Près des Sangliers Ailés

RP en PV avec Lizzie Bennet

Le jour tant attendu arriva pour la jeune Theya, sa journée de cours avait été épuisante mais depuis son réveil elle ne faisait que penser à ce moment. Aujourd'hui elle allait avoir son premier cours de vol avec Lizzie, c'était une fin de journée plutôt agréable, le soleil rayonnait dans le parc, l'air était paisible. Un temps parfait pour voler pensa la jeune Poufsouffle.
Attendant tranquillement sa professeure, elle regardait au loin les sangliers ailés qui se baladaient.

Elle se remémorait le dernier rendez-vous qu'elle avait eu avec Lizzie, pour son inscription, ce jour là elle avait été si heureuse de lever un balais alors que c'est une tâche plutôt "simple". Elle préférait ne même pas imaginer sa réaction quand elle sera dans les airs si elle y arrive... Mon Dieu ma pauvre fille, Lizzie va te prendre pour une vraie folle.
Il fallait vraiment qu'elle apprenne à prendre sur elle, mais que voulez-vous, la jeune Theya était tellement enthousiaste qu'elle se satisfaisait de peu.
Alors elle s'assit dans l'herbe, en attendant Lizzie, elle avait hâte de pouvoir la revoir. La dernière fois, elle lui avait fait très bonne impression, elle espérait que ça se passerait aussi bien aujourd'hui.

Mardi — déjà. Et enfin, à la fois. Vous les connaissez, ces semaines qui passent trop vite et trop lentement en même temps ? On y était, clairement. Un frémissement d’excitation parcourait mes veines ; aujourd’hui, j’allais retrouver une élève très particulière. Passionnée et passionnante. Theya était son prénom, et lorsqu’elle était venue à mon bureau, la douce violence de ses rêves m’avait déboussolée.

Bref. Dire que je suis de bonne humeur à l’idée de la retrouver est un euphémisme. Il serait plus exact de dire que je suis un hérisson jouant de l’accordéon. Et délivrant les notes piquantes avec un entrain toujours renouvelé. Ouais, c’est ça l’effet que ça me fait, les élèves motivés. Pour une ancienne cancre, c’est presque insultant.

J’avais préparé plusieurs balais — et plus précisément, plusieurs modèles de balais — histoire qu’elle trouve son bonheur, même si je pensais qu’elle finirait probablement avec une comète dans les mains. Et je prendrais l’un de ceux qui restaient. En attendant, les trois lévitaient près de moi alors que je marchais en direction du point du parc où nous avions rendez-vous.

Bientôt, au milieu des statues de sangliers ailés, je pus deviner sa silhouette, confortablement installée dans l’herbe. Je la saluais avec chaleur, genre la main qui s’agite un peu trop comme les enfants quand ils disent au revoir, avant d’arriver à portée de voix et de pouvoir lancer :
— Bonjour Theya ! Tu es prête pour aujourd’hui ? Tu sais par quoi tu veux commencer ?

Assise dans l'herbe les cheveux au vent et réfléchissant, comme à son habitude, au sens de la vie, elle distingua une personne au loin lui faire signe, probablement sa professeure de vol. Elle se leva en essuyant maladroitement ses vêtements quand Lizzie arriva devant elle pour la saluer. Lizzie semblait de très bonne humeur Ah ? Elle a passé une bonne journée on dirait !

Toute excitée Theya fit son plus beau sourire à Lizzie et lui dit :
- "Salut Lizzie ! Je suis tellement excitée et heureuse de te voir ce soir ! J'ai tellement attendu ce moment depuis notre rendez-vous dans ton bureau et aujourd'hui ! J'avais du mal à me concentrer pendant les cours tant je pensais à ce soir !" Ouuuuuh calme toi ma petite Theya tu vas vraiment la faire flipper ! puis elle répondit à la question posée par Lizzie "Heu et bien à vrai dire j'ai envie de te dire "Voler ?" mais je ne sais pas s'il y a des étapes de préparation avant le vol..."

Theya avait le regard rêveur, clairement si l'on pouvait voir à travers ses yeux les pensées de la jeune Poufsouffle cela serait ; des personnes volant au grès du vent, tels des anges rayonnant sortis tout droit des nuages. Voilà ce qu'imaginait Theya, pour elle voler était synonyme de liberté, épanouissement, rêve, paradis. Elle n'avait qu'une seule hâte, savoir si les sensations qu'elle imaginait étaient réelles.
Elle le saura peut-être bientôt, si Lizzie l'autorisait à essayer... Elle espérait tellement, peut-être qu'alors, elle serait prise dans l'équipe de Quidditch et qu'elle aurait un don pour le vol, qui sait...

Wow. Ce n’était pas de la portée de voix, cette distance ; c’était plutôt une portée émotionnelle. Je percevais ce qu’elle ressentait comme si j’avais un saxophone collé à l’oreille et qu’elle soufflait fort fort fort dedans.

C’était à la fois étourdissant et déboussolant au début, mais tellement touchant derrière que j’en étais toute bouleversée. On m’avait jamais dit un truc comme ça. Et je m’en étais jamais rendue compte, mais ouais, la gratitude, la reconnaissance, les gens qui ont des pensées positives à l’idée de me voir, ça fait très chaud au coeur tout ça.

Je me ramollis, c’est dingue. Bientôt on va découvrir que mon coeur est fait en marshmallow, et il va finir en broche au dessus d’un feu de camp, avec Asclépius qui se fera les dents sur le bâton.
— T’es adorable, vraiment. Merci.

Pour une fois, je ne fais pas l’effort de réajuster le masque. Ou plutôt, si. Je reprends l’ancien. Celui du chat. Celui sous lequel je pouvais être qui je voulais, sans restriction, sans exposition. Y compris une femme aimante. Sauf que là, j’avais pas besoin du masque pour poursuivre dans cette direction, vous voyez le genre ?

— La principale étape de préparation, tu l’as testée dans le bureau. Je suis plutôt partisane de l’apprentissage sur le tas ; j’aurais donc tendance à te laisser appeler ton balai, et te positionner dessus puis filer un petit coup de pied à terre pour décoller. Sans forcément monter haut, plutôt essayer un petit surplace. Cela te permettra de sentir un peu ton équilibre, de trouver votre balance à tous les deux. Tu te sens d’essayer ça ?

Je réfléchis. Ce serait bien qu'elle se sente en confiance. Accompagnée. Je respire un peu de sa douceur, de sa candeur, de son entrain, et lève le bras droit pour appeler mon ami balai.
— Debout !

Tapant des pieds discrètement d'impatience sur la pelouse, Theya voulait toucher les airs et le soleil, flotter dans le vide et sentir cette liberté tant agréable. Le sourire de la Poufsouffle exprimait sa joie, sa soif de savoir et le plaisir de revoir sa professeur qu'il lui avait fait très bonne impression.

La jolie professeur lui indiqua les quelques étapes à faire, la première la Poufsoufflette la connaissait déjà. Faire lever son balais, ça ça peut le faire vu que j'y suis arrivé la dernière fois !
Ensuite, donner un coup avec son pied sur le sol pour s'élever un peu dans les airs et trouver une certaine stabilité. Ça ça va être la partie compliqué, j'espère ne pas être propulsée dans les airs tel un cognard.

Pour l'encourager, Lizzie lui montra le geste, elle donna l'ordre à son balais de se lever et il se redressa instantanément. Theya décida de l'imiter, elle appela alors le balais.
Elle prit la même position que la fois dernière dans le bureau, levant le bras droit et appelant le balais d'une voix claire et forte #Debout !.
Le balais, le même que celui du bureau lui semblait-il, rejoignait instantanément sa main.

Heureuse, elle sourit, fière d'avoir réussie à reproduire sa réussite. Elle regarda sa professeure pleine d'enthousiasme et enfourcha le balais. Elle prit un air interrogateur pour demander à Lizzie :

- "Comme ça c'est bien Lizzie ?"

Toujours aussi souriante, elle décida d'écouter à la lettre ses instructions, elle donna un petit coup à terre ce qui l'a fit décoller au début très vite et elle se figea. C'est comme si le balais écoutait son geste, le balais s'arrêta, elle tanguait légèrement, le stress surement se dit-elle.
Elle ne se sentait pas très stable mais essayait de contrôler le balais entre ses cuisses et ses mains afin de trouver un bon équilibre. Au bout de quelques minutes elle réussi enfin à stabiliser elle et le balais à quelques mètres du sol, elle essaya de se redresser pour être moi avachie sur le balais. Ce n'était pas aussi stable mais elle arrivait à tenir quand même droite sans tomber et en gardant un certain équilibre, elle regarda Lizzie, en restant concentrée sur son balais :

- "C'est bien comme ça Lizzie ? Qu'est-ce que je fais maintenant ? Ou il faut peut-être un autre balais, je me sens à peu près stable, mais quand je me redresse c'est un peu plus compliqué mais j'arrive à gérer. C'est normal ?"

Un peu inquiète mais aussi heureuse, d'avoir réussie du premier coup sans tomber, elle resta tout de même concentrée sur la stabilité de son balais pour être sûre de ne pas tomber tout en observant la verdure à quelques mètres en dessous d'elle, elle observa le parc et les rayons du soleil se poser sur l'herbe. C'est parfait, comme je l'avais imaginé, et ce n'est qu'une petite partie.

Ses rêves commençaient à devenir réalité, et elle recommençait à se visualiser voler auprès des oiseaux migrateurs... Les cheveux légèrement au vent, les yeux toujours aussi pétillants et un sourire enfantin. Ça y est, je vole.

Theya s’en sortait très bien. Sa confiance en elle semblait grimper en flèche, ou du moins son balai le faisait jusque dans sa main. Assez vite pour qu’elle ait une bonne souplesse de mouvement et ne se laisse pas décourager ; assez lentement pour qu’elle ait le temps de l’intercepter au lieu de se le prendre en pleine poire. C’était bien, juste bien comme il faut. Le bien qui fait du bien.

— C’est parfait comme ça, oui ! Tu vois, tu apprends vite.
Elle s’élança ensuite dans les airs ; son rythme était un peu inégal, l’équilibre serait à travailler, mais elle savait parfaitement arrêter son balai. Et ça, cela pouvait diviser le risque de blessure par 10, au moins.

Elle chercha son centre de gravité, parvint à redescendre un petit peu, et bientôt le balai tangua moins. On rentrait au port.
— Non, il vaut mieux continuer avec celui-là. Il faut que tu ailles au bout de ce premier vol pour que tu vois de quoi tu es capable, comme moi je le vois. Si tu as du mal à te redresser, c’est juste une question de position…

Examinant un peu son assise, qui semblait surtout déformée par l’anxiété, je précisais ma pensée.
— Essaie d’avancer un peu tes fesses vers l’avant, comme ça tu changeras légèrement la répartition de ton poids sur le balai, et tu seras plus stable pour te tenir droite. Et détends toi, je suis avec toi. Tu peux le faire, mais vas-y doucement.

Toujours lévitant au dessus du sol, les conseils de sa professeure étaient plutôt encourageants concernant le premier vol de la jeune fille. Lizzie lui indiquait qu'il faudrait rester sur le même balais mais simplement changer sa position. Elle écouta les consignes de l'experte en avançant un peu ses fesses sur le balais pour être plus droite et prit une inspiration pour se détendre. Oui voilà, là c'est mieux. La stabilité était bonne, droite et cette fois plus en confiance grâce à Lizzie, elle décida de voir un peu ce dont elle était capable maintenant. Elle s’éleva plus haut dans les airs en contrôlant son balais avec beaucoup plus de facilité que précédemment. Formant des cercles autour de sa professeur, en montant plus haut, puis en descendant, recommençant plusieurs fois, au bout de quelques tours elle décida de retourner voir Lizzie. Bien qu'elle serait resté à continuer ses petits aller et venu mais il faut bien qu'elle prenne en considération l'avis de sa professeure de vol. Se penchant doucement en avant pour s'approcher du sol, une fois arrivée près de sa professeure elle redressa son balais pour s'arrêter et rester en lévitation devant Lizzie.

- "Et comme ça c'est mieux ? Je suis beaucoup plus stable en effet, et je me sens beaucoup plus à l'aise. J'ai réussi à contrôler la vitesse de descente et de monter, tu trouves que c'était bien ?"

Tu t'es peut-être emballée après tout... Attendant sa réponse elle rajouta en riant :

- "Si je m'écoute je reste dans les airs toute la nuit Lizzie... C'est tellement agréable de voir le monde vu d'en haut... Je regrette de ne pas l'avoir fait avant ! Quel conseil peux-tu me donner encore ?"

Theya poursuivit son vol, et gagnant progressivement en confiance, elle s’essaya à des tours de plus en plus élaborés. Stupéfaite, je restais là à l’observer. Cette gamine avait un don, c’était certain. En l’entrainant correctement, elle pourrait sans doute rejoindre les plus prestigieuses courses de balais ! Et si elle avait le goût des sports des balles, elle pourrait sans doute envisager une équipe nationale de Quidditch, bien loin du monde étriqué de Poudlard… Oh, je la sentais bien, oui !

Elle finit par revenir à terre, les cheveux emmêlés et le sourire si joyeux que j’avais bien envie de la serrer fort dans mes bras et de sautiller avec elle, invitant les statues de sangliers à danser avec nous. Dire que j’avais hésité à rejoindre Poudlard pour une seconde aventure… Si mes années d’études me laissaient un souvenir assez mitigé, il faut bien avouer que le retour ici, la découverte de la nouvelle génération et de ses talents incroyables, oh, cela redonnait une confiance inébranlable en l’avenir.

— Comme ça c’était bien mieux, oui ! Pour la stabilité t’es parfaite, et comme tu te sens mieux sur ton balai on voit que tu gagnes en confiance… Et vraiment, wow, c’était superbe ce que tu as fait, tant pour la vitesse que pour les tours ! Et puis le plaisir que tu y prends est palpable et contagieux. T’es vraiment hors du commun, tu sais.
 Ma petite pépite.

La mine toujours enjouée, j’en profitais pour lui glisser quelques points sur lesquels nous allions pouvoir travailler ensemble. Elle le demandait, et c’était bon signe ; elle avait l’envie de s’améliorer et le goût des airs, elle irait loin !
— La façon dont t’as intégré la question de la hauteur était vraiment maline, mais je pense que cela faisait peut-être beaucoup à la fois. En fait, tu es à l’aise, mais ton contrôle est encore assez rigide. J’aimerais bien qu’on tente quelque chose…

Sans trop attendre sa réponse, je commençais déjà à renforcer les protections de la zone, à base de sortilèges de coussinage et autres.
— Tu pourrais te mettre à quinze, vingt mètres de haut, et laisser ton balai tomber parfaitement à la verticale. Et quand t’arrives à je sais pas, deux, trois mètres du sol, pas moins hein, tu reprends les rênes et donnes une grande impulsion vers l’avant, en le faisant s’élever à nouveau. Qu’en dis-tu ?

Moi, je suis sûre qu’elle en est capable. Et de plus encore. Et si on y passe toute la nuit… bon, si on y passe toute la nuit Azénor va nous gronder très très fort, mais si on revient ici, à la même heure, tous les jours, je vous parle même pas des miracles qu’elle va accomplir. Theya Alomora. Retenez ce nom, car dans quelques années, toutes les portes lui seront ouvertes, sans exception.

Dans ton élément. Oui, la perfection, la pureté simple. La nature pure, l'air, les éléments. Il en était certains, les quatre éléments de la nature faisait osmose avec toi. L'air, et ta narratrice imagine que c'est ton préféré. La terre, pour la nature, les arbres, les plantes, les fleurs. Te rouler dans l'herbe était aussi un de tes plaisirs. Le feu, ton tempérament peut-être brulant... Mais le feu, la première invention de l'Homme, tu pouvais passer ta journée à observer les flammes onduler, le bois éclater en étincelles. C'est magique. Et l'eau, au loin tu voyais le lac, et dans cette douceur de fin de journée tu serais bien aller faire un plongeon. Tu aimerais pouvoir réunir ces quatre éléments en une seule et même chose, afin de te sentir chez toi, dans ton élément.

Là-haut, dans les airs, le monde paraissait si petit, mais si beau. Un monde paradisiaque, loin des idées noires et des problèmes. La liberté était sans limite. Personne ne t'empêchait de faire de monter ou descendre, tu pouvais t'échapper même, mais il fallait tout de même être raisonnable pour le moment.
Lizzie te complimentait, sur tes performances, et tu ne pus t'empêcher de rougir. Tu ne savais pas ce qu'elle voyait, mais apparemment tu sortais de l'ordinaire.
Au moment où tu avais quitté le sol plus tôt, tu étais tombée amoureuse de cette sensation de légèreté, d'indépendance, d'autonomie, d'évasion, tu étais maître de toi même. Tu faisais preuve d'aisance, désormais tu étais même prête à tenter un exercice que tu n'aurais jamais osé faire.

Les sorts de protection de Lizzie, te rassuraient néanmoins, elle croyait en toi, alors il ne fallait pas la décevoir. Tu montais, de vingt mètres, comme elle te l'avais indiqué, tu prenais ton temps, pas besoin d'appuyer sur le champignon comme diraient les moldus. Il fallait se laisser tomber.

Ok, d'accord.

Une grande inspiration, tu mettais ton balais à la verticale, puis détendant tes muscles et fermant les yeux, tu te laisser chuter. Tout allé très vite, et tu faisais confiance à tes sens, repérer à quel moment il fallait que tu te redresses.
L'air sifflait dans tes oreilles, à pleine puissance. Tu étais telle une créature divine qui venait sur terre, te focalisant sur ton odorat tu commençais à sentir l'odeur de la terre qui s'intensifiait.
Alors, serrant tes cuisses et ouvrant les yeux, ouf oui c'est bon, encore quelques mètres.
Go ! Tu reprend le manche en main en donnant une impulsion vers l'avant, et tu reprenais de l'altitude en marquant un virage comme pour faire un dernier petit tour des environs avant de redescendre vers Lizzie. Il fallait avoir son avis, t'étais décoiffée; genre vraiment. Mais tu t'en fichais, tu aimais cette adrénaline, les battements de ton cœur qui s'accéléraient... Oui. Tu pinçais tes lèvres et souriais de satisfaction en voyant le visage de Lizzie, tant dis que tu lévitais au dessus d'elle avec le balais.

- Alors Lizzie ? C'était bien comme ça ?

Theya enchainait les prises de vitesse et de hauteur sans la moindre difficulté. Elle était sans doute née sur un balai. Ou alors ses parents l’avaient conçue avec un balai. Mais il s’était passé quelque chose dans les airs, c’est évident.

Elle avait au creux des lèvres le sel de la liberté, et dans sa tignasse que le vent agitait une telle fougue qu’elle m’arracha un sourire un peu triste. De ces sourires qui savent qu’on est en train de vivre un état de joie si immense et profond qu’on en sort, quelques instants.

Le bonheur devient une carte postale ; on sait à quoi ce souvenir ressemblera dans quelques années. L’instantané, il est là, une photographie gravée dans la mémoire.

— Theya, je crois pas que tu mesures...
Je devais crier, à présent, avec le vent qui se levait, et la distance verticale ne m’aidait pas à me faire entendre. Je piquais vers le ciel, l’excitation aux joues, et la rejoignais pleine d‘entrain.

— J’pense pas que tu réalises combien t’as un don ma belle. Faut que t’en fasses quelque chose. Ce sera à toi de voir quoi, mais tu ne peux ignorer ce talent et ce plaisir que tu as dans le vol...

Est-ce que j’étais à deux doigts de parler Quidditch ? Nooon pas du tout c’est une impression.

Petit humaine aux ailes invisibles tu volais tel un colibri qui allait se poser sur sa branche. Paroles audibles mais nuancées par le vent qui se levait, compliment qui te donnait une couleur rosée aux joues. Premier vol sur un balais et ta professeure te parlait déjà d'un don... N'etait-ce pas un peu trop tôt ? Un sourire pincé sur tes lèvres roses, tes petites bouclettes s'agitaient avec ton hôchement.

Des conseils que tu entendais mais tu baissais la tête encore un peu intimidée à cette idée d'avenir. Caressant le manche du bout des doigts tu relevais les yeux vers ta professeure pour lui répondre :

- Je ne sais pas... C'est un peu tôt pour juger non ? C'est à voir, en tout cas il faut que j'y aille... J'ai adoré ce premier cours, c'est tellement... Libérateur ? On se sent complètement sur une autre planète, j'ai adoré ça. Merci Lizzie, vraiment ! Et je te dis à la semaine prochaine !

Petit clin d'oeil et sourire joyeux plein de reconnaissance, tu redescends sur la terre ferme pour rejoindre le château et sa populace terrienne...

Le cours a lieu tous les mardis après les cours

[Fin du RP, Merci ma prof chouchoute ❤]