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Au coeur d'un grand magasin.
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Gabriel Michaels
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabriel Michaels, le  Mer 23 Mai - 17:17

Pv Kohane

Bon, à quel moment j’avais pu me dire que m’arrêter dans un centre commercial pouvait valoir le détour ? Non, franchement, avec ma carte touristique de Londres entres les mains, les points que je voulais voir entourés en rouge, les horaires du dernier train pour rentrer à Poudlard en tête, à quel moment, j’avais pu m’auto convaincre que faire un arrêt verre de coca pouvait être une bonne idée ? J’avais du demander mon chemin à à plusieurs personne, j’avais gardé les mirettes collées sur l’architectures, sur la taille étourdissante de la vielle, sur les bus gigantesque, et au final, si j’avais étanché ma soif, je ne savais plus où j’étais.

Je maudissais mon plan fournis par l’office du tourisme, me promettant de réclamer à Abigail un téléphone portable pour Noel, même si je savais parfaitement qu’elle refuserait, car maintenant, moi, j’étais complétement paumé. Une sucette orange à la bouche, je tournais et retournais mes ruelles sur papiers glacées à la recherche du chemin à prendre. Je voulais aller à Camdem, passer devant le palais de la reine, faire un tour de grande roue, flâner dans un parc immense ou la végétation prenait ses droits et renter avec le dernier train. Mais là, j’étais bon pour aller au poste de police le plus proche et demander à ce qu’on me ramène à la gare…

Enfin pas de suite quand même, quand je me sentirai désespéré au point d’avoir à chouiner pour appeler à l’aide. Pour l’heure, je suivais la foule compacte, me laissant entrainer dans leur sillage, levant le nez devant chaque enseigne brillante, les mirettes grande ouverte, enivré de vie citadine qui ne ressemblait en rien à celle que j’avais eu avant. Il me semblait avoir fait le tour complet du centre commercial au moins 4 ou 5 fois, je ne savais plus combien de beignets alléchant j’avais déjà croisés et avant d’avoir mon estomac qui se mette à crier famine, je m’arrêtais pour en récupérer un. Après tout, valait mieux etre perdu l’estomac plein, que perdu en criant famine. Ça ferait le cliché parfait de l’orphelin, j’avais déjà le prénom d’un emplumé, alors si on pouvait éviter de trop jouer dans les stéréotypes stupides, ça m’arrangeait.

La bouche parsemée de paillettes de sucre, j’étais parti dans l’étude attentive des panneaux d’indication du temple du capitalisme à la recherche de l’indication « sortie ». Soit j’étais devenu aveugle, soit il n’y avait aucun moyen de sortir de se labyrinthe sans fin appelant à la mort de mon porte-monnaie. Un peu dubitatif, je papillonnais des yeux un instant, croquant une nouvelle bouchée de ma sucrerie en soupirant de dépit. J’étais bon pour tourner en rond –ou du moins en carré pour le coup- et cette fois au lieu de graver sur ma stelle mort perdu dans les couloir de Poudlard à 11ans comme ça avait failli être le cas, on verra mort dans un centre commercial bondé à 15ans. Je n’étais pas bien certains que ce soit beaucoup plus glorieux en fait…
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Kohane W. Underlinden, le  Mar 12 Juin - 21:51



Franchement, je comprends pourquoi les Moldus s'obstinent à construire des structures de plus en plus grandes et, surtout, de plus en plus moches avec des tas d'enseignes lumineuses dedans et plein de magasins qui servent à rien. Les boutiques se ressemblent toutes, y'a que le nom et le logo qui changent un peu. Puis y'a surtout trente six mille commerces qui vendent quasiment la même chose. Par exemple, combien d'entre eux vendent des vêtements ? Des chaussures ? J'suis sûre ils se comptent par dizaines rien qu'ici. Puis y'a des tas d'étages avec des enseignes toutes aussi peu parlantes les unes que les autres et des gens pressés capitalistes qui passent avec leurs paquets tous contents de faire fonctionner ce vaste système dans lequel on est coincés et dans lequel tout est fabriqué au plus bas prix -quitte à en altérer la qualité- tout ça pour faire du fric

Pfiou.

Rien de penser tout ça, ça m'épuise.
En plus, je suis en train de grimper les marche d'un des escaliers qui conduit à je ne sais quel étage où y'a toujours autant de monde. Un panneau récapitule quel magasin est à quel étage mais je n'y prête pas la moindre attention. Parce que j'm'en fous : les enseignes, je ne les connais pas.
Quand même, ça manque de charme, ici.
Au moins, les boutiques sorcières ont chacune leur style. Leur devanture, leur intérieur tout particulier. Chacune d'entre elle est une maison, un univers.
Ici, y'a que des pièces contenues dans un vaste appart' et on nous clame qu'on y vend tout. Ouais, tout, sauf du rêve. Ou p't'être du rêve capitaliste.
Pfiou
M'enfin
Je ne sais même plus pourquoi je suis venue ici. Les gens avec leurs paquets m'énervent. Je croyais pouvoir venir flâner, découvrir un autre pan du Londres Moldu.
Pour le coup, je suis servie.
Mais bon, ce n'est pas le côté qui me plait le plus. En plus, impossible de flâner, on vous bouscule ! Genre, vous vous arrêtez deux secondes et y'a forcément quelqu'un qui va passer, pas vous voir et balancer un faux pardon j'vous avez pas vu alors qu'en soi, il demande absolument pas pardon, ce n'est qu'une convention, il s'en fout du pardon, puis le pardon chrétien, il y croit pas t'façons et

Oh, là, j'me perds.
Enfin, l'endroit n'est pas très rigolo.
En même temps, un centre commercial c'est censé être rigolo ? J'sais pas. Pas sûre que les Moldus les aient conçus pour ça.
Tout à coup, au milieu de la foule capitaliste, un p'tit visage qui ressemble pas aux autres. Déjà parce qu'il a pas trente six mille sacs de vêtements, chaussures et babioles qui servent à rien dans les mains. Ensuite parce qu'il ne paraît pas regarder les vitrines des magasins ni savoir où il va puisque son pas ne semble pas aussi décidé que celui des autres.
Je le vois arriver, je le vois de face mais, sans doute -bien sûr- il ne me remarque pas. Je m'arrête un court instant, l'oeil intrigué fixé sur lui. Evidemment, on me bouscule un peu, qu'est-ce que je vous disais ? Mais je ne bronche pas.
Puis, je finis par me mettre en route.
Direction le jeune homme différent. Qui se délecte d'une sucrerie quelconque.
J'avance et, alors que j'arrive à portée de main de lui, je pointe mon index sans sa direction et le cogne tout légèrement contre son front, pour lui signaler ma présence. Il est fort possible qu'au milieu de cette foule, il ne m'ait pas remarqué. Pas plus qu'il n'ait compris que c'est vers lui, pour lui que j'allais.
L'index appelle la présence. Et la voix. S'élève. Cherchant à se frayer un chemin au milieu des voix des autres :

-Alors, on cherche quoi ?

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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabriel Michaels, le  Ven 15 Juin - 9:01

Museau en l’air, le beignet a demi tué, je continuais à chercher le petit panneau de sortie quand une voix élevée dans le brouhaha de la foule capture mon attention. La tête de gauche, de droite, je scrute jusqu’à voir une jeune femme l’index pointé vers moi. Surprise complète, le sourire en coin figé sur la bouille, je la scrutais, me demandant il je la connaissais, balbutiant légèrement.

– Euh… moi ?

De toute évidence, oui moi. Sinon elle ne serait pas venue de mon côté à me fixer ainsi. Je devais franchement avoir l’étiquette « j’suis paumé » collé sur la tête pour qu’une parfaite inconnue en venait à me demander ce que je cherchais.

–Ho, euh oui en fait… la sortie !

Le sucre aux lèvres, le sourire lumineux, je devais ressembler à un moufflet dans toute sa splendeur. D’un pouffement, je m’essuyais la bouche rapidement avec les doigts que je frottais sur mon jeans avant de la tendre vers la demoiselle. Si j’avais un sauveur, autant me présenter correctement et ne pas être malpoli.

– Ho désolé, je suis Gabriel, irlandais, donc c’est un peu la découverte pour moi ici. Ca doit se voir, sinon vous ne seriez pas venu me voir directement ! Vous savez par où on sort de ce labyrinthe ? Un vrai chemin de croix en fait. Au moins j’ai pris un sac de survie. Vous en voulez un ?

J’avais relevé mon petit sachet en papier de donuts, en souriant de plus belle. Quitte à avoir de l’aide, autant effectuer des remerciements sucrés d’avance. Quoi que non, a bien réfléchir, ce n’était pas la meilleure des idées, elle pouvait bien se barrer après m’avoir subtilisé mon précieux gouter, et j’allais me retrouver à devoir en acheter de nouveau, à me perdre de nouveau, et voir de plus en plus l’épitaphe sur ma future tombe. Rien de glorieux comme toujours. Enfin trop tard, maintenant que j’avais fait ma proposition il était trop tard.

– Vous en prenez juste un hein Mademoiselle, car si on met 3 heures à sortir d’ici, le reste sera plus qu’utile

Trois heures ou plus en fait vu la fourmilière que c’était
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Kohane W. Underlinden, le  Ven 6 Juil - 13:43



Le gamin -enfin plus si gamin que ça- paraît surpris alors que je lui tapote doucement le front et que je viens d'interrompre sa marche solitaire. Il semble même douter que ce soit à lui que je m'adresse. Et pourtant, oui, oui, c'est bien à toi que je parle. Sans est-ce là une question rhétorique qu'il a posée ; on en pose souvent quand on est pris au dépourvu et qu'on ne sait plus quoi dire.
Après quelques balbutiements, hésitation plein la bouche -de même que le sucre qui parle encore sur ses lèvres- il m'explique qu'il cherche la sortie. Ah.
A ces mots, je relève la tête, détache mon regard de son visage et regarde plutôt au-dessus de son épaule, au-dessus de sa tête, au-dessus des gens. La sortie. C'est vrai, ça, elle est où ? Comment font les Moldus pour s'y retrouver, ici ? C'est encore un grand et vaste mystère pour moi. Bon, apparemment, pas tous les Moldus s'y retrouve puisque voilà ce garçon coincé ici. Il se présente : Gabriel, Irlandais, il doit pas traîner souvent ici d'ailleurs il explique sa perdition par son origine et le fait que tout ça soit nouveau.
Han.
Je hoche doucement la tête, pour lui signifier que je suis.

Puis je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire amusé lorsqu'il me présente son sac de survie. Les trucs plein de sucre, qu'il doit avoir engloutis peu avant que je le croise, au vu des miettes qui demeurent en coin de ses lèvres.
Mes yeux restent un instant posés sur le sac. M'interrogeant, très sérieusement, s'il compte survivre avec ça. Ce n'est pas forcément ce que j'aurais choisi. Mais les Moldus sont parfois étonnants, je dois dire. D'ailleurs, j'sais même pas comment ça s'appelle, ces machins. Rien à voir avec nos sucreries à nous.
Il m'en propose, avant d'ajouter quelques consignes concernant le rationnement en vigueur : un, pas plus. Faut économiser les réserves !
Oui, chef, bien, chef, compris, chef !
Je lui adresse un sourire presque attendri en me saisissant d'une de ses friandises pleines de sucres du bout des doigts.

-Merci.

Restant sur place, l'air songeur, je croque dans la pâte qui ne présente aucune résistance aux dents. Mâchonner le tout en regardant autour de nous. Les gens qui continuent de passer sans nous remarquer.

-Oh mais en plus, c'est bon ces trucs.

Voilà, pertinente remarque du jour.
Je ne sais pas comment ça s'appelle mais c'est bon. Quand je vous dis que les Moldus sont toujours surprenants.
Après quelques bouchées, tenant toujours ma pâtisserie plus si ronde du bout des doigts, un peu de sucre en commissure des lèvres, je finis par déclarer, d'un ton ferme :

-Je pense qu'on va... par-là !

Geste décidé de ma main libre. Pas d'appel. C'est par-là !
Sans même m'assurer que le jeune homme m'emboîte le pas, je me mets en marche. Dans la direction désignée. Je ne sais strictement pas où on va. Mais on y va. C'est l'essentiel.

-Le plus important, c'est d'marcher. Après. On finit bien par atterrir quelque part. Non ? Qu'est-ce que t'es venu faire ici ?

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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabriel Michaels, le  Lun 16 Juil - 10:08


Bah oui que c’était bon les trucs plein de sucre glace, sinon, j’en aurai pas plus la bouche que j’essuyais qu’un revers de manche pour lui adresser un large sourire. Tout fier. Juste car j’avais fait danser ses papilles. C’était toujours marrant quand les gens découvraient quelque chose qu’ils ignoraient, ca faisait un peu comme moi, quand je suis arrivé à Poudlard. Sauf que moi, l’émerveillement c’était normal, là, on ne parlait que d’une gourmandise classique. Bizarre ue cette fille ne connaisse pas en fait. Peut-être que sa famille était contre le sucre ? Il paraissait qu’il y’avait des gens bizarre comme ça, qui trouvaient que ce n’était pas sain. Pourtant, moi je ne connaissais rien de meilleur. Enfin si… un chocolat viennois avec, mais je n’avais pas trouvé où ils en vendaient et puis….

Bouche entre ouverte, je voulais demander à la demoiselle qui fuyait, en guide touristique payé à la minute. J’engouffrais ma dernière bouchée et la suivais en trottinant derrière rapidement. Juste eu le temps d’entendre ce qu’elle disait sur marcher droit devant. Forcément vu comme ça, on allait finir par trouver une porte, ou quelqu’un pour nous dire où aller. J’avais pouffé.

–Manger, j’étais venu pour manger un bout. Mais marcher ça m’va aussi ! T’as raison, on va bien croiser ce qu’on cherche ! Ou au pire quelque chose de mieux comme…

Les yeux accroché às une vitrine, la tête n’avait pas suivi le reste du parcours et m’envoyais valdinguer plus loin, dépassant ma sauveuse pour atterrir dans une plante verte.

– J’ai trouvé un ficus ca compte ?!

Bah quoi, le panneau sortie était peut être caché derrière. Genre, labyrinthe où il fallait ressortir vivant sans finir par manger les autres participant. Grace au ciel pour le cannibalisme ca attendrait, on avait des beignets, enfin…. j’avais des beignets plus précisément, car là, au creux de mes doigts j’avais uniquement des feuilles, un peu de terre, et de toute évidence des écorchures. Bon, j’allais pas mourir c’était sûr, mais avec un branchage sur la tête, si je demandais un nouveau coup de main à quelqu’un on allait me prendre pour un clochard.

– Pas par ici la sortie en tout cas, m’Zelle. C’est quoi votre prénom d’ailleurs ? La tueuse de baignet ? Ca vous va bien, surtout avec un peu de sucre sur les lèvres !

Je me relevais, époussetais mes vêtements et mes mains, furetant de nouveau en l’air à la recherche d’une indication, nouvelle quete divine : sortir en vie d’ici.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 19 Juil - 23:05



En avaaaaaant touuuuute !
Et voilà notre fière troupe -on fait une fière troupe à deux, oui- partie. Une, deux, une, deux... Sur le chemin de l’aventure. Enfin, je crois que Gabriel espère surtout en sortir, plus que continuer sur ce tortueux chemin de vagabond au milieu d’un vaste centre commercial. Peut-être même qu’il compte sur moi, pour l’en sortir. Que de responsabilités.
Promis, je fais de mon mieux !
Et j’avance, l’estomac encore plein du truc que je viens de manger et dont je connais même pas le nom. Un truc bien Moldu, quoi. Mais j’ose pas demander comment on désigne ça dans le langage courant ; si ça s’trouve, c’est tellement connu que ça paraîtrait suspect que je demande.
En attendant, je me contente d’avancer. Le pas ferme et sûr de soi. Pourtant, je n’ai strictement aucune idée d’où on va. La terre est ronde, n’est-ce pas ? On finira bien quelque part.
J’entends des pas trottiner derrière moi ; le garçon est toujours là, m’expliquant qu’il était venu manger. Oh, quelle drôle d’idée. Venir manger, ici ? Mais mieux vaut aller dans un bon restau, ou brasserie, ou bar-restaurant. S’il pouvait mettre les pieds à Pré-au-lard, je lui conseillerais bien de venir aux 3B manger un morceau. L’ambiance est nettement mieux qu’ici. Au moins, on ne se perd pas.
Il continue, en projection. Peut-être trouver quelque chose de mieux comme...

Quoi ?
Pas de réponse : le garçon a fini par s’empêtrer les pieds dans je-ne-sais-quoi et embrasse désormais la plante verte. Je ralentis le pas, l’observe, m’approche, regarde sa plante sous tous les angles. Je soulève ses feuilles, observe la terre dans laquelle elle repose, fronce les sourcils. Au cas où elle serait porteuse d’un indice, voyez. Un truc caché. Un code. Quelque chose dans le genre.
Mais rien.
En tout cas, pas que je puisse voir. Faut peut-être faire appel à un spécialiste des PeP pour déchiffrer ce qui est invisible ? Genre Pius. Même si lui, il se contente seulement de leur causer et elles répondent pas trop. Alors bon. Un dialogue -monologue, plutôt- dans le vide... ça ne nous avancerait pas à grand-chose.
Je finis par secouer la tête :

-Nah, ton ficus ne va pas beaucoup nous aider. Sauf s’il se mettait à marcher pour nous guider.

Court temps de silence.
Observer.
On sait jamais.
Ca pourrait bouger.

Puis

-Non, rien. Il bouge pas.

Hausser les épaules. Et tirer un peu le garçon de son pot par le vêtement. Il se remet de ses émotions, me demande qui je suis. Oh, c’est vrai, que je suis malpolie : je ne me suis même pas présentée.

-M’appelle Kohane. Et j’tue pas les beignets, je tue rien du tout. Je sauve des pancakes, par contre.

Longue et vaste histoire, ça. Les assassins de pancakes. Et tout le tralala. Il n’y a qu’Arty pour comprendre une telle chose. En même temps, pas étonnant : l’est un espion violet à paillettes.
Un sourire mystérieux adressé au garçon. Je garde mes secrets. Chuuuut.

-Bon, viens, laisse ton ami ficus, on y retourne !

Et tralala, je repars, petit train à vapeur, tchou-tchou, au milieu du magasin. Une, deux, une
On croise encore des gens, plein de gens, des gens partout et je m’arrête sur une vitrine d’un magasin de chaussure. Je regarde vaguement ce qui est en exposition. Mes yeux s’arrêtent sur des chaussures noires à hauts talons, le genre de truc que personne ne devrait porter, c’plus un objet de torture qu’autre chose !

-C’est débile d’avoir ça aux pieds, je marmonne, ça t’empêche de fuir quand tu vois un Détraqueur. Même si la fuite est quand même un poil inutile dans ce contexte.

Je m’interromps ; glisse un coup d’oeil sur le côté, à la recherche de Gabriel. J’sais pas s’il a entendu. Il doit rien comprendre. Les Moldus, ça connaît pas les Détraqueurs. Si ? Enfin... j’sais pas trop. P’t’être que j’étais pas censée dire ça. Il paraît que les deux mondes sont complètement carrément entièrement séparés. Depuis... un bail. Trop longtemps. Du vocabulaire sorcier n’a pas à filtrer de l’autre côté. Mais que voulez-vous : on ne change pas qui on est ! Je ne serai jamais une parfaite Moldue se fondant dans la masse. J’reste sorcière au fond de moi.

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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Gabriel Michaels, le  Ven 27 Juil - 12:19

Dodelinant de la tete, la fille confirmait que ma plante ne servirait à rien, sauf si elle était douée de la capacité de marcher d’elle-même. Les yeux grands ouverts, admiratifs, je ne pouvais m’empêcher de la regarder avec la promesse du passage du père noël. «  Vraiment ? Tu crois qu’elle pourrait ? » Au château on avait bien des gens qui partaient des tableau, alors pourquoi pas un ficus guide touristique ? Les prunelles luisantes d’espoir, je la scrutais, sourire aux lèvres, m’accrochant au moindre mouvement, attendant le « oui bien sur » qui se clôturait d’une négation après observation. Mon ami ficus avait juste tremblé des feuilles quand je l’avais abandonné et rien de plus. Dé-cep-tion ultime !

J’boudais, c’était décidé, les plantes c’était nul, ça servait à rien, autant faire la moue.  Enfin non, c’était pas poli, surtout qu’elle se présentait ma tueuse de beignet qui s’avérait secrètement sauveuse de pancake. C’était possible ça ? Genre ne pas les manger, les un après les autres ? Je devais donc faire parti des criminels qu’elle devait arreter. Mais …

– J’plaide coupable ! Beignet, pancake, cupcake, je ne sauve strictement rien. De quelle religion d’hérétique peux-tu être pour arriver à resister à ce moelleux, ce fondant…

Owi, des pancakes, maintenant j’en avais envie… C’était malin.. Sourire gourmand sur les lèvres en réponse au sien que je ne savais définir. De toute façon, pas le temps, elle ne voulait pas qu’on essaye de faire danser la plante en pot, et traçait déjà au loin,. Je trottinais pour la rattrapait et m’arrêtais avec elle devant une boutique exposant des escarpins.  Sourcil réhaussé, cela devait-il nous aider à sortir d’ici ? Comme les chaussures de dorothy ? On les enfilait, on tapait des talons et on partait ? Ah.. Non ce n’était qu’une observation sur leur utilité.

– Bah t’être que si tu sais pas faire un patronus, tu peux essayer de lui mettre le talon dans l’œil ! Ca a des yeux tu crois? Le croquis dans le livre il est bizarre quand même, pas très clair. Mais p’être qu’ils aiment les escarpins ! Ils ont droit d’être élégants aussi non ?

Faudrait que je demande à notre prof de DCFM. C’était une theorie à explorer quand même, comme le vinaigre dans les yeux, Azénor avait aimé le principe, alors pourquoi pas.

– Mais ! T’es sorcière alors ?

Temps de réaction un peu lent, mais j’avais souri et planté les mirettes sur la fille, content de voir que au final, je n’étais pas le seul paumé dans le coin
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Kohane W. Underlinden, le  Mer 5 Sep - 17:50


Gabriel observe, avec moi, les escarpins. Me demande s’il a compris ce que j’ai dit. S’il connaît les Détraqueurs. Normalement non. Du coup, il va demander c’que c’est. Et je réponds quoi, moi ? Que c’est une créature mythique méchante et pas belle qui alimente les légendes les plus noires de Grande-Bretagne ? Ou qu’il a mal compris, que je parlais de détraqués, pas de détraqueurs. Bah oui, quand t’es poursuivie par un détraqué, et que tu portes des talons aux gambettes, ça revient un peu au même : tu peux pas courir des masses. Désolée de briser vos visions de femmes s’enfuyant avec leurs jolies chaussures à talons. C’est physiquement impossible, un tel exploit. Parce qu’au bout de trois quatre grandes enjambées, on se tort la cheville. Et le détraqué ou le détraqueur est déjà sur nous. Le premier cherchera à découper en rondelles avec son couteau, l’autre à aspirer toute le bonheur qui flotte dans l’air voire à vous embrasser ! Et ça, c’est un peu la fin de tout. Le baiser du détraqueur... beurk beurk beurk !
Gabriel rompt l’instant réflexion.
Et sa réponse me surprend autant qu’elle me fait réfléchir.
Première révélation : le gamin connaît les patronus ! Il parle même de bouquins et... oh Merlin, me dites pas qu’il est sorcier, lui aussi ?!
Deuxième révélation : les détraqueurs ont peut-être des yeux. Et même qu’ils peuvent avoir des envies d’élégance ! Enfin, c’est ce que suggère le jeune homme.

Je tourne vers lui un regard surpris au moment où il fait la même exclamation que celle qui retentit au fond de ma tête : mais ! T’es sorcière alors?
Mes yeux doivent être tout ronds. Comme des billes. A fixer le garçon.
Je constata son sourire sur ses lèvres. Il a étrangement l’air soulagé. J’sais pas trop pour quoi. Mais il a plutôt l’air content de son constat.

-Bah, et toi alors ? Sorcier ?

Micro pause pendant laquelle je continue de le fixer un peu. Avant de revenir à mes escarpins. L’air songeur au visage. Moue sur les lèvres alors que je réfléchis. J’essaie de revoir les bouquins que j’ai pu lire à propos des détraqueurs. Il a raison, le gamin : généralement, les croquis sont pas très clairs.

-Ils ont forcément une bouche, les détraqueurs, puisqu’ils bisoute les gens condamnés à pire que la mort, je réponds, d’un ton lent, toujours en pleine réflexion. Mais j’avoue j’sais pas trop s’ils ont des yeux. Puis ils paraissent toujours grands, en plus, ils volent. Alors c’est pas un peu compliqué, de leur balancer le talon de la chaussure dans l’oeil ?

Nouvelle phase de réflexion silencieuse.
Quant à savoir s’ils sont coquets, si l’idée de porter des escarpins leur plaît... faudrait déjà savoir s’ils ont des pieds. Parce que sinon, c’est un peu foutu.

-On n’a jamais disséqué de détraqueur à Poudlard, j’ajoute avec une pointe de déception.

Apprendre l’anatomie d’une telle créature, ça pourrait être utile. Si, si, je vous assure. Faudra aller suggérer ça à la direction de l’école. Comme nouveau cours. Ca pourrait presque rentrer dans le cadre des soins aux créatures magiques !

-Hm... et si on demandait aux vendeurs d’escarpin la sortie ?

C’est p’t’être la meilleure idée que j’aie eu depuis le début de l’opération. Vu que le ficus n’a pas bougé d’un pouce, peut-être qu’un être humain sera plus disposé à nous aider ?

Vanille Fleury
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Vanille Fleury, le  Lun 29 Oct - 12:08



Pv Lizzie
L.A. de Mary

Tout était terrifiant et j'avais plutôt l'habitude des choses surnaturelles pourtant. Mais la magie et la mécanique étaient deux éléments ô combien différents et un super marché comme celui-là aurait sans doute mouillé le pantalon du plus cruel des mangemorts.
Je me demandais sincèrement ce que je faisais là.
Tout me terrifiait, j'avais du mal à respirer. Les lumières, les produits en avant plan, les gros chiffres éclatants sur les rayons pour m'assurer que quoi que je fasse cela reviendrais à une bonne affaire. Je ne savais que faire.
Mes pas étaient devenus saccadé depuis que j'avais passé les portes d'entrées après avoir un instant cherché la poignée. Mary m'avait dit qu'elles s'ouvraient toutes seules mais je n'avais pas compris, les moldus ne savent utiliser la magie !

J'avais l'impression d'être décalée, comme un être venu du passé. Perdue dans cette cohue, les femmes pressées, les enfants qui pleurent et le regard blasé. Il y a de trop nombreux rayons, je ne parviens à trouver le bond. Les voix qui hurlent de temps en temps au plafond me font faire de terreur des bonds. Elle avait dit que ce n'était que des appels au micro mais j'y vois milles et un complot.
Il y a des objets effrayants, des grosses caisses avec des trompes d'éléphant. Un aspirateur. Je me souviens de ses mots.
À quoi ça sert déjà ? Je suis dans la mauvaise allée quoi qu'il en soit.

Je pose un à un mes pieds, c'était vraiment en fin de compte une très mauvaise idée. Je n'aurais pas du venir, je ne souhaite que repartir. Mais par où puis-je sortir ? Encore quelques pas. En gros plan, je vois des têtes de bébés géants. C'est bon, j'y suis, rayon des enfants, c'est partis. Un nouveau cri en haut ; je me bouche rapidement les oreilles en attendant que ça passe.
Arrêtée devant les rayons des langes, je grimace. Mon dieu, cela est-il vraiment nécessaire ?
Je déglutis, mes mains se tordent. Je ne sais plus lesquels nous avions choisi avec Mary.

Lizzie Cojocaru
Lizzie Cojocaru
Personnel de Poudlard
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Lizzie Cojocaru, le  Ven 4 Jan - 10:13

Les jumeaux ont fini par s'accoutumer à tant de jeux magiques qu'il me semble que cela ne les fait plus vibrer comme avant. J'essaie donc de dégoter la trouvaille qui les rendra tout fébriles et heureux, qui les occupera une heure ou deux avant que leur candeur empressée se détourne vers une autre galaxie. Mais bon, les commerces moldus, je ne les connais pas très bien...

Je laisse une énorme tête de bébé suspendue au plafond me guider vers la zone des marmots, en me disant que les bébés et les enfants doivent pas être trop loin dans l'organisation des salles. Alors je reconnais une silhouette revenue d'entre les morts il y a quelques jours. Elle s'était, pour mon plus grand plaisir, alors arrêtée à Barjow & Beurk... La tête appuyée contre les étagères, je reste là, silencieuse, à la regarder. Ses longues mèches blondes ne tardent pas à m'absorber.

Il faut des cheveux pour tous les goûts : des bleus, des verts, des décolorés, des rouges, des violets, il faut des ombrés, des naturels, des têtes rasées et des mèches de six pieds. Il le faut car il est impératif de se libérer, de se ré approprier notre corps. Muette, j'ai envie de te confronter. De te dire : alors pourquoi es-tu si sage ? Pourquoi souscris-tu à tout ce que la société attend de toi ?

Je crois qu’au fond, au fond du fond, derrière mon affection croissante pour toi, tu me déçois. Tu me rappelles trop Kohane et ses espoirs chétifs ; Kohane mariée car c’est prévu comme ça. Que faut-il faire, que faut-il dire pour vous convaincre de couper le cordon ?

Secouant la tête, je m'approche pour te saluer. Rappelez-moi qui est censée être non-conventionnelle et subversive ici ?
— Bonjour Ellana ! Je peux te filer un coup de main ?

Après tout, je connais bien ce rayon, j'avais fait une longue comparaison des laits infantiles moldus et sorciers lorsqu'il avait fallu alimenter mes nourrissons favoris...
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Vanille Fleury, le  Sam 26 Jan - 20:45



Galère, galère et me voilà qui rame. Ils ont oubliés de fermer les vannes, je crois. C'est pas malin du tout, la panique ma gagne. Autour les gens ne regardent même plus. Leurs mains se tendent et attrapent sans compter. Plus c'est flash, plus c'est gros et puis ils amassent. Ca fait peur parce que j'ai l'impression de leur ressembler. Je reste un peu interdite - un peu beaucoup. Le temps de reprendre mes esprits, me demander quelques minutes ce que je cherche encore, je finis par me décider à avancer vers l'un des paquets suremballés du rayon. Une allumette a pris feu...

Bonjour Ellana ! Je peux te filer un coup de main ? Surprise, je me retourne comme prise sur le fait. Ma moue étonnée se mue rapidement en un sourire heureux. Oh Salut ! La précipitation alors que les yeux reconnaissent le visage de Lizzie. Oui ! En fait, je… J'hésite, je sais plus quels langes je dois prendre pour Lali. Je laisse échapper un petit rire nerveux avant de passer une main dans mes longs cheveux.

Tu as de l'expérience toi, non ? Tu saurais pas me conseiller ? C'est amusant comme la situation est conventionnelle, ça ne te ressemble pas vraiment, que fais-tu donc ici ? J'ai un peu du mal avec les magasins moldus.... Mais, j'ai pas trop le choix, c'est pas chez Barjow et Beurk que je vais trouver ce dont j'ai besoin malheureusement. Je suis pas parfaite mais je m'habitude, je suis pas parfaite mais c'est essayer de l'être qui me tue. Le sourire s'efface lentement à mesure qu'il s'éloigne de la conventionnalité, faudrait pas avoir l'être perturbée.

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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Lizzie Cojocaru, le  Ven 15 Fév - 12:29

Elle demande de l’aide avec les langes de sa fille, Lali. Enfin il me semble que c’est sa fille, si j’avais tout suivi. L’expérience de la maternité me permet de lui répondre :
— Je peux t’aider oui ! Genre déjà, évite les trucs chimiques, le coton c’est moins irritant pour les petiots.

Il est plus simple d’opérer sur ce qu’on connait que sur des terres nouvelles. Typiquement, je sais pas quoi faire moi, de ma lycanthropie. De ma malédiction. De ma maladie.

J’apprends tout doucement à en parler, notamment avec mon Finrod préféré, mais je sais pas quoi faire pour que ça fasse pas mal et peur comme la dernière fois. Je veux pas que ça arrive à nouveau, tout ressentir à nouveau, revivre à nouveau. J’ai besoin d’un changement de cycle, allez une transformation par an, ou bien une variation dans la forme prise, genre toutes les pleines lunes je deviens un garçon.

Le mois auquel je suis condamnée est d’une oppression sans nom. Où se trouve la clef pour régler mes rouages ? Comment puis-je apprendre à tirer mon corps de sa cage ? On dit qu’il faut apprendre à devenir son propre sauveur, mais je n’ai pas reçu le manuel d’instruction avec l’enveloppe à habiter. Et s’il y était, le paragraphe sur les loups-garous devait être inscrit en tout petit. En comparaison, choisir des langes me parait d’une banale évidence… Alors que ce n’était guère le cas il y a de cela quelques années.
— Elle a quel âge, déjà ?

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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Vanille Fleury, le  Dim 7 Avr - 13:42



Je suis bien contente d'être tombée sur Lizzie, le consumérisme qui règne ici fait peur et je crois que je ne suis pas prête. C'est l'étrange impression d'avoir vécu tellement de trucs et de se retrouver démunie à présent devant la banalité du quotidien. J'ai pas l'expérience pour faire ce genre de choix. C'est ce qu'on appelle ne pas être prête mais au final, je ne sais plus si je dois m'en inquiéter ou pas - tout n'est il pas parfaitement normal ?. On va dire que si, on va dire qu'on ne sait pas. Mais c'est bizarre le banal quand on est pas habitué et être avec elle dans cette situation n'arrange pas les choses, on croirait à une mauvaise blague ou un conte de fée raté. Je ne sais plus trop qui je dois croire entre mon instinct et la vie qui me traite de folle à lier.

D'accord… Hum, il est marqué quelque part ? Se pencher vers l'avant avec l'attitude professionnelle pour faire croire que tout ne déstabilise pas entièrement. Mensonge auquel on s'abandonne encore une fois, même devant elle, comme si rien n'avait changé. Et pourtant on ne peut le nier : tout est différent. Je saisis un paquet, un peu au hasard - petit bonheur la chance. Deux mois, tu crois que ça irait ça ? Lui faut un truc tout doux pour ses jolies petites fesses, qu'elle n'attrape pas froid, ne s'irrite pas et respire la joie. Tout commençait pas un lange donc.

Les doigts pianotent sur l'emballage en plastic, pas sûre finalement que cela suive les recommandations de Lizzie. Au moins c'est une petite taille. Enfin, c'est comme ça qu'on avance non ? Erreur après erreur. Je lève les yeux vers la dame qui ne regarde que d'un œil. Comme un peu décalée du monde elle aussi, on pourrait se demander qui est venue la coincer entre ses deux rayons. Le petit chaperon rouge a-t-il le droit de s'allier au grand méchant loup ? Sauf s'il est aussi maman. Lizzie, je voulais savoir... J'ai du mal à prononcer les quelques mots qui me séparent de la vérité. Á vrai dire, c'est plutôt étrange, je ne lui ai jamais posé la question. Peut-être ai-je fait erreur après tout, n'est-elle pas cette ombre qui ce soir là avait su trouver les mots justes.

Plus le cœur s'interroge et plus il doute, les auras sont piégeuses ; il ne faut pas s'y fier mais la sienne invite à danser - valse macabre ? Le saurais-je donc jamais ? Je fixe, des yeux perdus et doux, des yeux qui implorent, espèrent dans tout les sens de la question. Et si je faisais erreur ? Si elle fronçait les sourcils et secouait la tête ? Un seul moyen de le savoir, non ?C'était toi ? Derrière le masque cette nuit là ? Au final, il n'est même pas dit qu'elle s'en rappelle.
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Re: Au coeur d'un grand magasin.
Lizzie Cojocaru, le  Mar 16 Avr - 18:42

Ellana précise ses objectifs : elle est à la recherche d’une petite taille, jusque-là j’avais suivi, mais elle spécifie deux mois et mon regard s’oriente en direction d’options adaptées à son bambin. Sa main déjà se meut et s’attache à un paquet dans une matière d’un autre âge. J’ignorais même qu’ils proposaient encore des emballages aussi polluants ! Fronçant les sourcils, je m’en saisis et lis les composants listés. Je ne comprends pas tout, mais je crois que les couches en elles-mêmes ne sont pas trop toxiques.

– Derrière, souvent ! Là, coton. La matière est bonne aussi, mais l’emballage ne se détruit pas bien si on le laisse à l’abandon. Vaut mieux l’envoyer toi-même dans le néant pour éviter les problèmes de déchets.

Non, je ne suis pas une activiste sur les questions environnementales ! Je sais cependant que la pollution des ressources naturelles, et de l’eau en particulier, a un impact des plus délétères sur mon activité favorite : les potions, bien évidemment.

J’ai d’ailleurs fait face à un mur important quelques mois avant de passer de l’eau potable à l’eau de Léthé. Plus chère, pour sûr, mais aussi plus adaptée aux potentialités magiques que les ingrédients n’attendent que de révéler. Toujours est-il que si j’arrive petit à petit à convaincre les Londoniens d’avoir des pratiques plus douces avec l’environnement, il y a moyen que j’en retourne aux expérimentations avec l’eau de la Tamise.

Un pas à la fois. Oui, sur le long terme il y avait la question d’une meilleure distribution de l’eau potable et tout le toutim, mais comme mentionné plus haut, je n’en suis pas encore là. Un combat à la fois, voilà la clef pour réussir dans la vie. Inutile de se disperser entre deux Ordres, une Guilde, la Table Ronde, quelques opportunités de contestation au Ministère et tous les chevaux associatifs que le temps met sur ma route.

Nos discussions de couloirs auraient pu se poursuivre allègrement si Ellana n’avait pas envisagé un détour plus sévère. La nuit dont elle parlait était bien inscrite dans ma mémoire, oui… Si nous faisions référence à la même. Enfin, j’espère qu’elle ne se trompe pas. Des masques, il y en tant ! Comment lui confirmer que c’était moi cette nuit-là, sans prendre le risque de la laisser penser que j’étais le Mangemort qu’elle avait rencontré n’importe quelle autre nuit ?

Je sais que certains de mes frères d’armes peuvent manquer de délicatesse, et qu’Ellana n’est pas la partisane la plus évidente. Claquant ma langue contre mon palais, incertaine, je me permets de lui demander quelques clarifications. Je ne pouvais ni confirmer ni infirmer sans savoir exactement de quoi j’étais accusée. Sans omettre le risque qu’on soit suivies, ou sur écoute, ou qu’elle œuvre pour le Ministère ou les Phénix…
– Hm… Pardon ? Tu peux être plus précise ?

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