Entre les rayons

Question simple, réponse simple... Elle soupira à moitié d'exaspération et d'amusement devant ce garçon qui semblait se battre avec soi-même intérieurement. le vol sur balai, ça paraissait évident. A moins qu'il ne la juge par rapport à son statut de sang ? Et bien non d'ailleurs, il ne pouvait pas en avoir conscience. Elle s'approcha de lui et lui murmura dans les oreilles, avec un léger clin d’œil.

- Sur balai volant, puis elle se recula, et haussa les sourcils. J'ai l'air d'une voleuse peut-être ?

Elle le retourna dans le bon sens puis croisa les bras et attendit qu'il réponde. Valiné le mettait certainement dans l'embarras total, mais il fallait savoir tester les gens et leur donner des défis à relever. S'il ne s'en montrait pas capable de lui tenir tête, elle continuerait à chercher des livres sur l'alchimie, l'air de rien et lui dirait de continuer sa recherche indépendamment d'elle.

La brune se demanda si elle n'allait pas trop loin mais finalement, la question lui parut un choix judicieux à ses yeux : de quoi était-il capable ?

~Quand le jeu devient réalité~

Valiné Whisky et Andrew Lewis

Lorsqu'il sentait la jeune fille le retournait il comprenait enfin et changeait totalement d'état d'esprit. Cette fille n'était pas la jeune fille douce qu'il avait imaginé et il était parfaitement déçu. Il ne se sentait même plus coupable de l'avoir prise pour une voleuse tant la déception était immense. Il comprenait que derrière ce physique qui lui plaisait énormément il y avait un mental très loin de ce qu'il attendait. Il ne savait tout bonnement pas comment réagir. Il venait d'accoster une fille avec qui ça ne collerait définitivement pas et il était tellement poli qu'il ne pouvait pas juste partir sans rien dire.

Non, tu n'as pas le physique d'une voleuse... Mais après une physique ne reflète pas forcément un caractère.

Voilà ça n'était ni méchant, ni mal poli et il était satisfait de ce qu'il avait dit. Maintenant il allait se concentrer sur ses études pour oublier cette expérience négative. Il se disait que ce serait la première et la dernière fois qu'il irait accoster une fille qui lui plaisait sans savoir si mentalement c'était celle qu'il pensait. Il regardait les rayons et prenait le livre dont il avait besoin pour travailler et se tournait vers elle.

Je dois aller travailler, ce n'est pas en parlant que je vais me cultiver. Bonne révision.

Il lui souriait légèrement puis il quittait le rayon sans plus attendre pour en chercher un plus tranquille pour se poser.

Ah, en tout cas c'était clair : elle ,n'avait pas dit ce qu'il fallait. elle le regarda, hébété tandis qu'il devait certainement penser à autre chose... d'autre. Valiné scruta son regard et sentit une pointe de déception s'annoncer en lui. Quoi, il ne voulait pas qu'elle soit franche avec elle ? De toute façon cela finissait toujours comme ça, toutes les personnes à qui elle parlait s'enfuyait sans raison au bout de quelques instants. Elle grogna quelques mots à peine audible, puis continua sa recherche.

- Ouais c'est ça, au r'voir.

Chercher un livre sur l'alchimie... Non, plus possible de se concentrer, vraiment c'était pathétique. Il ne pouvait pas s'exprimer en français ? Ou alors c'était des runes et elle n'avait pas compris ? Il y en avait un des deux qui était bête mais la brune ne saurait dire lequel... Peut-être l'avait-il été tous les deux ? L'avait-il jugé uniquement sur son physique plutôt avantageux ? Désormais elle se promit de ne plus accepter la visite indésirable d'autres personnes dans ses recherches. Ce que les gens étaient stupides parfois... Elle souffla puis se remit à contempler l'étagère, qu'elle avait déjà fouillé trois fois. Ce jeune blaireau avait au moins eu raison sur un point : les livres sont durs à trouver, finalement...

Raphaëlle marchait entre les rayons de la bibliothèque, touchant les livres du bout des doigts. Elle cherchait un de ses livres, qu'elle avait reposé sans faire attention avec les autres. Elle regardait les titres ; essayant de voir s'il était dans ce rayon-ci ou non.

Faisant attention à ne pas l'abimer, elle en attrapa un, mais ce n'était pas celui-la, elle continua donc son chemin à travers les nombreux rayons. Elle en attrapa un autre, ce n'était toujours pas celui qu'elle cherchait, elle le reposa en soupirant bruyamment, avançant lentement, elle trouvait finalement le livre qu'elle cherchait : Dark Divine. Elle s’assit par terre et commençait sa lecture. Raphaëlle aimait beaucoup la bibliothèque, qui était un lieu calme et reposant. Elle lisait depuis plusieurs minutes, lorsqu'un bruit se fit entendre, elle se dit que ce n'était rien et continuai sa lecture.

Le jeune homme s'ennuyait énormément. Il ne savait pas quoi faire et décida donc de commencer ses recherches personnelles.
Il se rendit donc a la bibliothèque et se demanda s'il pouvait trouver des livres concernant la magie noire au sein de cette énorme bibliothèque. Serait-ce comme a Durmstrang ou la magie est clairement défini comme une magie pouvant être étudiée et non nocive pour le magicien.

Il poussa doucement la porte de la bibliothèque et comme dans chacun de ces lieux on pouvait entendre une mouche voler. Il commença donc par le rayon alchimie ou il en apprendrait peut être plus sur cette magie sombre qu'on étudiait et que pratiquent ses propre parents.

ce rayon était particulièrement vaste et il sera vraiment très dur de trouver ce qu'il cherchait. Il puis le jeune homme se voyait mal aller demander a la bibliothécaire un livre expliquant la magie noire.

Alex passa donc deux rayon sans trouver son bonheur et c'est alors qu'il trouva une livre intitulé " Quelle magie utiliser?". Il s'en saisit et lorsqu'il voulut le reposer car cette oeuvre était complètement inutile, il vit derrière ce premier un livre vraiment usagé dont le titre était littéralement effacé. Lorsqu'il voulut s'en saisir il poussa de l'autre coté du rayon un livre qui tomba avec un bruit sourd.
Le jeune homme rapidement le livre et fit le tour. Il vit alors une jeune fille assise par terre plongée dans un ouvrage.

-J'aurais plus te blesser, je suis désolé. Dit le jeune homme avec une voix charmeuse et un petit sourire en coin.

Le serpentard attrapa le livre tombé et le remit dans son rayon en faisant attention de ne pas en faire tomber un de l'autre coté.

Un jeune homme s'approcha de Raphaëlle, elle leva les yeux vers lui.

-J'aurais pus te blesser, je suis désolé. Fit-il.

-Ok. Répondit-elle froidement. Elle se leva, regardant le jeune homme, le détaillant, il avait les yeux bleus profonds, il était blond, plutôt pas mal, se dit elle, elle le fixait longuement, le regardant de haut en bas.

-Tu t'appelle comment ? Demanda-elle, toujours aussi froide.

Elle rangea son livre dans son sac vert et noir, offert par son père. Elle se rassit contre l'étagère. Raphaëlle ne le quittai pas des yeux, pas parce qu'elle en étais incapable, mais parce qu'elle ne voulait pas, elle voulait essayer de le mettre en état de gène, qu'il se fasse tout petit, il serais une proie de plus, simplement.

Arborant son habituel sourire charmeur le jeune homme ne s'attendait pas a un réaction si froide de la part d'une élève de la maison des jaunes et noirs. Habituellement ceux-ci sont plutôt gentil et timide mais la celle ci lui répondit de manière franche et froide ce qui le déstabilisa un peu mais bien évidemment, le jeune homme ne le montra pas.

La jolie blonde lui lança comme premier mot un "Ok" significatif du dérangement provoque par la tombée du livre. Elle se leva et puis commença à le détailler du regard. Il n'avait pas l'habitude de se faire passer au scanner, bien au contraire d'habitude c'est lui qui jouait a ce jeu la avec les autres.

-Tu t'appelle comment ?

Toujours ce ton si froid lorsque celle ci lui demanda son nom. C'était assez direct mais cela plut au jeune homme. Etait elle habituellement comme ca ou voulait elle se donner un genre particulier froids et mysterieux pour se forger une carapace et évité d'être dérangé.

Pour Alex aurait du aller a Serpentard mais apparemment le Choixpeau en avait décidé autrement.

-Je me nomme Dostoveï Alexeï, pour te servir

Le jeune homme s'inclina vers l'avant en signe derespect profond et surtout en signe de présentation.
Ales fourra le livre qu'il avait trouvé quelques minutes avant dans la poche arrière de son jean. Il n'aurait pas voulut etre soupconné de vouloir pratiquer des choses interdites...

-Et moi, pourrais-je avoir le droit mettre un nom sur ce si joli visage de déesse?

Ce ton habituellement charmeur et ce coté dragueur refaisait toujours surface. Mais c'était plus fort que lui, il aimait draguer les filles , flirter avec pendant trois jours et les laisser tomber car l'envie de draguer le reprenait de plus belle. Il n'avait jamais réussi à se poser durant plus de trois jours et lorsqu'il trouvera vraiment l'amour, il faudra que cela soit vraiment le coup de foudre.

Aujourd'hui Raphaëlle serait elle sa nouvelle petite amie pour a peine quelque jours?

Il continuait de regarder Raphaëlle avec se sourire charmeur. Elle continuait de le regarder froidement, attendant une réponse.

-Je me nomme Dostoveï Alexeï, pour te servir.

Il s'inclina alors devant elle. Elle croisa les bras sur sa poitrine, elle arrêta alors de le regardais dans les yeux. Elle vit alors le jeune homme mettre dans sa poche arrière un livre, certainement pris précédemment dans un rayon.

-Et moi, pourrais-je avoir le droit mettre un nom sur ce si joli visage de déesse ?

Fit-il. Elle sourit malicieusement, les bras toujours croisé.

-ça dépend, j'aurais quoi en échange ?

Elle aimait jouer avec les Serpentard, un jeu dangereux qu'elle n'avait jamais perdu et qu'elle ne perdrait pas de si tôt.

La jeune fille se tenait toujours devant lui et tentait de le déstabiliser comme elle le pouvait en gardant un ton assez froid. Mais il fallait bien avouer que cela n'impressionnait pas Alex. Il en fallait bien plus au jeune homme pour etre bouleversé

Elle lui demanda son prénom que le jeune homme lui donna sans rechigner et pour être poli et il lui demanda le sien a son tour.
Et c'est alors que le visage de la jeune fille changea. Effectivement, elle passa de ce regard froid a un sourire malicieux.

Ce que la jeune fille ne savait pas c'est que si vous vouliez jouer avec Alex, il ne faut jamais baisser sa garde et c'est ce que Raphaëlle venait de faire en lui souriant.

-Ça dépend, j'aurais quoi en échange ?

Le jeune garçon rit doucement et s'épaula contre une étagère de la bibliothèque en prenant soin de ne pas la faire basculer pour ne pas passer pour un idiot.

-Tu as eux mon prénom il y a quelque seconde donc c'est ce que l'on appelle un donnant donnant.

Alex lui sourit malicieusement.

Et puis sans faire exprès, j'aurais pu te blesser et partir sans rien dire car la ou tu t'assois c'est quand même un peu dangereux.

Le jeune garçon se redressa et croisa les bras attendant la réponse de la jeune fille.

HRPG:

De nombreuses rangées emplies de livres participaient à faire le bonheur de Nigel. La bibliothèque de Poudlard en regorgeait, il s'agissait du lieu approprié pour trouver l'ouvrage tant désiré. Ce qui amenait le Serdaigle en ces lieux n'était pourtant rien de plus qu'un simple manuel avancé de préparation des potions. L'auteur en était précisément Libatius Borage, un ouvrage de sixième année. Nigel avait honte de lui, mais il fallait bien l'admettre, préparer des potions ce n'était pas son fort. Bien sûr il connaissait de multiples recettes sur le bout des doigts, mais les préparer était une toute autre histoire … Il avait donc pris son courage à deux mains, vaincu son appréhension des on-dit qu'un dernier année n'emprunte un livre de l'année précédente, et s'était pressé à la bibliothèque. Le plus dur restait à venir : trouver l'ouvrage. Et espérer grandement que quelqu'un ne l'aurait pas déjà subtilisé.

En entrant, Nigel salua le responsable affairé à quelques classements et, d'un pas assuré et ferme, pris la direction des étagères réservées à l'art des potions. En effet, Nigel était convaincu que préparer des potions requérait d'en être un artiste, c'est-à-dire un individu complètement à l'ouest, qui ne pensait pas comme tout le monde et voyait tout à travers la fiole d'un étrange breuvage. Voilà pourquoi il perdait tout ses moyens devant un chaudron, il était tout simplement bien trop pragmatique et raisonnable. Ce n'était pas un artiste, loin de là. Alors qu'il ressassait sa conviction personnelle que le cours des potions aurait dû être rayé des matières enseignées au château, il arriva à hauteur des étagères dont il avait fait sa destination.

Libatius Borage … qui était le nom de quoi ? Par convention il choisit Borage, et puis comme le classement était alphabétique, dans le pire des cas, il n'aurait qu'à passer à la lettre L. Ar … At … Az … Quoi qu'il puisse pester contre les potions, Nigel était tout de même bien content que des auteurs comme Libatius trouvent le temps d'écrire des manuels pour aider les moins talentueux. Ba … Be … A moins qu'ils n'écrivent ce genre d'ouvrage seulement pour la gloire, les gallions et ridiculiser tout ceux qui n'arrivaient pas à en faire de même … Bi … Bo ! Borage ! Borage Libatius ! Il ne put s'empêcher de sourire, c'est ce qu'il appelait une victoire du quotidien. Dans sa tête il se permit de cocher l'achèvement du succès suivant : trouver le manuel avancé des potions à la bibliothèque.

Lui, Nigel Sheldon, plutôt grand, pâle, vêtu de sa robe de sorcier et autres accessoires aux couleurs de sa maison Bleu et Bronze, une besace pendouillant sur son épaule gauche, tendit sa main droite en direction de l'objet de sa quête. Alors qu'il tendait le bras, la manche de sa robe descendit au niveau de son poignet, il déploya ses doigts et parut toucher le dos vieilli et poussiéreux de l'ouvrage. Mais ce n'était pas sans compter sur …

Aujourd'hui n'était pas une bonne journée. Oh non, pas du tout. Liv s'était réveillée, avait pris son petit déjeuner, était repartie dans sa Salle Commune. Rien de plus normal, somme toute. Rien qui faisait de la journée actuelle une mauvaise journée. Sauf une chose. Un petit détail dans son esprit, quelque chose qui la taraudait. Impossible de se souvenir de la Troisième Loi de Golpalott. Et comme elle travaillait en ce moment même les Potions pour obtenir une des meilleures notes aux ASPIC, il fallait qu'elle s'en souvienne. Elle l'avait vu l'an dernier en plus ! Ce n'était pas possible. Liv ne pouvait oublier des choses comme ça.

Du coup, à tout problème sa solution. Olivia marchait d'un pas déterminé vers la Bibliothèque. Elle y trouverait le Manuel Avancé de Préparation des Potions, de Libatius Borage. Là, il y aurait la réponse. Elle consulterait le livre, recopierait ce dont elle avait besoin, et repartirait. Ainsi, son esprit n'évoquerait plus jamais le fait qu'elle ait pu oublier quelque chose d'aussi fondamental que ça. Jamais. Lorsqu'elle arrive devant la porte, la brune la poussa d'un air déterminé, salua le responsable de la Bibliothèque et se dirigea directement vers le rayon qui l'intéressait.

Il y avait déjà un garçon dedans, un septième année qu'elle connaissait de vue...Il s'appelait Sheldon, ou quelque chose comme ça. Enfin bref, pas le temps de penser à ça. Liv se pencha vers le rayon et fit totalement abstraction du jeune homme. Bu, br...ET AIE ! Sans même s'en rendre compte, elle venait de percuter le Serdaigle. C'est qu'il était vachement grand en plus ! Du haut de son mètre 68, elle n'avait pas dû lui faire bien mal, mais quand même. Il pouvait pas se mettre ailleurs ?

Liv se redressa et lui lança un regard désolé. C'était quand même elle qui lui était rentrée dedans. Elle lui lança de sa petite voix:

-Désolée, je ne t'avais pas vu.

C'était quand même vachement ironique. Il avait une robe aux couleurs de sa maison, il était grand...C'était difficile de ne pas le remarquer. Enfin, bref, la Préfète des Poufsouffle allait reprendre ses recherches, quand elle remarqua un détail. Le Serdaigle tenait un livre, encore entre les autres livres dans les rayonnages. C'était...Le Manuel. La réponse à son trou de mémoire. Ah non ! Elle ne se le ferait pas prendre sous le nez. Elle était gentille, mais il y avait des limites. Elle en avait besoin. Plus que quiconque ! Alors, Liv fit la chose la plus logique qu'il lui semblait possible de faire :

-Tu as finis avec le Manuel de Potions ? J'en ai besoin.

Elle avait dit ça d'un ton plus froid qu'elle ne l'aurait voulu. Il n'avait pas l'air méchant après tout. Mais bon, il apprendrait qu'on ne se mettait jamais entre Liv Samuels et le livre qu'elle recherche désespérément.

Au moment où ses doigts se posaient sur le dos du livre, Nigel sentit quelque chose qui venait de le percuter. Il n'en lâcha pas pour autant l'objet convoité mais sembla s'être mis sur pause l'espace de quelques instants. Quelques instants nécessaires pour comprendre la situation et analyser les faits. Au moment où il tournait la tête, pour dévisager l'auteur de cet odieux choc ayant entraîné la perte momentanée de son équilibre structurel, il aperçut la chevelure d'une jeune femme, baissa les yeux et vu la jeune femme en question. Il s'agissait d'une dernière année, comme lui, une Poufsouffle. Nigel n'était pas très physionomiste, elle s'appelait Lise, ou Lidje, Sama … Samurel … quelque chose … bref, cela n'avait pas d'importance.

"Désolée, je ne t'avais pas vu." lui dit-elle doucement, par respect pour les lieux peut être ? Nigel ne lui en voulait pas, il oubliait constamment la présence des autres individus lorsqu'il se lançait dans des aventures palpitantes comme la recherche d'un ouvrage en catimini. Cependant, il avait les doigts sur un livre de l'année précédente, et une dernière année allait s'en rendre compte. S'en était fini ! Tout le monde allait se rendre compte de sa médiocrité potionesque ! Il ne pourrait plus regarder sa mère en face. D'ailleurs, était-elle forte en potion ? Il ne lui avait jamais demandé …

"Tu as finis avec le Manuel de Potions ? J'en ai besoin." lui demanda-telle froidement. Nigel sentit un frisson le parcourir le long de l'échine. Le Serdaigle avait dans ses yeux l'éclat du désir profond de quiétude et de paix dans la tranquillité d'une vie harmonieuse sans personne pour venir réclamer le livre qu'il voulait emprunter ! Les Poufsouffles en cet instant lui paraissaient une espèce de mustélidés féroces et particulièrement carnivores quand il s'agissait de volatiles. L'aigle ne pouvait prendre son envol, il avait réellement besoin de sa proie ! Il devait rester au sol. Mais ? Elle lui demandait le manuel, qu'en aurait-elle à faire ? Tout cela ressemblait bien trop à un complot pour le faire tomber ! Les coïncidences n'existent pas, il le savait, il l'avait vu en arithmancie ! Une discipline bien plus sérieuse que la divination. Nigel referma ses doigts et pris le livre, le serrant de sa main droite contre sa poitrine.

"Je venais justement l'emprunter, il faut que je vérifie quelques détails, mais cela va me prendre un peu de temps. Tu en as le besoin expresse ?" réussit-il à articuler, préférant agir poliment avant de libérer l'agressivité de son interlocutrice. La proie était entre ses serfs, mais le blaireau venait de lui poser une patte sur une aile. Comment réussirait-il à s'envoler ?

"Je venais justement l'emprunter, il faut que je vérifie quelques détails, mais cela va me prendre un peu de temps. Tu en as le besoin expresse ?"

Le ton était poli, mais ferme. Bon, ok, ce n'était peut-être pas la peine de parler si froidement. Le Serdaigle n'avait pas l'air méchant. A la rigueur, peut-être un peu affolé. Liv tenta de radoucir un peu la situation en lui adressant un petit sourire...Visiblement, il n y avait pas qu'elle qui avait des trous de mémoires en potions. Il y avait tellement de choses à apprendre, personne ne pouvait tout retenir. Et tout le monde pouvait avoir besoin de ce manuel. Elle n'aurait qu'à juste vérifier ce qu'elle voulait voir, et elle pourrait laisser le livre à...Comment il s'appelait déjà ? Sheldon ? Il faudrait qu'elle se renseigne quand même.

Liv répondit, d'une voix un peu plus amicale :

-Oui, j'ai besoin de vérifier quelque chose. Mais cela ne prendra pas longtemps. Je te propose qu'on aille s'asseoir, je regarde ce que j'ai à voir, et je te le rend. Comme ça, tu pourra le reprendre après.

Tout en parlant, elle avait désigné une petite table et des chaises, disposées au bout du rayon, dans un renfoncement du mur. Ils y seraient tranquille. Elle pourrait voir la Troisième loi de Gopalott, et le garçon pourrait ensuite récupérer le livre. Et tout le monde est content ! Ce serait bien ça, non ? Et puis, il avait l'air gentil, ils pourraient peut-être un peu discuter ? La Poufsouffle ne connaissait pas grand monde de Serdaigle, à part Ethan et Liberty, les Préfets. Peut-être qu'une conversation avec un Serdaigle l'aiderait à développer ses relations, qui étaient il y a peu inexistante.

Avec un petit sourire, Liv se dirigea vers la table, tout en laissant au Serdaigle le temps de la rejoindre. Elle tira une chaise, déposa sa cape dessus, et s'installa, son sac à ses pieds. Elle se tourna vers le garçon. Quitte à partager une table, autant que les présentations soient faites.

-Je m'appelle Liv Samuels. On ne se connaît que de vue. commença-t-elle. Et toi ?

Et bien oui. Ils ne se connaissaient que de vue. A Poudlard, ils étaient nombreux, impossible de connaître tout le monde personnellement. Déjà, en tant que Préfète, elle s'imposait de connaître tous les membres de Poufsouffle par leurs prénoms (y compris ceux des Premières Années), et c'était déjà compliqué. La brune ne pouvait pas non plus retenir ceux des autres maisons. Alors, à part ses co-préfets...Heureusement, elle avait une bonne mémoire. Et toujours de la place pour les nouvelles connaissances.

Alors qu'elle se rendait compte qu'elle était perdue dans ses pensées, elle sourit au jeune homme en face d'elle :

-Alors, tu as un besoin impérieux du Manuel de sixième année ? Tu as un trou de mémoire, toi aussi ?

Olivia avait dit ça d'un ton gentil, sans porter de jugements. Certains étaient moins doués que d'autres dans certaines matières. Elle, c'était la métamorphose. Il avait fallut toute la patience et tous les efforts d'Anthony pour qu'elle arrive à transformer quelque chose en autre chose. Et même, des fois, ça ratait. Pourtant, elle était plus que douée en Sortilèges...Personne ne comprenait. Cela venait peut-être d'un blocage à transformer les choses en d'autres. Elle n'aimait pas trop le changement, alors. Enfin, trêve de bavardage. Elle releva la tête, et sourit à son condisciple, tout en attendant qu'il lui réponde.

"Oui, j'ai besoin de vérifier quelque chose. Mais cela ne prendra pas longtemps. Je te propose qu'on aille s'asseoir, je regarde ce que j'ai à voir, et je te le rend. Comme ça, tu pourra le reprendre après." Répondit moins froidement la Poufsouffle, lui adressant même un léger sourire. Et se faisant elle se dirigea vers une table au bout du rayon et s'y installa. Nigel agit en spectateur le temps de bien cerner tout ce qu'elle souhaitait.

"Je m'appelle Liv Samuels. On ne se connaît que de vue.Et toi ?" Lui demanda-t-elle, engageant ainsi les présentations. Puis, de nouveau un sourire, mais cette fois suivit de deux questions ! Le sourire était-il une arme des femmes pour faire passer au mieux toutes leurs demandes ? Nigel n'en savait rien, mais une étude approfondie sur le sujet devait bien exister …

"Alors, tu as un besoin impérieux du Manuel de sixième année ? Tu as un trou de mémoire, toi aussi ?"

Le ton était courtois, et sonnait un peu trop innocent aux oreilles de Sheldon. Pourtant Liv semblait de bonne foi, il en conclut donc que ce n'était ni de l'ironie ni du sarcasme. Mais elle se mit à sourire de nouveau, peut être était-ce un trouble obsessionnel compulsif ? Quoi qu'il en soit, les probabilités que deux élèves de septièmes souhaitent le même livre au même moment étaient faibles mais existantes. Les raisons étaient pourtant bien différentes. Ce qu'il manquait aux livres de potions c'était des images qui montraient distinctement ce qu'il fallait faire ! Car aussi doué que sont les auteurs en la matière, la plupart des mots employés étaient soit trop technique soit sémantiquement inappropriés.

Le Serdaigle la suivit jusqu'à la table tout en répondant à ses interrogations.

"Bonjour, commença-t-il en prenant soin d'utiliser l'expression usuelle courante fixée par les conventions sociales de tout dialogue poli, je m'appelle Nigel Sheldon. Effectivement – car c'était bien là un fait – j'en ai le plus grand besoin. Ce n'est pas vraiment à cause d'un trou de mémoire, je connais la théorie sur le bout des doigts ! Mais … hum … comment dire ? Disons que je trouve les indications pratiques un peu trop floues à mon goût, j'ai besoin d'un peu … d'exercice … "

Nigel espérait que ses explications suffiraient et que Liv cesserait toute forme d'interrogatoire notamment concernant les potions. Mais le bleu bronze connaissait la gente féminine et leur habitude de discuter constamment de tout et de rien. Il n'y échapperait pas, il en était convaincu. Le jeune homme posa délicatement le livre sur la table, le laissant à la disposition de sa camarade. Quant à lui, il s'assit à ladite table tout en posant sa besace à ses pieds, s'adossant complètement à la chaise bien droit dans sa robe. Il n'avait pas l'air très à l'aise mais il se décida à continuer la conversation en gage de politesse. Les individus aimaient bien qu'on leur pose des questions, c'était un signe d'intérêt et cela flattait inconsciemment leur ego.

"C'est vrai que nous ne nous connaissons que de vu, Poudlard te plaît ? Toi aussi tu essaies de te concentrer sur les révisions pour les ASPIC ?"

Ces questions étaient tout à fait bateaux mais pour lancer une conversation, sans mentionner les potions, il n'avait rien trouvé de mieux. Et maintenant qu'il la voyait de plus près, il arrivait petit à petit à la recontextualiser en cours. N'était-ce pas la préfète des Poufsouffles ? Si tel était le cas, il lui souhaitait bien du courage ! Il remarqua sa raideur et tenta de se détendre, forçant un léger sourire qui parut un rictus maladroit presque ridicule qu'il cessa aussitôt. Il n'était pas très doué pour les risettes.

with Ivy Stormer

Après avoir terminé ses devoirs, Vestia s'étira tout en soupirant. Ce devoir sur les loups-garous avait été totalement ennuyant ! De plus, tout au long de ces deux heures à décrire les caractéristiques de ces bestioles, la jeune Poufsouffle n'avait cessé de regarder la réserve de la bibliothèque. Depuis quelques temps, la jeune fille s'était mit en tête de retrouver les origines.

Vestia avait passé plusieurs semaines à écumer les rayons de l'immense bibliothèque possédait par Poudlard et ses recherches s'étaient soldés par des échecs. Totalement désespérée et avide de découvrir tout elle venait, la jaune et noire avait déjà réfléchit à aller dans la réserve mais n'étant pas d'un courage impressionnant, elle n'avait jamais pris le risque de le faire. Pourtant, la Pouffy savait très bien que toutes les réponses à ses questions se trouvaient dans cet endroit mais la peur de tomber sur un professeur ou un membre du personnel de Poudlard l'avait toujours empêcher d'agir ! C'était les Gryffons qui étaient connus pour leur immense courage, pas les Pouffys voyons !

Cependant, Vestia commençait à avoir marre d'avoir un sang inconnu dans l'univers des sorciers et au bout d'une bonne dizaine de minutes à retourner mille et une questions dans sa tête, la jeune fille se décida enfin à agir. La Poufsouffle regarda autour d'elle et remarqua qu'il n'y avait pas grand monde à la bibliothèque et qu'aucun professeurs ni préfets se trouvaient ici. Un bon point pour la jeune fille et confortait dans son idée, elle rangea ses affaires le plus discrètement possible et se dirigea vers l'entrée de la Réserve.

En entrant, Vestia fut surprise de découvrir que la Réserve n'était pas aussi grande qu'elle l'imaginait ! Heureusement pour elle, qui n'avait pas l'intention de passer des heures dans cet endroit. Elle commença à chercher le rayon des arbres généalogiques qu'elle trouva au bout d'une bonne vingtaine de minutes. Elle s'apprêta à ouvrir un livre sur les familles de Sang-Pur quand elle entendit un bruit de pas se rapprochant d'elle...

Maintenant qu'elle était dans le pétrin, Vestia ne mit que quelques secondes pour demander:

-Qui est là ?

En attendant la réponse du mystérieux inconnu, la jeune fille resta adosser contre le rayon des livres situait à sa gauche, tout en tenant fermement le livre qu'elle avait prit quelques secondes auparavant.

Je poste, à mes risques et périls :mm:

Ivy avait encore une fois passée la journée a bosser, se détendre, bosser et encore se détendre. Elle commençait à en avoir marre du peu d'aventures dans sa vie, en fait elle en avait marre de l'école. La liberté lui manquait tellement. Ici, elle se sentait en captivité, prisonnière de responsabilité stupides...Les cours l’intéressaient bien sur, mais elle ne supportait pas tout le reste.

Étendue sur son lit, soupirant d'ennui, Ivy se décida à bouger un peu. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas lu quelque chose, alors ce fut tout naturellement qu'elle se décida à se rendre à la bibliothèque. Ne prenant rien avec elle, pas même sa baguette, elle sortit du dortoir des verts et argents, en passant par la détestable salle commune. Elle salua quelques élèves et sortit en trombe, comme toujours. Il lui fallut à peine cinq minutes pour arriver devant la bibliothèque.

Pour une fois, elle n'avait pas traînée dans les escaliers ou les couloirs et avait foncée directement jusqu'à sa destination. Elle arriva dans la bibliothèque, heureuse de trouver un endroit calme à priori. La jeune fille ne se dirigea pas vers un rayon en particulier, mais préféra flâner, parcourant des yeux les étages remplis de livres. Finalement, avec une autorisation, elle se décida à aller dans la réserve. C'était là que se trouvait les livres les plus intéressant.

Il y avait déjà quelqu'un dans la petite pièce, qui sentait très fort les livres, ce qu'Ivy appréciait. C'était une fille, que la Serpentard ne reconnaissait pas, puisqu'elle était de dos, en train de chercher un livre. Elle avait l'air d'avoir été dérangée puisqu'elle arrêta ce qu'elle faisait.

" Qui es-là ?"

Ivy s'approcha doucement. Elle n'était pas vraiment cachée, mais pas dés plus visible non plus. Elle se présenta :

" Je m'appelle Ivy. Euh...je peux t'aider ?"