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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Rues de Pré-au-Lard
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Dans la Pénombre.
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Re: Dans la Pénombre.
Invité, le  Lun 23 Juin - 4:16

À l'extérieur, la vent frisquet happa la sorcière issue de la maisons des verts et argent. Ils s'étaient bien amusés, même s'ils avaient quitté rapidement. Axelle avait voulu faire la bise à West, mais McKane l'avait entraîné, son bras autour de ses épaules l'empêchant de faire demi-tour. Tant pis, ce serait pour une autre fois. Elle agita sa main et la baisse une fois dehors.

Les deux sorciers étaient plutôt près l'un de l'autre et, même si Spencer avait baissé son bras, leur mains se touchaient de temps à autre. Higgs n'était pas trop en mode séductrice. Elle testait plutôt Spencer. Elle ne l'avait jamais vraiment vu draguer et, pourtant, elle lui avait tendu plusieurs perches, nah ?Elle était surprise qu'il ne l'ait pas plaqué contre un mur au détour de la première ruelle.  


-  Les étoiles, j’aime bien r’garder les étoiles. T’aimes pas toi ? Les pirates, ça se guide en mer avec les étoiles ! 

En fait, ouais, ça lui arrivait de regarder les étoiles. Elle connaissait les constellations de base, mais elle était pas trop calée. Fallait pas le dire, par contre, parce que c'était son secret de pirate. C'est souvent seule que Higgs la Verte regardait les étoiles. Avec Chari ça arrivait pas trop souvent. La seule personne avec qui elle s'adonnait régulièrement à cette activité c'était Chris et maintenant ce n'était plus possible.

Cette nuit, le ciel était couvert, mais il était possible d'apercevoir de scintillants astres. Axelle esquissa un sourire avant de dépondre à McKane :


- Ouais, j'aime bien. Encore plus en bonne compagnie, lança-t-elle en regard à son tour le ciel.

C'était sombre et les deux sorciers marchaient sans aucun but. Higgs se contentait de suivre le bleu et bronze, sachant pertinemment que lui-même n'avait pas vraiment d'endroit précis en tête. Ils déambulaient dans les rues, étant parfois éclairé par un réverbère.
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Re: Dans la Pénombre.
Invité, le  Lun 23 Juin - 4:43

C’était cool. Marcher sous les étoiles dans les rues de Pré-Au-Lard. Seul inconvénient, ces foutus réverbères qui éteignaient les étoiles. C’était nuisible à la bonne observation d’étoiles, ça c’était certain. Et pis ces nuages aussi, là, qui vagabondaient sous le vent, c’était pas tip top pour voir les constellations. Pas que Spencer s’y connaisse vraiment en constellation. Mais il aimait bien les étoiles parce que c’était cool.

« Ouais, j'aime bien. Encore plus en bonne compagnie »

Bonne compagnie ? Axelle le trouvait de bonne compagnie ? Peu de gens le trouvaient de bonne compagnie. Vraiment peu. Ses parents. Son oncle aussi. Et puis son hibou peut-être. Lee, avant toute cette histoire, le trouvait de bonne compagnie. Spencer émit un sourire large au rappel de son meilleur ami. Axelle lui rappelait Lee parfois, quand elle parlait avant de réfléchir. Enfin, c’était l’impression qu’elle donnait. D’après Spencer, Axelle réfléchissait sûrement avant de parler. Elle était pas à Serpentard pour rien. On ruse là-bas. Est-ce qu’elle rusait avec lui ? Est-ce que c’était pas Heather qui lui avait demandé d’en apprendre plus sur lui pour encore plus lui casser les pieds par la suite ?

« Tu m’trouves de bonne compagnie ? » demanda finalement Spencer, la voix rauque à cause de l’alcool.

Il dévisagea Axelle un instant et secoua la tête. Nan. Il l’aimait bien, et il l’imaginait pas être mauvaise. Du moins, pas avec lui. Il la poussa gentiment avant de rire avec légèreté en la voyant peiné à se remettre correctement.

« Gaffe, ça tangue capitaine… » »

Il la bouscula encore un peu, juste pour l’emm**der, ses doigts finissant par chatouiller ses côtes juste pour voir si elle était chatouilleuse. D’un coup, il arrêta et leva la tête vers Axelle.

« Hey, tu veux qu’on fasse la course jusque nulle part ?»

Bon, ça avait du sens dans la tête de Spencer. Courir pour nulle part. Juste courir, dans la nuit, et se laisser aller quoi. Décidant qu’une démonstration valait mieux que des arguments pas du tout convaincants, il se mit à courir sur le chemin, les bras ouverts, le vent lui fouettant le visage. Courir jusque nulle part, et peut-être un jour ils trouveraient le chemin du château. Sinon… Spencer n’en avait pas grand chose à faire.

Lorsqu’il s’arrêta et se retourna vers Axelle pour voir si elle l’avait suivit, il fut surpris de se retrouver quasiment nez à nez avec elle. Il déglutit.

« Salut » souffla t-il, souriant un peu bêtement, juste parce qu’il savait pas du tout quoi faire.
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Re: Dans la Pénombre.
Invité, le  Lun 23 Juin - 5:00

Il y eut un silence, pendant lequel Spencer douta, mais ça, Axelle ne le remarqua pas. Il leva les yeux vers elle et lui demanda si elle le trouvait vraiment de bonne compagnie, comme s'il ne la croyait pas. Il resta un moment à la dévisager, jusqu'à ce qu'elle prit la parole.

- J'imagine, sinon ce s'rait pas avec toi que j'aurais rattrapé mon vendredi merdique.

Et puis, il la poussa, pour rire, mais aussi pour changer de sujet de conversation. Il se moqua gentiment d'elle, continuant da la bousculer, jusqu'à ce que son dos se percute à un mur de brique. Quand les doigts du Serdaigle se mit à la chatouiller, la demoiselle arqua le dos. Elle n'était pas spécialement chatouilleuse, mais les côtes et les pieds, c'était la mort. elle rigolait, tentant d'étouffer ses rires dans la nuit.

- Hey, tu veux qu’on fasse la course jusque nulle part ?

Spencer avait arrêté son supplice, ses mains avaient pris une distance raisonnable et... il s'enfuit ! Comme ça. C'était pas du jeu, il prenait de l'avance. Higgs la verte était meilleure sur un balai, mais peut-être avait-elle des chances de rattraper le Serdaigle ? Combien de temps dura leur course ? Pas longtemps.

McKane s'était arrêté sans vraiment ralentir et la jeune sorcière failli le percuter de plein fouet.


- Salut

Il était mignon. Ce sourire niais voulait tout dire, mais Higgs était pourtant résolue à le faire craquer. Il fallait que Spencer sorte l'homme en lui. Oiu-oui, il était caché à travers ce timide adolescent Axelle en était certaine. Elle le voyait parfois pointer le bout de son nez lorsque lui et Heather se prenaient trop la tête.

- Salut. Alors c'est ici nulle part ? C'est chouette. Et maintenant, on fait quoi ? demanda la sorcière avec une certaine insistance, son regard détaillant le garçon.
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Re: Dans la Pénombre.
Invité, le  Lun 23 Juin - 5:23

Spencer n’était pas stupide. Il était peut-être un peu lent à la détente quand il s’agissait de filles ou de sentiment ou d’autres trucs dans le genre, mais il était pas stupide. Axelle avait passé son vendredi merdique avec lui. Axelle avait quitté le bar avec lui. Axelle trouvait qu’il était de bonne compagnie.

« Salut. Alors c'est ici nulle part ? C'est chouette. Et maintenant, on fait quoi ? »

Et Axelle était une satanée pirate. Spencer ne croyait pas une seconde en la naïveté de cette fille. Premièrement parce qu’elle était à Serpentard, deuxièmement parce qu’elle était Axelle Higgs. Elle n’était pas une fille naïve. Et lui, il était pas stupide. Ces certitudes bien ancrées dans le crâne, Spencer se baissa de la demi-douzaine de centimètres qui le séparait d’Axelle pour l’embrasser, une main errant sur la hanche de la brune, l’autre se perdant sur sa nuque. La sensation lui apporta un frisson, qu’il ne fit rien pour réprimer, et lui rappela quelque chose qu’il n’aurait peut-être pas dû se rappeler à ce moment là. La dernière fille qu’il avait embrassé, la cupidette de la St Valentin. Louna, elle avait dit qu’elle s’appelait. Il ne l’avait jamais revu, n’y avait repensé qu’au lendemain, et voilà qu’elle resurgissait, à un moment vraiment importun. Frustré, Spencer approfondit le baiser, et fut satisfait de sentir Axelle répondre à ses gestes. Il se détacha un instant plus tard, le souffle court, et observa le visage de la verte et argent. Il la trouva parfaite, les lèvres rougies et les yeux noircis dans la nuit.

« Je sais pas, t’as envie de faire quoi ? » demanda t-il finalement, d’une voix qu’il ne se reconnut pas.

Et il l’embrassa de nouveau, juste parce qu’il faisait nuit, qu’ils étaient souls, et qu’il était avec Axelle Higgs quoi.
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Re: Dans la Pénombre.
Invité, le  Lun 23 Juin - 5:45

McKane n'était pas dupe et le ton innocent utilisé par la sorcière lui arracha un demi-sourire. Il se pencha vers elle, posant une main dans sa nuque, ses lèvres se pressant sur les siennes. Elle répondit à son baiser, donnant un coup de hanche en direction du garçon.

- Je sais pas, t’as envie de faire quoi ? fit-il une fois qu'il eut lâché ses lèvres.

Un frisson parcourut l'chine de la Serpent. Cette voix lui plut. Elle ne ressemblait pas à sa voix habituelle : plus rauque, peut-être un peu plus grave et on y sentait un certain désir. Higgs était prête à parier qu'elle était l'une des seules à avoir entendu ce timbre là. Ça ne lui déplaisait pas au contraire. En fait, elle avait devant un McKane totalement différent ce l'image qu'il projetait en cours. Un genre de McKane secret dont seule Axelle connaissait l'existence. Ok, elle divaguait.

Avant qu'elle ne répondre, il l'embrassa à nouveau. Ses lèvres étaient gourmandes et Higgs posa une main sur son torse et l'autre dans le haut de son dos, près de sa nuque. Le corp frêle de la sorcière se pressa un peu plus contre celui du sorcier. Le dos de ce dernier s'appuya contre le tronc d'un gros chêne âgé.

Axelle écarta un bref instant son visage du préfet. Elle passa une main dans ses cheveux en désordre, comme cette nuit-là ce matin-là, dans la tour d'astronomie, avant de reporter son attention sur lui.


- Devine. Mais j'te donne un indice : j'crois qu'on est bien partis,

Elle lui mordilla affectueusement la lèvre inférieure, tandis qu'elle se hissa un peu plus sur la pointe des pieds. La bretelle gauche de sa robe avait fini par glisser. Elle enfouit ensuite la tête dans son coup et se mit à l'embrasser plusieurs fois, s'amusant à créer petit à petit un suçon. Pour plus de liberté, elle défit les premiers boutons de sa chemise grise.
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Re: Dans la Pénombre.
Invité, le  Lun 23 Juin - 6:11

Axelle était fébrile contre lui, avide même. Ses lèvres répondaient fiévreusement à celles de Spencer, et bientôt il sentit les mains de la sorcière le pousser en arrière jusqu’à ce que son dos atteigne une surface dure. Un arbre, sans doute. Spencer rangea l’information dans un coin de son esprit. Tout ce qui importait pour l’instant étaient les sensations du moment, délicieuses.

« Devine. Mais j’te donne un indice : j’crois qu’on est bien partit. »

Bien partit, c’était le cas de le dire. Spencer n’avait pas souvent de quoi que ce soit avec les filles. Il n’y pensait habituellement même pas. Mais là, les baisers d’Axelle, son corps pressé contre le sien et ses… wow, elle faisait quoi là ? Spencer laisser la brune s’accaparer son cou et poussa un gémissement assez éloquent avant de se mordre la lèvre pour se faire taire. Ses mains s’attardèrent sur les hanches d’Axelle, et tandis qu’elle déboutonnait sa chemise pour avoir un meilleur accès à sa clavicule, il laissa ses doigts faire tomber la deuxième bretelle de sa robe. Oups. A partir de là, les choses s’accélérèrent, et Spencer se surprit à prendre les devants. Il bascula Axelle contre l’arbre et l’embrassa avidement avant de partir vers son cou, et de descendre, toujours plus bas, appréciant chaque son émit par la Serpentard. Il jeta un regard emprunt de désir à Axelle tandis qu’il s’employait à retirer la boucle de sa ceinture. Il se demanda brièvement s’il n’existait pas un sort pour rendre un arbre plus moelleux, ou un truc dans le genre, mais décida une seconde après qu’il n’était pas dans le bon état pour faire de la magie.

***


« Alors, j’ai bien deviné ? » demanda t-il plus tard, alors qu’ils se rhabillaient pour contrer le froid.

Un sourire en coin éclairait son visage. Il gardait en tête qu’il s’agissait d’Axelle Higgs, et que rien de tout ça ne voulait dire quoi que ce soit, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir heureux, au moins un petit peu. Beaucoup, soit.
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Re: Dans la Pénombre.
Invité, le  Lun 23 Juin - 6:57

-  Alors, j’ai bien deviné ?
- Un vrai prophète, rétorqua la sorcière replaçant correctement son soutien-gorge, puis sa robe bustier à jupe crinoline.

Là, maintenant, elle n'avait plus trop envie de porter ses vêtements sexy et moulants. Elle aurait voulu ses shorts favorites et ce débardeur avec un cobra. Elle noua tout de même son chemisier de jeans. Ses cheveux étaient emmêlés, mais lui donnait un air farouche et sexy, tout comme ses joues rougies par leur précédente activité.

Spencer avait prit les devants, étonnant la sorcière se retrouva vite appuyée contre l'arbre qu'ils avaient percuté et elle se félicita de porter cette robe, car cela facilita beaucoup les choses. C'est avec grand plaisir qu'elle laissa le Serdaigle jouer son rôle d'homme et elle lui adressa une regard gourmand quand il plaça une main da son dos pour mieux la retenir et qu'il passa une main sur sa cuisse.

Même s'ils étaient un peu seuls au monde, la vert et argent tenta de rester discrète, histoire de ne pas alerter un auror qui faisait sa ronde. Et quand cela devenu trop insupportable, elle plongea son cou dans la nuque du garçon, le mordant plus ou moins fort, accrochant un peu plus à lui.

Bref, Spencer était un bon coup.

Levant les yeux vers ce dernier, Axelle remarqua ce petit air fier définit en grande partie par ce sourire en coin. La verte et argent sourit à son tour, se rapprochant un peu plus du garçon. Cette "pause" avait même permis à nos deux sorciers de dessoûler un peu et reprendre leur esprit. Si reprendre leur esprit signifiait coucher ensemble dans un coin reculé de la lisière de Pré-Au-Lard, bien sûr. Les rumeurs suivraient-elles rapidement ? Avec d'autres, elle aurait craint, mais McKane ne semblait pas du genre à se la péter devant la salle commune. C'était pas trop son genre.

Il faisait plus froid. La sorcière avait envie de se cacher sous une couette, mais ce serait un peu nul de dormir seule. Son orgueil fit cependant en sorte qu'elle ne proposa pas à Spencer de dormir ensemble quelque part dans le château. Par contre, elle attrapa la main du garçon et croisa ses doits aux siens. Par chance, elle avait suffisamment bu pour oublier ses problèmes de couple existant/inexistant avec Proulx. Depuis l'altercation entre lui et West, ils ne s'étaient pas trop parlés, mais dans les prochains jours, Axelle irait lui rendre visite à la boutique d'Animaux magiques. Elle s'achèterait au moins une chouette, puis après un moment passé ensemble, Proulx et elle se mettraient d'accord sur le fait d'officialiser leur relation. Et, là, ça compliquerait les choses avec Spencer.

Mais, en ce moment, rien de tout ça ne s'était passé et Axelle ne s'inquiétait de rien.
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Re: Dans la Pénombre.
Invité, le  Lun 23 Juin - 7:21

« Un vrai prophète. »

Spencer boucla sa ceinture et entreprit de reboutonner sa chemise. Il se bénit d’avoir emporté son manteau avant de quitter la tour plus tôt dans la soirée. Sauf que lorsqu’il constata qu’Axelle frissonnait sous le vent, il ne pu se résoudre à l’enfiler, et préféra le délester sur les épaules de la demoiselle. Axelle avait encore les lèvres et les joues rougies, ce qui lui conférait un charme indéniable du point de vue de Spencer. Elle lui prit alors la main, et leurs doigts s’entrecroisèrent tandis qu’ils reprenaient la route du château. Du moins, ce qu’ils espéraient tous deux être la route du château. Bien heureusement, cette activité les avait suffisamment dessoûlé pour qu’ils retrouvent le bon passage vers Poudlard, et ce n’est pas trente minutes plus tard qu’ils arrivèrent en vue du parc. Leur entrée se fit discrète, mais à mesure que leurs pas se rapprochaient de la grande porte, Spencer sentait son coeur se serrer un peu plus. Elle allait rejoindre sa Salle Commune, lui la sienne, et c’était tout n’est-ce pas ? Il ne laissa rien paraître, et lorsqu’ils arrivèrent en bas des escaliers, Spencer se risqua à embrasser une dernière fois les lèvres d’Axelle. Il ne savait pas quand ça pourrait de nouveau arriver.

« Bonne nuit capitaine », fit-il doucement, pour éviter de réveiller le château.

Il lui adressa un sourire complice et la laissa rejoindre sa Salle Commune avant de faire de même et de rentrer à la tour des Serdaigles. Demain, demain serait un autre jour. Et puis Higgs, même si elle allait voir ailleurs, il le savait au fond de lui qu’ils resteraient amis. Comment ça pouvait se passer autrement ?

FIN DU RP
Megan K. Hayajân
Megan K. Hayajân
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : - Métamorphomage
- Permis de Transplanage


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Re: Dans la Pénombre.
Megan K. Hayajân, le  Jeu 26 Juin - 16:50

RP précédent terminé
PV William West, again

Il était très tard, une ou deux heures du matin. Un calme effrayant régnait sur Poudlard. Sur le lac, aucun remous. Et en dessous, tous les Serpentards étaient rentrés pour dormir paisiblement. Le Parc était vide, et même la maison du garde-chasse était éteinte. On entendait dans la Forêt Interdite que le bruissement des arbres. Il faisait chaud, trop. La lune pâle, un simple croissant, n’éclairait pas beaucoup les extérieurs. Et ce silence… ! Le vent ne sifflait pas, les hiboux ne hululaient pas, les loups n’hurlaient pas. Il n’y avait rien. Tous étaient plongés dans leur repos.

Et puis, un éclair noir, rapide, soudain. Un croassement pressé. Des plumes, couleur ébène. Un bec, jaune pâle. Un corbeau. L’oiseau plane rapidement. Il semble émerger d’une fenêtre, à l’étage. Il vole à vive allure vers la sortie du parc, près du portail. Il trouble ce silence. Ses ailes battent simultanément. Quelque chose est en train de se produire, et seul ce corbeau est au courant. Il passe le portail, sort de l’enceinte de Poudlard. Dans un CRAC ! sonore, l’oiseau transplane. Il ne se passe que quelques secondes avant que le volatile ne réapparaisse en haut d’une colline, où se dresse un manoir imposant, aux hautes tours effilées. Il est légèrement déséquilibré ; mais il vole encore. Il baisse ses yeux cristallins sur un jardin magnifique. Çà et là, des sapins dressent leurs cimes hautes pointées vers un ciel d’encre. Un chemin de gravillons relie un portail de fer noir, superbement sculpté à l’habitation elle-même, gigantesque. De chaque côté, des parterres de fleurs, des pelouses tondues, des fontaines orgueilleuses. Un cabanon fait office d’appartement pour le jardinier. C’est exceptionnel.

Le manoir en lui mettait quiconque mal à l’aise. Un bloque rectangulaire, où aux deux extrémités se dressaient une tour. Il faisait un peu moins de neuf cents m2. D’un aspect très gothique, il faisait l’honneur de la famille Boccini depuis plus de deux cents ans. Le corbeau traversa les jardins et se glissa dans la demeure par une fenêtre ouverte. Bien vite, l’animal se transforma. Ses traits s’allongèrent, ses plumes se rétractèrent, son bec laissa place à un nez et une bouche. Valentina se tenait dans la maison où elle était née. Maison actuellement violée par la présence de visiteurs mal intentionnés. Son frère, décédé ; l’avait avertie par le biais de son tableau. Lentement, silencieusement, l’italienne se glissa dans les couloirs qu’elle connaissait par cœur. Elle avait l’avantage du terrain.
Elle cherchait une aiguille dans une botte de foin. Le kidnappeur pouvait être n’importe où, et il avait sa mère avec lui. Sa maman. Elle sortit de son soutien-gorge sa baguette. En bois de baobab, contenant un ongle de Troll, elle n’était pas magnifique mais généralement très efficace, dans les sorts de défense, particulièrement. Cela faisait treize années, qu’elle l’avait.
Cela faisait déjà quelques minutes que la blondinette tournait dans son manoir à la recherche du sorcier. Elle arriva enfin dans la chambre de sa mère, le lit était vide, les draps défaits. Laissant échapper un grognement rageur, la belle se posta à la fenêtre pour vérifier que le voleur ne c’était pas encore enfui.

-#Experliarmus !

« Et m*rde » ! La baguette vola à travers la fenêtre, s’explosant violement en mille morceaux sur le sol. Se tournant faiblement vers la silhouette sombre et encapuchonnée dans l’encadrement de la porte, Valentina comprit que cet homme n’était là que pour elle, qu’il s’agissait d’un piège. Elle serra les dents et fit face à son assaillant avec une lueur de défi, elle fit glisser la cape qu’elle-même portait, se mettant à l’aise. Autant paraître forte.

-Où elle est, l’amulette ? Tu réponds ou j’te défonce, Boccini.

Cette voix, elle la connaissait. Elle feula tel un chat et se courba en deux. Elle savait maintenant qui il était. Elle l’avait déjà croisé, le jour où elle avait malencontreusement tué son frère. Par la faute de cet enflure. C’était cet homme qui avait jeté l’#Avada Kedavra qui avait rebondit sur le bouclier magique de la belle blonde. Elle avait tué son collègue, aussi. Ils se vouaient une rage sans pareille. Et elle était à sa merci..

-Crève.

La réponse de Tina avait fusée sans qu’elle ne cherche à dire autre chose. Elle ne pouvait pas le lui dire, vu qu’elle-même l’ignorait. L’amulette, simple bijou de famille. Pourtant, toute en or blanc, serti d’un saphir hors de prix, elle valait une bonne quantité de gallions. Elle était prétendue perdue. Ce n’était que des rumeurs. Mais la blonde faisait face à ce psychopathe, même si elle sentait affreusement sa dernière heure arriver. Elle n’avait jamais eu peur de la mort. Ce serait une nouvelle aventure. Elle quittait ce monde trop tôt à son goût mais elle ne pouvait rien faire face au sorcier armé de sa baguette. Elle le vit la pointer sur elle, et avant même qu’il n’ait jeté le sort, elle put lire sur ses lèvres : #Endoloris. Elle ne put retenir un hurlement, et elle s’écroula sur le sol. Elle brûlait. Elle brûlait de l’intérieur. Ses membres ne lui obéissaient plus. Sa tête allait exploser. Elle criait, sans relâche, sa voix suraiguë brisant le silence nocturne. Le mage noir la regardait, les yeux vidés de tout remords. Elle se tenait les côtes, que l’on brisait d’une main invisible. Elle allait mourir. Elle ne tiendrait pas. Elle convulsait.

Il arrêta le sort d’un mouvement de la baguette ; la regardant avec un sourire sadique. Elle était là, respirant faiblement sur le plancher de cette chambre. Les yeux imprimés d’une douleur terrible. Jamais elle n’avait connu cela. Les ongles profondément enfoncés dans les planches de bois qui couvrait le sol, elle restait immobile, sa poitrine se soulevant irrégulièrement. Elle finit par s’appuyer sur ses mains, tentant de se redresser. Ses jambes la portaient à peine, et sa tête tournait affreusement. En quelques secondes, le Mage fut face à elle.

-L’amulette ?

Elle secoua la tête, lui crachant dessus. Il lui décolla une claque qui la fit voler à travers la pièce, et elle s’écrasa violemment contre le mur, en un râle de chat blessé. Elle ne pouvait plus bouger : sa jambe s’était brisée sur le coup. Ses traits crispés elle déclara d’une voix rauque ; « vas te faire f*utre ». Avec un sourire malsain, il s’approcha lentement d’elle. Elle ne pouvait plus rien faire, elle était une fois de plus absolument impuissante. Passant une jambe de chaque côté du corps de la blonde, le Mage Noir la plaqua définitivement au sol. Il sortit de sous sa cape une lame. Elle était enduite d’un liquide brillant : un poison. Il attrapa le bras de la belle et le tira vers lui. Il prit tout son temps, mais il traça dans son bras une inscription indélébile. Et potentiellement mortelle.

« I am nothing else than a slut »

Avec un petit rire effrayant, l’homme se releva. Il récupéra son couteau luisant de sang et de poison. Il venait de la condamner à d’affreuses souffrances. Elle allait mourir. Il la regarda longuement, appréciant le spectacle de ce corps superbe convulsant. Il laissa échapper un rictus rauque avant de la saluer :

-Adieu, Valentina. Je saluerais ta mère de ta part.

Sans plus un mot, il transplana. La belle restait là, agonisante. Elle serrait les dents. Elle sentait le produit injecté dans ses veines par la pointe d’une lame faire son effet, remplacer son sang, la tuer à petits feux. Elle ne voyait plus rien. Ses yeux étaient ouverts, mais c’était le noir. Elle entendait, elle sentait. Mais elle perdait sa vue.

Crac ! Schiavo apparut. Elle l’avait appelé de toutes ses forces, hurlant mentalement son nom. Elle ne pouvait plus parler, sa voix semblant être morte en même temps que la bribe d’espoir qu’elle avait de survivre. L’elfe la contempla, prit au dépourvu, et la saisissant pas la main, transplana à son tour.

[***]

Valentina était allongée sur les pavés de cette ruelle, les dents serrées, les lèvres pincées par la douleur. Elle luttait pour vivre, mais elle savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps. Pourtant, l’elfe agenouillé à côté d’elle ne lui était d’aucune utilité. Rien ne pouvait plus la sauver. Il lui tenait la main, vérifiant d’un même geste son pout don le rythme allait décroissant. Il secouait la tête. Il fallait qu’elle parle. Elle se concentra et dans un ultime effort, elle parvint à gargouiller :

-William.

L’elfe n’en attendit pas plus, et se chargea de trouver le jeune homme. Il ne savait pas vraiment pourquoi lui. Il était conscient que sa maîtresse tenait beaucoup à cet élève, puisque ils vivaient presque ensemble. Mais il devait le conduire à Valentina. Il était peut-être la seule chance de l’italienne. Apparaissant donc devant le Serpentard, il s’empressa de l’avertir d’une voix croassant d’inquiétude :

-Jeune maître, la Maîtresse est en danger, et Schiavo est chargé d’emmener le jeune maître. Mais Schiavo a une autre mission. Schiavo doit dire au jeune maître que la Maîtresse est dans une ruelle de Pré-au-Lard, perdue dans la Pénombre. Elle va mourir.

Sur ses derniers mots, Schiavo disparut. La vie de Valentina, agonisant dans le noir, était entre les mains du jeune West.
Christopher Branwen
Christopher Branwen
LégendeSerpentard
Légende
Serpentard
Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Médicomagie


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Re: Dans la Pénombre.
Christopher Branwen, le  Ven 27 Juin - 21:46

William était allongé sur son lit, dans son dortoir pour une fois, fixant le plafond d'un air absent. Le jeune homme ne travaillait pas aujourd'hui et, les examens étant terminé depuis un jour ou deux, il n'avait absolument plus rien à faire. Pourtant sortir ne lui disait rien, le Serpentard se devait d'avoir les idées claires, chose impossible pour lui en ce moment. Son esprit était totalement embrouillé, trop de choses se passaient sans qu'il ne puisse avoir le moindre contrôle dessus, il devait mettre de l'ordre dans ses idées. C'était capital.

*Bon, on va y passer la journée alors autant partir du plus simple jusqu'au plus... compliqué.*

Step one, le meeting. Sudworth l'avait doucement fait rire, voire même simplement ennuyé. Mais Harshing... Harshing l'avait mit hors de lui. Quelques phrases avaient suffit. Un plein et entier soutiens au Ministère. Être affilié à un groupuscule ou un autre totalement prohibé.

*Bientôt ils seront capable d'interdire les entraînement de Quidditch sous prétexte qu'on pourrait comploter...*

Et enfin, le pire pour la fin. Les aurors avaient désormais plein droit pour entrer dans l'école et interroger les élèves comme bon leur semblerait, sans avoir besoin du moindre motif pour cela. Un règne par la terreur, voilà ce que tentait d'instaurer le Ministre. Malheureusement, la Directrice lui mangeait dans la main. La seule élève ayant osé protester l'avait fait de la pire manière qui soit, au moins elle avait bougé. Lui-même n'avait rien fait. Ses préfètes lui avaient demandé de se tenir tranquille suite au premier discours du Ministre à Poudlard, il avait obéit. Par Merlin ce que cela avait été difficile pour lui, mais il l'avait fait.

William aurait pourtant adoré ce lever à ce moment précis, cracher son venin au visage de Sudworth et d'Harshing, mais le jeune homme s'était tu. Pas un mot n'avait franchit ses lèvres jusqu'à sa discutions avec Flitwick. Le serpent cernait un peu mieux le garde-chasse, surtout depuis qu'il avait aperçut le badge sur sa poitrine.

*Il est des nôtres... Ce badge est partout... Nous devrions nous unir, affronter le Ministère, le renverser... Pour le remplacer par quoi ?*

C'était la question posé par l'une des "invités" de cette petite réunion sur les docks. Question pertinente. Will ne put s'empêcher de sourire en songeant à la réponse.

*Le remplacer par mieux.*

Son sourire fana pourtant rapidement lorsqu'il songea à ce qui le perturbait le plus ces temps-ci. Celle qui était l'objet de chacune de ses pensées, jours comme nuit. Son cœur fit un bond plus important qu'à l'accoutumée. Un creux se faisait ressentir dans son estomac. Que diable lui arrivait-il ? Pourquoi le simple fait de songer à Valentina le mettait dans cet état. Will se prit la tête dans les mains, fermant les yeux un instant, visualisant aussitôt son visage. Il connaissait celui-ci par cœur, la douceur de sa peau, la moindre toute petite tâche de rousseur, presque invisible. La façon dont ses cheveux étaient emmêlés le matin lorsqu'elle dormait encore. Son parfum. Le jeune homme se surprit à sourire et se redressa aussitôt sur son lit, le regard dans le vague.

*Pourquoi ? Ça ne te ressemble pas Will, s'attacher comme ça c'est... Je m'étais promis que ça ne m'arriverais jamais.*

Son poing tapa contre le montant du lit, sans vraiment y mettre de force, plus pour la forme que pour réellement se défouler. Le sourire fana, il n'aimait pas songer à ça. Aimer lui faisait peur. Peur de finir un jour comme ses parents.

*Pourquoi donc restent-ils ensemble ? C'est à peine s'ils s'adressent la paroles, juste pour conserver les apparences quand on est là. J'imagine l'ambiance quand Melody et moi sommes ici. Pas étonnant que Maman rende de plus en plus souvent visite à nos grand-parents. Elle a besoin de s'éloigner de lui. Qu'est-ce qui a bien put leur arriver ?*

Cela faisait maintenant deux ans que cette situation durait, deux années qui avaient vues chacun des repas de familles devenir un véritable calvaire pour le jeune homme. Will aimait ses parents et il passait de merveilleux moment avec chacun d'eux, séparément. Lorsqu'ils étaient ensemble, la tension se faisait aussitôt ressentir, comme s'ils ne pouvaient plus supporter l'autre. Melody ne semblait pas s'en rendre véritablement compte pour le moment, ou si c'était le cas jamais elle n'en avait parlé. Lui-même n'avait jamais rien dit après tout. Jamais il n'avait sut qu'elle était le sujet de cette dispute qu'il avait vaguement entendu. Deux ans qu'il se demandait pourquoi, comment ? Sans jamais oser poser la question. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, ses parents avaient eut l'air heureux, ils avaient l'air de s'aimer profondément, qu'est-ce qui avait bien put les séparer à ce point ?

Gabriel était le seul à qui il en avait parlé, un an plus tôt, un soir où il avait promis de ne jamais devenir aussi pitoyable à cause de l'amour. JAMAIS. Le rouge et or l'avait de nombreuse fois soutenu, encouragé à aller voir ses parents, leur demander, il avait le droit de savoir. Mais jamais il n'avait suivit ses conseils, jamais il n'avait eut le courage.

*Ironique hein ? Je n'ai aucun problème à provoquer le Ministre de la magie en personne, dire à l'un de mes profs que ses cours sont inutile ou déclarer à ma préfète que le Ministère est une vaste blague. Mais je n'ose même pas être franc avec mes parents.*

Une larme coula le long de sa joue, il détestait vraiment penser à ça.

*Et voilà où j'en suis, j'ai totalement brisé la promesse que je m'étais faite... Je sens que Gaby va bien se marrer.*

Valentina... Il l'aimait. Inutile de continuer à se le cacher. William le savait depuis longtemps déjà. Le jeune homme n'avait simplement jamais voulu l'admettre. C'était tellement banal, tellement peu lui.

Se couchant de nouveau, le serpent songea à la dernière fois qu'il l'avait vu. Ce soir là ils s'étaient tout deux presque avoué leurs sentiments, car nul doute n'était possible, Valentina ressentait la même chose. Elle avait souffert par le passé à cause d'un homme et s'était forgé une carapace. Carapace qu'il avait brisé. Mais dans on geste il avait laissé une ouverture par laquelle elle s'était infiltré avant de refermer derrière elle. Impossible de songer à une autre qu'elle. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir essayé.


"Je l'aime..."

Les mots sonnaient étrangement dans sa bouche, laissant un arrière goût amer. Will aurait besoin de temps avant de s'y habituer, il ferait mieux d'éviter de le dire trop souvent, ce genre de mots pouvaient se révéler dangereux.

CRAC

-Jeune maître, la Maîtresse est en danger, et Schiavo est chargé d’emmener le jeune maître. Mais Schiavo a une autre mission. Schiavo doit dire au jeune maître que la Maîtresse est dans une ruelle de Pré-au-Lard, perdue dans la Pénombre. Elle va mourir.

"Quoi ?"

William s'était instantanément redressé sur son lit, totalement aux aguets, lorsqu'il avait entendu la voix de Schiavo. Valentina était en danger ? Sans toutefois avoir le temps de réagir plus avant, le serpent vit l'elfe transplaner de nouveau sous ses yeux, le laissant totalement désemparé.

"Schiavo !"

Trop tard, il était déjà partit.

*Réfléchis, Pré-au-Lard, c'est pas grand. C'est un champ de bataille ces derniers temps mais c'est pas grand et tu connais la ville comme ta poche... BOUGE !*

Le jeune homme pointa sa baguette sur le premier objet à sa portée, le transformant aussitôt en portoloin et s'en saisit dans la seconde qui suivit, se retrouvant instantanément à Pré-au-Lard. Tout tournait encore autours de lui mais le serpent n'en tint pas compte, se mettant aussitôt à courir.


"TINA !"

Le sang battait à ses oreilles, ses yeux fous scrutant le moindre recoins, rues après rues, ruelles après ruelles. La peur lui donnait littéralement des ailes. Il ne sut jamais combien de temps il avait couru, il sut seulement que sa gorge le brûlait et que ses jambes étaient en feu lorsqu'il la trouva enfin. Allongée sur le sol, respirant faiblement. Trop faiblement.

Les veines de l'italienne était noire, et ses iris rouge fixaient le vide.

*Du poison.*

La voix rauque, il eut du mal à prononcer les mots.


"Curo As Venenum."

Cela lui permettrait de tenir plus longtemps, le temps de trouver quelque chose pour la soigner. Il ne pouvait pas se résoudre à la perdre. Le premier sort qui lui vint à l'esprit fut le révélasort mais déterminer le poison exact était inutile, il n'avait pas de quoi préparer un antidote ici. Que ferait un médicomage ? Que ferait son père ?

"Tractacus Sanguine."

Le sort lui prit trop d'énergie, cela ne suffirait pas à l'aider, il ne maîtrisait pas assez cette forme de magie. Au moins il gagnait du temps.

"SCHIAVO !"

Pour une fois l'elfe obtempéra et apparut face à lui.

-Schiavo n'obéit qu'à...

"Si tu veux la sauver, amène nous à Poudlard, dans le bureau du professeur de potion ! MAINTENANT !"

Miracle, l'elfe saisit le bras du serpent qui tenait fermement Valentina serrer contre lui. Le bureau apparut aussitôt, totalement déserté par un quelconque professeur.

"Accio bézoard !"

Les portes de l'une des armoires s'ouvrirent à la volée et une petite pierre grisâtre en jaillit pour se poser dans la paume du serpent qui la fit aussitôt ingurgiter à l'italienne.

"Reste avec moi Tina, reste avec moi, réveille toi..."
Megan K. Hayajân
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Re: Dans la Pénombre.
Megan K. Hayajân, le  Ven 27 Juin - 23:57

Douleur. C’est ce simple mot qui bat les tempes de l’italienne, qui lui brûle les veines, lui retire peu à peu toutes ses capacités physique. Elle est là, convulsant sur les pierres suintantes, l’esprit parfaitement lucide, le corps agité de soubresauts violents. Elle serait capable de situer chacun de ses vaisseaux sanguins, tant elle a l’impression que son sang s’est transformé en une lave épaisse et bouillonnante. De simples gémissements plaintifs parviennent à s’échapper au mutisme de la belle blonde agonisante. Son bras, tailladé, saigne abondamment et laisse apercevoir quelques goûtes d’un liquide étranger, infiltré dans son organisme par le biais de cette blessure cruelle. Les mots gravés résonnent dans l’esprit d’une Valentina torturée. « You’re nothing else than a slut. » Elle y croit. Elle sait que c’est vrai. La blondinette laisse des larmes brûlantes couler le long de ses joues. Elle est impuissante. Alors qu’elle avait la possibilité de se sauver la vie, lorsque son elfe est apparu, elle n’a pas su prononcer les bons mots. Elle va mourir, mais elle n’a pas peur. Elle est simplement assaillit de regrets terribles. Et comment ne pas regretter, alors qu’elle n’est qu’à l’aube de sa vie, âgée de ving-trois ans. Ses pensées vagabondent, et elle retrace sa vie. Chacune des personnes qui comptent ou ont compté pour elle sont cataloguées. Elle n’a rien d’autre à faire que laisser son enveloppe charnelle rendre l’âme pour s’élever.

« Papa. ». C’est la première personne qui vient à l’esprit de l’italienne lorsqu’elle évoque ses regrets. Elle le revoit, passant de longues heures avec elle, son enfant, sa fille préférée, sa chouchoute. Elle se rappelle très bien les heures assise devant le grand piano de la maison, alors que Paolo lui désignait ses fausses notes, hochait doucement la tête lorsqu’elle réussissait particulièrement bien un passage. Elle se souvient des glaces le long du port, alors qu’il lui contait l’histoire fantastique de sa famille. Elle se remémore les précieux moments passés dans ses bras, alors qu’il lui parlait de sa vie. Son père le mage noir. Elle l’avait aimé, si fort. Et puis elle revoyait le piano. Mais ce n’était pas elle qui jouait. Un homme brun vêtu d’un costume queue de pie très sombre était installé devant l’instrument. L’air joué était funèbre. Et ce cercueil… Une coquille d’ébène, aux poignées dorées. Mort. Cette issue malheureuse qui l’attendait. Elle allait le rejoindre, elle le savait. Mais avant ça, elle voulait tous les revoir.

Ses pensées vinrent ensuite se fixer sur sa mère. Elle en était le portrait craché, les mêmes cheveux d’un blond blanc coulant dans un dos arqué et fin, la même petite taille pour une forte poitrine et des hanches parfaitement élargies. Les mêmes yeux d’un bleu transperçant. Le nez droit, les lèvres pulpeuses. Elle avait tiré d’elle ce physique si avantageux. Elle avait laissé le caractère tendre et doucereux pour son frère, Georgio. Des souvenirs avec sa mère, elle en avait de très nombreux. Elle se rappelait bien lorsque sa mère la faisait asseoir sur le buffet tandis qu’elle cuisinait des gâteaux. Elle se rappelait les robes superbes qu’elle lui achetait. Anna passait des heures à coiffer sa petite poupée. Elle jouait à la barbie, et la ressemblance était frappante. La mère et la fille s’aimaient. Puis sa mère avait été détruite, pulvérisée par la mort prématurée de son mari. Une fleur. Une fleur qui a lamentablement fané. Et la petite Tina abandonnée. C’était pour elle qu’elle allait mourir aujourd’hui, dans cette rue. Pour avoir tenté de la sauver.

Ce sacrifice, elle voulait le faire comme l’avait autrefois fait Georgio, son frère ainé. Il avait été pour elle la seule personne en qui elle avait plus que confiance. Ce lien qui les unissait, cette complicité indescriptible, pour rien au monde elle n’avait voulu la détruire. Il savait tout d’elle, tout. Il avait passé des heures à la regarder dormir, à l’écouter bavasser sur ses sorties en ville avec Dylan, ou bien sur les aventures de leur père. Mais Georgio était son ainé de six ans, il était si mature, et elle si enfantine. Il l’avait protégée mieux que n’importe qui, lui assurant confort et réconfort sans faiblir, jamais. Elle lui confiait tout. Et puis il avait fallu qu’elle lui désobéisse, qy’elle n’en fasse qu’à sa tête. Encore une fois, il était arrivé à temps. Et le sort, cet éclat vert avait ricoché. Il avait visé Tina, et dans un mouvement réflexe, elle avait dressé un bouclier. Le sort avait giclé de cette paroi magique pour aller se loger dans le cœur de son grand frère. Elle était son assassin. Il était son sauveur.

C’est depuis ce jour-là que Léon, son deuxième frère, jumeau de Georgio, avait affiché au grand jour la haine qu’il voulait à sa gamine de frangine. Depuis qu’ils étaient gosses, il ne pouvait pas tolérer les préférences qu’avaient successivement affichées leur père et leur oncle. Pourtant, Tina et Léon étaient comme chien et chat, toujours à se chercher, à se taquiner, et pourtant ils s’aimaient énormément. Quand l’un des frères était posé et généreux, l’autre était une vraie pile électrique. L’italienne se rappelait des batailles d’eau, des jeux stupides et puérils auxquels ils s’adonnaient ensemble. Puis du jour où elle avait fait ricocher ce sortilège, il ne la considérait plus que comme une enfant incapable. Rien de plus. Malgré cela, elle l’aimait encore. Il était son grand frère, et travaillait encore avec Dan.

Dan, son oncle. Elle regrettait de ne pas pouvoir le remercier comme il se devait. Il l’avait sauvée, prise sous son aile, il avait parfait son éducation, l’avait initiée aux démarches de la noblesse, lui avait enseigné les bases de la magie noire. Lorsque son père était mort, il l’avait prise chez lui, dans son manoir, et l’avait protégée, nourris et élevée comme sa propre fille. Quand elle avait quitté Poudlard, il lui avait offert un métier. Elle était sa perle, sa perfection. SI belle, si manipulatrice. Daniel voyait son potentiel et il n’avait dans la tête qu’une seule idée : la mettre à  tout prix en valeur. Mais eux tous n’étaient que sa famille. Ils comptaient énormément pour elle. Mais ce n’était rien, absolument rien, comparé à ce qu’elle ressentait pour William West.

Dans la nuit noire, elle poussa un cri. Elle sentait tout son être brûler, se désintégrer de l’intérieur. Sa tête était au bord de l’explosion, et les battements ralentissant de son cœur donnaient le rythme des convulsions qui l’agitait encore. Ses ongles essayaient tant bien que mal d’agripper le pavé, de trouver un point d’appuis, mais rien. Elle lâcha un gémissement de chaton blessé. Valentina ne contrôlait plus que ses pensées, son corps l’avait abandonné. Des larmes coulaient encore sur son visage amaigrit.

William. Elle aurait eu encore tant de choses à lui dire avant de mourir. Quelques mots si simples, quelques mots qu’elle n’avait pas eu le courage de prononcer la dernière fois qu’ils s’étaient vus. « Je t’aime. » Car ce qu’elle éprouvait pour lui, ce sentiment d’étrange possessivité, de jalousie extrême, cette adoration physique, cette attirance irrésistible, et tout ce qui faisait Will, ses yeux émeraude luisant d’ironie, et rien que quand il posait les yeux sur elle, d’une tendresse extravagante. Son visage parfait, ses cheveux impossibles à coiffer et pourtant toujours structurés, son corps, son torse musclé, tout ce qui faisait qu’elle n’avait plus qu’un seul besoin, qu’une seule envie : lui. Elle avait ce désir irrévocable de passer le reste de ses jours dans ses bras, à écouter le cœur de cet homme battre, de sentir son odeur, d’entendre sa voix au creux de son oreille. Elle aimait cette façon unique qu’il avait de la regarder, comme si elle était la seule femme existant. Elle aimait son sens de la répartie, son humour parfois noir. Elle aimait ses gestes habiles quand ils n’avaient pas sommeil. Elle aimait passer des heures avec lui, à parler de tout et de rien.

Pourtant, avec lui aussi elle avait un regret. Jamais ils ne s’étaient dit leur amour ; ils continuaient à vivre une relation tout sauf officielle. Ils n’exposaient qu’une liaison de sexe et pourtant les choses étaient au-delà de ça, bien au-delà de ça. Ils étaient à un point de non-retour. L’amour. Et pourtant, Valentina s’était promis de ne jamais plus tomber amoureuse. Elle avait souffert, trop souffert. Elle avait juré, haut et fort, qu’elle ne s’attacherait plus à un homme. Et Will était arrivé, brisant toutes ses convictions d’un sourire d’une caresse. Il l’avait métamorphosée. Elle ne voulait plus qu’une chose : lui appartenir. Pour toujours.

Et elle ne le pourrait pas. Elle allait finir allongée sur ces pierres, impuissante. Elle n’avait pas toujours eu une attitude remarquable, n’avait pas fait que le bien. Mais aujourd’hui, elle n’était pas prête. Elle arrêta de pleurer, seule maîtrise de son corps dont elle était capable. Son enveloppe charnelle continuait à onduler, le poison la tuant petit à petit, le sang dégoulinant de son bras mutilé. Elle ne voyait rien, les yeux grands ouverts. C’était la fin. Elle voyait une lumière. Enfin la paix ? Allait-elle quitter ce monde injuste ? Elle ne voyait rien d’autre qu’un point blanc, une ouverture vers une nouvelle vie, dépourvue de tristesse et de ces remords. Elle s’approchait, mentalement, de cette seconde aventure. Elle allait l’effleurer mais…

-TINA !

Agitée d’une violente quinte de toux, l’italienne ne comprenait plus rien. Lui interdisait-on se repos éternel ? Ses crimes ne lui étaient-ils pas pardonnés ? Elle n’avait jamais cru en rien. Mais elle voulait croire. Elle voulait croire au pardon. Elle voulait rejoindre Georgio, son père, sa cousine. Elle voulait quitter ce monde… Mais non ! Elle ne voulait pas ! Elle devait s’accrocher. Parce que l’amour de sa vie, la seule personne à avoir une importance quelconque était sur cette terre. Elle s’accrochait aux pavés. Elle devait s’accrocher aux pavés. Si elle les lâchait, elle s’envolerait, ou bien elle disparaitrait ; et cela reviendrait à l’abandonner. Elle ne pouvait pas le laisser sans lui avoir dit ses sentiments. Sans avoir encore une fois entendu le son de sa voix, ses mains se baladant sur son corps, ses lèvres embrassant tendrement les siennes. Tous ces gestes qu’ils avaient faits inconsciemment et qui lui revenait en mémoire alors qu’elle était sur le point de quitter ce monde injuste. Mais elle n’était là que pour une chose. William.

Elle entendit qu’on s’agitait près d’elle. Avait-on trouvé son corps ? Etait-elle morte ? Etait-elle vivante ? Mais que ce passait-il ?! Elle sentait qu’on tentait vainement de la sauver. Qui ? Elle sentait qu’on s’acharnait sur elle. Pourquoi ? Puis elle sentit qu’on s’éloignait, qu’on appelait de l’aide. Quand ? Et enfin, elle crut vomir. Une nausée terrible lui arracha le ventre, alors qu’elle pensait ne pas pouvoir souffrir plus. On la transportait magiquement. Où ? Elle atterrissait, elle était bousculée, le monde, dans le noir, tournait encore. Elle lâcha un gémissement de lamentation tandis qu’on lui enfonçait quelque chose dans la gorge. Elle s’étouffa à nouveau, le corps parcourut de spasmes violents. Cette chose que l’on lui avait fait ingurgiter, aussi dure que de la pierre, était aussi brûlant qu’une roche en fusion. Cherchait-on à l’achever plus vite ? Elle ne respirait plus, son cœur s’arrêtait.

Bim. Boum…. Bim. Boum…….Bim. Boum………………. Et ce fût la fin.

Elle était là, inanimée. Son corps avait lâché, elle ne bougeait plus. Impossible de prendre son pouls ; il était inexistant. Sa cage thoracique ne se soulevait plus. La vie quittait son corps. Il n’était pas trop tard, mais presque. Le bézoard qu’avait réussi à glisser le sauveur de la belle n’était peut-être pas un moyen vain. Car ses effets étaient immédiats, et lentement, il se désagrégeait dans l’estomac de Valentina, se répandant dans ses veines, dans son sang, luttant contre le poison. Le combat était féroce, et elle ne put retenir un hurlement déchirant. Une lutte sans merci, inégale. Et pourtant, cela lui rendait la vie. Mais la douleur lui faisait perdre la raison. Elle se voyait, une robe blanche, un sourire éclatant. Elle voyait un enfant. Elle voyait une maison. Elle voyait une famille. Elle voyait un avenir qui ne pouvait pas être le sien. Elle voyait des choses improbables, et qui, innocemment, l’apaisèrent. Car derrière tout cela, elle voyait Will. Et sa simple présence la rassurait. S’il était là, rien ne pouvait lui arriver. Elle devait encore se battre un peu. Pour lui.

-Reste avec moi Tina, reste avec moi, réveille-toi…

Le ton de l’homme qu’elle aimait était suppliant, affolé. Y avait-il le moindre espoir pour qu’il tienne réellement à elle ? Pour qu’il ne puisse plus vivre sans elle, comme elle était incapable de vivre sans lui ? Elle cria à nouveau, tant la douleur la dévorait. Ses mains crispées agrippèrent le sol. Elle n’était plus dans une rue, elle ignorait où elle était. Les minutes s' égrainaient, des heures peut être. L'horloge du temps continuait sa course et plus les secondes passaient, plus la probabilité pour qu'elle se réveille s' amenuisait. Dans sa tête, un silence. Même son esprit s' était tu. Et il y eu un éclat de lumière. Blanc, du blanc, beaucoup de blanc. Elle distingua tout d’abord des formes floues. La haute silhouette d’une étagère. Mais par-dessus tout, celle plus distinctive d’un homme. La main de Valentina se porta d’elle-même contre la joue du garçon, de son sauveur. Elle éclata en sanglots, une fois de plus. Elle avait ce soir la sensibilité d’une Poufsouffle. Elle ferma les yeux, aveuglée par tant de luminosité, et chercha son corps. En avait-elle récupéré le total contrôle ? Il semblait que oui.. Dans un effort ultime, elle se redressa lentement, dévisageant le visage aux traits crispés de William. Elle-même avait les joues baignées de larmes.

-William... comment… ?

Pas un mot de plus. Elle en était incapable. Elle se contenta de se déporter sur la droite pour blottir son corps faible et agité de vagues douloureuses contre celui, fort et rassurant, du Serpentard. Elle devait prononcer ces quelques mots qui lui brûlaient la langue. Et elle en était incapable. Elle ne pouvait plus rien faire d’autre que l’aimer. Elle était en vie, et c’était déjà fort improbable. Elle était en vie, grâce à lui. Non.
Elle était en vie pour lui.
Valentina, petite poupée de porcelaine, brisée dans les bras du seul homme à qui elle acceptait de donner son cœur. En larmes, perdue dans une funeste mélancolie, incapable d'exprimer ce qu'elle ressentait. C'était pour cette raison qu'elle s' était promis de ne plus aimer.Trop tard. La simple présence de William l'apaisait plus que n'importe quel antidote. Il lui avait sauvé la vie, et elle, en retour, était absolument incapable de prononcer trois petits mots tout simple. Et puis il y avait sa mère, qu'elle avait laissée. Sa baguette, aussi, cette baguette en baobab qu'elle avait depuis ses onze ans. Elle était en mille morceaux, restée à Florence. Tina était plus ou moins dans le même état, l'esprit ravagé par des remords terribles. Elle resserra son emprise sur Will, se blottissant un peu plus contre lui. Il était tout ce dont elle avait réellement besoin. Le Serpentard avait complètement anéanti ses belles résolutions d'une caresse, du frôlement de ses lèvres avides sur le corps de femme de la blonde. Une étreinte charnelle qui avait mené à plus que ça, bien plus que ça. L'amour. Et c'est cet amour terrifiant qui effrayait la belle. Elle était apeurée, terrifiée, terrorisée par l'idée même d'aimer. Lovée contre lui, elle se contentait de laisser des larmes couler, l'esprit perdu dans des méandres folles, se baladant dans ce sentiment qu'elle refusait d'éprouver et qui pourtant lui enserrait le cœur. Car il était plus important que tout. Son monde basculait, et elle ne s' accrochait qu'à lui, car tant qu'il était là, elle pouvait vivre. Sa mère était sans doute torturée, punie pour l'incompétence de sa fille. Et cette dernière éprouvait cet égoïste sentiment de sécurité que seuls les bras de William West pouvait lui apporter.
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Re: Dans la Pénombre.
Christopher Branwen, le  Lun 30 Juin - 21:30

William était paniqué. Les secondes s'écoulait avec une lenteur atroce, le jeune homme jurait que des heures entière était passé depuis qu'il avait utilisé le bézoard. Il aurait dut préparer un antidote, il aurait dut faire mieux. Valentina allait mourir car il avait été incapable de la sauver, incapable d'être à la hauteur. Le jeune homme ne supportait pas l'idée de la perdre, pas maintenant. Pourquoi devait-on la lui arracher exactement lorsqu'il admettait enfin ce qu'il ressentait vraiment ? Sa promesse de toujours se jouer de l'amour le rattrapait-elle finalement de la plus sinistre des manières ?

Soudain l'italienne eut un soubresaut, son souffle était saccadé mais plus régulier à chaque instant. Valentina ouvrit lentement les yeux, comme si chaque geste était un supplice. Le vert et argent l'observa en silence tenter de se redresser, ayant du mal à réaliser. Son cœur retrouvait peu à peu un rythme acceptable, ne menaçant plus d'exploser à chaque battement, le soulagement commençant à se ressentir dans tout son être.


-William... comment… ?

"Chut..."

La jolie blonde devait absolument se reposer, économiser ses forces. William serra la jeune femme dans ses bras, enfouissant sa tête au creux de son cou, fermant les yeux pour savourer l'instant.

*Elle est en vie...*

Rouvrant les yeux, Will redressa légèrement la tête, appuyant son front contre celui de Valentina, plongeant son regard dans le sien. La main contre sa joue était glacée et Will la saisit aussitôt, tentant de la réchauffer tant bien que mal.


"Tina... Je..."

Sa phrase mourut dans sa gorge, ses doigts venant de se poser sur de fine cicatrice qu'il n'avait pas aperçu auparavant, juste sur l'avant bras de l'italienne. Les yeux du serpent se baissèrent vers la blessure et ce qu'il vit changea instantanément son humeur. Le regard, auparavant tendre, était maintenant aussi dur que du métal. Sa voix avait perdu toute douceur, devenant la glace incarnée.

"Qui... A osé te faire ça ?"

L'on aurait presque dit un grondement plus qu'une question, le jeune homme brûlait de l'intérieur. La baguette dans sa main siffla un court instant puis une détonation retentit à l'autre bout de la pièce, une table venait d'exploser. Le serpent tremblait littéralement de colère, une rage ardente bouillonnant au fond de son être.

"Je le tuerais. Peu importe qui il est, je le tuerais."
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Re: Dans la Pénombre.
Megan K. Hayajân, le  Mar 1 Juil - 0:07

Son corps se débarrassait du poison, mais c'était moins la réaction du bézoard face au liquide assassin que la présence de William qui l'y aidait. Tout ce qu'elle voyait, tout ce qu'elle voulait voir, c'était lui. Elle respirait à nouveau, grâce à lui. L'étreinte brûlante de ses bras lui redonnait foie en la vie. Il était tout ce dont elle avait besoin. Et pourtant, elle était absolument incapable de le lui exprimer. Les mots restaient coincés dans sa gorge, chauffés à blanc. Le visage de cette homme, ses traits parfaits cachés par ses yeux émeraudes brillant d'une tendresse nouvelle, son corps protégeant celui de Tina aussi sûrement qu'une armure, sa respiration qui en fait devenait stable, constante, pour la douceur de ses gestes, tout ce qui faisait de ce Serpentard l'être qu'était William, elle l'aimait follement. C'était un amour indicible, comme elle s'était promis de ne jamais succomber. Elle pensait que ce serait facile de se contrôler, de lutter. Mais, visiblement; c'était tout le contraire.

Jamais Valentina n'avait ressenti ça. Ce besoin douloureux d'être collée à lui, d'entendre sa voix, de pouvoir sentir les palpitations de son cœur, la lente danse de sa respiration. Elle le regardait comme si elle le redécouvrait, ses yeux bleus quelques instants brûlants de souffrance reflétaient maintenant cet amour innommable. Elle était à la fois bien et mal. Une appréhension certaine croissait dans son ventre. Et si elle se faisait des films? S'il ne voyait en elle qu'un objet de plaisir? Si elle n'était qu'une sex friend parmi les autres? Pourtant, tout dans l'attitude de William lui prouvait le contraire. La façon dont il la serrait contre lui, son habitude de la protéger, de la couver des yeux. Ils étaient fous l'un de l'autre, arrivés tous deux à un point de non retour. Un amour dangereux.

"Chut..."

La belle se tut, laissant le jeune homme se serrer plus encore à elle. Des larmes coulaient encore le long du fin visage de l'italienne. Elle l'aimait tellement...! Mais la peur, la douleur, l'effrois de cette nuit terrible la marquait, l'isolait de lui. Elle aimerait oublier, ne se concentrer que sur la présence du jeune West tout contre elle. Elle n'y parvient pas, et la vision de sa baguette se brisant contre le sol, de sa mère inanimée, de cet homme si effrayant traçant dans sa peau l'inscription définitive de la pointe d'un couteau, enduite de poison. Ce poison la tuant, la consumant de l'intérieur; voir sa fin si proche. Un traumatisme que seul le temps apaiserait sans doute. Pourtant la belle Boccini ne voulait plus penser ça. Tous les malheurs du monde lui importaient peu: il était là. Leurs fronts se rencontrèrent, William se saisissant avec douceur de sa main glacée. Sa chaleur la fit frissonner. Elle ne se rendait compte que maintenant que tandis que son corps brûlait de l'intérieur, son enveloppe physique se gelait dans l'humidité d'une ruelle. Ils étaient maintenant dans un bureau qui n'était pas le sien. Elle aurait aimé transplaner, mais dans Poudlard -car elle supposait à juste titre qu'ils étaient de retour à Poudlard- c'était tout bonnement impossible. Et de toute manière, elle n'en aurait pas eut la force.

"Tina... Je..."


Le cœur de la plantureuse jeune femme se mit à palpiter de manière tout à fait incontrôlable. Les yeux dévorant l'homme dont elle était éperdument amoureuse du regard, elle était accrochée à ses lèvres dans l'attente d'une suite. Car cette suite, elle la connaissait; et elle était tout à fait incapable de la prononcer à voix haute. Elle se trouvait pathétique, se détestait d'être aussi puérile, mais elle n'y parvenait pas.  Pourtant, c'était un fait indiscutable, et maintenant que tout son être en avait prit conscience s'en était profondément imprégné, elle espérait pouvoir faire comprendre à William qu'elle ne voyait plus que lui. Elle ne supportait pas cet instant de silence, aussi douloureux que le poison qui lui avait torturé les veines.

"Qui... A osé te faire ça ?"

Elle ne comprenait pas. Elle n'avait pas comprit jusqu'à ce que ses propres yeux se posent là où ceux de Will étaient rivés. Sur la marque encore ensanglantée par laquelle était passé le poison. Cette trace, cette inscription sadique qu'avait prit plaisir à écrire son assaillant. Elle avait été minable, incapable de se défendre. Mais avait-elle une chance, la moindre chance? Non, c'était évident. Mais ce qui lui faisait le plus mal, ce n'était pas le lancement perpétuel que provoquait cette blessure. C'était le ton froid, dur qu'avait employé le Serpent. Ses yeux n'étaient plus que le reflet d'une colère subliminale, chassant toute la tendresse dont jusque là il avait fait preuve envers elle. La blonde entendis une détonation violente, et dans un geste passablement étonnant, elle se colla un peu plus contre William, effrayée. Ce soi, cette nuit, elle n'avait plus la force de rien. Il était son dernier bouclier contre la folie. Mais le jeune West, à la simple idée qu'on ai pus la blesser, tremblait de rage. Elle retint un cri de douleur, car oui, la douleur était encore bien présente, et toute l'adrénaline et la douceur du moment s'envolait, ne laissant que l'âpre goût des regrets dans la bouche de Valentina.

"Je le tuerais. Peu importe qui il est, je le tuerais."

Tina en resta muette, ébahie devant ce spectacle. William écumait d'une rage terrifiante, violente, parce qu'on s'en était prit à elle. L'amour reprit le dessus sur le corps fragile de la blondinette et elle s'accrocha plus encore à lui, plus qu'elle ne le pensait possible. Elle ne voulait pas qu'il dise ça. Elle ne voulait pas qu'il soit en danger quelconque. Elle ne voulait surtout pas qu'il s'éloigne d'elle. Plus jamais. Ses sanglots reprirent de plus belle, mouillant pathétiquement la chemise du garçon. Elle resta là de longs instants, totalement démunie, brisée et amoureuse, dans les bras du garçon qui faisait battre son cœur.

-J'aimerais savoir qui il est. Tout ce que je sais, c'est que c'est par la faute de ce même homme qu'il y a six ans j'ai...

Les mots ne voulaient pas sortir. La tête lui en tournait et cette culpabilité justifiée lui tordit le ventre. Les quelques sons ne pouvaient pas franchir ses lèvres. C'était renoncer à tous les efforts qu'elle avait fait neuf années durant pour ne pas s'effondrer à l'évocation de son crime. Pourtant, elle devait finir. William n'était même pas au courant. Elle termina sa phrase dans un murmure presque inaudible, d'une voix rauque qui ne lui ressemblait pas.

-Quand j'ai tué mon frère.


Une fois encore, les larmes coulèrent, silencieuses. Elle se rappelait de tout. Le corps blanc, terne, vidé de toute trace de vie de son garnd frère, abandonné sur le sol d'une rue de Florence. Elle se rappelait avant ça de cette éclat vert, de sa peur, de sa mort approchant. Elle se souvenait de sa baguette, qui, en accord avec son instinct de préservation, s'était dressée devant elle et avait formé un bouclier surprenant. Un bouclier de mailles noires, enflammé. Le sortilège avait ricoché et le temps s'était alors suspendu. Elle se remémorait de la force avec lequel cet éclair meurtrier était allez se loger dans le poitrail musculeux de son grand frère, de son protecteur. Elle se rappelait de ce regard qu'il lui avait jeté, un regard fier, ravi. Elle s'était protégée comme une vraie Boccini. Il était mort pour elle, sacrifié pour qu'elle, petite princesse, puisse vivre. C'était sans doute pour cela qu'elle avait avancé vers son agresseur, la tête haute, affranchie de toute peur. Parce que le sacrifice que Georgio avait fait, elle se sentait capable de le faire elle même. Mais ça aurait été trop simple, beaucoup trop simple. Non. Elle méritait de souffrir, de senti sa mort approchée pour regretter toute les erreurs de sa vie. Car sa mère, en cet instant, était hors de sa protection, soumise à elle ne savait qu'elle torture. Et une fois encore elle était impuissante. Si impuissante...

Elle tenta un mouvement. Elle essayait de se redresser un peu, mais le monde vacillait. Elle s'accrocha à William, une main derrière son cou, l'autre sur son torse. La respiration du garçon s'était accélérée. Elle le regarda droit dans les yeux, les siens encore engloutis par les larmes qui ravageaient son visage angélique de poupée. Dans un effort saugrenu, elle effleura la joue de l'homme d'un baiser tendre, léger. Elle ne voulait plus penser. Elle n ovulait plus penser à rien d'autre qu'à lui.

-Finis ta phrase, je t'en prie.

Elle le suppliait du regard. Il fallait qu'il finisse sa phrase, si il ne voulait pas qu'elle sombre dans la folie. Tout son esprit la criait, violemment, lui déréglant le cerveau, l'assourdissant en silence. "Je t'aime". Des mots à la fois destructeurs et doux, troublant une vie d'un bonheur sans pareil. Elle le voulait pour elle seule. Mais pas que physiquement. Elle voulait lui montrer, lui dire, lui crier que son cœur était à lui, qu'il en était le seul possesseur et qu'elle ferait tout ce qu'il voulait. Prise d'un soudain courage et baissant la tête, en rougissant d'une manière qui ne lui ressemblait pas, elle murmura, à peine audible:

Je t'aime, William...

Les mots avaient franchis ses lèvres sans qu'elle ne cherche à les arrêter. Car c'était là tout ce dont elle était capable. Si on lui demandait de recommencer, elle ne le pourrait pas. Cet élan de bravoure était terminé. De nouveaux, les larmes perlèrent sur son visage. Car ce qu'elle venait de dire la rongeait depuis des jours entiers. Cet amour dévorant qui de demandait qu'à être comblé. Un amour inconcevable entre deux personnes irresponsables. Ils n'y étaient pas habitués, mais c'était si évident, si prévisible... et à la fois si inouïe! Toujours en pleurs, Valentina chercha les lèvres de Will et l'embrassa timidement. Tout était si différent.. Cette nuit l'avait changée à jamais. Elle avait avoué ses sentiments, faillit mourir, perdu sa mère.

A jamais.
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Re: Dans la Pénombre.
Christopher Branwen, le  Mar 1 Juil - 23:26

William était submergé par sa propre colère, cette rage ardente se déversait dans ses veines, chaque battement de son cœur la propulsant plus profondément en lui. Valentina se blottit contre lui, le jeune homme compris qu'il l'effrayait bien malgré lui mais cette pulsion était incontrôlable. La jeune femme affirma ne pas connaître l'identité de son agresseur, toutefois ce n'était pas la première fois qu'il s'en prenait à elle. Tina pleurait contre lui. La sentir ainsi, dans un tel état, le mettait hors de lui. Le serpent aurait donné cher pour se trouver face à cet homme, il lui aurait fait regretter d'être né.

Les sanglots étouffèrent presque la fin de la phrase, la jeune femme avait tué son frère ? Comment était-ce donc possible ? Valentina souffrait, William pouvait clairement le ressentir. Il ne dit rien, aucun mot n'aurait put la réconforter à cet instant, le jeune homme devait simplement être là, avec elle, pour elle. Enroulant ses bras autours de la belle italienne, le serpent serra, peut-être plus fort qu'il ne l'aurait voulu mais heureusement pas assez pour lui faire mal.


-Finis ta phrase, je t'en prie

Finir sa phrase, en était-il seulement capable ? Le serpent avait faillit le dire seulement quelques minutes plus tôt mais maintenant qu'il s'était interrompu, aurait-il le courage de recommencer, de continuer, d'aller jusqu'au bout ? Son coeur battait de nouveau à tout rompre, la colère se mêlait à l'incrédulité, le serpent ne savait plus quoi faire.

Je t'aime, William...

A peine plus qu'un murmure et pourtant parfaitement audible. La voix résonna en écho dans sa tête, répétant la phrase encore et encore. La colère disparut soudainement, plus rien ne subsistait de son être. Rien n'existait plus, rien d'autre que ces quelques mots. Les lèvres de la jeune femme trouvèrent les sienne, le ranimant aussitôt. Le baiser était doux et tendre, semblable à celui qu'ils avaient échangé cette nuit là, lors de leur première dispute, ce moment où il avait dut admettre ce qu'il ressentait. Valentina avait osée le dire, osée franchir le pas, traverser cette ligne qui les séparait encore. William devait désormais effacer cette ligne, à jamais.

"Moi aussi..."

*Pas suffisant ! DIS LE !*

"Je t'aime Tina."
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Re: Dans la Pénombre.
Megan K. Hayajân, le  Mer 2 Juil - 0:02

Dans la ruelle, dans le noir, il n'y avait plus que William. William tenant dans ses bras la pauvre poupée fragile qu'était Tina, son visage de porcelaine ravagé de larmes amères. Elle ne voulait que lui, ne voyait que lui, ne pensait qu'à lui. Il était celui qu'elle aimait et rien d'autre n'avait d'imoortance que cet amour dévoilé au grand jour, après des semaines d'hésitations. Car elle l'avait dit, elle l'avait fait. Et prononcer ces quelques mots avait presque relevé de la torture. Non pas qu'ils soient faux, justement, c'est leur véracité, et tout ce que cela impliquait qui la blessait au plus profond d'elle même. Elle se tenait là, fébrile, vidée de toute force. Et elle n'avait fait que prononcer des mots, qui, bien que la soulageant, la détruisait au plus profond d'elle même.

Je t'aime. Autant de sons, de lettres, de mots qui ne rappelaient que de mauvais souvenirs. Le dernier souffle d'un père agonisant, les derniers mots d'un frère sacrifié, les dernières paroles d'un amant disparut, le dernier espoir d'une femme perdue. Ce n'était que le début de la fin, la fin d'une période de solitude extrême, car je t'aime, c'était s'ouvrir à l'autre sans espoir de retour. Encore aurait-il fallut vouloir revenir en arrière, car la pression amoureuse des lèvres de Will sur celles de Valentina prouvait à la belle qu'elle avait bien fait de se dévoiler à lui. En quelques instants, en une phrase, elle lui avait confié tout ce qui pour elle avait de l'importance. Le baiser était tendre, comme jamais encore auparavant, plus même que la fois où ils s'étaient retrouvés tous deux sur le sol. Ils s'aimaient trop.

"Moi aussi..."

Il y eut un silence, un instant, juste le temps pour la belle de prendre la pleine mesure de ses paroles: Oui, il l'aimait aussi. Ils étaient enfin réunis, amoureux, liés par cet aveux. Les yeux brillants d'une lueur nouvelle, Tina ne pouvait que le dévorer des yeux. La passion lui brûlait le ventre, et dans ses bras, elle trouvait enfin la paix. Car il n'était pas de ceux qui la ferait souffrir. Dans un élan de courage, encore une fois, et plus sincère encore, William rajouta:

"Je t'aime Tina."

C'était si définitif, si vrai. Prise d'un besoin soudain, Tina s'accrocha à lui pour sceller une fois encore leur bouche, leur langue. Elle avait besoin de lui, elle ne pouvait pas vivre sans sa présence. Elle en était incapable. Ce qu'elle faisait taire en elle depuis des jours, des semaines, pouvait enfin sortir. Elle avait refuser de se l'avouer, même dans le noir seule dans son lit. Mais elle ne pouvait plus cacher au monde que tout ce qui comptait pour elle, c'était lui.

-Restes avec moi. Ne me laisse pas...

Nichant son visage angélique dans le cou du jeune homme, elle se laissa aller contre lui, pleurant les dernières larmes qui habitaient son corps. Puis après de longues minutes, ses sanglots cessèrent. Ils étaient là, ensemble. Le monde se battaient au loin, des guerres sauvages mettant à feu et à sang des pays entiers. Mais eux, ils s'aimaient. En cet instant, rien ne comptait d'avantage que la passion de ses deux corps qui s'étaient trouvés par hasard. Tina le savait, elle aurait du penser à sa mère, a sa famille dévastée, mais elle n'avait plus qu'une priorité: le bonheur de celui qui était devenu au fil du temps l'homme de sa vie.

-Ne t'éloignes plus de moi, je t'en prie...
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Re: Dans la Pénombre.
Christopher Branwen, le  Mer 2 Juil - 22:17

-Restes avec moi. Ne me laisse pas...

William la serra plus fortement encore contre lui, comment pouvait-elle donc ne serait-ce que supposer qu'il la laisserait ? Maintenant ? Valentina pleurait toujours, elle en avait besoin. Le jeune homme ne dit pas un mot, laissant à la jeune femme le temps de décompresser, vider son sac. Un temps infini sembla passer sans qu'aucun mouvement ne se fasse puis les sanglots cessèrent. L'italienne semblait plus calme, plus sereine.

-Ne t'éloignes plus de moi, je t'en prie...

Sans un mot, Will se détacha très légèrement d'elle, sa main glissant de son dos vers son visage, passant avec douceur vers son menton pour relever sa tête vers lui. Les iris d'émeraude du serpent croisèrent celle translucide de sa bien aimée.

"Jamais."

Un simple mot qui n'avait besoin de rien de plus. Jamais plus il ne la laisserait. Tout ce que le jeune homme souhaitait était d'être avec elle. Sans réfléchir plus longuement et comme pour renforcer ses paroles, le vert et argent embrassa la jeune femme, un geste plein de douceur et de tendresse.

William aida la jolie blonde à se redresser puis, d'un mouvement de sa baguette referma l'armoire et répara la table qu'il avait brisé par inadvertance. Il était tard, les chance de croiser qui que se soit dans les couloirs à cette heure étaient incroyablement faible. Prenant le risque, le serpent saisit la main de la jeune femme dans la sienne, déposant un rapide baiser sur son front.


"Rentrons."


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