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Escapade nocturne
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Vanille Fleury
Serpentard
Serpentard

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Re: Escapade nocturne
Vanille Fleury, le  Sam 4 Fév - 10:57

Musique ><

Douleur, douleur.
Celle qui empêche d'avancer.
Celle qui te brise et t'anime.
Le néant qui emplit ton être.
Le déchirement de tes yeux.
Alors quand elle te ronge.
Que la souffrance te vole.
Cette identité.
Il faut se battre, oui se battre.
Pour soi, pour le monde.
Pour la survie.
Même quand manque l'envie.
.
..

Clipped wings, I was a broken thing
Had a voice, had a voice but I could not sing


I struggled on the ground
So lost, the line had been crossed

Mais dans cette sombre obscurité, cette vie de noirceur, cette impression sans cesse grandissante d'avoir toucher le font, de ne pas pouvoir tomber plus bas, encore une fois je ne suis pas seule. Parce que l'autre est revenu, sous une autre apparence mais toujours là. Oh, quand cessera tu de jouer avec moi cruel destin… Je ne voulais qu'être seule, oui seule. Mais je suis de nouveau prise entre les griffes, celles de la discussion, d'une autre présence. Et je tente vainement de m’échapper, n'y arrive pas, non, je ne réussis jamais… À sortir de ce cercle de paroles infini, et pourtant. Comment peut-on vouloir deux choses opposées si fortement ? Je n'ai encore une fois pas de réponse… Mais je souhaite tellement, attentes pourtant dépassée, je ne peux pas en demander autant. Et l'autre est toujours là. Je ne sais pas pourquoi il s'amuse ainsi à jouer avec moi, prenant sans cesse des apparences différentes, mais un jour j'y arriverais, je lui ferais tomber son masque. Oui je le torturerais, rien que pour lui faire avouer, qui il se trouve être réellement. Parfois sous forme d'ami, d'autres comme mon ennemi, au fond c'est la même personne, c'est si facile à comprendre, à moins qu'encore une fois je ne me leurre.

Mais c'est en frappant Serena que je l'ai fait fuir en embrassant Albus qu'ils m'ont punis. Tout n'est qu'un long cycle sans fin, une boucle dont je n'arrive pas à sortir entre les différentes manifestations de cet autre. Il me blesse, joue avec moi, m'utilise… Il veut que je sois gentille et méchante avec tout le monde, il choisit et me manipule, m’insufflant des choix qui me conduiront à ma perte et doucement, il tire les ficelles. Si je n'aide pas je regrette, si je porte secourt il me fait du mal et lentement, il me consume, je ne sors plus de ce tourbillon de relation, cette toile d'émotions. Prisonnière quelle que soit ma destination, et avec lui ? Dois-je être gentille ? Horrible ? Qu'attend-il ? Que veut-il ? Que je l'aime ? Que je le haïsse ? Je me perds dans mes interrogations sans réponse, m'oublie dans tout ça. Je me sens si vulnérable, fragile et blessée. J'aimerais que tout puisse changer, inverser le courant, faire pencher la balance mais je n'en aie pas le droit, pas le pouvoir alors je reste là, je me tais même si au fond je ne rêve que de pouvoir sortir de ce trou noir, oui remonter vers la lumière, veut-il m'aider ?

Mais je ne veux tellement pas.
Devoir lui parler de tout ça.
Pourtant j'entends sa voix.
Si différente de ce que je pensais.
Puis il s'assied.
Sans que je ne lui aie rien demandé.
Il ne va pas lâcher l'affaire.
Alors tempi.
On va faire avec.

Je le regard un instant. Simple éclair de reconnaissance dans le regard. Puis il m'envoie sa cape, je la saisis déconcertée. Autour de moi il ne fait pas froid ou alors je ne sens plus rien. Mais le geste me touche, bien plus loin que ce je ne pensais pouvoir être effleurée. Il faut croire que je garde encore une part d'humanité. Même si cela m'est pourtant vraiment dur à croire. Lentement, je vois mon cœur s'ouvrir, effrayée, non, pas encore, je ne peux pas me permettre de m'attacher à nouveau à quelqu'un, il faut que je combatte, encore, à chaque instant, les pressions des relations, la violence des sentiments. Et je ne peux pas me permettre, d'à nouveau tomber dans ce piège, alors je refoule, toutes les émotions qui défilent à l'intérieur. Ne pas montrer, ne pas ressentir, rester forte, défier les peurs et le bonheur. Mais n'est ce pas se détruire soi-même ? S’empêcher d'éprouver ainsi… Oh que j'aimerais ne pouvoir rien ressentir, oui rester sans cesse de marbre, mais je n'ai pas le choix, je suis ainsi, fille guidée par des émotions traîtresses.

We hold on so tight, we cannot deny
Eats us alive, oh it eats us alive

.
..

Un d'un coup, un cri qui déchire l'obscurité. Un hurlement que je ne connais que trop bien, celui du désespoir, de la douleur, du manque… Comme moi aussi j'avais hurlé alors que je les avais vu ensemble, pour laisser ce surplus de douleur, cette tristesse immense, ce trop-plein de souffrance, se déverser dans l'infini de la nuit, pour que les étoiles reçoivent mes malheurs et que le monde souffre avec moi. Je me sens coupable, si concernée, mais mes yeux scrutateurs d'obscurité ne parviennent pas à trouver la source de ce bruit. Je tourne un regard vers le garçon, toujours accroupis, j'aurais tellement voulu ignorer le nouveau venu, faire comme si de rien était et continuer ma discussion, mais voilà, je ne peux pas ignorer mes propres blessures que je sens se rouvrir lentement dans l'aura de souffrance qui se dégage un peu plus loin.

- Je suis une enfant de la nuit, fille des ténèbres, j'étais libre, on m'a forgé, changée pour faire de moi quelqu'un d'autre. Ils m'ont coupé mes ailes et maintenant, je n'ai plus que cette solitude, cette douleur qui me ronge jour après jours, nuit après nuit, le cauchemar revient sans cesse et je me perds dans ce tourbillon de souffrance qui m'a volé mon âme et a rendu mon cœur vulnérable. Je ne suis plus qu'une ombre… Un fantôme errant sans but…

I sing for love, I sing for me
I shout it out like a bird set free

Je reprends ma respiration, les yeux gonflés par cette vérité que je viens d'offrir, encore une preuve du manque de barrière pour protéger mon cœur, ça en est presque effrayant, de voir à quelle vitesse je viens de me livrer à ce presque parfait inconnu. Au loin je perçois et pense à la personne brisée qui a crié à la nuit. Alors je me lève et porte mon regard sur le ciel étoilé avant de les reposer sur l'endroit présumé de la source du cri. Je suis si égoïste de ne parler que de moi alors que là-bas une autre personne souffrante reste solitaire. Mes pieds avancent tous seuls et je me dirige vers la forme d'obscurité, j'aimerais tellement l'aider, la protéger, lui dire que…

Mon expression se fige, mes yeux s'agrandissent quand je vois la créature qui se trouve devant moi. Le petit oisillon fou dans une crise de douleur que je ne peux que trop bien comprendre. Ma main se plaque contre mes lèvres, les larmes se mettent à couler sur mes joues tandis que le sentiment de culpabilité emplit chaque parcelle de mon être. J'ai mal pour elle, pour moi, une douleur qui me ronge de l'intérieur et me brise. Ma gorge se serre mes mains tremblent et je m'entends à mon tour parler pour elle, pour lui, pour les étoiles et pour la nuit.

Yes, there's a scream inside that we all try to hide
We hold on so tight, but I don't wanna die, no


- Mary, Mary oh non… Que t'arrive-t-il, qu'ai-je fait ?! Que se passe-t-il répond moi, oh Mary…

Les larmes coulent.
Encore et encore.
J'ai envie de la prendre dans mes bras.
De la serrer fort, si fort.
Mais je ne peux pas.
Je n'oserais jamais.
Je suis là et reste plantée.
Alors que mon cœur me crie de l'aider.
Mais je n'y arrive pas.
Parce que je ne suis pas un ange.
Je n'en suis pas capable.
Lentement je recule.
Rongée par le remords.
Persuadée que tout est de ma faute.
Mes yeux cherchent le garçon, le trouvent.
Je m'avance et lui rend sa cape.

- Donne-lui à elle, elle en a bien plus besoin que moi et… Demande-lui de me pardonner, dit lui que… Je suis… Désolée… Je ne suis qu'une sale diablesse…


Je m'enfuis vers l'étendue d'eau argentée. Là mon reflet me fait peur, ce n'est pas moi, je ne me reconnais pas, je ne vois que la figure déchirée d'une fillette brisée. Et j'ai mal, si mal. Le vent caresse mon visage, j'ai tellement peur. Mes doigts se tendent, l'eau les effleure, je sens le liquide couler entre mes paumes. Miroir chaleureux je m'enfonce petit à petit dans les abîmes glacés de l'étendue magique. Comme si l'eau pouvait guérir toutes mes blessures, me faire oublier toute ma souffrance, alors lentement je m'immerge dans le liquide, sentant le tissu imbibé de ma robe coller contre ma peau. Les perles de mes yeux se mêlent au lac, je les sens rouler et se perdre dans les profondeurs, je respire difficilement dans cette eau glacée. Puis d'un mouvement, mes membres se tendent et ma tête plonge dans le liquide.

Mon cœur semble battre six fois plus vite, mes yeux s'ouvrent tandis que je bats des jambes pour m'enfoncer plus profond. Mes yeux saignent encore, mais je ne remonte pas, j'ai besoin d’éradiquer ce poison, quitte à y passer. Mes poumons s’enflamment, je sens les battements de mon cœur résonner dans ma tête. J'ai mal, je veux crier, oui hurler sur ce monde, mais l'eau m'en empêche, l'oxygène me manque et j'ai mal. Souffrance qu'il n'est pas possible d'enlever. Mais j'ai essayé, j'ai tant voulu. Et cette horreur qui me broie de l'intérieur, qui me brise, me détruit...

Yes, there's a scream inside that we all try to hide
We hold on so tight, but I don't wanna die, no
I don't wanna die, I don't wanna die


Je ne peux pas finir pas maintenant, ce serait trop injuste mais je ne veux plus je n'en aie plus rien à faire, je ne veux tout simplement plus vivre, plus me battre, je suis perdue dans ce néant. Le noir est là, le noir me berce et j'ai si grande envie de m'abandonner dans ses bras, je l'ai tellement souhaité, mais maintenant j'hésite, je me repose les questions. Pourquoi finir quand on peut vivre ? Pourquoi pleurer quand on peut rire ? Mais où est l'existence, où est la joie, oui je suis seule, si seule. Dans cette obscurité qui chaque jour me ronge un peu plus et j'ai mal… Mal, mal, mal…

I shout it out like a bird set free
I'll shout it out like a bird set free
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Re: Escapade nocturne
Invité, le  Jeu 9 Fév - 15:14

LA emprunté à Ellatruc

Regard sur la cape. Au sol. Nos regards sont rivés dessus. J'attends de savoir si elle la prends ou si elle refuse toute aide. Je ne regarde pas son visage. Attendant seulement une réaction au niveau de la cape. C'est la seule chose qui puisse m'importer, qu'elle la prenne. Puis je vois son bras se tendre. La prendre. Je souris. C'est un pas fictif que je fais vers elle. Le premier. J'en ferais d'autre, autant qu'il en faut pour qu'elle arrête, qu'elle se calme. Elle ne devrait pas être ici, je veux qu'elle rentre à Poudlard. Mais si je la laisse maintenant ou la fait rentrer de force je suis certains de devoir la repêcher. Encore et encore et encore. Jusqu'à ce que mort s'en suive, et mort il y aura. Elle ne pourra pas survivre en venant ici tous les jours, pleurant, criant, alors que le froid engloutit tout sur son passage. Elle ne le sent peut être pas, mais rien n'indique qu'elle n'a pas froid pour autant, qu'elle n'est pas attaqué de toute part par les griffures de ce froid meurtrier de l'Ecosse. Je n'ai pas de chaleur à lui offrir, rien en moi n'est une chaleur à offrir. Ce qu'il me reste est à moi, j'en ai besoin. Je survis grâce à elle, je dois lui montrer comment l'obtenir par elle même. Avant que le froid ne la consume.

Un cri.
Surgit dans la nuit.
Cri de Douleur.
De Malheur.
D'Horreur.

Quelqu'un a mal. Encore une autre âme en peine. Il faudrait penser à verrouiller ces foutues portes d'entrée à Poudlard la nuit. Je vais pas chasser tout le temps non plus. Puis, une c'était déjà assez comme ça, je vais devoir faire ramener à la raison une autre personne. Encore une. Quelqu'un qui est de nouveau perdu. Qui ne sait où aller. Faut toujours que ça tombe sur moi. Pouvait pas être un autre préfet non. Fallait que ce soit le nouveau venu qui veut pas faire usage de la force pour qu'on l'écoute. Celui qui préfère comprendre avant d'agir. Je me tourne vers l'origine du cri, puissant cri. Mais la goule s'ouvre. Étrange phénomène. Moi qui pensait que j'allais me prendre un pain. Finalement elle accepte mon aide. Deuxième pas. Je me tais alors, la laissant s'ouvrir en silence. Laissant le vent accueillir ses paroles, ne la coupant pas. La laissant tout dire d'une traite.

- Je suis une enfant de la nuit, fille des ténèbres, j'étais libre, on m'a forgé, changée pour faire de moi quelqu'un d'autre. Ils m'ont coupé mes ailes et maintenant, je n'ai plus que cette solitude, cette douleur qui me ronge jour après jours, nuit après nuit, le cauchemar revient sans cesse et je me perds dans ce tourbillon de souffrance qui m'a volé mon âme et a rendu mon cœur vulnérable. Je ne suis plus qu'une ombre… Un fantôme errant sans but…

Ouai t'es perchée quoi. Une fille des ténèbres. Ceux dont personne ne veut s'intéresser. Celles qui font peur, celles qui souffrent en silence, puis explosent. Jeune fille, tu es un volcan en éruption. Garde pour toi les secrets que tu refuses d'admettre et tu finiras comme ça. En explosion intérieure. Tiraillée par les cauchemars la nuit qui te transforment. Tu le  sais et pourtant tu ne fais rien. Pourquoi ? Parce que tu ne peux plus rien faire. A part chercher à revivre. Mais tu ne le veux plus. Parce que tu as perdu la joie de le faire. Pourtant. Pourtant. Tu devrais le faire. Ce n'est pas bon, quoi que tu puisses en penser, de se laisser aller dans un tourbillon de solitude. Ça fait moins mal, mais ça détourne des véritables puissances de ce monde. Celles qu'on rencontre au détour des coins de rue. Sors de ton monde. Découvre le vrai. Vis. Souffre. Survis. Souffre. Mais reste vivante. C'est ce qui a de plus beau.

Je la vois se lever.
Le cri. Ne pas oublier le cri.

Elle se détourne de moi pour aller voir ce crieur. Je ne l'ai pas oublié. Je ne sais quoi en faire. Gérer deux crises différentes c'est trop dur. Il me faut une solution. Puis ma fuyarde se met à pleurer. Quoi encore. Qu'est-ce qu'il se passe. Pourquoi elle pleure. Elle dit un prénom. Mary. Ce serait une crieuse. Mary. Comment aider. Aucune idée. Je peux pas faire grand chose. Encore troublé par ma pleureuse, je suis pas capable d'entendre une nouvelle histoire. Mais revoilà la verte. Qui se rapproche. Me tendant sa cape. Ah. C'est malin ça. Heureusement que j'offre des trucs au gens pour qu'ils me les rende après. Fais plaisir.

- Donne-lui à elle, elle en a bien plus besoin que moi et… Demande-lui de me pardonner, dit lui que… Je suis… Désolée… Je ne suis qu'une sale diablesse…


Bah c'était pas pour elle quand même. Mais bon. Je récupère la cape puis me rapproche de Mary, lui tendant. J'ai bien envie de l'aider elle aussi. Mais je suis pas sûr de pouvoir faire une béquille pour deux. Le poids des secrets c'est lourd. Surtout quand ce sont pas mes secrets. Pas mes douleurs. Pas mes affaires aussi.

- Prends ça toi, je sais pas pourquoi t'es là non plus mais on va dire que c'est une journée open bar. Par contre tu vas devoir t'expliquer. La fille qui vient de partir dit que c'est sa faute, alors vous allez vous expliquer d'abord et on verra ce qu'on fait ensuite.

Je me tourne vers l'endroit où était la petite fille quelques secondes avant. Mais elle est plus là. Un plouf se fait entendre. Elle a sauté dans le lac. La malheureuse. Je me retourne de ce côté, sortant ma baguette. Elle est folle. Je prononce un Levicorpus dans sa direction. L'attachant par un lien invisible par la cheville. Puis je la sors du lac. Toute trempée. Elle se débrouillera pour se réchauffer maintenant. Quand on accepte pas mes cadeaux on assume. Nah. Je la tire jusqu'à Mary, sans vraiment faire attention à elle, je ne fais pas gaffe à si elle se débat, je me concentre seulement sur ma baguette, sur ce que je fais. Je me déboruille pour la mettre à côté de la crieuse. Puis je les regarde tour à tour.

- Vous m'expliquez ?

Je m’assoies en face, l'air interrogateur. Elles se connaissent ok, mais qui sont elles l'une pour l'autre ? Ellana avait l'air de s'en vouloir, pourquoi ? Qu'a-t-elle fait ?
Gaëlle Panyella
Gaëlle Panyella
Serdaigle
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Re: Escapade nocturne
Gaëlle Panyella, le  Lun 20 Fév - 0:18

musique

Il y a ce goût dégoûtant dans ma bouche.
Celui du vomi.
Et mon cri s’éternisa dans la nuit.
Ma digestion interrompue.
Chatouille dans ma gorge.
J'ai donc gratté.
Et ma voix s'est éteinte.
Je n'ai plus parlé.
Il n'y a pas qu'elle qui a disparue.
Aussi une flamme dans ma poitrine.
J'avais essayé de la raviver.
Pendant longtemps.
Mais rien n'a fonctionné.
Voilà Ellana, tu as réussi à m'achever.
Une seconde fois.
Inconsciemment cette fois.
C'est dingue comme certaines personnes.
Ont un pouvoir incontrôlé.
Alors qu'elles ne s'en rendent pas compte.
C'est une sorte d'attraction.
Que je ne comprends.
Car je ne la possède pas.
Yeux hypnotisant.
Peine incontrôlée.
Je ne te comprendrais donc jamais.
Toi. Chose aimée.
Entourée.
Mais j'ai eu une enfance heureuse.
Une suite malheureuse.
Toi, c'est le contraire.
Dois-je pourtant m'en contenter ?
Ou juste.
Maybe.
Arrêter de nous comparer.
Nous ne sommes pas opposés.
Mais différentes.
Malgré les apparences.
Comme tous dans ce vaste monde.
J'ai pourtant la conviction.
Que nous sommes tous reliés pas des fragments invisibles.
Certaines cordes sont juste plus épaisses que d'autres.
Mais alors.
Pourquoi ce pu*ain de monde.
Tente de me mettre.
Pratiquement tous les jours.
Sur ton chemin.
Je ne veux que t'éviter.
Je continue pourtant.
A te croiser partout.
Je n'ai pas envie.
De te voir ici et là.
-Aidée

J'essuie d'un revers de manche ma bouche.
J'ai une haleine de chacal.
On peut rajouter ça.
A la longue et interminable liste.
De mes imperfections.
De mon moi.
De mes démons.
Chacun ses problèmes hein.
Ellana.
Je ne t'en veux plus.
Enfin, peut-être que si.
Tu arriveras toujours à paraître plus faible.
Alors que je pense.
Que je suis plus détruite.
Plus tuée.
Plus bouffée.
Il y a le ver.
Je ne sais pas si tu le connais.
*Faible sourire.
Il prend possession de ton corps.
Rentre par les oreilles.
Et commence doucement.
A te manger.
Il te dit d'abord le positif.
C'est un produit qui met en avant ses qualités.
Et qui écrit en tout petit les défauts.
Mais au fil du temps.
Les lunettes s'ajustent sur le bout de ton nez.
Et alors tu vois ce qui n'allait pas.
J'ai voulu lui faire confiance à cette chose.
Mais il est comme une vipère.
On ne peut pas lui faire confiance.
La langue est aussi acérée que les crocs.
Alors, après tout.
Tu arriverais à le visualiser ?
Je me le demande bien.
Si oui, comprends moi.
Si non, abandonne.
Je n'ai plus envie de me battre.
Mais j'avance quand même vers toi.
En trébuchant, certes.
Tu m'attires comme un aimant.
Je ne sais pas si c'est de la haine.
Ou de la peine.
Mais je continue la route.
Jusqu'à ce que les mots viennent jusqu'à moi.
+-+

Je t'engueulerais bien.
Encore crier ?
Non.
Mais tu racontes des conneries.
Nous, tu n'es pas une enfant des ténèbres.
Le noir est en toi.
Comme en moi.
Tu le sais très bien.
Et si je connais ton histoire.
Tu n'as jamais été libre.
Toujours prisonnière d'une prison dorée.
En plus, tu as connus les ailes.
Je n'en ai jamais eu.
Pourquoi te plaindre.
T'entendre encore.
Geindre.
Mais oui.
Ton allure est cadavérique.
Qui sait ?
Tu es peut-être fantôme.
Déjà.
Morte sans que personne ne s'en rende compte.
Mais toujours parmi nous.
Car tu tiens à la vie.
*A celle que tu n'as jamais eue.
Je peux comprendre.
Dis toi qu'au moins.
Toi comme moi.
Nous savons à présent ce que signifie aimer.
On sait ce qu'est l'adrénaline.
Tout n'est pas encore perdu.
Mais voilà qu'une fois de plus.
Je m'apitoie sur ton sort.
*Le notre, en quelque sorte.
J'en ai marre.
Je radote dans ma propre tête.
A cause de toi.
Tout est de ta faute.
A toi.
Et va pas t'excuser.
Faire ton air apitoyé.
Bientôt.
Tu ne seras plus désolée.
Tu es la princesse des glaces.
Celle des ténèbres de ton cœur.
Des démons du monde.
Je reste muette.
Je n'ai pas le temps de lui répondre.
Elle part encore dans un autre délire.
Un miracle.
Je ne sais pas.
*Je tousse.
La gorge me gratte encore.
Je n'ai pas moyen de calmer ce mal.
*Marre de n'arriver à rien.

Elle rend sa cape à l'autre.
Je l'avais oublié.
Oui, lui, celui qui aidait celle qui laissait tomber.
Sans raisons.
Bah bravo.
Puis lui demande de me la donner.
Je suis toute proche.
Et je la vois partir vers l'eau.
Le lac le soir la nuit le poudlard du pou du lard.
Elle vient de lui dire de m'aider.
De ne me dire pardon.
Trop lâche pour le faire elle-même.
Elle part vers l'eau.
Encore dingue.
*Mais la Folie, tu connais Mary.
Pour le moment tu te stabilises.
Mais ça va durer.
Tu le sais.
Juge pas alors.
Okay.
Rien que là.
Tu te fais de leçons seules.
Mais je ne compte pas l'aider.
Quoi qu'il m'en coûte.
Je n'en ai pas envie.
Pas de confiance.
Plus de confiance.
Va te noyer si ça te chante.
Quant à toi.
L'imbécile.
Me donne pas ta cape.
Bon ok, je l'attrape.
Vu que tu sembles sympa, tu vas la repêcher.
Autant la garder.
Entre mes mains.
Pour rendre ce que pour une fois, elle a essayé de me donner.
Elle n'est pas.
Douée.
Je ne laisse pas mes lèvres effleurer un merci.
Je laisse un hochement de tête faire le travail.
Et attends.

Voilà.
C'est fait.
L'autre démone est sur Terre ferme.
Il l’amène à côté de moi.
J'ai un mouvement de recule.
Je ne veux pas.
T'approcher.
Te sentir.
Mais je vais te rendre la cape tiens.
Je baisse ma baguette vers l'objet en question.
Et murmure un sortilège de réchauffement.
Je me rend compte que la haine est un peu partie.
*Chose redoutée.
Mais je m'en fiche.
Pour le moment.
-*Calda !*
Sur le vêtement.
Comme ça il est chaud.
Et je le place sur ses épaules.
Il ne fait pas forcément beau ici.
Ce soir.
Le noir.
Puis je fais pareil mais avec son être entier.
Je laisse la baguette dériver vers elle.
Et recommence.
A la réchauffer.
Quand ça me semble bon.
Je me mets à une grande distance.
Et m'assied.
Comme le poseurs de questions.
Tu veux savoir ?
Vraiment ?
C'est une longue histoire pourtant.
Enfin, ton choix.
Pas le mien.
Never.
Car les démons.
Le ver.
Et le passé.
Ne voudront jamais expliquer la raison.
De leur présence.
..
.
. . .

-Il était une fois une fille le jour de son anniversaire.
Qui buvait pour noyer la solitude.
Dans les longues rues de Londres.
Et alors qu'elle pensait être aidée.
La démone est apparue.
Et a laisser sa trace dans l'âme comme sur la peau.
Vanille Fleury
Vanille Fleury
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Escapade nocturne
Vanille Fleury, le  Lun 20 Fév - 22:02

Ne me demander pas pourquoi...

Le souffle me manque, j'ai l'impression d'agoniser.
Mais est-ce une impression ?
Mes poumons sont vides, mon regard effrayé.
Mais je continue de couler.
J'ai envie de me débattre, de m’enfuir.
Mais je n'en suis plus capable, j'ai touché le fond.
Pas celui du lac mais mon heure sonnera bien avant.
Car je ne suis plus rien d'autre qu'une goutte d'eau.
Parmi l'immensité du liquide sombre.
Mon cadavre touchera la fin avant mon âme.
Mon cœur bat trop lentement.
Perdue j'ai mal sans avoir ma force de pleurer.
Vais-je donc finir comme ça ?
Volée par la noirceur du lac ?
Loin dans l'abîme des profondeurs.
Suis-je capable de mourir maintenant.
Il faut croire que oui.
Penser que je n'ai plus le choix.
Je tousse, ma gorge se remplit.
Yeux révulsés j’éteins mon regard.
La peur m'a quitté, que va-t-on raconter ?
L'histoire tragique d'une Ellana au cœur brisé.
Un instant je regrette et puis, le noir.
.
.
Entre vie et mort.
Passé et futur.
Je m'enfonce et dérive.
Je crains d'oublier.
Quelque chose d'essentiel.
Je m'en veux soudain.
Mais qu'ai-je oublié de penser ?
Vivre.
Oui.
J'ai oublié de vivre.
.
.
Néant.

Je sens soudain une force invisible qui me tire.
Crevant la surface de l'eau dans une semi-conscience.
Un bref parcourt dans les airs, je dois rêver.
Le sorcier a la baguette pointée sur moi.
Me déposant près de l'oisillon fou.
L'herbe est fraîche sous moi.
Je vois mes membres qui tremblent.
Mes dents qui claquent.
Je trouve la force de faire un dernier pas en arrière.
Avant de m’effondrer sur le sol.
Je tousse, je crache, l'eau infiltrer dans mes poumons.
Mais l'air froid prend sa place.
Ma gorge s'enroue, ma voix se casse.
Poumon en feu, la douleur est atroce.
Mais je finis par avoir l'habitude…
.
..

Je parviens à me redresser.
La tête me tourne et le froid me paralyse.
Puis soudain, source de chaleur.
Tissus sur mes épaules.
Je tourne la tête et croise le regard.
Les, yeux de la petite Mary.
Pourquoi elle ?
Pourquoi moi ?
Pourquoi aujourd'hui ?
Perdue je ne comprends pas.
Tandis que sa baguette passe et me réchauffe.
Petite folle que fais-tu ?
Ne vois-tu pas le remords grandir ?
Tandis que tu te comportes de cette manière avec moi.
Je ne comprends pas l'ironie de la situation.
Tu aurais dû me pousser dans le lac.
Oui, mais que fais-tu ?
Je ne mérite pas cela et tu le sais.
Je ne mérite rien venant de ta part.
Je suis un monstre tu entends ?
Un monstre alors va-t'en.
.
..

Comme si elle m'avait entendue.
L'enfant quitte et s'assoie loin.
Je ferme un instant les yeux.
L'entendant raconter son histoire.
Notre histoire.
La nuit de cette ruelle.
À l'heure où la petite folle.
Subit le poison du serpent.
Elle se tait soudain.
Je jette un œil vers elle.
Est-ce à moi de poursuivre ?
En suis-je réellement capable ?
Un regard vers le Poufsouffle.
Il m'a sûrement sauvé la vie.
Je déteste être redevable.
Mais je peux lui accorder un bout de mon histoire.
.
.
Alors mes yeux fixent mes pieds.
Et je j'attrape une mèche de cheveux trempés.
La tordant entre mes doigts.
Comme pour passer ma douleur sur autre chose.
Je sens les cicatrices recommencer à saigner.
La culpabilité me ronger.
Mais n'était-ce pas mieux ?
Dans l'eau du lac ?
J'ai mal, il faut faire taire la souffrance.
Parler pour évacuer.
Même si ça ne marche pas.
Je dois essayer.
Oui juste tenter.
Pour survivre.
.
.
.
- Il était une fois une jeune démone.
Âme de douleur depuis son plus jeune âge.
Porteuse d'une souffrance avec le besoin de l'évacuer.
Faire souffrir pour se libérer.
Obligation sans autre échappatoire que celui de périr.

Mais l'enfant se prit au jeu.
Et dans cette ruelle déserte.
Croisa les pas de l'être de folie.
Cruelle et manipulatrice.
Laissant des marques indélébiles.

En elles.
Jusqu'à ne plus savoir.
S'il y a véritablement un profiteur.
À cette histoire de douleur.


.
.
Je m'oublie pour l'observer.
Elle.
Rongée par la folie et l'absence.
Est-ce ma faute ?
Qui suis-je pour avoir fait ça ?
Quel genre de folle meurtrière ?
Pourquoi ai-je été comme cela ?
Et ne le suis-je plus aujourd'hui ?

Je me perds dans mes questions.
Ne trouvant plus aucune réponse.
Regard vers le préfet.
Pourquoi m'as-tu sauvée ?
Sais-tu qu'en ce moment.
Je me dis que j'aurais préféré périr.
Je ne mérite pas cette vie.
Je ne peux pas avoir une deuxième chance.
Je ne comprends pas les illusions de ce monde.
Qui m'envoie des infirmiers pour mieux me détruire.
Combien de temps ce petit jeu va-t-il encore durer ?
..

Le monde est beaucoup trop cruel.
Dans ce jeu sans fin.
Il n'y a ni gagnant ni perdant.
Seulement des esclaves.
Qui finissent seuls et à moitié fous.
J'aimerais sortir de ce cercle.
Partir et emmener la petite folle avec moi.
Mais je suis prise dans ce tourbillon sans issue.
Je n'ai pas le choix.
Pas la possibilité de faire marche arrière.
Et pourtant…
On a toujours le choix.
Pourquoi suis-je donc condamnée à faire le mauvais ?
Pourquoi ?
Oui ?
.
Pourquoi ?
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Re: Escapade nocturne
Invité, le  Mar 28 Fév - 18:19

La cape, le froid, tout semble perdu. Comme si tout s'effaçait lentement. Ne laissant place qu'au supplice incessant du bruit, le silence interrompu qui fait entendre sa voix. Signe de protestation contre notre présence. Il veut qu'on s'en aille. Il fait siffler les arbres et le vent pour nous le faire comprendre. On devrait s'en aller. Le laisser respirer. Il panique, halète, nous envoi des vagues d'ondes négatives. Qui viennent s'ajouter à celles des deux jeunes filles, incessamment, encore, qui nous fouettent le visage, crispant les sourires, figeant les rires.

Rires qui n'ont sûrement jamais vu le jour, trop absorbés par la vision de ce spectacle délirant. Le cri, le plongeon, l'idiot du milieu qui tente de tout réparer. C'est toujours comme ça, je sais pas quoi faire. J'essaye de me scinder en deux pour aider tout le monde mais au final je me retrouve à n'aider personne. Je crois que c'est ce que j'ai fait. La cape repart, c'est un véritable défilé qu'elle nous fait. Elle ne reste jamais 2 minutes avec la même personne. La prochaine fois j'en prendrais trois pour être sûr, en espérant qu'il n'y en ait pas de prochaines fois. Je commence à fatiguer. Je jette un oeil au chateau, cherchant des lumières inquiétantes, des signes de vie et de potentielles réprimandes. Rien ne parait suinter à travers la glace. Rien d'inquiétant, c'est assez pour me détendre. Si il n'y avait pas les deux déglinguées j'aurais pu m'endormir tranquillement sur l'herbe, loin des soucis. Mais il faut croire que ce n'est pas terminé. Parce que j'ai posé une question, que j'attends une réponse. Réponse qui vient, lentement.

-Il était une fois une fille le jour de son anniversaire.
Qui buvait pour noyer la solitude.
Dans les longues rues de Londres.
Et alors qu'elle pensait être aidée.
La démone est apparue.
Et a laisser sa trace dans l'âme comme sur la peau.


La prochaine fois je demanderais pas de m'expliquer en fait. En plus d'avoir rien compris je sais pas ce que je dois faire maintenant. J'observe une à une les deux protagonistes de cette mascarade. Espérant plus de clarté, quelque chose qui fasse bien dans ce néant. Jeu de regard. Je sais pas, en tout cas la plongeuse paraît comprendre que c'est son tour de parler. Parce qu'elle commence à montrer de la nervosité. Elle baisse les yeux, tords ses cheveux, c'est si dur que ça ? Ça lui fait tellement mal d'en parler ?

C'est possible, je veux pas parler de moi non plus. C'est compliqué comme histoire. Tiraillé de l'intérieur. Je ressens sa peine.

- Il était une fois une jeune démone.
Âme de douleur depuis son plus jeune âge.
Porteuse d'une souffrance avec le besoin de l'évacuer.
Faire souffrir pour se libérer.
Obligation sans autre échappatoire que celui de périr.

Mais l'enfant se prit au jeu.
Et dans cette ruelle déserte.
Croisa les pas de l'être de folie.
Cruelle et manipulatrice.
Laissant des marques indélébiles.

En elles.
Jusqu'à ne plus savoir.
S'il y a véritablement un profiteur.
À cette histoire de douleur.


Ah bah oui. C'est beaucoup plus clair maintenant, merci en tout cas. Ça sert vraiment à rien mes questions. Pourquoi être si énigmatique, je demande une info. Un "on s'aime pas" suffit. Je veux pas savoir qu'un enfant a fait je sais pas quoi.  Oui bon d'accord elle souffre j'ai compris. Mais j'ai toujours pas compris ce qu'il y avait entre les deux, ça m'aide pas tout ça.

J'ai le choix maintenant, tout laisser tomber. M'en aller, toquer chez le concierge et le prévenir que y'a deux filles qui font mumuse dans le parc. Il ne m'arrivera pas grand chose et elles seront punies parce que ce qu'elles ont fait c'était pas bien. Suffit que je récupère ma cape pour masquer tout ce que j'ai fait et j'aurais plus jamais à m'inquiéter de ce qu'il se passe. L'envie est grande, plus haute que jamais. Finalement si c'est pour rien comprendre pendant encore une heure c'est peut être la meilleure solution. Au pire si je le réveille c'est pas si grave, ça lui ferait de l'animation un peu. Il doit bien s'ennuyer tout seul dans sa cabane en murs.

L'autre solution c'est de rester ici. Pour deux raisons. La première c'est quand même de s'assurer qu'il ne se passe rien de grave, faudrait pas qu'une des deux s'attaque à l'autre et finisse par le faire couler dans le lac. Faut pas non plus qu'elles réveillent tout le monde en recriant. La deuxième raison c'est que malgré tout je pense qu'il vaudrait mieux que je reste pour aider les deux. Pas à ce qu'elles deviennent amies hein. La jeune démone tout ça c'est sûrement pour dire qu'elles s'entendent pas bien. Le "je l'aime pas" de tout à l'heure, mais apporter un soutien moral c'est pas si mal parfois. Au moins histoire de passer un bon moment à écouter des gens parler dans l'herbe. Même monsieur silence de tout à l'heure semble avoir retrouvé sa tranquillité.

Décision prise. Je m'allonge dans l'herbe. Levant ma main vers les étoiles, si seulement je pouvais monter tout là haut. C'est calme là-bas je suis sûr, pas de prise de tête, on lévite. Je repense aux deux filles, cherche mes mots.

- Bon bah j'ai rien compris j'aurais mieux fait de pas demander. Essayer de pas vous battre ce soir quand même. Regardez les étoiles, allongez vous un peu. Respirez tranquillement.

Je prends une grande inspiration. Puis je ferme les yeux, d'accord j'avais dit de regarder les étoiles mais moi j'ai rien fait. Je suis juste fatigué là. J'aimerai bien qu'elle suive, qu'elles se calment. Fin des pleurs, des cris, des énigmes. Juste le silence et le ciel.
Gaëlle Panyella
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Re: Escapade nocturne
Gaëlle Panyella, le  Dim 12 Mar - 11:32

Musique ( j'ai écrit avec mais elle ne va pas forcément bien avec le rp )

Mots qui s'envolent dans les bribes du vent.
Suivent la courbe qu'il trace.
La feuille tourne autour.
Balais sublime.
Qui percute à moitié.
Les paramètres arrêtent le tout.
Dame gravité.
Laisseriez-vous le monde voler ?
Une journée, une matinée
.un instant unique
Où tout serait suspendu.
L'aiguille arrête de tourner.
L'enfant de crier.
Les lettres de souffrirent.
La Terre de mourir.
Les gens de périrent.
Un moment qui resterait gravé.
Dans les mémoires.
Tous rassemblés.
Main dans la main.
Prêt à sauter.
Ensemble.
En même temps.
Et vaincre le noir, le blanc.
Un gris sublime comme résultat.
Parsemé de couleurs.
Une aspiration bien lointaine, bien impossible.
Pour de simples phrases.
Elles ne servent qu'ici.
Et n'ont pas de sens.
Pourquoi en étais-je arrivé là ?
Un destin faible pour des espoirs élevés.
J'attends et réalise ce rêve en simples pensées.
Images qui se projettent dans le sombre de la nuit.
Le chemin est proche et loin.
Soupire.
...
.
..
.

Tu fixes tes pieds.
Pourquoi faire ça ?
As-tu honte Ellana ?
De ce que tu m'as fait ?
A moi ?
Au lieu de m'aider.
Help help help
Je t'ai abandonnée.
Par vengeance.
T'ai aidée.
Par convenance.
Que vas-tu faire maintenant ?
Tortiller un mèche ne sert à rien.
La vérité éclatera.
Et un jour tu regretteras.
Je te porte une haine inconditionnelle.
Éternelle.
Malgré les apparences.
Je crains que ça ne puisse changer.
Jamais tu m'inspireras de l'amitié.
De la peine, de la pitié.
Peut-être.
Rien d'autre.
Sûrement.
Et alors qu'elle commence à parler. J'entends Folie au loin.
Créature somptueuse n'est-ce pas ?
Pure et destructrice.
On fait de toi une elle ?

Jamais !

Il était une fois une jeune démone.
Nul ne naît démon
Âme de douleur depuis son plus jeune âge.
Il faut apprendre à se battre
Porteuse d'une souffrance avec le besoin de l'évacuer.
Pourquoi ne pas en parler au lieu de briser ?
Faire souffrir pour se libérer.
Cercle vicieux. J'ai envie de faire pareil.
Obligation sans autre échappatoire que celui de périr.
Il n'y a pas de sens à ça Ellana. On ne se fait pas périr pour le plaisir.

Mais l'enfant se prit au jeu.
Il y a d'autres façon d'apprendre à jouer
Et dans cette ruelle déserte.
Où tu t'es incrustée avec tes ivrognes.
Croisa les pas de l'être de folie.
Qui, seule, tentait de sombrer pour ne plus avoir mal par la suite.
Cruelle et manipulatrice.
Sanglante et étincelante.
Laissant des marques indélébiles.
Toujours marquées sur ma peau

En elles.
Toi moi.
Jusqu'à ne plus savoir.
Savoir quoi ?
S'il y a véritablement un profiteur.
Cruel personnage !
À cette histoire de douleur.
Toutes deux le savons déjà ; Nous souffrions bien avant ça.

Et elle m'observe.
Nous avons dit le principal.
A lui de retrouver le chemin.
S'il y en a véritablement un.
Je soupire quand elle détourne son regard.
Deux âmes brisées.
Laquelle aura la chance de vivre ?
Qui sera la belle mourante ?
Défigurée par les canines de serpent ?
Ou peau arrachée par les serres de l'aigle ?
Pour connaître la suite.
Il suffit de suivre l'histoire.
De voir ce que le destin décide si destin il y a.
Au pire, le hasard du dé.
Sur quelle solution va-t-il finalement s'arrêter ?
Comment pouvons nous le savoir avant d'attendre la fin ?
C'est affreux.
Aucun retour en arrière n'est possible.
L'issue finale me fait plus que peur.
Ma respiration s'accélère encore en encore.
Il n'y a aucun facteur qui justifie cela ?
Je me sens oppressée sans raisons.
Folie, arrête !
Ah fuuu ah fuuuu
Folie laisse moi !
Je ne veux pas étouffer.
Ah fuu ah fuuuuu
.
...
Merci.
.beaucoup

Quand le préfet s'allonge sur l'herbe.
Tendre la main vers le ciel ?
Les étoiles sont son but ?
Pouvoir les parcourir.
Sauter de l'une à l'autre.
Nager dans l'océan opposé de la mer.
Beau rêve.
Atteindre l'horizon de là-bas.
.belle interprétation.
Est-ce la bonne ?
Chute fatale :
En paroles il vient briser la poésie.
Celle qu'on avait instaurée.
La magie des mots l'un derrière l'autre ?
Pourquoi as-tu fais ça ?
On était bien.
Imbécile.
Mais d'accord.
Pas de batailles.
Pas de conflits.
Pas d'explications farfelues.
Une autre fois avec de la simplicité.
Voilà, j'ai compris. Tu es simple.
Une brise douce qui ne cherche qu'à vivre.
Sans se prendre la tête.
Du moins sur cette partie-ci du chemin.
Pour ce qui est du reste.
Vois avec elle.
Je veux bien observer les étoiles.
Tenter de les frôler dans un souvenir.
Ne pas me disputer une énième fois.

Mon regard se pose sur le préfet.
Yeux clos.
Sur la fille.
Perturbée.
Sur l'herbe.
Jeune.
Je veux grandir.
Concentrée sur un seul brin.
Je lui dis
-Herbivicus
Il devient grand.
Croissance accélérée.
Je m'en veux.
D'avoir gâcher sa vie.
Alors je le cueille.
Plus de vie.
Comme ça c'est réglé.
Puis je me couche sur le sol.
Lointaines perles jaunes.
Votre lumière vient pourtant jusqu'ici.
Votre grandeur et magnificence.
N'est point méritée pour nous, hommes.
Merci d'exister tout de même.
Vos messages sont de l'ordre de la bénédiction.
On peut voir des leçons là où il n'y en a pas.
Ce qui explique qu'on en cherchait n'est-ce pas ?
...
La fatigue de l'autre me donne envie.
De dormir ici.
Sous les yeux protecteurs du ciel.
Mais avant de partir complètement.
Je vois passer l'espoir.
La feuille volante de tout à l'heure.
J'ai l'infime conviction que c'est la même.
Simple interprétation comme d'habitude.
-Morphée je ne reste pas longtemps, promis.
Alors je fuis parce que le ciel me tend les bras.
Et je sombre dans une envie de partir.
Loin des problèmes, de tout.
Je suis là pour vous comme vous êtes là pour nous.
Déesses étoilées.
Vent de feuilles volantes.
Merci
A vous aussi.
D'exister pour aimer et aider.
Et non pas pour tuer.
..
.

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Re: Escapade nocturne
Vanille Fleury, le  Dim 12 Mar - 21:09

Le premier qui râle sur la longueur je lui défonce la g....

Musique...

Je n'ai plus envie, plus la force.
Je ne suis plus capable de continuer.
Cette histoire est vouée à l’échec.
Et pourtant…
Nous continuons tous.
Sentant la fin proche.
S'ouvrant à la nuit.
Pourquoi résister ?
Les démons auront raison…
Où sont les « de toutes façon » ?
J'ai peur de cet avenir incertain.
Peur du temps qui passe sans moi.
Cette vie qui me fuit et me perd.
J'aurais aimé résister.
Mais le monde est sourd.
Tendis que les yeux crient.
Et je m'enfonce.

Mais il ne comprend pas, ne comprendra jamais, les paroles, les lames, les mots. Je ne suis pas capable, pas douée, simplement m'exprimer, sans faire fuir, j'aurais juste souhaiter, oui, qu'il comprenne, mais il n'a pas voulu, sourd à la douleur de l’animosité. Tu ne vois pas, tu ne sais pas, simple mortel parmi d'autre, simple humain, tu as tellement tord. Pardonne moi de penser de la sorte, j'en reviens à te haïr, n'attends pas de moi que je soit gentille, je ne veux pas te montrer un masque pourtant j'ai mal, tu sais, ce serait si facile. D'essuyer les coulées noires sous le regard, de faire semble, de sourire, de ne pas être moi. Et j'aurais pu si tu savais, j'aurais du si je pouvais, mais la créature déchirée est ressortie, celle que tu peux voir maintenant mais tu est aveugle, oui regarde les jolies dorées, sœurs bien trop cruelle, miroir parallèle à ce moi d'obscurité.

Synonyme d'espoir, je ne veux pas lever la tête, je les haïs comme je te déteste Kalsi, car tu m'as fait espérer, tu as voulu me faire croire et inconsciemment j'ai imaginé que tu pouvais vraiment comprendre, mais ce monde n'est qu'illusion, trame d'imagination, un geste et je pense, une parole et je mélange. Espérance et réalité, le sens du monde est il inversé ? Je ne devrais plus chercher mais on s'accroche à ce qu'on peut, une vie, une impression, les gens font ils toujours faux bond ? Pessimiste, je ne vois pas la vie en couleur, pour moi elle sont inexistante, même si peu comprennent cette impression de distance. Peut-être est-ce simplement moi qui suis ainsi détachée de la réalité. Ce débat m'importe peu, je ne suis pas là pour réfléchir, juste pour haïr, pour t'en vouloir d'être comme eux.

Je n'ai pas su masquer cette douleur, plus forte que moi, brisée et prise dans ce cercle infini, ce soir je ne suis pas apte non plus, incapable de masquer cette colère, cette rage, qui naît alors que tu indiffères. Sais-tu par quoi je suis passé ? Sais-tu pourquoi la mort m'attire tant ? Comprends-tu ce qu'il se passe alors que tu rêves ? Non, non, non. Tu n'est qu'un garçon, même pas un homme, juste un enfant, comme moi qui ais perdu cette innocence, comme elle que la folie à emportée. Et je sais que je ne mérite pas, que je ne devrais pas t'en vouloir, mais tu ne m'as pas seulement tourné le dos, tu as fait de même avec elle. Petit oisillon fou et torturé, ne vois-tu donc pas la folie au fond de ses yeux ? Ne sens-tu donc pas qu'elle à besoin d'aide ? Tu me dégoûtes, Kalsi.

Mais ne suis-je pas pire que toi ? Qui à donc participer à enfoncer la jeune aigle ? N'est-ce pas moi ? Je suis sotte de t'en vouloir mais je me tiens à ce que je peux, quitte à faire le mauvais choix, ça peut devenir une habitude, je n'en tiendrais pas rigueur, je ne suis plus maîtresse de mes émotions, refoulant le trop plein alors que ça ne sert à rien, je n'ai jamais pu stopper cette haine, cette rancœur. Et ça me consume, ça me brûle, là, de l’intérieur, j'ai besoin de l'offrir, de la donner à un autre être de chair. Je ne pas le choix, si tu pouvais comprendre, mais tu ne sais pas, incapable pareil à moi, tu n'es qu'un idiot, un imbécile, comme nous tous. Pourquoi suis-je sortie ce soir ? Aurais-je vraiment voulu en finir ? Laisser tomber jusqu'à ma dernière larme dans l'eau noire, pour ne plus être capable de pleurer, pour à jamais devenir fantôme. Que serait-il advenu de cette vie de tourment ? Pleurer ici tout les soirs, n'est vraiment pas la solution, si je n'avais pas fait le pas cette nuit dans combien de temps l'aurait fais-je ? Pas stable, désespérée, cœur en péril, douleur qu'on cherche à ignorer ou plutôt à cacher.

Mais bien trop vite rattrapée par la réalité, les deux autres se sont couchés, l'une partant pour un monde d'irréalité, l'autre offrant son visage à la douceur étoilée. Alors entre les deux je m'assieds, sans un regard pour la voûte étoilée, je pose mes yeux sur l'oisillon, enviant cette tranquillité qui semble empreindre son être. Mais je ne peux pas me résoudre à l'imitef, les démons ne feraient qu'une bouchée de moi, je n'ai plus le choix, accueillir l'insomnie, tromper le sommeil. Fourbe il m'a trahis, invitant les cauchemars à me détruire, alors je te laisse tomber même si je sais que ce n'est pas une décision volontaire, j'ai bien trop peur de retomber dans leurs filet. Un nouveaux flirt avec Dame Insomnie, amie seule qui ne m'a pas encore trahie. La tête tourne vers l'autre visage.

Lui aussi à les yeux fermés, déjà désintéressé des jolies dorées, j'observe sans rien dire, je meure d'envie de le frapper, oui une belle claque pour briser le silence. Et puis je pourrais courir, m'enfuir, loin d'ici, je n'ai plus rien à y faire, attraper ma baguette et commettre je ne sais quel délit. On m'enverrais à Azkaban, les Détraqueurs auraient mon âme et le monde serait sauvé, plus de serpent, plus d'ennuis. « Tous les sorciers qui ont mal tournés étaient à Serpentard » Tu vois je ne fais pas exception à la règle, encore une fois je ne suis qu'un cliché, comme si on pouvait prévoir la moindre de mes réactions, comme si le monde était fondé sur cette désillusion. Je ne suis pas capable de changer ce destin, tempi pour eux, tempi pour moi… Je laisse tomber.

Le spectacle doit être joli, je ne veux pas observer, entre l'endormie et l'abruti, je suis comme seule sans solitude, perdue et pourtant trouvée, contradictions, je ne comprends plus rien. Mes mains se perdent sur mes yeux et le noir est vraiment total, jambes qui se recroquevillent contre moi, je ne veux plus voire, plus entendre, plus sentir. Alors dans cette bulle d'incompréhension, sous le regard cerné, renaissent les perle argentées qui viennent mouiller les paumes criminelles. Rage, cela ne sert à rien, ne résout rien, on en reste au même stade, tristesse, traîtresse. Je n'en peux plus d'être ainsi faible, pourquoi ne puis-je pas enfiler ce fichu masque et faire semblant, faire comme si j'allais bien, comme si je n'avais pas ce passé si douloureux.

La haine se donne et s'offre, aujourd'hui pour un seul être, un Poufsouffle, mais alors que j'allais l'offrir, les mots se bloquent les gestes se suspendent, non, je n'y arrive pas, yeux tournés, fixés vers le préfet, donne moi une vraie cause je t'en supplie… Fais moi croire qu'il existe une raison pour laquelle je puisse t'en vouloir, menace moi, enlève moi des points, fait moi rentrer dans mon dortoir, comme si tu n'étais pas aimable. Et là je pourrais sortir les armes tenter de te blesser mais je n'en suis pas capable, parce que c'est ta cape qui me réchauffe, ton indulgence qui nous permet de rester ici et j'ai beau le vouloir je ne trouve pas de raison de t'en vouloir. Alors je chuchote, parole vide, lancée dans l'infini, comme pour moi, comme pour elles, comme pour tout.

- Je te déteste Kalsi…

Mots détachés qui semblent résonner.
Voix cassée et ton brisée.
Comme à l’accoutumé.
Mais je fini par relever.
Des yeux détruits vers le ciel.
Toi aussi je te déteste.
Et elles, elles, elles.
Tes jolies dorées qui tu protèges.
Je les jalouse, moi aussi je veux.
Monter et ne plus redescendre.
Vivre la haut pour toujours.
Rester là-bas à jamais.
Et simplement briller.
Mais cruelle destin n'est pas d'accord.
Comme je te haïs, comme je vous haïs.
Monde d'imbéciles.
Monde d'une imbécile.
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Invité

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Re: Escapade nocturne
Invité, le  Ven 24 Mar - 18:34

Petit à petit la fatigue fait son nid. Montant progressivement tout au long de mon corps, commençant par mes orteils, puis laissant se reposer chaque petite parcelle. Je sens mes bras se détendrent et venir se placer en croix sur mon torse. Mes yeux commencent aussi à se refermer. J'ai l'impression que l'herbe se transforme peu à peu en oreiller pour me permettre de dormir ici. J'en oublie presque les deux filles qui font je ne sais quoi sur le côté. Je communie avec la nature comme un bon petit homme amoureux de l'extérieur que je ne suis pas. C'est beau à voir.

J'entends la hurleuse invoquer Morphée, elle va s'endormir elle aussi. Juste un instant qu'elle dit. On dit tous ça à Morphée avant qu'il vienne nous chercher. Mais jamais il ne nous écoute. L'instant se transforme en heures. Les heures se transforment en éternité. Et on se retrouve bloqué en compagnie du maître du Mal dans toute sa splendeur. Soit on l'accepte et on s'enfonce, soit on se bat et on refuse son arrivée. Le temps d'un instant n'existe pas avec lui, il détruit toute forme de moment. Faut pas s'attendre à marchander avec lui.

Ma réflexion m'arrache de ma rêverie, j'étais en train de faire la même chose. Je regarde alors la hurleuse allongée sur le sol comme si de rien n'était. Je devrais l'empêcher de sombrer mais bon...elle a pas l'air de se plaindre dans sa situation alors autant la laisse tranquille, si ça peut lui éviter de nouveaux cris réveillant toute l'école ça m'arrange.

Je regarde ensuite mon premier soucis. La fille en robe qui cherche la mort par tous les moyens. Je sais pas quoi faire d'elle. J'ai pas l'impression qu'elle ait grand chose à faire de tout ce que je pourrais lui dire. J'ai peur qu'elle s'obstine à tout tenter et à continuer comme ça, mais en même temps je me demande ce que je peux réellement lui apporter de plus. L'écouter ça me paraît compliqué au vu de son langage beaucoup trop sibyllin pour mon pauvre moi vivant. Je l'ai empêcher de sombrer dans le lac, j'ai tenté de faire en sorte qu'elle ne crève pas du vent qui claque. J'ai l'impression de rien pouvoir faire de plus. Le reste est de son propre ressort. Tenter de s'en sortir ou alors rester dans le mauvais sens et finir totalement vide de toute forme d'humanité. Un fantôme qui se balade, faisant peur aux élèves à cause de son visage détruit et de ses paroles agressives contre ceux qu'elle considère comme étant des faibles. Le choix est facile quand on connait les intitulés. Mais c'est à elle de les trouver, je lui ai déjà que trop facilité la tâche.

- Je te déteste Kalsi…

Bon bah au moins c'est clair. J'ai même pas besoin de plus m'interroger sur jusqu'où je peux l'aider. Elle anéanti toute forme d'aide supplémentaire de ma part ce soir. Je la regarde sans broncher. Qu'elle me déteste donc, ça changera pas grand chose dans ma vie. C'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire. Je dois pas être le premier à qui elle dit ça, avec le temps elle arrêtera peut-être de haïr toutes les personnes qu'elle croise. Ça peut arriver un jour ou l'autre avec un peu de chance. On ne sait pas de quoi demain sera fait. Enfin si, de plusieurs cours tous plus intéressants les uns que les autres parce que c'est ce que nos profs disent. Mais enfin tout le monde a compris ce que je voulais dire, là n'est pas le sujet.

J'ai foi en elle. J'ai foi en la fille qui dort sur le côté sans rien dire. Elle aussi a pas l'air dans un état tout à fait normal. Mais elle dort elle, c'est moins pire que l'autre qui essaye de m'embêter en disant qu'elle me déteste. Ça marche pas ce genre de choses, qu'on m'aime ou pas j'en ai strictement rien à faire, autant qu'elle le sache. Pour ce genre d'insultes faut aller voir les autres, ceux qui se soucient du regard de l'Autre. Pas moi.

Je me contente de la regarder sans rien dire. De hausser les épaules d'un mouvement théâtral et de retourner vers le château en faisant un signe de la main tandis que j'ai le dos tourné.

- Bonne nuit !

Juste ça. Maintenant bonne chance pour t'en sortir petite fille perturbée. Moi mon lit et mes Poufsouffles m'appellent. J'ai des problèmes importants à régler maintenant. On se reverra. Bientôt.


Départ de Lisk.
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Re: Escapade nocturne
Vanille Fleury, le  Dim 26 Mar - 12:23

Musique...

Je tombe de bien trop haut
incapable de me rattraper
à quoi que ce soit
prisonnière de ce monde cruel
j'aurais aimé tout recommencer
faire comme si de rien était
mais la terre tourne seule
et mes yeux se ferment
à la beauté du ciel
je sors ce soir par simple envie
ou plutôt besoin
je ne maîtresse plus rien
dans le dédale de mes pensées
j'oublie pour m'oublier.

Pas assez forte.

Je ne sais plus que faire mais le voilà qui se lève, mes mots ont percuté et voici la conséquence. Je ne suis pas sûre d'être plus heureuse pour autant, même si d'un côté je suis soulagée, je vois bien que d'une certaine manière je suis déçue qu'il parte bien que cette déception irrationnelle me laisse interdite même si je ne cherche plus depuis longtemps à comprendre la moindre de mes émotions. Haussement d'épaules, dos tourné, un simple au revoir et le voilà déjà envolé. Je le suis du regard jusqu'à le voir rentrer, au lit mauvais préfet, tu viens de signaler l'échec de ta mission d'ordre et par conséquent une victoire amère pour moi. Je soupire avant de poser mon regard sur l'oisillon fou. Je me lève et m'approche d'elle sans un bruit bien que cela ne me semble que superflus étant donné qu'elle doit dormir assez profondément maintenant.

Arrivée à son côté je m'assieds et observe, les mouvements de sa respiration, son visage paisible et endormis, comme je t'envie petite aigle, si tu savais comme j'aurais aimé rêver comme tu le fais si bien. Pourtant je crois que ça te ferais peur de me voir endormie, mon visage retraçant l'horreur de mes combats contre des démons nocturnes presque invincibles. Je chasse une mèche de son visage, j'aurais toute les raison de te détester tu sais ? Pourtant je n'y arrive pas, comme si je ne pouvais avoir que de l'affection pour toi malgré les mauvaises rencontre, je sais que pour toi ce n'est pas réciproque, que tu dois sans doute te foutre de ce que je pense de toi, que la peur prend souvent le dessus. Moi aussi j'ai peur, de toi moins que de moi, mais peu quand même, de cette douleur que j'ai l'impression de t'avoir transmise. Est-ce donc cela que j'ai fait ? T'ai-je infuser un peu du mal qui me ronge ?

Je soupire doucement, fermant un instant les yeux. Je sais que je ne devrais pas être là, je devrais m'enfuir et te laisser seule, pourtant je ne saurais pas, n'oserais pas, bien que je ne vais pas vraiment avoir le choix. Je reste encore un peu, moment éphémère entre deux cieux. Plus pour moi que pour toi, enfin je crois, je ne suis pas sûre de ce que je pense, qu'il y a autre chose qui me dicte mes actions là haut, ou une simple et inconsciente ambition personnelle, si mon esprit commence à me manipuler moi même je pense que ça ne vas vraiment pas aller. Je rouvre les yeux pour retrouver les visage endormis, tes yeux clos je ne vois plus ta folie, tu semble normale, une simple élève parmi d'autre, si je ne savais pas, je pourrais penser autre chose, que les citatrices sur ton visage ne sont pas sue à ma baguette mais bien à une folle aventure dans la forêt ou un nouvel animal de compagnie.

Les yeux fermés tu peux avoir mille et une personnalité, tu pourrais être une fourbe vipère rêvant de gloire et de pouvoir, une gentille Poufsouffle simplement heureuse ou même une courageuse rouge et or héroïne d'une aventure fantastique dans ton sommeil. Tu pourrais mais tu n'es pas, car les yeux clos je te vois toujours comme j'ai appris à te voir, folle et perdue, petit aigle si semblable et pourtant tellement différent de moi. J'ai peur de t'avoir fait du mal, d'être devenue ton bourreaux, t'ayant fait tomber pour mieux me redresser alors qu'aujourd'hui nous sommes toutes les deux plongée dans la douleur par ma faute sans que j'en tire le moindre bénéfice, un nouveaux combat raté et une innocente marquée par ma propre folie meurtrière. Je n'aurais pas du mais cet arrivé, je veux annuler mais on ne changera jamais le passé.

Prise de plus en plus de remords, j'enlève la cape de mes épaules pour la border comme avec une couverture, je vérifie que rien ne dépasse, je suis incapable de là porter dans son dortoir alors à défaut de mieux je préfère qu'elle n'ai pas froid bien que je ne soit pas sûre qu'elle passera toute la nuit ici sans se réveiller, je préfère prendre mes précautions face à elle. Mon doigts passe sur les deux marques que je lui ait offerte sans qu'elle ne les effaces. Léger soupire et je me relève sans plus de cérémonie.

Tournant le dos à la forme endormie
je me mets à courir
pourquoi, pas de réponse
j'en ais juste besoin
puis les larmes se mettent à couler
de plus en plus vite et nombreuses
je veux que tout s'arrête
mais rien n'y fait
on ne m'écoute pas
je ne suis pas maîtresse
uniquement traîtresse.

Et je regrette…
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Re: Escapade nocturne
Gaëlle Panyella, le  Mar 28 Mar - 17:10

hrp:

J'oscille.
Je ne sais pas.
Un instant je vois les étoiles.
Un autre que le noir.
Je ne me savais pas si fatiguée.

Un instant je vois la fleur grise.
Oui, celle qui redonne espoir.
Un autre je vois la fleur blanche.
Celle qui ne fais que passer.

Et dans tout cela je suis perdue.
Je perds tout contrôle.
La raison balance.
Comme toujours.
Mais là c'est différent.
Je suis vraiment à côté de la plaque.
J'entends des mots sans les entendre.
Il y a-t-il un moyen de contact ?
Des extraterrestres ?

Puis ça tourne.
Il y a comme du sang.
J'ai envie de crier mais une main se pose sur mes lèvres.
Que fait-elle ?
Pourquoi m'empêche-t-elle ?
Je coule et ne vois plus rien.

Morphée, je t'avais pourtant dis que je ne comptais pas rester.

Hadès arrive.
Me plonge dans la lave.
C'était donc ça ?
Non pas la vie d'un homme.

Sa face difforme me répugne.
J'ai envie de fuir.
Il est plus fort.
Je suis collée.
J'ai comme une impression de déteste
Cela vient de l'autre côté.
Alors je m'y mets.
Alors je saute et plonge.
L'adrénaline me gagne.
J'y arrive pas, j'y arrive pas.
Le mot s'envole, sa poigne se renforce.
Je suis finie.

Enfermée dans la haute tour.
Comme Raiponce.
Sans la longue chevelure.
Quelle idée stupide.
Je fais quoi à présent ?
Je ne suis que fille.
Pouvoirs disparus.
Baguette volée.
Non non non.
Pas encore.
Folie laisse-moi partir.
Jamais.

Retour des démons.
Je m'effondre.
Trop difficile.
Masse lourde.
Dos qui flanche.
J'ai pas envie.
Mais je suis obligée.
Morde la poussière
.littéralement.
C'pas recommandé.

Mamie est la première
Elle m'en veut.
Un nuit sort de nul part.
J'étais petite.
Je ne savais pas qu'il y avait encore de l'espoir.
Elle murmure des mots.
Retour sur le berceau.
Erreurs passées.
Je vois sa vie.
Je veux la serrer dans mes bras.
Encore une fois.
Et quand j'approche.
Elle part en fumée.
Et quand je murmure je t'aime.
Je rencontre le silence.
Rien ne me retient.
Face contre pierre.
Dos adossé au plancher.
.dans l'obscurité de la tour
.où les serpents susurrent
Insecte, insecte insecte
Je tente de me soulever.
Je retombe comme de la purée.

Quand je m'habitue enfin aux insultes.
Elles disparaissent et la tour Eiffel pointe son nez.
Les lumières des lampadaires
La peur.
La joie.
Le sentiment de faire quelque chose de nouveau.
La chute.
L'odeur d'une pomme.
Rouge ou verte ?
Les deux.
Je pars et saute.
Je pleure et dors.
Mes pires démons.
Je ne vais pas survivre.
C'est impossible.
Parce qu'après.
Il y a un vide.
Plus de vision.
La solitude.
Qui pèse encore plus que tout le reste.
Ermite qui n'a jamais voulu l'être.
Qui cherchais juste à être comprise.
Seule seule seule.
Ce ne sont pas des voix.
Mais des mots écrits sur les murs.
Circulaire et brunâtre.
Couleur du sang séché cette fois.
*
Un cauchemar qui prend fin pour laisser le suivant revenir
*

J'ouvre les yeux.
Ils ne sont plus là.
Je tremble de peur et de froid.
On susurre toujours à mon oreille mais je m'habitude au bourdonnement.
Je vois le soleil.
Je vois les merveilles.
J'ai dormi à l'air frais.
C'est pas grave on s'y fait.
C'est pas grave si le ventre se noue.
C'est pas grave si ça va pas.
.tout le monde s'en fiche de toi

Alors je dois me mettre à courir.
Alors je recommence à souffrir.
Je n'ai que ça à faire.
Parce que les cours reprennent.
Parce que les malheurs reviennent.

Toujours


FIN DU RP  Ange
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Re: Escapade nocturne
Nyx Spero, le  Jeu 20 Avr - 14:34


Element Perturbateur
[2ème Partie]
RP avec :
Mered Adand
Galway Lynch




Plus tôt dans la journée, Nyx avait rencontré une drôle de personne : Mered. Elle devait simplement faire un passage à la bibliothèque pour faire un devoir de potion urgent, mais à la place elle s'était retrouvé à importuner une jeune élève de Serdaigle l'entraînant dans les ténèbres avec elle. Une âme innocente qu'elle allait encore détruire. Ses parents avaient vu juste, les Serpentards n'étaient pas de bonnes personnes. Mais elle n'aurait pas aimé être à Gryffondor, comme ils le souhaitent. Nyx détestait ces félins, ils étaient tous identiques, toujours là, à faire bonne impression et à se rendre intéressants. Elle essaya de penser à autre chose, autre chose qu'à ses parents, et à ses Bouffondors.
Elle était entrain de marcher dans les couloirs, la nuit était en train d'arriver, le couvre-feu aussi. Elle voulait sortir ce soir et c'est ce qu'elle fera. Soudain, une petite rouquine lui vint à l'esprit, et elle eut une idée. Elle se dirigea vers la volière, toujours avec son sac sur l'épaule. Elle voulait sortir, mais pourquoi faire ça seule alors qu'elle pouvait être accompagné pour une fois ?
Arrivée à la volière, il n'y avait personne, comme elle s'en doutait. Elle posa donc son sac, pour prendre un petit bout de parchemin, et sortit une plume avec une petite bouteille d'ancre. Elle s'appliqua en écrivant ces quelques mots :


Parchemin:

Elle plia ensuite le parchemin, pour le mettre dans le bec d'un hibou, qui s'envola tout de suite après. Nyx sortit de la volière, pour se diriger vers le Lac, qu'elle aimait tant. La nuit était entrain de tomber, les étoiles étaient entrain d'apparaître et la Lune était déjà présente. Elle posa son sac au pied d'un arbre, et s'assit à côté de celui-ci. Elle regarda le soleil disparaître petit à petit. Elle adorait cette vue, elle adorait de ces petits moments solitaires au château. Elle ne les échangerait pour rien au monde.
Nyx repensait à sa journée, une journée plutôt épuisante. Elle ne savait pas si la Serdaigle allait se rendre à son rendez-vous, peut-être était-elle déjà entrain de dormir, après tout, les Serdaigles étaient bien des couche-tôt. Elle resta donc là, seule, à contempler l'obscurité s'installer autour d'elle.

Elle était déjà dehors depuis plusieurs heures, et il ne restait plus qu'une quinzaine de minutes avant que la Serdaigle ne se pointe. Pour combler l'attente, Nyx prit son paquet de cigarette qu'elle avait caché dans une poche de son sac, et en prit une. Elle l'alluma de son habituel coup de baguette, bien que de temps en temps, elle aime beaucoup utiliser cet engin moldu qu'ils appellent "briquet". Nyx aimait beaucoup certaines inventions des moldus, elle trouvait ça impressionnant qu'ils pouvaient encore survire sans magie. Elle se demanda ce que serait ça vie si elle n'avait pas été une sorcière, mais elle s'enleva cette idée de la tête qui l'effrayait. Elle n'arrivait pas à s'imaginer en étant moldu, bien qu'elle n'avait aucun problème contre eux. Mais elle les considérait tout de même comme étant une "race" inférieure, car ils n'avaient aucun pouvoir magique.
Nyx continua de congiter, en attendant la Serdaigle. Elle continua de fumer en contemplant le Lac, les étoiles, la Lune, le château, et la forêt. Bien que la nuit fut sombre, la Lune était présente pour éclairer un minimum les environs. L'air était plutôt froid mais apaisant. Elle aimait beaucoup être dehors après le couvre-feu, et elle avait du mal à comprendre pourquoi le couvre-feu était aussi tôt. 20h... À peine le temps de voir le soleil se coucher. Nyx continua encore de fumer, en gardant les yeux rivés sur le Lac et en se demandant si la Serdaigle allait bien prendre le risque venir. Elle n'avait rien prévu de spécial pour elle, mais elle voulait d'abord voir si elle allait avoir le courage d'enfreindre le réglement qui lui est si cher.
[/font]
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Re: Escapade nocturne
Invité, le  Sam 22 Avr - 1:42

suite d'ici


J'avais dormi tout le reste de l'après-midi après ma rencontre avec Nyx et ne m'étais réveillée qu'à l'heure du dîner, merci estomac. J'avais fait un passage dans la grande salle pour manger un morceau. Un morceau, c'était bien le mot, mon corps refusant d'avaler quoique que ce soit, j'avais croqué dans une pomme et en avait saisi une autre avant de remonter. Je n'avais toujours vu le fameux hibou de Nyx, je n'avais pas intérêt à le rater sinon cette vipère s'envolerait avec ma lettre et je resterai prisonnière de mon monde. A peine remonter, un oiseau se présenta à la fenêtre du dortoir tenant dans son bec un parchemin. Enfin, des nouvelles!
Douter de ta parole? Oui je commençais, tu auras pris ton temps vipère, à croire que tu aimes me torturer avant de me délivrer. 23h au lac, très bien j'y serai.

Le temps s'était arrêté, j'avais récompensé ce facteur avec quelques graines et m'étais affalée sur mon lit. L'angoisse m'envahissait, à quel venin comptais-tu me manger vipère? L'inconnu fait peur et excite à la fois. J'avais la boule au ventre, ne rien avoir ingurgité n'arrangeait pas les choses. M'assoupir, essayer, m'imaginer. Le lac, la nuit, une baignade nocturne pour me sauver de la noyade? ça aurait pu être drôle et un sacré paradoxe. Enfin, bon la nuit était source d'inspiration infinie, surtout pour cette habituée de ce monde. Elle maîtrisait son sujet et savait ce qu'elle faisait.

Sursaut, ouverture des yeux, 22h30, ouf je ne suis pas en retard. Je n'avais pas entendu mes camarades rejoindre leur couchage, ma somnolence avait due s'être transformée en sommeil. Tout était calme, seule la lune illuminait la pièce, assez pour me permettre d'en sortir. J'avais gardé mon uniforme et pris ma baguette ne sachant pas ce que Nyx me réservait. Combien de temps j'allais devoir rester dehors? Je n'en savais fichtrement rien. J'attrapai mon fruit récupéré pendant le dîner pour me ressourcer au besoin et je sortis d'ici. Place à l'inconnu, en route pour l'évasion.

Je n'avais croisé personne sur mon chemin pour me rendre dehors. Je levai les yeux au ciel, contemplant notre satellite et les étoiles. C'était beau et tout nouveau, je ne les avais observés qu'à travers le filtre d'une fenêtre. Mes yeux découvraient ce décor, libérés de cette barrière vitrée, c'était intriguant et attirant, mon cœur s'emballa, mes émotions commençaient à s'exprimer. Ses premières sensations m’alléchèrent, j'en voulais plus et je savais qui pouvait m'en donner. Je me dirigeai vers le lac, le pas rapide, le nez là-haut admirant le spectacle de toutes ces lumières qui s’éteignirent proportionnellement à l'approche de ma destination.

Arrivée sur place, l'obscurité avait repris ses droits. J'aperçus une minuscule lueur et un nuage de fumée. Une cigarette, tu étais donc déjà là Nyx. Je n'avais jamais compris ces fumeurs qui se tuait à petits feux. Peu importe, pas de jugement ce soir, j'étais chez toi ici, ne pas offensé son hôte c'était impoli je sais maman, mais je n'en pensais pas moins. Je m'approchai d'elle pour être certaine de son identité. C'était bien elle, même dans les ténèbres j'aurai reconnu ses yeux émeraudes, mes yeux, ceux d'Anna aussi facilement qu'une chatte ses petits.

Crainte, folie, curiosité, j'en savais rien. J'étais présente devant elle en plein couvre-feu là ou le règlement de l'école me l'interdisait. Mais je n'étais, littéralement parlant, plus dans l'enceinte du château, ici la nuit possédait ses propres lois où tu n'avais aucun pouvoir mon bon roi règlement, le souverain ici c'était ce serpent. Rampant qui paraissait pensif. Surprise Nyx? Le silence régnait. Va te coucher vieil ami, il se fait tard, je prends la relève.

"Bonsoir Nyx " lui dis-je d'un ton calme et froid en plongeant mon regard dans le sien. "Comme tu peux le voir, je n'ai qu'une parole, je suis venue. J'espère que tu tiens toi aussi tes promesses...", poursuivis-je d'un ton provocateur arborant un étonnant sourire amusé pour lui rappeler notre deal. Temps d'arrêt, je me souvenais du pourquoi de ma présence ici "Alors, que dois-je faire pour récupérer ce que tu m'as volé?"

Anna ne m'aurait pas reconnu. J'affichais une certaine assurance, bien loin de la pleurnicheuse que j'avais été dans la journée. Tu avais déjà fait ton effet vipère, je semblais contaminée. Guéris-moi camarade. Le parchemin n'était qu'un prétexte, aucune rencontre n'a lieu par hasard, mon inconscient ne voulait pas encore l'admettre et te classait dans les nuisibles.

 

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Re: Escapade nocturne
Nyx Spero, le  Dim 23 Avr - 1:43


Nyx était toujours assise, au pied de l’arbre, en contemplant le Lac, cigarette à la main. Elle était perdue dans ses pensées, comme toutes les fois où elle se retrouvait seule. Elle prit une bouffée de sa cigarette, laissant entrer la fumée dans ses poumons. Elle avait souvent mal au niveau de la poitrine, elle savait très bien que c’était à cause de ce produit moldu, mais elle ne voulait pas arrêter. Pourquoi ? Elle ne le savait pas. C’était une distraction pour elle, même si elle était au courant des dangers que procuraient toutes les drogues. Cependant, elle ne s’en rendait pas pleinement compte, ou plutôt elle s’en fichait du danger, tout simplement.

- Bonsoir Nyx

Une voix enfantine l’avait faite sursauter. Mered. Cette élève de Serdaigle avait qui elle avait lancé un jeu dangereux. Elle était venue. Elle se trouvait devant elle, et avait parlé d’un ton calme et froid. Elle avait l’air sur d’elle, et regardait Nyx droit dans les yeux. Nyx fut surprise, elle ne s’attendait pas la voir aussi confiante, et déterminé. Elle plongea son regard dans le sien, se contentant de la regarder, et en tirant encore une fois sur sa cigarette.

- Comme tu peux le voir, je n’ai qu’une parole, je suis venue. J’espère que tu tiens aussi tes promesses… dit Mered d’un ton provocateur arborant un étonnant sourire amusé. Alors, que dois-je faire pour récupérer ce que tu m’as volé ?

Nyx ne reconnaissait plus la petite Serdaigle qu’elle avait rencontré plus tôt dans la journée. Cette fille qui l’avait suppliée en pleurant. Elle affichait à présent un sourire qu’elle ne lui connaissait pas encore. Un sourire plutôt amusé, comme elle, Nyx, avait l’habitude de faire.
Après quelques minutes à se regarder dans le blanc des yeux, Nyx finit sa cigarette et l’écrasa par terre, en affichant un sourire au coin. Elle n’avait rien prévu pour la Serdaigle en réalité, elle voulait seulement quelqu’un pour se changer les idées, ce soir et il se trouvait que cette petite rouquine était sous son emprise.

Nyx se leva, pour se diriger vers la Serdaigle, et se mettre face à elle. Les deux filles n’était plus qu’à quelques centimètres, et Nyx pouvait contempler la beauté de ses yeux. Elle adorait observer les yeux des personnes, on disait que c’était le reflet de leur âme. L’âme de Mered était abîmée par la tristesse, ces yeux la trahissait, et Nyx savait en partie la raison : Sa Mère. Elle continua à observer Mered, le visage de Nyx était neutre, il n’affichait ni amusement, ni haine, ni colère, rien. Elle pensait à ses parents. Les problèmes commencent toujours quelque part et la plupart du temps, du côté de la famille. Après quelques minutes à contempler la Serdaigle, Nyx reprit ses esprits, et lui adressa un sourire qui ne voulait rien dire de bon.

- Alors, on va se déshabiller pour aller faire un petit tour dans le Lac, dit Nyx d'un ton sérieux, en enlevant sa cravate et en débutant les deux premiers boutons de sa chemise

Nyx garda son sérieux pendant quelques secondes pour apercevoir la tête qu’allait faire Mered, et finit par éclater de rire.

- Non, je rigole, je ne vais pas te faire sauter dans le Lac, on aime pas se mouiller sans raison, nous, les Serpents, dit Nyx en rigolant

Nyx tourna le dos, et retourna se rasseoir à sa place, au pied de l’arbre où elle était, à côté de son sac. Elle regarda la Serdaigle.

- Aller rejoins-moi, je ne vais pas te manger, ne t’inquiètes pas, nous ne sommes les fils du diable, comme beaucoup d’élèves osent le dire, dit Nyx en lui adressant un sourire et en attendant qu’elle vienne s’assoir à ses côtés. Tout ce qu’on va faire ce soir, c’est… parler, dit Nyx avec un petit rire qui n’annonçait rien de bon, et la chose principale que tu vas devoir faire, c’est oublié ce que je t’ai… confisqué, dit Nyx avec un sourire charmeur, parce que si je te l’avais volé, tu ne reverrais plus cette lettre, chère Mered…

Nyx voulait attendre que Mered soit assise à ses côtés pour continuer de parler. Alors, en attendant, que la Serdaigle s’approche d’elle, elle ressortit une cigarette de son paquet, et l’alluma grâce à un simple coup de baguette. Elle recracha doucement la fumée, en regardant au loin. Elle aimait voir la fumée se disperser et disparaître. C’était une belle illustration de la vie, bien qu’elle était encore jeune. Sa famille ne savait rien des projets qu’elle avait en tête, et c’était mieux ainsi. Quand elle aura son diplôme, elle partira loin de tout, en se concentrant sur ce qu’elle voudra vraiment. Nyx était de nouveau plongée dans ses pensées, en contemplant le Lac qui était éclairé par la Lune. La Serdaigle devait être déçue, et ne devait pas s’attendre à ça. Mais elle allait y remédier, ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’elle avait toujours une petite réserve dans son sac, qui allait faire toute la différence…

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Re: Escapade nocturne
Invité, le  Lun 24 Avr - 16:36

Tout tournait si vite dans ma caboche. J'étais à la fin du compte à rebours, j'allais savoir ce que m'avait réservé Nyx. Patience, elle ne mit que quelques instants pour se lever et me rejoindre, une éternité pour moi. La nuit disait noir, la lune blanc, ses yeux, quels yeux! ces deux émeraudes hypnotisantes disaient vert et toi vipère, quelle serait ta couleur? Allez annonce-la moi! J'aimais mon ami silence mais pas ces circonstances, trop pesant. Elle se leva et s'approcha de moi et me fixa droit dans mes orbites.
Une baignade?!... Tu n'es pas sérieuse? On dirait bien que si à en voir tes début d’effeuillage... Je disais rouge, celui de la honte que l'obscurité dissimulait. Honte de regarder son corps de jeune femme, honte de lui montrer le mien. Soit indulgente, mère nature n'a pas été très gentille avec moi contrairement à toi, tu risques de rire. Ma foi je te devais obéissance ce soir, j’attrapai ma cravate et le déposa délicatement au sol. J'avais la vitesse d'un escargot, mes gestes imitant les siens pour être certaine de bien faire.

Des rires? Tu te moquais déjà de mon enveloppe Nyx, pourtant tu ne l'avais pas encore aperçu cachée sous mes vêtements. Ah non, c'était une plaisanterie, de mauvais goût certes mais une blague. Ce n'était pas drôle du tout... je te donne Troll en Aptitudes Solides Pour Imitations Clownesques. Tu repasseras ma belle et ça m’arrangeait bien de ne pas à devoir me mettre toute nue devant toi. Je n'aime pas perdre mon temps Nyx, le rouge de l'agacement envahissait mon visage, dis-moi réellement ce qu'on va faire ou je rentre au château. L'ennui me guettait, t'as promis de m'en sortir, agis!

Nyx retourna s'asseoir auprès de son arbre et m'invita à en faire de même. Fils du diable? N'ai crainte camarade, je ne me fie pas aux apparences sinon je ne te t'aurais jamais demandé de l'aide. Révélation, parler, voilà ce que je devais faire. Encore une sornette! discuter ahaha, me faire venir au milieu de la nuit pour causer. Ton sérieux chez la vipère, c'était réellement ça mon défi?
En y réfléchissant, je préférai la première option, plus facile de se mettre toute nue qu'à nue. Je n'avais pas envie de te raconter ma vie, tu en savais déjà trop. J'étais justement venue pour oublier les soucis, l'école, Anna... Pensant à maman, des larmes naquirent à la lisière de mes yeux. Pas maintenant, pas encore, je les essuyais d'un revers de ma manche. Si tu poses des questions, je prétexterai que c'est à cause de ta cigarette qui m'irrite.

Très bien telle était ma sentence pour récupérer l'objet volé, pardon confisqué. T'étais habile des mots mais j'avais des arguments pour me défendre. Je rejoignis Nyx et me posai à ses côtés, fesses par terre, dos collé à l'arbre, regard dans la direction de la brunette. Elle avait rallumé une clope ce qui me fit tousser. J'écartais la fumée pour distinguer sa frimousse. Quelle assurance, j'en étais jalouse, oui je sais c'est pas bien maman mais chut, ce moment est à moi, et si je devenais la reine du jeu avant l'heure? Tu avais dis parler, tu n'avais pas préciser de quoi ou de qui et t'avais surtout pas dis de moi, arroseur arrosé ma jolie, moi aussi je possédais une part de serpent enfoui en mon être, tu m'avais mordu souviens-toi.

"Confisqué? Tu parles comme un prof qui m'aurait pris mon doudou Nyx", petit rire moqueur, je te devais bien ça même si tu restais maîtresse en la matière je te l'accorde. "Que vient faire une vipère loin de son vivarium d'habitude? Tu vas pas me faire croire que tu ne viens ici que pour fumer et mater la lune..."

Révèle-moi qui tu es Nyx. Aider les autres c'est d'abord s'aider soi-même. Quels étaient tes secrets? T'as sans doute toi aussi besoin d'être sauvée mon... mon amie?









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Re: Escapade nocturne
Nyx Spero, le  Mar 25 Avr - 3:41


La Serdaigle avait rejoint Nyx, comme elle s’y attendait. La rouquine n’arrêtait pas de la fixer, de son regard émeraude. Cela ne la dérangeait pas, au contraire, ça la flattait d’avoir autant d’intention de la part d’une personne qui la considérait comme étant « une vipère ». Comme quoi, tout peut arriver dans ce château. Elle se demandait ce que la Serdaigle s’attendait d’elle. Pensait-elle vraiment qu’elle pourrait la sauver ? Mais comment pouvait-elle sauver les autres, alors qu’elle n’arrivait pas à se sauver elle-même ? Les ténèbres. Voilà ce qui l’envahissait. Et sa famille l’avait compris depuis le moment où elle avait intégré la maison de Serpentard. Des préjugés qui s’avéraient plutôt réels. Nyx le savait, elle en voyait de toutes les couleurs dans sa maison qui était si sombre. Mais, tout cela, restait entre Serpents.

Elle continua à fumer, ayant oublié un court instant la présence de la personne qui était assise à ses côtés toujours en train de la fixer. La Serdaigle avait craqué. Elle avait parlé. Elle voulait sans doute savoir ce qu’elle faisait ici, sans rien faire, alors qu’elle s’attendait à tout autre chose. Mais, contrairement à ce qu’elle s’attendait, la rouquine avait un petit rire moqueur.
Parler comme un prof ? Oui, c’était un peu le cas. Nyx devait lui apprendre à « vivre », une tâche pas très simple, ne sachant même pas elle, comment vivre. Elle ne menait pas une vie très saine, et se fichait de tout. Mais, cette fille avait espoir en elle. Elle devait être vraiment désespérée pour avoir confiance en une personne comme elle.

- Que vient faire une vipère loin de son vivarium d’habitude ? Tu vas pas me faire croire que tu ne viens ici que pour fumer et mater la lune…

Nyx eut un petit sourire en regardant toujours le lac et en avalant la fumée. Des idées toutes faites encore. Elle n’était pas surprise. Mais elle venait bien ici pour observer la beauté que lui offrait la nuit et le silence qui l’entourait. Cependant, les Serpentards étaient toujours vus comme étant des durs à cuire, et ne pouvaient pas avoir ce genre de moment bien sûr, c’était seulement un mythe pour les autres maisons.

Elle se retourna enfin vers la rouquine pour lui faire face. Nyx avait toujours sa cravate défaite et deux boutons de sa chemise défaits. Elle s’en fichait, elle n’avait pas froid et ça la faisait respirer. Elle sourit à Mered. Elle voyait que la fumée la dérangeait, mais, tant pis pour elle, elle avait décidé de jouer à son jeu, alors à présent, elle allait subir. Elle prit sa baguette toujours en la regardant d’un sourire narquois. Elle effleura doucement le cou de Mered de sa baguette en la fixant dans les yeux. Après quelques secondes, elle la pointa vers son sac en prononçant « Accio Bouteille ». Une bouteille de Whisky Pur Feu apparu et Nyx l’attrapa en pleins vol d’une main. Elle rangea sa baguette. Elle resta toujours muette en ouvrant la bouteille pour en boire une longue gorgée. Cette sensation. La première gorgée était toujours la meilleure. Sa gorge lui brûlait, mais c’était une sensation qu’elle aimait. Elle en but une deuxième longue gorgée et la sensation de brûlure disparaissait peu à peu, laissant place à un sentiment apaisant. Elle regarda Mered avec un sourire au coin, et lui tendit la bouteille en prenant une bouffée de sa cigarette.

- Tu as accepté de jouer dans la cours des Grands, alors, maintenant… bois.

Nyx avait dit ça d’un ton calme et autoritaire. Elle avait été bien trop tendre avec cette Serdaigle. Elle devait arrêter de s’adoucir pour un rien, cette fille avait fait son choix. Sa mère est malade, mais tout le monde a des problèmes, alors pourquoi s’attendrir ? Nyx avait regardé Mered d’un regard sombre, elle voulait lui faire peur. Allait-elle partir loin d’elle ? Nyx l’espérait. Elle ne lui apporterait rien de bon, juste, plus de problèmes, et ça, elle le savait dès le moment où elle s’était approchée d’elle. Si elle décidait de s’enfuir, elle aurait peut-être une chance de se sauver. Mais si elle prenait cette bouteille, le venin se rependra à une vitesse impressionnante…
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Re: Escapade nocturne
Invité, le  Mar 25 Avr - 19:11

Toujours ce duel de regard, à moins que je ne sois hypnotisée, je ne savais plus trop. C'était intense et difficile à tenir, la nuit m'offrait ses forces mentales pour ne pas plier. Qu'est-ce qui se passait dans ta tête vipère? Ce silence m'inquiétait, t'étais du genre à répondre du tac au tac et non à te laisser désabuser par un frêle aiglon. Cachais-tu un gros nounours dernière ton masque? Trop tôt pour l'affirmer, je continuai mon enquête, j'étais prête à creuser.

Tu me souris, amusée comme d'hab, ça y est le jeu va réellement commencé, fin des préliminaires, place à l'acte. Nyx jouait avec sa baguette autour de mon cou, sensation étrange, je perdis de mon sourire, trop sérieux en face, on ne jouait plus. Comptais-tu m'attaquer? Moi l'affaiblie, tu m'aurais facilement vaincu, peut-être même tuée, j'avais essayé une fois de mourir, sans succès mais ça tu l'ignorais. Tu récupéras une bouteille d'alcool planquée dans ton sac. Whisky Pur Feu, ça va tu te refusais rien ma belle. Le bouchon sauta et elle engloutit une bonne moitié de la mixture. Hé ben, bravo vipère, je comprend mieux d'où te vient ta réserve inépuisable de venin à présent, si tu carbures régulièrement à ça. Alcool plus cigarette, un joli cocktail mortel... Nyx t'étais en train de te tuer...

Elle me tendit la bouteille, les effets du liquide se faisaient déjà ressentir. Je devais boire, devenir une Grande comme elle dit. Je lui avais promis de respecter ses règles pas de me détruire. Je pris sa boisson et posai mes lèvres sur le goulot. Picotement, chaleur, dégoût, non je ne pouvais pas ingurgiter ce poison, bien trop nocif, pire que les mots c'est pour dire. Pourtant elle ne rigolait plus, elle avait pris son rôle de prof trop à cœur, t'espérais m'enseigner quoi Nyx? Comment se détruire en deux leçons? Fumer et picoler. Tu veux que je t'apprenne la troisième? Sauter du haut d'un pont, enfin essayer.

J'pouvais la laisser se suicider car s'était bien ce qu'elle était en train de faire. T'étais comme moi, désespérée. Je ne connaissais pas tes problèmes qui te poussaient à agir de la sorte mais ce soir tu allez apprendre le sevrage. Ça va être violent, désolée du choc mais tu me laisses pas le choix.

Je ne bus aucune gorgée et me hissai sur mes jambes pour me placer face à Nyx. Je fixais tantôt la bouteille dans ma main tantôt Nyx. J'avais fermé mon visage, la sévérité pouvait se lire. Je dominais mon acolyte accroupie, qui étais le maître maintenant? Je jetai la bouteille au sol se fracassant et explosant en une multitude de morceau de verre. La Terre absorbait son contenu à une vitesses folle qu'il disparut en une poignée de seconde.

Je sortis ma baguette et la pointai sur Nyx. Après un court instant je ciblai sa seconde drogue posé à ses côtés et lâcha un #Accio paquet de cigarette. Il venait de rejoindre mon autre main, remplaçant ma première victime. Je me tournai et lançai de toutes mes forces ce colis dans le lac. Dans un bruit sourd, je l'observai se gorger d'eau et se noyer. Un dernier adieu et je fis volte-face au bassin pour revoir les yeux de Nyx.

"T'es en train de te détruire Nyx! La vie n'est pas un jeu! Je refuse de jouer avec ces règles là. C'est perdu d'avance et je suis une gagnante... C'est ce à quoi j’aurai du penser avant de tenter de me tuer... Fais-pas ça, non pas pour moi mais pour toi... "

Hé Mer**, les larmes me remontèrent. T'avais réveillais un sale souvenir vipère. Été dernier, Lyon, le pont. Non, non, tu devais me faire oublier, pas revivre. T'allais mal et t'osais pas le dire. J'te laisserai pas mourir sans me battre allez vient on va se défouler. Je me rapprochai d'elle et lui tendit la main pour l'inciter à se relever.

"Allez vient. Tu veux détruire? Allons détruire!" puis je collai ma bouche à son oreille pour lui chuchoter "J'ai jamais pu blairer le prof de potion, si on allait rendre visite à sa salle de classe?" et je me redressai pour ajouter"Ne le dis à personne hein, j'ai moi aussi ma réputation de Serdiagle à tenir."

Sourire au goût amer, dû à mes larmes. J'avais envie de me dégourdir, tous ces maux qui nous rongent de l'intérieur ne peuvent être totalement extériorisés avec des mots. Je devais te sauver Nyx, je t'aimais bien je crois mais chut, ça fallait surtout pas le dire.

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