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Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Invité, le  Jeu 26 Mai - 0:32

Amnesius Croupton avait toujours eu un idéal assez bon enfant qui lui avait fait faire le choix de consacrer sa vie à la protection des sorciers et de tous ceux qui ressemblent physiquement aux sorciers, c'est à dire les Moldus. C'est pour cette raison qu'il était devenu Auror dès que son âge le lui permit et il fit pour cela de très longues études particulièrement ennuyeuses. Mais comme il le disait lui-même : « C'est pour le bonne cause. » Il parvint enfin à réaliser son objectif et plia sa formation assez rapidement attendant de savoir s'il serait titularisé ou, au contraire, remercié comme la plupart de ceux qui faisaient cet apprentissage sans en avoir les compétences requises ni même la moitié de ingéniosité et de l'esprit de déduction dont devait faire preuve un bon chasseur de mages noirs. Tous ces filtres aux fins espaces n'avaient pourtant pas empêché certaines personnes inadaptées de parvenir à la profession ce qui laissait une chance à Amnesius de garder son emploi malgré sa médiocrité apparente et une fainéantise non dissimulée quoi que particulièrement sournoise. Parmi ces personnes qui atteigne un haut statut dans la profession sans que cela ne soit un bien pour celle ci, on pouvait compter Alexander Scott et ce, pour une toute autre raison que celle de son inaptitude. Alexander au contraire avait été un Auror plus que compétant et un sorcier particulièrement respectable. Et c'est malgré les nombreuses hypotyposes de ses aventures, que le sorcier de l'est appartenait à un groupe totalement antinomique aux volontés et à l'essence même du Ministère et des Aurors à en juger par le discours de ces derniers. L'Ordre du Phénix était en effet de plus en plus activement recherché par les traqueurs pour des faits d'armes apparemment répréhensibles par la loi. C'est là que Amnesius Croupton rentrait en jeu. Quittant le Ministère de la magie, Alexander avait proposé au jeune blanc bec de le remplacer en tant qu'agent double au sein de cette société secrète et du bureau des Aurors ce qu'il avait accepté pour des raisons idéologiques et personnelles. C'est ainsi qu'il se retrouvait enrôlé dans une étrange aventure, le cul entre deux Sombrals... Sombraux... Hypogriffes.
(Même pour moi c'est lourd de résumer tout ça).
Un soir alors que le soleil s'était couché depuis quelques heures, sans doute très épuisé de sa journée de course folle, Amnesius, en ce qui le concernait n'avait absolument pas bougé du quartier général de l'Ordre du Phénix, il était donc particulièrement nerveux et tournait en rond dans sa nouvelle maison absolument et désespérément vide pour l'heure. En effet, tous les autres membres tournaient à droite, à gauche marquant l'avancement de la trame comme une pendule d'argent qui nous attend. Les ongles rongées dans la crainte de ne plus revoir l'un de ses nouveaux alliés, Amnesius lisait et faisait les cents pas, ennuyé de ce qu'aucune mission n'avait nécessité une intervention de sa part. Soudain, quelque chose chauffa dans sa poche, brunissant en un cercle le tissu de sa veste. Touchant par réflexe le métal brûlant de son Gallion personnel, il se rendit compte que celui ci ne demandait qu'à sortir de son manteau pour être admiré. Il avait pris la couleur de celui d'Altaïr, un membre de l'Ordre du Phénix qui le dominait de très loin en matière d combat. Mais cela, le garçonnet n'en avait pas conscience. Quoi qu'il en soit, cette personne semblait avoir besoin de son aide. Amnesius qui n'avait absolument rien fait de la journée fut ravi de transplaner dans l'Allée des Embrumes. Mauvaise idée, le môme n'apprécia guère la sensation de distorsion de son corps dans un étroit tunnel. Arrivant sur les lieux, il ne pu s'empêcher un haut le cœur pour résister à la nausée qui l'envahissait. Mais celle ci était peut-être due à le vue de deux personnages sombres, masqués. Leurs pensées étaient aussi translucides que leur costume n'était opaque. Au diapason de leur allégeance assumée. Ces deux personnages pourtant ne faisaient pas taches dans le décor. Effectivement les ruelles sombres couvert de suies et les pavés cachant dessous sans aucun doute mille et unes immondices de la même couleur ne laissaient planer le doute que sur la présence d'Altaïr en ces lieux. Que faisait il dans ce lugubre endroit si ce n'était pour poursuivre les deux Mangemorts qui lui faisaient face. L'un d'eux une femme à en juger par sa silhouette pourtant rendue étrangement androgyne aux yeux du sorcier semblait avoir jeté son dévolu sur la Gallion magique à l'origine de cet appel. Amnesius qui n'avait pas pris la peine de changer de visage puisqu'il était Auror après tout, lança lui aussi un Accio en direction de la pièce d'or. Celle ci se retrouva un court instant à flotter en l'air tiraillée entre deux forces invisibles, puis le sorcier rompis le charme. Avec un peu de chance, le demoiselle devrait lutter contre la monnaie changée en projectile comme si elle avait été tenu par un élastique en tension qui lâche d'un seul côté. Cela permettrait sans doute de gagner quelques secondes pour l'empêcher de protéger son compagnon de jeu. Cette couardise avait également l'avantage de mettre la sorcière dans une situation assez ridicule qui fit lâcher un sourire à Amnesius au moment où il l'imagina. Celui ci risqua un regard en direction de son propre allié et tourna sa baguette tendue depuis longtemps devant lui en direction du second Mangemorts. Celui ci semblait parfaitement dans son élément au cœur de cette sombre scène. Les ombres chinoises sur les murs que la Lune envoyait depuis son corps montrait en revanche la triangularité de ses traits confondus avec l'ombre de la rue sur le personnage original. Son masque était d'une couleur peu commune pour un sinistre mage des ténèbres mais cette couleur était aussi indéfinissable que l'identité de celui qu'elle protégeait. Hostium Halitus Multiplicare. Aussitôt qu'il eu prononcé la formule, trois ondes de choc assez puissantes sortirent de la baguette de l'Auror dont deux se dirigèrent vers l'homme, l'une vers son flanc gauche, l'autre vers son flanc droit tandis que la troisième, tout aussi excentrée se dirigeait vers la femme en noir. Puis comme on le lui avait appris, Amnesius joua d'un Protego pour faire bonne mesure. Il se tourna vers son coéquipier et lui demanda d'un ton aussi enjoué qu'excité : « Besoin d'aide ? »
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Mangemort 67, le  Jeu 26 Mai - 16:10

Comme un grand maître qui répondait aux questions de son apprentie par des énigmes, j'avais décidé de me jouer de l'esprit vif (voire trop) de la dernière recrue de l'Ordre. Elle n'était pas dénoué de talents, mais elle avait ce besoin constant de faire fonctionner ses méninges à la vitesse d'un éclair de feu dernier cri (ou au contraire de les garder en mode Off en permanence ce qui donnait ce qu'elle était)... Cela en devenait fatiguant. Alors pour la fatiguer elle quoi de mieux que de compter les pavés de l'Allée des Embrumes. Le pire dans toute cette histoire était que mademoiselle huit-sept avait foncé tête baissée Je faisais semblant de l'accompagner dans cette tâche ò combien importante et utile pour l'avancée de l'idéologie mangemoresque. Sauf qu'elle semblait vouloir faire autre chose la nouvelle... Et puis quoi encore ? Ton esprit n'était pas encore calme, il fallait bien qu'on l'occupe par un moyen ou un autre. Et justement, un autre moyen s'offrit à moi lorsqu'un joli tintement se fit entendre. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ?

Mon visage couvert par mon masque rouge et ma capuche noire se tourna vers l'origine probable du bruit. Et comme à son habitude, la folle des méninges réagit au quart de tour et si cela nous attirait plus d'ennuis qu'autre chose ? Je n'eu pas le temps de la prévenir qu'elle avait déjà agité sa baguette qu'un inconnu se trouvait être au bout de ce qui avait du bruit, une pièce ? Et pour qu'un autre zouave se ramène pour nous agresser directement. J'en étais presque outré !

- Viens par là toi ! Et crac on transplane derrière le duo (ennemi apparemment). Sauf qu'en avançant vers ma consœur pour la sauver du sort qui lui était destiné, je m'étais pris un des deux qui était pour moi. Cela faisait un mal de croup ! Je posa ma main sur mon flanc gauche et cracha un peu de sang sous mon masque... Rouge pour rouge... Adrénaline du combat qui commence à se répandre dans mes veines, miam !

Les inconnus, il fallait le reconnaître aucun de deux ne me disait quelque chose, semblaient vouloir en découdre. Alors donnons-nous en cœur joie. Mais était-ce leur véritable physique ou subterfuge ? Dans tous les cas, il fallait calmer leurs ardeurs à ces veracrasses moisis.

- Eolo Procella !

J'y mis suffisamment de puissance pour les faire tomber à la renverse, du moins je le crois. Il fallait qu'il mange du pavé (cela en ferait moins à compter). Et le vent eut à peine le temps de se calmer que j'enchaînai avec un Radicis Perfidum. J'espérais en bloquer au moins un au sol, cela occuperait l'autre pendant un moment. J'avais fait en sorte qu'elles soient suffisamment puissantes puis qu'on ne puisse pas les casser en tirant simplement dessus...

En sortant de terre, les racines avaient fait gicler des pavés d'un côté et de l'autre de la ruelle. Chouette, encore moins à compter.
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Altaïr Debrooks, le  Dim 29 Mai - 21:33

Accord d'Amnesius pour le LA.

Il était honorable de prétendre agir comme un défenseur de la veuve et de l'orphelin, mais déjà ne fallait-il pas avoir deux mains gauches. L'erreur qu'il venait de commettre était à la fois risible et impardonnable, mais pire que cela, elle pourrait avoir raison de lui et du coéquipier qu'il avait entraîné dans cette impasse. Altaïr ne pouvait plus se permettre de transplaner, et laisser son confrère faire face au danger seul ; si un malheur survenait, le poids de la culpabilité le meurtrirait en permanence. Il devait faire face à ses ennemis jurés, en tâchant de garder la tête haute malgré la honte qui lui collait à la peau. Au moins, son imprudence pouvait être une couverture suffisante, lui qui risquait la révélation de son identité de Phénix maintenant qu'il avait clairement exhibé son opposition, et au vu des différentes campagnes de propagande des masqués, il ne préférait pas imaginer quel sort lui serait réservé. En attendant, le jeune homme tenta de saisir la pièce rebelle qui continuait son incessant ballet, mais à peine eût-il le temps d'esquisser un mouvement qu'elle s'envola en direction d'une des deux silhouettes. Le désespoir lui donna un coup dans l'estomac alors qu'il se plantait complètement à découvert face aux deux Mangemorts, non sans brandir avec fureur sa baguette magique. Apparemment, il n'avait plus vraiment le choix, il devait à tout prix leur arracher son Gallion des mains s'il ne voulait pas qu'ils découvrent les propriétés magiques de ce dernier. Heureusement, un CRAC sonore caressa brutalement ses tympans et lui informa que ses camarades avaient, une nouvelle fois, décidé de voler à son secours. Ce soir-là, il s'agissait d'Amnesius, le nouveau de la bande, qu'il ne connaissait que brièvement pour avoir déjà discuter avec lui au quartier général, mais le simple fait qu'il fasse partie des Aurors suffisait à le rassurer. On pouvait dire que les Phénix avaient bien fait de le recruter, tant sa spontanéité était louable. Sans hésiter une seule seconde, il leur chipa une nouvelle fois le Gallion puis s'empressa de les agresser ouvertement, avant de glisser à l'adresse de son allié un sarcastique « Besoin d'aide ? ». La guerre était déclarée.

Comme à chaque fois avant un duel, Altaïr eut du mal à trouver son souffle, et l'angoisse le paralysait complètement. Il avait déjà réussi à neutraliser un masqué avec Amy, mais ce jour-là ils s'étaient retrouvés en supériorité numérique. Faire preuve de prudence, ou d'agressivité, son cerveau refusait de lui donner une réponse. Tout son être lui hurlait de prendre la fuite, mais la bravoure qu'il avait su gagner en rejoignant l'Ordre lui ordonnait de se battre. Mais avant qu'il ne songe à quelconque entreprise, une violente bourrasque -bien trop forte pour n'être que naturelle- le plaqua au sol. Mais comme si ce n'était pas suffisant, une autre force lui agrippa les chevilles et l'emprisonna fermement contre les pavés de la ruelle. Il ne lui fallut que quelques secondes pour identifier la nature de cette emprise, et c'est sans hésiter plus longtemps qu'il murmura un #Numen Arma, pendant que les racines grimpaient le long de son corps, en lui arrachant au passage des fragments de peau. Tout en gémissant, il sentit le pommeau de sa baguette se modeler et s'intégrer à sa paume de main pendant que l'embout de bois se transformait en lame argentée. Avec vigueur, il découpa les racines qui le retenaient puis parvint à se libérer complètement avant de se relever, arme en main. Il aurait été inutile de tenter un combat au corps à corps face au colosse, et il doutait de pouvoir atteindre le second Mangemort -une femme, de tout évidence- sans se prendre un sortilège en pleine face. Aussi, pendant que les rouages de ses méninges se mettaient à nouveau en marche, il se rua vers le corps d'Amnesius, lui aussi prisonnier des racines, lui glissa le poignard dans la main pendant qu'il s'armait de sa baguette magique. Aussitôt, Altaïr fut dépaysé. Il n'était pas extrêmement malin d'emprunter l'arme de quelqu'un d'autre face à un tel enjeu, mais il s'agissait de son unique chance de gagner du temps pendant que son allié revenait peu à peu dans le feu de l'action. La rigidité de la baguette surprit d'abord l'ancien Serdaigle, mais il n'avait pas le temps de s'attarder sur la science des baguettes magiques pour le moment. À court d'idée, et angoissé à l'idée d'entraîner Amnesius dans sa chute, il devait se concentrer pour être sûr de parvenir à lancer un sortilège avec la baguette d'un étranger ; l'objectif était de ne pas s'attarder dans des expérimentations douteuses. Autant rester dans un domaine qu'il maîtrisait parfaitement, domaine qui, dans son cas, se révélait être la pyromanie et la destruction. Avec conviction, il lança un #Bombarda en direction des deux meurtriers, puis, alors que le bruit de l'explosion se fraya un chemin jusqu'à ses oreilles, sans qu'il ne puisse voir s'il avait fait mouche, il s'accorda quelques minutes de répit grâce à un #Promptus Nebulae. Son attaque était tout ce qu'il y avait de plus irréfléchie, mais au moins elle avait le mérite de déboussoler complètement ses adversaires. Épuisé par l'effort que lui avait demandé l'utilisation des sortilèges, il trouva tout de même la force de retourner vers son ami, afin de constater s'il pouvait à nouveau retrouver possession de sa baguette.
Spoiler:
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Mangemort 87, le  Lun 30 Mai - 10:50

CRAC! La pièce n’est encore en mes mains que déjà un second sorcier surgit des nimbes nocturnes. Lui aussi, je le connais. Croupton est son nom, Auror sa fonction. Debrooks n’était pas du Ministère. Pas même pour un stage ou job d’été, non, pas que je sache, et mes oisillons savaient un paquet de chose. Se connaissaient-ils ? Si oui, qu’était leur lien ? Tu penses trop ‘bécile, 67 a raison, et déjà le sorcier au regard frais joue au chat et à la souris. Sérieusement, il veut se battre pour une banale pièce ? Pourtant, avec son emploi, avec son salaire, je doute fort qu’il ait un jour connu la misère ou la faim. Du coup ça m’énerve encore plus, je crispe ma poigne sur ma baguette, et pif! pièce dans le nez.

Oh Salazar, ce type me court tellement sur les haricots, là, maintenant, tout de suite, This-is-war!, envie de lui coller quelques poings, mais non en même temps, il me reconnaitrait sans doute. Comme Debrooks, je peux pas trop les coller. Ou parler. Et dans mon style duellistique également me méfier. Pas sûre qu’ils m’approuveraient. Pourtant, je les aime bien. Pourquoi j’m’attache si souvent à l’ennemi ? Chacun sait que les Juliette finissent par crever, et plutôt deux fois qu’une. On se ressaisit, empoigne la maudite pièce, un gallion entier ! Magique ! Mieux que certaines de mes commandes ! En fait Debrooks t’es trop cool ! Pis Six Sept allait m’exploser la gueule si je me laissais ainsi constamment distraire, mais j’avais un côté animalier, à courser les papillons, et les gallions fallait bien dire que ça vivait plus de trois jours.

Malaises inexprimés
Routes divisées
Divergence

Sauf qu’entre deux transplanages de mon partenaire d’armes, Croupton prenait de l’avance et enchainait les enchantements. Sérieusement, un Hostium Halitus Multiplicare. Il s’en serait presque voulu s’il avait su qui j’étais, et mon rire courut la ruelle comme une brise de flocons. Lorsque Six Sept fut blessé pourtant, la panique grimpa. Il avait pris des risques pour moi, et s’en trouvait touché. Souffrait-il ? Oui. Vivrait-il ? Plutôt neuf fois qu’une. Avant la fin de la nuit, il m’aurait tuée pour mon incompétence chronique. Bordel. J’étais encore en train de penser à ma gueule alors qu’il crachotait du sang ? J’étais tellement redoutable d’égoïsme que c’était marrant. Enfin rassurant surtout. Si mon réflexe avait été de le secourir, alors là j’aurais crevé dans la minute. Parce que les attaches sont mortelles, et que lorsqu’on ne veut de sort fatal il faut admettre d’être une femme léthale.

Et pourtant, mon esprit vagabonde quant à comment amoindrir sa blessure. La douleur devait être trop localisée, et le marqué était trop loin de moi pour que je me risque à un sort trop médicomagique. D’autant que j’y étais pas brillante, même si j’ai jamais tué de chat -Ou alors y a longtemps ; ou bien j'ai oublié ; ou ils sentaient pas bon. Pis c’était quoi, techniquement, les effets de ces ondes ? Quand l’on me parlait soin, j’entendais eNOS, VEGF, PCNA, BMP et phrasés latins. Non, les blessures, je les infligeais, sans trop savoir les alléger. Enfin je pouvais alléger les souffrances, c’était toujours ça non ? Je lançais un #Curo As Velnus, pis n’avais le temps de juger de ses effets que le terrain s’envenimait. Il pouvait pas prévenir avant de lancer son Eolo Procella ? Quatre fers en balai, ça, c’est fait !

Trahison, disgrâce,
Puisse Madame Mim apprécier
Nos lunes dévoilées

Pourquoi diantre m’étais-je souciée de son sort ? Non. Soucier n’était le terme ; je flottais. Comme les pavés surgissant du néant et volant au gré des coups des racines. Ah. Ça, je préférais largement. C’était joli. Le temps de me redresser, contempler l’allée. Où que nous allions, le chaos nous suivait ; mais les décombres étaient l’unique accès à la fin du Secret. Et Debrooks avait si peur que je me demandais s’il n’allait nous faire la grâce de pleurer. Pis finalement non, même si les torsions de son sourire d’ange qu’alimentaient les attaques raciniennes me plaisaient assez. Il finit par se reprendre, la baguette se fait maigre poignard, le délivre de ses attaches, quand je vous disais qu’elles meurtrissaient tout homme ! et l’échange avec son comparse. Ah, ça, non. Il n’a guère mon phoque d’approbation en la matière. Tant qu’à le laisser se délivrer des épines -Merlin qu’elles étaient plus attrayantes que celles qu’il avait produit, il n’y avait si longtemps !- autant le faire à ma façon. Sa voie de sortie ne serait, à moins d’être combustion. Lèvres scellées comme les jambes du sorcier visé, je lâchais un enthousiaste #Sphaera ignis et le dirigeais vers l’Auror. Les flammes redoubleraient au contact de la végétation -je n’eus pourtant le temps de juger des effets du maléfice que déjà, l’ex-préfet  s’en mêlait.

Au « Bombarda ! », toute matriculée que j’étais, je plongeais à terre, me coulant, couleuvre, le long du mur avoisinant. Il semblait nous viser tous deux, aussi m’excentrer était la meilleure option. Un duo de pavés se fracassa néanmoins contre mon genou ; la ténébreuse réprime un cri, au nom de l’Ordre, et bientôt l’ombre plana sur nous. Explosions et brouillard ? On l’avait connu plus pacifique, le petiot ! Où était passé son engouement pour la transformation des éléments ? S’il venait du côté de la destruction, bloody hell, c’était mon terrain, et nous rirons ensemble plus qu’à ses dépens. Enfin, on pourrait considérer que je n’étais qu’à demi concernée par la baisse de visibilité, et vu le nombre de sorts ne requérant que peu d’yeux, on pouvait se risquer à un délicat #Oppugno Multiplicare. Informulé. Oc. Les cadavres de pavés, au moins à demi cassés, tantôt soulevés par les racines tueuses, tantôt par l’explosion déroutante, ne manquaient guère. Je devinais bientôt leurs silhouettes s’élever, et, plus ou moins droit, filer vers nos opposants. J’ignorais dans quel jeu nous nous étions lancés, mais il me plaisait.

Les étincelles
Rougissent
Tes lèvres


On se penche un instant, caresse le genou meurtri, et garde ce sourire dément.
L'adrénaline pulse en mes veines, et la soirée ne fait que commencer.
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Invité, le  Mar 31 Mai - 14:40

Dans une sombre rue, un combat faisait rage. Sans peur et sans vertu, l'homme fit des ravages. Car sans qu'il n'ai eu le temps de voir si son sortilège de propulsion à air comprimé avait effectivement comprimé le flan de son ennemie, ce dernier avait lancé une bourrasque de vent sans même prendre le temps de prévenir sa cavalière. La danse était lancée, le pas était donné. Car dans ce sinistre décor, une valse funeste était proposée. Deux partenaires, deux couples et lançaient en cadences les damnés de la danse. Car, manque de chance, aucun ne perdait son temps pour l'errance d'une déviance artistique. Mais quelle incohérence, ces métaphores usées nous font perdre patience. Quittons là justement l'art des belles lettres pour celui du combat. Quittons l'étrange bal pour un art plus martial. Les reliques de sorciers belliqueux cachées sous les pavés des chemins endiablés par la magie noire et foulés par les pieds qui écrasent l'espoir, il y en avait déjà il allait y en avoir. Car l'Auror et son comparse se retrouvèrent bientôt à à terre sous la menace de deux pauvres badauds. Et bientôt recouvert de branches et de ronces, le corps d'Amnesius recouvert d'un sort bien amer qu'il ne savait pas faire. Les épines endiablées dansaient alors à leur tour et lacéraient comme des griffes les vêtements du garçonnet en proie à la douleur. Égratigné mais déchus, il aurait voulu se lever pour cracher au visage de celui qui en était la cause mais sous les ronces et racines, il ne pouvait que baver ridicule qu'il était et prisonnier d'un calvaire. Il n'avait pas tenu deux minutes debout. Tombé du nid, l'oisillon n'avait plus qu'a attendre l'arrivé de sa mère pour venir le chercher. Mais bravant son entrave et tournant un peu le tête vers celui qu'il était venu aider, Amnesius constata que son compagnon était dans le même état. Numen Arma prononça Altaïr créant dans sa main droite une lame solide qui d'un habile coup de poignet vint à bout de ces quelques branchages autour de lui. Le phénix des hôtes de ces bois à présent délivré de ceux ci s'approcha du corbac et échangea sa baguette contre la sienne. Amnesius se retrouvait avec un coutelas et, lui avait pris son bout de bois et se retrouvait avec une bâton d'allégeance différente. N'aurait il pas mieux fait de lui couper ses liens plutôt que de faire cet échange ?

Amnesius n'eut pas le temps de voir la suite des événements. En effet, la lame dans ses mains se changeait en roseau, redevenait couteau, se changeait à nouveau, il n'avait pas la force de tenir l’enchantement avec stabilité. Mais coupant un peu ses liens lorsqu'il le pouvait, il ne fit pas attention à l'énorme boule de feu qui bientôt le rejoignait. Celle ci dans un élan de force se changea en incendie au contacte du bois rétracté, rétrécie comme une simple torche d'amadou calciné. La chaleur des flammes vint lui lécher les pieds et à son désarrois, au contact de la cape, la brûla un instant sans monter trop haut. Sa peau était cramée, sa cape avait brûlé, les ronces sont fumées, ça sent le cochon grillé. Car sans aide de magie, le phénix avait su se libérer en se glissant paradoxalement du côté du foyer là où les ronces n'étaient plus que des cendres. Mais ce filet diabolique tentait de le tenir. Une branche incandescente le tenait par le pied, la cheville enlacée dans cette étrange corde : liane affamée par son on pied décharné. Amnesius coupa avec le coutelas ce branchage sans mesure, y laissant la chaussure. Le voilà libéré de l'entrave enflammée. Mais l'allée des embrumes ne semblait pu en être, les parois des maison formaient en elles des jours et non plus les prison que l'on voyait toujours en passant dans ces lieux noircis et disgracieux. Quiconque serait passé à cet instant précis aurait vite déguerpi en voyant les gravats et tous ces vieux pavés détruits par la magie. Soudain, la sorcière en face d'Amnesius leva sa baguette dans sa direction. Envoyant voleter les diverses rochers qu'on trouvait sur le sol qui le jonchaient comme un tapis. Des dizaines de débris voletaient comme des papillons et, avec légèreté, fusaient comme des frelons vers leur proie ministérielle. Le fonctionnaire leva sa baguette par réflexe, oubliant que ce n'était pas la sienne. Le coutelas se changea par dysfonctionnement en simple bout de bois et bientôt, l'impact aurait bien lieu. Protego Horriblis. Cela ne fonctionna pas parfaitement. Bien sûr, certains rocher passèrent à travers le bouclier grisonnant qui venait de se former. Mais au moins, les plus gros pavés étaient bloqués, comme dans un tamis, seuls les petites caillasses transperçaient le sortilège. Certaines coupèrent les joues d'Amnesius qui se mit à saigner. Mais ce n'était rien à côté des brûlures à ses jambes qui le faisaient vraiment souffrir. Mais le combat ne faisait que commencer, alors ce jeune blanc bec n'allait tout de même pas se plaindre. Il se tourna rapidement vers son allier pour échanger à nouveau leur baguettes*. Profitant de ce qu'un épais brouillard les recouvrait. Cela n'était pas naturelle, mais d'où pouvait il bien venir. L'opportunité était trop grande, à présent que les mages noirs ne pouvaient plus les voir. CRAC. C'était bel et bien le bruit d'un transplanage. Amnesius s'était caché sur le toit d'un maison en ruine qui n'avait pas échappé au désastre ? Une douleur lancinante lui fit remarquer qu'il n'avait plus qu'une phalange à l'auriculaire gauche. Subissant les affres de la désartibulation. Tant pis, Altaïr avait requis son aide et il ne pouvait pas se permettre de l'abandonner tout de suite pour retrouver son doigt. Sans doute était il déjà pulvérisé au vu de ce carnage qui avait lieu plus bas. Mais s'étant mis à l'abri et ayant retrouvé sa baguette, le jeune garçon pu enfin faire montre de son art à part entière. Gladius Purpura. Le sortilège était formulé à mi-voix espérant ne pas se faire repérer. Amnesius se disait que si l'attaque venait du ciel, les mage noir ne l'ayant pas vu transplaner il n'auraient sans doute pas idée de où le chercher. Une longue lame de feu pourpre fut lancé en direction des deux Mangemorts. Il voulait viser les deux mais ce fut en direction de la femme qu'elle fonçait. La distance ne l'aidait pas et il avait visé un peu trop haut pour toucher son compagnon. Il ne regarda pas si son sort avait fonctionné, préférant se reculer pour se retrouver sur l'adret du toit et échapper au regards. Mais il ne fuyait pas, il se mettait juste à l'abri.

*Me MP si problème de LA
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Mangemort 67, le  Lun 6 Juin - 12:34

La réponse à mes attaques ne tarda pas. Il fallait esquiver, s'assurer de ne pas ramasser un sortilège supplémentaire parce qu'il risquait de me mettre out et laisser la dernière venue face à deux sorciers aguerris et formés à l'art du combat, du moins cela semblait être le cas, n'était pas ce qu'il fallait faire. Ils réagirent avec une certaine rapidité, étonnant pour des jeunes sorciers, peut-être pas si jeunes que cela finalement ? Mes ronces avaient atteint leur but, mais n'eurent pas le temps de les blesser suffisamment. Dans tous les cas, le duo ennemi était plus occupé à se dépatouiller plutôt qu'à répliquer. Quoique...

Au sort de prédilection des Mangemorts, je sautai d'un côté, pas le temps de faire attention à huit-sept, pour éviter de me retrouver en de million petits morceaux de chair et d'os. L'Allée des Embrumes se retrouvait être le lieu d'un affrontement qui la défigurait, déjà qu'elle ne ressemblait pas à grand chose... Puis le brouillard vint et prenait ses quartiers, pas le temps d'en perdre. Je voulais bien croire qu'on était à Londres, mais une arrivée aussi soudaine de brume n'était pas naturelle, elle était due à la magie, sans aucun doute. Ma consœur ne devait pas être loin, même plutôt proche, je croyais distinguer sa silhouette ou alors peut-être pas... Qu'importe elle était des nôtres et savait donc s'occuper d'elle. Du moins je l'espérais, une lueur rouge et très probablement dangereuse venait du ciel plus dans sa direction que vers la mienne mais venait de derrière, pris en sandwich ? Les coquins... Mais se séparés était parfois une mauvaise idée. Bombarda Maxima, on apprend pas à un dragon à cracher du feu, lançai-je vers l'endroit où se trouvait un des sorciers ennemis, toucherais-je mon ennemi, peu probable, mais quelque chose cela était sur. Et comment pouvais-je savoir qu'ils s'étaient séparés dans ce brouillard ? Une alliée, cachée jusqu'à présent, sortait des tuyauteries londoniennes. Mon fidèle reptile entrait dans la danse. J'informula un léger et rapide Ragnarok face à moi, comptant sur 87 pour couvrir mes arrières, si elle en était toujours capable, et ainsi éviter une attaque frontale comme j'allais tenter de le faire.

- Il y en a un en face de toi, un peu plus loin, humain. Je fonce sur lui. Entendis-je.

Je lui sommai de faire attention, mais si elle arrivait à le mordre ou du moins à le stopper sur place, le sortilège Ango Nubes commençant dans un murmure finissant dans un crie trahissant la folie meurtrière qui m'envahissait. Ce petit jeu m'excitait, me plaisait, j'avais envie de les tuer à petit feu... Et je venais de le jeter dans la direction (Altaïr) indiquée par l'animal à écailles. L'avantage était que je retournais contre son lanceur la modification du terrain qu'il nous avait imposé. Camouflé par le brouillard, la brume étrangleuse avançait cachée, prête à tuer mon ennemie s'il se trouvait à l'intérieur.

- Garde ta tête vers le bas si tu l'attrapes, je laisserai un espace entre le sol et le nuage. Par contre lui, il ne devrait pas s'en sortir.

Mais impossible à prédire la contre-attaque... J'espérais en finir vite pour m'occuper de l'autre zouave et aider la Mangebleue. En revanche, l'ambiance du côté de mon adversaire (Altaïr pour que tout le monde comprenne) devait être stressante... Entendre des sifflements s'approcher de soi ne devait pas être des plus joyeux, à moins qu'il soit un Fourchelang lui aussi et dans ce cas-là, le plan était moins difficilement évitable.

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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Altaïr Debrooks, le  Dim 12 Juin - 21:52

Sa vie se résumait-elle donc à cette incessante valse avec le danger ? En équilibre au dessus d'un gouffre insondable, où triomphaient les ombres et le mal, Altaïr tentait en vain de garder espoir, mais à chaque fois le destin se jouait de lui et rendait son attache de plus en plus friable. Oh, comme il serait facile de se laisser tomber ! passer de la victime à l'assaillant ! inspirer le souffle chaud de la Tentation ! sombrer dans le voile de la démence ! et annihiler toute morale... Mais tout son être se révoltait à cette idée, le maintenait debout et lui insufflait l'adrénaline dont il avait besoin pour se battre. Perdu dans la brume qu'il avait lui-même créé, il avançait à l'aveuglette en quête de ses deux seuls alliés, Amnesius et sa baguette. Alors qu'une silhouette se détachait dans son champ de vision, un projectile le cueillit au niveau de la tempe et l'entraîna irrémédiablement vers le sol. D'atroces gouttes de sang se répandaient sur sa langue, se glissaient dans sa gorge, relevaient son cœur. Quelques unes de leurs sœurs coulaient le long de sa joue et brouillaient sa vue, si bien qu'il fut contraint de sceller ses paupières le temps de reprendre ses esprits. Toute notion du temps lui semblait étrangère. Quelques secondes, une heure, trois jours, il ignorait combien de temps il était resté allongé au sol. The innocent can never last. Wake me up when september ends. Lorsque ses jambes furent à nouveau capables de soutenir son poids, il se releva puis, non sans tituber, il progressa dans le brouillard. Son frère d'arme ne tarda pas à le dénicher dans la brume et procéda sans lâcher un seul mot à l'échange de baguettes. Tout se déroulait comme dans un cauchemar, sans qu'il n'ait aucune emprise sur ce qui était en train de se passer, une migraine acérant les forces qui lui restaient. CRAC. Non, ne pars pas. Reste. Il ne voulait surtout pas rester seul face à ces deux machines de guerre, surtout dans l'état où il était. Cependant, le simple fait d'entrer en contact avec le bois d'orme suffit à raviver la rage qui l'avait tenaillé lorsqu'il avait entrepris de faire exploser la ruelle quelques minutes plus tôt. Le Phénix était prêt à incendier son flambeau et à détruire les ombres qui avaient tenté de l'abattre.

Malheureusement, sa détermination fut de courte durée. Le cri effleura ses oreilles alors qu'il portait ses mains à sa gorge, incapable de reprendre son souffle. Un brouillard de mots, un brouillard de mots flottait devant ses yeux. Respire. Réfléchis. Coup de génie ou idée simplement stupide, l'ancien Serdaigle cessa sa lutte et stoppa sa respiration, afin de canaliser son attention ailleurs. Le danger éveilla instantanément ses sens. S'insinuant au sein de son essence, ce sifflement docile semblait s'élever subitement derrière ses oreilles. Reconnaissable entre mille. On ne pouvait pas dire que le jeune homme était un ami des bêtes, mais s'il avait été réparti dans la maison de Rowena Serdaigle, c'est bien parce qu'il savait faire preuve de lucidité. Aussi, alors que l'attaque semblait imminente, il plaqua sa bouche contre les pavés...et inspira de tout son saoul. Ce fut une délivrance, lorsque ses bronches s'ouvrirent pour accueillir le souffle de la vie. Ce fut vital lorsque son cerveau se libéra de la brume qui l'entravait. Mais ce fut presque létal lorsque la gueule béante du serpent s'ouvrit sur son avant-bras. N'ayant pas d'autres choix -et d'idées- Altaïr inspira profondément, rassembla toute sa concentra puis se laissa engloutir par le néant -CRAC- lorsque les crocs de la créature se refermèrent. Le Phénix atterrit en position couchée, quelques mètres plus loin, le brouillard meurtrier stagnant derrière lui. Bien évidemment, ça aurait été bien trop facile si le reptile n'avait pas fait des siennes en emportant un morceau de sa peau, engourdissant ainsi la moitié de son bras gauche. Le contraste entre la paralysie et la douleur qui fluctuait dans ses veines était assez saisissant, mais quelque chose le rassurait : s'il avait été venimeux, le poison aurait déjà fait des siennes, aussi bien sur le plan physique que psychologique, non ? À moins qu'il ne tarde à faire effet. N'y pense pas. S'il sortait vivant de ce spectacle macabre, il s'empresserait de rentrer au quartier général, où il trouverait probablement un antidote, à moins qu'un de ses camarades ne connaisse un sortilège pour une telle blessure. Au pire des cas, il ferait un petit séjour à Sainte-Mangouste, mais la taille du serpent ne l'ayant pas spécialement intimidé, il demeurait confiant. Pour l'heure, il devait à nouveau faire face à ses ennemis, qui se tenaient face à lui, alors que sa tête continuait à lui lancer des signaux de détresse et qu'il était privé d'un de ses bras. Et qui plus-est, il ne parvenait pas à trouver Amnesius... Et s'il s'était... enfui ? Inconcevable. Il lui faisait confiance, il le devait. Profitant du court laps de temps de répit que le Ciel daignait lui accorder, le jeune homme se releva, puis contempla le décor de guerre civile qui s'étendait devant ses yeux. Les lignes se distordaient, les couleurs paraissaient tantôt criardes, tantôt faibles. Était-ce le coup qu'il avait reçu qui altérait ainsi sa vision, ou bien le venin craché par la sournoise bête ? Cesse de penser. Ça rendait l'exercice encore plus bancal. Clignant des yeux, il brandit sa baguette avec fermeté, concentrant ses yeux sur les deux silhouettes masquées. Profitant de la diversion créée par une longue langue de feu sortie de nulle part, l'ancien Serdaigle murmura un #Exteo Stattiga. Les trois flèches jaillirent de l'extrémité de sa baguette et fusèrent parallèlement sur le colosse. Altaïr, animé d'une rage, espérait faire mouche, voir le sang de ce meurtrier souiller les quelques pavés ayant résisté à l'explosion. Mais sa vision étant encore trop endommagée, il se détourna et, après avoir pointé sa baguette contre sa poitrine, prononça distinctement, mais à voix basse, un « Kaleidem ». Lorsque l'on ne pouvait faire front, il fallait se résigner à s'abaisser aux pratiques de ses ennemis ; ici, agir dans l'ombre.
Edit Emily : Bonsoir Altaïr, conformément au Grimoire des sortilèges, le sortilège Kaleidem ne peut vous rendre complètement invisible. Merci d'adapter votre RP en conséquence. Cordialement.
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Mangemort 87, le  Sam 18 Juin - 17:53

LA d'Altair accordé.

Il.

Ça commence souvent par il, quand il s’agit des traditions ; Il était une fois, ou juste un Il protagoniste. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas sur la tradition que nous continuerons. Les traditions ne se consomment pas ; elles se consument lentement, grillées comme des b*tes au barbecue. Ou comme des jambes. D’il. Parce que oui, c’était des siennes qu’il s’agissait ; de sa souffrance qui me réjouissait. Malsain. Car j’aimais autant le fait qu’il souffre que le fait qu’il vive. Il était, à sa maladroite façon, l’allégorie d’un phénix : se relevant d’entre les cendres qui lui ceignaient encore la jambe, tout inégalement chaussé qu’il était ; et si la fumée l’avait à ma vue dérobé, je n’en restais pas moins sceptique quant à l’efficacité de sa protection. Des sons de crachotements, grommellements, me parvenaient, je pensais que c’était lui.

Mais ça aurait pu être 67 aussi. Non. Non, si c’était 67, ma vie s’arrêtait à la seconde. Pas le temps de penser qu’un CRAC rutila. Quelqu’un bougeait. Fuyait. Même blessé, 67 ne m’aurait laissée seule. Mais autant personne ne fuyait. Autant on se retournait, pour me prendre par derrière -mais non, pas dans ce sens, suivez un peu. Instinctivement, je me retournais quand même. Tendre les bras ? Jamais ! Si fragiles, si futiles... Non, c’est mon poignard que je tendais, après qu’un Réparifagex ait transformé une de mes lanières en arme personnelle. Arme aussi fragile que mes bras, apparemment ; ou du moins, lame se refermant sur le vide. La menace bougeait. Invisible et tenace. Prudente, j’informulais un Protego.

Prudente mais tardive, ou insuffisamment puissante, qu’en sais-je. Un truc l’avait dépassé. Dans le dos, comme une grosse onde qui vous raidit le dos, courbe l’échine, et envoie votre langue goûter les pavés. Fallait les compter, pas les lécher. Mal, si put*in de mal. Non. C’était pas du Repulso. Le bâtard qui m’avait visée de dos avait lancé un truc m’affectant en interne -et trop large et diffus pour être un Hostium Halitus. Sans doute une Lame Pourpre. De dos put*in ! J’allais trouver l’Homme de dos. Ramenez moi tous les hommes que vous trouverez de dos. Il se cachait, insidieux, parmi eux.

D’autres cris se superposaient. Un Bombarda Maxima. Un Ango Nubes. Un sifflement reptilien. Je restais à terre. Immobile. Respirais. Lentement. Certaines inspirations étaient comme trop fortes pour mon corps ; comme si un bout de verre logé entre mes côtes refusait le passage de l’air. Non. C’était psychologique. J’avais mal, j’avais pas si mal, et si je me risquais à croire que j’avais si mal je me faisais proie vulnérable. Je pouvais pas être vulnérable - j’étais Mangemort, bordel ! Alors on serre les ovaires, et arrête de se toucher la nouille.

CRAC ! Autre déplacement. Cette fois-ci, qui que ce soit, je me laissais pas avoir. La meilleure défense, c’est l’attaque ? Banco ! J’informulais un #Sequi Vestigium, courrais à l’endroit indiqué, et pouf, un nouveau CRAC, et je me matérialisais au côté de... de j’en sais rien. Ce qui aurait dû être un bout de corps était un pavé. Pas possible. J’étais hors du brouillard ; un truc ne collait pas. Je tendais encore mon poignard, doucement, avec le plat, pas le tranchant. Et comme le sol lui semblait trop doux, tremblais.

P*tain. Qui était assez bon pour se faire disparaître par magie ? J’utilisais des artefacts de magie noire pour ça, moi, pas ma maigre baguette ! Inquiétude, moins prudente que saisie d’adrénaline. Je ne prenais pas le temps de me protéger, de m’éloigner ; mon poignard maintint la pression -sans s’enfoncer, prudence, trop de « et si », frémissement de question, qu’est-ce qui me retenait de le tuer sur place ? Altaïr, Amnesius ou plus naturellement 67, qui pouvait insuffler la moindre hésitation à ma main meurtrière ?

Ma main droite se crispa sur la baguette. Inapte à lancer un sort de plus. Fin fallait pas être stupide non plus, avec un poignard collé au bide, qui qu'il soit, il me laisserait sans doute un temps. Mais mes yeux, à travers le masque, laissaient paraître un doute inhabituel. Un trop plein de Pourquoi. Fallait pas déconner hein, c'était juste un contre-coup du sort de m*rde que je m'étais pris avant. J'étais affaiblie. Pas moi-même. Ou plutôt si, la douleur me rattachait à un vieux moi, renié par deux fois.

tourne ce poignard
tourne le
il est là
c'est facile
appuie le tranchant
la lame

blesse
blesse-le faiblarde
qu'est-ce que t'attends
ils t'ont meurtrie, toi
tu respires qu'à demi
venge-toi
tourne le
tourne ce poignard


Miaulement en interne d'incompréhension.

De l'Il au Je. En l'île aux Jeux, le désordre cérébral régnait.
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Invité, le  Dim 19 Juin - 0:56

Libre Arbitre de 87
Deux Mangemorts, que pouvaient ils savoir de la compassion que l'on peut ressentir lorsqu'un semblable est touché ? Pouvaient ils ne serait ce qu'imaginer ce que ressent une personne pourvue de sentiments alors que ses amis se retrouvent sous le coutelas de la mort. Le compas de la faucheuse qui tourne son bras et abat son arme comme les aiguilles d'une horloge, minuterie de la fin d'un jeu en série. Quelle raison pouvait animer les hommes et les femmes qui jouaient contre des défenseurs dont la cause semble déjà perdue ? La vie fait elle encore sens lorsque ce pourquoi l'on se bat est détruit devant nos yeux ? Ce sentiment de détresse ne devait pas être si loin de ce qu'Amnesius devait ressentir en ce moment précis. Le sortilège de la Lame-Pourpre avait fait effet et touché la mage noir dans le dos. Puis, se reculant, l'Auror avait manqué une partie du combat. Risquant un regard en direction de son allier, il constata que celui ci ne se trouvait plus dans l'épais brouillard où il l'avait laissé mais qu'il avait trouvé refuge quelques mètres plus loin. La Mangemort le dominait comme une macabre silhouette qui lui faisait face. Un véritable vampire qui se trouvait devant sa proie quelques secondes avant de la mordre. Altaïr, quant à lui, semblait très mal en, point mais bien trop loin de son camarade pour espérer que ce dernier ne le sorte du gouffre de la mort sans prendre le risque de se mettre à découvert. Qu'importait ce risque, il en valait la peine, le phénix ne saurait supporter le regard de ses semblables s'il rentrait de sa première mission avec le décès de son allier sur la conscience et qu'il n'avait pas mis en œuvre tous les moyens possible pour le sauver. Pire encore que cette douleur, il faudrait affronter le pardon d'Elenna qui tenterait de se convaincre avec lui qu'il n'était en rien fautif d'un meurtre dont autrui est coupable. Il avait trop à perdre pour laisser la vie quitter le corps de son ami sous la lame acérée d'une sorcière inconnue aux sombres desseins. Et pourtant le voilà qui se trouvait sur le toit, loin de la scène qui allait se dérouler. Les acteurs étaient en place, lui-même spectateur de la Comedia Del Arte. Le canevas pouvait commencer, il n'en avait cure. Comment supporter de voir souffrir plus longtemps celui qui l'avait appelé, témoignant par ce geste de la confiance qu'il plaçait en lui. Cet ami qui, depuis quelques jours à présent, représentait une nouvelle partie de sa vie. Il fallait que cesse le jeu, que les acteurs changent de canevas. Il aurait fallut hurler « Coupez ! » saisir la chance qui restait pour ne pas voir s'effondrer l'âme tailladée du jeune homme qui mettait tout ce qu'il avait en son sein pour lutter contre cet instinct de survie qui lui intimait l'ordre de ne pas bouger. Il fallait y aller.

En premier, repérer la proie. La femme lui tournait le dos, trop occupée à se réjouir de la torture littérale qu'elle infligeait à Altaïr. Son coutelas qui luisait sous la lumière de la Lune à présent haut dans le ciel témoignait du plaisir intense qu'elle ressentait à l'extension temporelle dans l'esprit du jeune homme meurtrit. Tout cela se passait en quelques secondes, mais quelles secondes lorsque la lame glaciale entaille lentement la peau de votre ventre ! Et la morsure de l'animal se fait sentir... Ensuite, repérer les alliés de l'ennemie. A l'affût du moindre mouvement, les lionnes chassent en groupes, souvent tapis dans l'ombre, l'une d'elle attend sa victime tandis que celle ci court pour se précipiter dans la gueule du prédateur qu'elle n'a pas vu. Mais Amnesius savait qu'il avait deux antagonistes, que faisait le second ? Puis, attendre l'instant exact où toutes les chances sont du côté de celui qui attaque. Enfin, bondir ! Comme une panthère camouflée dans la ville, sauter du toit sans craindre la létalité potentielle d'une chute impensable. Jaillir depuis les ocres tuiles vers le mur dévasté qui formait un escalier de brique éparpillées sous un coup de dés. Écarter le danger : un coup de tête d'un buffle dans l'aorte d'une lionne, c'est la mort assurée, idem pour un coup de patte venant d'une girafe, que dire d'un coutelas dans le cœur d'un sorcier ? Expelliarmus! L'arme vole à son tour comme un surin de lancer, se présente sur la piste un ancien spectateur. Saisir à la gorge, sans baguette, cette fois-ci. Direct du droit dans le masque du sbire de l'idéologie la plus abjecte, un bruit de métal, du sang peut-être ? La femme tombe en arrière. Amnesius n'avait jamais été aussi proche d'arrêter un Mangemort, proche au point de toucher son masque mais... Ne pas perdre la cible, se focaliser sur l'objectif. Quand le zèbre est à terre, se pencher sur son corps moribond. Le garçonnet pointa sa baguette en direction de la blessure de son compagnon. Reparo Sellae Contra Tela... Comment voir si cela fonctionnait comme il le fallait ? Combien de temps cela mettait il pour agir ? Malheureusement, dans l'action d'un combat, il est souvent difficile de lancer un sortilège aussi complexe que celui que la garçon avait tenté d'utiliser.

Tu n'as pas été désartibulé, dit Amnesius, je crois que tu as été attrapé par quelque chose au moment où tu as transplané. Se faire cuisiner. Tu as besoin de soins plus important, nous devrions rentrer, je crois que nous avons perdu pour cette bataille.

Trouver les ustensiles : écrasant la gorge de la femme avec son pied déchaussé et décharné pour l'empêcher de bouger, il lança un Accio en direction du couteau qui fut saisi dans sa main. Un regard en direction du second mage de l'Ordre Noir laissait supposer que cette perfidie ne passerait pas sans la moindre rancune. Mais Amnesius leva son pied libérant la trachée de la jeune femme pour ne pas la tuer. L'observant un moment il décida de ne rien faire à son encontre, poussé par un altruiste sentiment. Qui pouvait elle être ? Y avait il quelqu'un qui l'attendrait chez elle, où qu'elle vive ? L'Auror aurait ensuite toutes les raisons de s'en vouloir mais il ne pouvait tout simplement pas considérer son ennemie autrement que comme une égale à ce moment là. En d'autre circonstance, les états d'âmes lui auraient été risibles mais il ne pouvait s'empêcher de penser que cette jeune femme avait ses raisons de lutter contre lui. L'esprit du jeune homme fut encombré d'une puissante compassion dont il ne semblait pas pouvoir se détacher, une compassion qui ressemblait étrangement au sentiment qu'il avait éprouvé devant son ami souffrant et pourtant cette fille faisait part d'un groupuscule dont trois membres avaient tenté de le tuer. S'il en avait eu la possibilité, Croupton aurait plongé son regard dans les yeux de son adversaire qui ne paraissait plus en être une ; au milieu de se combat, dans la souffrance et la désolation, alors que gisait à ses pied un allier qu'il était venu sauver et qu'il n'avait pas totalement guérit, l'existence de l'homme était remise en question par la seule présence d'une femme qu'il ne pouvait se résoudre à anéantir.

A table, c'est prêt ! La réalité lui revint en plein visage comme le retour de flamme d'un coup retord, l'attaque d'un monde qu'il s'était crée dans un sursaut de psychisme et qui revenait vers lui comme un boomerang d'existence effective et bien trop violente. Une vision d'horreur, celle du brouillard étouffant ou se terrait l'autre, lui fit soudain prendre conscience de l'endroit où il se trouvait, un affrontement sanglant, effroyable tournoie dans une rue auparavant libre. Attendant l'attaque, il se baissa à côté du corps de son ami et s'attendait à se trouver nez à nez avec l'indomptable reptile qui l'avait mordu.


Dernière édition par Amnesius Croupton le Lun 4 Juil - 23:41, édité 1 fois
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Mangemort 67, le  Dim 26 Juin - 11:01

- Je n'ai pu planter mes crocs dans sa chair à temps. Il a bon goût, mais j'en veux plus. Mon venin ne coule pas dans ses veines. Et il a bougé d'ici.

Rapide le jeunot. Et dommage pour moi. Plus il résistait à mes attaques, plus il m'intéressait ce petit gus. J'aimais le combat, j'aimais sentir que chacun des attaquants devaient faire appel à toutes les ressources dont chacun disposait afin d'anéantir l'autre. Bien que blessé, l'adrénaline me permettait de ne pas ressentir la douleur, car c'était autre chose qui prenait possession de moi. Une folie, presque un être à part entière, qui sortait du plus profond de mon être, comme si elle avait attendu toutes ces années trop calmes, pour sortir lorsque je me retrouverai dans ce genre de situation ? D'accord, mais pas question d'être deux dans mon corps. Je restais mettre de mes pensées et de mon corps.

- Derrière !

Mon serpent passa devant moi à une telle vitesse, usa de son corps pour se donner de l'élan. Sans vraiment comprendre ce qu'il se passa, j'eu un mouvement de côté. Cela me permis d'esquiver une flèche, l'autre vint entailler le haut de mon bras gauche, surpris et quand même douleur, je laissa un petit haaan (je suis sur que vous l'avez tous fait avec la bonne intonation dans votre tête). Mais n'y avait-il pas 3 projectiles avec ce sortilège ? Ou mon adversaire se promenait avec un arc ? Première option, mais mon serpent, dans son élan protecteur envers son maître (ou plutôt parce qu'il était soumis à ma volonté au choix), avait réussi à intercepter la dernière en la cassant avec sa gueule.

Cette attaque m'avait déconcentré et le sort de la fumée tueuse s'en était allé. Restait plus que ce brouillard magique qui m'empêchait de voir correctement. Que se passait-il pour Matricule 8-7 ? Si ça se passait bien pour elle m'aurait déjà fait signe. Problème ? Possible.

- Guide moi. Use de tes sens pour que je puisse me déplacer. Ordonnai-je à mon serpent.

L'animal rampait sur le sol, utilisant sa langue pour se repérer mais rester invisible grâce à l'aspect du terrain. Grâce à mon don de Fourchelang, j'allais pouvoir me concentrer sur mes ennemis et non avoir recours à la magie pour m'en sortir. Le reptile, prudent, agitait sa langue fourchue pour goûter les odeurs environnantes. Apparemment mes ennemis se trouvaient devant moi (vu que je m'étais retourné suite à l'attaque des flèches). Ils n'avaient donc pas bougé. Je murmurai un Illusionis et un double de moi prit forme à mes côtés. Avec le combat et l'usage de la magie, il était loin d'être parfais. Mais le but n'était pas de le faire passer pour moi pendant longtemps. Je l'envoya de front sur mes ennemis, à l'endroit indiqué par mon allié à écailles. Quelques secondes après son départ, je prononçai un Sphaera ignis que je voulais placer derrière mon autre moi et sa silhouette imposante. Ainsi, mes ennemis ne verraient pas le piège (même si je savais que la lueur de la boule de feu pouvait attirer leur intention) mais je n'avais pas envie de les blesser, mais de les voir morts... Et d'entendre leur cri de douleur. Ainsi j'espère que la boule de feu traverse mon double pour venir brûler ces zouaves de la baguette.

Le piège était en place, cela allait les occuper un moment. Je devais savoir ce que 87 devenait. Je courrais en latéral afin de ne pas arriver sur mes adversaires, mais pour sortir de ce brouillard. Mais mon serpent attira mon attention sur un corps se trouvait pas loin des sorciers ennemis. Était-elle morte pour se trouver aussi proche ? Ils ne devaient pas connaître son identité. Surtout pas elle ! Sans réfléchir plus longtemps, mon piège devait déjà s'être refermé quelques secondes.

Sans faire attention au résultat, je sortis de la brume et me retrouva face à un corps, presque sans vie ? Mon reptile à mes côtés. Je me rendis compte de la courte distance qui séparait mon acolyte et moi des inconnus.

- Ragnarok !

Il fallait que je gagne du temps, je me précipitais vers le corps de mon alliée sans écaille, je la secouais un peu afin de m'assurer de son état. Je la traînais pour nous éloigner d'eux. Mon bras gauche autour de ses frêles épaules et ma baguette dans la main droite pointée sur l'endroit où se trouvaient nos ennemis. Comment s'en étaient-ils sortis avec mon subterfuge ? Le serpent vint se placer à ma gauche, proche de 87 et sifflait comme je ne l'avais jamais entendu faire. Agressive et prête à faire de nos ennemis des cadavres plein de trous. J'espérais avant tout que mon mur magique me permettrait de retenir d'éventuels futurs sortilèges offensifs. Vu mon état et celui de la bleue, on allait pas vraiment s'en sortir. Je sentis un peu de sang sortir de ma bouche, mon menton en était recouvert ainsi que le haut de mon pull sous ma robe noire. Ce combat n'avait pas fait (encore ?) de mort mais des blessés, c'en était certains !
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Altaïr Debrooks, le  Mar 5 Juil - 0:27

Désolé pour le délai. + LA de Amnesius et accord pour la fin de 87.

Sous ses pas, un manège cruel qui l'attirait irrémédiablement. Autour de lui, un patchwork de couleurs dans la nuit et une pluie de décombres. Derrière lui, la Mort crachait son souffle étrangleur, et étendait à nouveau ses atroces griffes pour l'emprisonner une seconde fois. Altaïr n'était plus qu'une ombre parmi les ombres, incapable de déterminer la stratégie la plus adaptée pour le tirer hors de ce piège. Perdu dans un décor hostile, il se sentait seul et condamné, comme un pendu devant l'échafaud. Le jeune homme était réduit à ce degré de fièvre, d'angoisse vitale, de démence incertaine. Ses sens s'alarmaient au moindre soupçon de stimulus tandis que ses jambes semblaient supporter de plus en plus difficilement son propre poids, comme si les pavés dévastés qu'il foulait pouvait lui offrit la paix et le repos dont il avait si besoin. Alors qu'ils ne représentaient rien d'autre que sa tombe. Chuter c'était succomber à la facilité, persister ce n'était que retarder l'inévitable. L'esprit encore encombré par la douleur et la peur, le Phénix ne vit pas arriver l'ennemie, et c'est ainsi qu'il précipita lui-même sa chute.

Reculant avec hésitation, l'ancien Serdaigle ne tarda pas à heurter la façade d'un établissement lourdement endommagé, et l'offrant cruellement aux mains meurtrières du masque. Puis la lame lui caressa subtilement la hanche, le livrant à découvert, sans aucune chance de survie. Malgré l'angoisse qui poursuivait sa quête dans ses veines, Altaïr demeurait suffisamment lucide pour concentrer son attention sur le charme qu'il essayait de maintenir depuis quelques minutes. S'il restait invisible à ses yeux, peut-être penserait-elle à un subterfuge. Alors qu'il sentait que la lame s'enfonçait de plus en plus dans sa chair, il perçut un mouvement de recul dans l'attitude de la fanatique, comme si une force supérieure souhaitait l'empêcher de commettre l'irréparable. Et cette force était le Doute. Il ne s'agissait probablement pas de l'unique personne qu'elle s'apprêtait à abattre de sang froid, alors pourquoi un tel revirement de situation. Ce fut alors la première fois de sa vie que le Phénix eut l'envie stupide et incontrôlable de déchirer à coup de griffes le masque immonde qu'elle arborait pour pouvoir contempler le regard qui se cachait derrière. Le libérer de l'obscurité, lui faire respirer l'air doux de la vie, briser la chaîne qui l'attachait au meurtre. La femme qui se perdait dans les ténèbres avait-elle la force de lutter contre cette emprise ? Était-elle la maîtresse de ses faits et gestes lorsqu'elle le portait ? Ou détruisait-il, en même temps que son identité, le peu de sentiments qu'elle avait pu ressentir un jour ? Impossible de le dire, et c'est ainsi que le jeune homme ressentit le même mouvement d'hésitation que son adversaire. Lui qui aurait pu se délivrer rapidement, se laisser une nouvelle fois gouverner par ses pensées. Prenant les devants, le masque enfonça davantage le poignard en le tournant en même temps, poussant ainsi le gamin aux gémissements de douleur. Brusque rappel à l'ordre. Le sang coulait, sa couverture se perdait, ses yeux plongèrent dans ceux inhumains du masque, et lui insufflèrent toute la haine et la peine qu'il vouait à cette entité et à cette femme. S'il devait mourir de sa main, qu'elle ose affronter ce regard. Mais Amnesius en jugea autrement.

Bien décidé à ne pas laisser son frère d'arme mourir sans réagir, l'Auror désarma leur adversaire et en l'espace de quelques secondes, celui-ci se retrouva au sol, un pied au travers de la gorge. Toutes les questions de morale qui lui étaient venues à l'esprit auparavant s'évanouirent aussitôt au profit d'une colère sourde contre ce masque railleur, mesquin, immuable. Un mouvement bref, rapide, et il ne tourmenterait plus personne. Cela semblait si facile et accessible qu'un frisson lui parcourut l'échine, et il se surprit même à encourager son allié du regard. Elle ne se serait probablement pas gênée si la situation avait été inversée. Ce désir de lui rompre la nuque ne faisait que raviver les douleurs qu'il avait collectionnées au cours du duel, si bien que le sortilège lancé par Amnesius n'apaisa en rien ses maux, au contraire. À nouveau il grinça des dents, serra les poings, refusant de se montrer affaibli face à celle qui était en partie responsable de sa condition. Elle n'avait peut-être pas envoyé le serpent, ni envoyé le brouillard étrangleur, mais elle aurait pu le faire si l'idée lui était parvenue. L'élan de tolérance qu'il avait pu ressentir lorsqu'elle avait osé hésiter se trouvait désormais changé en une pulsion meurtrière qui l'inquiétait lui-même. Même les paroles de son ami, qui se voulait rassurantes, effleuraient ses tympans sans que son cerveau ne puisse en interpréter le sens. Il la voulait morte, mais au lieu de lui accorder cela, Amnesius se ravisa. Pouvait-il le blâmer ? N'avait-il pas lui-même fait preuve d'hésitation ? Ignorant la macabre déception qui le fit grimacer, il adressa un regard conciliateur à l'Auror, comme pour lui signifier qu'il garderait le silence sur cette petite défaillance si on les interrogerait à leur retour. Mais avant qu'il n'ait le temps de dire quoique ce soit, il brandit sa baguette en direction d'une silhouette qui semblait suivie d'une boule de feu. Un tel détail ne l'inquiéta pas un seul instant, lui qui avait l'esprit encore confus à cause des coups qu'il avait reçus. Profitant de la disparition progressive de la douleur, il tenta un #Stupéfix, mais la faible boule lumineuse qui jaillit de sa baguette puisa en lui le reste d'énergie qu'il avait retrouvée. Il ne pouvait plus, capitulait. Le sol l'appelait de plus en plus, l'incitait à sombrer dans l'inconnu, et ses muscles refusaient tout effort supplémentaire. Sa baguette brûlait au creux de sa main, comme pour l'inciter à se battre davantage, mais tout son corps protestait. Il devait retrouver Amnesius, il ne pouvait prendre la fuite sans lui. Mais ce sifflement angoissant éveilla à nouveau son ouïe et une fois encore la panique prit le dessus. Son esprit le ramena dans ce brouillard létal où il voyait sa vie s'échapper du bout de ses lèvres, sans avoir de contrôle dessus. Seul. Perdu. Impuissant. La différence était que cette fois-ci, son esprit lui jouait des tours. Et il y avait une issue en la personne d'Amnesius, son allié, son ami, son frère. Il le voyait à présent, appréhendant le danger, sur ses gardes, digne de sa profession, digne de son allégeance. Il n'y avait pas dire, c'était un Phénix accompli, à présent.

« Je ne peux plus, aidez-moi...monsieur. Sortez-moi d'ici, s'il vous plaît. »

Le Monsieur pour brouiller les pistes, pour ne pas laisser suggérer aux deux oreilles indiscrètes qu'ils se connaissaient déjà. Se faire passer pour un adolescent faible, pour lequel de telles situations étaient complètement inconnues, encore une fois pour noyer le poisson. Malgré les blessures, la peur, et la fatigue, sa lucidité persistait encore. On ne l'avait pas réparti à Serdaigle pour rien. Sans attendre sa réponse, il plongea sur son bras désarmé, et l'agrippa avec vigueur pour être sûr de ne pas à devoir supporter la désartibulation. Un tintement sonore retentit alors. Un masque qui s'écrase sur les pavés. Ce regard éternellement moqueur. Une femme démasquée. Un visage imperceptible. Emporté par le néant. CRAC.
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Mangemort 87, le  Dim 17 Juil - 19:19

Silhouette qui s’affirme, avec la proximité ; visage connu que je crois deviner. Deb- Et puis non. Impossible de résister. De m’arrêter toute de côté, la lame peu à peu s’enfonce, morsure pourpre, flot timide, puis plus pressant et épais, regard qui s’embrase, s’amourache de ce liquide, de cette pulsion de vie dérobée. Un gémissement, et lui me regarde, avec une insistance moribonde. Je m’en fous. A demi, car vite la crainte qu’il reconnaisse mes yeux m’anime, et mon regard se baisse à nouveau sur la plaie, sans trop pouvoir résister au plaisir de l’observer, corps tout en tensions, qui se replie, frissons de douleur puis amorphe encore. J’me soucie plus du reste, de l’autre, y a que lui, lui et sa p*tain de vie que son idéologie me donne en droit de lui prendre.

Enfin je crois, enfin je veux, enfin j’ai besoin, de me convaincre que je peux, mais déjà je peux plus, ou je veux plus, je sais pas, la lame s’écarte imperceptiblement, je suis même pas sûre qu’il ait perçu mon recul -et si, m*rde, t’façon il sait que si je voulais le tuer j’aurais pu le faire plus tôt, on est qu’à deux, 67 se charge de l’autre. Il doit penser que je joue. Il doit penser que je joue, sinon j’aurais pas le choix de jouer, sinon faudra presser la partie, s’il croit que j’ai de la pitié, ou de l’amitié, ou je sais pas trop quoi, un amas de trucs que je connais pas, maitrise pas, méprise en revanche avec un art fécond, s’il croit ça je devrais l’achever. Je ne veux pas être comme eux, une « humaine », une faible.

Pourtant son regard a déjà écarté mon poignard, et mes hésitations sont tranchées par l’irruption d’un adversaire pas si immobilisé que ça. Un sort me l’arrache. Violemment. Trop pur et droit. Et ma surprise n’a le temps de dresser nulle baguette que déjà son poing est sur moi. Enfin autour de moi. Un étau sur ma gorge, toujours plus empressé, acharné, il me rappelle ces mains qui avaient failli, trois ans plus tôt, me tuer. Et peut-être est-ce ce souvenir qui achève ma fragilisation, ou la fatigue, ou les enchantements précédents, mais l’animosité quitte mes pores, et mon corps presque attendrait la mort, ou du moins le point final, qui est long à venir, trop long, il prend plaisir ce c*n, et déjà je ne reconnais plus son visage, les traits russes s’y superposent, la peur vrombit dans mon estomac, l’effroi me noue le foie.

Les humeurs plus noires à chaque instant se déversent entre mes côtes, mon regard pourrait trembler -c’est fugace, mais déjà trop, lui ne doit pas vivre, lui ne saurait vivre, pas après m’avoir vue comme ça, toute en proie à ce FLASH qui vous comprime la raison et la mémoire et les notions de l’espace du temps du noir. Blanc. Blanc est la couleur du monde quand je rouvre les yeux, que son droit avait apeuré, et je me dégoûte, me révulse, je n’avais eu si peur depuis bien des années, l’oeil semble s’être rétracté dans mon orbite gauche, je sais pas trop, mais la douleur était des plus abjectes, et lui, lui que je croyais connaître, me fascine et me révulse à la fois, pour son goût du combat et sa capacité à m’avoir évoqué une après midi terrée sous la poigne d’un autre. Il ne me tue pas. Comme je n’avais tué son allié. Incompréhension totale, semblerait que l’on soit voués à se comprendre et se haïr. Il s’occupe de lui -et là je comprends, évidemment, la vie passe chez lui toujours avant la mort, et il sauvera avant de blesser, même si entre temps je trouvais le courage de me relever.

Courage que je trouve.
Hein.
Vous méprenez pas.

Il était en train de parler à l’autre là, celui que je ne suis qu’à demi certaine d’avoir reconnu -ça fait longtemps, et il fait noir, et son sort, et la poigne de Croupton qui mêle encore à ma vision une part de fantasme et de fiction et de mémoire et d’écrasement. C’était à la déconstruction des cadenas de notre monde que je m’étais engagée, pas à celle de ma carapace, pourtant ce soir celle-ci semblait à un tour de baguette de céder. Un genou qui se plie sous mes fesses, un appui une relève, les abattre avant le retour de 67, profiter de ses soins pour le moins non conventionnels -j’aimais ça- -et je le haïssais de me faire aimer ça- balbutiements de conversation entendus, mais sans doute aiguillaient-ils moins que le poignard que l’Autre avait récupéré. M’en saisir. Pendant qu’il parlait. M’en saisir. M’en saisir. M’en saisir.

Et bam, sur un pavé, le pied trop pressé qui s’empêtre, l’écroulement, et son pied à lui, celui sans chaussure, celui demi-cuit, qui lui aussi se jetait à ma gorge, la comprimait, et je respirais plus, suffoquais, la poitrine qui se soulève pour voler une gorgée d’air, la bouche ouverte, l’attente comme un oisillon pour sa bouffe, le besoin besoin besoin d’air et j’arrivais plus. Alors je bougeais plus, au contraire l’apnée, mais le flash et le manque d’oxygénation aliénaient mes pensées au point que mes poings combattifs se desserrent et que s’en échappe ma baguette. Un sifflement, je priais pour un jeu de 67, pour son retour, du coin de l’oeil je le cherchais,

pis ma gorge cédait, apnée plus possible, tentative de libération, mains qui lui chopent le pied mais trop faibles, trop pour le faire tomber,

alors enfin la lueur -mon allié ! mon sauveur !- qui pourtant est en un instant mangé par les flammes, mais des flammes sans dragon et un dragon sans fumée, alors je ne crois plus, alors je m’abandonne, lâchement, c’était une fiction de mon imagination, ils l’ont eu, ou il est parti, je l’ai trahi, j’étais pas assez bonne, assez prévoyante, assez violente, j’étais pas assez, tout court.

Le pied s’éloigna, et je me roulais en boule, respirant fortement et plus irrégulièrement que jamais. Nous avions failli y rester, toi et moi. Pas assez. Potentiellement Debrooks l’était pas non plus, assez, je l’entendis me jeter un sort, mais trop faible, ou trop à côté, toujours est-il qu’il me toucha pas, sauf que si, car c’est sur un pavé qu’il s’abattit et dans une ricoche, mon masque en pâtit. D’un coup, d’un seul, tout était perdu. Mon masque mon potentiel mon passé mon futur ; mon identité m’était dérobée, plus jamais je ne serais de la moindre utilité à la chute du Secret.

On allait me tracer, enquêter, les trouver, je les mettais EUX en danger, parce que j’étais trop c*nne, p*tain mais tellement trop c*nne même pour une bleue, c’était abusé, et j’en étais désolée, et j’avais honte, et à peine le masque tombait-il que mes mains se jetaient contre lui, pour le maintenir, le remettre en place, ne pas perdre la face, ma face, mon masque, tout ce que j’avais. Visage enfoui dans les genoux ; espoir que sur un malentendu... Mais l’espoir n’était qu’illusion, et toute illusion est mort promise.

Pour le départ, LA accordé à mon coupain -le masqué, hein.
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Invité, le  Lun 18 Juil - 8:07

Amnesius savait peu de choses. Il avait perdu tout ce qu'il avait acquis comme convictions dans ce dernier combat. Ce n'était le premier et sans doute le dernier, mais il semblait perdre le contrôle de lui-même exactement comme les trois autres protagonistes. Mon Dieu, ce n'était ni la vue du sang ni la douleur qui le rendait aussi confus qu'un enfant au milieu d'un champ de bataille ; rien de tout cela n'était lié au carnage qui venait d'avoir lieu en moins de dix minutes. Mais il avait été en proie au doute au moment où le pouvoir était entre ses mains de mettre fin à la vie d'une ennemie. Comment aurait il pu continuer de vivre avec lui-même si la gorge de cette femme avait pris la teinte rouge que l'on attendait. A quoi auraient bien pu servir toutes ses convictions et ses attentes s'il était épris de la colère la plus profonde et la plus abjecte qui soit, lui qui s'était promis de lutter contre la haine, tous ces engagement n'auraient plus eu de sens ? Il ne pouvait se permettre d'ôter la vie à qui que ce soit sans raison, fut ce à sa pire ennemie. Et s'il avait imaginé une seule seconde l'identité de la personne qui se cachait derrière le masque lui faisant face, s'il pouvait être omniscient comme je le suis, alors le doute aurait été, sans doute, encore plus grand. Paradoxe assez amusant, s'il en était, plus il en savait sur la réalité des choses et moins il ne parvenait à prendre une décision. Cette fois ci, il en savait assez peu pour prendre la décision qui lui semblait la plus juste, celle qui représentait pour lui l'essence même des Phénix : protéger plutôt que détruire secourir plutôt que tuer. Amnesius s'était penché sur son ami et, d'un sort bien placé, lui redonnait les forces dont il avait besoin. Juste les forces nécessaires à Altaïr pour les perdre à nouveau dans un sort inutile qui ne toucherait jamais sa cible. Ha le pauvre, qui pouvait dire de lui ou de la femme qui avait été la plus grande victime ? Mais tandis que les deux personnages en meilleurs forment portaient secours à leur allié, une étrange symétrie semblait poindre.

Amnesius portait secours à Altaïr, le masqué portait secours à la masquée. Et chacune de ces personnes semblait être victime de cette sombre affaire. Il venait en tant qu'Auror, mais jamais le Ministère ne devrait avoir vent de cet événement. Altaïr aurait risqué bien plus que sa vie si son nouvel ami avait ouvert la bouche une fois rentré chez lui. C'est un ainsi que se gagne la confiance des recrues de l'Ordre du Phénix. Tous sont soumis à la « vision » : tous sont amenés à voir des choses dont ils ne doivent pas parler. Mais combien exactement sauront tenir leur langue ? Combien d'homme et de femmes avaient déjà failli à leur tâche. Amnesius savait qu'il ne faillirait pas. Ou bien l'Ordre le chasserait, ou bien il y mourrait ; mais, déjà, il savait qu'il ne les trahirait jamais, le chasseur de mages noirs avait encore d'avantage acquis la certitude que ses alliés pourraient toujours compter sur sa baguette et sur son courage au moins autant que sur son silence. Altaïr, il en était certain, recevrait les soins appropriés. Quand au comportement à adopter, il ne le connaissait que trop bien. Il y aurait une enquête pour trouver ces personnes, mais le Ministère resterait en dehors de tout ça. Les méthodes seraient différentes de celles que le fonctionnaire connaissait. Mais il apprendrait pas à pas avec ses nouveaux camarades. Il n'aurait de repos tant que la guerre contre le crime ne se serait achevée par tous les moyens possibles et imaginables. Amnesius n'imaginait son œuvre achevée qu'après des décennies de luttes acharnées pour la liberté individuelle contre les forces qui cherchent à la subtiliser dans l'esprit des honnêtes gens de ce monde.

Mais pour l'heure, il fallait s'enfuir. Altaïr tendit son bras en direction de son fidèle acolyte qui, pour l'heure, ne pensait qu'à chercher le serpent pour s'en prémunir, en balayant la scène du regard. Ne le trouvant pas, il pris la main tendue vers lui et tournoyait dans un craquement juste à temps pour regretter son départ. Car s'il avait attendu quelques secondes de plus, le mystère aurait été levé. La seule chose qu'il avait eu le temps de voir, c'était un masque qui tombait dans le bruit assourdissant du métal sur les pavés. La masque de la femme tombait comme la pluie. Mais impossible de se souvenir de ce visage, un visage qui ne marquait l'esprit tourmenté d'Amnesius lequel ne fut touché que par sa beauté arbitraire et par la tristesse qui se lisait comme sur la couverture d'un livre dont on n'a pas ouvert les pages.

Il était Auror, c'était sa couverture à lui. « Je vous emmène au Ministère, vous y serez en sécurité » dit il dans un cris le plus audible possible, malgré le fait qu'il soit couvert par le bruit du transplanage, afin de brouiller les pistes. Quelques secondes plus tard, les deux hommes se retrouvaient sur le plancher du quartier général de l'Ordre du Phénix. Saint et sauf dans la défaite partagée par les deux camps.


Départ de Altaïr et d'Amnesius

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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Everard Lloyd, le  Lun 31 Oct - 22:51

PV Aileen O'Leary


Tour de garde comme un autre. Ou pas. Même pas en activité, l'auror ne savait pas vraiment ce qu'il faisait là. C'était pas l'atmosphère qui le dérangeait, mais plutôt la prolifération de gens puant dans cet endroit. Ça grouillait de cheveux gras et de peaux sales. Probablement que ça ressemblait trop physiquement à ce à quoi il ressembla toute son adolescence. Sans toit ni lit, on s'essuyait la Mer** avec les cheveux, et on se l'étalait sur les cuisses pour en avoir le moins possible sur les mains. C'était ça, sa vie d'autre fois. Et même si depuis il avait bien changé, cela ne l'avait pas réconcilié avec la misère. Au même titre que les puants sans pouvoirs, il traitait avec mépris les puants ensorcelés. Et là, il y en avait partout. Il n'y avait pas que ça bien sûr, mais l'allée des embrumes semblait être le point de ralliement.

Vhagar faisait les tours de rues plusieurs fois. Le quartier était pas immense, mais c'était justement là ou il y avait le plus de chance pour qu'une embrouille éclate. Ça aurait été cool d'ailleurs. Un peu d'action n'était jamais de refus. Et personne n'allait suspecter Vhagar d'être un soldat des troupes d'élite du Ministère. Bien que ce n'était qu'un blas', il en jouissait comme il le pouvait. Ça faisait pas de lui un flic, mais on aurait dit que les gens ne le savait pas. Il tenait les autres en respect comme ça. Pas les puants, hein, les autres. Les puants n'importe qui pourrait prétendre pouvoir les remettre à leur place. S'il n'était pas jugé pour cela, il ne s'en priverait probablement pas, d'ailleurs. Tout ça pour dire, qu'il n'allait pas dans ces lieux pour y trouver la tranquillité. Loin de là. Un peu de baston lui aurait fait le plus grand bien. Mais bon, ça ne semblait pas être le jour adéquat. Tout le petit peuple était tranquille.

Le temps de s'allumer une cigarette, il se posa contre un mur. Il pris soin de choisir le moins crade possible. C'était pas forcément crade, mais au moins, celui-ci qu'il avait choisit d'avait probablement pas servi de tableau d'affichage pour un mendiant suppliant une bouchée de pain ou quelques mornilles. C'était assez ironique de voir à quel point ceux qu'il haïssait le plus étaient ceux qui auraient été à même de mieux comprendre sa douleur d’autrefois. Tube embrasé, il posa un pied contre la brique, et équipa sa tête de l'habituelle capuche du sweat blanc qu'il semblait tout le temps porter. Frôlant à peine le bâtiment pas si poisseux, il jetait quelques coups d’œil aux alentours. Vite, une baston s'il vous plait.
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Invité, le  Mar 1 Nov - 2:48

Comme à son habitude ces dernières semaines, Aileen traînait dans l'Allée des Embrumes. Avec les années, elle connaissait ce quartier comme sa poche et se plaisait à y parcourir les quelques ruelles, en quête de quelque chose d'intéressant à faire.

Ahhhh l'ennui des vacances.

Quelqu'un ne connaissant pas l'irlandaise pourrait être étonné, voir abasourdi qu'une jeune fille de bonne famille comme elle se plaise à fréquenter ce genre de quartier mal famé. Après tout, il y avait nombre de sorciers qui ne se seraient pas gênés pour abuser de la pauvre petite rousse, perdue dans un univers soit-disant si différent du sien.

Et pourtant, l'allée de la magie noire et un bal de sang-pur ont beaucoup de choses en communs. Les deux abritent une clientèle triée sur le volet, les secrets et assassinats y sont de mises et on est bien chanceux d'en sortir indemne.

Malheureusement pour Aileen, l'Allée des Embrumes était ridiculement calme. Trop calme. Les secrets restaient enfouis, sans moyens de les déterrer. Le trafic d'objets illégal semblait avoir disparu de la place. Aucun bruit de dispute ou de bagarre quelconque ne se faisait entendre.

Le calme avant la tempête?

S'enfonçant plus profondément dans les ruelles, Aileen tomba sur un jeune homme bien particulier.

Un jeune homme qui l'avait martyrisée.

Un jeune homme qui l'avait formée.

Un jeune homme qui l'avait libérée.

Un jeune homme qu'elle ne pensait pas revoir en ces lieux.

La rousse réprima un sourire en pensant à sa 2e année à Poudlard. Elle s'ennuyait, Nya se tenait avec des filles plus vieilles qu'elle et la Serpentard n'avait pas forcément envie de socialiser. L'année aurait pu se passer comme la précédente, Aileen dans ses livres, cachée dans la bibliothèque.

Ennui.

Elle ne se souvenait plus si c'était elle qui avait cherché Vhagar, ayant entendu parler de lui, ou si c'était ce dernier qui l'avait recrutée. De force bien sûr.

Elle se souvenait par contre des missions de ce dernier, des ingrédients volés dans le cabinet du professeur de potions, des missives livrées au milieu de la nuit, de la duplication de livres dans la section interdite. Après tout, qui allait soupçonner une pauvre enfant au visage d'ange perdue dans la nuit?

Elle se souvenait de ses leçons, de vie, de magie. Des infos glanées au passage quand elle réussissait particulièrement bien une mission. Des fois où il l’engueulait solide parce qu'elle avait failli le mettre dans le trouble, qu'elle s'était trompée dans ce qu'elle devrait lui amener.

Une des seules personnes pour qui elle avait réellement du respect.

-Hey Vhag! Qu'est-ce qui t'amène ici? Quelqu'un à filer?

Cela devait faire quoi? 4-5 ans qu'ils ne s'étaient pas vus? Avec un peu de chance il ne l'aurait pas oubliée.
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Re: Les sombres ruelles de l'allée des Embrumes
Everard Lloyd, le  Mar 1 Nov - 17:16

On se croyait sur le chemin de traverse, et aucunement sur l'allée des embrumes. Certes, il n'y avait pas le monde habituel comme devant la boutique d'Ollivander, mais mis à part l'atmosphère lugubre et les sous-sorciers suppliants charité, on y était comme tel. Pas d'embrouilles, pas de conversations louches. Voilà qui faisait un peu de peine au Nordique. Il n'aurait plus qu'à rentrer chez lui. Sans vraiment la voir, il apercevait néanmoins une jeune fille, rouquine, approcher. Il n'y apporta pas la moindre importance jusqu'à ce qu'elle parle.

-Hey Vhag! Qu'est-ce qui t'amène ici? Quelqu'un à filer?


Bug. C'était qui? La surprise le prit. Elle le connaissait de toute évidence, même bien, pour l'appeler ainsi. L'air plus jeune, la dégaine plutôt chic. Les souvenirs refirent surface, et il la reconnaissait.

- Tiens, voyez-donc ça. O'Leary.

Son étonnement ne s'illustrait pas sur son visage. Ça devait bien faire quatre, cinq ou même six ans qu'il ne l'avait pas vu. Son petit oiseau fétiche. La seule qui parmi tous ses sbires d'années inférieures avait osé lui tenir tête. Elle avait su changer sa servitude en marchandage. Il l'appréciait plus que les autres pour cela. Malgré les infos bidons qu'il avait pu lui refourguer en échange de ses services, il la savait loyale, et même digne de confiance. Voilà qui allait presque donc égayer son ennuyeuse après-midi.

- J'ai pas perdu mes bonnes habitudes. Je cherche la Mer**. Et toi, tu fais quoi ici?

Il inspira d'une bonne bouffée la dernière fumée de sa cigarette et la jeta de l'autre côté. Il se tourna vers elle et expira le reste. Il était encore bien grand par rapport à elle, et pourtant elle avait bien grandi. Bien changé aussi. Quelques formes, du maquillage, quoique peu, des bijoux... Presque une femme, on aurait dit.
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