Pause bavardage

J'écoutais sa réponse tout en continuant à rêvasser de la lionne.
La prochaine fois que je la vois, je vais devoir lui faire plein de révélation.
Je l'avais vu rejoindre Elhiya après le cours de botanique, elle sera sûrement contente d'apprendre que tout compte fait nous sommes cousins.

-Justifié justifié... désolé, de me préoccuper de toi. Mais à part mes parents tu es ma seule famille et je dois avouer, que ça fait du bien.

Lui dis-je avec un petit sourire.

Je la sentais se pelotonner un peu plus contre moi, plus on parle de son rouge et or.
En me disant qu'elle voyait le problème.
Je m'étais permis de lui donner un petit coup de la tête avant de lui expliquer ce que je ressentir pour Aria.
Et lorsque Elhi commença à parler d'Aria je ne put m'empêcher de sourire.
Et je découvris par la même occasion le prénom du rouge et or qui fait perdre la tête a ma cousine.

-Je vais lui proposer un rendez-vous prochainement, pour que ce soit clair entre elle et moi. Donc ce rouge et or s'appelle Daemon. Mais j'en doute également, nous n'en somme pas encore à ce stade.

Et je souris lorsque je l'entendis pouffer son rire. Vu sa guerre intérieure, rire est un bon remède.
Nous étions donc toujours assis sur le sol, tête contre tête à regarder les étoiles. Comme la nuit pleine d'étoile peut nous faires oublier nos problèmes.
Elle soupira et je la sentis gigoter dans tous les sens pour glisser sous mon bras et se coller à moi.
Crisper, contact physique trop proche et par surprise.
Je sentis tous les muscles de mon corps se crisper pendant quelques secondes, et sans vraiment m'en rendre compte j'avais levé mon bras.
Elle me dit qu'elle trouvait ça nul car elle n'arrive plus à dormir et qu'elle avait détaché le bouton de ma manche.
Nouveau contact.
Crisper de nouveau... Je n'ai vraiment pas l'habitude des contacts physique.

Donc pendant plusieurs secondes, je restai comme ça.
Mon corps crispait au contact trop proche de ma cousine, mon bras levé.
Et en baissant la tête je pouvais la voir la tête d'Elhi posée contre mon torse. Elle paraissait vraiment triste... Avec énormément d'hésitations je baissai légèrement ma main pour la poser contre son épaule. Et je posai mon menton sur la tête d'Elhi.

-Oui je sais... Je pensais pas tomber amoureux non plus et surtout pas à l'école...

Et je plaçai ma deuxième main à son épaule également.

-Tu sais... Je ne suis pas doué pour les câlins. Mais bon, pour ma cousine préférée je peux faire une exception.

Je soupir un instant.

-Je vais me considérer plus comme un frère qu'un cousin à force.

Et je lâche un petit rire, il faut bien que je la soulage de ses doutes.

Se préoccuper d’elle ? La blonde n’avait pu s’empêcher d’hausser un sourcil dubitatif. C’était certes adorable, mais elle avait toujours su se gérer jusqu’à présent… Ouai jusqu’à présent… c’était bien le souci, car au final elle en était arrivée à aller l’extirper au milieu des bras de Morphée pour discuter avec lui. Il avait peut-être raison, son cas devenait inquiétant, et en tant que seul membre de sa famille présent dans Poudlard, ça paraissait logique qu’il trouve ça préoccupant. Elle avait soupiré, hochant affirmativement à ses propos, ce n’était pas si mal au final qu’il soit là en tant que cousin, même si elle se voyait mal débarquer chez Luna en lui disant « Hey ma Lu’ Tu sais quoi ? A la rentrée scolaire on déniche toujours des nouveaux bouquins, moi j’ai déniché un cousin, y’en avait qu’un sur l’étalage ». Pas sure que la brune se marre de suite, surtout que les deux filles n’avaient pas fait un saut à Felury & Bott depuis un bail.

Jace avait continuer de lui parler d’Aria, lui confiant qu’il avait prévu de l’inviter prochainement pour clarifier les choses entre eux. Comme si ça ne l’était pas déjà ? La brunette rougissait quand on lui parlait du brun, et lui, ne pensait qu’à leur prochaine entre vue. Tant de simplicité était tellement touchant, qu’a part sourire avec tendresse, Elhiya ne voyait que dire. Surtout qu’avec les heures de sommeils en moins qu’elle emmagasinait, son humeur n’allait pas tarder à être des plus exécrable. Se blottir tout contre cousin était finalement une option valable pour ne pas tourner en rond dans le dortoir des fille, même s’il avait tendance à se raidir au contact de cette étreinte. Ce n’était pas super confortable pour le coup. Elle s’était tortillée pour se caler sur son torse, mais ne pouvait s’empêcher de remarquer que Jace avait un peu de mal à être naturel. Elle pouffa de rire avec douceur, tapotant sur son ventre alors qu’il gardait son bras droit en l’air, sans savoir quoi en faire.

« Panique pas, je vais pas te bouffer… de toute façon j’ai pas vraiment faim en ce moment… »

Finalement après une longue hésitation, il finit par s’installer dans une position un peu plus conventionnelle, posant son menton sur sa tête blonde et l’entourant des deux bras. En fermant les yeux Elhiya regrettait que ce ne soit pas l’étreinte du Rouge et Or, et soupira de concert sans le vouloir avec Jace. Effectivement, si elle avait déjà pris l’habitude, au bout de deux de semaines, de se réfugier auprès de lui lorsque quelque chose la dépassait, il allait finir par la voir comme sa sœur. Petite sœur en plus ! Mais ça ne gênait pas la blonde. Après tout, on leur avait collé à tous les deux des registres morbides dans leurs mains d’adolescents en leur disant qu’ils faillaient qu’ils rattrapent les bêtises de leurs aïeules, alors qu’ils soient cousin ou non ne changeait pas grand-chose, elle s’était instinctivement rapprochée de lui en découvrant entre deux nausées ce qui les attendait.

Elhiya se pelotonna un peu plus, réprimant quelques larmes qui lui brouillaient la vision. Elle était épuisée, exténuée, et n’arrivait même plus à réfléchir correctement, le simple contact apaisant de Jace lui donnait envie de lâcher prise. Les atrocités des grimoires avaient peuplé ses rêves de cauchemars, les nouvelles jouxtes verbales avec ses parents l’agaçaient quotidiennement, son affection brulante et enfouie pour le Rouge l’étouffait un peu plus chaque jour, et l’irritabilité relative aux nuits raccourcies provoquaient une exacerbation de tout ce qu’elle pouvait ressentir. Et ces larmes glacées qui coulaient silencieusement sur ses joues rebondies n’étaient que les faibles conséquences d’une lutte interne incessante entre ce qu’elle voulait, ce qu’elle croyait et ce qu’elle pensait. Resserrant un peu son étreinte au tour de son cousin, la blonde ferma les yeux, inspirant profondément.

« On peut rester encore un peu là ? Je manque d’air dans les dortoirs, je n’y arrive plus.. »

L’air était frais, de plus en plus, mais si elle frissonnait ce n’était pas à cause des caprices de la nature, mais suite à une souvenir qui s’étaient insinué vicieusement à son esprit. Et si elle ne voulait pas rentrer, c’était exactement pour les mêmes raisons. Une fois seule, cachée sous sa couette verte & argent, elle savait pertinemment qu’elle devrait subir les assauts continuels de ses états d’ames..

C'est fort agréable les câlins finalement. Surtout quand on s'y attend, ou qu'on le fait de nous-mêmes.
Toujours mon menton sur sa tête en l’enlaçant dans mes bras, j'étais pensif.
Je réfléchissais au passé, au présent et à l'avenir.
Passé rime avec atrocité.
Présent rime avec instant.
Futur ne rime pas avec quelque chose, en revanche il signifie clairement le possible indistinct...
Sans vraiment m'en rendre compte, peut être un réflexe quand nous avons quelqu'un dans nos bras ?
Mais je commençais à caresser l'épaule d'Elhi avec mon pouce, je la sens triste.

Toujours dans mes pensées seul la voix d'Elhi se fit entendre dans la pénombre.
Elle me demande si on peut rester là.
Je lève la tête et je la regarde surpris.
Puis je me concentre légèrement sur le climat, une légère brise mais il ne fait pas froid pour autant.

-Oui pas de problème. Par contre si on décide de rester quelques heures...

Je commence a gesticuler dans tout les sens pour m'allonger sur le dos.

-Vos mieux que ça soit confortable.

Puis je redressai le bras pour qu'elle repose sa tête sur mon torse, et je pose mon autre main derrière ma tête et commence à rêvasser de nouveau.
Que pourrai-je lui dire ?
Je ferme les yeux.

-Tu as l'air toute chamboulée elhi... En plus tu frissonnes tu as froid ?

J'étais en train de repenser à tous les secrets de nos familles respectives. Et j'ai eu une idée.

-J'ai une idée, pour éviter de commettre les mêmes erreurs que nos aïeux. Je te propose de ne pas avoir de secret entre nous. Les secrets c'est mauvais de toute façon.

Je gonfle mes poumons au maximum et je soupire un grand coup.
Toujours les yeux fermés, le visage levé vers l'infini.
Tout en attendant sa réponse, je me sens partir de nouveau.
Partir en direction des bras de morphée a la belle étoile

Même si l'envie de s'épancher plus longuement sur un flot d'explications avait frôlé l'esprit de la blonde, la fatigue qui la bercait et le réconfort des bras de son cousin avaient fini par l'en dissuader. D'autant plus qu'il acceptait de rester un peu dans l'herbe, au pied de la volière du temps qu'elle se ressaissise un peu, ou du moins qu'elle n'ait plus envie de pleurer sans aucune raison. La bouche entre ouverte pour le remercier, la blonde se redressa, interogative, devant un Jace qui se tortillait dans tous les sens pour glisser par terre.

D'un pouffement de rire très léger, elle le regardait dans la pale lueur de la lune s'affaler sur la pelouse. Il semblait fatigué lui aussi, l'heure tardive et son inquisition dans son cycle de sommeil y était forcément pour quelque chose. Un désagréable sentiment de culpabilite se rajouta au pack complet d'état d'âme qui faisait rage en elle, ce n'etait pas d'un simple merci qu'elle pourrait traduire sa gratitude, mais pour le moment elle n'avait rien d'autre sous la main..

Comme il levait le bras pour qu'elle retourne s'installer, la blonde s'executa, se pelotonnant a nouveau tout contre lui, enserrant sa cape de sorcier délicatement et ferma doucement les yeux. C'était nettement plus confortable, effectivement... nettement plus reposant aussi, sans le lourd silence qui emprisonnait les dortoirs des filles.. nettement plus apaisant d'entendre les lent battements de coeur de son cousin que d'avoir Myrtille qui lui saute dessus... pour peu, son esprit arrêtait presque te tergiverser et accepterait peut être de la laisser dormir.

La voix de Jace s'éleva, zebrant le calme de la nuit, alors qu'il s'enquerrissait de savoir si elle avait froid. Bien sur elle avait eu droit à un gentil frisson quand elle s'était a nouveau dit qu'elle aurait préféré sentir l'enlacement brulant du Rouge et Or, mais rien de bien méchant selon elle. Elle n'aurait pas cru que son cousin ait pu s'en appercevoir. Resserant son étreinte sur Jace, elle murmura doucement .

" Non, non, c'est rien"

Effectivement, ce n'etait rien, ca passerait forcément au bout d'un moment... son esprit s'envola doucement vers un autre horizon quand Jace appatement animé d'une idée prophétique repris la parome. Ne plus avoir de secret. Elhiya avait haussé un sourcil, dubitative, puis, lentement avait refermé les yeux.

"oui, si tu veux.. si c'est une promesse que tu voulais, ca me va.."

C'était un bon début effectivement, ca simplifierait les choses, sauf que niveau secret la blonde n'en avait pas vraiment. Il n'y avait que cette histoire d'arbre généalogique qu'elle n'avait pas expliqué à Jace, elle le ferait demain, de toute façon ca le concernait également. Et pour Daemon, c'etait loin d'être un secret.. Fouillant dans ce qu'elle pouvait posséder comme secret, Elhiya senti son esprit partir au loin, au niveau des astre de nuits, dansant au milieu du scintillement des étoiles... le sommeil avait fini par embrasser les deux adolescents, les bercant doucement avec le huhulement leger des chouettes et hiboux du coin, les conservant en son sein jusqu'aux premières lueurs de l'aube..

[Rp fini- Merci le cousin préféré ♡]

[Début de RP - Libre - Respect des LA respectives]

« ARIANE ! »

Cria-t-il face au vent qui sifflait par bourrasques dans les tuiles du toit. Au sommet de la volière, devant le ciel matinal, Vincent appelait sa chouette toujours absente. Il faisait un froid à s'en geler les doigts ici, si haut. Écharpe rouge virevoltant, gants de velours aux mains et long manteau noir : l'attirail du Gryffondor contre le froid ne lui suffisait pas pour éviter de claquer des dents.

« AAAARRRRRIIIIAAAAANNNNNEEEEE !!! », recommença-t-il. « Mais où es-tu bon sang… »

Ce n’était pas la première fois que son volatile disparaissait ainsi. A vrai dire, chaque année, au beau milieu de l'hiver, le rapace tardait de plus en plus à chacune de ses tournées. Il revenait trop souvent avec des plus en mois, et l’an passée, il avait même pu remarquer une ou deux brûlées.

Vincent s’était inquiété lors des premières occurrences, mais voyant que sa chouette était, bon an, mal an, toujours d'une santé flamboyante, il cessa peu à peu de se soucier de ces péripéties hors du château. La bête était assez hargneuse pour se dépêtrer des situations les plus dangereuses, il en était certain.Il avait gardé quelques mémorables souvenirs de première année, ceux-là qui lui apprirent que couper les griffes de son rapace régulièrement n’était pas qu'un simple acte de manucure, mais bien une question de survie personnelle pour son maître.

Il attendait par ailleurs un courrier particulier de son volatile, ou tout du moins il espérait recevoir une réponse à la lettre qu'il avait émise à l'ambassade française des Pays-Bas. Après avoir découvert la nationalité de son mystérieux parent magique, Lucie de Wal, il comptait sur les capacités d’archivage de l’état civil hollandais pour avoir d’autres détails sur sa vie. Le monde des moldus pouvait-il apporter la réponse à une question que le monde des sorciers ne pouvait ? Il espérait tendrement que oui.

Malgré les siècles le séparant de Lucie de Wal, il avait ce ressenti de la connaître. Etait-ce liée à son aptitude pour la magie ? Avait-elle vécu une partie de ses jours à Poudlard ? Des empreintes du passé étaient-elles encore discernables en ce monde ? Trois cents ans pouvaient-ils effacer toutes traces du passage d'une âme ? Tant de questions le traversaient, sans réponse.

« Lucie De Wal… C’est grâce à toi que je suis ici… et pourtant je ne connais rien de toi… »

Vincent soupira longuement, et attendit seul, le regard tourné vers l'horizon, un signe de sa chouette.

Ce n'est pas parce que tu me manques...

Lorsque le professeur pria ses élèves de se lever et de partir, Lola fut la première à avoir enfourné ses affaires dans son sac et dans le couloir. Celui-ci était désert. Lola avait une heure devant elle et comptait bien aller voir si elle n'avait pas reçu la réponse de son ami parti à l'école Durmstrang. Ils s'écrivaient une fois par semaine, des lettres dans lesquelles son ami maudissait Durmstrang et regrettait Poudlard. Il lui racontait qu'étant donné qu'il n'était pas d tout adepte de la magie noire, ses cours d'Etude de la Magie Noire qui remplaçaient ceux de Défense Contre les Forces du Mal lui étaient insupportables. Il devait endurer le fait de voir de pauvres insectes se faire malmener par les autres élèves. Il avait demandé à son père son retour en Angleterre après que celui-ci eut passé deux heures à regarder comment se passaient les cours et celui-ci lui avait répondu qu'il ne retournerait pas en Angleterre mais qu'il pourrait aller en France ! Son père n'avait jamais avoué la raison de ses refus. Et l'ami de Lola en était affreusement vexé.

Lola monta rapidement les marches qui menaient à la Tour de Gryffondor et y déposa ses affaires, avant de monter à la Volière.
Alors qu'elle s'apprêtait à grimper jusqu'à la volière, elle entendit un cri.

"ARIAAAAAAAAAAAAAAANEEEEEEEEEEEEEE!"

Surprise, Lola manqua de tomber à la renverse, mais elle se redressa et escalada les marches plus lentement. Elle entra doucement dans la volière, la tête rentrée dans les épaules. Puis, elle vit un jeune homme d'environ 17 ans, le regard fixé sur l'une des ouvertures.

Lola s'approcha de lui et vit qu'il s'agissait d'un autre Gryffondor qu'elle avait déjà croisé auparavant. Il était grand, avait les cheveux bruns et les yeux bleus. Lola ne se souvenait plus de son nom. Peur-être même ne le connaissait-elle pas...

Puis, Lola se rendit compte qu'elle l'observait bizarrement et sans le cacher. Elle sursauta et bascula en arrière, bousculant quelques volatiles au passage. Elle se redressa en position assise, tenant sa tête dans ses mains car elle venait de se cogner contre le sol.

"Aïe..."

Il entendit derrière lui comme un grand « pouf », une chute sûrement amortie par les plumes qui recouvraient le sol du parquet de la volière. Au départ, il s’était demandé si ce n’était pas cette chouette qui était revenu en vitesse et qui avait réalisé un atterrissage forcé parmi ses congénères, qui s’étaient enfuies en la voyant. Après tout, c’était bien une caractéristique d’Ariane ça. En plus d’arrivée en mille morceaux, elle avait le chic de fondre vers le sol à une telle vitesse qu’elle n’avait jamais le temps de s’arrêter. Etait-ce un aigle qui s’était réincarné en hibou ? Il se demandait souvent cela, tant ses petits yeux bleus lui rappelaient les couleurs de cette maison de Poudlard qu’il appréciait particulièrement.

Mais que nenni. Ce n’était pas Ariane qui avait répondu à son appel, mais une jeune fille à la coiffe mi-longue et dont quelques boucles châtains s’entremêlaient dans les plumes qu’elle avait récupéré dans sa chute. La demoiselle semblait toute fragile, frêle, et il se demandait si elle était tombée du plafond. Il regarda un instant en l’air, avant de rebaisser son regard sur elle. Non, elle devait être arrivée par l’escalier. Mais pourquoi était-elle tombée ? Elle se tenait la tête, s’était-elle blessée, pensa-t-il.

« Hé ! Tout va bien ? Pas de mal ? »

Il se précipita vers elle et dérapa lui-même sur les plumes, perdit son équilibre et glissa à ses côtés la jambe en avant, comme un joueur de football réalisant un tacle. Face à elle, il put remarquer les couleurs de son uniforme. Gryffondor. L’élève était donc de sa maison. Il ne l’avait jamais remarqué auparavant. Après sept ans dans la famille des lions, elle ne pouvait être qu’une première année. Son jeune âge confortait son estimation. Dans un léger rire, il dit :

« Je crois que je devrais faire attention moi aussi. Le parquet est particulièrement glissant ici, avec toutes ses plumes. »

Il en retira d’ailleurs une qui s’était coincée entre ses mèches, secoua ses vêtements et se releva. Il devait passer pour un géant face à elle, avec ses 1m78. Ne voulant pas l’effrayer plus qu’elle pouvait l’être, surtout après l’avoir certainement entendu crier son nom d’oiseau, peut-être était-ce la raison pour laquelle elle était tombée, se demandait-il, il lui tendit la main droite en souriant.

« Milles excuses si je t’ai effrayé. Je cherchais à appeler ma chouette, Ariane. Je me nomme Vincent Kilarno, 7e année de Gryffondor, comme tu as pu sûrement déjà le remarquer, camarade de maison. Je ne crois pas te connaître, à qui ais-je l’honneur ? »

Il remarqua ses mains. Elle avait des doigts fins et allongés, et de beaux ongles dont elle semblait prendre soin. Elle avait exactement les mêmes mains de pianiste, tout comme lui, comme sa mère lui rappelait si bien.

Alors que Lola se massait le crâne (encore), le Gryffondor se précipita vers elle.

« Hé ! Tout va bien ? Pas de mal ? »

Celui-ci dérapa sur les plumes répandues au sol, il tomba près de la petite fille comme s'il faisait une figure sportive. Puis, en riant, il dit:

« Je crois que je devrais faire attention moi aussi. Le parquet est particulièrement glissant ici, avec toutes ses plumes. »

Il mit sa main dans ses cheveux et retira une plume, puis il se leva. Debout devant lui tandis qu'elle était là, assise par terre, elle se dit qu'il était vraiment, vraiment, très grand. La petite taille de Lola ne l'avait jamais empêchée de faire quoi que ce soit. D'ailleurs, les personnes qui croisaient sa route la trouvaient très mignonne. Elle était extrêmement légère, et lorsqu'elle était tombée, elle n'avait pas fait de grand bruit, juste un petit "pof" léger. Le jeune homme lui tendit une main qu'elle prit pour se relever, rien qu'un léger mouvement de redressement fit s'élever Lola de quelques centimètres puis elle retomba dans un dernier "pop", ses cheveux encombrés de plumes blanches, grises ou noires.

« Milles excuses si je t’ai effrayé. Je cherchais à appeler ma chouette, Ariane. Je me nomme Vincent Kilarno, 7e année de Gryffondor, comme tu as pu sûrement déjà le remarquer, camarade de maison. Je ne crois pas te connaître, à qui ais-je l’honneur ? »

Lola vit qu'il regardait ses mains. Elle les fixa également un moment avant de se rendre compte qu'elle avait perdu ses gants! Elle se retourna, fouilla à travers les plumes puis se releva en brandissant des gants rouges et or, un sourire au lèvres.
Puis elle baissa la main, enfila ses gants tout chaud et leva la tête comme pour regarder le plafond pour apercevoir la tête de Vincent.

"Je m'appelle Lola. Et je suis en Première Année. A Gryffondor."

Lola percevait à peine le visage du jeune homme, sous un rayon de soleil qui l'éblouissait. Un léger souffle de vent glacé lui fit enfouir son visage jusqu'au nez dans son écharpe aux couleurs de sa maison. Elle fronça les sourcils et porta ses mains à son nez rougit.

Sans nul doute, elle était bien en première année. Avec un caractère aux airs si timides, une trogne si mignonne et la distance qui séparait verticalement leurs yeux, elle ne pouvait être que nouvelle dans l’école. Vincent se souvient, lui-même, des jours où il était rentré à Poudlard. Être en contact avec des élèves ayant six ans de plus que lui, et surtout plusieurs dizaines de centimètres de hauteur supplémentaires, ne lui avait pas été du plus grand confort les premiers mois. Il s’était habitué au fil du temps, et surtout de l’âge, mais il comprenait les sentiments procurés par ces différences, même entre camarades de la même maison.

Ainsi elle s'appelait Lola. Non, ce prénom ne lui disait rien. Il remarqua que ce devait être la première Lola qu'il croisait dans sa vie. Un drôle de nom, pensa-t-il. Deux syllabes, deux consonnes, deux voyelles : cela sonnait net comme des notes de musiques. Avec son museau rouge et son visage recouvert de ses gants aux couleurs des lions, elle avait une tête à être dans les gradins d'un match de Quidditch, vent froid en pleine face. Peut-être l’avait il déjà vu là-bas finalement ?

« Ton visage ne me dit rien. Je ne pense pas que l'on se soit rencontrer avant. Comment est-ce que tu vis ta première année ? J’espère que notre maison t'apporte le confort nécessaire pour être à l’aise. »

Il aurait bien voulu lui demander si elle avait déjà rencontré les préfets de sa maison, mais après ce qu'il avait d'apprendre sur l'un d'entre eux, il préférait simplement éviter le sujet. Une jeune fille de son âge n'avait pas à savoir ce qui se tramait. Il n'y avait là nul sujet enchanteur et digne d’intérêt pour quelqu’un qui cherchait à s'instruire.

« Mes excuses, tu venais sûrement faire quelque chose à la volière.. ? »

Ses derniers mots laissés en suspens, en guise de question, il regarda par une des multiples ouvertures de la volière. Le ciel commençait à se faire menaçant à l'horizon. Des nuages sombres et lourds annonçant une forte précipitation et peut-être quelques orages se laissaient portaient par le vent du nord. Toujours aucun signe d'Ariane. Peut-être passerait-elle demain, conclut-il d'un air songeur.

Pv Athenadora

4ans que j'étais ici, ça passait tellement vite, et si lentement à la fois. L'émerveillement quotidien de la découverte de la magie et de ce monde différent ne m'avait toujours pas abandonné. Ne serait-ce que pour envoyer du courrier, moi, je m'étais attendu au moins à un ordinateur, ou à un système de poste de groupe. Mais non, pour remplacer les mails, on avait des chouettes fournies par l'école. C'était quelque chose qui m'amusait beaucoup. Il fallait user d'une feuille de papier, d'un plume et d'un bout de ficelle. A l'anciènne en fait. L'encre sur les doigts, ma missive pliée en petit carré, il fallait encore trouver un animal facteur. Avec le temps, j'avais compris qu'un petit gateau pouvait attirer la sympathie d'un emplumé. Avec un peu de chance, je ne me faisais pas croquer mes doigts et je regardais l'oiseau prendre un envol majestueux vers mon Irlande natale.

Aujourd'hui, j'avais préparé des gourmandises récupérées dans les cuisines, spécialement pour l'oiseau aux grandes plumes blanches et regard hypnothisant. Si j'avais bien compris, chouettes et hiboux étaient capables de trouver leur destinataire n'importe où tant qu'ils en avaient le nom. Je ne comprenais toujours pas comment ca fonctionnait, mais je me devais d'essayer quand même. L'echec ne me perturberait pas, cela confirmerai juste que Killian n'était ni revenu à l'orphelinat, ni connu du monde magique. Alors j'attendrai encore un peu pour le retrouver. Mais là je me devais d'essayer.

Escaliers de la volière montés 4 à 4, je poussais la porte silencieusement pour observer le mélange de plumes plantés sur leur perchoir artificiel. Certains dormaient, d'autre grignottaient, quelqu'uns levaient les yeux sur moi quand la plus part m'ignoraient. De quelques pas de plus, j'essayais de m'approcher de ma "proie" sans la faire fuir. Battements d'ailes et couinement mécontent m'accueillirent. Une lamelle du parquet avait grincé sous mon soulier, trahissant ma tentative d'accrocher mon ruban et mon message. J'avais perdu l'habitude de fouiner en douce, si les autres en irlande savaient ça, il ne moqueraient bien de moi. L'idée m'arracha un pouffement de rire pendant que je protegeais mes yeux avec mes deux bras. C'était risible..

Pv : Gabriel Michaels.

Voilà que la rentrée à débuter, mais que rien ne changeait il y avait des idiots par ci-des idiots par là, je devais impérativement prendre l'air. Je savais ou était la volière je décide d'envoyer un hibou à ma tante, pour lui dire que ça se passait bien.

arrivée à la volière de vis un garçon pas plus âgé que moi courir après les oiseaux.

cela me fit sourire, je ne bouge, pas et je regardais le spectacle avant de lui dire :

-Salut puis-je-t'aidez, tu as l'air en galère avec c'est pauvre oiseaux ?

je riais aux éclats, je le regarde de nouveaux et je me pose dans un coin :

- Et bien si on m'avait dit que je verrais cela un jour je serais venu plutôt dit-je.

je pouffais de rire et je dis :

-Comment t'appels tu jeunes ami ?

en attendant sa réponse la jeune fille,décide d'appeler la première chouette de la volière, en claquant des doigts, trois fois et une belle chouette au plumage, noire se posa sur son, doigt elle commença à attacher, le message à la pâte et lui dit calmement : *tu sais ou tu doit aller * et la chouette s'envole vers sa destination.

Trop de plumes. Enfin il me semblait. Je n'étais pas bien doué avec les animauxde manière générale, il me manquait de douceur ou de tact, une qualité du genre qui faisait que toute creature nécessitant d'être approchée avec douceur avait tendance à me fuir. Là, des biscuits ou des craquements de plancher j'ignorais ce que je devais blamer le plus. Tout ce que j'entendais se resumait à des claquements d'ailes agacées qui se stopaient soudainement. Puis une voix.

Toussottant, je recouvrais la vision progressivement avant de tourner la tête dans tous les sens avant de croiser le regard d'une blonde platine en train de se marrer à mes dépends. Frottant le dessous de mon nez avec mon index, je rigolais à mon tour avant de la saluer.

-Ho oui, j'ai encore du mal avec ce système de Poste. Pas toi visiblement.. tu fais ça comment?

Brièvement un claquement de doigt avait résonné dans mes tympans. Une grande chouette avait rejoint la fille sous mon air ahuri. Personne ne m'avait dit que ces rapaces étaient dressé comme des chiens, amusant, et surtout bon à savoir. Amusé, je tentais la manœuvre à mon tour. 1 fois, 2 fois, 3 fois, le mirettes pleines d'espoir fixait les volatils ne m'offrant qu'un dédain haltier. Abasourdi, je regardais la blonde puis les oiseaux, me demandant ce que j'avais loupé avant de conclure que je n'avais aucun talent de dresseur cachés. Pouffement léger en passant la main dans ma tignasse, signe distinctif de léger malaise.

-Bon.. ça veut pas... j'suis Gabriel, et toi? Miss Chouette? Ça t'irai bien

Large sourire lumineux, habitude classique.

-Ho oui, j'ai encore du mal avec ce système de Poste. Pas toi visiblement.. tu fais ça comment? me dit-il :

Large sourire lumineux, je le regarde et lui dit :

-tout est dans le regard mon ami pense à n'importe quelle chouette, de la volière fixe ton regard sur l'une d'elle est claque des doigts trois fois.

la jeune fille le regarde de nouveaux et sourit, elle venait de révéler un vieux secret de famille, car si certain parlait le fourche-langue, d'autre comme moi utilisait la pensée, la jeune fille le regarde,

Elle le regarde et se mit un pouffer de rire, en entendant miss chouette et dit calmement :

- Miss chouette m'irait comme un gant, mais je m'appelle Athéna.

la belle jeune fille claqua des doigts pour la seconde fois cette fois une chouette au plumage gris, se posa sur son doigt.
elle la caressa,et fit signe à Gabriel.

-approche elle ne mord, pas .

Athéna attendit qu'il s'approche tous en caressant le plumage de la chouette.

Le regard? car maintenant il fallait apprendre à séduire les chouettes? Je n'avais déjà naturellement aucun talent avec les filles, alors avec un emplumé ce ne risquait pas de marcher. Un sourcil rehaussé, je rigolais, ayant du mal à la croire, elle devait se moquer de moi, je ne voyais pas d'autre possibilité. Mais non, réitérant le claquement de doigt, une nouvelle chouette se posa sur son doigt, comme si elle en était la maitresse. c'était surement le cas d'ailleurs, sinon, comme elle aurait pu dresser cet animal aussi rapidement.

- Tu me fais marcher! c'est tes chouettes en fait c'est ca? Mais merci en tout cas! Tu la tiens? Je vais lui mettre mon courrier à la patte."

Tant qu'à faire autant en profiter. M'approchant avec douceur, j'essayais de ne pas effrayer la bestiole, approchais la main pour la gratifier d'une caresse, mais écopais instantanément d'un pincement dans la chair molle de la main m'arrachant un petit cri de surprise.

- Le regard, le regard, tu parles, j'suis sur qu'en fait faut autre chose, genre du parfum, ou autre chose que des cookies!"

Je me marrais tout de même le pincement n'était que douloureux, aucune goutte de sang ne s'échappait de la partie agressée. Et pour justifier mes propos, je sortais de ma poche un biscuit aux petites de chocolat blanc et crambéries. Amadouer la bestiole plutôt que lui faire les yeux doux, ça, je savais faire. Découpant quelques morceaux, j'en apportais en offrande au rapace, je le laissais picorer et tentait un début de communication.

-Voilà, tu vois, je vais rien te faire, juste accrocher cette missive à ta patte. Et puis moi, j'y peux rien si y'a pas de facteur normaux ou de boites mails ici..."

Bah oui, ils étaient bien gentils à Poudlard, mais ils auraient pu fournir un guide de communication sorcier à l'attention de ceux qui ne connaissait rien. Ca m'aurait facilité la vie quand même. d'ailleurs, maintenant que j'y pensais, cette fille, là, Athéna, avec son prénom de déesse grecque et facilité à dompter les piafs, elle devait forcément avoir toujours vu ce système de courrier... Nouant avec soin mon lien de velours jaune, je lui adressais un sourire malicieux déplacé.

- T'es une sorcière à hibou depuis toujours alors?

Elle fut choquée par le mot sorcière à hiboux mais elle pouffa de rire quand même ,elle n'était pas sauvage

Athéna pouffa de rire, Sorcière de hiboux on lui avait encore jamais donnée ce nom la c'était une première pour elle, mais elle prie ça à la rigolade.

- non je suis pas ne sorcière à hiboux je te rassure.

elle riait toujours,et le rassura en disant :

-je te faisait marcher, se sont mes chouette, ses moi qui les ai dressez ainsi.

je suis pas exceptionnelle mais la chouette grise et noirs sont mes deux chouette ,elle pourront emmener ton courrier chez toi si tu veux une seule me suffit tu en a pas toi ?

Elle posa la chouette sur le doigt de Gabriel est dit a la chouette : *soie sage avec lui il débute dans ce domaine.*

Elle le regarda et lui dit :

-garde la si tu veux elle te servira bien. Car c'est ainsi qu'on communique avec nos familles.

Ah voilà, l'explication, je n'étais entièrement à coté de la plaque -quoi que-, c'était bien ses chouettes. D'ailleurs, pourquoi une fille avait besoin de deux chouettes? Pour des histoires d'envois longues distance ou encore des questions de différences de poids? J'avais regardé son second animal, plus sage, en esquissant une moue dubitative -signe de réflexion-. Horsmis la couleur, celles-ci ne me semblait pas bien différente de l'autre. Alors un detail devait m'échapper. Un claquement de langue avant un coup d’œil amusé, je glissais les yeux sur la demoiselle avant de fourrer mes mains dans mes poches.

- Tsss, j'me disais bien qu'il y'avait un truc! Une sorcière à hiboux j'suis sur que ça existe même pas en fait! Puis Athena, ça fait pas trop déesse de la nature quand même. Tu te serais gouré de voie! Déesse guerrière protectrice des héros de mémoire c'est ça? Niveau héro, là tu t'es plantée, mais merci du coup de main encore! J'lui chuchote le nom du destinataire? ca suffit? J'comprends toujours pas comment ça fonctionne

Ces bestioles devaient avoir un traqueur magique sur la personne à rejoindre, je ne voyais pas d'autres solution, sinon, comment l'oiseau aurait pu prendre son envol à peine le nom de Killian O'Mara glissé à ses ouïes.

- Elle trouvera forcément la personne à qui elle donner le courrier? Où il peut y avoir des loupés? C'est pas que j'ai envoyé une déclaration d'amour, mais ça serait gênant qu'elle attérisse entre de mauvaises mains...

Les opales fixées sur les battements d'ailes du rapace, je le regardais disparaitre, emportant avec lui les espoirs de reprendre contact avec ce frère disparu. Si elle le trouvait, elle avait devoir faire preuve de patience la pauvre chouette, Killian était du genre toujours sur la défensive, se retrouver nez à nez avec un messager aussi peu commun le ferait sursauter à coup sur.