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Londres - Oxford Street
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Lizzie Cojocaru
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Re: Londres - Oxford Street
Lizzie Cojocaru, le  Sam 2 Juin - 23:06

Elle me paraissait plus distante, plus éloignée et mesurée que d’ordinaire. Il était temps que j’attaque, que j’applique mes flammes à ses murs de glace. Qu’on se retrouve. Par chance, elle s’anime peu à peu, répondant à mes mains de ses doigts longs et fins. Honnêtement, si ce n’était pas elle, j’aurais lu un contexte beaucoup plus sexuel dans ses mots. Mais je ne sais pas. Parce que c’était elle, cela ne pouvait qu’être plus, tout court. Et cet endroit-là — ô, l'envoûtant traitre, il me tardait de le retrouver.

Je ne remarque pas les silhouettes que nous croisons. Je suis dans une bulle, notre bulle, et pour quelques instants, je ne vois qu’elle. Je distingue la senteur boisée de ses cheveux, et la façon dont son pas rapide et dansant manque quelque fois de trébucher contre les pavés, et la longueur de ses cils, et la robustesse de ses mains, et la douceur de son cou. Je m’amuse de la pression que ses ongles exercent contre ma peau, s’y enfonçant toujours plus, entrainant des plis contraires quand elle change de direction. Bizarrement, ce petit tiraillement, cette discrète douleur, m’est exquise.

Baguette au poing, elle me raconte les leçons qu’elle a tiré de notre rencontre. C’est étrange. Il m’avait semblé qu’elle en avait été la professeure, et moi l’élève. Disons que le rapport de force était trop impulsif et pulsionnel pour pouvoir être adroitement démêlé. Sa demande laisse un sourire — mi-gourmand, mi-sarcastique, mi-attendri, et oui trois demis ça fait plus que un, mais avec elle je suis plus que moi. Alors forcément, il en va de même pour mes mimiques.

— J’ai cru que tu ne me le demanderais jamais.


Je ne pouvais, cependant, tout lui donner à la fois. Elle avait d’abord une mission à accomplir. Dodelinant de la tête, je lui lançais un coup d’oeil joueur.
— Pour te partager cela, il faudrait d’abord s’assurer que je sois en vie. Crois-tu que mon pouls te soit une garantie suffisante ?
Je ne sais trop qui je cherche à convaincre, ici. Elle, moi, le lectorat. Je ris, et m’administre un #Spectrum, pour la théâtralité. Bientôt, mes mains s’effacent, prenant un aspect translucide et une consistance plus froide. Comment t’y prendras-tu pour me ramener à la vie ?

Comment donner une réalité à l'existence ? Comment juger de la palpabilité d'une âme ? Sauras-tu me trouver, ou n'avons nous fait que mystifier une rencontre ? J'ai besoin de savoir. J'ai besoin de comprendre. Je me surprends à croire en toi plus que je crois en moi — il ne manque plus que de croire en nous. Prochain pas. Fluide, je tourne et m'échappe, légère. Le vent s'engouffre, me parcourt, et l'impulsion me prend. Je vrombis et, glacée, glaçante, la traverse.
Kohane W. Underlinden
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Re: Londres - Oxford Street
Kohane W. Underlinden, le  Mer 27 Juin - 16:56



LA de Lizzie
/Contenu sensible\


Irrésistible connexion,
Son sourire qui est tant de choses à la fois répond à mon attente : celle de vouloir se retrouver comme avant, douleur et douceur, qu'on s'apprenne, l'une l'autre, parce qu'il y a encore tant de choses à apprendre. Faire confiance, se jeter ensemble
dans le vide
Et remonter vers la surface, chute, envol, chute, envol
C'est ce qu'on s'est toujours promis.
Dans sa voix et dans ses mots, je sens vibrer la même corde de l'attente que moi. Cette corde que j'ai souvent tiré, un peu dans le vide, un peu sans réel but, parce que je ne tirais pas assez fort. J'attendais sans trop savoir quoi. Les mois, les années ont passé. J'ai pensé à elle et j'attendais. Puis un jour, l'attente n'a plus suffi. Il m'a fallu. La retrouver. Courir après le train en marche et la rattraper.
Elle aussi, elle attendait.
Et je suis venue.
Je suis venue la chercher comme elle était venue me trouver il y a plusieurs années aux Trois Balais.

Intriguée, j'observe son visage qui dodeline et son regard joueur. Une idée paraît lui avoir traversé l'esprit. Une idée qui ouvrira la page sur cette nouvelle partie de notre histoire.
En quelques mots, elle m'indique sa pensée. Un sort ; disparaître, ou presque, sa chair perd en consistance, ses pieds ne touchent bientôt plus le sol.
Fantôme.
Elle est devenue
fantôme.
Une de mes pires peurs. Me rendre compte que je ne suis plus. Que je n'ai jamais été. Que je ne suis qu'une âme qui traverse les choses sans jamais les toucher. Et que personne ne soit là pour me prouver le contraire.
Face à elle, en ce doux matin, c'est à moi qu'incombe la tâche de lui prouver qu'elle est.
Et qu'elle n'est pas qu'un fantôme.
Qu'elle est plus que ça.
Qu'elle a toujours été plus que ça.

Je ne m'attendais pas à cette mise à l'épreuve. Un peu abasourdie par la proposition, je la sens subitement me traverser. C'est comme une seau d'eau glacée qui remonte chaque maille de mon corps. Couper le souffle. Surprise. Regarder l'être à la consistance fantomatique. Alors que je sais qu'elle est autre chose. De plus grand. De plus fort. Mais comment donner aux autres ses convictions et les conduire à croire en eux-mêmes ?
Lorsque la respiration me revient, je fais volte-face, pour cesser de tourner le dos à celle qui m'a traversée. Au début, mes membres sont un peu engourdis de s'être trop crispés sous la surprise. Puis je sens les bras me revenir, les doigts bouger.
Que dois-je faire ?

-Je n'ai pas besoin de te ramener à la vie parce que je sais que tu es vivante.

Ton calme. Posé. Sûr de lui.
Je le sais.
J'ai confiance.
Tu vis.
Et j'en suis la preuve.
Tu vis et tu m'as marquée.

-Mais tu ne crois pas à ta propre existence. Je ne peux pas le faire à ta place. Par contre, je peux te montrer pourquoi tu existes.

Un pas, vers elle.
Un pas assuré.
Les yeux plongés dans ceux de la fille-fantôme.

-J'ai porté en moi la preuve même de ton existence : tes coups et tes sorts. Le corps cicatrice et paraît oublier. Mais au fond. Rien ne s'oublie.

Ma main non armée vient se poser sur mon cou.
Alors que je continue de la regarder.

-Je me rappelle comme si c'était hier de ta griffe sur ma peau et de ma lame sur le tienne. Et de nos sangs qui se sont mêlés. Que tu aies su me toucher ainsi, que j'ai pu te blesser de cette façon, n'est-ce pas l'une des meilleures preuves qu'on a un corps ? Une fois cet acquis, exister n'est plus qu'une question de temps et de volonté.

Une pause.
Les discours, c'est beau.
Mais peut-être qu'elle veut encore plus que ça.
Je la regarde, encore, encore, encore
puis soudain
idée

#aresto momentum

lancé autour de nous
tout paraît soudainement plus lent
mes mouvements
les siens aussi
ça ne dure qu'une demie minute
mais assez pour en ressentir tous les effets, dans les choses, dans le corps, cette bulle de décalage temporel qui tombe assez rapidement.

-Tu l'as senti ? Tu continues de vivre dans le temps et l'espace. Tu continues de courir sur le même sablier que le reste du monde. Seul.e un.e vivant.e peut faire ça.

Lizzie Cojocaru
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Re: Londres - Oxford Street
Lizzie Cojocaru, le  Ven 3 Aoû - 22:08

(j’ai honte du retard, pardon)

Fantomatique, je la regarde digérer l’information. Je ne sais trop pourquoi j’avais besoin de la mettre à l’épreuve — peut-être pour me rassurer sur la fiabilité de notre lien, ou du moins sur la question de la raisonnabilité de mon attachement croissant, ou je sais pas. Elle dit savoir que je suis vivante, me connaître mieux que je me connais moi-même, et je me surprend à sourire. C’est l’effet qu’elle me fait, en même temps.

Elle s’en éloigne après, vendant notre passé comme la preuve de mon existence. Je plisse l’oeil, hésitante.
— J’ai peut-être existé, avant, mais parfois je me sens si… déshabitée.

Les souvenirs qu’elle évoque, pourtant, font courir le long de mes bras, de ma nuque, des sensations qu’aucun mort ne peut ressentir. J’en frissonne de plaisir.

Et puis, elle se met à ralentir le temps. Il n’y a plus que nous, hors du tout — pendant un temps beaucoup trop court, mais j’aurais aimé l’enlacer ou l’étrangler pendant ce laps d’existence. Je lui jette un regard, un regard qui dit : oh, tu me rappelles si bien que je suis en vie, et combien j’ai d’autres pulsions de vie à assouvir.

Il y a quelque chose, dans sa façon de se tenir, de parler, d’être au monde, qui me bouleverse et me transcende. C’est pas un béguin, hein, ce serait bien réducteur comme vision. On est bien au-delà du maigre crush, de la projection d’images et musiques sur un visage, sur un regard.

La flamme s’anime, énigmatique ; je ne la lâche pas. J’observe le jeux de mains, de fumée. Cela me rappelle, d’une certaine façon, l’âme-miroir — et d’une autre façon, cela n’a strictement rien à voir. Une fraction de seconde, à travers la nostalgie de sa présence, je suis absente.

Et puis justement, brusquement, je me rappelle pourquoi j’aime être avec elle. Parce qu’avec elle, je suis présente au monde. Je suis moi d’une façon si entière, que je n’arrive à exprimer en solitaire. Je pensais, pourtant, pouvoir m’en contenter. Ou plus exactement, je ne pensais pas qu’on pouvait être plus à soi-même — et avec elle, je le découvrais, me découvrais. Des sensations inhabituelles me parcouraient.

Nos âmes restent attachées, connectées, entrelacées. Un fil invisible lie nos regards et nos doigts et nos lèvres.
— Je l’ai senti, oui. Merci.

La minute s’est écoulée, et avec elle, ma consistance reprend sa spécificité humaine. L’air docile, je regagne le plancher des vaches et m’approche d’elle.

Mes doigts se dressent, valsant dans l’air pour informuler un Anatrista Allegro, avant de se déposer sur son épaule.
— Merci pour tout ce que tu déclenches chez moi.
Kohane W. Underlinden
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Re: Londres - Oxford Street
Kohane W. Underlinden, le  Sam 18 Aoû - 20:19



Quand le temps a été distordu et qu’il reprend ensuite ses droits, il paraît filer deux fois plus vite. Trop vite. Comme pour rattraper ce qu’il a perdu. Les respirations du monde s’accélèrent de nouveau, les fluides circulent comme des fous, trop de retard à rattraper. Parfois, on peut avoir l’impression que tout s’affole autour de soi.
Moi pas.
A la regarder, je me sens calme.
Tandis que, dans tout mon corps, je sens le ralentissement se briser lorsque le sort s’estompe. Coup de vitesse dans les veines, le cœur se remet à pulser comme jamais, les globules font la course.
Et, contrairement à cette agitation qui secoue l’intérieur du corps, je suis d’un calme olympien. Je me contente de la regarder posément. Elle a ce drôle d’effet d’apaiser les tensions. Et les âmes. Peut-être pour ça, que je lui ai envoyé mes oiseaux de papier. Parce que j’avais besoin d’une présence assez forte pour me ramener à ce que je suis. Et m’aider à aller au-delà.
Mon air tranquille se pose encore davantage lorsqu’elle me remercie. C’est dans ces instants qu’on se rend compte que, malgré notre apparent calme, quelque chose était tendu quelque part. Chose qui vient de se dénouer. Comme par magie.
Elle l’a senti, le Temps. Elle m’en remercie.
Elle a senti les aiguilles qui ont ralenti avant de reprendre le court normal de leur vie. Elle l’a compris. Elle me remercie.
Elle a su, elle sait, me faire me sentir si vivante. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir réussi à lui rendre la pareille. De façon différente.

Elle reprend peu à peu consistance humaine.
Je la préfère ainsi. De chair. Et d’os.
En fantôme, bien que j’aie affirmé qu’elle est, il est quand même possible d’avoir des doutes. Je ne veux pas douter de son existence. Je refuse d’envisager ne serait-ce que cette possibilité.
Elle est.
Son corps est revenu.
En tendant les doigts, je pourrais le toucher.
Elle est.
Cette fois-ci, je ne la traverserai pas ; elle non plus. Je la vois retrouver pied avec la terre, s’approcher de moi. Je ne bouge pas, l’attends. Ne vais même pas vers elle. Je l’attends, tout simplement. Dans ce qu’elle a à faire, ce qu’elle veut faire. Je vois ses doigts entamer une sorte de danse dans l’air avant de se poser sur moi.
Subitement, une chose étrange se passe.
Chaleur de contentement dans les veines.
Le cœur se met à battre plus fort. L’envie presque de rire. Rire pour tout. Pour rien. Seulement. De joie. Vous savez. Cette joie qui vous cueille au creux des tripes, sans raison particulière. Peut-être seulement à cause d’un rayon de soleil. Ou un d’un geste. Ou d’une parole.
Ce n’est pas le contact de sa main sur mon épaule qui provoque ça. Ou, en tout cas, pas que. Je n’arrive même pas à retrouver dans mes souvenirs quand je me suis sentie aussi heureuse. Sentiment qui grimpe, les lèvres qui s’étirent alors qu’elle me remercie, encore une fois, pour autre chose.

Une de mes mains viens se poser sur la sienne, celle en contact avec mon épaule. Je ne m’en saisis pas. J’effleure seulement sa peau, reste en suspend, ainsi. A la regarder dans les yeux. La joie intense qui fait son nid au creux des entrailles. Le cœur qui tambourine, envie de sautiller comme la gamine heureuse d’un rien.

-Merci d’être venue, je souffle. Merci d’être toujours là. J’sais pas c’que j’ai, quand je te vois. Mais je crois que c’est quelque chose de bien.

Ma tête dodeline un peu. Les yeux brillent de ce bonheur provoqué par l’étrange contact. Quelques secondes se passent, je réfléchis, le sourire toujours figé aux lèvres, le cœur battant presque à se rompre -mais délicieuse douleur, que de se rompre d’être trop heureuse.
Il n’y a rien de naturel là-dedans.
Pas dans cette joie, qui a, certes, sa part de sincérité -je suis heureuse qu’elle soit là- mais est trop poussée pour être vraie.

-Tu m’as lancé un sort ? j’interroge alors, dans un murmure, ni reproche, ni critique, seulement un ton intrigué, doux, velours. Tu maîtrises la manumagie ?

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Re: Londres - Oxford Street
Lizzie Cojocaru, le  Ven 14 Sep - 13:32

L’instant aérien prend bientôt fin ; à la légèreté succède quelque chose de plus ancré. De plus profond. Y a son regard, ses lèvres étirées, y a son contact, y a toutes les parcelles d’elle. A ses côtés, j’ai un peu le sentiment d’être chez moi. A ma place. Bon, pas en sécurité, parce qu’on fait que des bêtises, mais là où il faut. Là où ça fait sens. Là où je suis bien. Alors je la laisse m’effleurer, et j’aimerais que cet instant ne s’arrête jamais. J’intellectualise pas le truc, je reste dans le présent. Je profite. Je suis heureuse.

Elle me remercie à son tour ; cela n’a pas de sens. C’est elle qui vient de me ramener à la vie. Pourtant, quand elle parle, j’ai l’impression d’avoir eu sur elle l’impact qu’elle a sur moi. Comme si on était les deux faces d’une même pièce, que tout ce que l’une sentait traversait également l’autre. Est-ce qu’il y a un terme magique là dessus ? Une forme d’empathie hyper poussée, qui fait que deux êtres se comprennent, se ressentent tout à fait ?

Ce n’est pas de l’amour, pas l’amour des livres ou des chansons, non. C’est quelque chose de plus vrai. De plus accroché, non pas dans le coeur, mais dans l’intégralité du corps. Quand on s’effleure, je la sens dans mes coudes, mes genoux, ma nuque, mes orteils, je la sens dans mon sourire dans mes intestins je la sens dans mes peurs et dans mes rêves aussi. Elle a cette matérialité qui lui est propre et qui dépasse tout.

Elle non plus ne sait comme cela s’appelle, cette chose. Mais elle l’éprouve, à sa manière. Et le met à l’épreuve, jugeant sans doute que je suis allée trop loin.
— Oui. Enfin pas moi, ma main.

D’un sourire enfantin, j’éloigne ses appréhensions.

— Rien de dangereux, promis. C’était juste un sortilège d’allégresse. C’est juste que, quand je te vois, j’ai tant envie de te remplir de bonheur, et... je sais pas comment le dire. J’ai pas les mots pour tout ça, moi. Mes mains par contre, mes mains parlent le langage du bonheur, alors elles voulaient t’en transmettre un petit peu.

N’est-ce pas merveilleux que la manumagie, en vérité ? Je sais qu’elle ne me permettra jamais d’aller aussi loin que la magie que je peux réaliser avec ma baguette. Mais les sensations sont toutes autres. C’est un truc qu’on ressent, non pas dans le bois et le bras, mais dans l’intégralité du corps. La manumagie, c’est à la magie ce que ce que je ressens pour Kohane est à l’amour. En gros. Enfin, je pense.

En même temps, non, l’image n’est pas juste, la manumagie a plus de limites que la magie... Mais je sais pas, la façon dont les émotions et sensations doivent être canalisées, la façon dont l’énergie irrigue l’être tout entier, cela me rappelle Kohane. Cela me ramène à elle. Au fond, ces temps-ci, tout me ramène à elle.

Ce n’est pas une obsession, c’est juste une préoccupation très très intense, un enfant qui au lieu de rester bien enfoui au chaud passe son temps à goûter la neige de mars. Et je le sens, là, à tambouriner contre mon crâne à coup de boules de neige, et je peux pas l’ignorer, elle est là, elle est là dans ce que j’écoute, ce que je mange, ce que je fais, ce que je pense.

Et l’enfant, lui, n’en finit pas de cogner. Il a cette impatience des enfants et du printemps ; des choses inévitables. Je ne sais trop qu’en faire, alors souvent, je l’ignore. Mais en face d’elle, c’est pas nécessaire. En face d’elle l’enfant ne lance pas de boules de neige. Je pense qu’il se contente de la regarder. Et il a bien raison.
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Re: Londres - Oxford Street
Kohane W. Underlinden, le  Ven 5 Oct - 16:47


Cinq doigts, quatorze phalanges, vingt-sept os
Une main
Et un sortilège
Une joie intense
Un langage particulier lorsque les mots viennent à manquer
La bonheur d’un visage, d’un être
Elle arrive pas à s’exprimer mais son corps le fait pour elle alors

Sans mot, je viens chercher sa main, poser la mienne contre elle, glisser mes doigts entre les siens, apprécier le contact. Je sens presque la magie qui parcourt son corps et sa main, celle qui a cherché à apporter un peu de joie à tout ça.
Je penche un peu ma tête sur le côté, dodeline.
La vois sous un angle nouveau. Refuser de lâcher sa main. Celle qui s’exprime pour elle lorsqu’elle n’a plus les mots sur son cœur.

-Tu sais, un sortilège n’est qu’un luxe supplémentaire à la joie lorsque tu es là. Tu n’as pas besoin d’eux. Je n’ai pas besoin d’eux -mes doigts entre les siens se crispent légèrement comme pour ne pas la laisser partir- pour prendre la main de la Joie.

Confession à mi-voix.
Sa simple présence suffit. A me rappeler une part de moi, en sentiments contraire et joie intense dans ce déséquilibre des émotions.
Trouver la douceur dans la violence des pulsions que j’éprouve à ses côtés, que j’admire chez elle ; il n’y a qu’en sa présence que je ressens tout cela. Lorsque nous sommes loin, j’oublie parfois ce que c’est. Puis je la vois. Les choses se rappellent à moi. Cognent les veines. Et je suis heureuse. De retrouver ces pulsions. De me retrouver, enfin, dans cette part de moi qui a si peu l’occasion de s’exprimer.
Un pas vers elle, rompre la distance polie qui sépare habituellement deux êtres.
Mon regard reste rivé à nos mains mêlés.
Concentrée sur la chaleur de sa paume dans ma paume. Sur ce qu’elle est capable de faire sans baguette.

-Dis, je murmure en penchant la tête vers son épaule, son oreille, la manumagie, tu m’apprends ?

Presque comme s’il suffisait que de quelques cours pour maîtriser cet art complexe. Je sais parfaitement que c’est bien au-delà de ça. Qu’il faut des entraînements répétés. Des échecs dont il faut se relever.
Mais, si elle acceptait de m’en parler. De m’initier. Après tout, j’ai fait appel à elle à coup d’oiseaux en papier parce que j’avais besoin qu’elle m’apprenne. Des choses. Qu’elle m’aide à aller au-delà de ce que je peux faire en terme de magie et de combat. Besoin d’apprendre à forger mes armes face au monde et à l’adversité.

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Re: Londres - Oxford Street
Lizzie Cojocaru, le  Ven 9 Nov - 21:41

Elle n’aime pas quand mes mains lui parlent le bonheur, pas comme ça. Elle préfère autre chose ; je ne sais pas trop quoi. Elle la trouve où, la main de la joie, si ce n’est dans la magie qui émane de moi ? Je jalouse instinctivement celui qui détient son affection, tandis que le flou de notre relation est le sujet de toutes mes afflictions...

Je ne comprends pas tout, vraiment. Un coup elle parle de la joie que ma présence lui apporte, et l’autre de l’inutilité de mes doigts. Ne puis-je donc rien faire pour dissiper son tracas ? On reste là, les doigts enlacés, et le temps de penser, je n’ose rien dire.

Mon silence la gêne sans doute, car elle finit par s’avancer tout près de moi. Je n’ai pas dû entendre quelque chose qu’elle a dit... Oups, pardon, j’étais ailleurs, mais maintenant je suis là. Promis, je te vois. Je t’ai toujours vue.

Elle rompt le mur aphone qui s’était tissé, et sa voix aux teintes ouatées me régale les oreilles. Apprendre... Elle veut apprendre la manumagie ? Vraiment ? Oh voilà qui me rend toute chose ! Cet art, en plus de favoriser l’introspection, aide à se défendre dans toutes les situations. Même dépossédé d’une baguette, on peut agir.

Ses lèvres courent vers mon épaule, et la proximité de son souffle fait s’affoler mon pouls. Ah, génial, on se croirait dans un roman pour ados... Pourtant, quand tu es ainsi, si douce et si curieuse, si pleine de ton goût du monde et de ton envie d’apprendre, au delà de toutes tes craintes et appréhensions, j’en suis toute bouleversée.

— Evidemment !

Kohane, si tu me fais confiance, je ferais tout ce qui est en mon possible pour que tu n’aies plus jamais à te sentir impuissante. Et, me rattraper aussitôt.
— Tu sais, je donne même des cours au Heurtoir, alors si tu veux qu’on le fasse là-bas, y a pas de souci.

Ils sont bien équipés, tout ça tout ça, et ça permet d’éviter d’être sur quelque chose de trop personnel.

Faut me protéger, tu sais. Je la sens venir, la maladie, un truc pire que la myxomatose, je sens le virus du sentiment qui s’infiltre dans mon coeurs, et je sais combien la présence d’un poxviridé ou juste de l’odeur des fleurs d’un poirier peut me contaminer.

Je me recule, m’éloignant de ses lèvres et de son museau de lièvre, de son sourire taquin, de ses espoirs effrontés. Je la regarde, et soudain je projette des choses. J’ai jamais projeté des choses sur autrui, ou alors pas ce genre de choses. Là je vois des fleurs autour d’elle, des Alkékenges, et je sais ce que ça veut dire. Sous le couvert de sa baie orange, Kohane m’a condamnée à espérer un Amour-en-cage.

Et je n’arrive pas, je n’arrive pas à démêler nos doigts, j’ai les mains moites et craintives, et maladroites, et effrayées par ce tourbillon qui va, bientôt, m’englober. Non. C’est pire que ça. Qui m’a déjà avalée, engloutie et noyée. J’erre dans le tourment et dans la quête de son affection.
— Tu y connais quoi, aux sentiments ? Euh exactement, j'voulais dire exactement.

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Re: Londres - Oxford Street
Invité, le  Lun 10 Déc - 9:20

Enrza
( Mp si soucis avec le sujet)

Il ne fait pas bien chaud aujourd'hui, note à moi même toujours prendre un bon manteau pour ce genre d'expédition. Bon, il faut dire que rien de tout ça n'était prévu de base, ce matin, je me suis levée en retard, mais presque à l'heure pour une fois, chose déjà inabituelle. Ensuite j'étais enfin déterminée à aller en cours, et éventuellement les suivre, sauf que voilà, une fois arrivée devant la salle, je me suis rendue compte que j'avais au moins une bonne vingtaine de minutes de retard, malgré mon marathon à travers les couloirs, et ça m'a clairement coupé mon envie pour la journée.

Mais bref, c'est à ce moment là que je l'ai croisé, ce jeune élève de Serpentard qui visiblement avait bien envie  de faire l'école  buissonnière lui aussi, il m'était inconnu, mais je l'avais croisé tout de même quelques fois en cours. Je ne suis plus trop comment, ni pourquoi c'est arrivé, mais en tout cas nous nous retrouvons tous les deux à présent, à arpenter les rues de Londres au lieu de suivre notre emplois du temps d'élèves assidus. Ça peut sembler un peu farfelu de quitter le château sur un coup de tête en pleine journée de cours, pour aller vaquer dans les rues avec une personne inconnue, mais pas pour moi.

Les mains dans les poches, je regarde autour de moi, le monde moldu est tellement étrange. Il y avait des statues immobiles emprisonnées derrière des vitres, vêtues de tenues bien assez laides, mais qu'est-ce qu'elles foutaient là en fait ? Je tourne ma tête de l'autre côté de la rue, et ce que je vois n'étaient guère mieux, des espèces d'affiches brillantes dont les gens à l'intérieur répétaient inlassablement le même mouvement, j'espère au moins qu'ils sont bien payés pour ça.

- As-tu une idée de où nous sommes ? Parce que moi aucune.

Non pas que ça me dérangeait particulièrement, mais il etait peut-etre toujours mieux de savoir où on allait. Je rejette un coup d'œil aux étranges poupées aux regards vides des vitrines, avant de lui poser la question qui me pertubait le plus.

- Et dis-moi, tu sais pourquoi elles nous regardent comme ça, elles ? Dis-je en les pointant discrètement du doigt.
Invité
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Re: Londres - Oxford Street
Invité, le  Jeu 13 Déc - 2:06


Rp privé ft Enzra ♥.
I'm flying with the moon.



L’intimité de ma chambre, pièce verrouillée pour quelques longues minutes, puisque mon binôme est de ronde, il me semble, je ne le vois pas autour de moi à en juger par le vide de la pièce. Je ne sais pas trop où il traine, ni même où est-ce qu’il pourrait se trouver. Tout ce que ce je sais de l’un de mes deux préfets, c’est qu’il s’appelle « Jace Backer » et ça s’arrête à ce niveau-là. On ne s’est jamais directement parlé et par moment, je pense aussi comprendre pourquoi. Loin d’être fragile, je sais aussi que je mène une vie de dingue. Je joue les « forts » pour éviter de me montrer faible. Je prends les gens de haut sans avoir peur de regarder en bas. Je serais prêt à sauter dans le vide, si c’est pour mieux rebondir au sol par après. Là où les autres personnes sont vulnérables, moi, je suis prêt à traverser un océan de flamme, tout ça pour quoi ? Parce que je n’ai plus rien à perdre, puisqu’il me semble avoir tout perdu, tout jusqu’à cette mémoire défaillante. Alors, ce matin, je m’élance hors de mon lit pour m’habiller tout aussi rapidement et me balader dans les couloirs de l’école tout en ayant la ferme intention de sécher le cours de mon « Cousin » par alliance. S’il croit qu’en me mettant la pression, je finirais par aller le voir faire le « pingouin » devant les autres élèves de cette école. Il se fourrait le doigt dans l’œil et jusqu’au coude. Au bout d’une trentaine de minutes plus tard, j’me retrouve dehors, à Londres avec ma Witchboard sous les pieds à « planer au-dessus du sol alors que pour ces « moldus », je passe pour l’un d’entre eux sans problème. Il semblerait même que je ne remarque pas tout de suite que je suis suivi. Ce n’est que lorsque je tourne mon regard vers l’une des vitrines pendant que je dévore l’une de mes sucettes que j’aperçois cette nana juste derrière vu que je « vole » à la vitesse d’une marche normale. De là où je suis, je peux remarquer qu’elle se tient à une distance respectable malgré qu’elle cache ses mains dans ses poches. Et puis, sa curiosité m’intrigue et me coupe net dans mes mouvements, si ce n’est que je virevolte sur moi-même alors que je lui adresse un fin sourire taquin.

– « Mmh, à en juger par les alentours, j’dirais Londres et pour le reste, j’en sais rien.  »

Dans la foulée,  tu fixes les prunelles des petites choses installées dans la vitrine et je te suis du regard avant d’hausser un sourcil. Ma tête se penche sur le côté avec un mélange de curiosité et de mal-sainité. Dans le sens où aucune idée ne me vient en tête, aucune information comme aucun mot.

– « Ah... Bonne question... On dirait des mini-elfes de maisons stupéfixés... C'est bizarre... Tu trouves pas ? »

Pour une fois, ce qui me rassure, c’est que je ne sois pas le seul à ne pas savoir ce que j’aperçois devant moi..Que cette sensation me parait étrange, après tout.  
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Re: Londres - Oxford Street
Invité, le  Dim 16 Déc - 14:44

Londres hein...voilà qui était précis. Je profite de sa réponse pour l'observer de plus près, il semble...insouciant, serein, et dégage un aura de liberté, le cliché de l'adolescent rebelle, cette journée s'annonçait plus intéressant que je ne pensais. Il était fort drôle de constater que les clichés sur les maisons s'avairaient parfois véridiques, trop souvent d'ailleurs quand je songe à certains cas de ma maison, conclus-je avec ironie.

-Ouais..il vaut mieux ne pas les fixer de trop près, on sait jamais ce que ces trucs peuvent faire. Dis-je en leur jetant un coup d'œil furtif.

Je n'avais pas envie de sortir ma baguette et de me battre contre ces choses, je crois ne jamais en avoir entendu parler en cours de défense contre les forces du mal d'ailleurs. Je continue d'observer les alentours, cherchant quelque chose de distrayant à faire, je n'avais clairement pas envie de passer la journée a marcher sans but. Regardant vers une rue adjacente je constate une foule de gens se rendant tous dans une direction précise, je ralentis, les sourcils froncés, essayant de déterminer où ils se rendent, avant de remarquer ces choses dans le ciel. Il y avait toutes sortes de machines typiquement moldus voltigeant par je ne sais quel sortilège dans le ciel, accompagné par des cris. Je m'arrête subitement.

-Et si on allait voir ce qu'il se passe ?
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Re: Londres - Oxford Street
Invité, le  Ven 21 Déc - 20:59


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Le regard de la jeune fille semble se faire insistant, ce qui ne me déplait pas forcément. Même si ces derniers temps, les jours passées avaient pu selon certains moments, être éprouvant pour moi, je me laissais aller, malgré cela, à quelques diverses distractions comme aujourd’hui, par exemple. Alors, je l’écoute sagement lorsqu’elle parle d’éviter de les fixer d’une façon si familière.

- « Tu trouves ? … Alors, autant qu’on s’éloigne de ces choses, c’est plutôt glauque comme truc. »

Loin de cette envie folle de me ruer sur les friandises qui gisent aux fond de mes poches. Je me contente simplement de lui offrir un léger sourire pour faire « preuve de gentillesse » pour une fois. Et puis, je l’observe en train d’essayer de se repérer. Au fond, elle me rappelle un peu ma petite amie et la moindre pensée tournée à l’encontre de ma chérie me décroche si aisément un sourire mielleux au point où je perds la notion du temps que ce dernier. Et puis, je secoue un peu ma tête avant de la voir ralentir, ce qui m’interpelle au point de me poser des questions à son sujet. Ensuite, le décor derrière elle se dessine. Le flou laisse place à du « réel », quelque chose de présent et de lumineux. Et ça brille de partout, une odeur de popcorn file dans l’air tout autant que celui du chocolat chaud.

- « Mmhh, j’irais bien voir le stand des bonbons… ça donne grave envie. »

Et puis, elle s’arrête si subitement qu’il faut que je me retienne au mur pour éviter de trébucher sur elle. Je ris un peu sur l’instant même où je fais quelques pas sur le côté avant de lui tendre la main, espérant qu’elle la prenne doucement.

- « Allons-y ensemble, si tu veux ? »
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Invité, le  Jeu 27 Déc - 22:01

LA mutuel accordé


L'idée d'aller faire un tour dans une fête foraine ne semblait pas du tout le déranger, bien au contraire. L'entendre parler du stand de bonbons me donne mesure à m’interroger sur les spécialités des moldus, si jamais je les appréciais, il y avait bien moyen que ça radoucisse mon opinion sur eux ! Mais l'odeur qui se dégageait de cette fête, laisse courir mon imagination de manière favorable sur leurs qualités culinaires. Et je suis également persuadée que cet endroit ne pouvait qu’être que plus intéressant que les cours que nous séchions actuellement, friandises ou non. Je saisis alors avec entrain sa main tendue sans trop me poser de questions, et en lui offrant un sourire au passage, deux choses inhabituelles pour moi, mais j'appréciais étrangement le contact de sa main.

- Allons-y dans ce cas, je suis curieuse de connaitre les bonbons moldus.

Lors de notre marche en direction de cette fameuse fête, je ne peux m’empêcher d'observer autour de moi, dévisageant d'une façon peu discrète les moldus, j'avais l'impression d’être sur une autre planète. Quelques minutes plus tard, lorsque nous parvenons à l'entrée, je fus immédiatement subjuguée par ces machines dans lesquelles les moldus semblent s'amuser, il faut avouer que faire ça sans magie était  très impressionnant. Il y avait aussi de la musique, des odeurs sucrées de toutes parts,  les enfants semblaient eux hilaires et aux anges. Mais j’efface vite cet air étonné de mon visage, je n'aime pas trop montrer mes émotions, surtout en public. Mais ma résolution se fait presque instantanément effacer à la vue d'une énorme machine volant à toute allure dans les airs, je m'avance malgré moi vers elle, tirant le jeune homme en même temps.

- Par Merlin, qu'est-ce que c'est que ça ? Tu veux l'essayer ?

Mon instinct de survie élémentaire me souffle de ne pas faire confiance à une machine moldue, que c'était bien trop risqué, et que mourir de cette façon n'était pas bien glorieux. Mais ma soif d'aventure et d’adrénaline, cette part de moi qui me pousse souvent dans des situations imprévisibles, me souffle de foncer, qu'après tout j'étais là pour profiter et non pour préserver une vie à laquelle je ne tiens pas vraiment. Et comme toujours, c'est ce coté là qui l'emporte...
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Invité, le  Sam 29 Déc - 7:52


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Avant qu’elle ne m’attrape la main, je repensais à ce rêve étrange que j’avais fais la dernière. Je m’en rappelle aussi bien que si je le vivais encore actuellement. Je regarde autour de moi, tout à l’air si différent. Les visages des gens grossissent, grandissent, augmente, prennent plus d’ampleur à vue d’œil. Et moi, j’ai cette impression étrange d’être minuscule. Pas que ça, d’ailleurs, j’ai même la sensation bizarre d’être enfermé dans un tableau. J’ai beau pousser sur la surface invisible qui me retient prisonnier, mais rien ne se passe et j’ai beau hurler, on ne m’entend pas non plus. Je suis comme bloquer sur place, prisonnier de mes angoisses. Quand je n’ai pas le contrôle, quand je n’ai pas cette sensation de « pouvoir », rien ne va et là, je pourrais me dire que j’ai peur. Même si mes véritables phobies sont différentes de celle-là. Puis, c’est le contact des doigts d’Héra, sur ma peau qui me ramène doucement à moi, elle m’offre même un sourire alors que je ne comprend même pas pourquoi elle fait ça. Elle ne manque pas de cran, non plus, pour user des termes « magiques » en présence de « non-magiques ». Ainsi, j’pourrais tout aussi bien dire que je commence à l’apprécier, elle aussi.

- « Avant le stand des bonbons, j’aimerais voir rien qu’un truc. »

Pourtant, rien ne semble l’arrêter, elle m’entraine vers le parc d’attraction où plein de personnes ont un sourire sur les lèvres, où leurs regards brillent de milles feux. Et moi, je décroche un peu tout en serrant sa main dans la mienne. Je frissonne, également, en pensant à ma petite – amie à ce moment-là. Est-ce qu’Aysha aurait aimée d’être là avec moi, à découvrir tout ça, malgré ses obligations de préfète ? Et puis, les effluves sucrées des stands me ramène, une fois de plus, à la douce réalité. Ce monde remplie d’une certaine douceur, de sourire et de fou-rire, tout ça sans la moindre parcelle de magie. Je suis étrangement tendu, perplexe et un peu curieux aussi. Puis, mon regard s’arrête sur les sucreries au forme étranges. Rien à voir avec celles des boutiques de Pré-Au-Lard. Et pourtant, quand je me penche vers elles, ça sent tout aussi bon, c’est tout aussi…excitant.

- « Mmhhh… »

Et puis, cette fille continue de me trainer vers l’énorme attraction qui semble jouer sur la vitesse, tout ça, sans magie, encore une fois. Ça semble aussi rapide que lorsque je vole sur ma planche ensorcelée, tout aussi sensationnel que le premier vol sur le balai au cours de Lizzie, l’année dernière.  Elle continue de me tirer pendant que je me positionne sur l’ambiguïté du truc, est-ce que j’la test ou pas ? Finalement, je soupire, m’approchant de la « gamine » pas plus jeune que moi pour venir me coller dans son dos, la serrant tout simplement dans mes bras.

- « Je sais pas ce que c’est, mais j’ai bien envie de le découvrir avec toi, sauf si t’as peur, Miss. »

Une petite phrase glissée à son oreille, sur un ton assez doux, comme un doux murmure qu’elle seule puisse entendre. J’sais pas trop ce qui me prends, même si ça ne me surprend pas vraiment. Puis, calmement, je m’approche du truc avant qu’on nous réclame de payer le droit d’y accéder.

- « Ah ! Attendez, j’dois avoir ça, m’sieur »

Ma main glisse dans l’une de mes poches, puisque je ne les ranges quasi jamais. Ce n’est qu’en ayant trouvé ce que je cherchais que je la ressors pour ensuite lui tendre la somme exacte demandée. Ensuite, on avance ensemble vers nos places, là où je m’assois côté gauche, lui laissant la facilité d’accès à ma droite.

- « Et voilà, Mam’z’elle est servie. »

J’suis certain qu’elle va me demander comment j’ai fais pour avoir de l’argent moldu sur moi. Mais être partit à l’étranger, l’année dernière, là où j’ai fais la délicieuse rencontre d’Arty, c’est que j’commence à avoir l’habitude de « tout prévoir » en cas d’pépin aussi… J’me dis que ça pourrait être utile selon certain cas aussi.
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Re: Londres - Oxford Street
Invité, le  Jeu 3 Jan - 17:43

Je peux dire qu'à ce moment là je me sentais bien, en bonne compagnie en train de découvrir un monde à l'opposé du mien. Enzo, dont la main tenait doucement la mienne m'entraina tel un enfant vers le stand de bonbons. Stand qu'il semble d'ailleurs apprécier, et je peux largement le comprendre : Mille couleurs ornaient le stand régalant mes yeux de part leurs formes variées, mais les friandises en exposition comblent également mon odorat.  Je n'avais pas intérêt à oublier d'en emporter tout une réserve avant de quitter cet endroit, j'en avais bien besoin quand les menus de l'école étaient trop frugaux à mon gout.

- On en prendra après si tu veux, on risque d’être trop chargé pour monter dans les machines sinon...

Je continue de le tirer vers cette curieuse machine qui d'ailleurs semble pouvoir aller dans les airs, d'une façon presque aussi rapide que mon balais. C'était vraiment curieux, je me demande bien comment les moldus s'y prennent, j'aurais peut-etre du écouter un peu plus en étude des moldus. Continuant d'examiner ce spécimen, je sens soudainement Enzo qui a décidé de venir se blottir contre moi afin de me serrer contre lui, et la phrase qu'il me murmure ensuite m'arracha un petit sourire amusé. Ah jeune homme...ton entraine est réconfortante, et ton souffle chaud, mais laisse-moi rentrer dans ton jeu moi aussi.

- Allons-y dis-je en me retournant pour lui faire face Et ne t'inquiète pas, si tu as peur je suis là. Conclus-je avec un sourire en caressant sa joue.

Il est si touchant, et intrigant à la fois, j'avais hâte de mieux le connaitre. Je le vois sortir de curieuses pièces, oh de l'argent moldu évidemment. C'était la première fois que j'en voyais je me demande bien comment il s'en ait procuré, mais après tout il venait peut-etre d'une famille de moldus. Bah, je lui demanderai plus tard, en attendant je saute par dessus de la siège pour venir m'installer auprès de lui.

- Bon c'est la première fois que je vais quitter la terre sans balais, je me demande ce que ça va donner !

J'en profite pour passer mon bras autour de sa taille, c'était forcément plus drôle que de tenir la barre de sécurité. Le machine en forme de train semble démarrer, pour le moment l'allure est lente, mais j'imagine que ça ne va pas durer...
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Re: Londres - Oxford Street
Invité, le  Ven 4 Jan - 18:47


Welcome to the new black parade.
   
Bingo, finalement, mon plan de me rapprocher d’elle avait fonctionnée. Il ne me restait plus qu’à la faire parler en ce qui concerne ses idéaux, après tout, il me fallait découvrir les idéaux de chacun, même si parallèlement à cette mission qu’on m’avait attribuée, je m’étais mis en tête en apprendre le plus possible sur la condition et la vie que mène un Loup-Garou. Beaucoup de zone d’ombres trainaient encore dans ma mémoire et chaque fois que j’voulais me donner l’occasion d’en apprendre d’avantage, la réalité me rattrapait et me faisait comprendre que la mission du Mangemort était plus importante. Alors, lentement, je soupire d’aise tout en gardant la demoiselle dans mes bras. Seules, mes mains se déplacent pour se poser sur la taille de la jeune fille avant qu’on ne se retrouve assis sur l’espèce de train aux sièges étrangers, puisqu’ils étaient munis d’une barrière de fer supplémentaire.

- « Moi ? Peur ? Tu me connais bien mal, je n’ai quasi-peur de rien. Tu le comprendras assez vite avec le temps, tu sais.  »

Malgré ça, la machine de torture s’était mise en marche pendant que je te laisse m’enlacer la taille de tes bras. Progressivement, on gagne de la hauteur à petite allure et j’anticipe déjà sur la décente. L’adrénaline monte et on assiste à l’avant-première de notre décente aux enfers puisqu’on se trouvait tout à l’avant de la bestiole de fer. Je ris d’avance et profite que l’engin dévale les rails à vive allure pour lever les bras en l’air et crier de joie à plein poumons. Je m’amuse clairement, finalement, parce que le « jeu » est amusant, la distraction est éttonnament amusante. Et je me dis qu’ici, au moins, plus rien ne me retient à ce « monde magique », qui parfois, autant se l’avouer, était compliqué à gérer.

- « YEAAAAAAAH ! HOUWHOUUUUUUUU  »

Et puis, on dévale un virage et un sourire amusé s’échappe de mes lèvres avant que je ne vienne la prendre dans mes bras à son tour, la regardant avec des yeux pétillants d’une certaine lueur de bonheur. Je pourrais même y rester là des heures, tant les virages sont surprenants, la vitesse excitante et l’ambiance aussi. Les gens derrière nous hurlent plus de frayeurs, pour certains de joie aussi, mais moi, une chose dont j’suis sûr, c’est que j’adore ce sentiment qui persiste en moi jusqu’à l’arrêt de ce truc. Puis, lorsque je sors, je me secoue pour me dégourdir les jambes avant de reprendre mon souffle parce que je n’ai plus de voix après avoir gueuler si fort que ça. Au même moment, je regarde Héra pour voir si elle suit le mouvement ou si elle a appréciée le voyage.

- « Attends … Deux… secondes… Phfwaaa…. Toi, ça va ? »

Autant dire que là, un rien m’amuse dans ce monde « non-magique », ça semble même être un rêve alors que la réalité des choses, était là, devant nous et tout autour du nous. Pour ainsi dire, j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé et ce n’est pas pour me déplaire, en plus.

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