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Deux bouteilles et une rue sombre.
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Alex Sweet Pearl
Alex Sweet Pearl
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Deux bouteilles et une rue sombre.
Alex Sweet Pearl, le  Dim 22 Avr - 20:06

Deux bouteilles et une rue sombre.
Autorisé par Sara Shake
Privé November Hauswald
Il était tard, très tard, environ trois heures du matin, mais pourtant une jeune femme était toujours dans un bar située dans Pré-au-Lard. C’était une heure tardive, certes, mais rien de tel pour bien s’amuser. Enfin, s’amuser était un bien grand mot, en réalité, elle était seule, dans ce pub nommé « Les trois ballais » avec la serveuse. Celle-ci était en train de lutter pour faire sortir la demoiselle du bar et surtout lui enlever des mains une bouteille de Vodka « emprunter » dans la réverse. Ce n’était pas dans les habitudes de la jeune femme de boire et de voler. Bien au contraire, habituellement, elle était juste et droite. Mais depuis son voyage en Californie, Miley avait remis en considération toute sa vie, tous ses objectifs qu’elle c’était fixé depuis de nombreuses années. Le voyage et les remises en question se sont faits très soudainement ou du moins… En réalité, la jeune femme en avait marre de sa vie misérable. Il fallait toujours qu’elle fasse quelques choses pour les autres, qu’elle se soucie de son entourages, sans se préoccuper d’elle. Et pour en retour n’avoir aucun remerciement ? A quoi cela servait ? A rien et ça, elle ne pouvait plus le supporter. Mais la question qu’elle se posait sans-cesse était : qui suis-je au fond ? A part être la petite Serdaigle, toujours souriante, prête à aider les gens ? Elle ne le savait pas, à vingt-un ans, cela était urgent. Elle avait besoin de le savoir, c’était important pour elle. C’est pour cela, qu’elle était partie sans prévenir, sans faire sa valise ou prendre un vêtement de rechange. Non, elle était partie sans rien, laissant tout derrière elle. Ne sachant pas si elle aller revenir à Londres dans une semaine, un mois ou plus, voir jamais. Là-bas, elle avait réfléchi longuement et aujourd’hui elle savait qui elle était et avait décidé par la même occasion de changer. Miley était de retour depuis deux heures et s’était directement rendue dans un bar, pour se remettre de ses dix heures de vols. Au « Trois Ballais », la jeune femme avait passé une soirée formidable, mais la méchante serveuse avait un peu gâché la fin. Trois heures du matin, c’est une merveilleuse heure pour boire, mais apparemment cette serveuse n’était pas de cet avis… Après une petite demi-heure de lutte, Miley finit par sortir sans oublier de prendre la bonne bouteille de Vodka.

Seule dans les rues sombres de Pré-Au-Lard, la Serdaigle marchait d’un pas mal assuré de peur de tomber. Elle sentait le sol se dérober sous ses pieds. L’air glacial lui donnait des frissons dans le dos remontants toute la colonne vertébrale jusqu’aux racines de ses long cheveux bruns ondulés. Plus elle avançait, moins elle reconnaissait les lieux. Pourtant Miley avait passé des années explorant les lieux à ses heures perdues... Mais la jeune femme voulait tout de même continuer son chemin afin de trouver un petit endroit sympathique pour terminer la soirée, comme un bar un peu plus chaleureux que le précédent.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Dim 6 Mai - 11:08

Yeah Yeah Yeah !


3 heures du matin. A cette heure-ci, tous les habitants du petit village de Pré-au-lard devaient dormir profondément, la couette rabattue sur leurs corps frigorifiés. Mais ce n'était pas le cas de November. Depuis quelques jours, la jeune femme sentait que la dépression la gagnait. Elle était revenue. Plus rien ne l'amusait. Elle s'enlisait à mesure qu'elle essayait d'aller mieux, se débattant tant bien que mal contre l'anorexie qui la regagnait peu à peu. Les jours se ressemblaient tous. Se lever, fumer, se coucher. La cigarette était devenue sa seule amie dans cette vie sans distractions.

La jeune femme rabattit la couette sur son visage. Elle avait beau se tourner et se retourner dans tous les sens, elle ne trouvait définitivement pas le sommeil. La température glaciale qui régnait dans l’appartement n’y changeait rien ! Pourtant, la journée qu’elle avait passée était si morne que l’on aurait pu croire qu’elle allait s'endormir profondément. Rien à faire, rien à fumer. November avait l’habitude de cacher ses cigarettes sous une latte de parquet abîmée. Elle pouvait donc la soulever à sa guise et en sortir les précieux paquets. Ce matin-là, elles avaient disparu. L’ex Gryffondor eût beau crier aussi fort qu’elle le pouvait, ses clopes n’en revenaient pas moins. La journée s’était terminée avec une nouvelle crise de larmes auxquelles November était parfois sujette.

Ne trouvant définitivement pas le sommeil, la jeune femme s’extirpa de la chaleur de son lit. Puis, parcourue de frissons, se dirigea lentement vers le salon. Rabattant les pans de sa veste sur son corps squelettique, elle se dirigea vers la table basse, et y attrapa une petite clef rouillée. C’est armée de cette clef qu’elle ouvrit un petit coffret en bois. A l’intérieur, se mêlaient tous les souvenirs qu’elle avait de ses parents. De la photo noircie à leur bague de fiançailles. Tout était consigné ici. Tout ce qui pouvait avoir attrait à son ancienne vie. Elle farfouilla au milieu des souvenirs et y trouva ce qu’elle cherchait. Une ancienne photographie de ses parents. Immobiles. Figés. Comme s’ils ne pourraient jamais revenir. Sans quitter la photo des yeux, November ouvrit un petit meuble et y choisit une bouteille de vodka non entamée qu’elle gardait pour quelques grandes occasions.

Tout en prenant place sur le canapé moelleux, Nov’ ouvrit la bouteille et avala la moitié de son contenu au goulot. Puis, se leva. Bien qu’elle supportait assez bien l’alcool, la jeune femme ne tarda pas à tituber. Sa démarche se faisait plus hésitante. Les premiers effets de la boisson se firent ressentir lorsqu’elle ouvrit la porte de son appartement et se jeta dans la rue avec fougue, avec pour seul vêtements un jean et une veste noire. Le froid l’envahit, elle ne broncha pas. Elle se mit à courir. Elle courait pour oublier, fuir son passé. Tout cela n’avait aucun sens. Elle le savait. Tout ce qui importait, c’était courir. Le froid l’envahissait, de la fumée sortait de ses lèvres gercées.

Haletante, elle s’arrêta dans la rue parallèle au bar « les trois balais ». Il faisait nuit noire. November commençait à ressentir le froid, la fatigue, la peur. On entendit des bruits sinistres provenant du fond de la rue. Apeurée, November tendit l’oreille et scruta la pénombre dans l’espoir d’y voir plus clair. Hélas, l’alcool et la peur ne faisaient jamais bon ménage. Les bruits de pas se firent plus clairs, le cœur de l’ex -Gryffy battait à tout rompre. Tremblotante, elle glissa sa main dans la poche arrière de son jean pour en sortir sa baguette magique. Après l’avoir levée au niveau de son visage, elle murmura « Lumos Maxima ».

Un halo de lumière dorée éclaira l’allée dans laquelle November se trouvait et l’on vit apparaître une autre jeune femme, les cheveux bruns, le teint clair, elle titubait. Comme si elle avait un peu abusé de la boisson. Et c’était le cas. Elle tenait à la main une grande bouteille de Vodka a demi entamée. L’ex-Gryffondor devina tout de suite qu’elle n’en était pas à son premier verre. Après tout, pourquoi ne pas se joindre à elle ? Car, malgré son apparente ivresse, la jeune femme semblait être très heureuse. Pas la moindre dépression en vue. Visiblement, elle ne buvait pas pour les même raisons que Nov’.

L’ex Gryffondor porta, pour la seconde fois la bouteille de vodka à sa bouche et en avala une longue gorgée. L’alcool fit son effet et elle sentit une vague de chaleur lui monter à la tête. Elle se sentait bien, invincible. Avec l’alcool, la jeune femme sentait monter en elle le pouvoir de vaincre cette maudite dépression ! Hélas, ce n’étaient que des mirages. Jamais elle ne la vaincrait. A chaque fois qu’elle croyait s’en sortir, les larmes revenaient de plus belle.

Quoi qu’il en soit, elle entendait bien profiter de cette soirée improvisée. Bien qu’il soit étrange de la fêter avec une parfaite inconnue, November sentait que ce serait une bonne expérience !

Elle s’approcha de l’inconnue en trébuchant à chaque pas. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, sans se demander si elle avait surpris la jeune femme, November lança :

- Hey ! Z’êtes qui ?

Ces mots incompréhensibles sortirent de la bouche de la jeune femme sans qu’elle s’en rende vraiment compte. Elle avait parlé sous l’effet de la vodka .
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Mer 4 Juil - 18:12

[HRP : Comme ça fait deux mois depuis le dernier post, je l'utilise. N'hésitez pas à dire si cela gène]

Le crépuscule s'était abattu sur la ruelle perpendiculaire aux rayons du soleil comme un grand drap noir qui serait tombé du ciel. Les cieux n'étaient pas encore sombres et, de l'intérieur, l'entrée de cette rue semblait étincelante de clarté. Toutefois, aucun rayon ne venait plus caresser ces pavés tandis que le soleil se couchait. Les murs se faisaient face à faible distance, rajoutant au côté étouffant des lieux. Les portes en quinconce s'ouvraient à trois pas du mur apportant la sensation de cul de sac. Par intermittence, un vent soufflait légèrement, soulevant avec lui une poussière grossière qui donnait à l'air un goût âcre.

Sous l'un des porches, un jeune homme était adossé. Sa cape flottait un peu au vent lorsque le vent se levait. Toutefois à distance, il était bien difficile de déterminer son identité. Il semblait attendre quelque chose, quelqu'un. Son visage arborait des traits soucieux et il paraissait se parler à lui même, réfléchissant tout bas. Ce n'était pas un lieu que l'on fréquentait par pur plaisir et l'heure était grave si quiconque daignait attendre ici. Pour ne rien arranger, une bruine dérangeante tombait par intermittence, laissant juste assez de temps pour espérer la voir cesser définitivement avant de reprendre de plus belle.

Le serpentard n'était pourtant pas si pensif, il était à cran. Sans vraiment le montrer, il restait attentif à ses environs, craignant de tomber dans une embuscade. Ce ne serait pas le première qu'il essuyait et Hugin était trop occupé ailleurs pour surveiller les environs. Mais pire encore, son adversaire disposait de polynectar, à qui pouvait-il donc se fiait en ce cas?

La jeune femme voulait le voir, elle avait des choses importantes à lui dire au sujet de la situation du jeune homme... ou plutôt de celui qu'il affrontait. Il ignorait ce qu'escomptait faire exactement ce dernier mais il savait qu'il n'hésiterait pas à utiliser les méthodes les plus extrêmes. Il avait déjà menacé ses proches et tenté de semer la zizanie. Diviser pour mieux régner...
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Mer 4 Juil - 21:50

Je savais très bien ou j'allais. Je marchais droit devant moi, sure de ce que je faisais pour une fois.
J'allais en savoir plus. En savoir plus sur lui, Maximilien. Oui, cet étrange personnage m'intriguais particulièrement...
Que cherchait-il à la fin? Quel était son but? A quoi ressemblait sa vie?
D'après ce que j'avais rapidement compris il avait tenté d'agresser Valens. Jusque ici, je n'avais ressentis qu'un sentiment proche de la pitié pour Maximilien. Il me semblait ne pas trop savoir où aller, que faire et comment se débrouiller pour vivre avec sarkoness. Mais s'il s'attaquait à Valens je risquais bien de ne plus ressentir quelque chose de bien pour lui.

C'était pour cela que tout de suite après le hibou de Valens m'informant que Maximilien était devenu fou, je lui avait immédiatement donné rendez-vous pour en savoir plus.
Le jeune homme m'avait également informé de la possibilité que Maximilien puisse prendre l’apparence de Valens grâce à du polynectar.

Quelques questions se bousculaient dans mon crane. Et si ce n'était pas Valens à qui j'aurais affaire? Et si on avais intercepté mon hibou? Non, non, non... Je devenais paranoïaque ma parole! Poussant un soupir, ma baguette au poing, je continuais ma marche assurée.
J'étais venue d'une longue cape d'un noir d'encre, la plus chaude que j'avais, le temps se couvrait et la nuit prenait le contrôle du pays.

Au détour d'un chemin, j'aperçut un homme au détour d'une rue, sous un porche. Serais-ce le serpentard que je cherchais?
Je m'approchais de quelques pas, tirant un peu plus sur la capuche de ma cape. J'avais caché mes mains du froid avec des gants en cuir noir, ce n'était pas très agréable certes, mais cela me permettait de garder la chaleur avec moi plus longtemps.

A à peine quelques mètres de lui, j'imaginais qu'il devait me reconnaître. Sans ralentir le pas je me dirigeais droit vers lui.
Et juste devant le jeune homme, je me tournais vers lui avec une expression des plus neutres et d'un geste je lui plantais ma baguette sous la gorge mon visage tout près du sien. C'était bien Valens que j'avais devant moi, mais je n'étais jamais assez prudente.

- Quelle est la marque que je porte sur l'avant bras?


C'était un piège, ma marque n'était pas sur mon avant-bras mais sur mon épaule, il devrait le deviner. Enfin si c'était vraiment lui.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Mer 4 Juil - 22:56

Une forme noire se dessina sur l'entrée étincelante de la ruelle en comparaison avec la pénombre qui régnait en son sein. Une cape noire approchait. Mais était elle vraiment noire? Le contre jour aurait rendue noire n'importe quelle couleur et la forme qui se dessinait aurait pu être celle de n'importe qui. Le serpentard douta alors avoir choisi le bon moment pour ce rendez vous. Virtuellement aveugle sur cette partie de la ruelle et ne bougeant pas d'un pouce de sa position, ne serait ce que pour tourner la tête. Le fugitif n'aurait rien pu faire de toute manière.

Toutefois, le bruit caractéristique du pas déterminé et chaussé de talons lui donna une indication probable de la personne qui remontait la ruelle à sa rencontre. La personne que le jeune homme attendait. Cependant, était-ce vraiment elle ou s'agissait-il d'une embuscade de plus tendu par Maximilien ou l'un de ses sbires. A son approche, il fit glisser lentement la baguette de sa manche à sa main afin de pouvoir la brandir en cas de nécessité. Après tout, l'excès de prudence avait tué moins de monde que l'excès de confiance en soi.

La demoiselle faillit passer devant lui et le vert et argent fut un instant perplexe. Ne l'avait-elle pas vu? Cela semblait peu probable. Sa position était discrète pour ne pas être vu par quelqu'un passant dans la ruelle adjacente pourtant il n'était pas dissimulé et il était difficile de passer auprès de lui sans même le remarquer. Soudain, Emma se retourna dans sa direction, plantant son regard dans le sien.

Déstabilisé par ce regard profond et grave que ne démentait pas un visage démuni d'expression, il ne put pas réagir à temps alors qu'une baguette se dressait vers lui. Il se rendit compte bien trop tard de la situation, déjà le bois d'une baguette se pressait contre sa gorge. Etait-ce l'embuscade qu'il avait redouté? Etait-il sorti d'un piège pour se jeter dans un autre?

Elle lui posa une question. Un interrogatoire? Etait-ce Maximilien qui voulait en savoir plus sur Emma? Non, ce n'était pas logique. Il souhaitait utiliser sa condisciple afin de l'avoir lui, mais s'il était piégé les renseignements sur la jeune femme n'avaient plus d'intérêt. A moins qu'elle souhaitait vérifier sa véritable identité car le risque du polynectar était bien présent. Sa marque? Son avant bras? Quelque chose ne collait pas. Un peu hésitant, il répondit dans un murmure.

- Tu as bien un serpent... noir aux yeux rouges... dans un six. Mais sur l'avant bras je l'ignore, tu ne me l'as pas montré.

Pensait-elle lui avoir montré une autre marque? Allait-il payer le prix d'un quiproquo. Sa main se resserra autour de sa baguette. Il n'aurait probablement pas le temps d'informuler un protego, mais il refusait de ne pas au moins essayer si les choses tournaient mal. Il ferma les yeux, les sens aux aguets pour déceler le moindre mouvement de la baguette.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Mer 4 Juil - 23:32

J'avais bien fait mon coup, le jeune homme pouvait à peine respirer.
Il extirpa de ses lèvres quelques mots avec difficulté:

- Tu as bien un serpent... noir aux yeux rouges... dans un six. Mais sur l'avant bras je l'ignore, tu ne me l'as pas montré.

Bonne réponse. Aussi vite que lorsque j'avais plaqué le bout de ma baguette sur sa gorge je l'en enlevais.
Le jeune homme devait être assez secoué, mais c'était dans les endroits les plus sombres que je devenais plus violente. Je me rappelais le jour où j'avais carrément fait un bleu sur le bras de la préfète de Pouffsouffle, Kim alors qu'elle essayait de nous semer Rilla et moi, au beau milieu de l'allée des Embrumes. Quelle folle cette fille décidément...
Enfin bref, c'était peut être l'atmosphère qui mettait tous mes sens en alerte.
Pour m'excuser auprès du jeune homme je m'écartais de quelques centimètres et soufflais:

- Oui, excuse moi, je voulais juste vérifier que c'était bien toi. Mais si tu veux que les fois prochaines, j'évite de te trouer la gorge on devrait convenir d'un signal ou quelque chose dans ce genre...

Avec un petit sourire d'excuse j'abaissais mon "arme" et entrepris de vérifier que personne ne se trouvait dans les horizons. Il faisait un noir de jais, par conséquent je ne voyais pas plus loin que le bout de ma baguette mais cela suffirait.
J'étais à peu près sure de ne pas lui avoir fait mal, effectivement j'avais pressé mon "arme" contre sa gorge, chose très désagréable, mais pas assez pour lui faire mal. Je n'aurais pas pu faire du mal à un ami de toute façon. Je crois que cela serais ça le problème si Maximilien prenait les traits de Valens, jamais je ne pourrais lui faire mal.

Tirant un peu sur mon capuchon pour cacher quelques mèches blondes qui ne passaient pas inaperçues, je murmurais, n'osant parler trop fort:

- Que s'est il passé avec Maximilien? Que voulait-il?

Après cette question posée avec toute la curiosité et l'inquiétude dont j'étais capable, j'entrepris de prendre le peu de place qu'il restait sous le porche aux cotés du Serpentard. Je ne savais que trop peu à quoi m'attendre. Et le peu d'angoisse qui me restait semblait prendre place sur mon visage.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Jeu 5 Juil - 9:22

Dans cette ruelle étroite et sombre, le paroxysme de la tension était déjà passé. Le coup fatidique n'était pas venu et aucune vaine tentative de protection ne fut nécessaire. En effet, à la suite de cette réponse, la baguette fut promptement retirée de sa gorge et l'homme menacé ouvrit à nouveau les yeux. Le visage qui apparut alors sous son regard était plus amical et il fut rassuré sur son devenir immédiat. L'une des hypothèse s'était avérée exacte, Emma était assez maligne pour vérifier son identité. Maximilien pouvait prendre l'apparence de n'importe lequel d'entre eux et ceci rendait délicat toutes leurs rencontres désormais. Décidément, ce traître mettait toujours une sacrée pagaille partout où il passait.

S'excusant, son amie lui confirma avoir voulu vérifier qui il était. Comprenant tout à fait sa démarche, il lui assura sur le même ton bas... les murs pouvaient avoir des oreilles.

- Vous avez bien fait. Maximilien m'a prouvé que mon séjour à Poudlard m'avait rendu négligent et cela se confirme aujourd'hui encore.

Puis, la jeune femme l'informa que ces débuts d'entrevue violentes risquaient de se répéter encore et encore à moins que tous deux ne conviennent d'un code, d'un signe ou d'un signal. L'idée était plutôt bonne, elle s'avèrerait probablement même vitale sous peu. Restant songeur un instant, il pensa à un code qui pourrait leur permettre un certain niveau de reconnaissance en étant difficilement trompé tout en restant simple. Demandant son avis à son interlocutrice, il hasarda sans hausser la voix.

- Effectivement, cela me parait nécessaire. Que diriez-vous, à distance, d'un salut de la main, pouce replié contre la paume, puis à proximité, d'un échange de phrases en gardant les deux poings fermés. Cela permettra à ceux qui entendent par inadvertance le code de ne pas faire attention au signe. Avez-vous une idée de phrase anodine dont nous pourrions faire usage sans que cela paraisse trop louche pour nous saluer mais qui soit cependant suffisamment précise pour ne pas être prononcée par hasard?

Lui demanda-t-il alors. En effet, les phrases du type "Les chiens aboient, la caravane passent" étaient bien jolies dans les histoires, mais qui dans la vraie vie ne se douterait pas qu'il s'agisse d'un code? D'autant plus qu'ils seraient probablement amenés à l'utiliser dans les lieux moins déserts que cette ruelle.

Non loin l'un de l'autre, ils poursuivirent cette conversation à mi voix. Intrigué par son message assez court, la vert et argent lui demanda des détails sur ce qu'il s'était passé avec Maximilien. Non sans un soupir, rechignant un peu à avouer comment il s'était fait avoir, il entreprit de lui raconter l'histoire.

- Je ne me suis pas méfié. J'ai reçu un hibou de sa part me demandant de le rejoindre au plus vite. Il avait quelque chose d'urgent à me dire qu'il ne pouvait pas écrire dans une lettre. Toutes affaires cessantes, j'ai donc accouru pour le voir dans ce qui s'est révélé être une allée sinistre. Je me jetais en fait dans la gueule du loup. Et pour cause, il m'avait tendu un guet-apens. J'avais une certaine confiance déplacée en lui et je me rends compte que j'ai été stupide, je savais pourtant pertinement qu'il était dangereux... mais je ne pensais pas être une cible. Il avait trouvé une ruelle protégée contre le transplanage aussi étonnant et atypique que cela puisse paraître. Il avait également engagé des hommes de main pour le couvrir. Ils m'ont encerclé rapidement, me prévenant qu'au moindre geste suspect, je serais mis en pièces. Toujours dans une discussion de faux semblants qui semblent être son apanage, il a fait mention de choses sur moi que je ne lui avais jamais révélé, pas si fou que cela, et m'a dis que vous même et d'autres de mes proches lui aviez révélé mes secrets. Je ne l'ai pas cru, surtout vous concernant, et je pense avoir eu raison de le faire. Mais cela n'a fait qu'attiser son aggressivité. Il a encensé mes parents et m'a reproché l'indignité de me soustraire à eux. Il a exigé par la force que je lui révèle d'autres choses et que je lui montre mes bras. Sauf que... je ne cède pas à ce genre de menaces. Je n'ai pas grand chose mais je considère que mon intimité m'appartient et qu'on ne peut pas me l'arracher de force. A ce moment, la colère l'a pris et il a donné l'ordre de m'abattre. Toutefois, je m'étais déjà préparé et, le temps qu'il donne ses ordres, j'ai pu grimper à l'aide d'un ascencio sur les toits, protégé par ma cape le court laps de temps de cette montée. J'ai piégé le toit en invoquant de l'eau et en la gelant mais ils ont trouvé trop risqué de me suivre, Maximilien sait que je ne suis pas à prendre à la légère. J'ai alors pu transplaner dès lors que j'ai quitté la rue.

L'histoire était contée, elle n'était pas bien glorieuse mais c'était ainsi qu'elle s'était déroulée. Pourtant il ajouta quelques détails qui tenaient plus des déductions et des intuitions que des faits.

- Je sais également qu'il dispose de polynectar car nous voulions en utiliser lors d'une certaine opération qui n'est jamais arrivé à terme. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est la menace qu'il a proféré à mi-mots au sujet de mes proches. Maximilien est assez dénué de scrupules pour les utiliser à sa guise. De plus, le fait qu'il est essayé de semer la zizanie entre nous en me faisant croire que vous lui aviez vendu des informations secrètes sur moi est révélateur de son état d'esprit. Pire encore, qu'il approuve mes parents me laisse présager qu'il pourrait faire... une bêtise.

L'association de ces deux maux lui donnait la chair de poule.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Jeu 5 Juil - 10:58

Malgré la pénombre qui régnait et que je ne pouvais pas peine discerner ses lèvres bouger, le son parvint jusque mes oreilles:

- Vous avez bien fait. Maximilien m'a prouvé que mon séjour à Poudlard m'avait rendu négligent et cela se confirme aujourd'hui encore.


J'étais soulagée qu'il ne m'en veule pas, ainsi donc, Valens était négligent et manquait de vigilance? Vu comment j'étais paranoïaque, je pouvais bien faire attention pour deux. Quant à mes idées de codes, le jeune homme évoqua l'idée d'un geste de la main et peut être d'une phrase qui paraîtrait anodine aux yeux des autres mais qui ne pourrait être prononcée par quelqu'un d'autre...
Je mis quelques secondes à en trouver une à peu près potable:

- Pourquoi pas... pourquoi pas... Que penses tu d'un simple bonjour le soir ou d'un bonsoir dans la journée? C'est tellement insignifiant que personne ne pourrait penser à un code!


C'était juste une petite inversion de termes de politesse, rien de plus simple à faire et à retenir!
Le verte et argent me conta son aventure avec Maximilien, plus il avançait dans son histoire plus la haine montait. Il avait failli mourir... A cause de quelqu'un en qui il avait confiance, et ça Maximilien le savait. Mais qu'avait il dans la tête? Et pourquoi donc voulait-il voir les bras de son camarade? Comment avait-il eu des informations sur Valens alors qu'il ne lui en avait pas confié? Quelque chose clochait dans tout cela.
Le serpentard continuait pendant que j'écoutais avec une attention toute particulière:

- De plus, le fait qu'il est essayé de semer la zizanie entre nous en me faisant croire que vous lui aviez vendu des informations secrètes sur moi est révélateur de son état d'esprit. Pire encore, qu'il approuve mes parents me laisse présager qu'il pourrait faire... une bêtise.

Je comprenais tout à fait qu'il ai voulu utiliser les gens proches de Valens pour lui faire peur, lui faire croire qu'il n'était pas entouré. Mais je partageais trop de choses avec ce dernier pour oser en dévoiler un peu.
De plus, lors de mon entrevue avec Maximilien, je ne me souvenais pas avoir parlé du jeune homme... Ou bien l'avais-je juste cité? Les paroles dataient maintenant et je ne me souvenais plus du tout des mots exacts que j'avais employé avec lui. Ce dont j'étais persuadée c'était que Maximilien n'était pas quelqu'un de bien. Chose pour laquelle j'avais une once d'espoir un peu plus tôt.

A demi mots une idée germa dans ma tête:

- Je ne sais pas ce qu'il veut. Quel est son but? Mais... J'ai une idée pour le faire parler. Je ne suis pas sure que cela marche, il pourrait se méfier... J'avais pensé à... A faire la même chose qu'il à tenté de faire avec toi. Pas le tuer bien sur. Mais l’atrier dans un guet-apens pour en savoir plus. Sécuriser une zone comme il l'a fait, lui envoyer un hibou comme il l'a fait, lui faire croire à une invitation importante mais amicale et lui poser des questions.


Ce n'était pas l'idée du siècle mais cela pouvais marcher! Si Valens lui envoyait un hibou il se méfierait c'était certain, mais si c'était moi?
L'idée ne me plaisait guère, rester avec lui dans un endroit où toute issue serait bouchée... J'en avais des frissons mais peut être pourrait-il se rendre compte qu'il n'était pas infaillible?
Et cela pourrait également lui montrer que comme il le pense, il connait tout de mon cas et qu'il peut faire de moi ce dont il à envie. Non, il n'allait pas s'en sortir comme cela.

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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Jeu 5 Juil - 13:00

Emma proposa d'utiliser un bonjour à la place d'un bonsoir et inversement un bonsoir à la place d'un bonjour. Le jeune homme hocha la tête d'un air appréciateur. Une personne inattentive ne le remarquerait pas et une personne attentive se poserait trop de questions pour repérer leurs poings fermés. C'était en l’occurrence tout à fait ce qu'il leur fallait. Le temps que le code ne tombe, cette affaire serait terminée, bien terminée si possible ou tout du moins il l'espérait. Il commençait à avoir l'habitude d'être traqué. Cela ne l'enchantait pas et, au contraire, il devenait las de cette fuite éperdue. Pourtant il l'acceptait et faisait avec. Cependant, que cette menace plane au dessus des siens lui était plus difficile à accepter. Et ce d'autant plus qu'il éprouvait des difficultés à protéger tout le monde en même temps. Mais plus qu'un hochement de tête, il confirma verbalement.

- Une idée fameuse, discrète et prompt à faire réfléchir pour celui qui voudrait comprendre. Du coup, nos poings serrés passeront inaperçus même à ceux voulant percer notre secret. Je marche!

La jeune femme lui exposa alors une idée pour tâcher d'en savoir davantage. Il s'agissait en gros d'utiliser les méthodes de leur adversaire contre lui. L'attirer sous un faux prétexte qui pouvait se révéler intéressant et attractif pour lui. Le surprendre dans un contexte qui leur était favorable et l'empêcher de s'esquiver facilement. Puis l'interroger sur ses objectifs. Une idée qui, si elle fonctionnait, pourrait apporter des réponses à leurs interrogations profondes. Que voulait-il? Et que s’apprêtait-il à faire pour y parvenir? Toutefois, ce n'était pas dépourvu de risques. Au contraire, si l'intéressé flairait le piège, il risquait fort de venir tout de même mais accompagné, préparé et sur ses gardes. Peut être même saisirait-il l'occasion pour l'atteindre au travers de sa complice.

Pensant le pour et le contre, il fit part à la vert et argent de ses remarques sur son idée. A la fois pour la détailler et pour prévoir les risques. Sans oser une fois de plus hausser le ton, il lui parla d'une manière de conspirateur.

- Cela peut fonctionner et nous aurions des réponses. Mais c'est dangereux, très dangereux. Je crains que fou comme il est devenu, il ne voit le mal partout. Certes, ce sera en effet le cas cette fois ci, mais je veux dire qu'il risque d'être plus méfiant qu'à l'accoutumée. Il nous faudrait trouver un moyen de passer outre sa vigilance ou de le couper de ses ressources et de ses sbires.

Pour la zone, un autre problème se posait. Cela avait été une zone anti-transplanage, c'était là quelque chose d'une rareté telle qu'elle serait difficile à trouver. Cependant, même si Valens ne pouvait pas le retenir, il pouvait au moins les prémunir d'une riposte.

- Je ne sais où trouver une telle zone. Mais je peux la piéger de telle manière à nous laisser des échappatoires et à en faire un coupe gorge pour quiconque tenterait de nous y affronter.

Quant à l'invitation, le mystère restait entier. Cela dépendrait entièrement de la manière dont Emma souhaitait aborder Maximilien. Valens pouvait faire des suggestions mais non savoir à l'avance laquelle conviendrait. Voulait-elle l'amener sur un ton léger ou sérieux? En pure amitité ou pour négocier? Voulait-elle obtenir des informations par l'orgueil? la force? le subterfuge? Que de paramètres qu'ils leur fallait ajuster. Réfléchissant oralement, il énonça ces points.

- L'invitation devra dépendre de la mise en oeuvre de votre plan. Du ton sur lequel vous voulez l'aborder, de votre manière de lui extirper des informations. L'invitation pourrait lui dire avoir des information à lui donner ou à lui vendre sur moi, les endroits où je me cache, mes points faibles, voir me livrer ou servir d'appât dans son camp. Mais vous souhaitez l'aborder sur un ton plus léger, mieux vaut éviter de me mentionner par contre. Toutefois, avant de trouver la bonne invitation, il faut que je sache quelle méthode vous comptez employer pour le faire parler...

Se caressant le menton de sa main, il réfléchit aux détails qu'ils pouvaient régler ou améliorer d'une manière ou d'une autre. L'entreprise était périlleuse mais le gain qu'elle laisser entrevoir était des plus tentant. De plus, il lisait une certaine détermination dans son regard qui montrait qu'elle savait ce qu'elle s'apprétait à vouloir faire.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Jeu 5 Juil - 14:11

Dans le noir toujours total, le jeune homme approuva mon idée. Donc ça, au moins c'était résolu. Lors de notre prochaine rencontre nous nous saluerons en inversant les formules de politesses, et discuterons en fermant les poings sans oublier de se saluer en agitant la main le pouce replié. Avec tout cela, aucune possibilité de quiproquo entre nous.
Je fis un petit hochement de tête pour signifier que cette partie de la discussion était close.

Le serpentard évoqua alors "l'attaque" que j'envisageais de mettre en place contre Maximilien. Il semblait à la fois tenté et un peu réticent face aux dangers que cela pourrait encourir. Oui, c'était dangereux, mais j'avais en tête le plan parfait. Jamais Maximilien ne pourrait y résister. Il ne restait plus qu'à l'exposer à mon ami et le mettre en place. Enfin... Le plan parfait? Je n'avais aucune idée de l'endroit où faire cela. Je connaissais mal les alentours des villages environnants, et d'après Valens, lui non plus... Par contre, il s'interrogeait beaucoup sur l'idée que j'avais eue pour lui tendre un piège. Doucement et avec difficulté je murmurais:

- Hé bien... Je pensais... En fait... Je crois que le... la chose au fond de moi, est comme attirée par son coté sombre. Mais pour son coté sombre, je crois que c'est comme une obsession.

Je ne savais pas tellement comment résumer ce qui s'était passé la fois où j'avais rencontré, mais je devais le lui dire pour qu'il comprenne mieux.

-Imagine que tu es Maximilien.

Ce n'était pas quelque chose de facile.
L'invitant à fermer les yeux pour mieux imaginer je posais mes mains sur ses paupières.

- Moi, une des amies de Valens, par laquelle une partie de toi est attirée, qui envoie un hibou, justement à Valens. Un hibou contenant un rendez-vous galant qui se doit d'être secret et auquel je te demande de venir seul. Dans ce message, j'indique aussi que je sais beaucoup de choses sur Valens.... Tu me suis?

Mon explication terminée j’ôtais mes doigts de son visage et écartais quelques mèches devant mes yeux. Ce n'était peut être pas très clair pour lui, mais pour moi c'était l'idée du siècle. Il ne prendrait même pas la peine de venir accompagné puisse qu'il penserait que je m'attends à retrouver mon "amant".
La question était: Où lui donner rendez-vous? et comment faire pour qu'il intercepte le hibou...


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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Jeu 5 Juil - 16:18

Après avoir enterriné leur modus operandi de reconnaissance, ils se concentrèrent tous deux sur leur manière d'amener Max à leur révéler le contenu de ses pensées. A demi mots, elle essaya d'expliquer quelque chose de compliqué pour elle, qui la touchait elle et Maximilien de près. Le serpentard fronça légèrement les sourcils, pas certain de comprendre exactement de quoi il s'agissait. A ce qu'il pouvait comprendre, il y avait en Max une sorte de démon qui trouvait écho à celui de son amie. Devait-il en être davantage effrayé ou se réjouir de pouvoir comprendre mieux celui qui le traquait? Pourtant il comprenait qu'avec cette dangereuse similitude, un certain lien, une certaine compassion pouvait se développer entre les deux. D'autant plus que son adversaire n'avait pas le même contrôle sur son propre démon que celui de Emma qui s'était affermi avec le temps. Tentant d'en savoir plus clair, il essaya de reformuler, le front se plissant sous sa réflexion.

- Vous voulez dire que Maximilien est tourmenté par son propre démon intérieur? Qu'il est influencé par lui comme vous le fûtes autrefois par le vôtre? Et que vos deux démons sont attirés l'un par l'autre?


Afin de lui expliquer plus en détail, son acolyte lui demanda de se mettre à la place de son adversaire, c'était toujours une bonne idée lorsque on souhaitait le comprendre. Le serpentard l'avait déjà fait... ou plutôt essayé de le faire, mais il lui manquait des éléments pour y parvenir que lui apportait la jeune femme. Il la laissa fermer ses paupière et suivi le son de sa voix. Ses pensées furent guidées par ses instructions.

Il était Maximilien, il sentait la fureur envers Valens. Malgré leurs premiers accords, Valens ne suivait pas les ordres qu'il lui donnait. De plus, il osait folatrer avec celle qui lui était semblable, qui lui revenait de droit, son pion. Mais... Non il ne comprenait pas ce que viendrait faire là dedans la mention d'informations sur Valens dans une lettre pour Valens. Secouant doucement la tête il demanda.

- Je pense comprendre le début mais... Que font des allusions à des informations sur moi... dans une lettre qui m'est adressée?

Mais plus encore, il faudrait assurer une certaine préparation et sécurité. Ainsi qu'un plan B, voir un plan C. Pourtant, le plan ne manquait pas de charme il fallait l'avouer.

- A vrai dire, cela me plait. En effet, il devrait venir à ma place ou tout du moins le croire. Mais vous fait-il assez confiance pour venir seul? Garder des sbires aux alentours serait plus simple et plus sécurisant pour lui, non? Pas forcément en vue, juste aux alentours. De plus, ne ressentirait-il pas une certaine colère à votre encontre? Ne se sentirait-il pas bafoué par le fait que celle avec qui il se sent proche fricote avec celui qu'il traque?

Encore une fois, les gains contrebalançaient les risques. Mais il espérait fortement qu'ils soient tous deux assez malins pour minimiser ces derniers. Les dérapages se profilaient à l'horizon...
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Jeu 5 Juil - 17:45

Alors que je débitais des propos qui avait à peine un sens, Valens du s'accrocher pour comprendre. Mais c'est lorsqu'il murmura:

- Vous voulez dire que Maximilien est tourmenté par son propre démon intérieur? Qu'il est influencé par lui comme vous le fûtes autrefois par le vôtre? Et que vos deux démons sont attirés l'un par l'autre?

Bouche bée, je ne comprenais absolument pas par quel divin moyen il avait fini par me comprendre. Cela frisait le miracle.
Mais il avait raison sur à peu près toute la ligne, sauf:

- Oui, exactement, sauf que son démon intérieur ne prend pas souvent le dessus, mais Maximilien ressent ce que son coté obscure veut lui dire. La dernière fois son démon, qui d'après ce qu'il m'a dit s'appelle Sarkoness, à prit le dessus et à proposé de m'aider à me débarrasser de mon propre démon. Sur le coup, je ne l'ai pas prit au sérieux, mais je ne sais pas de quoi il est capable. Tout ce que je sais c'est que lorsque Sarkoness prend le dessus, Maximilien ne se souvient pas de se qui vient de se passer. J'ai même réussi à lui faire croire que Sarkoness m'avait apprit quelqu'uns de ses sombres secrets. Mais c'était faux bien sûr.

Plus je réfléchissais plus je me demandais si... C'était mon démon qui était attiré par le sien ou moi-même? Lorsque j'étais aimantée par sa présence, je n'étais sous l'emprise de personne. Je savais que la chose en moi s'interressait de près à Maximilien et Sarkoness, cela s'était vu lorsqu'elle avait rapidement prit mon controle devant lui. Elle avait même cherché à le provoquer comme elle l'avait fait avec le Serpentard qui en ce moment même était en face de moi dans le dortoir des garçons. Elle cherchait à attirer l'attention sur moi.

Pendant que je laissais Valens imaginer qu'il changeait d'identité, il se laissa faire et sembla se plonger dans une psychologie qui n'était pas la sienne avec facilité. En redevenant lui même il analysa rapidement toute les pensés qu'il avait eu dans la peau de Maximilien.
Je guettais ses moindres réactions, trouvait-il que c'était un bon plan? Une bonne idée? Il m'expliqua qu'il avait à peu près comprit, mais avait du mal à faire le lien entre des informations sur une lettre qui était sensée lui être destinée.
Avec un petit sourire je l'éclairais:

- Rassure toi, on ne va rien lui dire sur toi, juste quelques fausses allusions. Mais il faut juste qu'il croit que je suis au courant de tout.

Plus je voyais le jeune homme y penser plus je voyais qu'il hésitait, mais que cela le tentait tout de même... Il m'assurait:

- A vrai dire, cela me plait. En effet, il devrait venir à ma place ou tout du moins le croire. Mais vous fait-il assez confiance pour venir seul? Garder des sbires aux alentours serait plus simple et plus sécurisant pour lui, non? Pas forcément en vue, juste aux alentours. De plus, ne ressentirait-il pas une certaine colère à votre encontre? Ne se sentirait-il pas bafoué par le fait que celle avec qui il se sent proche fricote avec celui qu'il traque?

Le mettre en colère? Je n'avais pas vraiment pensé à cela, mais peut être qu'au contraire cela allait le pousser à venir se montrer. Quant à savoir s'il allait venir seul, je n'en avais aucune idée, je ne le connaissais pas assez pour ça. Mais jouer à l'amoureuse qui ne fait pas tellement attention, emportée dans sa passion... Ca c'était dans mes cordes. Je savais très bien le faire.

- Malheureusement je ne peux pas t'assurer qu'il viendra seul, mais peut être que si dans la lettre je me montre faible et insignifiante, il pensera que venir seul suffira. Mais nous pouvons instaurer une protection? Je suis sure d'avoir déjà entendue parler d'un champs de force. Un sort qui clôturerait l'entrée principale juste après son entrée... Pour la colère, peut être cela va au contraire l'attirer? Lui faire plaisir de détruire tout ce qui est sur son passage?

Ce n'était décidément pas le plan parfait. Mais j’espérais bien qu'il nous permèterais d'obtenir au moins ce que nous espérions avoir.
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Ven 6 Juil - 0:46

Visiblement étonnée de le voir comprendre, la jeune femme tacha toutefois de corriger les zones où ses conceptions étaient fausses ou incomplètes. Elle commença ces rectifications par une différence fondamentale dans la relation entre elle même et son démon par rapport à celui de Maximilien et lui même. Car, si toute sa vie la jeune femme avait lutté de toutes ses forces contre cette chose en elle qui changeait sa vie en un enfer sur terre jusqu'à réussir à la mater temporairement, Maximilien semblait ne pas avoir ce soucis, loin de là. Franchement surpris, Valens se caressa de plus bel le menton en demandant confirmation.

- Vous voulez dire que là où vous engagez toutes vos forces pour le contrôle de votre être dans un bras de fer permanent, lui semble avoir développer une sorte de symbiose avec le sien? Qu'à leur manière ils conversent et se comprennent implicitement? Et que globalement ce dernier lui laisse en général le contrôle sans forcer mais influe sur lui plus subtilement?

Toutefois, les révélations ne firent que commencer. Il apprit sans faire de commentaire que le démon de Maximilien avait un nom, Sarkoness. Après tout, si leur relation était si proche, pourquoi pas. Mais ce dernier semblait avoir prit le contrôle à un moment et proposé à la belle de l'aider à se librérer de son démon à elle. A cette nouvelle, le serpentard fut perplexe et mitigé. Cela pouvait anoncer un fabuleux espoir ou un horrible piège. Avec une moue, il écarta alors les bras.

- Je ne sais pas trop quoi en penser. S'il parvenait vraiment à te défaire de ton démon, ce serait formidable, une occasion à ne pas rater. Il faudrait tout faire pour le pousser à t'y aider ou à avouer la méthode que l'on pourrait employer. D'un autre côté... C'est Maximilien, je commence à me méfier, de lui comme de son démon. Tu disais qu'il existait une attraction entre les deux démons, qu'il était attiré par cette part de démon en toi et réciproquement. Dans ce cas, pourquoi voudrait-il s'en débarasser? Et pourquoi pas à la place lui offrir le contrôle de ton corps pour l'avoir sans cesse à ses côtés? Même en partant du principe que tu lui plais en tant qu'humaine également, au mieux il peut essayer d'obtenir la même relation qu'il a avec son hôte. Au pire, il peut te tromper pour t'oblitérer comme tu l'étais dans ton enfance, étant tout de même plus intéresser par la partie démoniaque en toi que ton côté humain. L'opportunité est tentante, mais je sens qu'il nous faudra y avancer avec circonspection.

La rusée vert et argent avait également profité du fait que l'hôte de Sarkoness n'avait ni conscience ni souvenir de ses pertes de contrôle pour prendre un ascendant sur lui en lui faisant croire que cette période floue avait été "isntructive" pour elle à son égard. Avec un sourire, il ne fit qu'un commentaire.

- Finement joué!

Elle lui fit comprendre que les informations dans son message destiné à Valens et intercepté par Maximilien ne seraient placées qu'innocement sur le ton de la conversation afin de lui montrer qu'elle savait davantage de choses que lui. Une perspective qui ne pourrait qu'éveiller son intérêt. Il se contenta alors de hocher la tête, se concentrant sur la suite du plan. Les trois prochaines choses dont il fallait réfléchir était la manière de l'amener seul, la manière de protéger la zone et celle de lui faire parvenir le message. Pour la colère... Et bien elle considérait que cela l'amenerait d'autant plus vite à elle. Valens ne dit mot mais elle savait qu'il songeait que cette colère pouvait nuire à l'intégrité de la jeune femme. Cette perspective n'était pas des plus affriolantes.

Pour l'amener seul, Emma pensait pouvoir se monter fragile, l'incitant à ne pas ramener toutes ses troupes. Cela pouvait fonctionner ou non, mais en cela le jeune homme ne pourrait pas faire davantage que la subtile demoiselle. Protéger la zone en revanche...

- Et bien, j'imagine que je pourrais miner le terrain avec quelques gueules infernales, utiliser quelques pièges d'inspiration moldu mais enchantés d'une belle manière. Verglasser les toits. Il faudrait que l'on se renseigne pour faire quelques sortilèges à déclenchement programmés. Animer des objets et les cacher avant son arrivée peut être pratique également. Par contre, je connais mal les champs de force. J'ai bien déjà utilisé un protego totalum repello inimicum mais il n'a pas forcément eu toute la puissance que j'escomptais. Il va falloir que tu m'enseignes des choses sur ce sujet.

Le dernier point consernait la lettre. Pour cela, le nombre de possibilités qu'il voyait sur le coup était plutôt limité. Poussant un soupir, il avoua.

- Ce n'est pas très reluisant mais... Un hibou peut avoir un accident. Se faire attaquer par d'autres oiseaux et perdre son message. Si ce dernier tombait non loin d'un de ses sbires ou de lui même, peut être penserait-il l'avoir trouvé par chance. J'avoue que ce serait peut être plus sûr si l'un de ses sbires le trouvait. Pour toucher un peu de l'immense fortune des Nerolase, nul doute qu'il embellirait sa participation en affirmant avoir intercepté lui même un hibou destiné à sa cible avec que celui ci ne lui parvienne. Du coup, la crédibilité du message serait d'autant plus renforcé par la cupidité engendré par l'or pour ces mercenaires.

Le seul auquel il avait pensé avec une chance de fonctionner, mais ce n'était probablement pas le seul...
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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Jeu 12 Juil - 22:49

Valens se caressait le menton avec un tel acharnement que l'on aurait pu croire qu'il se grattait. Ce geste pour le moins insignifiant, cela semblait l'aider grandement car il comprenait aisément ce que je lui disais.
Mais bien sûr il ne pouvait s’empêcher de résumer mes mots pour être bien sur que ce qu'il avait comprit. Je hochais donc la tête légèrement. Le froid me tiraillait de toute part.
J’étais gelée jusqu'aux os. Seules mes mains ne s'étaient pas encore transformées en glaçons.

Plus je lui exposais la relation que j'entretenais avec Maximilien, plus il semblait étonné. Mais il ne savait pas tout... Allais-je le lui dire? Curieusement, lui expliquer ce que je ressentais pour l'homme qui avait tenté de le tuer, me torturais l'estomac. J'avais déjà ressentie cette sensation auparavant, c'était lorsque j'avais dévoilé mon secret à Valens dans la salle sur demande.

Curieusement, le vert et argent semblait penser qu'il était possible que sarkoness puisse m'aider avec mon propre démon. Depuis le début, j'avais toujours pensé que ce n'était qu'une tentation pour m'attirer dans sa toile. Mais si il pouvait VRAIMENT m'aider? Je tournais tout cela dans ma tête en écoutant Valens qui m'exposait à moi toutes ses pensées.
Plus il avançait dans ses pensées plus je sentais ma tête me tourner et mon estomac se serrer, je me sentais si mal vis à vis de tout cela. D'un coup une idée me vint: et si à cause de mes sentiments pour Sarkoness je faisais capoter tout le plan que nous étions en train de mettre en place?
Étais-je assez forte pour lui résister? Je survivais difficilement avec un démon dans le coeur, mais jamais je ne pourrais faire face à deux démons différents.

Valens parlait de cela avec insouciance, sans savoir tout ce qui s'était passé. Ne supportant plus de lui cacher ce qui s'était passé je le coupais court à son monologue. Dans un murmure aussi froid que ma peau je soufflais:

- Je ne t'ai pas... tout dis... Sarkoness ayant prit le contrôle de Maximilien, son premier réflèxe fut de me faire du mal en me lançant un sort quelconque. Je me suis ruée sur ses genous et nous sommes tombés l'un sur l'autres. C'est là, alors que je n'étais sous l'emprise de personne, en tant que simple humaine, que j'ai ressentie l'attirance que je ressens encore maintenant pour lui... pour cette chose. Après cela, tout devint flou. Je crois que nous nous sommes embrassés... Enfin je ne sais plus trop... Lorsqu'il m'à proposé de m'aidé, je n'ai pas du tout pensé que c'était possible. J'ai cru que... qu'il essayait de me berner. Je me suis difficilement relevée, et je l'ai provoquer en lui lançant que je n'avais pas besoin de lui pour survivre. Il l'a mal prit je crois... Il s'est relevé et il allait me dire quelque chose quand son chat, une affreuse bête malfaisante, lui a sauté dessus, permettant à Maximilien de reprendre le controle. Lorsque j'ai sentis que Sarkoness s'en était allé... J'ai... Je me suis sentie vide. Et je n'avais qu'une envie, le revoir. Maintenant j'ai peur... Peur de ce que je ressens. Affreusement peur...

Désormais, mes mains aussi étaient gelées et serraient étroitement la cape autour de mon cou. Parler de cela me mettait dans un état de faiblesse incomparable, je me sentais vulnérable et stupide. Mais j'avais besoin de le dire à Valens, déjà parce qu'il devait le savoir étant donné de ce que nous étions en train de planifier mais aussi parce que j'espèrais que le lui en parler me soulagerais. Mais non, au contraire... Tout tournait autour de moi, et je me sentais tomber quelque part... Quelque part où j'étais seule. Seule avec mes songes et ma conscience...



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Re: Deux bouteilles et une rue sombre.
Invité, le  Sam 14 Juil - 17:49

Emma se fit soudainement plus sombre tandis qu'un filet de voix quittait ses lèvres. Ces dernières semblaient remuer sans que le son ne veuille véritablement se propager. Intrigué et emplit de crainte, le serpentard approcha davantage pour entendre. Ne comprenant pas tout de suite dans quel était était la demoiselle, il établit un contact physique comme il l'avait fait autrefois dans cette fameuse salle secrète qui renfermait leurs secrets à tous deux. Les choses qu'ils y avaient dites avaient été difficiles à prononcer et difficiles à entendre. Mais une certaine forme de compassion et de soutien les avait aidé l'un et l'autre dans cette épreuve, se nourrissant chacun d'une force que l'autre ne savait pas posséder.

Une fois de plus, ce qui allait être dit semblait loin d'être facile et Valens entoura son acolyte de ses bras, se pressant contre elle et reposant sa tête sur son épaule, près de son cou. Mais ce ne fut pas la voix à présent audible qui le surpris en premier. Son corps était froid, si froid. Ses maisn qu'elle avait replié contre son corps en resserrant sa cape se trouvaient entre son propre torse et le sien, des mains qui ressemblaient à deux morceaux de glace pris entre eux deux. Cependant, à l'aune de la chaleur humaine qu'ils pouvaient apporter l'un à l'autre, un morceau de glace pouvait fondre. Avant d'écouter sa complice, il murmura également.

- Ne craignez rien, je suis là, tout va bien.

Espérant alors lui avoir apporter tout le soutien dont il se sentait capable, il écouta les paroles étranges d'un récit peu flatteur. Elle n'était pas certaine que son démon à elle était attiré par celui de Max, mais elle en tant qu'humaine avait ressentie cette attraction d'une manière troublante. Apprendre que Maximilien ou plutôt Sarkoness avait essayé de lui faire du mal ne l'étonnait guère de l'individu à présent. Son attirance et le baiser échangé était par contre suffisant pour faire frémir le jeune homme. Il ne put alors s'empêcher de murmurer.

- Je ne suis pas là pour vous dire par qui vous devez être attirée ou non. Mais j'aimerais juste que vous gardiez à l'esprit qu'il peut être dangereux. Faites attention à vous quand vous le cotoyez, ne baissez pas votre garde. D'autant plus que l'attirance ne signifie en aucun cas l'amour. L'amortensia peut faire de même, voir mieux. Plus proche de votre cas, n'oubliez pas aussi que les vélanes sont des "démons" qui ont également un énorme pouvoir de la même nature, rien ne certifie que Sarkoness n'a pas utilisé le même genre d'attraction irraisonnée sur vous.

Le reste de sa révélation ne fit que confirmer ses premières craintes. Ce démon l'avait complètement destabilisée, mettant ses pensées sans dessus dessous. Sans même l'affronter, il l'avait partiellement vaincue... un adversaire à ne pas sous estimer. Et maintenant, sans le savoir, en emettant l'hypothèse qu'il aurait pu effectivement l'aider, cet imbécile de Valens l'avait encore davantage perturbé. Essayant de la rassurern toujours dans ce murmure mais formulé d'une voix plus douce.

- Si je vous dis cela, c'est que j'ai pu constater le pouvoir d'attraction de celles qui ont en elles du sang de vélane. La chaleur qui nous envahit, le désir ardent, on ne s'appartient plus. Mais cela n'a rien à voir avec l'amour, c'est une chimère laissée à notre esprit comme appat. Vous avez bien fait de vous montrer méfiante et fière. Prenez le temps de sonder votre coeur au calme, attentivement. Si vous le pouvez, essayez également de songer à cela sans subir l'influence de votre propre démon qui peut vous guider vers une voie que vous ne souhaitez pas vraiment. Et si ce que vous ressentiez n'était pas du à son pouvoir et que vous ne pouviez vous en défaire, vous iriez ensuite à lui par choix et non par fascination.

Pourtant, honnêtement, même s'il disait cela, il espérait qu'elle n'éprouvait pas de réels sentiments envers Sarkoness. Pour autant qu'il en savait, ce serait rajouter des ennuis supplémentaires à ceux qu'elle avait déjà. Et elle n'avait pas besoin de cela, elle n'avait vraiment pas besoin de ça. Il devenait dès lors important de trouver un moyen de la libérer au plus vite de son propre démon, éliminant par là même une cause possible de sa fascination. plus simple à dire qu'à faire.

Sentant son amie faiblir encore davantage et vaciller sur ses jambes, il la serra encore davantage contre lui, lui apportant ce qu'il pouvait de force. La vie n'était pas tendre avec eux...
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