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Au poste de police
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Alexie Scott
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Au poste de police
Alexie Scott, le  Lun 20 Jan - 22:01

[Autorisation de Luke pour l'ouverture du sujet]

« Nuit de folie au poste »

Pv : Stéphanie Weasley ♥
Je n'aimais pas les responsabilités que la vie d'adulte nécessitaient. Je n'aimais pas être considérée comme une adulte tout simplement, même si ce statut permettait quelques petits avantages. Par exemple, j'avais le droit de consommer de l'alcool peu importe l'établissement. Je pouvais conduire sans crainte, sortir et rentrer à l'heure que je désirais. Moi seule pouvais décider. J'étais le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. Etre adulte, c'est être libre. Alors être un enfant ou un adolescent qu'est-ce c'est ? Etre prisonnier, constamment dirigé et conseillé ? Certainement. Je ne savais plus ce qu'était, être une adolescente. Une jeune et belle blonde pétillante qui profitait de la vie. C'était ainsi que je me décrivais lorsque j'avais seize ans. Ce temps là me semblait si loin, cela faisait bientôt dix ans. Désormais, j'étais grande et responsable. J'étais amie, sœur, mère mais également marraine. Marraine d'un ange qui avait un mal de chien à rester dans le droit chemin. Ses parents m'avaient choisi moi, car ils connaissaient les miens et s'adoraient mutuellement. J'étais donc partiellement responsable de cette adolescente capable de faire d'indénombrables bêtises. Étrangement, cela me rappelait quelqu'un...

Il était un peu après vingt-trois heures lorsque mon téléphone moldu vibra, faisant ainsi trembler ma petite table de chevet adjacente à mon lit. Sans même ouvrir les yeux, je balançai ma main sur le petit meuble fait de bois et la bougeai afin de trouver l'engin technologique. Lorsque ce dernier fut enfin en ma possession, je le collai à mon oreille et écoutait de manière passive et blasée mon interlocuteur. Je fus soudain éprise d'un sursaut et me réveillai tout en exprimant ma stupéfaction. C'était un commissariat qui m'appelait. Que me voulaient les policiers moldus au beau milieu de la nuit ? Savaient-ils pour le meurtre de ma cousine ? Mais comment ? Puis alors l’officier m'expliqua la situation. Ces explications me rassurèrent mais pas complètement. Ma filleule avait des ennuis. Mais quelle incorrigible cette là. Qu'est-ce que j'allais faire d'elle. Je ponctuai le dialogue en répliquant que je me mettais en route et que j'arrivais sous peu. Je raccrochai ensuite et me préparai telle une fusée. Steph allait le regretter. Me réveiller en pleine nuit et puis quoi encore. Ça allait barder. Prête, je transplanai en direction de la capitale anglaise.


***
Les rues de Londres étaient désertes. Il était presque minuit, c'était tout à fait normal. Les londoniens n'étaient pas des genres hiboux ou chauves souris. Non, ils étaient loin d'être nocturnes. Ils préféraient se retrouver bien au chaud sous leur couette. J’avançai d'un pas décidé. Mes talons claquaient sur les pavés du trottoir. J'avais déjà dû m'occuper de ma filleule, l'aider pour un devoir ou la dépanner question argent de poche. Mais jamais je n'avais dû aller la chercher dans un commissariat. Qu'est-ce qu'elle avait encore fait celle là. Steph partait en vrille complètement. C'était sa dernière année à Poudlard, elle ne devait surtout pas la foirer. Il était temps de mettre les points sur les i une bonne fois pour toutes. Au loin, j’aperçus la devanture "Police". C'était bien la première fois que je me présentais dans ce genre d'établissement moldu. Je n'aimais pas du tout cet endroit. A peine étais-je entrée que je voulais déjà repartir en courant. Je m’avançai alors jusqu'au bureau sur lequel trônait un cavalier avec inscrit dessus "accueil."

- Bonsoir. Je viens pour Stéphanie Weasley, un de vos collègues m'a téléphonée. Elle est où, je peux la voir ?

Le policier me salua puis m’entraîna à travers le commissariat. Je découvris une dizaines de bureaux, de portes sur lesquelles on pouvait lire les pancartes "commissaire", "capitaine". Je n'aimais pas du tout cet établissement. Il semblait trop glauque. Le policier s'arrêta devant une sorte de grande cage. Cette dernière possédait un banc latéral dégoûtant. Dessus, il y avait un clochard à moitié endormi, une jeune fille habillait comme une cagole et enfin une autre, complètement décoiffée et démaquillée vêtue similairement à la cagole. Elle m'inspirait du dégoût et de la peine. Lorsqu'elle redressa son visage, je reconnus alors Steph. C'était une blague ? Qu'est-ce que ma filleule faisait dans cette cage, habillée comme une prostituée ? Elle allait m'entendre. Je ne savais pas ce qu'elle avait fait ni où elle avait traîné, mais j'allais rapidement lui demander. Il était temps qu'on ait une petite conversation elle et moi.

- Steph ? Tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé ? C'est quoi cette tenue ?
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Re: Au poste de police
Invité, le  Mar 21 Jan - 17:20


    Je me sentais mal. Je n'allais vraiment pas bien aujourd'hui. Non pas que j'étais malade, mais c'était mon moral qui en avait prit un coup. J'avais deux possibilités : soit rester bien au chaud sous ma couette à lire un bon livre, soit sortir dans le monde Moldu et aller m'éclater, boire, danser, foutre le bordel et rentrer chez moi au petit matin, bourrée. Si tu choisis la première solution c'est que tu n'es pas normal, ou que tu es trop coincé. Bien entendu, moi, j'ai choisit la solution numéro deux.  


     Je me maquillais, peut être un peu trop, me coiffais, m'habillais d'une robe trèèèès courte et de talons trèèèèès hauts. J'avais bien besoin de m'amuser. Je partais en "boîte" (les Moldus appellent ça comme cela). Il y avait énormément de lumière, des mecs qui ont l'air très lourds, et la musique tellement forte qu'on ne s'entendait plus parler. Je me dirigeais vers le piste de danse. J'arrivais à peine à respirer, nous étions trop serrés.


    Par contre, la musique était trop .... En fait on ne pouvait même pas appeler ça de la musique. C'était que des "boum boum boum". Je me dirigeais vers le bar et commandais une boisson alcoolisée qui m'étais inconnue. Je détournais la tête car un mec complètement bourré venais de me toucher à un endroit que ne me plaisait vraiment pas. Je l'insultais puis buvais ma boisson d'un coup. Le liquide avait un goût bizarre. Mais ça ma plaisait. J'en recommandait, et après je commandais autre chose qui m'avait l'air tout aussi zarb.


    Et bien évidemment, au bout d'un nombre inconsidérable de verres, je finissais la soirée sans me souvenir de rien. Le trou noir. Je ne vois que des flashs, un mec que j'insultais, ce même homme qui m'embarquait dans une voiture et m'attachait des menottes aux mains, et ce même mec qui me faisait souffler dans un appareil trop bizarre.


    Et maintenant, j'étais dans une cage minuscule, sale, assise sur un banc à contempler les deux personnes assises à mes côtés. Un clochard qui sentait fort le rhum et une prostituée débraillée. Je ne devais sûrement pas être mieux habillée, coiffée et maquillée qu'elle.


    - HÉ ! Je suis pas un singe ok ?  criais-je, révoltée d'être coincée derrière des barreaux.


    Apparemment, j'étais dans un poste de police. De plus, ils ont osé prendre ma baguette ! Ils avaient regardé ma baguette comme si c'était un vulgaire bâton. Ils me le paieraient. J'entendais des bruits de pas. Espérons que ce ne soit pas mes parents ... Je préfère encore marraine. Ils m'avaient demandé le numéro de téléphone de quelqu'un de ma famille quand j'étais arrivée dans cette cage. Et moi, comme une c*nne, j'avais que deux numéros de téléphone dont je me souviens. Celui de papa et celui d'Alexie alias ma marraine. Je relevais la tête en croisant les doigts et vis .... Ouf ! Alexie avec un regard mi surpris, mi enragé.


    - Steph ? Tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé ? C'est quoi cette tenue ? me disait-elle.


    Marraine est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Elle m'a toujours tirée de mauvais pas. Enfin pas un mauvais pas aussi grand que celui-là. Elle me dépannait niveau argent de poche, m'aidait pour un devoir, mais elle n'étais jamais venue me chercher au poste de police Moldu ...


    - Oh ... Bah en fait j'me souviens plus trop. Et avant cette ... "Soirée" ma tenue  était plutôt sympa. dis-je en regardant le sol.


    Je n'imaginais pas ce qui allait se passer par la suite. J'espérais pouvoir sortir de là le plus tôt possible et surtout que mes parents ne soient pas au courant de cette "mésaventure". Et espérons aussi que Lexie ne soit pas trop dure avec moi. Après tout .... J'ai 17 ans, et il faut bien s'amuser dans la vie ! Non ?  


    - Au fait, désolée et merci Marraine. dis-je avec un petit sourire timide à l'intention d'Alexie, sincèrement désolée de l'avoir dérangé pédant la nuit.
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Re: Au poste de police
Alexie Scott, le  Mar 21 Jan - 17:55

J'étais outrée en voyant la dégaine de Steph. Elle était semblable à un sapin de Noël beaucoup trop décoré. Elle portait un maquillage qui lui noircissait les yeux et un rouge à lèvres qui faisait d'elle une femme fatale. Même si elle était légèrement provocante, Steph était ravissante dans cette tenue. Bon la jupe était peut-être un peu courte, mais cela n'était qu'un détail. Sa tenue lui allait comme un gant. A mon avis, elle avait dû faire tourner des têtes ce soir. A moins qu'elle ait un petit copain ? Il faut dire que je n'aimais pas trop me mêler de sa vie amoureuse, même si cette dernière me demandait parfois quelques conseils. Il était peut-être temps que je lui explique comment on fait les enfants et d'autres choses liées au sexe. A moins qu'elle sache déjà tout. A seize, je savais déjà tout.

- Marraine ? Ce n'est donc pas votre fille !

- Etes vous en train d’insinuer que je suis assez vieille pour être la mère d'une adolescente ? C'est très fin de votre part, merci.

Il venait de me vexer. Je n'aimais pas du tout son attitude à celui là. Il se prenait pour qui d'abord ? C'est parce qu'il portait un badge avec écrit "brigadier", qu'il disposait de tous les droits. Encore moins avec moi. Il ne savait pas qui j'étais ni même de quoi j'étais capable. Je regardai Steph, elle faisait peine à avoir. Il était temps que je la ramène chez elle ou bien chez moi. Je me voyais mal la ramener à ses parents dans l'état actuel dans lequel elle se trouvait. On aurait dit qu'elle s'était battue à un concours spécialisé pour les traînées. Bravo la jeunesse. Ça ne ressemblait tellement pas à Steph. Elle n'était plus la petite gamine que je gardais autrefois. Elle avait bien changé, c'était une vrai petite rebelle, exactement comme sa marraine.

- Bon Steph remballe tes affaires, on y va.

- Je suis désolé, mais vous n'irez nulle part avec la jeune fille.

- Je vous demande pardon ?

- Vous n'êtes pas sa mère, ni son tuteur légal, elle reste ici.

Il était sérieux lui ? Il croyait vraiment que je m'étais déplacée au beau milieu de la nuit simplement pour passer faire un petit coucou au commissariat et ensuite rentrer chez moi pour aller me recoucher ? Mais ils étaient cons dans la police ou quoi ! Steph n'était certes pas ma fille, mais j'avais quand même quelques droits sur elle. Non ? Vive le système moldu. Quelle équipe de bras cassés. Vive la police. Quoi qu'il en soit, il était hors de question que je reparte sans Steph. Il était également hors de question qu'elle passe la nuit ici toute seule, à côté de ce clochard qui dégageait une odeur nauséabonde et de la prostituée, qui après réflexion, avait des traits de visage assez masculins.

- Ecoutez je me suis pas ramenée pour rien. Alors vous ouvrez cette cage et vous la laissez partir. Je paierai ce qu'il y a payé et bastaaa. Ouvrez cette p*tain de porte maintenant, je veux retourner me coucher moi !

- Madame calmez vous !

- Mademoiselle d'abord ! Décidément vous êtes vraiment vexant vous ce soir. Ouvrez cette porte s'il vous plait ! C'est qu'une adolescente immature, elle va pas passer la nuit ici quand même ?

- La loi c'est la loi. Elle n'est pas sous votre responsabilité, la demoiselle ne bouge pas.

Décidément celui il avait décidé de me les briser ce soir. Je regardai Steph, morte de rire. Alors comme ça elle préférait rire plutôt que de me venir en aide ? Oké je note. N'empêche que je faisais tout ça pour elle, pour qu'elle ne crèche pas ici avec les deux zigotos pas très cordiaux. Je me demandai si la prostituée n'était pas un homme. Après tout, c'est vrai que son visage faisait homme. Et puis ses hanches et ses pieds. Ils étaient énormes. J'optai pour un transexuel et lorsque je résolus enfin mon énigme, je retournais à cette affaire d'adolescente saoule sur la voix publique. Ma pauvre Steph, qu'est-ce que j'allais pouvoir faire de toi !
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Re: Au poste de police
Invité, le  Mer 22 Jan - 13:35


    Je commençais franchement à en avoir assez d'être coincée là, derrière ces stupides barreaux que je pourrait facilement tordre avec l'aide d'un ou deux sortilèges. En charmante compagnie d'un SDF qui squatte les bancs de police et d'une femme prostituée. Une femme ... ? Ou un homme ? Drag Queen ? Non, laissez moi sortir de là !


    J'observais la soudaine discussion d'Alexie avec le ... "Brigadier" en essayant de m'éloigner le plus possible du transsexuel.  Apparemment, chez les Moldus, une personne ne peut pas me sortir de là si il n'est pas mon "responsable légal". Quoi ? Non, tout mais pas ça ! P*tain mais ils nous ferons ch*er jusqu'au bout ces Moldus ! Je veux bien m'entendre avec eux mais que si ils me laissent sortir de là, maintenant !


    Décidément, la discussion tournait vite. Lexie commençait à gueuler et moi je ne trouvais rien d'autre a faire que de rire. Marraine m'observait maintenant avec pitié. Bon, c'est vrai qu'au lieu de l'aider à me sortir d'ici, je l'observais en me marrant.  Bon, réfléchissons. Comment sortir de là rapidement, sans appeler mes parents ... Et sans en avoir à sortir ses griffes. Il y a plusieurs choix :

    1: Simuler que j'ai une maladie très rare et que je fais une crise. La seule solution serait qu'Alexie me fasse une piqure d'urgence, et que comme par hasard elle en a une dans son sac. Le "brigadier" me fait donc sortir et Hop ! Marraine moi on court vers la sortie et arrivées dehors, on se met à l'abri des regards et on transplanne. Non, il y aurait trop de choses à faire, et ce serais trop compliqué, j'ai la flemme.


    2: Alexie assomme le brigadier, lui vole les clés, et on s'en va en courant. Non, perso' je veux pas courir, comme dans le choix 1.


    3: Travaillions sur les qualités de nos sujets. L'une est jeune, jolie, séduisante, intelligente, ... Je parle de moi. Bon ok, Alexie l'est aussi, bien sûre. Et comme moi pour le moment je ne suis plus aussi belle que dans ma forme habituelle, ... Nous utiliserons donc notre second sujet. Le brigadier, lui, n'a pas l'air très intelligent. Malgré tout, il respecte la loi de son pays. Sauf si on touche un point sensible ...



    Oui, vous m'avez compris ! Opération séduction ! Je jetai un coup d'oeil à marraine, en essayant de lui faire passer l'idée. Mais comment ? Tant que le brigadier était là, je ne pourrais rien lui dire ...

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Re: Au poste de police
Alexie Scott, le  Mer 22 Jan - 15:31

Ce soir là, le policier avait décidé de n'en faire qu'à sa tête et de respecter la loi. Mais qu'est-ce que j'en avais à cirer de la loi des moldus ? Quel est l'abruti d'entre eux qui a pu créer un texte à suivre à la lettre aussi débile ? Franchement, je perdais mon temps et mes heures de sommeils se raccourcissaient au fil des minutes. La fatigue me pesait, mon accouchement remontait à la semaine dernière, bref j'avais besoin de dormir. Et je n'étais pas là seule. A la mine de Steph, je comprenais qu'elle aussi était morte de fatigue et qu'elle n'avait qu'une envie, se tirer de cette cage au plus vite. Sauf qu'avec monsieur "je respecte la loi", c'était pas gagné. Je n'allais pas le supplier quand même, ce n'était pas digne d'une Scott. Alors que faire ? M’énerver encore plus ? Oui, au risque de me retrouver derrière les barreaux à mon tour toute la nuit afin de me calmer, non merci.

Je réfléchissais, puis mon regard croisa celui de Steph. On eut soudain la même idée. M'énerver n'allait pas fonctionner pour convaincre l'agent. Je devais donc préparer une autre attaque. Celle de la séduction. Elles étaient peu les personnes qui avaient pu résister à mon corps de déesse, hommes comme femmes, personne ne m'avait jamais résisté. Sauf peut-être mon professeur à Poudlard, que j'avais essayé de charmer afin d'obtenir de meilleurs résultats. A la place, j'avais écopé d'un abonnement hebdomadaire d'heures de colle. Mais bon, depuis cet accident, aucune personne ne m'avait jamais résisté, encore moins les hommes. Ces derniers tombaient comme des mouches. C'était si facile de les séduire qu'un claquement de doigts suffisaient. Que voulez vous, je suis une experte.

- Ecoutez monsieur l'agent, soyez gentil. Si vous la laissez sortir, je saurai me montrer très reconnaissante. dis-je en m'approchant de lui.

- Vous croyez pouvoir me séduire ?

- Et petit, tu sais qui je suis au moins ?

Bon okay il ne savait pas qui j'étais et je ne savais pas ce que j'allais lui répondre. Mais bon, qui ne tente rien à rien. J'aurai bien aimé voulu me faire passer pour une grande célébrité à qui tout le monde obéit au doigt et à l’œil, et qui se contre fout de la loi. Malheureusement, je n'étais seulement qu'Alexie Scott. Et même si ce nom comptait beaucoup dans ma vie, il ne comptait que dans ma vie. Car en dehors de ma famille et de mes amis, personne ne connaissait les Scott. En revanche, Alexie, on me connaissait bien. Réputée pour mes parties de jambes en l'air invétérée dans tout le pays, on jacassait constamment derrière mon dos. Mais je me fichais pas mal de l'avis des autres. J'assumais complètement ma vie et la personne que j'ai pu être et que j'étais encore.

- La fille cachée de notre ancienne reine d'Angleterre ?

- Non, mais tu sais que je pourrais être la reine de tes nuits avec des yeux de bitches biches.

- J'aime pas les gens et encore moins les allumeuses comme vous.

- Eh je ne vous permets pas ! Vous vous êtes pas regardés. Vous n'êtes qu'un coincé emm*rdeur et sadique. Et vous commencez à me pomper l'air.

- Et vous, vous n'êtes qu'une petite allumeuse, une irresponsable.

A ses mots, je le giflai. Comment osait-il me juger. Moi, j'avais parfaitement le droit de le critiquer y avait de quoi en même temps, mais lui, il était hors de question qu'il me donne des leçons de morale. J'étais fière d'avoir envoyé valser sa joue grâce à ma main. Lui en revanche, était plutôt dépité et humilié. La claque fit rire le transsexuel et le policier le fusilla du regard. Je n'osai pas regardé la réaction de Steph. Je craignais d'avoir envenimé la situation. Ni une ni deux, le policier me choppa le bras, ce qui me fit un mal de chien, ouvrit la porte et me poussa à l'intérieur. J’atterris dans les bras de Steph et je lui lançai un sourire de compassion. Puis je la lâchai et m'écartai du transsexuel pour revenir vers le policier. Ce n'est pas parce que la cage nous séparait que j'en avais fini avec lui. Il se croyait tout permis celui là ! Je tenais les barreaux fermement de part mes mains et me mis à crier.

- C'est très drôle, mais sortez moi d'ici. La claque vous l'avez mérité. Sortez moi d'ici ou je fais un scandale dans votre cher commissariat !

Le policier me lança alors un sourire de satisfaction puis s'en alla. Reviens, mais reviens Ducon ! J'en ai pas fini avec toi ! C'est pas possible. Je me retrouvai au trou à mon tour. Pourtant je n'avais rien fait de mal. Ahem. Je retournais auprès de Steph et m'assis à mon tour sur le banc latéral, loin, très loin des deux zigotos. Quel cauchemar. Il n'y avait qu'une solution maintenant, appeler les parents de Steph. Et même si cette situation me désenchantait profondément, je n'avais plus d'idées. A moins que..

- Eh m*rde. Il est hors de question qu'on dorme ici ce soir. Steph faut trouver une autre solution.
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Re: Au poste de police
Invité, le  Jeu 23 Jan - 19:18


    Alexie et moi avions eu la même idée. Comme quoi, telle marraine, telle filleule ! L'opération séduction avait débuté. Lexie s'approcha de l'officier, et lui dit des mots que n'importe quelle personne normale n'aurait pas résisté. Malheureusement ... Ce mec n'était pas normal. Marraine lui demanda alors si il savait qui elle est. N'importe quel sorcier ou sorcière aurait répondu "Alexie Scott, sorcière la plus dragueuse et la plus connue d'Angleterre pour ses parties de jambes en l'air." Mais ce pitoyable officier répondit d'une plaisanterie



    Lexie s'énerva, l'insulta. Je sentais bien que allait mal finir. Ce Moldu sortit alors une phrase. C'était l'élément déclencheur de plusieurs actions, qui se passèrent très rapidement. L'homme dit qu'Alexie n'était rien d'autre qu'une allumeuse, une irresponsable. Je sentais la rage monter en moi. Marraine gifla cet officier. Je la comprenais parfaitement. Même si mon unique espoir de sortir de cette cage venait d'éclater en mille morceaux, je ne lui en voulait pas.


    Marraine arriva dans mes bras, puis elle me lâcha et repartit en direction du policier. Celui-ci repartit, un sourire narquois sur les lèvres.


    -Eh m*rde. Il est hors de question qu'on dorme ici ce soir. Steph faut trouver une autre solution. dit-elle.


    Je réfléchit une bonne minute. Mais la fatigue se sentait, c'était comme si j'avais prit une massue sur le crâne. Franchement, je n'aurais jamais imaginé quelques heures plus tôt que je me retrouverais là. Passer de chez soi, à se demander ce que l'on pourrait bien faire pour se changer les idées, à être enfermée dans une grande cage, en compagnie d'un SDF, d'un transsexuel et de sa marraine. J'aurais du choisir de rester chez moi et lire un livre. Quoi que, la situation était quand même assez comique.


    -Il reste l'idée du "je-fais-une-crise-d'une-maladie-inconnue-et-il-me-faut-de-l'aide" mais je doute que ça marche vraiment. Et toi, une idée ? demandais-je.


    [HRPG: Désolée de la qualité du RP, j'aurais pu faire mieux.]
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Re: Au poste de police
Alexie Scott, le  Lun 27 Jan - 17:47

La situation ne me faisait plus du tout rire. Le ton sarcastique avec lequel cet officier s'était adressé à moi n'était pas passé. La pilule n'était pas encore avalée. Il n'avait pas le droit de me parler et de m'insulter de la sorte. Il était qui lui pour oser me juger, moi Alexie Scott ? Ah elle est belle la police moldue ! Son métier servait à faire respecter la loi, à maintenir l'ordre et à assurer la sécurité publique, mais en aucun cas, elle n'était permise de m'insulter, or l'autre glandu avait osé me qualifier de petite allumeuse et d'irresponsable. Il comprendra plus tard quand il aura des enfants. A moins qu'il en ait déjà. Si tel est le cas, je les plains grandement. Ça devait pas être rose tous les jours. Quoi qu'il en soit la vie privée de cet abruti, j'étais toujours claquemurée dans cette cage avec Steph. Il nous fallait un plan pour s'échapper, mais lequel ? On était à cours d'idée l'une et l'autre. De plus, notre dernière idée ne fut pas top top. Je ne tenterai plus jamais de draguer un fonctionnaire.

Steph proposa alors son idée de simuler une crise, genre crise de schizophrénie ou ? J'étais perdue, j'avais pas d'idée, bref je puais. Fort. Steph aussi. Je lui en voulais de s'être fait arrêtée et de m'avoir appelé moi et non pas ses parents, malgré que je comprenne pleinement son geste. Toutefois, je ne le cautionnais pas pour autant et n'aimais pas l'idée de mentir à ses parents. Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque j'entendis l'idée de Steph. C'était bien recherché et drôle, mais je doutais fortement que cela fonctionne. De plus, le policier revint auprès de nous afin de nous narguer. Il ne nous lâchait pas du regard, ça en devenait flippant. On le fascinait ou ? Il aimait nous voir galérer, quel sadique. ! Soudain, j'eus une idée. Il me suffisait d'appeler quelqu'un qui pourra nous venir en aide. Je pensais directement à mon père, puis je me dis que cela n'était peut-être pas une très bonne idée de le réveiller à cette heure-ci, surtout si les filles dormaient déjà profondément. Je pensais alors à quelqu'un d'autre, enfin plutôt à autre chose.

- Eh, dites, j'ai le droit d'appeler quelqu'un au moins ? C'est dans mes droits ça non ?

Le policier accepta et me laissa sortir. Je regardai autour de moi, le commissariat était désert, il n'y avait que lui dans les parages. Je fis signe alors à Steph de se lever et de s'approcher de la grille, ce qu'elle fit. Je faisais mine de saisir un numéro au téléphone mural, puis balançai ce dernier au visage du policier. Celui-ci recula et mit ses mains sur son nez. J'attrapai alors Steph par le bras et lui hurlai de courir. L'adrénaline montait. On était des hors la loi, on s'échappait. On courait jusqu'à la sortie. Je poussai la porte de toutes mes forces, mais cette dernière était verrouillée. Et m*rde, on était si proche du but. Le policier nous rattrapa. Il me saisit le bras, il me faisait mal cet enfoiré. Un collègue à lui vint tirer Steph par le coude et ces derniers nous enfermèrent de nouveau. Retour à la case départ. On était pas prêtes de jouer les rôles de Bonnie and Clyde nous.

J'avais faim en plus. J'en avais marre d'être dans cette cage moisie, mais malheureusement on devait se résoudre à passer la nuit ici. Mon plan d'échappement vira au cauchemar. En plus d'insultes à agent, je fus écopée d'une mention "coups et blessures sur agent". Je rêve. C'était pas une tentative de meurtre non plus, il était même pas cassé son nez. Il ne faisait que du chichi histoire de m'enfoncer encore un peu plus. Décidément, ce gaillard ne m'aimait pas du tout. Faut voir ce que je le faisais vivre. Il en voyait de toutes les couleurs avec moi et ne pouvais pas se reposer sur ses lauriers. J'étais la casse couilles de service. Je l'avais prévenu que j'allais faire un scandale dans son commissariat, s'il croyait que mes menaces n'étaient jamais mises à exécution, il se fourrait le doigt dans l'oeil.

- Bon bah on est parties pour crécher ici, je suis désolée Steph. T'aurais peut-être dû appeler quelqu'un d'autre.
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Re: Au poste de police
Invité, le  Jeu 30 Jan - 19:25

    Le policier me dégoûte. Le transsexuel me dégoûte. Le SDF me dégoûte. Cette cage me dégoûte. Vous l'aurez compris : je suis dégoûtée.



    Mon léger mal de crâne s'accentuait peu à peu. Je me massais les tempes en proposant mon idée plutôt originale, celle de jouer la malade imaginaire. Un sourire se traça sur les lèvres d'Alexie. Bon, okay, mon idée ne marcherait sûrement pas, mais ... Autant tenter le tout pour le tout non ?
    Le brigadier revint vers nous. S*laud. Il s'adossait au mur d'en face et nous narguait. Je lui lançait le fameux regard "si-tu-continues-je-t'-enfonce-ma-baguette-dans-le-..." Hum. Restons polis.



    Apparemment, Lexie avait une idée. Elle demanda au policier si elle avait le droit d'appeler quelqu'un. Non ... Pas mes parents quand même ! Elle n'oserait pas ! Marraine ... S'te plaaaiiiit !
    Alexie quitta la cage, et se dirigea vers le téléphone du commissariat. Elle me fit signe de me lever, ce que je fis, ne comprenant pas ce qu'elle comptait faire. Soudain, elle jeta le combiné sur le visage du mec. J'étais presque choquée mais quand même admirative des qualités de ma marraine.



    Lexie m'attrapa par le bras et me criait de courir. Ce que je fis. Arrivées à la porte, elle la poussa mais .... Sh*t. La porte est verrouillée. Le policier, accompagné par un de ses collègues, nous tira par le bras et nous enferma de nouveau dans la cage. Espérons que le nez du policier était cassé. Ma vengeance sera terrible.



    - - Bon bah on est parties pour crécher ici, je suis désolée Steph. T'aurais peut-être dû appeler quelqu'un d'autre. me dit Alexie.

    - C'est moi qui est désolée de t'avoir appelé alors que tu devais avoir d'autres choses à faire que de venir me chercher ... répondis-je un peu timidement. Et quand même ... C'est un peu zarb ces retrouvailles. Ça fait pas mal de temps qu'on ne s'est pas vus non ?





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Re: Au poste de police
Alexie Scott, le  Mer 5 Fév - 20:18

C'était la mouise totale. Je me retrouvais là, perdue et enfermée dans un commissariat de Londres. Autrement dit, j'étais dans une mince affaire, ou la pire des galères. Mon ventre débutait à crier famine. FAAAAAAAMINE. Mes pieds commençaient à se plaindre du peu de place que leur offraient mes bottines et mes yeux luttaient pour ne pas se fermer. Bref, je n'avais qu'une envie, manger, retirer ces satanés souliers puis tomber tout doucement dans les bras de Morphée. L'ennuie, c'est que la seule nourriture que je pouvais engloutir était un vieux chewing-gum collé sous le "banc", l'unique chose que je pouvais retirer était un chewing-gum collé sous le "banc" et la seule chose qui s'avérait être fermée, se trouvait être cette maudite porte qui nous coupait du monde extérieur. On était enfermé dans une cage, tels des lapins d’élevage et cela commençait à bien faire. Je n'étais pas vulnérable au point de me laisser faire par un simple officier incapable de reconnaître ses fautes.

Je me sentais si désolée. Désolée pour mon lit de l'avoir quitté si brutalement au beau milieu de la nuit, désolée pour Steph de ne pas être un bon exemple pour elle, ni la marraine rêvée et surtout j'étais peinée de voir qu'il n'y avait plus aucune solution pour sortit de ce pétrin. On était condamné, la sentence était tombée, le dodo ce soir c'est ici, dans ce trou à rat. A côté de ça, le local à poubelle de mon voisin était un trois étoiles. Peut-être même quatre. Franchement les policiers pourraient faire un effort et nous mettre au moins des coussins ou ne serait ce qu'une petite couverture. Serait-ce trop demandé d'avoir un peu de confort ? En y réfléchissant, je me disais qu'à Azkaban cela devait être mille fois pire. Cette pensée traversant mon esprit, je préférai chasser la propreté de cette endroit, de ma tête.

- C'est vrai que ça fait longtemps. Mais je ne compte pas rattraper le temps perdu dans cette cage, c'est hors de question.

Steph de son côté, semblait apaisée. A son tour, elle me fit part de ses sentiments. Elle me fit remarquer que cela faisait un moment qu'on ne s'était pas revues. La rousse n'avait pas tort. C'est vrai qu'en ce moment je n'avais pas le coeur à sortir surtout pas avec une adolescence à ma charge. D'un autre côté, j'étais heureuse de revoir Steph. Sa bêtise nous avait certes conduite au trou, mais au moins je revoyais ma filleule. Ça me faisait plaisir de partager ce moment avec elle, bien que ce dernier ne soit pas l'un de mes préférés. Steph avait totalement changé. Au revoir la petite fille aux tresses et aux joues roses et bonjour à la jeune fille maquillée et habillée telle une vraie femme. Cela faisait trop de changements en un jour, je n'arrivais pas à m'y faire, pourtant c'était bel et bien Steph qui se tenait devant moi.

Soudain, une idée me traversa l'esprit. J'avais comme une ampoule dans le cerveau. Une ampoule qui ne fonctionnait plus et qui d'un coup captait le courant et éclairait. On ne pouvait certes pas s'échapper de manière moldue, mais n'oublions pas qu'en réalité nous étions des sorcières et en tant que sorcière on possède la capacité de transplaner. Enfin moi en tout cas. En réalité, j'ignorais si Steph possédait son permis, mais peu importe au pire je l’emmènerai avec moi. Mais bon, transplaner n'était pas si facile que ça. Il fallait faire diversion d'une part auprès des policiers et d'autre part auprès des deux zigotos qui créchaient dans la cellule. Le clochard dormait profondément, en revanche le transsexuel, lui, était bien réveillé. Il nous racontait sa vie depuis des heures. "Et moi j'ai fait des études, et moi j'ai un boulot qui me rapporte, et moi je suis pas chère franchement". Il nous narrait tout ça en utilisant une fois assez efféminé. Si je n'avais pas autant envie de partir, je l'aurais presque écouté. Bref, il fallait faire diversion.

- J'ai une idée Steph. On va transplaner c'est notre seule solution, mais pour cela il faut faire diversion auprès du trans. Soit on l'endort soit on l’assomme, comme tu veux. Il faut faire vite, j'entends les pas de cet enfoiré d'policier. Je te laisse t'en charger, moi il faut que je me concentre pour préparer le transplanage.
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Re: Au poste de police
Invité, le  Lun 10 Fév - 13:02

    Mon mal de tête était de plus en plus fort. Et ... Oh. Mer**. J'ai envie de vomir. Trop d'alcool, ça forcément trop de choses dans le ventre. Retiens-toi, Steph, retiens-toi bordel. Non, ne vomi pas, ne vomi pas ! Souffle. Voilà, caaaaaaaalme. Heu ... Je me parle à moi même ? Schizophrénie, dégage !


    Tout ce que je voulais faire, c'était dégueuler, assommer le transsexuel, assommer le SDF, (ah non, il s'est assommé tout seul, il dort) je voulais aussi sortir de cette cage pour singes, de casser la gueule au policier, puis me casser en courant, accompagnée par Alexie. J'ai des envies bizarres mais compréhensibles non ?


    Je devais avoir une sale tête. Sûrement aussi pale qu'une morte. Et puis là où je suis, je m'en fout un peu de mon apparence. En réfléchissant un peu, ça faisait pas mal de temps que je n'avais pas vu ma marraine. Je lui faisait remarquer, et celle-ci me répondit qu'elle ne comptait pas rattraper le temps ici. Je la comprenais.


    J'avais appris par ma mère que Lexie avait accouché d'une fille. Je n'en avais pas su plus mais j'avais été très heureuse pour elle. J'espérais que je n'avais pas dérangé Alexie avec cette histoire, elle qui devait avoir d'autres choses à faire que d'aller chercher sa filleule en prison.


    Et puis je me creusais les méninges pour savoir comment on allait sortir de ce bordel. Malheureusement, le transsexuel avait commencé à parler de sa vie. On entendait des trucs comme «Vous savez, mon métier c'est sûrement le meilleur. Je suis une des meilleures sur le marché. Et blablabla» Soudain, Lexie semblait avoir une idée. J'esperais qu'elle allait être meilleure que les deux précédentes tentatives.


    - J'ai une idée Steph. On va transplaner c'est notre seule solution, mais pour cela il faut faire diversion auprès du trans. Soit on l'endort soit on l’assomme, comme tu veux. Il faut faire vite, j'entends les pas de cet enfoiré d'policier. Je te laisse t'en charger, moi il faut que je me concentre pour préparer le transplanage. dit-elle.


    Géniale. Cette idée est parfaite. Une de mes envies va être réalisée !


    - Super idée. Par contre ce sera un transplanage d'escorte, j'ai pas encore mon permis. murmurais-je rapidement. Ah, et ils m'ont pris la baguette. Si tu pouvais faire un petit Accio, ...


    Je me levais du banc et me dirigeais vers le trans avec un regard sadique. L'assommer avec mon seul poing serais un peu impossible, je ne devais pas avoir assez de force. Je cherchais dans la cage quelque chose capable de l'assommer. Rien. Fuck ! Mais en réfléchissant bien, ce banc devait être assez vieux pour que j'enlève une barre tranquillou.


    Sans attendre, j'enlevais une barre qui devait faire 50cm. Puis, je levais les bras et en visant le sommet de son crâne, abattais l'objet. Pas trop fort, quand même. J'ai pas envie de tuer non plus ! Je ne suis pas une meurtrière ! En tous cas, j'avais réussi mon coup. Plus qu'a voir si Alexie avait aussi réussi.


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Re: Au poste de police
Alexie Scott, le  Dim 16 Fév - 23:00

Cette fois ci, c'était la bonne. Steph et moi, on allait enfin quitter ce trou paumé dans lequel on été enfermées depuis une bonne demi heure. Rien que l'idée de savoir qu'on allait bientôt sortir, me donnait envie de défoncer les barreaux, d'aller péter la gueule de l'officier et de fuir loin et surtout de ne jamais revenir. Plus jamais. La prochaine fois, Steph se débrouillera toute seule, je n'étais pas assistance sociale non plus. Bien que je l'aime, il y avait certaines limites et le séjour en prison en faisait partie.

Mon plan semblait parfait. De mon côté, je m'occupais de transplaner et Steph, quant à elle, réglait son compte au transsexuel. Il avait un côté espiègle et attachant qui me larmoyait. Non en réalité, c'était l'odeur infâme s'émanant de lui qui me piquait mes yeux si fatigués. Sans hésiter une seule seconde Steph arracha une barre du banc et envoya valser le trans d'un coup bien ferme sur le haut du crane. Bon débarras, il se la fermera au moins et ça nous fera des vacances. Steph avait géré comme une chef, c'était maintenant mon tour.

Pour ma part, j'étais prête. Je saisis les mains de Steph, et tout en les serrant fort, je nous fis quitter cet horrible endroit. En quelques minutes, je nous fis arriver à Godric's Hollow. Steph allait dormir chez moi ce soir. Je ne voulais pas la ramener chez ses parents dans cet état là. A l'étage, je lui montrais sa chambre avant de la laisser s'installer. Je lui prêtais également quelques affaires et lui indiquai la direction de la douche. Je redescendis. Dans la cuisine, j'avais versé deux tasses de thé. Je l'attendais avec une pointe de nostalgie dans le regard. La jeunesse et ses folies me manquaient.


[Fin du rp]
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Re: Au poste de police
Invité, le  Ven 2 Jan - 1:26

London's Burning – Ce rp se déroule durant la nuit du 31 décembre au 1er janvier et est une réaction aux raids des Mangemorts pour le Nouvel An, à savoir un Feudeymon sur Oxford Street et sur le Big Ben, la destruction de Tower Bridge, une intrusion au 10 Downing Street et un carnage à Ste Mangouste.

Ce soir-là, c’était en famille que Clíodhna s’apprêtait à franchir le cap de la nouvelle année. C’est sûr qu’il y avait plus folichon comme perspective, mais force était de constater que ses amis lui avaient fait faux bond. Le Chaudron Baveur l’avait lâchée, elle qui s’était si bien amusée l’année précédente à l’occasion de ce fameux réveillon à la campagne. Mais la plus grosse lâcheuse dans cette histoire, c’était quand même Aby’. Cette connasse l’avait abandonnée pour un mec, si ce n’était pas le plus haut acte de trahison du point de vue d’une éternelle célibataire ! Avec sa saleté d’Auror en plus, Londubat, celui-là même contre qui la belle avait une dent depuis qu’il avait fait échouer sa tentative de séduction sur ce cher Pete. Ce n’était pas parce qu’elle avait pu se rattraper par la suite qu’elle avait oublié, la bougresse était rancunière ! Hors de question en outre de fêter le Nouvel An avec ses colocataires, Anthéa étant sans cesse en vadrouille et Dwayne n’étant pas de particulièrement agréable compagnie depuis quelques temps. Il fallait dire qu’il vivait un deuil difficile, pas étonnant qu’il ait du mal à apparaître sous son meilleur jour. Non, il ne lui restait plus que ses deux pères, les seuls d’ailleurs à l’avoir invitée. C’était de toute façon un merveilleux prétexte pour passer un peu de temps avec eux, ils lui manquaient tellement depuis qu’elle avait pris son envol et qu’elle croulait sous les obligations, à Poudlard ou ailleurs…

Cela faisait plusieurs années maintenant qu’Adam et Carson avaient fui le stress de la capitale au profit d’une modeste maison en bord de mer, du côté de la ville de Brighton. Comme organiser des soirées avait toujours été leur métier, ils invitaient immanquablement leurs familles respectives à se joindre à eux pour le réveillon. Outre leur fille qui ne les avait plus gratifiés de sa présence depuis des lustres, ils avaient pu compter sur la tante de cette dernière, ainsi que son mari et le plus âgé de leur fils. Le cousin de Clíodhna, donc, qui allait profiter de cette réunion familiale pour leur présenter officiellement sa compagne enceinte jusqu’aux dents. Il y aurait aussi la mère de Carson, seule moldue de la petite assemblée, ainsi que quelques vieux amis de la famille. Du bien beau monde que notre brunette était heureuse de revoir, bien que la perspective de passer pour la vieille fille de service ne l’enchantât guère et qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle se serait mieux amusée avec des gens qui ne la jugeraient pas si elle buvait un peu trop et qu’elle se lâchait comme elle aurait pu le faire au Hangover.

Après un repas copieux et des conversations parfois animées, tous se réunirent sur la terrasse et entonnèrent en cœur :

« 5… 4… 3… 2… 1… Cheeeeeeeeese ! », se marchant les uns sur les autres pour entrer sur la selfie que leur avait réclamé leur matriarche, la fameuse grand-mère moldue de notre héroïne.

Bien qu’elle possédât un smartphone, elle n’était pas particulièrement en avance sur son temps… Bien au contraire ! En ce début de XXIIème siècle, cela faisait depuis belle lurette que ce genre de technologie était entrée dans les mœurs, y compris dans les franges les plus âgées de la population qui avaient grandi avec elle. Finalement, seuls les sorciers continuaient à mépriser ces engins qui leur seraient pourtant bien utiles pour communiquer, bien plus que ces hiboux moyenâgeux et malodorants ou les Patronus messagers que seule une minorité d’entre eux parvenait à jeter à peu près correctement ! Seulement voilà, une légende urbaine voulait que la magie interférât avec l’électricité et autres ondes indispensables au bon fonctionnement de ces appareils. Qu’ils pouvaient être crédules, ces sorciers, toutes les excuses étaient bonnes pour échapper à la modernité !

Tandis que d’aucuns sabrèrent le champagne en l’honneur de cette nouvelle année qui s’annonçait et de l’avènement prochain d’une nouvelle génération dans la famille, ladite mamie se plongea dans son précieux téléphone. Cela faisait longtemps qu’elle ne buvait plus, médicaments obligent, et la pauvre se sentait un peu exclue par toute cette agitation. Elle publia donc sa superbe photo de famille sur les réseaux sociaux, regrettant de n’avoir personne à taguer puisque cette bande de zinzins qui l’entourait continuait à nier les bienfaits d’internet. Elle se mit alors à parcourir machinalement son flux d’actualités, lorsqu’une publication attira son attention. Une publication, puis une autre. Ça ne semblait pas être un canular : « Il y a eu un attentat à Londres, ça a l’air sérieux ! », s’exclama-t-elle alors gravement aux joyeux lurons qui lui servaient de famille et qui étaient trop occupés à trinquer pour porter attention à elle. Seule sa petite fille, Clíodhna, tiqua à l’évocation de cette grave révélation et vint s’asseoir à ses côtés dans le canapé pour voir ce dont il retournait. Son cœur n’avait fait qu’un bond et c’était très égoïstement qu’elle espérât que la magie était en dehors de ça. Après tout, les sorciers n’avaient pas le monopole de la violence et Londres avait toujours été une cible de choix pour les terroristes de tous bords. Seulement voilà, un feu en forme de dragon, ça ne trompait personne. Les Mangemorts, parce qu’à tous les coups c’était eux, avaient encore frappé ! La pauvre jeune femme devint blême, se demandant que faire. Comment pouvaient-ils faire ça un soir de fête ? Qu’était-elle bien supposée pouvoir faire depuis l’autre bout de l’Angleterre ?


*

Restant scotchée au smartphone de sa grand-mère qui était ravie qu’une sorcière en reconnût enfin l’utilité, Clíodhna décida finalement d’attendre un peu avant de se précipiter au cœur de l’action et de suivre minute par minute le déroulement des événements. S’il y avait une chose pour laquelle les moldus étaient doués, c’était bien l’information en temps réel ! On ne savait encore rien de ce qui s’était passé que la toile s’affolait déjà, avançant des théories plus farfelues les unes que les autres. Malheureusement, la plus tenace était que la magie existait et que les sorciers avaient décidé d’entrer en guerre contre eux. Le problème, c’était que c’était loin d’être si farfelu que ça, comme chacun le savait dans le salon de la famille Baker-Quinn. Le secret magique international, le plus grand tabou du monde sorcier, avait donc été bafoué. Si ce n’était pas l’empreinte des Mangemorts, ça ! Il ne manquait plus qu’une belle Marque des Ténèbres pour signer leurs exploits… Les photos et les vidéos, prises pour la plupart par des amateurs, ne cessaient d’affluer sur les réseaux sociaux et elles étaient à glacer le sang. Une fois encore, les Mangemorts n’y étaient pas allés de main morte : des flammes, du sang, du grabuge. De la panique, surtout. C’était une véritable apocalypse et on parlerait encore longtemps de cette funeste nuit de nouvelle année. La seule chose qui rassurait notre sorcière, c’était que les choses n’avaient pas l’air de s’aggraver. Une fois de plus, les Mangemorts avaient frappé d’un coup, là où ça faisait mal, puis ils s’étaient évaporés dans la nature avant que quiconque n’eut le temps de s’interposer.

Ce n’est finalement qu’une bonne heure plus tard que Clíodhna finit par prendre congé de sa famille, bien décidée à elle voir par elle-même ce dont il retournait. Tout le centre de Londres avait été bloqué par la police moldue qui ne laissait personne entrer afin de faciliter le travail des pompiers et autres secouristes. L’ancienne Gryffondor en avait les larmes aux yeux tant la vision qui lui était offerte était dramatique. Elle était dégoûtée, elle avait peur. Elle était en rage contre ces êtres abjects qu’étaient les Mages Noirs, mais elle se sentait surtout horriblement impuissante. Que pouvait-elle, que pouvaient-ils bien faire face à ça ? L’Ordre du Phénix et eux ne combattaient définitivement pas à armes égales et, plus que jamais, la cause qu’elle défendait lui semblait perdue d’avance. « Ne restez pas là, rentrez chez vous ! », lui ordonna alors un moldu en uniforme fluorescent. Elle se tourna alors vers lui et eut l’impression de croiser son regard à travers son casque. Tout ce qu’elle parvint à faire, c’est murmurer un faible « Désolée… » qu’il n’eut aucune chance d’entendre, avant d’obtempérer et de se mettre en quête d’un coin sombre pour transplaner. Désolée, elle l’était. Au nom de toute la communauté magique, désolée qu’une fois encore les moldus fassent les frais de la barbarie d’une minorité. C’était dans ces cas-là qu’elle avait honte de ce qu’elle était, honte d’être une sorcière. Lorsqu’elle finit par trouver un endroit suffisamment isolé pour sortir sa baguette loin des regards indiscrets, elle ne put retenir un gloussement nerveux. À quoi bon prendre de telles précautions après ce qui venait d’avoir lieu ? Cette fois-ci c’était sûr, la face du monde ne serait plus jamais la même…

Ce n’est qu’au dernier moment qu’elle réalisa qu’elle ne pouvait pour être aussi lâche. L’étendue des dégâts avait beau être considérable, elle ne pouvait pas décemment aller se coucher sans contribuer à l’effort collectif pour sauver ce qui pouvait l’être. Ainsi, elle plongea sa main dans son minuscule sac à main pour en sortir son Gallion d'urgence qui avait dû s’agiter toute la soirée, mais qu’elle n’avait même pas pensé à regarder, et dégaina sa baguette pour passer le message aux autres membres de l’Ordre du Phénix.

C’est alors qu’un policier moldu surgit dans son dos, son arme braquée sur elle et arborait le casque ridicule qui caractérisait les siens :

« Vous là-bas, mains en l’air, ne bougez plus ! cracha-t-il tandis que ses mains tremblantes trahissaient sans équivoque la terreur qui l’animait. C’était quoi, cet éclair ?! Jetez immédiatement ce bâton à terre, sinon je tire ! », et, glapissant, notre héroïne n’eut d’autre choix que d’obtempérer, redoutant plus que tout la perfidie de l'armement moldu.

Qu’elle devait avoir l’air idiote comme ça, sur son trente-et-un, les mains en l’air et les yeux écarquillés sur ce moldu dont elle redoutait fortement qu’il dérape. Dans la précipitation, elle avait abandonné sa baguette et se trouvait donc plus vulnérable que jamais. Pire encore, elle craignait à présent que ses frères et sœurs d’armes ne répondent à son appel et ne se retrouvent sur le champ de mire de ce policier dépassé par la toute récente révélation de l’existence de la magie et qui n’avait de toute évidence pas reçu pour ordre de considérer les sorciers comme des citoyens ordinaires avec lesquels entretenir des relations pacifistes... La voilà qui était dans de beaux draps, et dire que ça ne faisait que commencer !
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Re: Au poste de police
Invité, le  Lun 16 Fév - 3:43

en parallèle à ce rp

Quand Clío' m'avait proposé qu'on passe le Nouvel An ensemble, je m'étais un peu sentie obligée de lui dire la vérité. Déjà que je la lâchais pour la soirée la plus importante de l'année, je me devais de lui être honnête sur la raison de cet abandon. Mais pourvu qu'elle n'en dise pas un mot à April... Clíodhna m'avait insulté en toute amitié, 'Pril me massacrerait. Et ce ne serait que le début d'une lente leeente agonie avec leçons de morale tous les jours. La joie de la colocation. J'avais beau adorer cette tête de mule de Warren, j'étais lucide. Son mépris pour les Aurors tournait à l'aurorophobie et Antoni en particulier était sans conteste en haut de sa liste noire. L'ennemi numéro un. L'homme à abattre. Autres synonymes. Je pouvais presque entendre ses remontrances, du "mais c'est un p*tain de chien à la botte du Ministère !" jusqu'à l'inévitable "t'es pas amoureuse de lui au moins ?"

Non, bien sûr que non. Ce n'était pas un sourire niais qui se dessinait sur mon visage ce soir là tandis que je marchais dans les rues de Londres. C'était un sourire de battante voyons, un sourire de quelqu'un qui avait la situation bien en main, un sourire vainqueur! Veni vedi vici tout ça! Bien sûr que je n'étais pas amoureuse de Ton... ahum Londubat, c'était juste un passe-temps. Un jeu en fait, ouais c'était ça, je m'amusais avec lui, rien de plus. Un peu de bon temps entre adultes consentants, rien de bien grave.

Et à mesure que j'approchais du point de rendez-vous, mon coeur battait plus vite.



- Deux Chip Butty s'il vous plaît !

En voyant l'élégant brun tendre la main pour récupérer les épais ketchup-frites au sandwich (oui dans ce sens là), je me mordis les lèvres pour ne pas rire. Ce n'était clairement pas ce qu'on s'imaginait de lui au premier abord. A en juger par son physique avantageux et le soin qu'il portait à sa tenue, on le visualisait plus dans un somptueux restaurant à déguster des plats aux noms à rallonge. Toni était bien loin des a priori que j'avais pu avoir sur lui en vérité. Et je dois dire que cela me plaisait.

On s'installait sur un banc près de la Tamise, nos mains dégoulinant déjà de sauce tomate. De quoi être complètement incognito parmi les moldus. Malgré l'agitation autour de nous à mesure que la nouvelle année approchait, surtout à cet endroit là en face du London Eye, je me sentais étrangement calme. On discutait de tout et de rien, de nos intérêts communs, de nos vies différentes, de nos accords comme de nos désaccords. N'importe quel sujet me paraissait intéressant lorsqu'il s'agissait d'en parler avec lui. Et déjà c'était le décompte de la foule, les douze coups de Big Ben, les magnifiques feux d'artifice. Lui était absorbé dans leur contemplation, moi c'était son visage que je regardais. Ses yeux émerveillés et le sourire qui naissait sur ses lèvres...

Soudain son expression changea du tout au tout. Un regard devant nous et je compris. Big Ben était en feu. Un p*tain d'énorme brasier qui ne pouvait qu'être magique au vu des formes qu'il prenait. La peur me prit d'un coup, paralysante. Le Secret Magique, notre seul rempart contre les moldus, venait de sauter. Au-dessus de nous, quelque chose filait à basse altitude. Un sorcier sur son balai, cape blanche sur laquelle les couleurs des feux d'artifice se reflétaient. Antoni fila, rappelé à l'ordre par son travail et ce fut pour moi le déclic. Je sortis subitement de ma torpeur et me frayais un chemin à travers le peuple paniqué jusqu'à un oasis de calme : les poubelles. Classe mais je n'en avais rien à faire. Un #sort sur mon gallion et j'avertis l'Ordre.

Et après.

Que pouvais-je bien faire face à l'ampleur de la situation ? Je voulais rester là, tétanisée, à me terrer derrière les bennes à ordure. Et puis doucement les choses se remettaient à leur place dans ma tête. Ce n'était pas moi, ce n'était pas nous, sorciers, qui étaient victimes de cet attentat. Certes les conséquences allaient être dramatiques mais à ce moment précis c'était la communauté moldue qui se trouvait en danger. Et ils n'avaient aucun moyen de se protéger de tout ça.

- P*tain de b*rdel de m*rde...

Inspiration. Expiration. Encore et encore, jusqu'à ce que je prenne mon courage à deux mains et que je me mette en marche. Arrivée de l'autre côté de la Tamise, à l'épicentre de la catastrophe, des policiers me barraient le chemin. "Rentrez chez vous", "circulez", et mêmes deux trois "nous maîtrisons la situation". Il me fallut trouver une alcôve loin de l'agitation pour me camoufler d'un #Kaléidem. Je pus accéder à la zone touchée et commencer à agir, vite et discrètement. Le Feudeymon n'était pas de mon ressort, je me concentrais sur les ambulanciers et les blessés. Des #Revigors et des #Episkeys çà et là, trois quatre fois en tout, pour leur redonner des forces... C'était si peu, c'en était ridicule. J'étais dégoûtée, frustrée de mon inutilité. Je me répétais mentalement que le moindre effort leur serait utile mais dans le fond je n'y croyais pas trop. Pourquoi avait-il fallu que ce soit moi qui fut là et pas un médicomage expert des sortilèges efficaces en pareilles circonstances ?

Je pris soin de ne pas être trop proche de quiconque, de sorte que mes formules magiques soient recouvertes par les cris, le crépitement des flammes, les sirènes des véhicules. A telle personne qui n'arrivait plus à respirer à cause de la fumée qu'elle avait absorbée, je lançais un #Anapneo. A cet homme terrorisé sur son brancard, un #Anatrista Allegro. A cet enfant qui souffrait, un #Curo As Velnus. Sur ce débris que les pompiers peinaient à déplacer, un léger #charme de locomotion que je dosais pour faciliter leur entreprise sans qu'ils ne s'en rendent compte. Et ainsi de suite, à chacun une aide infime. Ponctuellement, en laissant passer un laps de temps pour ne pas que ma magie ne s'essouffle. Il ne s'agissait que de très simples sortilèges mais je me devais d'être prudente. Mon stratagème dura peut-être une heure, peut-être plus. La tension ambiante m'empêchait de faire une juste estimation. Par contre j'étais capable d'estimer de ma fatigue et je sentais que je ne pouvais tenir beaucoup plus longtemps. Je m'apprêtais à quitter la zone concernée quand je passais près d'un duo de policiers :

- J'ai conduit une drôle de minette au commissariat... La nana avait un genre de bâton qui... qui faisait de la lumière. Bon sang mais dans quel monde on vit ?!

La personne dont ils parlaient correspondait parfaitement à la description d'une sorcière... Qui qu'elle fut je me sentais un peu liée à elle pour avoir eu moi aussi la malchance d'être ici et la folie d'utiliser la magie. Si certains sorts pouvaient passer inaperçus la plupart des sortilèges d'attaque et les boucliers magiques étaient nettement visibles. Mes enchantements ne nécessitaient pas assez d'énergie pour dégager de la lumière, c'est ce qui m'avait sauvé. Pourtant j'aurais pu me trouver dans la même situation que cette femme... Elle était probablement dans une cellule à flipper pour sa vie.

J'avais pas envie d'être ici. Je voulais rentrer chez moi et me sentir en sécurité. Éviter mes colocataires bourrés et me réfugier sur le balcon avec une couette et un chocolat chaud, attendre des nouvelles d'Antoni. Mais j'étais peut-être la seule personne à pouvoir faire quelque chose pour elle alors ma décision fut prise. Je marchais une demi-douzaine de minutes avant de trouver des toilettes publiques dans lesquelles mettre fin à mon charme d'un #Finite Incantatem. Il me fallut ensuite trouver le chemin du poste de police, ce qui n'était pas une mince affaire avec l'agitation qui régnait... J'eus une pensée pour les oubliators et un rire amer me prit. Tout Londres avait vu ce qui s'était passé. Les évènements avaient été retranscrits dans les nombreux médias dont disposaient les moldus et eux seuls savaient combien ils en avaient ! Ce n'était pas seulement sur la ville de Londres qu'il fallait lancer un oubliette, c'était aussi sur leur réseaux, sur les moldus du monde entier qui les avaient consultés. Le travail n'était pas titanesque, il était impossible.

Je finis par trouver le commissariat et quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris Clío' dans ses geôles ! Ne me souciant guère des officiers, je me précipitais vers elle, autant que faire se peut avec des barreaux. Tu fous quoi ici ? Dans quel pétrin tu t'es mise ? Comment tu te sens ? furent autant de questions qui fusèrent, à peine démêlées. J'attirais inévitablement l'attention des policiers qui me demandèrent de décliner mon identité, en quoi je connaissais la demoiselle ici présente. Alors que je cherchais désespérément des excuses, Quinn ne cessait de m'enfoncer. Bien sûr qu'on se connaissait, on était allées à la même école de magie, on était de proches amies, on faisait des trucs de sorcières comme des potions magiques, voler sur des balais... A quoi elle jouait enfin ? Certes, au point où on en était cela ne changeait pas grand chose pour notre monde mais pour ma petite personne, moi Abygael Thompson l'individu, cela changeait énormément ! Cela impliquait que j'allais moi aussi me faire coffrer et... Oh. Je voyais où elle voulait en venir. Je continuais à nier pour la forme tandis qu'ils me transféraient dans la cellule. Clío' grommela un peu parce que j'avais été longue à la détente mais ces grincements de dents furent vite interrompus. Je lui pris la main et...

CRAC.

La cellule était vide.
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Re: Au poste de police
Harradas Spinner, le  Jeu 3 Sep - 2:34

RP Unique

Le coeur de Londres abrite de nombreuses petites rues calmes, inconnues de presque tous sauf des chauffeurs de taxis qui les traverse avec facilité et arrivent dans des endroits tous aussi étrange que celui-ci. Si, en venant du parc, vous tournez dans une ruelle sans prétention, et tournez à nouveau une ou deux fois à gauche puis à droite, vous aboutirez dans une rue tranquille, où se dresse un... Poste de Police. Pourquoi son chauffeur l'avait-il déposé ici ? Il n'en avait aucune idée. Le poste se trouvait là depuis bien longtemps. Durant la guerre, maisons sur sa droite furent démolies, ainsi que celles un peu plus loin sur sa gauche mais le poste semblait avoir été épargné. Enfin, c'est ce qu'on pouvait en déduire d'après le style d'architecture et les matériaux du bâtiment. Toutefois il ne put éviter d'être meurtri et marqué des cicatrices, mais grâce à une somme d'argent raisonnable, il fut sans doute restauré et pour ainsi pouvoir reprendre son aspect original.

Mais cela n'expliquait toujours pas pourquoi il se trouvait ici. Est-ce qu'il avait quelque chose à y faire ? Une genre de mission à accomplir ? Il s'approcha de la grande porte de bois qui lui faisait fasse et y toqua trois fois. L'écho résonnant à l'intérieur témoignant du vide qui y prenait place le fit soupirer. Laissant tomber les épaules après avoir eut un léger espoir d'avoir une réponse simple à ce mystère, il défit sa cape et s'assit sur les marches en fasse de l'entrée. Posant son habit sur ses genoux, il ignorait pourquoi il avait prit ce manteau, il ne faisait pas si froid que ça dehors. Et puis sa baguette était confortablement installée au fond de sa poche avant droite, il n'avait pas besoin de poche supplémentaire. Il soupira une nouvelle fois avant de tapoter du pied sur les marches de marbre comme si cela allait y changer quelque chose.

Il leva les yeux vers les ciel, observant ces étoiles qui transcendaient des millions et des milliards de kilomètres pour parvenir à émettre leurs lumières jusqu'à lui. Peut-être qu'elles avaient les réponses elles. Peut-être que tout ceci n'était qu'une infinité de questionnement auquel il n'y aurait pas de véritable solution. Du moins sur cette terre. Est-ce qu'il pouvait transplaner de galaxie en galaxie ? Peut-être pas. Mais rien ne lui disait qu'il ne pouvait pas transplaner partout ailleurs, sur cette petite terre qui était la sienne. Enfin pas vraiment la sienne, parce que bon partager avec sept milliards de personnes c'est pas évident mais bon vous m'avez compris. Il se leva pour tourner sur lui même et disparu.
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Invité, le  Dim 25 Oct - 0:00

Avec Leo Keats (+LA accordé)
Stupide. C'était le mot qui lui venait à l'esprit. Il avait bu un peu mais oh mon dieu ce que c'était drôle ! Avec Leo, qui allait peut-être bien un jour malgré lui devenir son partenaire quotidien de boisson (car ils étaient tous les deux des tarés alcooliques apparemment et que Ghrys aimait bien ça), ils avaient eu une idée stupide quand le Serdaigle s'était rappelé d'un costume de licorne qu'il avait vu dans sa salle commune. Il appartenait à une fille au hasard, pas très intéressante mais définitivement bizarre. Il assumait que c'était un costume d'Halloween. De Samhain. Peu importe, ce n'était pas important. Ce qui était importait c'était qu'une fois ivre, il avait dit à Leo ce qu'il avait vu. Puis ça avait dégénéré. Vraiment vraiment dégénéré. C'était la première fois qu'il transplanait avec quelqu'un déguisé en licorne. Lui, il ne pouvait plus se retenir de rire, de glousser comme une vraie dinde. Il avait piqué le costume à la Serdaigle pendant que la salle dormait. C'était pas cool, mais au moins ça l'amusait.

Donc les deux garçons étaient là, Ghrys crevant de rire à chaque fois qu'il portait un regard vers son ami. Il ouvrit la bouche et, entre deux rires, s'esclaffait: « Allez Keats, c'est super facile, tu galopes et tu hennies, faut que les moldus ils te croient fou. Points bonus si tu réveilles la police. » Car oui. Comme des imbéciles, ils étaient devant un poste de police. Toujours souriant et riant, Ghrystal tapa dans ses mains. « HUE CHEVAL ! »

Le garçon observa la rue. À cette heure, il y avait encore pas mal de gens. Puis il y avait une certaine quantité de voitures de police garer sur le côté. Ça promettait d'être hilarant.


Edit William : Bonsoir Ghrystal. L'utilisation de la balise blockquote était interdite sur le forum, je viens de la retirer, merci de faire plus attention à l'avenir. Cordialement.
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