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Au poste de police
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Azénor Philaester
Gryffondor
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Re: Au poste de police
Azénor Philaester, le  Ven 24 Juin - 0:17


Vous courez. Encore. Et pendant longtemps. Trop concentrée à aller vite, tu ne distingues pas ce qu'Alice crie au policier qui essaie tant bien que mal de vous rattraper. En sortant du commissariat, vous allez à gauche, puis tournez à l'angle. Quelques rues plus loin, tu n'entends plus les bruits de pas de l'inspecteur. Vous l'avez semé, c'est sur.

La ruelle dans laquelle vous vous êtes réfugiés avec la jeune Poudlarienne est très étroite. Pas très longue. Assez sombre, peut-être car cette après-midi, les nuages ont bien pointés le bout de leur nez. Le sol est fait de pavé, les murs sont d'un orange foncé très sale, et il y a peu de fenêtre aux habitations qui montent très haut. Tu lèves le nez, tu observes les alentours, tu écoutes le bruit de la métropole. Et là la jeune fille se présente. Ah oui, c'est vrai qu'il faut se présenter.
-Alice, enchantée.
-Salut, moi Azénor! Enchantée également. Alors comme ça t'es à Poudlard?
Tu souries à la jolie fille aux yeux noirs, plantée devant toi. Tu attends sa réponse. Même si tu sais ce qu'elle va répondre. Oui elle est a Poudlard. Elle est même à Serdaigle. Noble et sage. Cette fille a l'air aussi folle que toi. Là elle est un peu, comment dire, dans les nuages.





Alice Grant
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Re: Au poste de police
Alice Grant, le  Sam 25 Juin - 11:09

A Saint-Etienne, les rues pavées comme ça s'appelaient les rues piétonnes. Mais c'était bien le seul point commun qu'il y avait entre la ruelle ou les deux sorcières se trouvaient à présent et là-bas, dans son véritable chez elle. Il y avait toujurs une bonne odeur qui s'échappait des restaurants dans le temps de midi et les boutiques étaient mignonnes à croquer. Arrête, Alice, tu sais bien que ton véritable chez toi, en Alsace, a disparu dans les flammes il y a bien longtemps, en même temps que ton père d'ailleurs! La ferme l'esprit cruel. Oui, mais elle avait réglé ce problème, à présent, dans l'Allée des Embrumes, après une très longue enquête qui aura duré huit longues années. Elle chassa ces pensées de son esprit pour écouter la réponse de la fille en bottines noires.
-Salut, moi Azénor! Enchantée également. Alors comme ça t'es à Poudlard?
C'était le moment rêvé pour les questions. Priant pour que le Sortilège d'Ivresse soit totalement dissipé, elle répondit:
-Oui. A serdaigle. Et toi? Comment tu.. heu... enfin.. qu'est-ce qu'il s'est passé? demanda-t-elle, encore trop dans les vapes pour élaborer une théorie. En fait, #Cortes Titilandus était encore bien présent en elle. Moins qu'au poste, c'était sûr, mais toujours là pour l'empêcher de vraiment réfléchir comme à son habitude.
Azénor Philaester
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Re: Au poste de police
Azénor Philaester, le  Dim 26 Juin - 12:16


Alice paraît encore être sous l'emprise du sortilège d'ivresse. Tu vois ses yeux sombres s'affaisser et regarder n'importe où sauf là où ils devraient. Ça doit être un peu la cohue dans son cerveau, la pauvre. Mais ça te fait sourire. Quand c'est volontaire, être saoul, c'est bien marrant!
-Oui. A serdaigle. Et toi? Comment tu.. heu... enfin.. qu'est-ce qu'il s'est passé? Sa réponse te fait sourire. Elle sait pas ce qu'elle dit. C'est drôle. Au final, heureusement que t'étais là pour 'a sortir de son pétrin! D'ailleurs, plus de nouvelle de l'inspecteur.
Tu dois raconter à la jeune ce qu'il s'est passé, alors en prenant une longue respiration, tu commences ton récit:
- Alors en gros, j'ai trouvé un porte feuille que j'ai apporté au commissariat, et j'ai entendu des "cris". Je suis allée voir et tu étais là, devant le bureau de l'inspecteur et il te posait des questions. J'ai entendu "Serdai..." Donc je me suis tout de suite dis qu tu étais une des nôtres. Alors j'ai fais mon possible pour t'aider. Et je crois qu ça a pas mal marcher aha. Ah et je suis à Gryffondor personnellement.
En regardant aux alentours, une envie de bouger te prend.
-On va s'prendre une glace? En plus manger te fera le plus grand bien je pense!"




_________________________________________________________________
FIN DU RP AU POSTE DE POLICE, CONTINUATION AILLEURS
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Re: Au poste de police
Invité, le  Jeu 18 Aoû - 2:58

RP UNIQUE

- Ah bah ça on l'avait pas vu venir..., Jonas se trouvait au poste de police à présent. Jimmy Figelegraal à côté de lui était menotté et bien attaché à sa chaise. Il sont là à cause d'un excès de vitesse majeur enregistré par les moniteurs de la nationale. Pas de chance, un flash et quelques minutes plus tard les voilà arrivés au poste de police pour la déposition.

- Bon alors les amis, vous allez m'expliquer ce que vous faisiez à rouler si vite ? , le gars en face d'eux n'avait pas vraiment envie de jouer le rôle du gentil policier compréhensif.

- J'avoue que j'ai poussé le bouchon un peu loin cette fois ci, répondit Jimmy tout à fait serein, comme si tout était normal.

- Mais monsieur... vous êtes complètement fou ! le policier n'arrivait pas à se calmer, il respirait mal et s'emballait à la lueur de l’indifférence du vieil homme. Bien étrange de voir qu'on ne risque rien à cette vitesse, mais quel est donc le secret ?

- C'est ma faute monsieur l'agent, j'ai demandé à monsieur Figelegraal de rouler vite, je lui ai assuré que c'était sans danger, j'ai beaucoup insisté, il avait dit cela pour calmer la tempête qui se préparait juste au dessus de la tête du policier. Comme un nuage se préparant à relâcher la foudre qui grondait dans ses yeux, monsieur le commissaire promettait d'exploser à tout moment et d'atteindre tout ceux sur son passage. La perspective représentant un risque non négligeable il fallait que cela se fasse selon ses règles.

- Petit, c'est ton père ? la question que Jonas attendait, il la craignait aussi, comment expliquer la gêne qu'il ressentait alors, il faut le vivre pour comprendre.

- Pourquoi lui posez-vous cette question, il me semble que je suis responsable, non ? Je suis son oncle par alliance du côté de sa mère. Sa soeur était marié avec moi, gros mensonge mais on s'en fout, on est pas sous serment.

- Mon... père... n'est pas à la maison, répondit le garçon avec une voix à peine audible pour le dire enfin, pour le faire partir de cette pièce.

- Mais alors, il est où ton père petit ? le policier décidait d'insister. Ce qui eut pour effet de mettre tout le monde mal à l'aise. Il fallait que le récit soit abordé ainsi.

- Il a fait bien des choses que je ne dois pas répéter, comment expliquer que son père se trouvait derrière les barreaux à présent et qu'il était impossible pour lui de le dire pour ne pas attirer l'attention ? Le jeune garçon ne voulait pas devenir le reflet de son père.

- Il est drôlement rusé votre interrogatoire, mais est-ce que vous n'avez pas autre chose à faire ?, Jimmy n'avait plus envie de rigoler à présent.

- Monsieur, je ne vous l'ai peut-être pas dit mais vous n'aviez plus le permis avant même d'arriver dans ce poste, maintenant soyez gentil et taisez-vous. Un de nos collègue va vous accompagner en cellule, voilà, mon mais sérieux... ils voulaient arriver rapidement et ils ne seront même pas dehors avant demain. Un homme à l'air assez prétentieux, portant un uniforme et des clés dans la main gauche arrivait dans la pièce, détachant monsieur Figelegraal il l'accompagna en garde à vue.

- Alors maintenant dis moi tout, petit, ton père est-il déjà venu ici ?, le regard torve du policier se fixa sur Jonas qui ne pouvait s'empêcher de jeter de rapides coups d’œil tout autour de lui afin d'éviter ce regard de dément : la fenêtre mal entretenue, le parquet tâché, couvert de traces de semelles noires et le bureau avec cet affreux personnage qui l'épiait comme un diable lui rappelait les jours passés sans espoir.

- Oui, vous l'avez arrêtez il y a deux mois, il s'appelle Victor Blue et je n'ai plus de nouvelle de lui depuis un an.

- Quoi... ? le fils de Victor ? Un sacré numéro celui là, il est gentil mais bon... il se laisse embarqué par les autres dans les mauvais coup où il fonce tête baissé presque à chaque fois. Il a une étrange prédisposition aux récidives, ça fait bien onze ans qu'on le connait maintenant, il riait. Jonas était rassuré à présent, il n'avait même pas besoin de parler, le commissaire était assez fouine et mégalo pour se faire des questions réponses, une sorte de monologue avec lui même. Il ne pouvait plus contenir son impatience. Il ne voulait plus penser à son père.

- Monsieur... je peux vous demander quand est-ce que je serai libre ? douces espérances compte tenu de la situation, il éprouvait un certain mal à garder son sang froid.

- Demain vous pourrez partir, mais à pieds avec les transports en commun ou comme vous voudrez.
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Re: Au poste de police
Invité, le  Mar 22 Nov - 4:07

RP avec la majestueuse 87

My mind's a kaleidoscope, it thinks too fast
Blurs all the colors 'til I can't see past


18 ans.

Si elle était moldue, Aileen serait probablement dehors en train de fêter, de s'amuser, de goûter à l'alcool légalement pour la première fois de sa vie.

Si elle était moldue, ses parents lui auraient probablement fait un long discours sur l'importance du vote, l'importance de choisir avec qui coucher et un avertissement de ne pas se pointer en boite de nuit non accompagnée.

Mais Aileen n'était pas moldue.

Aileen était une sang-pur, une O'Leary.

Ton sang dicte ta conduite.

Pour ses 18 ans, Aileen s'était retrouvée à être maquillée, coiffée, habillée, coachée par sa grand-mère et ses tantes. Illeria attendant sagement sur le côté que sa fille aie fini de se préparer. Robe émeraude, longue, décolletée. Cheveux attachés. Visage pouponnée. Talons enfilés. C'était à peine si elle se reconnaissait. Une potion de beauté vint parfaire le tout et, enfin, elle était prête.

Prête à se faire jeter dans la gueule du loup. Dans une de ses soirées dite de ''matchmaking'' où l'on jetait quelques sangs purs ensemble dans l'espoir de les faire copuler. Elle avait une lignée à porter.

The last mistake, the choice I made
Staring in the mirror with myself to blame


Deux heures.

Elle avait tenue deux heures.

À se faire courtiser, draguer, manipuler.

Deux heures avant qu'elle ne puisse s'excuser, prétextant devoir prendre l'air, que l'intérieur sentait trop le renfermé.

Deux heures et elle s'était échappée.

Robe déchirée afin de mieux marcher, cheveux détachés, flottant au vent, maquillage effacé, talons cassés. Avec un peu de chance les effets de la potion n'allaient pas durer, la famille comptait bien sur l'alcool pour compenser en fin de soirée.  Elle était libre....Enfin presque. Ne sachant pas comment transplaner, la jeune sorcière était contrainte de marcher. Pour aller où? Pour faire quoi? Questions sans réponses pour le moment.

Elle ne pouvait pas rentrer, confronter sa mère dépitée, sa grand-mère affolée.

Elle ne pouvait pas rester, entre ses prétendants tous plus lourds les uns que les autres et l'ambiance risquée...Elle ne savait même pas s'il aimait les hommes p***ain. Elle avait 18 ans, l'âge de rêver, l'âge de s'amuser, l'âge d'expérimenter, pas l'âge de se marier.

Sometimes I'm afraid of the thoughts inside
Nowhere to hide inside my mind


Elle se contenta donc de errer, une heure, deux heures, trois heures. Sentir le vent du soir caresser sa peau. Écouter les bruits de la nuit. Rêver la lune et les étoiles. Pour la première fois depuis longtemps, Aileen se sentait libre.

La nuit a ses secrets que le jour ne peut rêver de posséder.

Mais voilà que, déjà, l'illusion devait casser. La sorcière s'était écartée de son monde, se rendant en terres moldues qu'elle n'avait jamais exploré auparavant. En temps normal, l'irlandaise aurait adoré ce moment, l'adrénaline l'aurait poussée, elle se serait amusée à découvrir chaque facette de l'endroit, jusqu'à ce que celui-ci ne recèle plus aucun secret pour elle.

Malheureusement pour la rousse, elle n'était pas tombée dans le bon quartier, ni devant le bon établissement. Un poste de police moldu, rien de moins. Quelques policiers, jeunes, traînaient dehors, cigarettes en bouche. Cigarettes qui tombèrent au sol quand ils virent arriver la jeune fille. Il fallait admettre qu'il y avait un petit côté désenchanté, de conte, à l'arrivée d'une rousse aux habits déchirés. Ils se regardèrent, se mettant d'accord implicitement sur la façon d'agir.

I'm scared that you'll compare and I'll look a lifetime past repair
I second guess myself to death, I re-solicit every step


-Hey qu'est-ce qui t'arrive? Tu es perdue? Ne t'en fais pas, on est de la police, on est là pour t'aider.

Et voilà que le premier essayait de la toucher. Aileen repoussa sèchement son bras avant de déclamer.

-C'est correct merci, je peux m'arranger seule. Il doit y avoir des crimes pas mal plus urgents à régler, vous devriez vous en occuper.

Ses mots eurent l'effet inverse sur les 3 policiers, ceux-ci se rapprochèrent d'autant plus. Celui qui menait continua sur sa lancée.

-Mais il n'y a vraiment pas besoin de te braquer comme ça! T'en fais pas, on voit clairement que tu as été agressée, Viens, on va aller inspecter ça à l'intérieur.

Cette fois-ci il lui agrippa de façon un peu plus violente le bras. Aileen sortit sa baguette de sa poche avec son bras libre, fusillant du regard celui qui la tenait. Elle ne se sentait vraiment pas d'humeur à jouer. Surtout pas avec des hommes.

-Lâches moi

Si un regard pouvait tuer, les policiers seraient déjà morts.

When the hope of morning starts to fade in me
I don't dare let darkness have its way with me
And the hope of morning makes me worth the fight
I will not be giving in tonight
Mangemort 87
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Re: Au poste de police
Mangemort 87, le  Sam 26 Nov - 5:31

tu t’es perdue
perdue sur la route vers toi
tes pieds légers foulent les pavés
comme souhaitant ne pas s’y attarder
crainte de laisser une trace sur laquelle
tu pourrais toi retomber
loin était
celle qui voulait changer le monde
ce soir
une coquille se trainait
dans les rues de Londres
fatigue d’être
rien de bien grave en vérité
il n’y avait pas vraiment de déclencheur
cela aurait pu être le sort jeté à sa mère
mais non non la chronologie ne collait pas
il n’y avait de point mathématiquement relié
juste l’impression
ça t’assommait d’un coup
sensation diffuse
de lassitude
ouatée
la vie avait un goût
un jus pulpeux mais qu’on aurait
oublié de garder au frais
elle avait su traverser pire
mais toi
toi tu étais fatiguée des mensonges
des doubles jeux
ta poker face se craquelait
besoin de se retrouver
alors tu faisais ce que tu faisais le mieux
cherchais ton reflet dans le sang
de tes victimes
de tes yeux
à la frontière où vous aviez été séparés
toi et toi
où LNÉ avait perdu fougue
s’était essouflée
tu filais sur les rues de Londres
en quête éperdue
du point de rupture
pour renouer les liens
rattacher les points
recréer du sens

dans la violence de la rue
tu ne trouvais ton essence
mais au moins la lassitude te quittait
à chaque blessé un surplus d’intérêt
pourquoi tuais-tu ?
tu ne savais plus
plus exactement
tu avais commencé sous l’effet
d’une femme plus puissante que toi
je crois que tu y avais juste pris goût
maintenant
le sang était un chocolat chaud
avec un peu plus de cris
oh et ces cris
s’ils peuvent être forts
et troubler l’espace cérébral
ces cris rappellent toujours
l’extase sur le carrousel
vous vous rappelez
la difficulté à définir
si l’enfant rit ou pleure
dans la mort
oh dans la mort ils t’étaient de même
et tu riais
avec eux
au gré de leurs supplications
en quête de sens
dans la violence

chaos interrompu
dans la rue plutôt éclairée
des sons te déplaisent
puissamment
ils n’ont la saveur d’une pluie
sur le velux
laissant le lendemain une terre
mouillée
gorgée
de senteurs
non
c’est une violence plus dés-habitée encore
que la tienne
c’est un refus de lâcher
c’est des pieds trainés
de force
and meaning kicks in


s’il y a bien un oppresseur
que tu ne peux supporter
c’est le mâle
non que les femelles soient dénuées
de férocité
de toxicité
tu en es toi même la preuve
c’est une femme qui t’a
la première
faite basculer
mais tu ne peux t’empêcher de penser
que les plus dangereux d’entre eux
ont une queue entre les cuisses
qu’ils battent comme des chiens
n’obéissant qu’à leur propre plaisir
tu lâches ta proie et l’envoies courir
plus loin
t’approches de la scène
reconnais la tenue de ces hommes
ils portent les tenues de la sécurité moldue
de la police
de l’autorité
tous des bâtards
qui ne cherchent qu’à assouvir
un complexe de supériorité
à travers l’image
la réputation
le pouvoir
ton regard se pose
après coup
sur leur proie
elle a les vêtements déchirés
est-ce de leur fait ?
la rage
rage
bout
intensité croissante
comme si l’on avait versé trop d’ail
dans l’eau sur le feu
et que ses remous blanchâtres
débordaient de tes lèvres
poison dangereux
pour quiconque toucherait cette femme
moldue ou sorcière ?

tu souris face à la bravoure de l’inconnue
qui leur tient tête d’un regard revolver
mais tu sais que la force allant au nombre
sa robustesse psychique ne suffira pas
alors tu viens mettre ton nez
hors de tes oignons
prétendant à toi même que c’est seulement
parce que tu t’ennuies
parce que ta proie est partie
parce qu’il faut un nouveau jeu
mais la colère qui gronde en toi
comme un feulement du vent
contre une vitre
ne laisse pas de place au doute

en t’avançant tu changes d’angle
la baguette de la rousse apparaît
ukay même 67 ne pourrait rien dire
tu ne débordais pas de ta ligne
tu alliais juste tes idées
dans un fil commun
#Impero sur l’alpha
de la meute
- Elle vous a dit de la lâcher
- Déguerpissez.
le sale flic
(est-il nécessaire de préciser qu’il est blanc ?)
(et cis ?)
(etc ?)

tourne vers toi un regard vide
et se décale

ses partenaires le regardent sans comprendre
semblent troublés par l’influence
de mon bout de bois
hésitent
on dirait qu’ils oscillent
comme une flamme
sur le point de s’éteindre
ayant consumé trop de sa mèche
ou la jouant trop chêne face au vent
toujours est il qu’ils s’amusent
à me traiter de S*l*pe
il paraît oui
que c’est le nom que les hommes donnent
à quiconque se risque à s’opposer
à quiconque ose avoir des idées
à quiconque refuse de rentrer dans leur moule
le nom des menaces
des êtres libres
tu ris
plus carnassière encore
le coin gauche de ta lèvre supérieure
se froisse
d’un mépris palpable
à la gorge du second
tu noues un #Bulla Aquae
plus visible s’ils avaient encore des doutes
- Dégagez avant que je change d’avis.
Enfin on. Ils sont à toi, après tout.

peut-être comptent-ils devenir intelligents ?
mais je crains que les hommes se plaisent
à jouer à être de la pâtée pour chat
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Re: Au poste de police
Invité, le  Dim 27 Nov - 4:21

Places, places, get in your places
Throw on your dress and put on your doll faces.


Comme des loups encerclant leur proie, les hommes tournaient autour d'elle. Exception faite de celui qui lui tenait le bras. Elle haïssait se faire toucher ainsi, par des inconnus, par des hommes, par des hommes inconnus aux intentions malsaines. Pourtant l'irlandaise ne se sentait pas comme un petit lapin sur le point de se faire dévorer. Peut-être qu'elle aurait dû.

Sa baguette lui brûlait la main, y avait-il une caméra de sécurité proche? Probablement pas ou les jeunes hommes n'auraient jamais essayés de l'approcher. Pas d'autres témoins, une rue calme, sombre, inhabitée. Magnifique place pour un sortilège bien placé.

Le bras de l'homme bougea, tentant de la rapprocher. Correction magnifique place pour un meurtre bien placé.

Everyone thinks that we're perfect
Please don't let them look through the curtains.


Les liquéfier laisserait trop de trace, peut-être qu'arrêter leur coeur serait plus efficace....un choc électrique bien placé pouvait faire des miracles après tout. Et...

La réflexion de la rousse fut interrompue par le policier qui, soudainement, lui lâcha le bras pour se mettre en retrait. Une voix claire et agressive se fit entendre.

- Elle vous a dit de la lâcher
- Déguerpissez.


Un masque. Non, une masquée. Habillée en cuir noir qui plus est. Elle se mouvait avec l'aisance de ceux qui savent ce qu'ils valent, de ceux qui ne sont retenus par la nuit.

ENVIE

C'était un peu ridicule les appeler masqués, comme si la seule chose qu'on remarquait était leur absence de visage, d'identité. Ils ne portaient pas de masque social, alors ils devaient en porter un physique. Belle ironie.

Picture, picture, smile for the picture
Pose with your brother, won't you be a good sister?


Et voilà que les policiers déstabilisés ne lui obéissent pas, si seulement ils savaient.

Si seulement ils savaient qu'ils avaient devant eux deux prédateurs bien plus imposants que leurs petites manies d'agresseurs.

Pour être honnête, Aileen ne s'attendait pas nécessairement à un tel comportement de la part des moldus. Poudlard et ses enseignants dépeignaient bien trop souvent un portrait très idéaliste de ceux-ci et ses seules expériences avec eux se résumait à sa petite vie de village avec Nya.

Et pourtant la violence existait en eux, le désir de violer résidait chez les policiers, grands protecteurs tant acclamés. Belle propagande des sorciers de faire croire que ces pulsions ne pouvaient arriver chez les démunis de magie.

Everyone thinks that we're perfect
Please don't let them look through the curtains.


Les hommes ne bougeant pas, la masquée jugea bon d'augmenter ses menaces, ou du moins prouver qu'elle n'était pas juste qu'un jolie masque dans un joli corps. Elle noua un bulla aquae autour de la tête d'un des moldus avant de dire :

- Dégagez avant que je change d’avis.
Enfin on. Ils sont à toi, après tout.


Aileen acquisça de la tête aux propos de la mangemort, si les policiers ne quittaient pas dans l'instant, la rousse allait se mettre à incanter de son tour. Et à voir l'état de Ryan O'Connor après qu'elle en avait fini avec lui, cela ne risquait pas d'être joli.

Bien évidemment, les hommes n'écoutèrent pas. L'un étant occupé à s'étouffer, l'autre restant immobile en retrait et le dernier pointant son pistolet vers la masquée. Il n'eut néanmoins pas le temps de faire quoi que ce soit avec son arme que déjà Aileen incantait un #Expelliarmus.

Hey, girl, look at my mom, she's got it going on
Ha, you're blinded by her jewelry.


Le pistolet vola loin, bien trop loin pour que le policier ne puisse l'utiliser. Désarmé face à deux femmes en colère il était dans une fâcheuse position. C'est vers ce moment que Leader se réveilla, peut-être l'était-il avait...éveillé...Elle n'y avait simplement pas prêté attention.

Aileen se retrouva donc face à deux hommes plus ou moins enragés, mais assez apeurés. Un #Convulso Crispo plus tard et le leader se retrouvait à trembler. Elle n'eut néanmoins pas eu le temps de viser le dernier que déjà il s'enfuyait.

Il ne restait donc qu'elle, le leader qui tremblotait au sol, le policier qui était tranquillement en train de se noyer et la masquée.

-Merci d'être intervenue, je ne sais pas si j'aurai réussi à m'en occuper seule.

L'irlandaise fit un petit sourire à sa sauveuse. Sauvée par une mangemort, on aura tout vu...Mais après tout, peut-être que ceux-ci étaient eux aussi victimes de désinformations.

When you turn your back she pulls out a flask
And forgets his infidelity.


-Étonnant non?La rousse pointa aux hommes autour. Ils sont supposés protéger et pourtant....La nuit ils deviennent prédateurs. À se demander s'ils n'ont pas inventé les crimes de ceux qu'ils ont réussi à arrêter.

Elle regarda la Mangemort dans les yeux, du moins dans le seul qu'il lui restait avant de continuer.

-Je t'en dois une, masquée. Mangemort. Numéro inconnu.

Uh-oh, she's coming to the attic, plastic,
Go back to being plastic.
Mangemort 87
Mangemort 87
Mangemort
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Re: Au poste de police
Mangemort 87, le  Mar 20 Déc - 2:04

La sauvageonne aux allures de rescapée de l’enfer garde, sous ses frissons, une force palpable. Tu le sens d’ici -qu’elle vibre et palpite à travers sa tenue déchirée -ses moeurs mises à mal -son esprit en déroute. Tu sens qu’elle chavire et se faisant se trouve, se découvre une force qu’elle n’estimait qu’à demi. Elle désarme l’un de son arme moldue -pitoyable, en vérité, que ces êtres aient sur vous pouvoir de vie et de mort, pouvant dans certains états se balader avec leurs pistolets, quand vous, vous vous deviez cacher votre baguette, votre magie et tout votre être. Ils te rendaient dingue, mais ce n’était leur pire crime. Ils lui avaient fait peur. Eux, avec leur misérable existence, des fourmis tout juste bonnes à se battre pour un morceau de sucre, craquer des allumettes et égorger les chats, eux, eux faisaient grimper une adrénaline intense dans ses veines. Tu sentais une détresse mêlée d’excitation, de la soudaine conviction qu’elle pouvait se défaire de leur emprise.

Mais le premier sentiment ne quittait tes narines. Il restait comme un arôme de frayeur dans l’air -les premières vitamines qu’avait saupoudré la crainte -crainte de l’homme -crainte de l’arme -crainte de l’ordre. Ce soir ma douce, vous allez vous mêler. Toi et tu, former un duo plus puissant que tu ne pouvais le deviner. Ce soir s’esquissait quelque chose de grand, qui te dépassait. Tu l’ignorais, mais ce soir, en refusant le système, une autre voie t’était offerte, aux côtés de Tu. Quelques convulsions et la crainte changeait de corps. C’était mieux, déjà. Ils comprenaient qu’ils n’étaient en droit de jouer la carte de la domination. Ils s’enfuyaient se soumettaient -leader et chiens, tous y passaient. Pour le plaisir, tu décernas un Terorim Maxima au fuyard ; peut-être saurait-il développer quelque trouble anxiodépressif, peut-être pas. Toujours se souviendrait-il des deux ombres beuglant du latin dans les rues d’un Londres endormi. De l’autre monde qu’il avait effleuré. Et tu espérais qu’il répande le message. Foutez la paix aux sorciers.

Ton regard de haine changea de couleur aux mots de la rouquine. Son visage t’était plus familier que par le passé, en vérité. Ce n’était la première fois que vos routes se croisaient. Et certainement pas la dernière. Mais ça, la douce l’ignorait. Elle disait, mi-troublée, mi-désabusée, les doubles-standards du système. D’une autorité supposée protectrice qui abusait de son pouvoir.
- Tu as raison. Ce n’est pourtant la seule leçon à retirer de cette altercation... Tu ravalas son nom que tu avais failli lâcher. Oui, tout pouvoir est abusif. Mais est-ce la seule chose que tu observes ? Ne vois tu pas l’autre aspect ? Au-delà d’être des représentants de l’ordre moldu, ils sont... moldus. Depuis que tu es née, le Ministère te crie qu’il ne faut leur montrer qui tu es, qu’ils te rejetteraient, par incompréhension de la différence... Au point que les sorciers de premier cycle ne puissent utiliser de la magie hors de Poudlard !

Regarde les, ces proies.
Tu craches le mot, révulsée qu’on puisse les présenter comme des victimes avec la terreur que les tyranneaux déroulent dans Londres. Oh s'ils voulaient être des faibles devant être défendus des vilains méchants sorciers, tu allais les fournir en prétextes. Combien elles étaient prêtes à ne faire qu’une bouchée de toi, précisément car elles ne savaient pas qui tu étais. Quand ta magie est la seule chose qui t’empêche de finir comme celle qu’ils ont violée, y a moins d’une heure, parce qu’ils s’ennuient trop dans leur job et qu’exercer leur domination les régale... Quand ta magie est ta seule protection, on te dit d’en avoir honte. Chaque mot était pesé, et semblait plomber la rue d'une enclume interne.
Tu m’en dois rien du tout. Tu en dois à la chance d’être née dotée des meilleures protections qu’une femme puisse rêver. A ta capacité à les exercer. Je ne peux que t’aider à les optimiser.

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Re: Au poste de police
Invité, le  Dim 25 Déc - 23:38

Un homme se noyait à côté d'elle. Les petites bulles d'air quittaient joyeusement son visage pour remonter vers un monde meilleur. La rousse prit le temps d'examiner les traits de celui qui luttait désespérément contre la mort, comment est-ce qu'un homme ayant tellement fait de mal autour de lui n'éprouvait pas le remord nécessaire pour se laisser mourir?

Et elle?

Elle qui avait tué, torturé, trompé, se laisserait-elle mourir si l'opportunité se présentait? Ne vivait-elle pas dans la mentalité d''un jour de plus de gagner contre la justice. Aileen se retourna vers la masquée, étudiant le visage de celle qui semblait bien plus à l'aise dans son rôle de créature de la nuit. Elle qui ne semblait avoir peur, qui ne semblait connaître l'hésitation.

Dis moi masquée, est-ce que tes crimes te hantent?

La belle au masque de cuir se lança dans une tirade qui emporta Aileen dans un nouveau monde de questionnement. Ses illusions au sujet des moldus éclataient une à une.

Des êtres innocents dans la majorité? - Comment dire cela quand même des policiers tentaient de violer des plus innocentes.

Des êtres qui n'auraient aucun mal à les tuer si jamais ils se révélaient? - Comment dire cela quand même des moldus entraînés à tuer n'avaient pas fait le poids contre quelques sortilèges bien placés. Sortilèges de bas niveau qui plus es!

Des êtres qui n'auraient pas hésités à agresser une pauvre jeune fille qui, si elle n'avait pas été majeure, n'aurait eu aucun moyen de se défendre.

Proies

Plus Aileen écoutait la masquée parler, plus elle se rendait compte des manigances du gouvernement. Diviser pour mieux régner. Faire peur aux sorciers afin de garder un ordre bien établi depuis des centaines d'années.

Ça commençait par les moldus, une démonisation de ceux-ci pour en faire un ennemi commun contre lequel tout les sorciers devaient s'allier pour vivre en secret. Ce golem aux pieds d'argile impossible à tuer. Cet ordre qui serait si facile à contrôler d'un Impero bien placé sur les personnes d'autorité.

Cette démonisation continuait sur les né-moldus, et les sangs-mélés. Ceux-ci possédaient une magie égale, voire supérieure, à la magie des sangs purs. Et pourtant....Cet ordre sur le sang n'était conservé que pour privilégier quelques familles bien placées. Les O'Leary compris.

À croire qu'il fallait avoir honte d'exister, à moins que l'on appartenait dans une case prédéterminée. Et, quand on était assez chanceux d'en faire partie, on devenait poupée de cristal, oeuvre à protéger et à cacher.

Et voilà que sa sauveuse se proposait de l'aider, à optimiser ses capacités, à savoir se protéger, peut-être même à attaquer.

Si le ministère mentait au sujet des moldus, qu'est-ce qui lui disait qu'il n'en faisait pas de même au sujet des mangemorts?

L'autorité dans son ensemble lui donnait envie de se rebeller, de retirer tout titre à ceux qui en possédaient, les voir se trainer sans les marqueurs qui les avaient toujours définis.

Riri qui torturait des élèves et s'en sortait grâce à son badge.

L'arrogance d'Asclépius qui n'avait probablement rien vécu en dehors de son coussin familial de sang pur.

Les rumeurs de Nya sur le fait qu'elle ai été élevée par des moldues.

La soirée de matchmaking organisée par sa propre famille, comme si elle n'était qu'un animal à accoupler.

Aileen plongea ses yeux dans celui de la masquée, un mélange de fermeté, colère, reconnaissance et désir y dansaient.

-Tu voudrais réellement m'aider masquée? Que puis-je t'offrir en échange? Ce que tu m'offres est bien trop inestimé pour être ainsi donné sans liens attachés.

Parce que malgré son envie de croire, de se jeter dans les mots de celle qui se tenait, droite, splendide, en face d'elle, Aileen se doutait qu'il se devait d'y avoir quelque chose de caché, que cette dernière devait désirer quelque chose en échange.

Mais...peut-être...peut-être que masquée était comme dragon.

Peut-être que cette dernière voyait en elle une sorcière avec un potentiel à explorer.

Peut-être qu'elle ne risquerait rien à se lancer.

Peut-être....

-Je veux te suivre Masquée. J'ai peur de n'avoir pas grand chose à t'offrir, mais si c'est assez, montres moi le chemin et je te suivrais sans hésiter.

Que pouvait-elle bien perdre à chuter? Son âme était depuis longtemps scellée.
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Re: Au poste de police
Mangemort 87, le  Mer 25 Jan - 4:30

_esprit croisé_
You had the kind of eyes that told a story you knew wouldn’t really ever be spoken aloud. It meant what it didn’t mean and then it was anybody’s guess. You didn’t really care, but then you did. You were this dichotomy that left nothing to the imagination.

Tu la regardes se perdre en tes mots
Surprise qu’ils aient cet impact
C’est assez incroyable comme la femme d’action
Semble ces derniers temps convaincre
Il faut croire que tu vas bientôt pouvoir te passer
De ton entrejambe
Pour faire avancer tes idées politiques
Tu vas bientôt pouvoir convaincre
Par l’honnêteté de ton raisonnement
Cette sorcière
Tu ne cherches pas à la tromper
A l’embourber
Tu vois juste combien la situation post-traumatique
Dans laquelle ce qu’elle vient de traverser va potentiellement la plonger
Si un jour elle réalise
Ce qui à quelques minutes près se jouait
Tu louvoies entre ses yeux
Ceux d’une femme troublée -qui a vécu
mais n’a pas la moindre idée de tout ce qu’elle peut
changer
transformer
Il faut avoir vos cicatrices pour prendre mesure
de la violence du monde
de la brutalité de l’être humain
il faut se risquer à l’embraser
à combattre le feu par le feu
jusqu’à ce que le bois de vos normes
soit complètement consumé

The ones that made you want to bash your head against the wall were the ones you liked the most. You were effortless at your best - disguised beneath the meticulous minutiae you made sure no one noticed. The inner confines of your mind were where you felt happiest lately. You waited for the time your daydreams would prove true.

Tu la regardes se perdre en tes mots
Comme d’autres se perdent dans le sol
Ne voyant même pas qui ils croisent
Le nez plongé dans le menton
Il leur faut attendre la rigueur de la pluie
Pour prendre le temps de poser les yeux
sur la flaque
Se laisser surprendre par le reflet
Du monde ayant le potentiel
D’être si beau
S’il faisait autre chose que poser sur vos épaules
Un poids toujours croissant
De vous faire ployer voire rompre
Sous des charges impossibles à porter seul.e
dans ce reflet ils se rappelaient
de tout ce qu’il y avait encore à sauver

_tu ne sais même pas
_si c’était elle qui trouvait ce reflet en toi
_ou toi en elle
_il y avait une fureur ferme
_qui te brûlait la rétine

Why you did the things you did and what happened to make you the way you were became the kinds of things that occupied what was formerly a less chaotic mind. She thought she knew, and she formed an opinion, but then she was sure it was wrong. Then she thought she was right. Then she was certain she was wrong again. And then she felt like an idiot. It was only then that she realized she didn’t really know anything about you in the first place. Not truly.


Quand elle parla
Elle était d’abord méfiante
Avec des réellements et des soupçons
Confirmant
Qu’elle était de ceux qui n’avait jamais rien obtenu
Sans prix à payer en échange
Oh tu avais été des leurs longtemps
Et quand ce système t’avait brisée tu t’étais servie toi même
Mais chez les masqués tu avais trouvé
une famille qui n’attendait de toi que tes idées
_à toi
_alignées
_enflammées
. Dis moi Aileen
. Quelle est la dernière fois
.
. Que tu as obtenu quelque chose juste parce que tu le méritais ?

Un pas vers elle. 
Trop rapide ? Peut-être. Tu ne voulais pas lui faire peur.
Mais ça te rendait folle
Qu’un feu comme elle
Puisse ne pas percevoir
Sa force qui sommeille
Tes doigts de cuir hésitèrent à caresser sa joue
Une main qui se redresse et retombe aussitôt
Au vu des circonstances elle voudrait sans doute
Eviter tout contact physique
et tu la comprenais
. Je pense que ce soir c’est compliqué
. Il faut que tu te remettes
. Mais on peut se donner rendez-vous
. Et je t’apprendrais à utiliser tes ressources

Elle croyait en toi
Tu ne pouvais la décevoir
Mais ce soir elle n'était en état pour un entrainement
Surtout à tes côtés

You made no sense to her. Though you knew she’d fit the broken puzzle pieces of your heart together again once more, she still felt she could not understand what it meant.
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Re: Au poste de police
Invité, le  Ven 14 Avr - 21:31

God ce retard x.x

Comme les coups de minuits avaient réveillé Cendrillon, les mots de la masquée avaient réveillé Aileen. Une promesse de se revoir, une offre de rendez-vous, une réalité qui la rattrapait.

Who are you?

Truly?


Elle était proche, une odeur de cuir et de sang, de magie et de femme, de temps oubliés et trop souvent effacés. Une odeur qui lui donnait le vertige.

It is not a question of trust.

I never trust anyway.

I merely want the understand the rules of your game

So I can play

So I can play to bend them to my every whim


-Le mérite est une chose tellement subjective...Certains pourraient dire que les moldus de tout à l'heure ont eu ce qu'ils méritaient. D'autres non.

Une soirée.

Une soirée pour commencer à saisir les raisons pour lesquelles les masqués tuaient.

Une soirée pour commencer à palper la fine ligne entre l'enfant et l'adulte.

Do you want to play with me?

Are you there to destroy me?


L'irlandaise se détacha, se décidant à rejoindre la nuit et la forêt où elle était reine de solitude.

Mais avant.

Quelques mots.

-J'attend de tes nouvelles pour notre prochain rendez-vous.

Soupir d'une nymphe tachée de sang.

Le restant de la nuit allait être trop court.

Fin du RP pour moi
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Re: Au poste de police
Mangemort 87, le  Ven 28 Avr - 20:20

Elle avait des pulsions philosophiques qui me firent sourire, un peu, quand même. Puis elle fila. C’était mieux comme ça. Un entrainement ce soir, quand elle venait d’être harcelée parce ces vauriens... non, il lui fallait du temps, du sommeil, avant que nos chemins se croisent. Son pas disparut dans la ruelle.

Je restais là. Sans trop savoir pourquoi. J’hésitais un peu à effacer les souvenirs de ces hommes. La mémoire étant trop complexe pour être prise d’assaut en une fois, je me contente de micro-agressions. Là, tu ne sais plus pourquoi tu étais allé dans la cuisine. Là, il ne sait plus quel est le nom de la femme dont la voix vrombit par le combiné. Là, elle ne sait plus quel poumon elle doit opérer.

Des petits doutes, des petits oublis, un à un, jusqu’à ce que la distance soit plus apparente. Jusqu’à ce que la vanité soit mise à jour, et renversée. Qu’ils doutent de tout. Qu’ils doutent d’être en vie, d’être capables de penser. Que l’arrondissement Oubli trouve enfin un jumeau ici, à Londres.

Pourtant, la sanction ne semblait pas suffisante. Oublier qui ils étaient était presque un cadeau, au vu de l’ignomie de leurs caractères. Pareillement, mourir eut été un cadeau. Ils méritaient de vivre, de vivre à en crever. De se rappeler de tout. De ce qu’ils avaient voulu faire. Mais surtout, de se rappeler de vous.

Un doigt d’honneur presque lumineux dans la nuit. Eclairé par le lampadaire d’un sourire qui disait (à lire avec une voix off de film moldu, plutôt sombre et prononcé entre les dents, comme quand on essaie de ne pas laisser la colère éclater) « je ne vous oublierai pas non plus. un jour vous allez souffrir, et crever, et vous saurez pourquoi. mais vous ne saurez pas quand. ayez peur jusque là... je reviendrais. » pour elle.

tu finis par disparaître, aussi. mais tu avais l’impression que l’air s’était épaissi.
il était empreint de la moiteur
de la crainte.

[the end]
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Re: Au poste de police
Invité, le  Mar 27 Juin - 13:54


- RP avec 33 et 87. Bien que le sujet ne soit pas forcément adapté, l'action se déroule dans un parking londonien. -

C'est au beau milieu de nul part que l'homme s'arrête, descendant de son balai pour fouler l'herbe humide d'une forêt qu'il avait repéré lors de son premier trajet, alors qu'il n'avait encore prit la vie de quiconque ce soir. L'homme a besoin de s'asseoir, son souffle se fait court, il essaie de se récupérer. L'excitation redescend, il reprend pieds, oubliant maintenant ce sentiment de puissance et de joie que ce début de soirée lui avait provoqué. Il retire sa cape, me laissant reprendre le contrôle. Il est temps pour lui d'aller se coucher, le monstre s'est bien amusé. Je reprends les rennes, je suis celui qui s'occupe du social, lui n'en a pas besoin, lui n'a soif que de sang. Je suis plus nuancé. La cape se laisse porter par le vent et s'enfonce dans la boue formée par la pluie. Je sors ma baguette, et lui met le feu. Je suis moi, et j'ai un rendez-vous.

Il m'a fallut traverser plusieurs dizaines de kilomètres pour rejoindre Londres. Il se fait tard, ou tôt. Le soleil est à une ou deux heures du réveil, et je compte être rentré au château avant qu'il ne s'étire. J'annule les effets du sortilège de désillusion, je n'ai plus besoin de passer inaperçu, je suis de retour et bien caché. De retour dans ce parking, que je n'avais plus retrouvé depuis des mois. Cette nuit-là, j'avais fait la rencontre d'une âme impure, comme la mienne, peut-être même est-elle plus évoluée que la mienne. Le silence est roi, et j'attends l'arrivée de 87. Je sais qu'elle comprendra. Et je l'attends de pieds ferme. J'ai soif d'apprendre, de comprendre. Elle m'expliquera, j'ai envie d'y croire. Elle m'a dit que je n'étais pas prêt, peut-être le suis-je maintenant. À elle de me le dire.

Ses mots résonnent encore dans un coin de ma tête, une notion de partage, devoir me battre non pas parce que j'aime ça, mais parce que j'en ai besoin, parce que mes tripes me disent d'y aller. Et je ne demande qu'une chose, être convaincu. Je les appelle pour qu'ils m'en foutent plein le crâne, pour être un sujet volontaire à leur propagande. Mais aussi, pour avoir une réponse à cette question ; pourquoi ? Pourquoi attaquer Poudlard ?
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Re: Au poste de police
Mangemort 87, le  Lun 3 Juil - 23:51

LA mutuel partagé 33

J’ai reçu une marque — volante
Des ténèbres flottantes, en attente
D’amour de chant des troubadours
Qu’on siffle et souffle la grandeur de 67 mon seigneur
Elle encadrait un incendie
Plusieurs immeubles enlacés, embrasés
Appel à ma pyromanie latente ?

Lequel des masqués avait agit ainsi ?

Habituellement, quand on ne prévient pas
On ne marque pas, pas chez moi


J’ai cherché, un temps
Pour comprendre ce qu’il en était vraiment

J’ai reçu une lettre — volante
Oui toutes les lettres volent, dans le monde magique, je suis au courant
*Muggles*

Mais celle-ci n’avait pas de piaf attaché
C’était juste une note perdue
Une note avec mon matricule sanglant pour la cingler
« J'aimerai te revoir. Nous remémorer nos moments passés autour de cet être sans défense. Et peut-être, accepteras-tu enfin mon verre. L’arnaqueur. »
Mmh. J’en avais connu, des arnaqueurs
Mais avec une telle plume il ne pouvait s’agir que du détrousseur
L’homme qui vidait les poches de moldus
Et leurs corps quand ça lui chantait
A l’époque il n’était pas prêt au reste
Cette lettre, cette lettre suffit à te faire te lécher les babines
Je
Je
Il n’y a plus de Tu
Sunil est mort.e

Benbow me cherchait
Benbow était prêt ?
Une première !
Où le trouver…
Oh, j’aurais pu le traquer jusqu’à Poudlard
Mais il aurait été plus prudent
J’ai préféré retourner le chercher sur les pas de notre passé
Sur un parking isolé
Sur le lieu de mort d’un moldu terrorisé
Lieu quelconque pour un gars pas

J’ai revêtu mon ancien masque
Il risquait de nous faire perdre du temps s’il me prenait pour un autre
C’est le Chat qu’il cherchait
Je n’y suis allée seule pourtant.
Non que j’abhorre la possibilité d’un verre
Mais il y avait cette nouvelle âme parmi nous
Et je ne voulais pas qu’elle se sente comme moi à mes débuts
Perdue et méprisée
Tout juste bonne à torturer des chats
Compter des pavés et des partisans
Secrétaire et portière
Animal de compagnie
Ce temps était révolu pour moi mais je ne voulais pas
Que ce soit la couleur de ses débuts
Je voulais qu’elle se sente libre de rêver
Le monde meilleur qu’elle essayait de construire
Alors j’ai embarqué 33 avec moi

On est arrivées bras dessus bras dessous
Car tu sais quoi Bbow
La mort a deux visages
—Allons, allons… passer de « je ne suis pas prêt » à « je me fais passer pour vous », c’était rapide, comme transition ! Envie de parler à des marquées ?

Car c’est ce que nous sommes
Des masquées mais surtout
Des marquées de la vie
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Re: Au poste de police
Invité, le  Mer 5 Juil - 10:02



Impatient, je fais les cents pas dans ce parking que je connais si bien. Je marche, foule le sol autrefois théâtre du meurtre d'un moldu qui, à la base, n'aurait jamais du mourir. Malheureusement pour lui, c'est ce jour-là que l'Ordre Noir m'a fait passer mon premier test, j'ai profité de l'occasion et montré à 87 ce que j'étais - suis - capable de faire. L'homme avait beaucoup souffert, la mangemort et moi enchaînant les sortilèges de torture. Fermant les yeux, je me rejoue la scène. Tellement de douleur, tellement de plaisir. Trouver son bonheur dans le malheur des autres convient parfaitement pour décrire ce jour.

Je suis en plein centre du parking, une cigarette allumée entre les lèvres. J'inspire, expire, profite de chaque bouffée. Elle ne devrait plus tarder. J'étais resté vague dans mon message, mais les mangemorts sont censés représenter l'élite, être composé de sorcier doté de talents extraordinaires. Nul doute que 87 se souviendrait de moi. Après tout, je suis quelqu'un de marquant. Elle doit se souvenir. Un bruit me sort de ma rêverie.Je me tourne et fait face aux personnes à l'origine du son.

Elles sont deux, l'une que je connais bien, le même masque, la même tenue. L'autre personne ne me rappelle rien, elle est masquée elle-aussi. Je me demande pourquoi j'ai le droit à deux personnes, ça pue un peu. Je lâche ma cigarette au sol, et l'écrase du bout du pied, libérant ainsi ma main droite. Au cas où ma baguette devrait être saisie. Peut-être n'ont-ils pas apprécier mon utilisation de la marque des ténèbres. Je souris, tout en fronçant les sourcils, tentant de démontrer ma perplexité face à la situation.

- Allons, allons… passer de « je ne suis pas prêt » à « je me fais passer pour vous », c’était rapide, comme transition ! Envie de parler à des marquées ?

Mon sourire reste, les sourcils se replacent. Je me détends un peu, elle semble calme. Mon regard reste tout de même attiré par l'inconnu se trouvant aux côtés de 87. La personne ne dit rien, je m'en méfie un peu. Je reste attentif, ne souhaitant pas me faire prendre par surprise. Je m'approche des deux personnes, gardant tout de même une distance de 5 mètres entre nous.

- Ouai, désolé pour ça. Je voulais attirer ton attention. C'est chose faîte, j'ai l'impression.

Le sourire quitte enfin mon visage, me donnant un air un peu plus sérieux.

- La dernière fois que l'on s'est croisé, tu m'as dit que je ne devais pas me battre pour moi, mais pour le collectif. Mais pour ça, je dois croire en votre.. combat. Et il y a eu l'attaque de Poudlard. Pourquoi ? Pourquoi s'en prendre aux jeunes ?

Assez rapidement, j'ajoute.

- Vous savez.. je ne demande qu'â être convaincu..

Expliquez-moi. Je suis prêt à écouter. Je suis sûr qu'il y a une bonne raison derrière. Je veux savoir. Je veux comprendre.


Mangemort 33
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Re: Au poste de police
Mangemort 33, le  Ven 7 Juil - 6:18



RP Ian & 87

Parfois, je me demande ce qui m'a amené ici. Pourquoi les taches noires ont-elles pris le dessus sur les couleurs. Il y a aussi ce miroir flou, que je n'arrive plus à contempler. Comment peut-on continuer à se regarder dans la glace, alors que nous sommes l'entité même de ce qu'on déteste _doutes.

Un mal-être qui nous pousse au bord de la falaise. Dois-je sauter ? Non. Et pourtant, on recule pour prendre de l'élan et sauter, le sourire aux lèvres. Un peu perdue, je regarde cette main tendue. Alors je suis, sans trop poser de questions.

Qui es-tu 33 pour moi ?

Je n'arrive pas à mettre un mot dessus. Une échappatoire. Une manière d'échapper à ma propre réalité. Qu'est-ce que c'est ? Que cette volonté de vouloir se battre pour une utopie. Alors que dans le fond, on sait très bien qu'on ne fait pas les choses de la bonne manière, mais qu'on y est obligé.

Parking

Double masque. Identité et humeur. Il faut sortir les crocs, il faut être ce que les autres attendent de nous. Prends-moi dans tes bras 87...
Je déglutis. Certains de mes collègues sont des rocs et moi je suis le petit chaperon rouge, perdue dans sa forêt qui rencontre le grand méchant loup. Un verre brisé.

T'as toujours eu mon attention, voyons.

Le chat et la souris. Spectacle que je laisse faire sans rien dire. Une froideur, une évasion vers un inconnu. Reculons vers un meilleur avenir, pouvons-nous faire marche arrière ?

Ses questions me parlent. Parce que j'ai eu les mêmes interrogations. Parce qu'il me faudrait trouver une réponse à poser sur son plateau d'argent...

En temps de paix, les fils entèrent leur père. En temps de guerre, les pères entèrent leur fils.

Les planètes avaient-elles cessé de tourner en rond ?

C'est ce que disait Hérodote. Maintenant, pose-toi la question... Que penses-tu qu'il se passe en ce moment même ? Ne voudrais-tu pas monter sur les toits de Poudlard afin de signaler au monde notre existence ? Ou préfères-tu juste errer dans le silence encore un peu ? Aucune bataille n'est gagnée sans douleur. Elle est l'essence même de l'être humain et de ses erreurs.

Ce n'était pas une réponse. Cela ne ressemblait en rien à ce qu'il attendait de nous. Peut-être qu'en vrai, je ne voulais pas le faire. Peut-être qu'avouer la vérité me faisait un peu trop mal. Que l'évidence même était sous notre nez, mais qu'il est plus facile de regarder le ciel qu'apprendre qu'une victoire sans sacrifice, n'est pas une victoire...

Mais est-ce pour autant une victoire quand même ?

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