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À l'hôtel
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Jackson Emerenziana
Ministère de la Magie
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Re: À l'hôtel
Jackson Emerenziana, le  Jeu 26 Avr - 15:38

Pardon du retard ! Je n'avais pas reçu de notification.

La jeune Femme répond à mon baiser et ferme les yeux, je la garde dans mes bras, ma main parcourant ces long cheveux bruns, de longues minutes passent, Ester avait l'habitude de ne rien dire le matin, soudain elle me dit qu'elle avait rêver, qu'elle c'était vue telle une Sirène, un sourire apparut sur mon visage. De nombreux cauchemars parcourent la nuit de ma chère et tendre, toujours blottis contre moi pour essayer de fuir ces mauvais rêves, alors quand c'est quelque de merveilleux qui la tire de son sommeil j'en suis heureux. Ester pousse mon bras de façon à se relever, elle s'étire quelques secondes avant de retomber aussitôt, je ris et baille bruyamment en étirant mes bras et me massant le cou.

J'ai envie de manger des Pancakes...

Pas le temps de répondre à la question qu'une table apparaisait auprès de la fenêtre, Ester quitte de nouveau mes bras pour sortir du lit et rejoindre la petite table, mon regard parcours son corps nu avant qu'il ne disparaisse sous une fine couche de soie. La jeune Femme tourne ces yeux vers moi et fait une remarque sur le WaddiWasi, je me lève restant en caleçon et m'assois sur l'une des chaises, prenant un Pancake et le tartinant de Confiture.

Tu te plaît au Waddi et tes collègues t'apprécient. Tu sais comment t'y faire avec l'établissement et tu connais les Clients.

Je croque dans mon Pancake et sers du jus d'orange à Ester, je m'en prend un verre et sirote le jus frais tout en fixant la jeune Femme. Je prend un autre Pancake et mets de la confiture par dessus, le mettant à la place de la demoiselle. Je me met en tailleur sur ma chaise et finis mon Pancake.

Si tu as envie de reprendre l'établissement je ne peux que t'encourager à le faire ! Tu fera une excellente patronne !
Galatéa Peverell
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Re: À l'hôtel
Galatéa Peverell, le  Jeu 26 Avr - 20:31

A peine réveillée, la sorcière ne remarqua qu'après coup qu'Aidan lui avait servit son petit-déjeunez. Elle n'avait pourtant pas prévu de se faire servir, mais l'attention lui allait droit au cœur et elle le fit savoir d'un sourire. Oui il était fort, pour lui faire croire que la vie était belle, qu'elle avait sa chance dans ce monde. Comme lorsqu'il la poussait à invertir. Au lieu de simplement dire "c'est une bonne idée, le gérant est un incapable", il disait des trucs comme :

- [...] Tu fera une excellente patronne !

Comme si c'était joué d'avance, comme si elle avait un don pour le management. Ce qui n'était pas le cas, mais de toute manière elle allait essayé de reprendre la relève, avec ou sans talent. Alors encore une fois, Rachel gratifia Aidan d'un sourire, puis attaqua à son tour son pancake en riant en silence de la position de son compagnon. Il était chou quand il faisait ça. Enfin il l'étai plus ou moins tout le temps, mais plus encore lorsqu'il prenait cette position un peu enfantine. C'était put-être leur dernière nuit d'amour, mais la sorcière était bien heureuse de ne pas avoir à lui dire au revoir. D'ailleurs, si la vie avait été différente, si ça avait été possible, elle serait restée à ses côtés.

- Tu sais, parfois je me demande vraiment pourquoi tu accordes tant de confiances et d'importances aux Aurors.

C'était vrai ça, comment est-ce qu'un homme aussi formidable que lui pouvait tomber dans le panneau ? Ester n'avait rien contre Rosie et encore moins contre Artemis qu'elle estimait beaucoup, elle comprenait aussi qu'un Ministère était nécessaire au bon fonctionnement du pays. Mais par Merlin ! Qu'est-ce qu'ils étaient lamentable ! Quand à leur sens morale... sans commentaire.

- Tu pourrais faire mieux je trouve.

Dans le bon sens du terme, Aidan valait plus que l'ensemble des Aurors en poste.

HRP : J'ai considéré que Rachel avait plus ou moins 21 ans, et a cette époque elle ne faisait pas encore confiance aux Aurors. Ou moins.
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Re: À l'hôtel
Jackson Emerenziana, le  Dim 29 Avr - 13:10

Ester reste debout le temps de m'écouter puis me rejoint à table en me gratifiant d'un sourire. Mes yeux scrutent les siens à la recherche d'une réponse à cette question que je me pose depuis le début de notre "relation", est-ce qu'Ester m'a aimée ? Ou était-je juste un protecteur ? Celui qu'elle n'a jamais eu dans sa vie ? Aurais-je le courage de le lui demander ? Ou dois-je laisser tomber et tourner la page comme nous l'avions prévu hier ? Je soupire, baissant les yeux et croquant vaguement dans mon p'tit déjeuner. Je ne sais combien de minutes je reste perdu dans mes pensées, dans ces questions, seule la voix d'Ester me sors de ma rêverie. Je lève les yeux pour voir ma compagne en face de moi, me demandant pourquoi j'admire autant les Aurors. Je lâche un petit sourire.

Les Aurors nous protègent, ils font leurs boulots comme le leur demande le Ministère. Je ne crois pas aux dires de l'Ordre ou des Mangemorts. Je préfère faire mon propre avis.

Je déplace ma main de façon à prendre celle d'Ester, je caresse sa paume de mes doigts, scrutant le fond des prunelles de ma chère et tendre. Son commentaire sur le fait que je pourrais être meilleur que les Aurors me fait rire, me moquant de moi-même et de l'innocence de ma douce.

Je ne pense pas Ester. Un Auror me vaincrait en quelques minutes. Ils sont l'élites. Mais j'apprécie ce que tu viens de dire ! Cela me fait chaud au cœur !

Je porte mes lèvres sur la main d'Ester, y déposant un doux baiser. Posant mon autre main dessus, je prend ma respiration, voulant lui poser cette questions qui me taraude tant.

Pourquoi moi ? Comment était ton amour envers ma personne ?
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Re: À l'hôtel
Galatéa Peverell, le  Sam 5 Mai - 13:56

Ester se moqua gentiment. Ils avaient quoi les hommes avec la puissance ? La remarque de la jeune femme ne concernait en réalité que le mental, la personnalité, puisqu'elle en savait finalement très peu sur les aurors en vigueur. Pour s'en prendre à des étudiants ils étaient fort, mais qu'en était-il face à un vrai adversaire ? Cependant Ester trouvait sa remarque encore plus amusante que ses remerciements. Ce matin c'était lui qui ressemblait à l'enfant.

- Ce ne sont que des sorciers Aidan, pas des dieux !

Avec un air de malice, elle lui tira la langue. C'était aussi une manière comme une autre de mettre fin à cette conversation bien trop sérieuse pour un matin comme celui-ci. La sorcière croqua alors dans son petit-déjeuné avant de prendre son verre et de se caller dans son siège pour observer le ciel. Elle avait hâte de partir, pour enfin penser à autre chose. Entre la boutique, l'Ordre, sa famille et ses propres démons, Ester sentait qu'elle glissait vers la folie. Ou en tout cas, vers un chemin qu'elle ne voulait pas emprunter. Elle ne parlait peut-être plus à son père adoptif depuis longtemps, mais s'il y avait bine une chose qu'elle voulait garder de lui, c'était sa mentalité. Se plaindre et se morfondre n'avait jamais fait disparaître un problème.

Ce fut la voix de son amant qui l'a ramena au moment présent ainsi que sa main sur la sienne. Elle cligna d'ailleurs plusieurs foix des yeux en le regardant, signe qu'elle n'avait pas entendu ce qu'il lui disait. Heureusement Aidan la connaissait assez pour le remarquer sans qu'elle n'est besoin de le dire, alors c'est tout naturellement qu'il reformula persque aussitôt.

- Comment était ton amour envers ma personne ?

Ester resta un instant silencieuse tant la question l'a surprenait. Etait-il sérieux ? La sorcière hésita un instant à se moquer encore, avant de réaliser soudainement que ce n'était ni un jeu ni un piège.

- Tu ne sais pas ? s'intérrogea-t-elle à haute voix.

La question n'attendait pas de réponse, elle le voyait dans ses yeux que cette fois elle ne pourrait pas s'échapper. On ne pouvait pas vraiment dire qu'Ester cachait ses émotions, mais elle savait que la vie l'avait parfois rendu un peu froide. Alors si montrer de l'affection à quelqu'un lui était plutôt facile, s'exprimer avec des mots lui était presque douloureux. Bien plus difficile que de se mettre à nu. Elle inspira à son tour.

- Tu sais bien que je t'aime.
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Re: À l'hôtel
Jackson Emerenziana, le  Mer 13 Juin - 11:00

Rachel

Les Aurors sont des dieux à mes yeux... Je ne dit rien, sinon on risquerait de s'engueuler, et je n'ai pas envie, c'est notre dernier jour... J'ai envie qu'elle soit merveilleuse... Rachel plongea dans son inconscient, ces yeux scrutant l'extérieur, j'en profiter pour l'observer, pour regarder ce visage que j'ai vu maintes et maintes fois, que j'ai embrasser de nombreuses fois. Je doit prononcé son prénom plusieurs fois avant qu'elle revienne vers moi, reformulant ma question une deuxième fois, j'observe mon amante attentivement.

Savoir ? Mon fronce les sourcils perplexe... Non je ne sais pas... Sinon je ne te l'aurais pas demandé... Il est si facile de percevoir tes sentiments... Mais pourtant, je n'ai jamais réussi à trouver cette réponse en toi... Sa réponse me laisse sans voix, ma main commence à trembler... Je me lève doucement, séparant nos mains entrelacés, je m'approche de Rachel et m'agenouille en face d'elle, je prend son visage entre mes mains, pose mes lèvres sur les siennes, profitant de cette peau que j'aime tant et que j'aimerais toujours. Mes yeux bleus, perlés de larmes, se fixent sur les siens.

Alors pourquoi me quitte-tu ? T'ai-je fait du mal ?
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Re: À l'hôtel
Galatéa Peverell, le  Mer 13 Juin - 18:39

Elle en tremblait, tant l'exercice de la sincérité était difficile à assumer. Ester préférait se faire comprendre par des gestes que par des mots. C'était moins douloureux, mais ça avait aussi plus de valeur. Pourtant elle s'était préparée à ressentir cette peur lui prendre les tripes, mais elle n'avait pas imaginé qu'Aidan en serait lui-même si affecté. Ester se figea donc, fixant simplement son amant dans les yeux, le suivant du regard, tandis que Rachel fondait en larme tout au fond d'elle.

Pourquoi tu fais ça Aidan ? Tu n'as pas l'impression que c'est déjà assez difficile ?

Mais il fallait croire que non, car il s'agenouille, l'embrasse, la contemple, avant de prononcer les mots les plus douloureux qui soient : pourquoi ? Et la sorcière reste muette tandis que son esprit s'échauffe. Elle ne veut pas le perdre, mais elle sait aussi qu'elle ne peut pas le garder. Car ensemble, aucun des deux n'avançaient. Hors Ester s'était promise de le faire. Pour lui. Pour Max.

- Pourquoi tu me laisses partir ?

La sorcière souriait doucement, puis vînt s'agenouiller en face d'Aidan pour se blottir dans ses bras. Il méritait de pouvoir trouver quelqu'un qui l'aimerait toujours, Ester en était bien incapable en étant morte de l'intérieur. Il devait avancer. Elle devait le faire aussi. Et peut-être qu'un jour leurs cœurs pourraient s'offrirent l'un à l'autre ce qu'ils méritaient tout deux, mais ce n'était pas le cas aujourd’hui. Peu importe l'affection ou bien l'amour.

- C'était la bonne histoire, mais elle est arrivée trop tard ou bien trop tôt.
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Re: À l'hôtel
Jackson Emerenziana, le  Mer 20 Juin - 9:38

La jeune femme me lâche un petit sourire et s'agenouille devant moi, se blottissant contre moi, alors je laisse couler mes larmes qu'elle ne peut voir, elle a raison, tellement raison... C'est une histoire qui restera à jamais gravée dans mon coeur, une histoire qui m'a redonné confiance en l'amour mais qui me fait perdre de nouveau espoir... L'espoir de trouver une personne qui sera importante pour moi et avec qui je pourrais partager ma vie. Ce n'était pas le bon moment pour être avec Rachel, mais je suis tout de même heureux d'avoir partagé un bout de ma vie avec elle. Je pousse délicatement la jeune femme afin d’apercevoir son visage, je pose de nouveau mes lèvres sur les siennes avant de me lever, cherchant mes affaires, je suis prêt à partir, à clôturer cette histoire et en démarrer une autre... Je prend un dernier croissant, met ma veste sur les épaules et me tourne vers Rachel.

J'espère que tu voudra garder contact, je n'ai pas envie de te perdre malgré cette issue. Tu sera toujours importante pour moi...
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Re: À l'hôtel
Galatéa Peverell, le  Mer 20 Juin - 20:33

Où sont-ils ces jours enchanteurs,
Où sont ces nuits délicieuses ?...

C'était plus difficile qu'elle ne le montrait. Perdre encore des gens lui serait sans doute fatal, pourtant elle ne versa pas une larme face au départ d'Aidan. Ni face à sa détresse. C'était pour cela aussi qu'elle devait s'en aller, il méritait bien quelqu'un capable de faire face à ses sentiments. Il méritait bien de vivre.

La sorcière n'avait de cœur qu'à la guerre et à sa quête de changement. Les autres pouvaient bien prendre le temps de vivre et d'aimer, elle, elle avait un monde à changer, une promesse à respecter. Le monde était fou, il s’enfouissait lui-même dans les malheurs. Ignorait-il que la haine engendrait la haine ? Et Ester, le savait-elle ? Car elle ne souhaitait pas toujours la prison à ceux dont l'âme était noire.

Va, ne crains plus les maux et le poids de la vie ;
Ceux qu'affranchit l'amour peuvent braver le sort ;
Contemplons l'avenir sans peur et sans envie :
L'amour est fort comme la mort.
Lorsque de faux amis viendront à toi, soupire
De sincère pitié pour eux, et, plein de foi,
Plus haut qu'eux, bien-aimé, viens chercher le sourire :
Laisse-les tous, regarde-moi.
Sans compter les périls, vole au but, cœur fidèle ;
Qu'importent les écueils, les autans, les frimas ?
Crois que la vie est juste et marche au devant d'elle,
Front haut, entouré de mes bras.
Et, la main dans la main, dominant tout prestige,
Nous vivrons, nous mourrons, triomphants par l'amour ;
Non plus Toi, non plus Moi, mots que l'amour corrige,
Mais Nous, sans fin et sans retour !


- Tu sais bien que oui !

Va, l'amitié n'est point rivale de l'amour.

Fin du RP
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Re: À l'hôtel
Invité, le  Lun 13 Aoû - 2:02

Destruction personnelle

Contenu sensible : pensées suicidaires, auto-mutilation, suicide

RP unique

Dans la vie de tous les jours, il y a des difficultés plus insurmontables que d’autres. La jeune femme le savait. Elle avait passé sa vie, de nombreux jours, à endosser des rôles qui n’étaient pas faits pour elle. Elève modèle et appliquée, elle était devenue auror rapidement, puis avait pris la tête du bureau, au Ministère. Elle s’était voué à réussir ce pan de sa vie, et elle avait échoué. Lamentablement échoué. Parfois, elle se demandait pourquoi tant d’échecs jonchaient sa vie, pourquoi tant de chose ne se déroulaient pas comme elle le souhaitait, comme elle l’aimerait. Au début, elle avait cru à une simple erreur de parcours. A quelque chose qui trahis une erreur de chemin, de sentier. Mais où il suffisait de se reprendre pour aller mieux.

Mais plus le temps passait, et plus le mal-être grandissait. Latent, comme un poison insidieux qui s’empare des veines, qui enflamme, qui altère. Rien n’avait plus de sens dans les prunelles noisette de la brune. Elle aurait pu, peut-être. Elle aurait dû, certainement. Mais de sa position c’était la meilleure des choses à faire, à admettre. Bien que ce ne soit pas la plus facile. Admettre une erreur, admettre qu’elle en était la cause, le mal-être, son origine. Elle avait refusé de voir tout cela, de comprendre qu’il ne s’agissait plus de traquer de quelconques coupables, non. Elle le tenait là, devant elle. Dans le miroir, dans ce reflet si particulier.

Les joues creusées, les yeux cernés de noir, elle se regarde sans se voir. Ce qui l’attire, irrémédiablement, ce sont les prunelles noisettes, teintée d’abysse. Inspirant le vide le plus complet, le néant le plus total. Elle se surprend à sourire. Pas un sourire franc, non, pas le sourire qui indique que tout va bien. Non, le sourire qui soulage, le sourire un peu maladif, pas totalement formé, un rictus malsain qui finalement se meurt et le visage reprend une teinte cadavérique. Douceur à venir. Elle passe ses mains dans le lavabo de l’hôtel. L’eau froide revigore, rappelle qu’il y a encore de la vie dans les mains tremblantes de la jeune femme. Du sang qui coule à l’intérieur, encore. Pour le moment.

Et puis, d’un mouvement las, comme si elle avait attendu cela depuis bien trop longtemps, comme si elle ne réalisait pas encore que l’instant était venu, elle se fit couler un bain. Chaud, pour détendre le corps. Les muscles. Les douleurs d’un « vivre dehors » bien trop usé ses derniers temps. Pourtant, ily avait l’hotel, mais elle avait eu ce besoin d’être au contact du danger, d’user de ses charmes pour se retrouver en situation préoccupante. Elle avait eu besoin de ça, avait penser le revoir ainsi. Mais jamais elle ne l’avait aperçu, et pire encore, il lui semblait qu’elle sombrait dans une douce folie. Cet espoir amer un peu étrange. Cette douleur de se demander si ce qu’elle avait vécu était réel ou non. S’il avait existé un passage dans sa vie, un homme à la couleur de ses yeux.

La mousse se propage dans le bain alors que l’ancienne auror remonte le cours de sa vie. Chercher le danger lui avait valu de croiser le chemin d’un autre homme, à l’âme sans doute aussi torturée que le premier. Qu’elle avait poussé dans ses retranchements, avant de se trouver au bord de ses propres limites. Qu’elle atteindrait ce soir, cela ne faisait aucun doute. Elle le sentait, c’était le moment. Aurait-elle pu faire un choix différent ? Aurait-elle du appeler à l’aide ?

Enlevant ses vêtements un à un, les pliant méthodiquement sur la chaise à proximité, attachant ses cheveux en un chignon haut, elle finit par entrer dans la baignoire. S’habituant peu à peu à la chaleur de l’eau, elle finit par s’y assoir, avant de s’allonger. Inspirant, expirant, se rendant à l’évidence qu’elle n’avait d’autres choix, qu’il n’avait jamais subsisté d’autres choix. Il y a bien longtemps qu’elle aurait dû le faire, cela lui aurait évité des souffrances inutiles, pour elle et pour les autres.

Un instant, elle tenta vainement de chasser ses pensées noirâtres en plongeant sa tête entière dans le bain d’eau brûlante. Les cheveux bruns voguant au grès de l’eau, on aurait presque pu l’appeler sirène. Mais ce n’était pas ce qu’elle était, bien loin de là d’ailleurs. Elle avait fermé les yeux pour aller sous l’eau, elle espérait pouvoir fermer les yeux et être soulagée du mal-être qui la rongeait petit à petit, mais rien, absolument rien, n’arrivait à la faire changer d’idée, d’envie, de besoin.

S’en était devenu vital. Les petites lames étalées sur le rebord de la baignoire. Elle les contemplait. Elle avait décidé que ce serait ses amies pour la durée de ce voyage, fut-il court ou long, qu’importe. Une lame dans sa main, elle la regardait sous toutes les coutures, ainsi donc tenait-elle son salut en une si petite lame de métal découpé d’étranges dents. Bien sur, la jeune femme aurait pu se servir d’une potion, d’une dague empoisonnée, elle aurait pu choisir la magie comme aide dévastatrice à son besoin d’écourter sa vie. Mais elle ne se sentait pas elle-même, il fallait que ce soit sa main à elle, son souhait, sa volonté. De lacérer ses chairs, de voir son sang coulait. De laisser s’épandre le liquide rougeâtre. De sentir la vie qui peu à peu la laisser, comme un détraqueur qui viendrait la priver de tous souvenirs heureux – en avait-elle réellement ?

Un soupir s’extirpa des lèvres de la brune, un soupir doux, simple, de celui qu’on sait résigné, l’eau ondule à la surface, un peu. Au travers de la mousse en tout cas, c’est ce que la jeune femme devine. La lame de métal froide tournant entre ses doigts, écorchant parfois l’un deux. C’était salvateur, elle le savait, comme pour exorciser le mal-être qui grandissait en elle. Cette absolue certitude qu’il n’y avait pas d’autre échappatoire possible que celle-ci. Elle le savait. Elle ne voyait plus que ça.

Un instant, elle se demanda, comment ils réagiraient tous à l’annonce de sa disparition, mais bien vite, l’idée s’imposa d’elle-même : ils n’en auraient que faire. C’était sa vie, la sienne, elle en usait donc comme elle le voulait, et personne ne sera là pour la pleurer, si tant est que quelqu’un découvre son geste. Un nouveau soupir d’expiation. Comme pour chasser les dernières peurs, les dernières angoisses. Et la lame de métal, doucement, intègre le poignet. Lentement. Parce qu’il fallait faire les choses bien. La brune repose sa tête en arrière, sur la baignoire, alors que la lame continue le chemin, d’abord l’un, puis l’autre. Et reposer, en douceur, l’objet du délit. Figer son regard sur le plafond, fermer les yeux, attendre, et entendre, une à une, les gouttes qui s’écrasent sur le carrelage.

Fin


Dernière édition par Elly Wildsmith le Lun 13 Aoû - 13:02, édité 1 fois
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Re: À l'hôtel
Artemis Wildsmith, le  Lun 13 Aoû - 12:56

LA tout ça.

Il n’était pas nounou, ni maman, ni quoi que ce soit de ce genre-là. Il n’était pas le gars qui se préoccupait des autres, s’inquiétait pour eux, demandait des nouvelles et s’intéressait aux événements curieusement ennuyeux de leurs vies. Ou peut-être que si. Sélection affective, puisqu’il se retrouvait dans le hall de cet hôtel. Ses yeux furètent, inquiets, les tristes moldus qui n’étaient pas couchés, qui se trouvaient encore là, plus perdus que lui. Un passage de main sur son visage fatigué, le gamin s’avance vers le comptoir où une hôtesse choisit de l’ignorer complètement, par peur sûrement, pourquoi un quelqu’un débarquait si tard le soir, seul avec ses paupières épuisées de lendemain de pleine Lune. Presque la fin de l’été, et il n’avait toujours pas évacué, jamais, la rage qui sommeillait perpétuellement dans ses entrailles maudites. Même la Bête était insatiable de colère – rage hérétique harassante - ça lui avait tiraillé comme d’habitude chaque parcelle de son être, mais il s’habituait, tout doucement. Comme si ce n’était que de la faute de la malédiction, cette colère, comme si ça n’avait rien à voir avec la douleur encaissée, accumulée ces derniers mois-années. Cette impression d’être enfermé-coincé à l’intérieur complètement brouillé. Il soupire bruyamment, tape de la paume sur le comptoir pour attirer l’attention de l’employée. Wildsmith, quelle chambre ? Il refroidit son regard, tente de lui dire sans mot qu’elle n’a pas intérêt à traîner, que ce n’était pas le bon moment, qu’il n’était pas la bonne personne à faire patienter, à irriter, peu importait qu’il soit en milieu moldu. Ses mais heu j’sais pas j’peux pas vous dire c’est contre... l’agacent déjà, il s’apprête à glisser Odette entre ses doigts bouillonnants. Pour finalement se dire qu’il pouvait prendre une seconde pour se calmer, tenter un sourire absolument pas rassurant pour l’interlocutrice. C’est ma sœur. Aucune preuve des mots avancés, mais ça ferait l’affaire.

Elle lui dit, et sans un merci il tourbillonne, ne pas perdre de temps. Peut-être qu’il s’inquiétait pour rien, après tout, il avait quitté la Cabane trop précipitamment quand il avait tiqué, tilté, s’était réveillé. Des jours des jours et des jours qu’il n’avait pas de nouvelles d’Elly. Hier elle n’avait pas été là, près de lui, alors que jamais, jamais elle n’aurait raté une transformation. Il déglutit alors que ses rétines s’accrochent aux numéros des chambres qui défilent. Quelque chose clochait, il le sentait dans son ventre remué de la nuit passée. Il aurait pu réveiller Aza, lui exprimer son inquiétude mais l’autre l’aurait rembarré d’un pu*ain-casse-toi-d’ma-chambre-on-verra-ça-demain, il aurait pu aller voir Evan, lui dire, lui demander. Mais il savait que sa sœur l’avait quitté. Alors c’était à lui que revenait cette catastrophique responsabilité de voir comment Elly allait. Vérifier que sa retraite à l’hôtel n’était pas trop mélancoliquement malheureuse.
Finalement, c’était là. Il hésite, est-ce qu’elle n’allait pas se mettre en colère ? Se fâcher de le voir débarquer ainsi à l’improviste ? Pouvait-elle lui en vouloir de s’inquiéter à s’en mordre les joues ? Certainement pas, elle qui avait été là pour lui, toujours, continuellement, il avait le droit d’être alarmé. Il toque doucement, appuie son oreille sur le bois de la porte, murmure un Elly c’est moi, Arty. Qu’elle ne soit pas surprise d’être ainsi dérangée en pleine soirée. Mais rien. Il tente de solliciter son ouïe garouesque, don que certains de ses semblables possédaient, il n’en est pas capable, à la limite, lui, peut fracasser cette porte qui le sépare de l’inconnu. Après tout, qu’est-ce qu’il allait trouver dans cette chambre ?

Une seconde d’attente, Odette pointée vers la serrure et un #Alohomora vient la crocheter. Il en a mal à la poitrine, c’est comme dans les films, il n’est pas tout à fait certain de vouloir entrer. Mais obligé. Il pousse doucement la porte, ça grinçouille sous ses doigts tremblants. Même s’il espérait, la retrouver devant une série télévisée pour jeunes filles en fleur, en pleurs avec un pot de glace entre ses mains. Il la serrerait dans ses bras, lui caresserait les cheveux et se foutrait de la gueule, avec elle, du personnage féminin principal absolument désespérant. Parce qu’il était ça pour elle, une présence absolue, son petit frère, bien que faux.
Lumière allumée, immédiatement c’est le silence qui vient s’emparer de ses tympans angoissés, il observe les affaires déposées par-ci par-là, elle avait bien été là. Était-elle sortie ? Il regarde le lit défait, marche doucement à travers la chambre, absolument rien d’anormal, si ce n’était qu’elle n’était pas là. Odette à l’affût d’une éventuelle menace, le sang du Louveteau palpite, c’est son instinct qui lui fait tendre les muscles alors qu’il aperçoit la porte de la salle de bains entrouverte.

La première pensée qui lui vient c’est un non. Non il n’entrerait pas. Elly ? Pas de réponse. Mais rapidement résigné, de mécontentement il marmonne un f*ck. Tant pis, il entrerait dans la pièce, tant pis s’il la surprenait à moitié nue, complètement nue, le lien fraternel – même bidon – permettait ce genre de choses. C’est Odette qui pousse délicatement la porte du bout de son bois, tandis que de sa main libre il se cache les yeux. Elly, t’es là ? Et lentement le majeur et l’index se séparent pour laisser la rétine se faufiler sur le carrelage, puis plus loin.
Cette fameuse seconde qui vrille, fait tout basculer et laisse échapper un F*CK tonitruant. La lenteur dont il avait fait preuve s’évapore brusquement alors qu’il se rue sur la baignoire. Non non non non non non non p*tain p*tain p*tain. Odette délaissée, il se saisit de la nuque de la jeune femme ELLY ? et ses yeux égarés, épouvantés découvrent la funeste situation. Lames, mousse ensanglantée, avant-bras sectionnés, Elly évanouie. Sans aucun effort il glisse son bras dans les creux poplités, et l’autre derrière son dos. La sortir de là, l’étaler sur le froid du sol, ses pupilles apeurées s’attardent sur des serviettes, il ne savait pas quoi faire, il n’était pas la personne adéquate pour ce genre de situation, il ne savait pas ne savait pas ne savait pas. Les mains humides et couvertes du sang de sa sœur s’emparent des joues du gamin, terrifié.
Heureusement qu'Odette l'appelle, silencieusement, lui fait comprendre qu'elle était là et qu'il pouvait l'utiliser. Ou bien était-ce ses réflexes qui commençaient à se développer. D'un #Episkey il tente de refermer une des plaies suicidaires de l'ancienne Auror. Mais ce n'est pas suffisant, et voici qu'elle ne se réveillait pas. Il a beau hurler dans ses oreilles, la secouer le plus légèrement possible, ça ne fonctionne pas. Elly réveille toi p*tain t'as fait quoi là j'fais quoi moi p*tain. Appuyer dessus, il paraît que ça se fait, à la télé.
Jusqu'à ce qu'à retardement, évidemment, il y pense, soudainement, dans un juron il s'insulte lui-même d'être aussi stupide. De nouveau, et avec une force qu'il remercie, il prend sa soeur dans ses bras. C'est avec une Elly complètement dénudée, mouillée, blessée, à moitié morte, qu'il disparaît dans un CRAC assourdissant.

Heureusement qu'il connait Ste Mangouste, bienfait de faire des bêtises même dans un hôpital. Il apparaît dans le hall de l'établissement, et puisqu'il sait si bien réussir ses entrées, il hurle P*TAIN BORDEL Y'A PAS QUELQU'UN POUR M'AIDER LÀÀÀÀ ?


Fini ici.
Esteban R. Lefebvre
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Re: À l'hôtel
Esteban R. Lefebvre, le  Mar 23 Oct - 20:34

pv Koko-namour ♥
LA accordé

- Non monsieur... Cette suite est uniquement réservée aux couples et je-
- Mais euh ! Méchante !

La réceptionniste affiche momentanément un air outré puis pousse un profond soupir. Si seulement elle pouvait éviter les formalités et lui mettre un bon coup de pied dans le derrière ! - Vous êtes ridicule. Lâche-t-elle finalement au comble de l'exaspération même si c'est à ses risques et périls. Une sueur froide perle sur son front plissé. Mince alors ! Elle n'a aucune envie de perdre ce job de la mort qui tue à cause d'un abruti.

- Pourtant, j'ai réservé pour deux ! Je vous ai déjà dit que je suis avec mon époux. Vous n'allez quand-même pas refuser que nous concrétisons notre troisième lune de miel ?!

- Mais vous êtes seul ! Ecoutez, vous pouvez loger dans la chambre N°254, car seuls les couples peuvent occuper la suite Romance.

Esteban arque un sourcil. Quel nom ridicule ! Ses lèvres se tordent en une moue boudeuse et ses yeux brillent à cause des larmes retenues. Lentement, il se détourne, donnant ainsi un peu d'espoir à la pauvre femme qui se dit que finalement, elle ne commettra pas un meurtre ce soir. Avec une lenteur profondément agaçante, le Français prend place sur l'un des fauteuils confortables qui font face à l'accueil. Hôtel de luxe ? Mon œil ! Lui qui pensait que son âme sœur et lui seraient reçus en princes comme dans les films à l'eau de rose. Ses yeux vairons fusillent la réceptionniste qui tente tant bien que mal de faire fi de son animosité plus que palpable.

Esteban ne saurait dire combien de temps il patiente. En sachant que premièrement : prise d'une impulsion soudaine et irrépressible, sa Majesté s'est octroyée quelques instants de douceur-bonheur avec son reflet. Comme d'habitude, il a sorti un miroir d'on ne sait où puis s'est contemplé, le regard vif d'un feu incandescent ; la passion. Deuxièmement, ayant trouvé une idée de génie, il s'est isolé pour... passer un appel on va dire ; un #Fibula Loquor Filatim {Kohane W. Underlinden} suivi d'un ordre de le rejoindre de toute urgence à cet hôtel. Puis il est revenu s'installer sur le même fauteuil, dans le même coin pour avoir une vu dégagée afin de fusiller à sa guise la Méchante-Fille. À croire que sa bonne humeur a fondu comme neige au soleil...

C'est après une attente interminable - selon lui - qu'il l'a voit enfin. Sans plus attendre, il lui saute dessus, enserrant fermement ses bras autour d'elle. Involontairement, il pousse des petits cris joyeux, semblables à des chants d'oiseaux.

Oh Kohane-Trésor, tu m'as tellement manqué ! Pardooooon ! Je suis parti comme un voleur alors que j'avais promis de te chérir et de te nourrir tous les jours de ma vie !

Hum. Hum. En principe, sa Majesté n'a nullement formulé cette promesse qui selon nous est totalement incompréhensible, car-
Chut. Sa Majesté reprend la parole :

Oh ! En plus, j'crois que j'ai tué Asclépius sans faire exprès ! Oui, bon, sur cette île, il avait vaguement pensé à l’assommer, le mettre dans sa grosse malle et l'offrir à l'océan. Peut-être qu'inconsciemment, il l'a fait... Cet épisode lui est si flou.

Tendrement, l'esthète appose des baisers sur la peau de sa fidèle amie. Il a toujours apprécié les belles choses tout comme il aime enjoliver la laideur du monde en acceptant le paradoxal.

Mais brusquement, Esteban semble se souvenir de la raison de la présence de Kohane. Un air boudeur apparaît sur son visage puis il murmure à son oreille sans se détacher de leur étreinte :

Kohane, s'teuplait, dis à la femme là-bas que t'es mon épouse !
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Re: À l'hôtel
Kohane W. Underlinden, le  Sam 17 Nov - 12:59


      Désolée du retard :(
Tiens, pour me faire pardonner, je t'offre une choco... bon un pain au chocolat Ange
.
.
..

Une chocolatine, aussi. Parce que c'est bon.


Les pas sont rapides, j'évite de justesse les gens qui viennent en sens inverse, je double ceux qui sont un peu trop lents. Je m'interroge, tourne et retourne les questions dans mon esprit. Mille idées, hypothèses, parfois folles, parfois flippantes.
Pourquoi, par la barbe de Merlin, Esteban m'a-t-il demandé de le rejoindre de toute urgence dans un hôtel que je ne connaissais même pas jusqu'alors ? C'est quoi, son souci ?
Toujours prête à rendre service aux ami-es, j'ai laissé les 3B entre les bonnes mains d'Arty -faut bien qu'avoir un gérant puisse servir!- et j'suis partie. J'ai transplané sur Londres. J'ai mis trois cents ans à trouver où était son fichu hôtel. J'ai arrêté des passants pas très sympas, souvent. Jusqu'à tomber sur une demoiselle mâchant un chewing-gum, crâne moitié rasé, qui avait un peu de temps à perdre. Elle m'a dit un truc genre atta je vais regarder de gogole et je me suis demandé de quel gogole elle parlait, j'ai même trouvé ça un peu insultant sur le coup. Puis je l'ai vue tapoter sur sa machine à écran tactile et je me suis rappelé ce que James appelle un portable.
Bref, elle a fini par me dégoter l'adresse et, gentille comme un ange, m'a même montré comment y aller, quelle ligne de métro prendre. Une véritable crème, cette fille !

Je passe à grands pas le seuil de l'hôtel, me retrouve dans un grand hall. Je n'ai aps le temps de me demander où est Esteban car je l'entends avant même de le voir. Ses petits cris joyeux, piaillement d'oiseau alors qu'il fond sur moi, tel un chasseur.
Ses bras se referment sur moi, je n'ose plus bouger, me demandant ce qui l'a piqué. Okay, de base, il a son petit grain de folie. Mais là. C'est encore pire !
Je repense, en une fraction de seconde, à toutes les hypothèses que j'ai eu le temps de formuler sur le chemin.

- Il a un rendez-vous galant avec lui-même pour une super nuit en hôtel et ne sait pas quelle cravate mettre et il a besoin de moi. Mais en fait, je ne sais pas si Steb porte des cravates...
- Il s'est fait prendre en otage dans cette hôtel alors qu'il venait pour simplement se renseigner sur les tarifs. La standardiste ou le standardiste l'a trouvé tellement craquant qu'iel a décidé de l'enfermer à double tour dans une chambre en sa charmante compagnie. Sauf que, homme ou femme, Esteban n'aime que lui et il a trouvé que c'était une bonne idée de m'appeler à la rescousse.
- Il n'a pas assez d'argent pour se payer sa chambre d'hôtel et pense que je vais lui avancer les frais.
- Il se planque ici pour une raison x ou y, ne peut pas sortir sous peine de se faire tuer mais a une faim de loup et veut que j'aille lui chercher un kebab (un truc moldu, paraît que c'est bon mais faut surveiller le poids après ingestion de la chose).
- Des hippopotames mafieux l'ont enlevé dans la rue et l'ont enfermé dans une chambre d'hôtel pour l'interroger parce qu'Esteban fait du trafic de végétation à hippopo et qu'il a tenté de se barrer avec le butin.
- Il s'est perdu dans Londres, a trouvé refuge ici et ne sait plus comment rentrer chez lui. Donc cest super-Kohane qu'on appelle à la rescousse.


Enfin, voyez, les idées ne manquent pas.
Mais quand l'Apollon des Temps Modernes m'appelle Kohane-Trésor et parle de me chérir jusqu'à la fin de ses jours, toutes les hypothèses volent en éclat. C'est quoi cette histoire ? Un truc que je n'avais pas imaginé, pour sûr.
Je ne réponds rien, trop abasourdie par cet éclat de fausse culpabilité. D'où ça vient, le fait de me chérir et me nourrir jusqu'à la fin des jours ? Je me nourris très bien toute seule, peuh ! Femme indépendante que je suis.
Et la comédie continue. Esteban enchaîne. Je me fige.
Aïe.
Je crois qu'on a touché un point sensible, là. Un court instant, je m'absente, restant glacée sur ce qu'il vient de dire. J'crois que j'ai tué Asclépius sans faire exprès   ?!
Je ne sens même pas les baisers de comédien qu'il s'emploie à déposer sur moi, trop obnubilée par cette phrase. Sans doute lancée au hasard. Mais qui résonne tout autre en mois.
D'abord
Comment ça, Steb a tué Asclépius sans faire exprès ?!
Ensuite
M*rde, il est mort ?
Puis
Je savais qu'il lui était arrivé quelque chose
Enfin
Mais non, il ne peut pas être mort... il va revenir... rentrer...
Et un torrent de larmes intérieures qui déferlent, tandis qu'à l'extérieur, les yeux restent secs.
Je fronce les sourcils lorsqu'Esteban me demande de dire que je suis son épouse. Non mais d'où ? Pour toute réponse, je lui réponds, sur le même ton de murmure :

-Comment ça, t'as tué Asclépius sans faire exprès ?

Et là, ça explose.
Je me saisis de ses épaules et le secoue, répétant plus fort :

-COMMENT CA T'AS TUE ASCLEPIUS SANS FAIRE EXPRES ?!

Sa Majesté Apollon raconte souvent n'importe quoi. Flottant dans un monde toute particulier.
Mais parfois, Sa Majesté Apollon dit des trucs vrais.
Alors, s'agit maintenant de savoir ce qui est vrai et ce qui est faux.

Esteban R. Lefebvre
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Re: À l'hôtel
Esteban R. Lefebvre, le  Dim 2 Déc - 21:30

Miici  tongue

Esteban se sent brusquement secoué comme si... comme s'il n'était qu'une vulgaire chaussette. Quoi que, en tant qu'adorateur du "beau", il accorde aux siennes une attention somme toute particulière. Les sourcils devenus étrangement fournis due à une involontaire métamorphose sous le coup de la surprise se froncent. Puis, son amie, sa tendre et chère lui hurle dessus. Toujours ballotté dans tous les sens, le jeune homme attend que la tempête se calme il se demande vaguement si Kohane a perdu la tête.

Aaaaah STOP !!! Crie sa Majesté d'une voix très aiguë où perce un agacement profond avant de se défaire de l'emprise à priori mortelle. Il époussette ses vêtements quelques instants puis darde sur son amie un regard incrédule.  - Voyons Kohane ! Comment oses-tu me secouer ?! Je suis un esthète alors traite moi avec respect ! Je suis délicat et fragile !

Mais rapidement, le Français s’adoucit quand ses yeux bichromes s'ancrent dans ceux de la jeune femme. Sans lui laisser le temps de réagir, il s'empare de l'une de ses mains et la traîne à sa suite. Juste le temps de lui souffler à l'oreille "Je t'expliquerai plus tard. Pour l'instant joue le jeu s'il te plait." La lueur taquine dans son regard ne présage rien de bon pour la jeune femme derrière son comptoir ciré et horriblement propre.

Votre suite machin chose là, est toujours d'actualité j'imagine ? Amorce Esteban, un sourire sardonique aux lèvres. Il interrompt la réceptionniste avec un implacable : - Voici ma fiancée ! Donc si on suit votre logique stupide, nous pouvons loger dans cette somptueuse et romantique suite n'est-ce pas ?

Le regard suspicieux passe de l'un à l'autre au grand dam d'Esteban qui est prêt à les lui arracher. - Mais... je croyais que c'était un homme... Oh misère ! Il aurait fallu qu'ils tombent sur une vielle chouette indiscrète et particulièrement curieuse, même dans un hôtel de si haut standing ?

Il va la tuer si elle ne se bouge pas le c... popotin !


VOUIIIP !!! NE POSTEZ PAS SVP ! KOHANE ARRIVE (je crois)... ELLE EST JUSTE TROP LENTE SUR SA TORTUE Wink
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Re: À l'hôtel
Kohane W. Underlinden, le  Mar 8 Jan - 20:27


/Allez ma tortue ! Tu peux y arriver !
JSUIS LA !
LA piqué, par la même occasion \


Un cri, Apollon-des-Temps-Modernes n'aime, apparemment pas être secoué de la sorte. Mais que voulez-vous que j'y fasse : il vient de dire qu'il a tué Asclépius sans faire exprès, quand même. Vous vous rendez compte ? Même s'il y a beaucoup de chances pour que cette histoire soit fausse, il a quand même dit qu'il avait tué Asclépius sans faire exprès !
Tandis qu'il époussette ses vêtements, je fais la g*eule. Il me demande comment j'ai osé le secouer, rappelant qu'il est délicat et fragile. Oh, très cher.
Je continue de faire la g*eule ; il s'adoucit un peu. Mais j'boude, là, ça s'voit pas ? Je boude parce qu'il a dit qu'il avait tué Asclépius sans faire exprès, et que c'est méga triste de dire ça, il se rend pas compte. En plus, j'ai rien compris à son histoire d'hôtel. Qu'est-ce qu'il fiche là, d'abord ? Pourquoi il m'a appelée en urgence s'il n'y a pas un troupeau d'hippopotames en furie qui l'attend dehors, prêt à lui faire sa fête ? Moi, je ne gère que ce genre de cas ! Je vous l'accorde, on n'en rencontre pas souvent, des hippopos en furie. Surtout à Londres. M'enfin.

Apollon -de son vrai nom Esteban, je rappelle, au cas où le public ait oublié depuis- me prend la main et me tire derrière lui. J'ai pas trop le choix, je crois. Il s'adresse alors à la madame derrière son comptoir, parlant d'une suite et me présentant comme sa fiancée. Eh, oh, ça va, hein ! Je ne comprends pas pourquoi il s'obstine à vouloir me faire passer pour sa fiancée. Sa suite truc machin romantique, il peut pas y aller tout seul ? Apparemment non, vu qu'il a besoin de moi.
Et la réponse de la madame redouble mon boudage (oui, le nom de bouder) en herbe.
Lâchant la main d'Esteban, je m'approche du comptoir, frappe dessus de mes deux paumes bien à plat :

-J'ai l'air d'un homme moi ?!

J'ai rien contre les personnes trans. Juste que j'me sens femme et je ne vois pas en quoi j'aurais l'air d'un homme. Enfin, quoi, c'est la première personne à me sortir ça !
Très calme, un air un peu pincé au visage, la madame répond :

-Eh bien non, c'est là le pro...
-Eh bien fermez-la alors et laissez non en paix ! Allez, on s'casse dans ta suite, j'ajoute en me tournant vers Esteban.

Je saisis son bras et l'emmène avec moi, sous la voix désapprobatrice de la femme, qui nous crie que, de toutes façons, on n'a pas la clé, blabla

-M'en fous ! je réponds d'une voix forte, sans me retourner.

Nous arrivons aux ascenseurs et je me presse d'y monter avant que la madame ne parvienne à s'extirper de son comptoir pour nous poursuivre. Une fois dans la suite, on aura juste à jeter un collaporta et elle pourra hurler, cogner comme elle veut, elle restera sur le seuil ! Et toc !
J'interroge Esteban sur l'étage ; on finit par monter.
Arrivés sur le palier, je me laisse guider jusqu'à la fameuse porte.

-Bon, y'a quoi là-dedans de tellement précieux ?

Je m'attends à un truc extraordinaire, tellement Esteban semblait décidé à y entrer. Un truc vraiment ouf, quoi. Même si, remarquez, suffit seulement qu'il y ait quelques beaux miroirs et môssieur Sa Majesté est content.

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