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Little Hangleton
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Esteban R. Lefebvre
Serdaigle
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Re: Little Hangleton
Esteban R. Lefebvre, le  Jeu 2 Nov - 17:59


Majesté ne sait pas quoi chercher
-quoi trouver
au bout d'un périple
-sans fin


Elle lui plait. Il se sent bien, là, comme ça, debout, courbé. Que faire ? Que dire ? Doit-il laisser sa langue se délier d'elle même ? Faut-il obligatoirement qi'il pense sa pensée, comme lorqu'il a une pulsion soudaine qu'il veut réfréner tout en sachant que ce n'est pas possible ? Moue perplexe. Mains moites, tremblement léger du corps.

La femme. N'a toujours pas bougé. La crainte de la voir partir -elle aussi- s'est évanouie. Mais il ignore ce qu'elle peut faire pour l'aider. Merlin ! Il se pose trop de questions ! Sa tête va exploser ! Soupir. Évacuer les mauvaises ondes par les pores de sa peau. Rire brusque, puis une approche en douceur. Ses mains sur les épaules de la brune. - Mam- Hum pardon vous comprenez ma mère me manque. Quand l'a-t-il vue ? Hier ? Il y a une semaine. Il n'a plus la notion du temps. Perdu. Perturbé sans doute. Parfois, ses changements incontrôlables d’attitude lui font peur. Il ne se comprend pas.

S : - Est-ce que je peux tuer Hywel ?. - Pardon ?!
H : - Ne te préoccupe pas de lui ma Perle. Il est jaloux, car j'incarne la perfection alors que lui... est une ordure ! - Mais... Mais...
S : - Puta*n ! Tu ne peux pas le virer d'ta tête ? Cotoyer H24 Rory ça passe encore mais lui, j'peux pas. - Euh s'il vous plait les gars un peu de répit. Pitié...

Ah ! Mais euh je ne suis pas ici pour vous raconter ma vie hein ? Juste... Est-ce que vous savez ce que ça fait de ne pas avoir de personnalité ? Ne pas savoir si on appartient vraiment à un monde ? Intéressé. Sourire léger, alors qu'il retrouve un semblant de calme intérieur.
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Re: Little Hangleton
Invité, le  Ven 24 Nov - 21:35

Des mains sur tes épaules, et pourtant pas un mouvement de ta part. Qu'est ce que tu voulais faire ? Tu avais juste souri en penchant la tête de côté après qu'il t'ait parlé de sa mère, c'était touchant.
Tu n'avais pas besoin de parler pour le moment, juste le laisser se sentir en confiance, c'était important la confiance.

Puis une sorte de nouveau changement de comportement, une sorte de phase d'introspection comme si il dialoguait intérieurement avec quelqu'un et finalement cette interrogation sur la personnalité.
Tu te devais d'ouvrir la bouche cette fois, un sourire et une voix douce pour parler et tenter de répondre.

- Vous savez je pense que le mot personnalité est assez désuet... Enfin les gens ne sont jamais qu'une seule et même entité, l'amour, la joie, la haine, autant de sentiments qui forgent une personne et sa personnalité changeante à mon avis. Et puis comment peut-on savoir à quel monde on appartient ? Y en-a-t-il seulement un seul bien défini ? Il y a autant de monde où nous sommes légitimes que d'étoiles...

Léger air rêveur et sourire amusé aux lèvres.
Elhiya Ellis
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Re: Little Hangleton
Elhiya Ellis, le  Ven 26 Jan - 10:44


Ain't gonna cry now, are you?


Pv Daemon
♫♫♫

Les vacances en Australie avaient finalement pris fin. Avec elles, le retour au train-train scolaire habituel, et surtout aux devoirs à rattraper. J’ignorais quel prétexte mon père avait trouvé pour grappiller quelques jours de plus après la date de la rentrée scolaire, en tout cas, je m’étais retrouvée avec tous mes devoirs en retard à rattraper et quelques regards de travers à mon retour. L’idée ayant été de me mettre à jour, en plus du planning quotidien, les soirées se ressemblaient affreusement. Grimoires épluchés, prises de notes, bâillement jusqu’à point d’heure pour récupérer ce que j’avais loupé. Et si je ne regrettais pas ma virée avec Luna qui était la cause de ma soudaine assiduité scolaire, je finissais pas en avoir marre de voir toujours les mêmes murs décorés de verts & argent et les même table d’études de la bibliothèque. Fatalement, au bout d’un moment, j’allai avoir besoin d’air.

M’étirant sur mon lit en même temps que Muffin, je baillais aux corneilles cherchant vaguement quelle heure il pouvait être. Le vacarme récurrent de la salle commune semblait être devenu qu’un simple chuchotis qui s’offrait à peine aux oreilles discrètes. Seule certitude : il devait se faire tard. Je regardais ma chambrée rapidement, à force d’étudier, je n’avais même pas vu que j’étais au final toute seule. Ma compagne de dortoir avait dû profiter de la soirée pour aller se balader, et là, de suite, ça me disait bien aussi.

Etouffant les râlements de mon estomac avec un cookie fourré, j’agrippais dans un premier temps mon sweat à capuche avec petites oreilles, avant de me raviser. Ce soir je n’irai pas chercher l’autre blond, ça devenait une habitude un peu trop récurrente qu’on m’avait explicitement reprochée, du coup, autant être un peu plus sobre et enfiler mon manteau tout chaud. Tenue classique slim, tunique et bottines, cheveux lâchés et écharpe grand-froid bien serrée, je n’oubliais pas ma cape d’invisibilité pour plus de tranquillité et quittais les sous-sols du château. Sans encombre, je me retrouvais rapidement devant les grilles de métal que je me voyais encore escalader pour la énième fois cette année, et en profitais pour transplaner.

Mon choix c’était fait au hasard, une devanture de pub en tête, un souvenir d’effluves agréables qui s’en était échappées quand j’étais passée devant, et l’image de la grande baie-vitrée aux décorations rustiques qui m’avaient faite sourire. Comme quoi, j’arrivais bien à retenir avec précision ce que je voulais, à partir du moment où ça m’intéressait. Prochaine fois que l’autre blondasse de Jaune s’étonne que je ne connaisse toujours pas son prénom, je pourrais lui ressortir cet argument. Elle était nullement intéressante, son nom refusait de rester gravé dans mon esprit. Enfin, c’était un détail qui me sortait de la tête à peine la porte de l’établissement poussée.

C’était bondé, comme dans mes souvenirs, en même temps, Little Hangleton possédait pas des tonnes de bar, et il fallait jouer des coudes pour arriver au comptoir ou trouver une place de libre.   On va dire que c’était ce qu’il fallait endurer quand on voulait profiter d’un endroit agréable. Ou alors on se retrouvait relayé à la case des masochistes qui aimaient trimer juste pour avoir un verre à boire. Au choix. Enfin, là j’avais trouvé un bout de comptoir pour réclamer un simple martini, car je n’étais pas venue pour m’étourdir ou chercher de la compagnie facile, juste pour faire une pause entre mon ouvrage de divination et celui de botanique sur lesquels je butais. A croire que j’avais enfin appris le mot modération depuis mon dernier passage chez mémé Becker. Rien d’étonnant après tout... Quitte à devoir réitérer un jeté de chaussures au travers la chambre d’enfant de mon oncle ou ma mère, je préférais être un peu plus maitre de mes actes, ce serait certainement bien plus amusant. Résultat : pas trop d’enquillage de verres avant de rentrer.

Ma boisson glissée sous mes doigts, je remerciais la serveuse, glissais un billet et sirotais doucement le contenu en regardant distraitement les clients en train de s’animer par petit groupe. Hum… prochaine fois je kidnapperais mon cousin, en plus de m’éviter le regard inquisiteur devenu habituel, on aurait pu rejouer, sur des airs plus innocents et plus légers notre dernier apéro. Tant pis, prochaine fois j’éviterai de partir sur un coup de tête. Et puis, peut-être que dans la foule se découperait la silhouette de la jolie rouquine un tantinet agressive que je trouvais agréablement divertissante... Les lèvres posées sur le rebord de mon verre, je cherchais des yeux, juste au cas où.
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Re: Little Hangleton
Daemon Stebbins, le  Lun 29 Jan - 21:59





Ain't gonna cry
now, are you?

Elhiya Ellis - Daemon Stebbins

“Il faut apprendre à édifier une nouvelle vie sur les ruines d'un passé douloureux. ”

• ♫♫♫ Choix de Dey









Une autre journée qui était vide de sens. Une autre journée à faire comme si tout avait normale. Une autre journée où je me cachais, attendant le soir pour combler le vide. Deux mois... Deux p****n de mois que ce cirque recommençait chaque matin et se finissait le soir dans les fêtes, l'alcool et des corps féminins... Pour l'instant, rien ne comble le trou béant de mon cœur... Les yeux azures et le sourire lumineux hantaient toujours mon sommeil avant que le souvenir de la réalité viennent le transformer en regard glaciale et baiser avec un autre...

Je ne voulais pas ressasser encore cette histoire. Je ne voulais pas retomber dans la douleur. Encore faudrait-il que j'en sois sorti. Mais pour le moment, rien ni personne n'était venu vraiment m'arracher de tout cela. Je soufflais et trainais des pieds dans les couloirs assumant mon rôle de préfet, loin cette enfoiré d'ordure qui me servait de co-préfet. D'après ce que j'avais pu comprendre, elle et lui trainaient souvent ensemble à la vue de tous. Comme quoi je m'étais bien prendre pour le dernier de abrutis. Je ne cessais de me demander quand les mensonges de leur part avaient commencé... Je crois que je n'aurais jamais la réponse et au final c'était peut-être mieux. Cette histoire, un peu trop importante à mes yeux, avait été bien trop sali déjà. Inutile de mettre une couche supplémentaire de pourriture dessus.

Aya avait tenté de me dérider avec ses lettres mais cela n'avait pas eu l'effet escompter. Il faut dire que comparer à moi, son histoire, certes avaient eu quelques bas, mais elle fonctionnait super bien. Après tout, elle allait se marier avec le garçon qu'elle aimait depuis son adolescence. Jamie était chanceux et elle aussi. Ca y était, je broyais du noir à nouveau. Il fallait que je me tire d'ici et d'urgence.

Ce soir, c'était décidé, je sortais. Où j'en savais rien. Je tranplanerais au hasard de mes idées. Et surtout, je le ferais seul. J'avais besoin de me retrouver parce que si je continuais ainsi, j'allais continuer de m'enfoncer et ça, je ne le désirais absolument pas. D'ailleurs si j'étais si en colère, c'était parce que mes sentiments pour Elhiya était toujours là, vivace et ça me rendais dingue de ne pas réussir à les surmonter.

Mon travail était enfin fini. Je déambulais à travers le château direction les grilles et la liberté d'oublier dans un verre ou deux. Peut-être plus... Mais ça je ne voulais pas l'admettre. Pour le moment, je suis en mode autruche. Hop, j'y étais arrivé. Je me retrouvais de l'autre côté et à peine là, je transplanais sans attendre. J'arrivais dans un coin que je connaissais parce qu'il y avait un pub assez connu. Il y avait du monde quand je rentrais dans l'établissement. Je saluais le barman d'un signe de tête. Je m'approchais de lui, commandant un whisky-pur feu qu'il me servit rapidement. Je déposais un peu d'argent m'emparais du verre. Des yeux, je cherchais un coin tranquille pour savourer mon premier verre. Parce que soyons honnête, je ne me faisais pas d'illusion.

Le temps passait et la foule augmentait un peu plus à chaque minute. Devant moi, il y avait déjà deux verres et j'entamais le troisième. Je n'étais pas ivre. Il m'en fallait plus pour être dans cet état. On reprend vite les mauvaises habitudes... Je ne prêtais pas attention à mon environnement. Je me foutais des gens présents tant qu'ils ne me pourrissaient pas la vie. Je buvais lentement. A un moment, je ne saurais pas dire pourquoi, pendant un instant, j'avais tourné la tête. Subitement, j'avais accroché  des prunelles qui me hantait chaque nuit depuis des semaines...

- Merlin. Pourquoi me fais-tu cela ?

Voilà ce que je me soufflais à cette seconde.

* Va-t-elle venir par ici ? *

Je priais que non. Cependant, ces derniers temps, la chance n'était pas de mon côté...




by Daemon

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Re: Little Hangleton
Elhiya Ellis, le  Mar 30 Jan - 16:19


Ain't gonna cry now, are you?


Pv Daemon
♫♫♫

Pas de belle rousse au tempérament de feu, j’ignorais pourquoi je voulais à tout prix la revoir. Un arrière-gout d’inachevé après l’avoir bordée la dernière fois très certainement. Ça allait me travailler quelque temps cette histoire apparemment. J’irai squatter l’entrée de la salle commune des Serdaigle pour lui glisser quelque mot dans la semaine. Au moins c’était moins haut que pour les Gryffondor, et puis, grâce à une belle blonde j’savais comment entrer chez les bleus en douce. J’verrai ça plus tard, car là, manquant de me faire avaler de travers, mon regard tomba sur une bouille connue que je n’avais pas vu depuis quelques temps. Brun, les yeux sombre, qui avait pris soin de m’éviter depuis notre dernier échange de mots doux et accroché à un verre d’alcool. Ho, le retour des vielles habitudes dont il faisait si peu l’éloge pour se donner bonne figure. Voilà qui était amusant. M’sieur parfait avait chuté de son piedestale ? Un sourire avait ourlé bien malgré moi mes lèvres, je me n’attendais franchement pas à le revoir celui-là.

Finissant mon verre, je le laissais au comptoir, demandant au serveur de m’en resservir un et d’amener un autre de la commande de mon cher et tendre ancien Amour. Fallait pas ? P’tetre, p’t’etre pas, ça faisait un bail que ma Conscience et ma retenue m’avaient abandonnée. J’aimais bien d’ailleurs, c’était nettement plus divertissantt, ça colorait la vie d’un million de couleur dont je ne soupçonnais même pas l’existence avant. Ca simplifiait bien les choses. Et puis, pour ceux qui n’étaient pas contents, claquer un petit « mais c’est le destin voyons » me faisait plus que rire. Tellement facile de tout mettre sur le dos d’une force inconnue quand on n’était pas content des conséquences de nos actes. Comme si ce genre de chose pouvait exister….

En tout cas, le hasard faisait bien les choses (enfin les scenarii plutôt) et m’offrait un divertissement tout trouvé pour cette soirée en quête d’air frais. Au moins je ne regretterai pas de pas avoir embarquer mon cousin avec moi ce soir. Abandonnant mon siège, récupérant ma nouvelle boisson, je m’étais frayée un chemin jusqu’au brun –car hurler dans un pub pour parler n’était pas mon fort- et me plantais à côté de lui en regardant ses verres vides. Deux cadavres et un destiné au même sort. P’tit joueur, même l’oisillon de l’autre soir enquillait mieux l’alcool. En tout cas, seul à descendre les verres, ça faisait presque de la peine, mon estomac avait eu la brillante idée de s'enserrer une seconde avant que je ne change cette bride de très légère culpabilité de mon esprit.  Mes prunelles lumineuses glissèrent finalement sur le brun, accompagnées d’un large sourire goguenard.

–Ho bah, tu te remets à tes premiers amours ? Fais gaffe, c’est le genre de chose un peu traitre. un jour c'est l'amour fou, un autre jour c'est la désillusion complète. Ca peut-être violent ces trucs. Ça va sinon ? T’hibernais ?

Un jour plus tard, j’arrêterai d’appuyer là où ça faisait mal dès que j’en avais l’occasion. Enfin peut-être. Ou pas.  C’était trop distrayant même quand ça pouvait porter préjudice en cours. Enfin, là, pour le coup, la commissure de mes lèvres n’était pas prête de redescendre. D’autant plus que ma question était sérieuse au final. Par le passé j’avais essayé de ne pas le voir plus de deux semaines ça avait lamentablement échoué. Et là, il s’était passé quoi ? deux mois sans que je ne l’aperçoive ? pourtant des aller-retour cachots- tour d’ivoire des rouges j’en avais effectué par mal au final, en tout cas suffisamment pour le faire regretter l’anti transplanage dans Poudlard.

Le serveur ramenait le nouveau verre que j’avais commandé pour Daemon, aux effluves je pariais pour du whisky pur feu, violent pour un début de soirée en solitaire quand même. Le regard malicieux, j’esquissais la bouille la plus innocente possible en lui glissant le spiritueux à coté de ses autres verres.

-bah alors ? Du vague à l’âme encore ? Me dis pas que c’est ma faute quand même, tu veux un câlin de réconfort ?

J’étais allée trop loin ? Oui surement. Habitude ou réflexe inné qui bien entendu avait refait surface dès lors que mon statut de « supposément en couple avec un fantôme » avait viré à « célibataire ». Plein d’autre était revenu aussi d’ailleurs, et j’avais qu’une chose à dire : c’était dé-lec-ta-ble. L’indolence et l’insolence générale avaient vite retrouvé leurs marques. Les jeux de baguettes et les recherches familiales aussi. Ho en parlant de ça !

-Ho, au fait, même si tu t’en fou, j’ai pensé à toi en allant chez mémé y’a pas si longtemps. T’avais raison, y’a des trucs louches là-bas. Bien trop d’alcool délicieux, prochaine fois j’t’en ramène, pas besoin de boire la moitié de la bouteille pour faire taire les pensées »

Clin d’œil espiègle en prime. Bah quoi, il allait forcément rager, alors autant en profiter et pas juste me satisfaire du minimum. C’était un conseil d’une enseignante en plus, je l’entendais encore « Vous êtes trop nonchalante, vous vous contentez du minimum », elle serait contente là, je l’écoutais. Enfin, comme pour tout, j’faisais un effort quand ça valait le coup. Ah, se dire que Daemon valait le coup ça sonnait vraiment étrange dans ma tête pour le coup. Enfin… tant pis, le gout de ma boisson me ferait occulter cette réflexion personnelle qui avait un peu trop déviée
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Re: Little Hangleton
Daemon Stebbins, le  Sam 3 Fév - 10:54





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“Il faut apprendre à édifier une nouvelle vie sur les ruines d'un passé douloureux. ”

• ♫♫♫ Choix de Dey










Ce que je redoutais arriva. J'avais vu Elhiya se ramener vers moi.

* La plaie *

Pourtant j'avais bien réussi à l'éviter au château et cela me convenait parfaitement vue ce qui s'était produit dans la cuisine. Elle avait quand même tenté de jeter trois fois des sorts même si cela avait été des échecs cuisants. J'avalais une gorgée de mon verre en regardant le fond. Je me demandais ce qu'elle me voulait. Je pensais que tout avait été claire et définitif entre nous. Ne m'avait elle pas clairement expliquer à quel point mon existence ne lui servait rien alors qu'elle venait d'embrasser le déchu quelques secondes avant. Ne pouvait-elle pas faire comme si nous ne connaissions pas. Qu'elle m'oublie définitivement comme moi...

* Tu sais bien que tu te mens*

Je marmonnais pour ma conscience :

- Toi, on ne t'a pas demandé de te pointer. Retourne où tu étais.

Ca y était. Elle était juste à côté en essayant de faire de l'humour à mes dépends. Oui c'est ça sa nouvelle maière d'être. Exist la fille au sourire lumineux et qui savait enchanter mon univers.

*P....n mais oublie cette histoire Dey !*

Je voudrais l'ignorer mais je n'y parviens pas. La raison ? Elle était la première à avoir trouvé le chemin de mon cœur. Personne ne vous avertissait que lorsque celui était piétiné, cela faisait un mal de chien et qui était quasi impossible d'apaiser. Alors je finissais par l'ouvrir en répondant :

- Oui. Avec eux, je sais où je vais. Pour le reste, tu sais de quoi tu parles. Tu es une experte.

Puis quand j'entendais la fin de sa tirade avec le "ça va "

- T'es sérieuse là ?

J'avais un petit rire ironique pendant une seconde alors que je continuais à observer le fond de mon verre. Je ne voulais pas la regarder parce que je ne voulais pas lui donner de l'importance. Elle en avait déjà suffisamment durant mes nuits. Cependant, je n'allais pas le lui avouer. Je continuais sur ma lancée.

- Au vue de ce qui s'est passé dans la cuisine, nous savons toi et moi que cela n'a aucune importance et que tu es juste la pour jouer. Cependant, moi, cela ne m'intéresse pas. Donc si tu veux bien passer ta route, cela me ferait des vacances et agréable en plus.

Je l'avais vu du coin de l’œil, ce fameux petit sourire qu'elle avait adopté depuis son changement de personnalité. Le serveur se pointa.

* Qu'est-ce qu'il vient foutre lui, ici ?*

Je la regardais faire son cinéma. Elle se pensait spirituelle. Pour moi, elle était juste pathétique. Je ne vous inquiétais pas, à ce moment là, j'étais conscient que je n'étais pas mieux à ma façon. Seulement moi, je savais exactement l'image que je donnais. Toutefois, pour le moment, je n'avais été capable de tourner totalement la page contrairement à elle. Elle continuait sur sa lancée. Second sourire ironique et réponse qui sortit toute seule de ma bouche

- Ne te donne pas l'importance que tu n'as plus.

* C'est bien de continuer de t'illusionner. Mais elle ne te croira pas, la connaissant. *

La suite de ma remarque se poursuivait.

- Et si je veux du réconfort, ne t'en fais pas pour moi. J'ai une longue liste de prétendante de qualité pour ce rôle. Nul besoin d'une relation périmée.

Je devenais amer mais je m'en foutais. Cette fois, je plongeais mes prunelles dans les siennes sur cette dernière expression pour faire passer le message. Elle persistait à se croire intelligente et pleine d'intelligence. Et d'une certaine manière, sans le vouloir, elle me rendait service. Plus elle exposait ce qu'elle semblait vouloir affirmer de sa nouvelle personnalité. Plus elle me permettait de me détacher de ces souvenirs douloureux qui m'habitait encore. Elle pensait quoi que j'allais péter un plomb comme ce soir là. Mais pour que cela marche aurait-il encore fallu que je puisse avoir envie de me battre pour la récupérer. Et sachant, les bruits de couloirs ou les infos que me rapportait Aiden, sans que Trystan ne le sache car il aurait, lui, pétait une durite, je me rendais compte que ce n'était absolument pas le cas.

- Et ça, tu peux te le boire. Je ne consomme que de la qualité et ce que j'ai commandé.

La traîtresse pouvait penser ce qu'elle voulait. Jouer tant qu'elle le désirait, elle ne mettrait pas en colère. Pas simplement parce que je l'avais décidé. Ma volonté n'était pas aussi forte que cela, je le savais. Mais, parce que ce genre de scène n'était pas de mon intérêt. Non. Plus j'étais en sa présence, plus je me demandais pourquoi une fille comme elle continuait à me hanter...

- Tant mieux pour toi. Au moins tu t'es mis à leur niveau alors qu'il te faisait vomir, il y a encore quelques temps. Au moins t'as réussi à te convaincre de ce que tu faisais et de ce que tu étais.

Alors je frappais bas ce qui pourrait s’avérer rester un simple coup d'épée dans l'eau mais qui me soulageait un peu.

- Lucy serait tellement fière de toi.

Je finissais mon verre et levais la main vers le serveur pour un commander un autre moi-même...




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Re: Little Hangleton
Elhiya Ellis, le  Sam 3 Fév - 18:39


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Pv Daemon
♫♫♫

Moooh, il était bougon mon Chaton en fait. Bon, ex-chaton plus précisément, mais vu que je n’avais donné cette appellation à personne d’autre, mon esprit ne voyait pas trop de raison de lui chercher un autre surnom. « Machin » et « Bidule » c’était déjà pris. Du coup, je restais sur chaton. Car au final ça lui allait bien à garder les yeux dans son verre vide, à faire en sorte de pas me regarder. C’était marrant et mignon à la fois, il me faisait presque penser à Ethan en agissant ainsi, et il avait été complexe de comprimer un poufement de rire à chacune de ses répliques. Ça manquait franchement de répondant, c’était bien trop doux quand même pour un type qui s’était dit détruit. Ce que j’avais face à moi n’était qu’un gosse, de toute évidence le cul entre deux chaises, se donnant des grands airs, encore une fois.

Par contre, impossible de ne pas rigoler doucement à sa question. Sérieuse ? je ne savais pas si je l’avais toujours été, ou au contraire si je ne l’avais jamais été. Dans l’ironie, la médisance et la suffisance, il y’avait cependant toujours une part de vérité. Subtilité qu’il ne pouvait très certainement pas saisir. Pour cela, il fallait être apte à regarder plus que son nombril –ou son verre à l’occurrence- Certes, je ne m’étais pas inquiétée de ne pas le voir dans un couloir, ni en cours. Mais l’étonnement se pointait toujours quand, lors d’une attente assez longue devant la tour d’ivoire, je ne le voyais jamais sortir, ni lui, ni Aria d’ailleurs. En soit, ça m’arrangeait pas mal, mais j’avais tout de même remarqué. Je n’étais pas devenue aveugle après tout.

Sourire amusé aux lèvres, je l’écoutais tenter de se montrer désagréable, voir un poil acide. Évoquer les cuisines n’étaient franchement pas le bon sujet s’il voulait essayer de me contrarier. Là-bas, il n’avait fait que prouver qu’il n’avait jamais été à l’écoute, et moi, que j'étais encore attaché à lui sans savoir pourquoi. Et si Ulysse avait été un dommage collatéral –ou un bonus agréable, tout dépend de quel point de vue on se plaçait-, s’acharner sur ce simple détail dénotait le manque réel de prise de conscience du brun. Enfin, tant pis pour lui, il était un peu trop tard pour lui raconter ce qu’il en avait été réellement, et de toute façon, je n’en avais pas envie. Perte de temps.

C'était un peu comme lui dire que de manière générale quand on estime qu’un être vivant n’avait aucune espèce d’importance, on ne s’embêtait pas à lui répondre. Niveau psychologie, il avait dû louper deux-trois trucs le chaton, mais ça avait le mérite d’être amusant comme tout. Surtout cette réplique sur les prétendantes. J’avais pouffé. Désolée, c’était plus fort que moi. Les airs mélodramatiques, et les propos amers ne me donnaient qu’envie d’éclater de rire. Quelque part, j’aurai pu être un peu triste pour lui qui se disait débordé de marques d’affections et qui se retrouvait au final seul, accoudé au bar, comme le poivrot du coin. Mais non, pas ce soir, la compassion ne fonctionnait plus vraiment pour lui. A la place, ça me faisait doucement rire.

Les verres étant servis, je prenais ma boisson et croisais les prunelles ambrées du Rouge. De toute évidence il savait faire autre chose que converser avec un reste d’alcool. Enfin, c’était vite dit, car maintenant qu’il ne regardait plus le cadavre de son meilleur ami du soir, voilà qu’il partait en incohérence la plus complète. Ce n’était pas la première, mais celle ci était encore plus grande que lui et m’arracha un léger rire.

–Alors tu estimes que ce que tu as commandé est de piètre qualité, vu que ce verre est la copie exacte faite par monsieur, et non par moi-même. Mais à ta guise, je peux me charger de lui offrir le même sort que celui que tu désirais lui prodiguer.

Enfin… j’avais dit que je ne prenais pas une pause dans mes révisions pour me mettre la tête à l’envers, sans quoi j’aurai été récupérer un peu de compagnie avant d’arriver ici. Alors ce verre, s’il n’en voulait pas, attendrait encore un peu. Tout comme ses désespérantes tentatives de me blesser. J’avais pris une gorgée de l’élixir doucereux et adressé un sourire en coin à Daemon. C’était fou comme il avait toujours été doué pour faire des conclusions hâtives sans savoir de quoi il parlait. Pour une fois il avait plus ou moins vu juste. Malgré nos efforts, Jace et moi-même avions commencé à emprunter le chemin dessiné par nos grands-parents. Route tellement préjudiciable mais au final ô combien délectable. Il m’avait fallu un peu de temps pour l’accepter, mais actuellement, malgré les mises en garde étranges de la vielle Becker, tout restait au beau fixe. Ça en devenait presque grisant de se sentir aussi bien, sans aucune questions qui tournait dans la tête, sans se demander ce qui devait être fait ou non.

J’avais levé mon verre en réponse à ce qui se voulait une pique, et lui adressait un large rictus moqueur quand le prénom de Lucy glissait hors de sa bouche. Il ne savait rien d’elle, il n’avait jamais voulu faire l’effort, et croyait être apte à abattre cette carte aussi facilement. C’était tellement mignon de croire qu’il pouvait avoir un quelconque impact dans ma vie actuelle que j’avais failli lui pincer les joues, comme à un môme qu’on flattait.

–Mooooooh, t’es bien bougon dis-moi. Mais ne t’en fais pas pour Lucy, elle comprendrait parfaitement. Je crois même qu’elle serait pire que moi pour tout dire... Mais c’est chou de faire semblant de t’en soucier maintenant quand t’as fait le fantôme à sa … disparition.  Des regrets Chaton ?

Clin d’œil moqueur car ça, ce serait réellement rigolo. Mais je ne m’attendais nullement à une réponse positive de la part d’un type qui avait dû jouer les victimes éplorées depuis notre séparation. J’étais partie me plaindre moi à chaque fois où il avait fait qu’effriter un peu plus la confiance que je lui vouais ? Même pas. J’avais fait des choix, comme toujours, même si certains avaient été guidés par des circonstances malheureuses –ou non- et n’en avais absolument pas à me plaindre vu la finalité. La seule chose qui me perturbait un tant soit peu restait cette mission confiée et non achevée. J’espérais juste ne pas à avoir un rapport à faire sous peu, car les conclusions de mon dossier étaient encore incomplètes. Une gorgée avalée pour faire passer l’idée et j’offrais un nouveau sourire lumineux au brun.

-En tout cas, je ne devrais pas faire l’ingrate, car sans toi, j'en serai pas là. Alors… Bah merci !

Trinquer seule c’était pas drôle, mais tant pis, là, c’était justifié.  Comme l’avait dit la petite voix intérieure de Marjorie, ce type était un vrai génie sans le savoir. Il avait su, inconsciemment, créer une avalanche d’évènements tous reliés les uns aux autres. Et cela, uniquement en piquant une crise de jalousie sur son désormais collègue de Pin’s à l’époque où ce dernier avait gagné un voyage direct à l’infirmerie et quelques cicatrices grâce à moi. Un génie qui s’ignorait j'vous dis. Fallait bien le remercier comme il se devait non ?
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Re: Little Hangleton
Daemon Stebbins, le  Jeu 8 Fév - 21:17





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“Il faut apprendre à édifier une nouvelle vie sur les ruines d'un passé douloureux. ”

• ♫♫♫ Choix de Dey










Et il fallait encore qu'elle ramène sa personnalité. Cette nouvelle Elhiya me tapait sur le système. Je n'avais pas envie de lui répondre. Je n'avais même plus envie de la voir tout court. Ma chance, c'était qu'elle était en dernière année et d'ici quelques mois, elle irait voir ailleurs si l'herbe poussait aussi verte qu'à Poudlard. Là-bas, elle pourrait saouler qui elle voulait avec son humour de bas étage et ces remarques complètement exagérées par rapport  la réalité de ce monde où moi je vivais. Elle n'avait pas une autre bouche à embrasser dans le coin où même une conquête à faire pour qu'elle dégage du paysage. Au vue des réponses, je pouvais dire que non. Pour une fois, j'aurais aimé qu'Ulysse soit là pour qu'il puisse aller assouvir les désirs et les envies de cette étrangère pour moi. Parce que oui je ne reconnaissais plus la fille dont j'avais été amoureux et qui continuait de me hanter. Mais bientôt j'en serais délivrer, bientôt à force de dévorer des corps, le sien s’effacerait totalement de ma mémoire. Elle pouvait se la jouer comme elle voulait, ce n'était plus mon problème. Encore moins depuis qu'elle avait tenté de me blesser par trois fois.

- Enfin tu ne m'as compris comme toujours. Ce n'est pas le verre en lui-même le problème. Mais celle qui l'a touché et qui lui a fait perdre sa qualité ainsi que sa valeur. Mais comme à l'accoutumé, tu vas trouver à redire. Tu vas vouloir jouer à ce ping-pong pendant un petit moment. Puis tu vas vouloir partir par ennui parce que le spectacle entre toi et moi ne se renouvelle pas. Ne voudrais-tu donc pas aller directement à la fin et dégager du paysage comme cela, tu me feras de l'air.  En prime, tu vas dire que je parle trop. Alors épargne nous  cette comédie. Cependant, j'ai peu d'espoir que tu sois assez maligne pour comprendre ce concepte. Et pour ce qui me concerne, ce que je fais ou pas, c'est plus ton problème. Alors sérieusement passe ton chemin... Tu me fatigues.

Je la regardais et écoutais encore et encore sa voix. Je me demandais si vraiment elle se trouvait drôle ou réaliste en parlant de son amie. La fille, que j'avais rencontré à Saint-James, m'avait semblé pétillante et amicale. Aurait-elle vraiment accepté ce que la blonde était devenue ? J'en doutais pour ma part. Mais à quoi bon y penser ou riposter ? Sa manière de penser était tordue et malsaine. Clin d’œil à la fin de sa tirade que je trouvais ridicule. Quel style tentait-elle d'avoir ? Alors j'avalais la moitié de mon verre et lâchais simplement.

- Il aurait fallu que tu me dises la vérité et non que tu mentes. Mais tu as su rapidement trouver du réconfort dans les bras d'un autre. Des regrets ? Pour toi ? Pour cette histoire soit disant si importante pour ta personne que tu n'as même pas eu le courage de finir proprement les choses puisqu'elle ne te convenait plus. Non, aucun. Après tout, le feu et la glace ne peuvent cohabiter ensemble. L'échec était donc prévisible même si je n'ai pas voulu voir les signes. Puis soyons réalistes. Toi et moi n'avons plus rien de commun avec ces deux adolescents de la fin d'été dernier. Et je suis certain que tu vas me dire que c'est très bien ainsi. Et je ne te contredirai pas.

Je me fichais bien de ce qu'elle allait encore me sortir. D'après elle, tout était ma faute. Si cela pouvait lui faire plaisir et se donner bonne conscience tant mieux pour elle. Elle oubliait juste qu'elle passait son temps à mentir et ne voulait pas m'entrainer dans la quête de sa foutue famille d'assassins. Je lui avais dit de ne pas persévérer que c'était dangereux. Mais Jace et elle ne voulaient pas s'arrêter. Après tout, le proverbe se confirmait. Le fruit ne tombait jamais loin de l'arbre...

Lorsqu'elle m'avait dit merci. J'avais éclaté de rire. C'était hilarant.

- Non. Ce n'est pas moi que tu dois remercier. Mais ta grand-mère pour le beau présent qu'elle t'a fait. Et si tu n'es pas convaincue en te disant que ce n'est pas vrai. Tu as raison, l'autre personne à qui tu dois ta reconnaissance également, c'est ton charmant et si adorable cousin. D'ailleurs étonnant, tu n'es pas avec lui. Aurais tu appris à respirer seule ?

Je jouais avec mon verre en faisant tourner le contenu. Elle allait sûrement encore parler et parler. Enfin c'est ce que je pensais. Pour quelqu'un qui n'aimait pas ça, elle se surpassait ce soir. Alors j'ai ajouté :

- N'as-tu pas envie d'aller draguer un de ces types au bar ? Je suis certain qu'ils en seraient enchantés. Au moins, tu nous rendrais service à tous les deux. Parce que le vide a plus d’intérêt, pour moi, que ta présence...




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Re: Little Hangleton
Elhiya Ellis, le  Lun 12 Fév - 14:44


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Mooooh mais qu’il était ronchon. A croire qu’il portait le monde sur les épaules continuellement ce type ou qu’il était en asphyxie h24 –pour rester polie-. Et puis qu’est ce qu’il parlait, j’avais complètement oublié ce détail, alors que j’étais relativement bavarde en temps normal depuis… depuis je savais plus trop quand d’ailleurs, depuis qu’il était plus dans ma vie je crois bien. Enfin pas sure, je ne m’étais pas trop penchée sur la question, ayant généralement un peu autre chose à penser. En parlant de cogiter, il y’avait un truc que je n’avais pas compris, cette histoire de mensonge, ça relatait à quoi précisément ? Car autant je me doutais qu’il avait dû jouer les victimes avec Aria et ses potes, autant j’étais un peu curieuse de la façon dont il avait dû détourner la vérité. D’un sourcil relevé et d’un sourire en coin amusé il me semblait bien que la question avait glissé hors de ma bouche toute seule « Quelle vérité ? ». Ce n’était pas comme si j’avais caché quoi que ce soit en fait. Pour avoir pu le faire, il aurait fallu qu’il soit présent, ne serait-ce qu’à Halloween en fait. Lui qui aimait tant les dates aurait dù bien voir qu’il y’avait eu quelques défaillances à ce moment. Sous son nez en plus, exacerbation de sentiments, de ressentiments, le tout déclenché par l’entrechoquement d’un quartz blanc et d’une émeraude. Si c’était à ca qu’il faisait référence je ne pouvais pas grand-chose pour lui.

Mais parti sur sa lancé, voilà qu’il riait, ho un de ces rire ironique et plus que risible. Il était amer le petit chat, ça faisait de la peine à voir quand même. Etre capable de se dire qu’il y’avait toujours du bon à retirer de chaque expérience était à la portée de n’importe quel décérébré de ce monde. Oui, certes, ça m’allait bien de penser ça maintenant après avoir passée près de 3 semaines dans un état légumisé, affichant un sourire de façade pendant que je mourrais lentement mais surement de l’intérieur. Il m’avait fallu plus qu’une baffe, des genoux écorchés, des doigts arrachés pour réaliser ce qu’il en était, mais quand moi je ne m’estimais pas supérieure à autrui... La différence venait surement de là. Allait savoir.

Dans tous les cas, il nous n’avait jamais évolué dans le même univers, c’était encore plus flagrant désormais. Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’être un tant soit peu attristée par ces vaines tentatives de me blesser pour me soulager. Mettre Jace sur le tapis n’avait que pour effet de me faire rigoler doucement. Jace était fort loin de valider pas mal de mes décisions, même pas besoin qu’il me le dise pour que je le sache, et puis s’il avait été là, ça aurait viré au drame… Histoire de nerfs à fleur de peau, de jalousie, de possessivité ou je ne savais trop quoi encore. « Ho, t’inquiètes  pas pour lui, il est quand même là ». Nul besoin d’une présence physique pour savoir qu’elle existait, c’était certainement l’intérêt de ces reliques familiale au final. Quant à respirer, inconsciemment le mot, ce qu’il signifiait, ce à quoi je l’associais ourla avec douceur mes lèvres.

Si j’avais effectivement re-appris à vivre, à respirer, à vibrer, ce n’est étonnement pas dans le regard de Jace que le sentiment avait remontré le bout de son nez, mais bien au détour d’un désir de vengeance et d’une confiance à laquelle je voulais me montrer digne. Assez ironique en soit quand on se disait qu’une symbolique parfois morbide redonnait vie en offrant un objectif à suivre. Chose qu’il aurait su, s’il avait été présent ces nuits sous la pluie. Mais l’heure n’était plus aux reproches, s’il gardait le gout de l’amertume en bouche, je n’y pouvais pas grand-chose, et puis, ça avait le mérite d’être assez amusant. A part s’escrimer à mettre des grands coup d’épée dans l’eau, il ne faisait pas grand-chose. Triste vision de voir les faux semblant enfin tomber.

Une nouvelle tentative de verve à peine plus acide que celle d’un bébé serpent me fit tourner la tête vers ce qui composait le bar. D’une moue déçue je me contentais de reprendre une gorgée de mon verre. « Ho, j’aimerai bien, mais mes attentes étaient surtout partie vers une rousse ce soir. Mais elle ne semble pas pointer le bout de son nez, et puis, je ne pouvais décemment pas te laisser tout seul à broyer du noir, du désespoir, du… comment t’appelles ces tentatives infructueuses de te faire blessant ? »  Large sourire lumineux en reposant mon verre sur le comptoir. Lui qui se disait blessé à l’intérieur ressemblait surtout à un gosse capricieux à qui on avait retiré dont il s’était déjà lassé. En même temps, je ne m’attendais pas à grand-chose de plus, de la part d’une personne dotée d’une capacité émotionnel d’une moule sur un rocher. Il l’avait joué mec dévasté, se permettait vaguement de tirer sur la corde pour en tirer quelques bénéficies et fera comme à la bibliothèque : se fixera sur ce qui attire son attention, comme si rien n’avait jamais existé.

C’était une faculté particulière, digne d’un vieux clébard se jetant sur un os neuf, que je lui enviais. De mon côté, ça ne marchait pas vraiment comme ça, malheureusement. Etait-ce une pointe de déception qui se montrait ? ou juste la confirmation que dans tous les cas nous serions allé nous écraser contre un mur même si j’avais fait l’effort de lui expliquer ce qu’il en était dans les cuisines ? Je crois bien que je m’en foutais royalement maintenant. Ne restait qu’un regret : qu il ne soit pas capable d’être cohérent dans son comportement. Quand on voulait faire mal à quelqu’un, il suffit de s’en donner les moyens c’était assez simple. « Tu pourrais au moins faire l’effort de taper là où ça peut faire mal. Là tu donnes juste envie de te pincer là joue. Pauvre chaton, va. Ça a joué les chialeuses dans la cuisine, surement les victimes auprès de tout un chacun, et en fait, comme toujours tu n’as que tes grands airs suffisants et hypocrites ? Quoi que t’as raison, ca peut pas mal marcher pour se faire consoler ce genre de chose Nouveau pouffement tellement je trouvais ça ridicule, j'espérais juste qu'un peu de provocation pourrait te réveiller. Le seul menteur ici, c’était toi. Et en plus t’étais qu’un piètre divertissement au final. Cette repartie manquait cruellement de piquant.
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Re: Little Hangleton
Daemon Stebbins, le  Lun 19 Fév - 11:04





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- A quoi revenir sur les choses. De toute façon, tout cela n'a plus d'importance. Tu n'en a plus non plus à mes yeux. comme je présume, je ne suis plus qu'un détail de ton passé et encore j'en suis pas certain. Après tout, au vue des bruits de couloirs, tu as le choix dans tes parties de jambes en l'air. Et si j'ai bien compris, tu as commencé bien avant que nous ne soyons plus ensemble. D'ailleurs, ne devrais-tu pas aller retrouver un de ses corps qui te tienne chaud et te donne certainement la sensation de dominer ?

Elle m'observait et ça me saoulait au plus haut point. Je m'étais à nouveau concentré sur mon verre et en avait encore bu une certaine quantité. Mais qu'est-ce qu'elle attendait pour dégager. Je ne lui demandai qu'une chose qu'elle aille empoisonné la vie de quelqu'un d'autre. Par exemple, Ulysse son nouvel amant ou une autre de ses conquêtes dont je ne connaissais absolument l'identité et dont je me foutais royalement. J'aurais du le savoir que elle et moi, ça ne marcherait pas. Mais j'avais été amoureux pour la première fois. J'avais senti battre mon cœur pour l'ancienne elle, pas cette imposture qui se donnait des grands airs de fille indestructible et si peu réaliste. Cette fille qui ne se regardait que le nombril et restait dans son univers où seule avait toujours raison, ou seule devait toujours gagner et faire style que rien ne pouvait l'atteindre. Une parodie de moins point de vue. Mais elle n'écoutait qu'elle. N'en avait-elle jamais assez de vouloir toute le temps faire croire qu'elle était la plus forte. Alors que pour moi, elle avait perdu toute ce qui la rendait unique et magnifique. Au vue de son attitude, je dirai que non. A tenir tête.

- Ben tant mieux. Alors tu te décides à aller polluer l'oxygène d'un autre. Il y a du monde à qui tu pourrais pourrir la soirée . Ta simple présence en a la capacité. Visiblement non.

Je me demandais si au final, ce n'était pas mieux que ce soit moi qui barre. Elle pourrait penser qu'elle avait gagner. Moi je connaissait la vérité et elle était très simple. Je n'avais plus aucune envie d'avoir à faire de prêt ou de loin à cette comme dire la chose sans que ces termes m'écorches les pensées de mon cerveau. A ce moment, un mot japonais me traversa et l'esprit pour la définir et me tira un sourire. Je finis alors mon verre et le posa avec ses petits frères.

- Cesse de croire que tu en es la cause. Tu es tellement pitoyable que je ne me suis même pas abaissé à expliquer la cause de notre séparation à quiconque. La seule chose dont j'ai tenu à informer Aria et Jo, c'est des menaces de ton charmant et lâcheté d'Ulysse qui traine avec ce dernier alors qu'il a découvert ce qui s'était passé dans les toilettes. Que veux-tu la fange appelle la fange. Et vous vous êtes parfaitement trouvés. Quand à mes tentatives pour te blesser, c'est plutôt pour que tu te tires de mon champ de vision. Parce que toute façon, même la vérité tu la détournes pour te croire la plus forte. Trouves ta foutue rousse, ou même prends un assortiment. Mais arrête de vouloir croire que tu as encore de l'influence ou de l'entreprise sur moi. Ce temps est révolu définitivement. Par contre je te préviens que si il arrive quoique ce soit à Jo ou Aria par les actions de ton cousin. Tu pourras préparer son enterrement. Mais si je dois y laisser ma peau.

Et elle continuait encore et encore. Toujours vouloir dominer. avoir encore raison. Elle avait en plus. Elle tentait d'imiter qui ? Pitoyable. Pour moi, elle surjouait trop comme depuis cette cuisine.

- Tu sais ça ne m’atteint pas ton cinéma. C'est jute de veine redite que tu fais encore et encore. Le disque est rayé. Tente de te renouveler parce ton originalité est digne d'une première année. Je m'en fou de ce que tu penses de moi, de tes conseils à deux balles. Et puis ce surnom de chaton, on dirait une gamine de primaire qui n'a pas plus d'originalité que les blagues de toto. Et en ce qui concerne la cuisine, tu nous a fait une parfaite démonstration de ton talent magique. Trois sorts lancés et combien de réussite déjà ? Ah oui Zéro. Quel niveau incroyable. Tu m'as terrifié. J'en tremble encore dans mes chaussettes. Allez retourne joué avec tes copines pour te faire passer pour une terreur. Peut-être qu'un jour, tu feras peur avec ton ombre. Je n'ai pas besoin de la pitié et encore moins pour quelqu'un comme toi. Je n'ai pas besoin des autres pour savoir qui je suis et ce que je vaux. Et je te l'ai déjà dit. Personne ne sait pourquoi on est plus ensemble parce que contrairement à toi, je n'ai pas besoin de public. J'ai des amis et il respecte le fait que je parle ou non. Il n'ont pas cherché à savoir. Ils ont été présent c'est tout. Mais je te remercie car tout cela à renforcer nos liens.

Voyant qu'elle me collerait encore longtemps. J'ai finalement choisi de me lever. J'ai sorti un premier gallion ^pour payer mes consommations. Puis, j'en avais pris un autre et je l'avais déposé devant elle en disant :

- Tiens, cela permettra de t'acheter une personnalité. Quant à moi, je me tire. Je t'ai déjà assez vu pour le restant de mes jours.

J'enfilais ma cape d'hiver afin de retourner à Poudlard. J'espérais pouvoir partir sans qu'elle me fasse obstacle. Mais évidemment c'était une parfaite utopie.





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Re: Little Hangleton
Elhiya Ellis, le  Mer 21 Fév - 16:03


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♫♫♫

Parler, parler, parler et encore parler. Je ne connaissais personne sur cette terre capable de parler autant. Même nos enseignants à Poudlard n’arrivaient pas à aligner autant de mots à la fois. C’était impressionnant. Enfin, ça et sa capacité a être toujours dans le faux. Que ce soit que cette notion de trainée de passée, ou de quelques amusements que j’aurai pu avoir quand j’étais supposément avec lui. Si l’idée aurait pu être fort plaisante, j’avais eu ce pendant bien mieux à faire que me divertir  dans d’autres draps. « Ho… si seulement. » Quoi que non, je doutais qu’à cette période je n’ai pu avoir l’inspiration ou la motivation. Mais, n’ayant aucune intention de démentir quelques ragots je lui avais juste adressé un sourire en coin au mot « dominer». J’aurai bien voulu savoir à quoi il faisait allusion pour le coup, mais  entendre une simple hypothèse alcoolisée m’aurait fortement déçue. Autant le laisser palabrer et prouver qu’il ne m’avait jamais écouté ou observer sa vie, c’était tout aussi marrant.

Enfin, ce qui était surtout risible, c’était cet acharnement à continuer à causer. De manière générale quand on ne portait aucun intérêt à une personne, on ne lui adressait ni un regard, ni un mot, et encore moins des brides de suppositions sur sa nouvelle vie. C’était mignon tout plein, bien que complétement dénué de sens.

D’un nouveau cadavre posé sur le bar, voilà qu’il parlait de Jace, d’Ulysse et de toilettes. Mon verre au bord des lèvres, je tentais de comprendre de quoi il parlait. Car si il y’avait eu une histoire à 3 dans les commodités, je n’étais pas au courant. Quand on me disait toilettes, moi je pensais Zelie et fluide de dragon et certainement pas un complot que les deux garçons auraient pu monter. D’autant plus qu’aux dernières nouvelles, le blond et le brun ne s’entendaient absolument pas. Etrange propos tenue par un être incapable d’observation et de réflexion réelle de toute évidence. Comme quoi, j’avais dû surestimer Dey pendant tous ces mois en sa compagnie. Au final, en plus d’être un poltron, il faisait partie de ceux qui s’inventait un monde inexistant pour se sentir un tant soit peu mieux. C’était triste.

Comme ces propos sans aucune cohérence.  Ca passait d’un sujet à l’autre, mêlant des pseudos conclusions au milieu, te tout teinté d’amertume et d’aigreur. A quel moment passait-on de l’alcool joyeux –voir débile- à celui qui rendait aveugle et acide ? Il ne me semblait jamais n’avoir atteint ce cap, ayant tendance à m’endormir dans un surplus de sang pollué. Et puis… les menaces de mort, c’était surfait quand même. J’avais un cousin qui en balançait assez facilement, ce n’était pas le genre de chose qui allait me perturber. Au contraire même, j’avais pouffée de rire après avoir avalé ma gorgée « Je vois, je vois ». Enfin à moitié car je tentais –à nouveau- de suivre la logique de son esprit embrumé par quelques vapes de spiritueux.

Y’avait pas à dire, j’ignorais comment il faisait pour débiter autant de mots sans mourir de soif. Et surtout comment il arrivait à se comprendre lui-même ne retournant sur des sujets déjà abordés, puis conclues, pour les reprendre. Whou dire que les gens normaux quand ils ont trop bu ils en venaient à tomber en pamoison devant un chat de gouttière, des bulles de jus de citrouille, ou un pompon sur un bonnet, là, c’était… Impressionnant ? Hum, nan mauvais terme. Désolant ? Oui voilà. Désolant de rester bloquer sur une rancœur du genre. Oui, bon, ça m’allait bien de penser ça vu ce qui s’était passé, mais à un moment ou à un autre fallait bien grandir quand même non ? Valait mieux sinon j’aurai pas fini d’envoyer Lysse à l’infirmerie. Quoi que c’était peut-être ce que Dey attendait au final ? En tout cas, je doutais qu’il avait pris l’option où en fait je découvrais autre chose qu’une simple face chez son supposé ennemi.

Du coup, j’avais raté une bonne partie de son monologue. Un vague rapport aux cuisines, à mes sorts qui ne l’avaient pas touché, alors que ceux bénéfiques eux n’avait eu aucun souci et un nouveau retour sur ses amis. J’voyais pas le rapport mais tant pis, en ce qui me concernait, ce n’était pas avec la moitier d’un verre que j’arriverais à comprendre son illogisme d’alcoolique. Pas grave, petit sourire amusé, car  au final il était vrai que la discussion d’un mec sous alcool était assez amusante. Pas étonnant qu’au village de la vielle Becker, ca se marrait dès qu »on nous verrait une dose de liqueur. Limite on devenait l’attraction locale à force. Pour le prochain passage, faudrait que j’pense à leur dire que c’était pas sympa. Enfin… il racontait quoi le petit chat au fait ? J’avais déjà perdu le fil de sa prestation depuis un moment et accueillais sa repartie digne d’un gosse de 5ans en me marrant

Un galion abandonné sur le comptoir que je poussais au serveur pour qu’il le garde en pourboire pendant que le brun s’extirpait des lieux après avoir terminer de cracher un semblant de venin. En soit, à part pouffer de rire de plus belle, je n’avais pas grand-chose à dire. Sauf que le narrateur de Dey voulait que je fasse en sorte de réagir à quelque chose. Pas facile, car si j’avais pris l’habitude de jouer les infirmières, mes patients étaient généralement conciliants et non ronchons lorsqu’ils étaient en proie à quelques ressentiments. Et la seule personne qui pouvait avoir un lot de colère et de rancœur à déverser n’était qu’un parfait inconnu dont je ne connaissais que le parfum de son encre. « Je vois » Autant dire que si j’en venais encore à aller adresser la parole à mon ex, c’était très certainement car je n’avais pas réellement tourné la page (ou que le joueur de Dey est juste devenu sadique, et que ca gênait même pas ma narratrice) Un rictus avait pris forme sur mes lèvres pendant que les doigts serré sur la baguette souhaitaient la lever pour un #oubliette ou un #terrorim de bon gout.

Mais non, ni l’un ni l’autre, juste quelques mots sur le même ton léger «  Comme c’est gentil de t’en soucier. Si tu rentres, passe le bonjour à Lysse pour moi ». Si je ne me marrais pas, mes prunelles le faisaient à ma place. Pour quelqu’un qui n’avait que faire de ce qui avait été, de ce qui était désormais, je le trouvais drôlement réactif depuis le début. Si j’avais voulu creuser un peu plus loin, je lui aurais surement demandé si c’était, au fond de lui, ce qu’il pensait réellement. Car à quoi bon user de la salive pour ce qui nous laissait indifférent ? Lui qui savait si bien jouer les fantômes, savait parfaitement que dans ses cas, on passait son chemin sans s’arrêter. Il avait très bien réussi à le faire quand nous étions supposément ensemble et qu’au final j’étais surtout en tête à tête avec quelques hauteurs dangereuse et quelques pavés mouiller sous mes genoux.

Le pire. C’était que je ne lui en voulais même plus. Ni d’avoir jamais accepté ce que j’étais vraiment, ni de m’avoir forcée à prétendre que tout allait bien, ni même ne pas avoir été là cette nuit, devant les inferi, ou même ce soir précis sous la pluie sur les docks. Si la colère existait toujours, ce n’était pas pour des broutilles d’enfants, ou que de façon très diffus. Il y’avait tellement d’autres choses à faire que de se donner mal à la tête avec une relation amoureuse qui avait pris fin avec un arrière-gout de sang et de miel. La vie était trop courte pour se perdre en quelques caprices égoïstes, dommage qu’il ne l’avait pas encore compris.

Alors d’un doux sourire, un de ceux réservé usuellement  deux personnes, qu’il avait peut-être déjà autre fois appercue à son attention, j’avais haussé un sourcil et prenais une nouvelle gorgée attendant de voir quelle nouvelle mise en scène il avait en poche pour se victimiser. Il me semblait que Conscience essayait de dire quelque chose depuis son cachot. C’était dommage, l’heure de sa liberté n’était pas encore prête d’arriver.
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Re: Little Hangleton
Daemon Stebbins, le  Lun 26 Fév - 11:59





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Quand je regardais Elhiya en cette seconde, je ne la comprenais plus. Mais en réalité l'avais-je déjà comprise un jour ? J'en avais peut-être eu la prétention un jour. Mais visiblement ce que je voyais et la réalité étaient bien deux choses différentes dont je n'avais pas réussi à concilier la vérité. Plus je l'observais et plus je me demandais pourquoi je me prenais la tête. Comme toujours, elle me regardait avec ce petit sourire sarcastique et elle avait pris cet air supérieur qui me tapait sur le système depuis qu'elle l'avait affiché dans cette p....n de cuisine devant les deux autres abrutis. Elle s'était mise à pouffer de rire car mes propos devaient être pitoyable dans sn univers clos et fermé où seule, elle pouvait gagner. Visiblement elle ne connaissait pas le fin mot de l'histoire des toilettes entre Aria et son abruti de cousin. Ca m'énervait encore plus et évidemment, l'envie de me tirer prit encore plus le dessus que d'écouter, ses commentaires du genre je vois qui n'apportait rien à ce qui se déroulait ici.

Qu'est-ce qu'elle voyait ? Rien. Non l'univers tournait autour de ses idées, de ses envies et le reste, elle s'en foutait. Comment avais-je pu me tromper sur elle durant tout ce temps. Ce qu'elle dégageait à présent, me dégoûtait. Je n'avais qu'une envie partir du pub pour respirer de l'air frais en particulier très très loin d'elle.

- De toute façon, je pense que toi et moi n'avons plus rien à nous dire. Enfin tu n'as jamais eu grand chose à dire d'ailleurs. Vue que le fait d'échanger avec toi, un supplice car en dehors de ce que tu as envie d'entendre, le reste t'ennuie au plus haut point. Donc je vais me tirer en prenant mes cliques et me claques. Tu vas reprendre ta route et moi la mienne. Et personnellement, je vais souhaiter qu'elles ne se croisent plus jusqu'à ce que Merlin et Morgane ressuscitent dans ce monde. Je pense que cela nous conviendra à chacun. Surtout je te souhaite d'avoir la vie sinistre que tu veux et je pense que tu en as autant à mon service.

Oui autant finir en beauté cette relation qui ne fait que me rendre amère chaque fois que je l'aperçois. De toute façon, il vaut mieux que je rentre au château. Même si je n'ai pas de ronde et avec mon état, il était préférable de retourner au dortoir. J’espérais seulement que Trystan ne me ferait pas le coup du regard noir qui tue. Ni celui de la morale au sujet de mon comportement. Mais qu'il ne balancerait pas non plus à Aria et Jo pour me donner une leçon de savoir vivre. Je savais que tout cela devait cesser. Mais je n'avais pas encore trouver comment. Elle m'avait balancé une phrase au sujet d'Ulysse. Je ne relevais pas dans le sens qu'elle l'imaginait et parce que cela lui aurait fait trop plaisir que je m'énerve à ce moment. Alors j'avais balancé :

- Je n'y manquerais pas. Par contre je ne te souhaite pas une bonne nuit. Tu pourrais rêver de moi et ne pas faire de cauchemar ce qui serai terrible quand on est toi. Et n'oublie pas le galion pour la personnalité. De ce que je vois, c'est une vraie nécessité pour toi. Si tu as besoin d'un don supplémentaire, désolé je ne serais pas là. Les causes perdues ne sont pas mon dada. Allez. A à jamais.

Je dégageais cette fois vraiment. Un peu plus léger d'avoir dit certaines choses mais pas totalement libéré de ce fantôme qui continuerait à me hanter encore durant un moment lors de mes nuits...



( Fin du rp pour moi. Merci Elhiya)




by Daemon

Elhiya Ellis
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Re: Little Hangleton
Elhiya Ellis, le  Lun 26 Fév - 12:29


Ain't gonna cry now, are you?


Pv Daemon
♫♫♫

Mohh, le pauvre chéri restait éternellement bougon. C’était triste, à force il allait rester bloqué comme ça éternellement. Non pas que ça ne m’amusait pas, mais ayant une part de responsabilité dedans, même s’il prouvait une énième fois qu’il n’avait jamais voulu me connaitre, je trouvais ça dommage. Pour lui, hein, entendant nous bien. Pour moi, bah, je ne voyais pas trop ce que je pouvais faire à part conserver les quelques souvenirs et expériences agréables, quelques décisions prises grâce à ses disparitions communes, et … et c’était tout. Je n’avais jamais été du genre à rester aigrie ou amer pour quelque chose qui ne marchait pas, surtout qu’il m’avait prouvé plus qu’il ne fallait que le sentiment amoureux n’était qu’une vaste plaisanterie. Une publicité mensongère où on se promettait le plus beau des dessins, et sur lequel on versait des taches d’ombre à la moindre occasion juste pour se dédouaner des engagements pris.

Verre porté à mes lèvres pour le finir, je l’écoutais encore et toujours déblatérer sans savoir de quoi il parlait. A se donner des airs hautain et sérieux en continue, il était triste de voir que la façade s’effritait si rapidement dès qu’il fallait traiter d’un sujet non existant dans un livre. Pauvre garçon, ça devait être dur d’arriver à se convaincre d’avoir éternellement raison quand même non ? Enfin, je le laissais croire ce qu’il voulait, c’était là-dedans qu’il était le meilleur et lui adressais un sourire amusée à sa réflexion sur la bonne nuit. Dormir était une chose que je faisais déjà que peu quand j’étais avec lui et dont il avait bien pris soin de faire semblant de ne pas remarquer, alors ce souhait ne pouvait que finir par m’arracher un pouffement. Tant d’effort pour être désagréable et ne même pas y arriver, ça faisait de la peine… Trop peu de répartie, trop peu de consistance réelle, une simple façade avec rien de réelle dedans. Dommage quand même.

Je lui aurais bien dit qu’il me manquait quand même un peu, mais ca faisait tellement de temps que j’avais appris à composer sans lui, et il s’était écoulé tant de chose alors qu’il était juste à coté que le mensonge était incapable de prendre fort derrière mes lèvres. Je me fouttais pas mal de ce qui pouvais faire tant qu’il ne se cassait pas la gueule trop souvent en se croyant au-dessus d’un monde dont il refusait de voir la complexité. Et puis, s’il tombait, tant que ce n’était pas devant mes yeux, j’aurai aucun mal à ne pas y porter intérêt.

Rendant le verre au barman qui avait récupéré l’offrande du brun, je tournais la tête au départ du lionceau bafoué pour acquiescer d’un signe de tête avant de le regarder s’éloigner. « Prends soin de toi » Nul doute qu’il le ferait, c’était bien une chose qu’il était capable de mener à bien, prendre soin de lui-même, à défaut de ceux à qui il avait promis de s’occuper. Après tout il rageait pour l’altercation d’Aria et Jace dans les cahots (et non toilettes), il aurait mieux eu fait de se demander où il était à ce moment-là, plutôt que se dédouaner maladroitement en disant qu’il n’avait pas été mis au courant. La lacheté risquait de lui coller à la peau encore un bon moment à celui-là n’empeche… Enfin… ce n’était plus mon soucis.

[Fin du rp- merci Daemon]
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Re: Little Hangleton
Invité, le  Mer 11 Avr - 0:37

____________________


w/ Lizzie

Qu'est-ce que je fous là ?

Dîtes moi pas que c'est ma mémoire qui flanche. J'ai deux gosses et une ex-femme reloue à gérer, j'peux pas perdre la tête, j'veux pas mourir jeune. Ayez pitié de mon âm... ah. Ouais. Je suis là - je suis là parce que je veux acheter une maison pour élever ma marmaille mais que je ne sais pas encore où ni comment. Alors, village après village, je visite. Je veux un endroit à la fois calme et vivant, à la fois moldu et sorcier. Sans rire ; je ne sais pas encore ce qu'ils seront, ce qu'ils voudront être. J'suis juste un oiseau : branche par branche je veux leur construire le plus beau nid du monde. Eh cette débile qui disait que j'suis pas romantique, hé.

Le costume trois pièces, en pleine cambrousse, ça fait un peu tâche je vous l'accorde. J'me sens haché menu par la pression du ciel. La nuit tombe et écrase les nuages contre le flanc des collines. Y a une lourdeur atroce, les premières odeurs d'humide. Un orage va éclater dans la soirée - et j'aimerais mieux être rentré quand il pétera, celui-là. J'aime pas les orages. J'aime pas les éclairs. J'en ai la trouille. Alors quand Ellie me demande une histoire quand ça tonne tout là haut, j'suis bien content de lui raconter les aventures de Max l'ours empoté pour me changer les idées. J'ai pas grandit - mais maintenant, j'ai de la barbe.

Y a pas grand monde ici - c'est bien vrai, ça, Wyatt. Je longe une haie haute et taillée qui camoufle une rangée de maisons bicolores. Elles sont toutes identiques et espacées de moins de trois mètres. Qui peut bien vouloir être aussi proche de son voisin ? Même en appartement, les gens sont moins les uns sur les autres. J'suis sur que d'la fenêtre de sa cuisine, il peut voir son voisin pisser. C'est toujours comme ça, dans les maisons. Du vis-à-vis au mauvais endroit. Je commence à me dire que c'est pas là que j'trouverais mon bonheur.

Puis, au milieu de mes sarcasmes, au milieu de la tempête
une silhouette.
- Jude, c'est toi ?
C'est pas Jude. Mais c'est toi.

Lizzie Cojocaru
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Re: Little Hangleton
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 3 Mai - 15:08

Je me suis perdue en route. Je ne sais même plus ce que j’étais venue chercher. Des étoiles, je crois. J’essayais de les attraper. Bizarre idée, non ? Je voulais en capturer une, la mettre dans une fiole, pour que toujours elle me rappelle l’espoir. Cela n’a pas de sens, pourtant. C’est comme les coquillages : si on les vole à la mer, les animaux ne pourront plus s’y cacher. On trouble l’écosystème sous le coup de l’impulsion, de l’envie, et ensuite, on oublie. Les fioles et les boîtes s’empilent, sans qu’on se rappelle de la valeur qu’elles avaient lorsqu’elles étaient encore en liberté.

Je n’ai pas ces idées en tête, pour l’instant ; juchée sur mon balai, dissimulée dans ma bulle de voyage, je me contente de voguer. Laisser les nuages me faire dériver. Attendre la suite. Attendre la nuit. Ce genre de bail. Il faut tenir éveillée, encore cinq minutes, encore cinq ans, encore cinquante ans, pour faire tout ce que j’ai encore à faire quoique je ne m’en sente pas l’énergie. Et pour la chercher, je poursuis les étoiles.

Bientôt pourtant, l’orange du ciel prend une teinte plus sombre ; l’orage approche. Ma bulle me protège des intempéries de base, mais pas des éclairs sans chocolat. Je ferais mieux de rejoindre la terre ferme. Je me résous lentement à regagner le sol, plie ma bulle dans mon sac, et ai encore mon balai au poing lorsqu’un sorcier m’interpelle.

— Je sais pas. Cela dépend de qui tu appelles Jude.

Inconsciemment, je laisse mon majeur caresser ma clavicule. La sécheresse de l’air de ces derniers jours m’a rendu la peau bien granuleuse. Comme si j’avais des paillettes, des graviers, collés dans le coup. Je laisse ma main tomber le long de mon corps, attendant sa réponse. Attendant la pluie. Attendant qui saurait me tirer de l’ennui.
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Re: Little Hangleton
Invité, le  Jeu 17 Mai - 0:11


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Quand je la vois, j'me sens étrangement secoué. J'le suis toujours, par les femmes. Elles ont ce quelque chose d'incroyablement sensible, d'incroyablement humain. Elle est superbe. Je ne dis pas ça par machisme ou par intérêt : cette femme est belle et mérite de le savoir. Pourtant, je ne le dirais pas. J'ai peur de paraître lourd, d'être un peu de trop. Je me contente de détourner le regard. L'inverse de Jude. Jude est ses cheveux noirs assez longs pour frôler la chute de ses reins. Jude et ses grands yeux sombres qui vous retournait le bide en moins d'une seconde. Jude et sa singularité, sa capacité à être ici et ailleurs, à vous aimer en vous hurlant dessus. Jude et ses paradoxes, Jude et ses sautes d'humeur, Jude et ses silences. Non, ce n'est pas Jude. Il n'y en a qu'une, de Jude, et elle est pas ici. J'ai cette espèce de boule dans la gorge qui veut pas partir.

Je ne sais pas quoi lui répondre. C'est une apparition, n'est-ce pas ? Au milieu de la nuit, comme ça. Alors que le monde s'effondre, que je me sens seul à en crever. Une âme aussi torturée que la mienne - ça se sent à sa voix. C'est faux, hein ? Je suis entrain d'halluciner, de débloquer. Je peux pas croiser le pas de ce genre d'idée, de pensée.
- Toi c'est bien aussi.

C'est ridicule. C'est ridicule mais c'est tout ce qui sort, les yeux fixés sur son épaule. L'épaule, c'est le juste milieu. Pas les yeux trop intimidants, pas les seins trop dégradants. L'épaule, c'est la Suisse, le terrain neutre. Alors je me suis adressé à son épaule et je me sens totalement débile. J'aurais aimé dire un truc classe, une bonne vieille réplique pleine de répartie histoire de ne pas la voir disparaître. Cette fois c'est sur : mon fantôme va s'envoler.


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