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Au coeur d'un grand magasin.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Invité, le  Jeu 11 Mai - 23:01

Un nuit comme les autres, à errer au cœur de Londres. Des nuits sans sommeil, sans repos, à chercher des réponses sans les trouver. A trouver des silhouettes, d’autres âmes en peine, d’autres problèmes. Mais à ne jamais résoudre les siens, à faire grandir la haine dans le cœur d’Elly. Cette aversion, ce dégout qu’elle ressentait à l’égard d’Evan. Elle avait rêvé de tout un monde avec lui, idolatré une simple rencontre. Elle avait été l’imbécile qui avait pu croire en quelques beaux discours.

Idiote.

Elle ne cessait de répéter ce mot, accompagné de quelques autres suivis d’insultes bien sentie. La vulgarité n’était pas son fort, mais cela faisait déjà quelques jours qu’elle avait sentie en elle quelque chose se cassait. Comme si son intérieur refusait de fonctionné correctement depuis cette satanée révélation. La jeune femme n’aurait su dire si c’était le fait qu’il n’avait rien dit qui la décevait, ou si c’était parce qu’il avait quelqu’un, qu’il était rangé, avait des enfants.

Quoiqu’il en soit, depuis ce fameux jour elle faisait des joggings réguliers au sein de Londres. Un jogging, une veste dont elle gardait la capuche sur la tête cachant la blondeur de ses cheveux et dont une poche intérieure contenait sa baguette, et une paire de basket. Moldu style. Mais alors qu’elle était en train de trottiner tranquillement, crachant un peu ses poumons, elle entendit un bruit … caractéristique de vitre pétée.

Poussée par sa curiosité, et un peu par l’inquiétude qui la gagnait au fur et à mesure de ses pas. Quand elle s’approcha du centre commercial elle remarqua aussitôt la vitre éclatée, peu habituel pour ce genre d’endroit qui à défaut de réparer aussitôt, camoufler au moins le problème. La jeune femme, ne sachant pas si c’était un moldu ou un sorcier garda la main à l’intérieur de sa veste, prête à intervenir au moindre souci.

En s’enfonçant plus en avant dans le centre, elle finit par remarquer une lueur … un quelque chose d’inhabituellement magique. En s’approchant davantage, elle ne remarqua pas la silhouette. Elle était juste obsédée par cette lueur, qu’elle reconnue trop tard …

Malaise.


Soufflée par l’explosion, Elly atterris à plusieurs mètres, glissant sur le sol. Cette fois ci, il était clair pour elle qu’un sorcier était à l’origine de cette explosion. La lueur … d’un bombarda. Elly avait du mal à réfléchir, ses oreilles sifflaient et l’eau qui tombait du système anti-incendie ne l’aidait pas à sa concentration.

L’air hagard, Elly attrapa sa baguette, tâtonnant le sol pour se relever. Elle aurait sans doute quelques ecchymoses mais elle était visiblement entière. Fort heureusement, car ce qu’elle avait en face d’elle n’était pas rassurant …  Couverte de poussière, la capuche toujours sur sa tête, quelques mèches blondes désordonnées qui sortait de celle-ci. La jeune femme sentait un liquide chaud qui coulait le long de sa joue. Elle porta sa main libre à sa pommette, comme pour confirmer que c’était bien son sang qu’elle sentait ruisselé le long de sa joue.

Dans ses yeux s’alluma la flamme de la rage, ce n’était certainement pas le jour pour croisé Elly, surtout lorsque l’on était en train d’effectuer quelque chose de répréhensible. Avant de s’avancer, elle murmura un Protego Horribilis espérant ainsi amoindrir les dommages que son corps pourrait subir dans les instants à venir.

Elle s’approcha de la silhouette qu’elle voyait au loin, elle semblait un peu floue. Comme dans la brume et dansante, silhouette vaporeuse faite pour engendrer la violence. Mais c’était Elly qui subissait des troubles de la vision et de l’audition suite à l’explosion. Elle avait du mal avec les repères temporels et ne faisait pas confiance à ses sens pour l’instant, dommage car elle était une Auror plutôt intuitive, comme si ce soir-là, en plus de sentir son cœur morne et à l’abandon, elle sentait son corps qui la lâchait.

Elle s’approchait encore davantage et d’une voix éraillée annonça « Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? », mais sans attendre une quelconque réponse, la jeune femme pointa sa baguette vers la (les en fait, dans ses yeux à elle), silhouette et lança «STUPEFIX » suivi de très près par un « Metalo scencio. Elle ne sut pas vraiment si elle avait touchée l’une de ses cibles, elle était dans une démence qui n’était pas sienne, et à cette pensée, un rire rauque sortis de sa gorge.

Elle-même ne se reconnaissait pas.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Mangemort 08, le  Ven 12 Mai - 17:17






Je restais les yeux absorbés par les flammes, comme y voyant mes propres pensées que je voulais fuir se faire attirer une à une et se consumer. Du moins je l'imaginais, mais elles étaient toujours là, dans l'ombre, à laisser à mes veines un peu de ce poison dont je ne pouvais me défaire. J'avais moi-même détruit une partie de ma vie. Encore une fois.

C'est là que je sortis de mes pensées, en la voyant. Là, sur le sol, que l'explosion avait repoussé. Une silhouette en survêt, genre un moldu qui faisait du sport. Intéressant. Voilà qui m'ouvrait de nouvelles perspectives comme exutoire.

Je l'observe se relever, et j'aperçois alors une baguette. Aussitôt mon instinct de protection prit le dessus et j'étais prêt à faire face à une toute autre menace. Ce n'était pas un moldu qui s'était perdu non, mais bel et bien un sorcier. Je ne voyais pas son visage, mais j'avais suffisamment de colère pour décider immédiatement que j'allais lui faire regretter d'être là, qui qu'il soit.

J'observais alors l'inconnu qui s'avançait vers moi, serrant fortement ma baguette, prêt à riposter s'il le fallait. Je n'arrivais pas à distinguer quoi que ce soit sous sa capuche, bien que la silhouette m'apparaissait de plus en plus féminine à mesure qu'elle avançait. Sa voix me donna la réponse, une femme assurément, bien que mon cerveau était trop dérangé pour que je fasse un quelconque lien avec une que j'aurai pu entendre dans un autre combat. Alors je rétorquais d'une voix que je voulais assurément moqueuse.

- Tu me demandes vraiment ce qu...

Tout s'enchaina vite. Le temps que je comprenne qu'elle n'attendait pas de réponse, un premier sortilège me passa à quelques centimètres du visage. Le temps que je pointe ma baguette droit sur elle, je vis un autre que je n'eus pas le temps de contrer, j'eus juste le temps d'essayer de m'écarter légèrement, mais mon bras gauche prit le sortilège et un filet de métal l'entoura.

Je connaissais bien cette saloperie, ça allait se resserrer jusqu'à ma lacérer la peau. Mon premier réflexe d'ailleurs, stupide, fut d'essayer de le décrocher avec un mouvement rapide du bras. Evidemment ça ne marcha pas, à part sentir ma main gauche et mon poignet qui subissaient les premiers affronts du sortilège.

Alors j'allais me mettre à couvert un instant, enfin, j'entrais dans le magasin que j'avais défoncé ou quelques flammes rugissaient encore. J'allais me mettre derrière une étagère métallique et je respirais un bon coup. Ne pas paniquer. Je visais alors les bords du filet et je le découpais à l'aide d'un #Diffindo. Puis je laissais un instant ma baguette au sol pour arracher le reste de la prison de métal et la jetait au sol. Je regardais ma main gauche qui avait gagné quelques coupures légères, laissant deux minces rayons de sang qui s'enfuyaient lentement.

Une nouvelle vague de colère me submergeait. Il fallait que je me venge, il fallait que je lui fasse mal, et si c'était pas en détruisant tout, ça serait en faisant couler le sang. Je me relevais rapidement, manquant de peu de m'assommer avec une partie de l'étagère dans laquelle je délivrais un coup de poing rageur, histoire qu'elle comprenne qui était le boss et de définitivement m'amocher la main gauche.

Je donnais un coup de pied dans une boite qui trainait par terre qui vola à l'extérieur dans la grande allée. Et je sortis avec un regard rageur que j'envoyais dans la direction de la nana mystérieuse. De ma main gauche quelques gouttes de sang allèrent tacher le dallage blanchâtre, se diluant dans l'eau présente. Un instant, me revînt ce que j'avais voulu lui dire avant de recevoir ses sortilèges, et je gueulais alors dans la galerie.

- J'ETAIS VENU ACHETER UN JOUET PUTAI* ! PARCE QUE JE SUIS LE PERE NOEL CA SE VOIT PAS !!!!!

Je soufflais, hystérique, entre colère et délire passager. J'avais envie de lui faire mal, oublier ma peine dans la souffrance d'autrui. J'enchainais rapidement un premier sort vers elle.

- Endoloris !

Mon sort sembla se stopper et disparaître dans un bouclier résistant, alors j'enchainais avec un second qui pouvait faire pas mal de dégâts s'il venait à la toucher.

- Exteo Stattiga !

Gardant en joue l'inconnue, je reculais de quelques pas dans la galerie, pour avoir plus de libertés pour esquiver ses prochains assauts. Le sol était recouvert sur toute sa surface d'une légère couche d'eau. Je posais rapidement un genoux à terre, le temps de passer ma main gauche ensanglantée dans le liquide...
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Invité, le  Ven 12 Mai - 23:33

[Badass]

Des pas sur le côté, vacillante. L’Auror a du mal à se remettre de cette explosion qu’elle a pris de plein fouet. Doucement, ses pensées tentent de s’assembler, d’éclairer comme une petite lanterne le chemin sinueux de sa conscience. En vain. Sa tête tourne encore, ses oreilles bourdonnent d’une force à peine imaginable, ses yeux clignent une nouvelle fois, cherchant la silhouette …

Disparue

De nouveaux pas rapides, plissant ses yeux, l’Auror essaye d’apercevoir la silhouette. Chancelante, elle s’approche du dernier endroit où elle pense l’avoir vu. Des flammes qui consument, des emportent tout sur leurs passages. La jeune femme perd un instant ses yeux dans le feu, dans cette chaleur qu’elle idolâtre. Un rictus malsain aux lèvres.

Et pourquoi pas, là maintenant, finir sa vie au cœur d’un brasier, mourir au bûcher.

Elle était toute à la contemplation du feu, absorbé par ce spectacle fascinant. Elle n’avait pas vu la boite sortir du magasin, elle ne l’avait pas vu sortir, lui,  limite enragé. Elle souriait face au feu, béate. Alors quand il hurla, elle ne put retenir un saut de surprise, avant de retourner ses yeux vers lui. Des yeux emplis des flammes de l’enfer, si elle devait brûler ce soir, il brûlerait avec elle, quel qu’il soit. Elle n’avait cure des règles, des mœurs, des lois qu’elle faisait pourtant respectée. Peu lui importait, elle était emportée par ses vertiges, par sa colère, par sa haine envers celui qu’elle avait pensé comme un alter-ego.

Et tandis qu’elle regardait l’enragé avec un sourire méprisant (et méprisable), un sortilège fusa. Dangereux, terriblement dangereux. Cela stoppa la jeune femme un instant, elle semblait réfléchir à ce qui allait se passer, ce qu’elle pourrait faire. Et tandis que le bouclier aspirait la charge du sortilège, son sourire mauvais s’étira davantage encore. Diabolique.

Baguette levée, elle s’avance et lui dit « Drôle de déguisement pour un père noel ». La voix est toujours rauque, un arrière-gout d’un mélange douteux, le sang et la poussière ne faisait qu’un dans sa gorge. Alors qu’elle ricane de l’efficacité de son bouclier, un nouveau sortilège fuse. Elle entend, légèrement, au loin, le bruit des flèches sifflantes qui arrivent pour la transpercer de part en part. Nouveau ricanement qui sort de la gorge abimées de l’Auror. Elle tente une esquive mais, pas assez rapide, trop déboussolée, une flèche la percute de plein fouet tandis que ses deux sœurs filent loin derrière.

L’Auror retint un glapissement de douleur. Elle voudrait hurler, mais la douleur physique qu’elle ressent est loin, bien loin, de la souffrance latente qui ravage son cœur. Et ça, l’autre en face d’elle l’ignore. Elle ricane encore « tu crois qu’une flèche va m’arrêter ? ». Il est vrai, néanmoins, que la flèche pourrait la ralentir. Elle jette à un œil à sa blessure, la flèche est bien plantée, droite comme un i. Un soupir, l’Auror attrape le bout de sa flèche, elle inspire, elle expire. Elle serra sa prise sur le bois, elle sait le supplice qu’elle va endurée, mais elle ne peut pas garder ce boulet, impossible.

Et puis, elle tire, s’arrachant un gémissement peu glamour. Comment ressembler à quelque chose d’un peu près humain lorsque l’on voue à se torturer soit même. Sa main reste crispée sur la flèche, qui est désormais hors de ses chairs. Un rapide coup d’œil à sa jambe lui confirme ce qu’elle sentait déjà, le sang s’écoule en belle quantité le long de sa jambe, colorant l’eau à ses pieds. Délicieuse couleur que ce rose rougeoyant se mêlant à l’eau telle un poison. Un poison, voilà ce que c’était.

Et cette idée pris place dans son esprit, qui semblait, sous l’effet de la douleur, être un peu revenu à lui. La jeune femme fixait la silhouette qui la tendait en joue et elle remarqua seulement. Un masqué. Déglutissement rapide. Il semblerait que son désir de mort allait être assouvi ce soir. Elle. Ou l’autre en face d’elle. Etrange sensation, ce masque, ce vert. Son esprit s’égare tandis que ses doigts se serrent, enfonçant ses ongles dans sa chair. Déchainant la colère.

N’y avait-il pas d’autres moments pour penser à celui qui l’avait détruite ? Qui s’était joué d’elle et de ses sentiments ? Un masque verdâtre et voilà qu’elle se revoit dans ses yeux émeraude, aimée, désirée. Un rire ignoble s’échappe de la jeune femme, comme si rien désormais ne pouvait la retenir de sa folie destructrice. Lui ou elle, l’un d’entre eux ne sortirait pas d’ici, et elle comptait bien lui faire comprendre. « Toi ou moi, l’un d’entre nous ne s’en sortira pas, et j’ai peur que ce soit toi ». Nouveau rire, petite distraction pour Elly qui s’amusait de cet inconnu camouflé.

Un regard sur la flèche, elle ouvre sa main, lève son bras devant ses yeux #OPPUGNO et voilà la flèche qui part à toute allure. Sourire obscur, elle ne cherche même pas à savoir si sa flèche sanguinolente à toucher son adversaire. Une nouvelle extravagance, un état d’aliénation. Et ses mots que lui murmurent sa conscience, la magie noire, ils connaissent bien cela les masqués, ils usent et en abusent, Elly en a vu les multiples ravages, les nombreux morts. Mais ce soir, la Mort danse dans son camp à elle, la grande Faucheuse l’aidera à obtenir gain de cause, elle en est persuadée.

Et comme un murmure, à peine chuchoter, comme un secret que l’on aimerais garder #Hastam Tenebris là où, normalement, l’extrémité de sa baguette accueille la lumière, elle accueille aujourd’hui les Ténèbres. Obscure ombre qui traverse, qui relie ses deux opposés. A-t-elle touchée sa cible ? Elle l’ignore, elle s’en moque éperdument après tout. Le liquide chaud qui glisse le long de sa jambe l’accapare totalement désormais, comme si elle était certaine de sa réussite. Etrange comportement qu’arborait l’Auror, totalement trempée sous l’effet anti-incendie du centre commercial. D’ailleurs, l’Auror relève la tête, à la recherche d’un quelque chose qu’elle n’entend mystérieusement pas. Ils ne sont pas censés avoir des alarmes dans ce genre d’endroit ? Nouveau regard vers la rivière rouge qui s’écoulait de sa baguette. Plus sa tension descendait, plus la douleur se réveillait, mordante au possible.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Mangemort 08, le  Sam 13 Mai - 18:00






J'étais là, silencieux, à ne pas m'en faire. Insouciant, je ne regardais plus la nana. Je ne savais pas si mes flèches l'avaient touchée. Je regardais seulement le sang de ma main qui laissait des trainées étrange dans l'eau. Me renvoyant quelques années en arrière, quand j'avais repeins la mer...

Kimoka, c'était elle qui m'avait sauvé à l'époque, quand l'eau salée n'avait pas voulu de ma carcasse déchue. C'est sa voix qui me sortit de ma pensée, me ramenant à ce combat qui se déroulait. C'est là que je vois qu'un de mes projectiles s'est planté dans sa jambe.

J'en souris sous mon masque, l'imaginant souffrir même si elle essayait de jouer la dure. Je penchais la tête sur le côté, surpris, quand elle arracha le projectile métallique de sa chair, l'entendant lâcher un soupir douloureux.  Cela ma ravissait encore plus. C'est là que le système anti incendie décida de calmer sa folie, il ne pleuvait plus au-dessus de nos têtes.

Elle laissa un rire étrange se répercuter sur les devantures, à faire frémir l'eau d'un remous. Était-elle tombé sur la tête ? Rigolait-elle nerveusement suite à la douleur ? J'écoutais alors sa provocation, qui m'arracha à mon tour un rire glacial. Elle voulait se battre jusqu'à la mort ? Et pensait que ça serait moi de nous deux ? Mon envie de sang ne s'en retrouva qu'amplifiée.

J'étais pris d'une soudaine envie de me transformer en loup et de parcourir les quelques mètres entre nous d'un seul bond, pour retomber toutes griffes dehors sur son corps que je lacérerais avec un plaisir incroyable, avant de m'abreuver du sang qui s'écoulerait en abondance de ses veines.

Mais ma pensée lycanthrope fut interrompue sauvagement. Perdu à mes divagations, j'avais vu son geste sans l'analyser, restant accroupi sans me transformer. Je me relevais à la hâte pour contrer son sortilège. J'avais vu sa main se lever. J'avais vu la flèche qui l'avait transpercée. Trop tard.

Le vent fendu par le métal
La chair fendue par le sang

La flèche qu'elle s'était elle-même arraché vînt me perforer l'épaule droite, m'enlevant un cri de douleur et me faisant vaciller sur le côté. Dans ma chute, je pus apercevoir un second sort qui me manqua de peu, que j'aurais certainement encaissé si je n'avais pas pris le premier.

- ******* !! m'écriais-je.

Je serrais les dents, les deux mains dans l'eau, regardant l'étendue des dégâts. Heureusement pour moi la flèche n'avait pas traversé, sinon ça aurait été bien plus compliqué à retirer. Là, j'avais juste à y aller franco. Puis c'était pas comme si c'était la première fois que j'en recevais une. Je soufflais plusieurs fois consécutivement, ma main gauche tenant fermement l'extrémité de la flèche.

Je l'arrachais d'un coup sec en la balançant plus loin, laissant une grande giclée de sang suivre sa chute. Je sentais mon épaule qui crachait et une affreuse douleur à l'intérieur. Je n'avais pas intérêt à laisser cette blessure trop longtemps sans rien faire. Elle allait morfler. Je me relevais grimaçant sous mon masque. Je serrais fermement ma baguette et j'informulais un #Levicorpus en me ciblant. Je me retrouvais dans la seconde qui suivit suspendu à l'envers au-dessus du sol. Alors je visais du mieux que je pouvais l'eau non loin de l'inconnue.

- Electrocorpus !

Le jet d'éclair alla à la rencontre de l'eau. Je savais qu'elle n'aurait que peu de temps pour réagir. Moi je serais hors d'atteinte, le temps que mon sort se dissipe, et je me lancerais le contre-sort. J'observais mon épaule qui s'égouttait dans l'eau, après avoir imbibé de rouge mes différentes couche de vêtements.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Invité, le  Sam 13 Mai - 23:00

[Musique]
Touché.

La flèche souillée par son propre sang l’avait touché, elle s’était retourné contre son lanceur. Ce dernier en était sans nul doute surpris au vu du juron qu’il avait lâché. Le sourire féroce, Elly jubilait. Elle l’avait prévenu, elle se l’était dit. Si elle devait souffrir, il souffrirait aussi quel qu’en soit le prix à payer. La vie est comparable aux flammes, un jour toutes deux finissent par s’éteindre. Et si c’était ce soir, alors Elly affronterais ses démons les plus sombres pour y parvenir.

Ils étaient là, tel deux enragés, habitaient par une folie furieuse de destruction, d’élimination, d’effacement. Que tout disparaissent dans la poussière et l’hémoglobine. De la même manière qu’Elly, il retira sa flèche sans « mal » et l’envoya valsé quelque mètre plus loin. Elle de son côté, se laissait absorbé par sa douleur, cette brûlure atroce qu’elle ressentait à l’endroit de sa plaie. Un déchirement supplémentaire pour le corps de l’Auror. Un souffle, un dernier et un nouveau regard vers son opposé. Du coin de son œil, elle voyait l’eau qui se teintait de plus en plus dangereusement, comme si Elly voulait peindre d’un rouge flamboyant le carrelage.

Et puis subitement, tout s’accéléra. On aurait dit que la Terre avait tourné pour Elly, que la jolie planète bleue s’était décidée à lui jouer un mauvais tour. Elle ne repéra pas immédiatement que l’homme avait changé de « sens » comme s’il était devenu subitement une araignée qui pouvait grimper au plafond. L’Auror eu un rire fin, délicat. Comme dénué de tous sentiments. Juste un rire d’amusement face à cette situation incongrue dont elle ne captais pas tous les contours.

Et puis, elle le vit, cet éclair qui sortait de sa baguette. Un coup de tonnerre dans ce duel de la mort, un dernier éclat. La jeune femme rit désormais, elle sombre davantage dans cette douce folie, douce utopie, où la mort n’est qu’une étape de plus. Elle fixe une dernière fois son masque vert. Se rappelle de la couleur de ses yeux, à lui. A cet autre qu’elle avait tantôt repoussé, tantôt désiré. Elle se rappelle de leurs danses à corps serrés, et un sourire s’échappe à ce tendre souvenir.

Et la foudre de continuer son chemin, s’abattant sur l’eau. Electrisant tout sur son passage. L’Auror aurait voulu féliciter son adversaire, lui dire « bravo, je savais que l’un de nous ne s’en sortirait pas », comme si cela avait été un jeu, un simple jeu. Mais aucun mot ne veut plus sortir. Le corps de la jeune femme est parcouru par un long flux électrique. Elle convulse et toute sa chaire tremble de ce contact infernal. L’enfer est bien là ce soir, les limbes lui tendent les bras.

Sa main qui tenait sa baguette desserra toute emprise, et le bois vint rapidement atterrir sur le carrelage, laissant quelques gouttes d’eau rebondir à sa suite. L’Auror ne se débat plus, elle rend les armes, et tandis que cette pensée la traverse, elle sent son corps qui l’abandonne, qui se dérobe sous elle pour rejoindre d’autres cieux, fussent-ils plus glorieux. Elle entend comme un son lointain, le bruit de son propre corps qui heurte le sol. Quelques larmes de douleurs s’échappent de ses yeux, elle aimerait déconnectée, partir maintenant. La souffrance n’amène rien de plus que la souffrance, et plus elle a tentait d’annihiler sa peine, plus celle-ci lui revenait pleine face. Le chagrin en plus.  

En chavirant, ses cheveux blonds se sont échappés de sa capuche trempée, et l’Auror sourit face au plafond du centre commercial. Un dernier sourire, une dernière demande. Qu’il achève cette torture, elle murmure, entre ses dents « Achève-moi ». Cette ultime demande, son ultime demande. Elle sait, au fin fond d’elle-même, dans cette dernière partie d’elle qui demeure encore consciente malgré la douleur. Elle sait qu’il ne mettra pas fin à son supplice, qu’il prendra un plaisir non dissimulé à la faire souffrir encore, jusqu’à la mort. Un spasme, un sanglot, de nouvelles larmes s’écoulent, se mélangeant au sang que l’Auror perd en de multiple endroit. Elle n’est plus désormais, qu’un corps quasi sans vie sur une toile écarlate. Elle se rêve d’un autre endroit, d’une autre rencontre, auprès de celui aux yeux d’émeraude qui l’avait bercé cette nuit-là d’un son enchanteur, les simples battements de son cœur.



Accoutumons-nous à considérer la mort comme une forme de vie que nous ne comprenons pas encore. Apprenons à la voir du même oeil que la naissance. Il est tout à fait raisonnable et légitime de se persuader que la tombe n'est pas plus redoutable que le berceau.
Maurice Maeterlinck
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Mangemort 08, le  Dim 14 Mai - 11:26






LA d'Elly

J'étais un instant figé, à regarder mon propre sang qui s'égouttait dans l'eau en contrebas, comme si c'était mes pensées qui s'égrainaient une à une, s'enfuyant des brumes du fin fond de mes Enfers. Là, j'arrivais à faire le vide, à oublier la raison de ma présence, les limites de ma folie, mon existence même. Pendant quelques secondes, je n'étais plus rien.

Et mon regard se reporta sur mon adversaire, quand ses cris déchirèrent les murs comme des miroirs qui se brisaient sur un sol de fleurs. Je ne savais trop en fait, si elle criait réellement, mais je suivais les tremblements violents qui agitaient son corps comme des échos dans ma tête, comme de la souffrance qui m’extasiait. Car je voulais voir cela, de la souffrance pour oublier la mienne.

Alors je souriais sous mon masque d'émeraude

J'observais mon jouet parcouru de nombreux spasmes, imaginant avec plaisir ce qu'elle endurait. La voyant tomber dans l'eau comme une poupée inanimée. J'avais gagné. Je pouvais la tuer. Plaisir ultime de ma nuit de chaos. Alors, quand les dernières vapeurs électriques s'échappèrent, je m'envoyais le contre-sort pour revenir au sol, m'appuyant sur mon poignet droit qui ne manqua pas de me lancer jusqu'à mon épaule qui me criait sa douleur.

J'entendis son murmure de l'achever, alors que j'avançais vers elle pour déposer cette sentence qu'elle réclamait. Plus de compassion, juste de la haine. Ma Justice. Mon Chaos. Depuis mon épaule un filet de sang descendait mon bras jusqu'à ma main, laissant à ma baguette son visage écarlate, comme imbibée de toute ma colère et mes ressentiments. Elle m'avait fait mal, il était temps d'en finir.

Le visage fermé, je fendais l'eau d'un pas lent, baguette tendue vers ce corps dont je voulais ôter la dernière trace de vie. Je voyais quelques mèches de ses cheveux qui dépassaient de dessous sa capuche, et je comptais bien l'enlever afin qu'elle voit la mort lui arriver les yeux grands ouverts. Elle m'avait bien amoché, elle aurait le droit à une mort digne, bien que je comptais la regarder agoniser un temps, entendre ses soupirs de douleurs, voir son sang qui se déverserait un peu plus dans l'eau.

Arrivant à sa hauteur, mon regard se posa sur la plaie de sa jambe, de laquelle un flot continue s'échappait. Je mettais un genoux à terre, passant ma main droite armée de ma baguette au-dessus de son corps, comme pour qu'elle sente ma présence et mon regard sous mon masque, lui annonçant sa mort imminente.

Le sang qui s'écoulait depuis ma main se mêlant au sien dans l'eau, mélange sombre d'une haine mutuelle, de ce déchirement dans la nuit. Une union qui avait pour achèvement la Mort. Ni elle ni moi n'avions pu entrevoir combien cette nuit pourrait tout arrêter, mais finalement ce n'était pas pour moi que tout s'arrêtait.

Je posais ma baguette sur son cœur, voyant sa poitrine qui se soulevait avec son souffle saccadé par ses blessures. Et je portais ma main gauche à sa capuche que je tirais d'un coup sec en arrière pour bien voir son visage avant de l'achever.

Éclair dans le cœur. Ciel couvert de nuages assassins.

Je tombais à la renverse, pendant quelques secondes ou tout implosa dans ma tête. Elly ? Elly ?! ELLY !!! Je venais de blesser Elly ? Non ! C'était impossible ! Je rêvais ! Je lâchais ma baguette et passais aussitôt ma main droite sous son corps, tandis que ma main gauche soulevait sa tête. Comme ne voulant pas croire que c'était elle, espérant qu'une fois son visage près du mien, il ne se transforme en quelqu'un d'autre.

Mais non. Lacération de mon esprit, de mon cœur, de ma chair, de mon sang. Ma gorge fut immédiatement nouée et j'étais incapable de prononcer le moindre mot. Un instant bloqué sans ne savoir quoi faire. Elle était là à se vider de son sang et c'était moi qui était en train de la tuer.

Mon cœur tambourinait si fort dans ma poitrine qu'elle devait certainement l'entendre. Des larmes perlèrent sous mon masque, tandis que j'observais ses blessures. Je plaquais un instant ma main droite imprégnée de mon sang sur sa blessure à la jambe, comme si cela suffirait à arrêter l'écoulement.

Plus de repère. Âme désemparée.

Alors je la serrais contre moi, en proie à des larmes que je n'avais pas vu venir. Je plaquais sa tête contre mon torse comme pour m'assurer qu'elle respirait, laissant des soupirs confus de ma bouche et des sanglots que je n'arrivais pas à maitriser. Mon sang mélangé à son sang, mes larmes fuyant de sous mon masque comme pour aller sur son visage lui dire combien j'étais désolé, comme criant ce que j'étais incapable de lui dire et qui mettait mon cœur en un millier de morceaux.

- Re..te... là... A...ec... oi... bafouillais-je.

J'étais là en partie pour elle. Parce que je l'avais désirée. Aimée. Que j'avais entrevu de passer un peu de temps avec elle sur le chemin de ma vie. Que j'avais vécu à ses sourires, à ses regards et à ses lèvres, qu'elle avait été la source d'un bonheur quand je ne savais plus où trouver la lanterne pour me guider. Avant de la voir s'enfuir à cause d'une vérité que je n'avais su lui dire. Et là, je venais de la détruire.

Et je voyais dans ses yeux une lumière qui me suppliait de l'achever
Et je n'avais de cris ou de larmes qui ne sauraient arrêter mes tremblements
Elle Terre que j'avais aimé de mes lèvres, et de ma baguette avec ma voix, souillée

Je n'étais plus que lambeaux
A l'idée de la perdre
Cette lueur que je ne pouvais voir s'éteindre
Qui habitait ses yeux et notre vécu
Cheminée de nos souvenirs
Ou un renard et un loup s'étaient apprivoisés

...

Et là,
J'étais détruit
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Invité, le  Dim 14 Mai - 16:43

Des douleurs infernales, épouvantables. Elle aurait voulu bougé mais elle ne le pouvait pas. Elle voulait juste partir, s’abandonner aux souffrances. Etre délivrée de ce chaos. Fermer les yeux, ne plus rien voir, et se laisser emporter par la Mort.

Un nouveau bruit lointain tandis que son corps est secoué par de nouvelles convulsions, Cette eau qui remue … s’approche-t-il d’elle pour assouvir sa soif de sang ? Pour répondre à sa prière, à son souhait que d’être achevée ici ? Elle murmurait « s’il vous plait », elle en était là, à supplier qu’il abrège maintenant les douleurs qui la traversaient de part en part. Des larmes coulaient silencieusement le long de ses joues, elle était dans un état de demi-conscience, se laissant parfois partir et luttant en même temps pour sa survie, si mince soit elle. Paradoxe vital.

Elle sentait sa présence juste au-dessus d’elle et comme pour confirmer cette ébauche de pensée, elle discernait à présent sa baguette sur sa poitrine, pile à l’endroit où se situait son cœur. Elle cherchait, du regard, où était cette âme destructrice qui l’avait rendu si mal. Mais sa capacité d’analyse était clairement amoindrie, comme si son organisme avait choisi d’activé un mode veille afin d’assurer la survie de l’Auror.

Elle sentait à présent, une main sur sa capuche et un geste vif pour lui enlever. Quel intérêt ? Pourquoi ne pas l’achever tout de suite ? Les larmes ne cessèrent de rouler sur les joues de la blonde, elle savait qu’elle allait souffrir, et son esprit, peu à peu, la quittais. Inconsciemment, elle fixait la silhouette avait laquelle elle avait voulu jouer, c’était soir de roulette russe mais elle ne se trouvait pas du bon côté et c’était elle qui allait mourir. Rien de plus.

Un éclat émeraude dans le tumulte. L’esprit d’Elly lui jouait de très vilains tours, pensait-elle. Voilà qu’elle se revoyait dansant au bras d’Evan, dont le regard avait su conquérir le cœur de la jeune femme à bien des égards. Une esquisse de sourire tenta de se dessiner sur le visage ensanglanté de l’Auror, tandis que de nouvelles larmes coulaient encore. Et à mesure que le temps passait, Elly perdait pied à cette réalité qui était en train de l’éteindre.

Et puis, alors qu’elle attendait l’heure du jugement dernier, elle ne compris pas. Elle sentait une main passée sous sa tête, et une autre sous son dos, elle quittait le sol et était désormais collée à lui, à cet autre enragé. A la limite de l’inconscience, ses yeux papillonnèrent, tentant de découvrir ce qui se passait. Comprendre ses sanglots qu’elle entendait comme un éclat lointain. Elle qui souhaitait, quelques instants plutôt partir sur les souvenirs heureux qu’elle avait eu, partir en s’imaginant au bras d’Evan, voilà que désormais elle devait lutter pour savoir ce qui se passait. Révéler pourquoi il n’en finissait pas de la serrer contre lui. Elle aurait voulu se défendre mais en était incapable.

Elle entendit des sons distants, qui ressemblaient à quelques syllabes lâchées çà et là. Une voix, cette voix, la sienne. Dans un effort qu’elle crut surhumain, elle tenta de lever la tête, de regarder cet étranger qui avait cette voix si enchanteresse pour l’Auror. Persuadée que la Mort se jouait d’elle, que les douleurs troublaient tellement ses sens qu’elle s’imaginait dans ses bras à lui. Comme chez elle, lors de cette soirée où ils s’étaient embrassée avec passion, et où avec une confiance qu’elle ne se connaissait pas, elle s’était endormie contre lui, contre les battements de son cœur.

Battement de cœur, esquisse d’un nouveau sourire qui se meurt dans un soupir. Elle tente de prononcer son prénom, comme pour emporter avec elle ce souvenir. Emporter le peu qu’il lui a donné avant cette haine qu’elle a ressenti pour lui. Haine qui la conduite au combat ce soir, face à la Mort au masque d’Emeraude. Et puis, sur ses lèvres, un dernier mot, murmuré à l’orée d’un dernier sourire. « Ev … an » à peine audible mais dans son cœur qu’elle sent ralentir, c’est le seul mot qui lui vient. Un regard final à ce masque d’émeraude et les yeux de l’Auror se referment tandis que l’inconscience la gagne.

- FIN DU RP -
- Suite ici -

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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Evan, le  Ven 23 Juin - 9:44




Une femme peut en cacher une autre
With Elina & Elly


Rp flashback

Une soirée prévue, dans nos débuts, nous retrouver, nous échapper. Fuir le quotidien et ses notes qui nous happaient, les murs de l'école et ceux cloisonnant de nos vies. Avec Elly. Nous avions prévus, de nous voir, alors que l'été emplissait les journées de sa chaleur, à en garder un air chaud chaque soir.

Je déambulais dans les rues de Londres et, bien que le soleil commençait à s'enfuir, la température n'avait que peu redescendu. Jean noir, tee-shirt du même ton, la chaleur n'avait que peu d'effet sur moi, contrairement à plein de moldus que je croisais qui essayaient de se ventiler comme ils le pouvaient.

J'avais un grand sourire sur le visage, reflétant ce bonheur qui m'animait. Juste l'idée que ma soirée se passe avec elle. Je me foutais bien, d'où nos pas nous mèneraient, comment elle serait habillée, l'essentiel étant qu'elle soit juste là. Une présence qui suffisait à allumer la lumière à mes yeux. J'espérais lui offrir quelques sourires à sa soirée, lui donner l'envie de me revoir.

Sifflotant un air quelconque qui me venait sur l'instant, je jonglais avec mes pensées à chaque nouvelle ruelle. Des esquisses potentielles de la soirée, des pièces de celles passées, tout cela s'enchevêtrait sur un immense tableau, aux bords bleutés, noisetés (m'en fous aujourd'hui ce mot existe), dont elle était la source et qui recueillait mille et une photos d'elle, tout autant de souvenirs et de paysages chaleureux.

On s'était donné rendez-vous aux abords d'un centre commercial, devant en fait, car j'étais pas vraiment un grand fan du surplus de monde et des amas de bruits qui en découlaient. Mes pas me menèrent sur un dallage grisâtre qui oscillait entre de la pierre et le marbre, bien que j'imaginais le premier davantage plausible.

J'étais en avance, comme à chaque fois. La ponctualité étant bien quelque chose qui m'était cher. Je préférais arriver quinze minutes en avance à l'attendre et à la dessiner dans mes pensées, plutôt que de risquer d'arriver en retard et qu'elle me le reproche.

Je trouvais un petit banc de pierre qui paraissait attendre que quelqu'un ne vienne à lui, étrangement esseulé alors qu'il était dans une zone d'ombre, si bien qu'on aurait pu imaginer des moldus assis dessus depuis des heures à savourer une fraîcheur bienvenue.

Alors j'allais prendre place dessus, joignant l'extrémité de mes deux mains comme faisant une pyramide avec mes doigts, souriant à la vie, mes yeux attendant de se poser sur elle, la cherchant dans la foule qui passait, sans ne jamais arriver à voir l'étincelle de sa beauté...
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Elina Peterson, le  Sam 24 Juin - 9:30

J'ai passée la journée avec elle... Assise devant sa tombe... A lui raconter mes aventures... Mes bêtises... Avec l'espoir que peut être elle serait tellement furax qu'elle me montrerait un signe de sa présence... Mais rien... pas un bruissement de feuilles, pas même une petite brise j'aurais même pas dit non à un coup de bâton sur la tête pour me remettre les idées en place si ça avait été un signe de sa part... J'ai lu aussi beaucoup... Dans la tempête de colère et de rage qui m'anime il n'y a que dans ce cimetière que je me sens apaiser.... Peut être est ce le fait qu'elle soit près de moi physiquement... C'est le seule endroit ou j'arrive à me sentir proche d'elle à travers la mort...

L'heure du départ... J'ai encore quelques heures devant moi avant de devoir rentrer au château... me mettant sur mes pieds je débarrasse ma robe, une blanche légère qui m'arrive au dessus du genoux et à bretelles fines, de la poussière et des petits cailloux. Puis discrètement même s'il n'y a personne je fais apparaitre une petite composition florale. Après un dernier regard à l'inscription sur le marbre je murmure un au revoir et quitte le cimetière de Londres.

Mon coeur se serre de nouveau et la colère me submerge encore plus alors que mes pas me guident vers le centre commercial, plus je m'éloigne d'elle et plus les sentiments négatifs refont surface. A fil des jours la haine ne s'estompe pas... Elle grandit... Petite graine dans une terre fertile... Trop fertile... J'ai besoin d'elle, elle me manque... Sans que je m'en rendent vraiment compte je m'approche de ma destination et alors que je suis sur le point d'entrer une silhouette sur un banc attire mon attention.

Vêtu de noir je reconnais immédiatement le beau professeur de métamorphose. Les souvenirs de cette soirée au trois balais se rappellent à ma mémoire, jeux de séduction... L'alcool... Lui... J'ai chaud et étrangement je sais que la température n'est pas totalement responsable de ça... Un peu de réconfort s'il est disposée ne me ferait pas de mal... J'avance vers lui et l'aborde en souriant.

- Bonjour Professeur, Vous vous êtes perdu? Besoin d'aide pour retrouver le chemin de l'école?

Je le taquine... Enfaite je ne sais trop quoi lui dire... D'ailleurs bêtise de parler de l'école. Aujourd'hui j'étais censé normalement être en cours... Ca aussi ça aurait mérité un signe de ta présence maman d'ailleurs... Mais j'ai plus envi j'ai pas le gout, surtout que je me serais retrouvé dans la même pièce que Spero et après notre magnifique combat dans la foret et la magistrale raclé infligée par Artemis Autant dire que je l'évite... Si Miss Philaester m'a dans ses bons papiers autant ne pas trop abuser de sa gentillesse... Un sourire étire mes lèvres à la pensée de sa leçon de moral et de son clin d'oeil raté à mon attention... Sacrée directrice... Je préfère avoir affaire à elle qu'à n'importe quel autre... Quoi que... y'en a bien un autre... Souvenirs dans une salle de classe... Je secoue la tête pour me retirer les images de mon esprit... C'est pas le moment... et je me concentre de nouveau sur mon charmant interlocuteur....
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Invité, le  Sam 24 Juin - 23:59

Une nouvelle soirée, une nouvelle rencontre. A cette idée, l’auror était joyeuse, elle était sortie du bureau des aurors avec un grand sourire. De ces sourires immuables qu’il avait le don de crée, encore et encore, à l’infini. Elle s’était changée rapidement à la fin de son service, afin de ressembler à autre chose qu’une auror en service. Elle avait enfilé un jean gris et un tee shirt noir sur lequel était inscrit un slogan moldu dont l’auror ignorait totalement le sens (mais dont elle se foutait totalement aussi ahah).

Elle avait rapidement trouvé l’endroit de leur rencontre, un vaste centre commercial devant lequel ils étaient censés se retrouver. Mais comme à son habitude l’auror avait du retard. La ponctualité n’avait jamais été son fort : elle essayait pourtant, mais il y avait toujours des imprévus. Tout le temps.

Alors quand elle arriva à proximité de leur point de rencontre, elle arborait toujours un profond sourire, sachant pertinemment qu’elle se ferait taquiner pour son retard. Et alors qu’elle reconnaissait sa silhouette sur un banc, son sang se figea sur l’instant, tout comme son corps qui retenu l’ensemble de ses mouvements.

Elle s’était figée à quelques mètres de lui, derrière lui. Enfin, derrière eux. Il était accompagné d’une brune, dont Elly ne voyait pas le visage. Elle était là, interdite, à observer la scène sans en pouvoir analyser la moindre information. Rapidement, elle décida néanmoins de demeuré cacher. Histoire de voir ce qu’il se passait exactement entre l’homme qu’elle aimait et désirait et cette femme, dont elle ne connaissait visiblement rien. Alors elle se planqua derrière une espèce de statue absolument horrible, et elle retenu sa respiration. Pire que si elle avait été en mission de flicage, l’adrénaline montait en elle à mesure que sa colère faisait bouillir ses veines.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Evan, le  Lun 26 Juin - 8:53






J'attendais la belle qui viendrait illuminer ma soirée. Celle qui, avec ses mèches blondes, m'envolerait vers des contrées verdoyantes où tous ces idiots de moldus ne seraient plus qu'un élément du décor, au mieux, futiles comme des brindilles sur lesquelles l'on marche sans y faire attention.

J'attendais de revoir ses yeux noisettes, qui seraient l'air pur parant à celui des silhouettes agglutinées se pressant dans le magasin comme des vaches à l'abattoir. Yeux qui seraient mes lanternes ce soir, auquel je comptais m'accrocher en espérant qu'ils m'accompagneraient jusqu'à ce qu'une nouvelle aube étincelante ne se lève.

J'attendais d'entendre sa voix, qui serait la sérénade qui me bercerait, la fréquence qui me permettrait de concevoir tout un univers qui serait une succession de moments tous plus délicieux les uns que les autres, me permettant de fuir ce brouhaha ambiant. Où je n'aurais plus qu'à fermer les yeux pour que ce navre dont je ne me lasserais jamais d'entendre sa rencontre avec les vagues de la vie, m'agrippe à sa seule beauté qui n'avait nulle pareille.

Et c'est là que, sortant de mes joyeuses pensées comme si soudainement la porte s'ouvrait sur elle, je tombais nez à nez avec, Elina. J'avais rencontré l'élève à la soirée aux 3B avec qui j'avais dansé, dans un jeu de séduction et d'alcool (et de défis débiles lancés par les organisateurs Ange ). Je lui envoyais un regard passablement surpris, ne m'étant pas attendu à la voir là.

Elle m'aborde dans un sourire et une robe blanche qui ressemblait un peu à celle qu'elle portait à la soirée. Bien que, clairement, c'était pas elle que j'attendais de voir, je lui fis un sourire de courtoisie, et répondit alors à sa phrase.

- Bonjour Elina... Oui on pourrait croire que je me suis perdu, mais non je suis venu là de moi-même... Je pense que je pourrais retrouver le chemin du château, j'ai pas de cocktails fumeux dans le sang ce soir... Et toi que fais-tu pas ici ? Tu as perdu ton prince charmant ?

Les deux questions étaient rhétoriques, bien que je ne doutais pas qu'elle y répondrait. Je l'imaginais bien, ainsi vêtue, retrouver je ne sais qui. Je gardais mon sourire en attendant qu'elle me réponde, bien que dans mes pensées, elle n'était pas là, il n'y avait qu'Elly, que j'espérais revoir, la brune pouvait bien faire ce qu'elle voulait de sa soirée, je m'en foutais.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Elina Peterson, le  Mar 27 Juin - 0:02

Je vois à son regard qu'il est surprit, ce n'est pas moi qu'il attend effectivement et je sens une pointe de.... Déception peut être? Oui ce doit être ça. Je ne peux m'empêcher de sourire. Souvenir de soirée alcoolisée, enfumée... Mon corps se remémore la chaleur des mains de cet homme sur mon corps a travers le tissu de ma robe de soirée. Ce coin*ard de vendeur de baguette était venue pourrir ma fin de soirée et Evan avait préférer clore cette dernière avec un simple sourire... Beau sourire faut l'admettre mais avec l'alcool et les longues heures à ce chercher la récompense avait été bien maigre... Il me sourit mais je sens qu'il n'est pas du tout dans le même état d'esprit.

- Bonjour Elina... Oui on pourrait croire que je me suis perdu, mais non je suis venu là de moi-même... Je pense que je pourrais retrouver le chemin du château, j'ai pas de cocktails fumeux dans le sang ce soir... Et toi que fais-tu pas ici ? Tu as perdu ton prince charmant ?

Il se souvient donc également de cette soirée. Bon point. Il est venu de lui même... ok un rendez vous surement... Professionnel ou personnel? Ca c'est une bonne question. Je ris à la mention d'un prince charmant. Le jour ou les hommes seront des princes il tombera des grenouilles et ce sera la fin du monde le jours ou ils seront par la même occasion charmant...

- Je me demande bien comment tu as réussi à rentrer d'ailleurs la dernière fois avec tout ce que tu as bue... J'ai d'ailleurs été un peu déçu que tu ne sois pas plus joueur... Les hommes vous êtes bien tous les même. Je le taquine. Et bien je me promène parmis le bas peuple... (ironie évidement j'adore les moldus...). Le prince charmant c'est surfait, c'est pour les petites filles qu'on berce d'illusions afin de les rendre soumises à l'homme... Non moi je joue dans une autre catégorie tu vois... Pas d'illusion... les choses sont claire pas d'engagements... Juste du jeux... Un peux comme la soirée au 3B si tu vois ce que je veux dire...

Je lui fais volontairement un petit sourire pleins de sous entendu. J'aurais bien besoin d'une distraction ce soir, surtout après avoir passée la journée au cimetière avec maman... La douleurs commence à vouloir refaire surface et si je ne trouve pas de quoi me changer les idées la soirée va vraiment être des plus pénible... "Eli... Tu comptes essayer avec ce prof la? N'oublie pas la dernière fois c'était pas le genre tout doux...." Souvenir des cachots merci ma conscience de me rappeler ce moment... Au pire je m'en fiche hein... Je quitte Poudlard dans quelques jours...
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Invité, le  Dim 2 Juil - 3:21

Un sourire de sa part à lui et l’auror ressent une pointe de jalousie montait crescendo en elle. Difficile d’avaler sa salive, tant elle est occupée à regarder ce qui se passe entre l’homme – sensé être de sa vie – et cette femme dont elle ignore tout et qu’elle ne voit pas vraiment. Il lui répond avec un sourire et le cœur de la blonde s’emballe, était-il capable de lui mentir, encore ? La jeune femme déglutit avec difficulté tandis qu’elle observe la femme brune assise à côté d’Evan lui lançait de multiples sourires, semblant vouloir se fondre à lui.

Une nouvelle déglutition et les doigts de l’auror se crispent sur sa baguette, sa mâchoire se serrant sur ses dents. Difficulté à respirer, ses yeux sont figés sur le spectacle qui se déroule devant elle sans qu’elle puisse faire la moindre chose pour interrompre ce qui semble être inévitable. Une respiration saccadée, et l’auror fait dériver son regard sur le ciel, sur les alentours. Cherchant un point de repère contre lequel s’appuyait, avec lequel s’assurait que tout cela n’était pas qu’un rêve, qu’une mascarade. Il ne pouvait pas faire ça, pas après ce qu’ils avaient vécu.

L’auror ferma les yeux, tenta de reprendre le contrôle de son corps qui semblait l’abandonné au profit de divers spasmes qui la secouait. Une respiration incontrôlée, elle se remit à couvert, histoire de ne pas être vue et de voir ce que donnerait la suite de la rencontre entre l’être de sa vie et cette parfaite inconnue.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Evan, le  Mar 4 Juil - 9:58







Je continuais d'observer mon interlocutrice, qui laissa échapper un rire à mon évocation du prince charmant. J'attendais qu'elle me réponde sur sa venue à elle, ici. Elle commença d'abord par me dire qu'elle se demandait comment j'avais fait moi pour rentrer de cette soirée. Il fallait dire que j'avais développé une certaine proximité avec l'alcool, qui faisait que j'arrivais toujours -presque- à marcher droit quand j'avais bu même comme une barrique.

Elle me parle ensuite de sa déception que je ne sois pas aller plus loin. Et mon visage se ferma l'espace d'un instant, pensant à ma belle que j'attendais. Et j'écoute la suite tout en étant dans mes pensées, elle me dit qu'avec elle il n'y avait pas d'engagement, me rappelant que si j'avais voulu, la soirée aux 3B aurait pu se finir autrement.

Je lui fis un sourire un instant, qui était bien plus faux devant mon envie de lui balancer une pique magistrale, que pour dire que j'accordais un tant soit peu de crédit aux mots qu'elle venait de me laisser. Quand bien même pouvait-elle être jolie et habillée de la manière la plus sexy possible, je m'en contrefoutais d'elle, elle n'était que du vent, je ne la calculais pas.

Seul Elly comptait, et j'avais envie d'achever son sourire de... joueuse qu'elle affichait là. Un instant je regardais alentours, espérant voir ma belle arriver pour la laisser en plan et partir retrouver celle qui faisait s'envoler mon cœur. Car jamais elle n'arriverait à la cheville d'Elly, elle n'avait pas la moindre importance comparée à elle. Après quelques secondes je lui répondais.

- Oh tu sais je n'ai pas eu trop de mal à rentrer. Le château n'est pas si loin. J'affichais un sourire gêné avant de continuer. Hum, je n'étais pas dans l'esprit d'être plus joueur, mais j'imagine que tu as dû être déçue...

Je me taisais à nouveau, regardant la brune avec mon sourire qui se dissipait. Si elle pensait que je plaisantais elle allait tomber de haut. Si à la soirée sous l'alcool j'avais entamé un jeu, ça n'avait été rien de plus que cela, et si elle espérait que j'allais la charmer, alors elle se trompait lourdement. Je repris sans la laisser répondre.

- Je vois ce que tu veux dire, en parlant d'autres catégories... Il y a eu un temps aussi où je jouais dans celle-là... Mais je pense qu'il faut savoir se poser un jour, quand on finit par trouver la personne qui nous convient... Avec qui on envisage sérieusement de vivre... Ça t'arrivera peut-être...

Je lui lançais un sourire, je ne savais pas ce qu'elle penserait de ma réponse, mais j'avais envie qu'elle ôte les pensées qu'elle avait pu avoir. Car jamais elle ne compterait dans ma vie, il n'y avait qu'une seule personne qui comptait. Et il me tardait de la voir apparaître. Oublier ces nuages dans l'écrin de ses bras...
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Elina Peterson, le  Ven 7 Juil - 10:02




L.A d'Elly pour la faire arriver


- Oh tu sais je n'ai pas eu trop de mal à rentrer. Le château n'est pas si loin. Hum, je n'étais pas dans l'esprit d'être plus joueur, mais j'imagine que tu as dû être déçue... Il fait une petite pause. Je vois ce que tu veux dire, en parlant d'autres catégories... Il y a eu un temps aussi où je jouais dans celle-là... Mais je pense qu'il faut savoir se poser un jour, quand on finit par trouver la personne qui nous convient... Avec qui on envisage sérieusement de vivre... Ça t'arrivera peut-être...

OK il ne sera pas ma distraction de la soirée, mon sourire disparait d'autant plus vite à l'évocation d'une potentielle relation sérieuse future dans ma vie... Le prince charmant est un mythe tout comme la femme parfaite est une conna*se... Hors de question pour moi d'envisager confier ma vie et mon coeur à quelqu'un qui aurait tout le loisir de me faire souffrir comme bon lui semblerait. Je préfère rester indépendante... Pas d'attachement, pas d'amour... Pas de souffrance. Quand je vois ce que l'amour à eut comme effet sur ma mère... Merci mais non merci.

Mon coeur pourtant essaye de se manifester, il a commencé à se réveiller pour un homme... impossible pour moi d'accepter cela je l'ai enfermé pour l'empêcher de s'emballer plus... Je ne sais pas quel genre de sentiments commencent à naître mais autant les tuer dans l'oeuf en le fuyant pour ne pas prendre de risque... Hors de question que cet organe fourbe qui bat dans ma poitrine m'asservisse à quelqu'un... Je souffre déjà bien assez de la disparition de ma mère pour souffrir une nouvelle fois à cause d'une déception amoureuse...

Mon regard ce perd quelques minutes dans le vide... Les gens passent, impatient de trouver refuge dans le centre commercial climatisé... Fraicheur bienvenue par cette chaleur... d'ailleurs j'avais prévue de faire pareil avant de tomber sur mon prof de métamorphose.... Mon esprit s'évade quelques secondes vers le souvenir de cette balade sous marine avec une certaine personne... La fraicheur de l'eau... Je me ressaisie et reviens sur le moment présent avant de me perdre définitivement dans un autre temps...

Je suis sur le point de répondre à Evan quand mon regard ce pose sur une femme qui s'approche de nous. Je l'observe, elle m'est familière et je reconnais petit à petit l'Auror qui m'a convoqué quelques semaines plus tôt pour m'annoncer la mort de maman... Mon coeur se serre aussitôt et j'ai envie de partir... De prendre la fuite... Je sens la vague de souvenir de ce jour maudit sur le point de m'envahir... La tempête de sentiments contradictoires que j'ai ressentie ce jour-là tente de reprendre le dessus et de faire voler en éclat le mur que j'ai mis si longtemps à construire... Je peine vraiment à garder la maitrise de mes émotions... Je ne pensais pas que la vue de cette femme réussirait à me troubler autant... décidément les Aurors ont le dons de me pousser dans mes retranchements... La soirée sera définitivement chaotique....

Elle s'arrête à notre hauteur, son attitude est totalement différente de la première fois... Elle affiche une attitude froide et détachée et son regard me parait glacial à la différence de ce qu'elle avait affiché ce fameux jour... Je me demande bien ce qu'elle peut nous vouloir... A moins que... est-il possible que ce soit d'elle qu'Evan parle quand il dit attendre quelqu'un...? Aucune idée mais bon on va bientôt le savoir... J'allais répondre à Evan mais finalement je préfère m'abstenir sait on jamais... Je ne tiens pas à m'attirer les foudres d'une Auror... J'en ai déjà un sur le dos... On va éviter d'en avoir une deuxième...


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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Invité, le  Mar 11 Juil - 23:36

Un froid glacial s’était emparé de ses entrailles tandis qu’elle voyait l’homme de sa vie parlait avec la brune. Pire encore elle le voyait sourire. Ainsi donc ne pouvait-il pas s’empêcher de draguer tout ce qui bouge ? Boule amère dans la gorge. Les entrailles nouées l’auror observe toujours et se décide à intervenir, malgré l’apparente haine qu’elle arbore. Et qui était cette brune qui se permettait de le draguer si ouvertement ?

Elle les voit, assis sur le banc côte à côte, elle les rejoint, prenant un visage impassible. Son regard qui scintille habituellement de mille braises est totalement éteint. Froid, gris. Malgré la chaleur persistante. Les gens qu’elle croise pour les rejoindre semblent s’écarter d’elle. Comme si elle avait une aura capable de refroidir quiconque croisera son regard. Mais pour l’instant, ses pupilles sont uniquement concentrées vers lui. Et les lames lui tailladent le ventre, la douleur la lacère. N’y-a-t-il que lui pour la faire souffrir ainsi ?

Et puis, arrivée à leur hauteur, elle l’aperçoit. Elle. Ce bout d’enfant déchiré. Auquel elle a dû apprendre la terrible nouvelle qu’est la perte d’un être cher. Inspiration. Les lames qui la tailladaient plutôt tournent, s’écartent, et puis finalement la libèrent de leurs emprises. Expiration.  Une plaie béante semble s’être crée dans le corps de l’auror, qui se retient désormais de respirer pour éviter de saigner davantage.

- Evan …


Un regard appuyé sur lui, les yeux durs. Un ton froid, quasiment polaire. Inspiration. Et le regard se tourne vers la jeune fille, s’adoucit, malgré l’allure et la tenue de celle-ci. Qu’as-tu fait gamine ? L’auror rumine, elle était prête à tout pour l’aider, pourquoi lui faire ça ? Ses doigts s’enfoncent dans sa paume tandis qu’elle essaye de contrôler les nerfs qui ne demandent qu’à sortir, qu’à tout détruire.

- Elina …
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