ondes de l’eau ? Est-il retenu en otage dans quelque grange effrayante ? Le blanc était l’un des nôtres, tu sais. Il n’était pas si blanc que ça ; sous les mégots et les pas rapides des citadins, il avait pris sa nuance de gris. Pas moins humain que toi ou moi. A-t-il rejoint la mort, alors ? Est-on sûr que c’est une femme ? S’est-il réincarné, caché dans un paysage étrange et idyllique ?

Je l’ai cherché dans les rigoles et sur le parvis des écoles. J’ai arraché une porte de voiture ou deux pour voir si y avait pas du blanc de neige caché sous la peinture. Ce n’était pas ce blanc là. Ce n’était pas ce monde-là. C’est pas faute d’essayer, mais la nuit, la nuit quand les chats sont gris, le blanc ne paraît pas. La lune est jaunâtre et ses étoiles sont mortes, et le blanc, le blanc s’en est allé.

On dit que le printemps est le temps de la renaissance ; pour l’heure, je ne vois que les funérailles d’un temps qui s’éloigne. Dans les cendres, point de flamme, point de vie. Mes pieds frappent la boue avec une fausse agressivité, toute meurtrie par la lassitude. Elle ne cherche plus, peut-être. Elle a accepté que le blanc ait été ravalé par les entrailles de la terre, et que moi, aussi, je le serais aussi.

Néanmoins troublée, je m’égare dans un Londres somnolent lorsqu’un nouveau blanc se met à pleuvoir. C’est un blanc tâché d’encre ; comme un lait dans lequel on aurait vidé l’encrier et joué du coton tige. C’est une oeuvre changeante et fascinante précisément pour cette raison. Riant, je poursuis les morceaux de blanc, et le pas se fait trop enthousiaste, trop frénétique, pour que je puisse continuer sans chuter. Ce n’est que le c*l dans la boue que je m’arrête, souriant aux enfants de Göttingen.

Ses mots n’avaient rien de commun ; c’était un appel plus précis que ce que j’aurais pu imaginer. Je l’avais, la réponse. Le blanc n’a pas disparu ; il a décidé de hanter le corps d’un être auquel je suis plus unie que je voudrais bien l’admettre. Sans précaution identitaire, je me relève, les lèvres débordant de rire, et CRAC me retrouve à l’entrée de la boutique où elle avait trébuché. Oh, Blanche, je t’attendrais. Car je sais, au plus profond de mon être, que quoiqu’il advienne —

On se retrouvera.
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Re: Londres - Oxford Street
Kohane W. Underlinden, le  Mer 28 Mar - 12:24



Les jambes se balancent dans le gris cotonneux du petit matin.
Je vois s'étendre, sous moi, la ruelle déserte. Je suppose que peu de monde passe par-ici en temps habituels. En tout cas, je n'ai encore vu personne. Et personne n'était venu interrompre notre lutte pour la vie et la mort de la dernière fois -il y a si longtemps.
Les jambes se balancent et j'attends, confiante.
Je me demande jusqu'où ont volé mes petits oiseaux blancs.
Je me demande aussi, surtout, s'ils ont su te trouver. Si au moins l'un d'eux a su se poser sur ton épaule pour te susurrer ces doux mots adressés rien qu'à toi. Je sais que tu es la seule à pouvoir saisir leur portée. Leur signification. Pour les autres, ce ne sont que de simples origamis sans intérêt, laissés là par une gosse qui s'est essayée aux pliages de papier. Sans doute ne les regarderont-ils pas. Ou, s'ils les regardent, et même s'ils les lisent, il est impossible qu'ils accrochent autant que tu accrocheras la portée de ces mots.

Les jambes se balancent, doucement.
Une attente patiente et confiante.
Respirer l'air frais matinal. Sentir qu'autour, au loin, la ville se réveille. Bientôt pourra éventuellement parvenir la rumeur incessante des artères alentour. Le dynamisme d'Oxford Street. Sa vie entre boutiques et touristes.
Se perdre dans la contemplation du macadam ici-bas.
Et se rappeler. Revoir en flash ce jour-là où j'ai maudit les touristes parce qu'ils étaient trop nombreux, où je me suis frayé un chemin entre eux pour aller faire mes achats, une journée tranquille et banale où rien ne devait arriver. Et pourtant. La plus cruelle et la plus magnifique des rencontres s'est produite. A l'instant où j'ai trébuché -où elle m'a fait trébucher- où je suis tombée, où je me suis écrasée contre les deux-trois marches de la petite boutique, béton contre joue et peur au ventre, incapacité à faire autre chose qu'à se demander pourquoi, qu'à trembler et vouloir disparaître. Jusqu'au moment où tout s'est réveillé. Elle était animal violent s'en prenant à moi sans raison particulière ; à mon tour, j'ai adopté l'attitude du chasseur non plus de la proie. Et on a basculé ainsi, de vie à mort, de mort à vie, ensemble.

C'est un beau mot, ça.
Ensemble.
L'idée d'un tout, d'un nœud qu'on ne saurait défaire. Un lien compact, un ensemble qui se suit quelle que soit la situation.
Je tombe, tu tombes.
Tu voles, je vole.
Règles simples. Rien à ajouter.
L'une comme l'autre avons saisi ces règles. Et aimons jouer dessus. Et aimons danser sur ce fil de feu et de glace, à se chercher sans jamais vraiment se trouver, s'aimer et se détester, entre tendresse et violente, un lien particulier qui nous anime et fait de nous un ensemble.



Je me redresse subitement, me mets debout sur le haut du mur.
L'envie soudaine de prendre de la hauteur, nouveau point de vue pour observer le monde. Le sentiment qu'il va se passer quelque chose sans trop savoir quoi précisément.
A-t-elle trouvé mes oiseaux de papier ?
Je regarde les toits, j'essaie de voir encore au-delà, les rues. Mais je suis trop petite et, même sur ce podium, les bâtiments me gâchent la vue. Fourmis dans les jambes, je dois partir. Pour revenir. Nous ne faisons que ça tout au long de notre vie : s'éloigner pour, finalement, revenir sur nos pas à chaque fois, même sans s'en rendre compte.
Glisser jusqu'au sol, reprendre pied avec le macadam.
Une envolée de pas, je pourrais croire que j'ai des ailes. Et mon petit corps s'en va, comme une ombre dans cette ruelle sombre. La rumeur grandissante de la ville est bel et bien là. M'entourant, m'enveloppant de ses douces griffes.
Et
Oxford Street
Avec son passage et sa foule
S'ouvre à nouveau à moi.
Les touristes, éternels passants, qui vont, viennent, parlent des langues que je ne comprends pas, s'extasient devant les vitrines, rient bêtement -trop fades.
Ce ne sont pas eux que je cherche. Pas eux que j'attends.
C'est une autre. Qui, elle, sait vivre. Une autre, que je ressens au plus profond de mes veines.
Alors j'avance.
Suivre un invisible lien, que personne ne peut voir mais que moi, je peux sentir. Attraction étrange qui conduit mes pas au milieu des gens.
Personne ne me voit, je ne vois personne.

Mais soudain je la vois.
La silhouette immobile.
Qui attend dans le matin. Près de la boutique lieu des premiers coups et du premier contact.
La silhouette qui patiente et je souris doucement.
Je n'ai pas besoin de m'approcher, voir les traits de son visage pour savoir que c'est elle. Il n'y a qu'elle. Pour attendre ainsi. A cet endroit. Alors qu'une femme entre dans la boutique sans même lui adresser un regard. Peut-être est-elle aussi invisible que moi aux yeux des autres ? Pas aux miens, en tout cas.
Et je me glisse, féline, sur le trottoir, bondit de pas en pas, me mêlant aux gens, les contournant et passant entre les groupes.
Discrète, muette.
M'approcher.
M'a-t-elle vue ? Entendue dans ce brouhaha de ville ?
Arrivée à proximité, pas de mot, juste un geste, bras tendu, les doigts qui se déplient et la main qui attrape la sienne. Un regard. Brûlant.

T'es là

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Re: Londres - Oxford Street
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 26 Avr - 16:25

# contenu sensible

J’ai passé sans ciller Marble Arch, Oxford Circus, St Giles’ Circus, la statue d’Horatio Nelson et tant d’autres ; mais mon regard était fermé. Il ne pouvait voir ni les pavés ni les visages tant de rivages inexplorés mais qui ne m’étaient, ne me seraient, jamais du moindre intérêt. Tout ce que je voulais, c’était des nouvelles de ses animaux de papier. Et avec quelle douceur ils répondaient aux miens, il y a quelques années ! Comme si rien ne nous avait séparé. Comme si dans nos silences, dans nos absences, nous avions été omniprésentes dans les esprits réciproques.

Une lubie, sans doute. Ce pouvait être un piège, aussi ; après tout, on avait essayé de se tuer plus d’une fois, l’une comme l’autre. Cependant, s’il me fallait mourir aujourd’hui, je serais ravie que cela soit de sa main. Si je n’avais pas d’enfants, je lui aurais sans doute proposé qu’on se suicide ensemble, en fait. Il y a tant de façons de mourir à deux. J’suis moyennement fan du saut d’une falaise ; y en a toujours un qui recule, à la dernière minute. Alors qu’un jeu de chair et de guerre, une overdose partagée, ça, ça offrait de vraies possibilités.

S’il n’y avait pas Braeden et Squirtle. Et si, de son côté, elle n’avait pas aussi son bout de vie. Pourquoi ne pouvions nous pas faire une parfaite abstraction du reste du monde ? Oublier le reste, définitivement, et ne se dévouer qu’à cette lutte de tendresse, avec toute l’application et la féroce détermination dont nous étions capables ? Je crois que cette vie-là m’aurait plu. Sauvée, même. Aujourd’hui, elle ne semblait pas tout à fait possible. Je ne pouvais pas penser qu’à elle. On aurait du se rencontrer plus tôt. Beaucoup plus tôt.

La délivrance me fut bientôt accordée ; si je ne pouvais pas occulter le monde de mes pensées, il pouvait disparaître de ma vue. Les yeux clos, je laissais sa voix m’envelopper.
— Pour qui me prends-tu… Je n’allais pas ignorer tes créatures.

Mes doigts s’enroulent autour des siens, se retirent, l’enlacent, se rétractent, et viennent du bout des ongles lui titiller le dos de la main. Grincer contre son poignet.

La nuit ralentissait, s'éternisait. Le temps lui-même n’obéissait plus aux règles naturelles ; il s’étirait avec langueur, attendant que nous commettions nos irrésistibles violences. Et j’en voulais plus encore, sans jamais m'arrêter.
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Re: Londres - Oxford Street
Kohane W. Underlinden, le  Mer 9 Mai - 12:51



LA accordé
/contenu sensible\


Silhouette familière qu'il faut saisir au vol. Et, en même temps, je sais pertinemment qu'elle ne partira pas. Si elle est là, c'est qu'elle a vu mes oiseaux. C'est qu'elle a décidé de venir. De son plein grès. Elle n'aurait aucune raison de vouloir s'envoler.
Et puis
Et puis il y a cette étrange connexion. Créée depuis le tout début. La toute première embrassade dans la vie et la mort. Comme si nos violences combinées nous avaient rapprochées plus qu'on ne s'y attendait. Et que nos sangs mêlés en fin de ce combat avaient scellé un pacte muet, que nul ne peut briser.
Un pacte qui nous lie et nous ramène sans cesse l'une à l'autre.
Cela ne me déplaît pas. J'aime sa présence et sa violence et sa tendresse. J'aime ce regard qu'elle porte sur les choses -sur moi.
Je sais que j'ai besoin d'elle.
Comme un besoin vital, comme l'eau est indispensable à la survie.
Besoin de savoir qu'elle est là, quelque part dans ce monde, que mes oiseaux sauront la trouver et la toucher. Comme c'est le cas en cette aube qui bâille au monde.

Elle me voit, me reconnaît. Et je la retrouve telle qu'elle m'est restée gravée en mémoire, dans cette sensualité douce et dangereuse tellement on ignore si elle joue sur le tableau de la violence ou de la tendresse. Sensualité appréciable, que je dévorerais bien si elle m'en laissait l'occasion.
Ses doigts viennent trouver ma main tandis qu'elle parle, jeu des griffes qui vont et viennent et enlacent et enserrent. A la fois présentes et absentes, cruelles et doucereuses. Le poignet finit bien vite en contact de la chair de l'autre, qui vient s'en amuser et je souris, air réservé et mystérieux au visage.

-Je me doutais bien, que tu viendrais.



Pencher la tête légèrement sur le côté. Regard enjôleur. Qui glisse, caresse sans toucher, détaille les formes et les courbes, se nourrit de ces pulsions de tendresses violentes qui émanent de la créature. Je ne la lâche pas des yeux tandis que mes propres doigts viennent, à leur tour, effleurer sa peau, tourner malgré la prison de sa main et, mouvement de poignet, saisir également le sien. Nouées ensemble en ce geste symbolique. Qui est également utilitaire. Car je commence à faire quelques pas en arrière, sans la lâcher, l'obligeant à venir avec moi.

-Tu connais l'endroit, je me contente de dire avant de lui tourner le dos pour faire face à la route -sans, pour autant, lâcher son poignet- et accélérer le pas.

Je me mets à filer sur le trottoir. Ma belle créature prisonnière dans la paume de ma main. Les personnes que nous pouvons croiser ne nous regardent pas. Un peu de brume de sommeil et de nuit dans les yeux. Ou d'alcool, pour certaines aussi. Celles qui ne se sont pas couchées, celles qui se sont contentées de traîner dans les rues en vénérant leur bouteille.
Pas une âme pour nous regarder.
Et c'est tant mieux.
Je conduis le petit oiseau jusque dans la ruelle où s'est écrit l'acte final de notre première rencontre. Là où nous avons saigné l'une sur l'autre, gorge tranchée et, pourtant, nous avons survécu, l'une comme l'autre. Aurait-il mieux valu que nous mourions dans les bras l'une de l'autre ce jour-là ? Peut-être... je n'en sais trop rien. Mettre fin à mon existence cette fois-là m'aurait évité bien des ennuis futurs. D'autant que mourir en face à face avec elle ne m'aurait pas dérangé. J'y étais prête et résolue. J'étais prête et résolue à demeurer debout jusqu'à mon dernier souffle -jusqu'à notre dernier souffle. J'étais prête à l'emmener derrière moi, en enfer, que nous tombions ensemble. Cela ne me dérangeait pas de chuter. Tant que c'était avec elle.
Rue des souvenirs et des premiers pas dans un nouveau monde.
Compte tenue de ce qui m'a poussée à l'appeler, je pense que le décor est parfait.
Mes doigts se décrispent, lâchent son poignet sur lequel une légère trace rouge s'est imprimée. Je la conduis, elle aussi, à relâcher sa prison de chair et, lui faisant face, je recule d'un demi-pas pour remettre une distance raisonnable entre nous.
Je suis persuadée qu'elle sait où on est.
Inutile de lui faire un historique.

-Tu m'as appris ce qu'était la Vie. Dans sa violence et sa tendresse. Dans ses renversements et ses rebondissements.

Ma main droite vient se saisir doucement de ma baguette dans ma poche.
Je m'en saisis, de façon ostensible. Je ne compte pas attaquer. Ce ne sera pas à moi de le faire. J'attends, avant tout, sa réponse.

-J'ai encore besoin de toi. Pour m'apprendre, cette fois, à la vivre.

Survivre, dans un premier lieu.
La vivre, ensuite.
Faire autre chose que passer en fantôme. Apprends moi, encore une fois. Enseigne-moi. Parce que de toi, je saurai écouter, accepter d'apprendre, encore et encore.
Sorte d'estime indéfinissable mêlée de respect et d'admiration. Et, surtout, l'impression d'être aussi quelqu'un à ses yeux. Je ne pensais pas que c'était aussi important pour moi. Pourtant, quand je pense à elle, c'est ça qui me vient. Elle a réussi à me faire exister. A présent, saura-t-elle m'enseigner l'art d'être, dans cette existence ?

Lizzie Cojocaru
Lizzie Cojocaru
Personnel de Poudlard
Personnel de Poudlard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Manumagie (Niveau 1)
Loup-garou


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Re: Londres - Oxford Street
Lizzie Cojocaru, le  Sam 2 Juin - 23:06

Elle me paraissait plus distante, plus éloignée et mesurée que d’ordinaire. Il était temps que j’attaque, que j’applique mes flammes à ses murs de glace. Qu’on se retrouve. Par chance, elle s’anime peu à peu, répondant à mes mains de ses doigts longs et fins. Honnêtement, si ce n’était pas elle, j’aurais lu un contexte beaucoup plus sexuel dans ses mots. Mais je ne sais pas. Parce que c’était elle, cela ne pouvait qu’être plus, tout court. Et cet endroit-là — ô, l'envoûtant traitre, il me tardait de le retrouver.

Je ne remarque pas les silhouettes que nous croisons. Je suis dans une bulle, notre bulle, et pour quelques instants, je ne vois qu’elle. Je distingue la senteur boisée de ses cheveux, et la façon dont son pas rapide et dansant manque quelque fois de trébucher contre les pavés, et la longueur de ses cils, et la robustesse de ses mains, et la douceur de son cou. Je m’amuse de la pression que ses ongles exercent contre ma peau, s’y enfonçant toujours plus, entrainant des plis contraires quand elle change de direction. Bizarrement, ce petit tiraillement, cette discrète douleur, m’est exquise.

Baguette au poing, elle me raconte les leçons qu’elle a tiré de notre rencontre. C’est étrange. Il m’avait semblé qu’elle en avait été la professeure, et moi l’élève. Disons que le rapport de force était trop impulsif et pulsionnel pour pouvoir être adroitement démêlé. Sa demande laisse un sourire — mi-gourmand, mi-sarcastique, mi-attendri, et oui trois demis ça fait plus que un, mais avec elle je suis plus que moi. Alors forcément, il en va de même pour mes mimiques.

— J’ai cru que tu ne me le demanderais jamais.


Je ne pouvais, cependant, tout lui donner à la fois. Elle avait d’abord une mission à accomplir. Dodelinant de la tête, je lui lançais un coup d’oeil joueur.
— Pour te partager cela, il faudrait d’abord s’assurer que je sois en vie. Crois-tu que mon pouls te soit une garantie suffisante ?
Je ne sais trop qui je cherche à convaincre, ici. Elle, moi, le lectorat. Je ris, et m’administre un #Spectrum, pour la théâtralité. Bientôt, mes mains s’effacent, prenant un aspect translucide et une consistance plus froide. Comment t’y prendras-tu pour me ramener à la vie ?

Comment donner une réalité à l'existence ? Comment juger de la palpabilité d'une âme ? Sauras-tu me trouver, ou n'avons nous fait que mystifier une rencontre ? J'ai besoin de savoir. J'ai besoin de comprendre. Je me surprends à croire en toi plus que je crois en moi — il ne manque plus que de croire en nous. Prochain pas. Fluide, je tourne et m'échappe, légère. Le vent s'engouffre, me parcourt, et l'impulsion me prend. Je vrombis et, glacée, glaçante, la traverse.
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