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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs :: Grande Salle
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Pendant le repas
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Audric Waines - La Mort de Renata
Invité, le  Dim 8 Mar - 15:21

C'était ma première semaine à Poudlard, le dîner ce déroulait tranquillement lorsque ... Renata Harshing mourut sous mes yeux. C'était un choc de voir mourir quelqu'un sous ses yeux. Mais je n'ai pas éprouvé de la tristesse encore moins de la joie, car je n'ai pas d'affinité avec celle-ci. Je la connaît à peine, bien sûr assez blasé mais pas de larmes. C'était une tragédie pour Poudlard, ce qui est assez normal : c'était la directrice. Je voyais la plupart des professeurs entrain de pleurer, des élèves murmuraient, c'était le chaos dans la salle, les préfets sous le choc. Les préfets nous ont réunis et nous ont tous amené dans nos dortoirs respectifs. C'était le meurtre le plus impensable, une personne aussi puissante mourir, non je ne voulais pas y croire. Mais, d'un autre côté, ce que je voyais n'était pas un mensonge ou une blague. Non, juste la vérité. Mais qui remplacera Renata ? Poudlard sera t-il toujours aussi sûr ? Des milliers de questions dans ma tête, la nuit allait être longue pour absolument tout le monde.

Je perçois la mort de Renata comme une petite délusion, mais c'est peut-être égoïste de ma part mais je ne pensais pas trop à ça, je pensais plus à si j'allais être en sécurité ou pas. Peut-être que des Mangemorts en profiteront pour attaquer le château. J'avais peur, mais bon pensons un peu à Renata. Où va t-elle être enterrée ? C'est ce que je demande à un de mes camarades. Mais je pense plus à un assassinat, je pense même à un empoisonnement. Pour du peu que je la connaissais, Renata était à coup sûr une personne influente dans le monde de la sorcellerie, une grande femme. Mais d'un coup j'avais comme même eu de la peine, et une larme tombait. Et oui, je n'ai pas un cœur de pierre. Je me souviens quand j'ai été choisi pour être chez les Gryffondors elle m'a applaudit. Même si elle le fait à tout les élèves cela me toucha énormément, mais maintenant elle décédée toutes mes sincères condoléances à la famille de Renata.
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Concours RPG - Renata Harshing est morte - Seth McSoul
Invité, le  Dim 8 Mar - 21:04

La Fin d'une Ère


Plus banal, comme quotidien, tu meurs. La vie de Seth avait repris son cours normal depuis deux mois maintenant – depuis la fin des vacances d'hiver plus précisément –, et l'adolescent se surprenait à penser que ses journées étaient finalement plutôt ennuyeuses lorsqu'il n'y avait pas de Holly à embrasser, d'Ebenezer à faire chier, de papa à retrouver ou encore de bébêtes à chasser pour ce fameux zoo magique qui allait sans doute bientôt ouvrir ses portes.

Il avait repris ses vieilles habitudes, notamment celle, coriace, d'arriver inconsciemment en retard aux cours auxquels il n'avait pas envie d'assister – mention spéciale à la Botanique, matière fidèlement rivale à l'esprit sur-développé du Poufsouffle. Il devait donc courir dans les couloirs, bousculer maladroitement des Serpents – d'ailleurs, même si Seth prenait toujours énormément de plaisir à pratiquer cette activité, il se souvenait ensuite sans cesse que son nouveau best friend était un Vert et Argent.

Enfin bref, telle était la vie ordinaire d'un Blaireau de Poudlard, et Seth devait bien y reprendre goût s'il ne voulait pas regretter le temps où il ne vivait que de craintes et d'angoisses – car si cette époque commençait à lui manquer, il serait bien obligé d'aller consulter un psy.

Les jours s'enfilaient les uns après les autres, non-stop, rapprochant peu à peu Seth des ASPICS où son avenir lui tomberait enfin entre les mains. Ce soir-là, le soleil sembla se coucher tôt aux yeux du garçon qui n'avait plus vraiment le temps d'observer les ciels crépusculaires avec tous les cours qu'il devait réviser. Cependant, ses options avaient été occasionnellement annulées cet après-midi et le Poufsouffle avait donc décidé de passer son temps libre dans le parc pour dessiner, comme au bon vieux temps.

Lorsque la nuit fut tombée, le garçon rejoignit le banquet. Bien qu'il commençait à se lasser de certaines de ses habitudes, celle de manger des mets délicieux et différents chaque soir était toujours aussi excitante. Ainsi, Seth rejoignit ses camarades en Jaune et Noir à la table qui leur était associée, et le dîner fut lancé comme à l'ordinaire... hormis une petite exception : à peine l'adolescent fut-il assis qu'il tourna la tête en direction de la table des professeurs, qu'il avait l'habitude de regarder en s'installant par simple réflexe. Et voilà que ses yeux bloquèrent sur le Ministre Pedrus Sudworth en personne, bien pépère sur sa chaise. L'homme se leva et vint rejoindre le pupitre devant lesquels les adultes prononçaient habituellement leurs discours aux élèves. Et on le vit ainsi adresser une longue tirade pleine de bon sens mais toujours aussi ennuyante à tous les ados qui se forcèrent à l'écouter. Heureusement, cela ne dura pas aussi longtemps que Seth le craignait et, lorsqu'il eût terminé, Sudworth retourna tranquillement à sa place.

Et tous les élèves se mirent à manger. Le repas dura une bonne trentaine de minutes, puis, lorsqu'il toucha à sa fin, ce fut au tour de la directrice Renata Harshing, que Seth ne connaissait que de popularité mais à qui il n'avait jamais parlé personnellement, de s'adresser à ses jeunots.

Cependant, un problème sembla immédiatement se poser lorsqu'elle prit la parole : les seuls mots qu'elle prononça furent des balbutiements. Non pas que la vieille femme n'avait pas préparé de discours, mais plutôt qu'elle ne parvenait pas à parler.

*C'est un peu problématique pour une oratrice de devenir aphone*, pensa Seth.

Mais ce n'était pas seulement ça : à peine cinq secondes plus tard, la célèbre directrice de Poudlard, héroïne d'une ère et grande guerrière face aux soucis des sorciers, s'effondra tout à coup sur le sol de la Grande Salle face à tous les membres de la grande famille dont elle avait pris soin durant toutes ses années.

*Aïe, se dit Seth. Petit problème de digestion ?*

Mais ça n'avait pas l'air d'être ça. Pedrus Sudworth, qui avait vu l'action de plus près, courut à la rescousse de sa collègue, suivi de tous les professeurs et employés de l'école. Seth, dont la vision de la scène était bloquée par toute la foule qui s'amassait autour de la blessée, se retrouva, en quelques secondes, complètement paumé par ce retournement de situation inattendu.

- Bah me*** alors...

Il entendit le Ministre hurler et des inconnus commencèrent à pleurer autour du Poufsouffle qui ne comprenait absolument rien à ce qui venait de se passer. Enfin, après quelques secondes de perte d'esprit, il finit par y croire : Renata Harshing, sa directrice qui l'avait mené dans le droit chemin pendant ces sept dernières années, était morte.

- Que les préfets accompagnent les élèves dans leurs dortoirs ! Vous n’avez plus rien à faire ici ! Filez ! Couchez vous et ne vous relevez pas ! Que les professeurs aillent dans la salle annexe ! Vite !

La voix de Sudworth résonnait dans la salle, et Seth parvint à l'entendre malgré tous les cris et bruits de pas assourdissants de tous ses camarades apparemment aussi perdus que lui. Il rejoignit tous les élèves qui commençaient à s'ameuter en dehors dans la Grande Salle, et crut apercevoir une femme qui interceptait au hasard des sorciers pour leur demander leur avis sur ce qui venait de se passer.

*J'ai aucune idée de ce qui vient de se passer*, se dit Seth.

Alors il fit tout son possible pour éviter l'inconnue.

Lorsque le garçon arriva au dortoir, il s'affala sur son lit en essayant de comprendre exactement sa situation. Donc, pour résumer, la directrice était morte. Voilà. C'était à peu près tout, au final. Enfin quand même, c'était impressionnant de voir à quel point ces quatre mots pouvaient causer des dégâts ! Seth ne savait pas vraiment quoi en penser. Était-ce bien ? Était-ce mal ? En fait, même s'il était extrêmement intelligent, le garçon avait toujours été une buse en politique et en administration et n'avait jamais fait attention au bien que pouvait causer Harshing à Poudlard. Mais il était tout de même assez futé pour savoir qu'une école sans directrice se transformerait rapidement en territoire anarchique si personne ne se décidait à prendre les choses en main – bien que l'adolescent n'ait rien de spécial contre l'anarchie.

*Est-ce que je suis censé pleurer comme les autres, là ?*

Seth n'avait jamais été assez indiscipliné pour aller faire un tour dans le bureau de la Boss et il n'était pas non plus assez lèche-bottes pour la vénérer. En bref, il n'avait jamais connu Renata Harshing et n'en avait jamais rien eu à cirer. Mais là, la situation avait un peu changé, et il devait donc bien montrer un peu d'émotions, aussi fausses soient-elles, à ses camarades s'il ne voulait pas passer pour un insensible.

Il jeta un œil aux amis qui dormaient dans le même dortoir que lui. Certains pleuraient, les autres semblaient tout aussi hésitants que lui quant à la réaction qu'ils devaient adopter face à cette mauvaise nouvelle.

*Allez, c'est quand même triste, pensa le Blaireau. Fais un effort, pleure un coup, bordel !*

Et il versa une larme.

Ouais, Poudlard était quand même bien dans la mouise, maintenant... Enfin, si le Ministre était aussi responsable qu'il l'avait prétendu dans son discours, il trouverait bien rapidement un remplaçant aussi performant que la défunte directrice pour diriger l'école. Mais il y avait malgré tout de quoi fonder des craintes : en ces temps troubles, trouver un type assez courageux pour devenir directeur en sachant qu'il risquerait de se faire hacher à tout moment par ces sacripants de Mage noir avait de quoi faire flipper les candidats.

C'est alors que Seth eut une révélation. Il repensa au Ministre. Il repensa à Harshing. Ministre, Harshing... Ok, alors là c'était carrément pas normal.

Au lieu de faire semblant de pleurer à chaudes larmes comme tous ses concitoyens, le Poufsouffle tenta de réfléchir au pourquoi du comment du pourment de la mort de la vieille. Si sa mémoire était bonne – et elle l'était, enfin si sa mémoire était bonne –, Pedrus Sudworth n'était que très rarement venu à Poudlard, encore moins pour adresser un discours aux élèves – quasiment jamais, même. Et voilà que ce jour-là précisément, il débarquait au château, prononçait des mots doux que tout le monde souhaitait entendre, part se faire une bouffe avec son amie de toujours et, lorsqu'ils ont fini, celle-ci s'écroule raide morte sur le sol. Coïncidence ?

*C'est les Illuminatis... Ouais, non, un peu de sérieux. Si ça c'est pas un coup du Ministère, je pars cramer le Choixpeau*, pensa le garçon.

Enfin, l'adolescent réalisa rapidement que c'était un peu gros, comme histoire. Le Ministre était celui qui gouvernait le monde des sorciers. C'était le Patron, le Big Boss, le Master de la Life, ce qui signifiait qu'il était un minimum intelligent. Et une personne un minimum intelligente ne viendrait à Poudlard pour tuer une des personnes les plus importantes du pays devant tout un tas de gamins. Parce que déjà, pour faire ça, fallait être sadique, et en plus fallait être sacrément con. Du coup, le garçon effaça rapidement ses idées en promettant intérieurement au Choixpeau de ne pas le brûler.

Alors Seth réfléchit à une autre supposition. Peut-être la directrice était morte de vieillesse, tout simplement... Enfin, elle n'était pas si vieille que ça, non ? En plus, le nombre de chances qu'elle décède naturellement le jour de la venue de son grand poto était vraiment minime. Ou alors elle avait regardé Sudworth et avait eu le coup de foudre, mais la foudre était tellement puissante qu'elle l'avait tuée...

*Ouais, non, laisse tomber ça.*

C'était forcément un complot. Obligé. Il y avait cette femme dans les couloirs... Une journaliste, sans doute. Elle devait sûrement être ici car elle avait été mise au courant de la visite du Ministre, ce qui signifiait qu'elle était une personne assez connue ou importante. De la Gazette, peut-être, ou du Chicaneur. En tout cas, Seth n'en avait jamais entendu parler, il continua donc à réfléchir. Qui donc était assez fourbe pour assassiner la directrice de Poudlard le jour où elle a rendez-vous avec le Master de la Life ? C'était le père de Seth, sûr ! Ouais, non, ça c'était qu'une obsession.

Hmm... C'était pas si compliqué que ça, finalement. On ne parlait que d'eux, dans les journaux : les Mangemorts. Ils venaient encore ramener leur poire. Mais comment étaient-ils au courant de la venue de Sudworth, si même les élèves n'en avaient pas entendu parlé à l'avance ? Enfin, les profs et les adultes devaient sûrement être au courant à l'avance, eux...

Et Seth continua à développer toutes sortes de suggestions sur ce mystérieux décès. Mais il commençait à se faire tard. Est-ce qu'un seul élève un tant soit peu sensé parviendrait-il à trouver le sommeil, cette nuit ? Certains pleureraient et regretteraient la mort de Renata Harshing, d'autres réfléchiraient à la raison de ce décès ou à l'avenir de Poudlard...

Le Blaireau, lui, songeait à toutes sortes de choses. Cette mort n'influerait pas seulement sur le gouvernement et le fonctionnement du monde sorcier, mais également sur la vie de tous les êtres dotés d'essence magique, en particulier les élèves. À quel point sa vie à lui se retrouverait-elle changée ? Seth était toujours aussi paumé, pour l'instant, et il n'arriverait sûrement pas à se projeter dans l'avenir cette nuit-là. Sans doute Pedrus Sudworth trouverait-il un bon remplaçant pour Poudlard, mais, s'il n'était réellement pas impliqué dans cette histoire, il devait donc être bouleversé par cet événement et prendrait sans doute du temps avant de se remettre sur pieds... Enfin, que l'avenir soit bon ou mauvais, il était une chose dont le garçon était sûr : cette semaine, le monde était bien dans la crotte.
Wilum Järviden
Wilum Järviden
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Wilum Kyle : Rp concours
Wilum Järviden, le  Dim 8 Mar - 23:51

Il y a ces questions que Wilum se pose lorsque les évènements y sont favorables. Pour quelle raison meurt-on ? À quoi ça sert finalement ? Et ce sont ces questions qui trottaient en boucle dans sa tête, comme un refrain infernal et insupportable. Lui qui s'ennuyait et maudissait tous les humains qui peuplent le monde et même ceux qui y ont foulés la terre, y laissant ainsi leur empreinte.

Comme chaque fois à l'heure du dîner, le jeune homme pria afin que ce supplice s'achève rapidement et qu'il puisse retourner dans l'Antre de Serpentard. Mais comme à l'ordinaire, Salazar et même Merlin semblait en avoir fichtrement rien à faire de ce qu'il pouvait bien penser, alors le brun s'attela à son passe-temps préféré, l'examination minutieuse des élèves des autres Maisons. Ce qui était encore plus ennuyant et dramatique que de faire un monologue avec la pomme de terre qui se trouvait dans son assiette. Il étudia chaque visage, chaque nouvelle tête qu'il voyait, ceux avec lesquels il avait plus ou moins eu une discussion civilisée.

Tout se passait normalement, pour cause aucun incident ou événement n'avait eu lieu. Tout était calme, si l'on enleva de la liste le brouhaha incessant des élèves qui etaient beaucoup trop bruyant selon Wilum. Tout était normal, car l'attitude du personnel était normal. Les professeurs arboraient leurs mines sévères, chaleureuses pour certains et stoïques pour d'autres. Les minutes défilaient et le canadien se mit à penser qu'un coup de pied aux fesses à tout les penssionaires du château ne ferai pas de mal... Jusqu'à ce qu'il soit brutalement sortit de ses pensées par un cri fort et peu viril et des cris de désespoir.

En relevant la tête, il aperçut tout d'abord monsieur le ministre Petrus Sudworth au pied d'une personne étalée sur le sol. Puis il vit notamment l'inquiétude sur les visages de quelques professeurs. Tout à coup, ce fut comme une déferlante tornade qui avala tout sur son passage. Tout alla très vite. À peine eut-il le temps de se lever de sa chaise qu'il fut happé par une foule de tête brune et blonde. Wilum essaya de se retourner pour voir l'identité de la personne au sol, mais en vain. La majorité des personnes présentes dans la grande salle furent dehors avant même que l'on aie le temps de dire "Terasectum".

Il faisait froid et Wilum frissonna légèrement, mais son attention délaissa bien vite la température qu'il faisait pour se concentrer sur les autres élèves. Il y en avait pas mal qui pleuraient pour une raison que Wilum ignorait. D'autres semblaient ailleurs ou complètement en dehors de la situation qui se tramait. Le brun s'approcha d'un groupe d'élèves de sa maison et il demanda l'issue des évènements et pourquoi tant de personnes étaient affligées. L'un d'eux le regarda comme s'il avait une troisième oreille qui poussait au milieu de son front. Celui avec le nez crochu lui répondit avec détachement que Renata Hasting était morte puis il de nouveau face à ses comparses, tournant le dos au canadien, lui faisant comprendre par la même occasion de décamper. Ce que fit le brun sans demander son reste. Il partit s'adosser à un mur et il se frotta les mains l'une contre l'autre en soupirant fortement. En fait il n'arrivait pas vraiment à assimiler la nouvelle de la mort de la directrice de Poudlard. Renata Hasting est morte ? Wilum leva les yeux au ciel. Aucune goutte de pluie. Renata Hasting est morte ? Il souffla en se frottant fermement les mains. Était-ce un meurtre ou une cause naturelle, se demanda-t-il en scrutant les environs. Cependant, ne voulant pas s'étendre sur ce sujet il chassa ces deux questions de son esprit en secouant la tête. Renata Hasting est morte... ? Et alors ? Il se laissa tomber sur le sol. Deux ou trois élèves de première année le regardèrent avec compassion, peut-être croyaient-ils qu'il était affecté par cette nouvelle. Bande d'imbécile, pensa-t-il en tiquant. Il n'était pas du tout affecté par cette nouvelle, il n'éprouvait rien d'autre que de l'indifférence. Selon lui, cela avait ces bon cotés. Au moins, Hasting pourra faire " coucou " à ses amis les quatre fondateurs qui doivent sans doute se retourner dans leur tombe. Wilum se dit qu'elle était vieille et sauf preuve du contraire personne n'a actuellement réussi à devenir semi-immortel ou totalement immortel. Alors oui, les gens meurent et doivent céder la place à d'autres. C'est la vie et la vie nous contrôle. Dans quelques jours cet évènement ne serai plus dans toutes les têtes. Si même les plus Gands disparaissent des mémoires et laissent derrière eux un grain de sable, ce n'est pas la directrice qui échappera à cette fatalité. Ce fut la dernière chose à laquelle il pensa avant de retourner son attention sur le rassemblement général...
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Mort de Renata Harshing vu par Flora Sulivan
Invité, le  Lun 9 Mar - 0:22

Ce soir-là, la jeune fille était comme à son habitude attablée avec tous les Poufsouffles, en train de dîner. L’ambiance n’était pas la même que d’habitude, cependant la Sulivan n’y avait pas du tout prêté attention, car pour le moment elle était beaucoup trop absorbée par la ribambelle de mets qui s’offrait à elle, des rôti de porc, des pommes de terre sautées, et plein d’autres plats aussi copieux les uns que les autres, ce qui fit faisait allègrement gargouiller le ventre de la jeune blonde. Les autres élèves, discutaient joyeusement de leur journée, ou mangeaient les différentes victuailles proposées sur les grandes tables des quatre maisons.

La Jaune et Noire porta alors la fourchette rempli de nourriture à sa bouche et commença à mâcher lentement, en observant tout autour d’elle, et commença à se rendre compte que quelque chose ne tournait pas rond dans la grande salle, la jeune fille porta son regard vers les différentes tables des autres maisons, mais eux aussi ne semblaient pas être attirés par cette ambiance singulière.  Puis elle entendit alors un tintement, puis son regard se dirigea vers ce bruit aigu, et fut surprise de voir le ministre de la magie, dont elle venait d’oublier le nom, ou du moins son nom se trouvait sur le bout de la langue de la jeune Sulivan. L’homme était là, debout face aux élèves, une cuillère en argent et un verre à la main, il s’agissait sûrement de ces deux instruments qui avaient servis à produire ce son. Flora balaya la salle du regard afin de comprendre ce qu’il passait, cependant elle ne lisait que des regards aussi hébétés qu’elles, la jeune Poufsouffle reposa alors son regard sur le ministre de la magie.

« Bonsoir, chers élèves, je suis Petrus Sudworth… »

Flora se rappela alors de son nom, et n’écoutait plus du tout la suite du discours qu’elle se disait toujours redondant, trop concentrée à avaler le reste de son repas que ce dérangement avait perturbé. Puis en tournant la tête vers l’homme, il hocha tristement la tête, et se poussa de l’estrade, c’est alors que Flora  remarqua que la directrice n’était pas là… Qu’est-il arrivé à cette femme ?? Sans même avoir la réponse à sa question, un mouvement de foule se fit ressentir, Flora n’eut pas le temps de finir son rôti et fut poussée par les élèves qui eux-mêmes étaient poussés par les différents professeurs présents lors du dîner. La jeune blonde, se fraya un chemin pour retourner à sa place récupérer un dessert, elle avait faim tout de même, et partir maintenant sans manger était un peu trop précipité. Puis contraints tous de quitter la grande salle, qui devint rapidement interdite à tout élève pour cette nuit au moins.

Lorsque Flora franchit la porte, elle se retrouva alors devant des milliers d’élèves, certains étaient en sanglots, d’autres semblaient murmurer des choses entre eux. La jeune Poufsouffle ne trouva pas rapidement ses amies pour le moment pour en connaître la raison de ce chahut, cependant des rumeurs portaient sur la mort de la directrice, Renata Harshing, Flora ne la connaissait pas personnellement, mais savait que son père l’avait également eu comme directrice lors de sa scolarité vingt bonnes années en arrière.

Cette nouvelle choqua d’abord la jeune blonde, même si elle ne voyait cette femme que lors des moments des différents repas, elle s’était tout de même attachée à elle, d’une certaine façon. A ce moment, mille et une questions bousculèrent l’esprit de la jeune Jaune et Noire, comment était-elle morte ? La jeune fille doutait que cette femme était morte d’une façon naturelle, car c’était arrivé tellement subitement, elle tenta tout de même de rester rationnelle, ne pas aller penser à des choses absurdes, comme à son habitude. L’école allait-elle fermer ? Flora avait peur pour son avenir, et ne pouvait vivre sans la magie, ou même pire être renvoyée chez elle, car Poudlard n’était plus un endroit sûr sans la brillante directrice.

Après quelques instants, Flora put voir alors quelques préfets sortir de la grande salle, afin de repousser les élèves encore plus loin que le hall d’entrée, de peur que certains curieux écoutent par les portes. La jeune blonde décida alors de quitter le hall, et prit alors la direction du parc, elle avait besoin de se changer les idées, car ce n’était pas une nouvelle facile à digérer, c’était tout de même la directrice de Poudlard, et non pas un simple sorcier ou moldu. Faisant les cents pas entre la grande porte et le parc, la jeune blonde put remarquer que plusieurs élèves avaient fait comme elle, sûrement avaient-ils besoin de décompresser.  Revenant dans ses pensées, elle se dit que finalement les repas n’allaient plus jamais ressembler à ceux d’avant, tout avait changé à partir de cette minute, qui allait la remplacer ? Se passant la main dans ses cheveux lâchés, la jeune fille laissa échapper une larme qui perlait à ses yeux, elle aurait tellement retrouvé une amie à elle, pour pouvoir se remonter le moral mutuellement.

Le vent frais s’engouffrait dans ses cheveux, les faisant voler au passage, mais il y avait comme une odeur d’amertume dans l’air hivernal, comme si tout le château ressentait cette perte immense. La jeune blonde s’assit sous un arbre et observa les alentours en pensant, cette annonce avait été brutale, et beaucoup trop mal organisée pour la jeune Poufsouffle. Elle se demandait ce que les professeurs, les préfets ainsi que le ministre étaient en train de faire. Discutaient-ils sur l’avenir du château ? Sur le nouveau remplaçant de la directrice défunte ? La jeune fille haussa les épaules sans réponse et se releva lentement en s’aidant avec le tronc d’arbre.

La Poufsouffle resta plusieurs minutes dehors à errer sans but, perdue dans ses pensées, la vie au château allait être modifiée à tout jamais, c’est alors qu’elle décida de quitter le parc pour rejoindre le hall d’entrée qui s’était vidé peu à peu, pratiquement tout le monde avait perdu sa joie de vivre, c’était trop d’information pour aujourd’hui.  Flora décida alors de quitter ces lieux et partit vers sa salle commune, elle voulait s’allonger s’endormir, se dire que peut être le lendemain elle allait se réveiller et de voir que tout ceci était un cauchemar. Flânant dans les couloirs, elle entra lentement avec une mine grise dans sa salle commune, et se précipita directement dans son dortoir,  plusieurs filles étaient là, donc Renesmée, Aurea, Emily et Laurae, et la Myototis…
Malgré l’envie de lancer une pique à sa rivale Aavery, elle n’eut pas la force de formuler sa phrase, trop triste pour ça, et se laissa tomber comme une masse dans son lit. Essayant de chasser les images de son esprit, elle tenta de discuter avec ses amies, mais celles-ci étaient encore plus tristes qu’elle.  Elle ferma ses yeux et se mit à pleurer doucement, en priant que tout ceci allait se finir, et que demain tout allait redevenir normal.
Eileen I. Hilswood
Eileen I. Hilswood
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Manumagie (Niveau 1)


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Participation d'Izsa Hilswood
Eileen I. Hilswood, le  Lun 9 Mar - 13:50

Une journée banale finissait pour Izsa. Le genre de journée qui, à peine terminée, était oubliée et enterrée. Le repas de soir commençait, et elle se dirigea vers la Grande Salle d'un pas blasé.
Mais alors qu'elle s'approchait doucement de son lieu de sustentation, quelque chose l'interpella. Contrairement à l'accoutumée, aucune discussion, ni aucun éclat de voix ne lui parvenait aux oreilles. Le calme qui régnait au delà de l'imposante porte était plus qu'inhabituel.  Il ne fallut pas plus d'instant à la Serpentard pour en connaitre la raison. Petrus Sudworth, rien que ça, était attablé dans la salle.
Izsa écarquilla les yeux et alla s'assoir en silence. Elle prit place sur la table de Serpentard, foudroyant du regard tout ceux qui souhaitait lui parler. Croyaient-ils vraiment que, en tant que préfète, elle avait eu le droit à plus d'information ? Elle garda ensuite les yeux fixés sur le Ministre, à la recherche de la raison qui le poussait ce jour-ci à venir au château.

Le discours du Ministre vint juste avant le repas. C'était une technique barbante, qui comptait sur le fait que les élèves en l'attente de leur repas seraient plus attentifs. Technique barbante ET erronée, puisque l'attention générale divergeait peu à peu vers la nourriture.
Cependant, ses dires la laissa perplexe."les attaques semblent s’être ralenties ", "menace étant moins présente ".... SERIEUSEMENT ? Et les attentats de la St Sylvestre, c'était quoi ? Une manifestation des bisounours ?
Izsa ne mangea presque pas ce soir-ci. Ses préoccupations l’empêchaient d'avaler quoi que se soit, et elle attendait impatiemment que Harshing éclaircisse le tout. Surtout que Sudworth avait mentionné les préfets dans son discours.
Elle prit finalement la parole :

« Je… Après ce repas… Nous avons… Il est important de comprendre que… Pour Poudlard… Dans ce cas nous pouvons réduire les effectifs… Un seul concierge… Moins d’Auror… Et nous pourrions… »

Izsa fronça les sourcils. Il y avait un problème ; jamais la Directrice ne s'était exprimée ainsi. Si vous voulez mon avis, y a une c*uille dans le potage.
Et après quelques autres balbutiements, elle tomba.

Izsa resta éberluée, sans faire un geste. Assise sur son banc, elle entendait les conversations autour d'elle comme un bourdonnement à ses oreilles. Que s'était-il passé ? Le Ministre hurla des phrases, elle ne comprit pas. Elle regarda d'oeil vide l'homme s'agiter, pencher sur le corps de la femme qui lui avait toujours paru si forte. Un massage cardiaque. Une voix dans son cerveau lui permettait de ne pas perdre le fil. C'était un massage cardiaque. Il s'arrêta ensuite, abattu; cela ne pouvait signifier qu'une chose.

Tous les élèves de Poudlard venaient d'assister à la mort de leur Directrice.

Elle n'avait jamais été proche de Harshing, pas plus qu'un autre élève, cependant elle reconnaissait le courage de la femme. Elle avait réussi à tenir son école, essayant de le faire demeurer le terrain de paix qu'il avait toujours été. Un lieu neutre, où les élèves pouvaient s'instruire sans risquer de se faire attaquer pour une histoire de pureté du sang. Et la Directrice avait prouvé son courage et sa volonté lors de l'attaque de Poudlard, l'année précédente. A présent, elle était morte.
Le futur ne lui avait jamais paru aussi incertain. Izsa ne savait pas ; ce qui c'était passé, ce qui se passait, ce qui se passerait... Et cela la plongeait dans un état d'hébétude des plus inhabituels.

« Que les préfets accompagnent les élèves dans leurs dortoirs ! Vous n’avez plus rien à faire ici ! Filez ! Couchez vous et ne vous relevez pas ! Que les professeurs aillent dans la salle annexe ! Vite ! »

Qui aurait pu croire que le retour soudain d'Izsa à la réalité se ferait ainsi. On lui rappelait son rôle de préfète. Il fallait qu'elle agisse ! Vite, elle devait encadrer sa maison. Elle lança donc un regard à Linaewen pour lui montrer qu'elle était prête à assumer son rôle, puis lança d'une voix forte et clair :

"Les Serpentards, par ici ! Le premier qui traine ira dire bonjour au calmar"

A vrai dire, les mots qui sortaient de sa bouche avaient plus vocation à se rassurer elle-même qu'à faire une réelle menace. Son autorité était la seule chose qui lui permettait de ne pas perdre pied. Elle n'avait pas le temps d'être abasourdie.

Izsa s'était levée. Elle marcha d'un pas décidé vers la sortie, tout en vérifiant que personne ne trainait. Un brouhaha incontrôlable avait empli la salle, et elle se craignait que des élèves ne tenteraient pas de leur fausser compagnie dans le chaos ambiant.
Et dans sa recherche de fauteur de trouble, elle aperçu trois élèves de sa maison qui s'éloignaient. Ils furent alpaguer par une femme, puis disparurent. Izsa fronça les sourcils : Vivian Strugasky était en train de fourrer son nez n'importe où. La présence de la journaliste n'était pourtant pas étonnante, elle devait être là pour relater la visite du Ministre à Poudlard. Et ben là, elle allait avoir du scoop. Le genre du gazette qui ferait des dizaines et des dizaines de tirages.

Les Serpentard revinrent peu après. Qui étaient ces trois zigotos ? Peu importe. Ils n'avaient pas à quitter leur groupe, ni à s'arrêter pour faire la causette.

- Eh vous ! Elle les interpella. Vous voulez une retenue ou quoi ? Elle s'approcha d'eux d'un pas décidé et dit, plus doucement. Qu'est ce qu'elle vous voulait, Strugasky ?

-Elle voulait savoir ce qu'on pensait de ce qui venait de se passer.

- Et donc vous lui avez dit quoi ?

Qu'il était bon d'inspirer le respect et l'autorité. Ils se mirent instantanément à parler.

- Elle est morte de vieillesse, évidemment. Non mais à ton avis, elle avait quel âge la vieille ?

- Mais ta gu*ule ! J'suis sûr que les préfets sont dans le coup. C'est évident qu'elle est pas morte !

Izsa soupira. Ces imbéciles avaient du jus de Bubobulb à la place du cerveau. Renata avait surement la cinquantaine, impossible qu'elle soit morte de vieillesse. Et un la théorie du complot était grossière. Le Ministère aurait accusé les Mangemorts d'être derrière tout ça, et ainsi ils déclaraient une guerre ouverte ? Bien sûr que non, il n'avait pas besoin de ça ; la guerre était déjà déclarée.
La seule chose intéressante qu'elle en tirait, était que Strugasky menait sa propre enquête. Intéressante, mais évidente. Une journaliste comme elle n'allait certainement pas rester les bras ballants pendant un tel moment. La question était : trouverait-elle une piste valable ?

Mais Izsa avait d'autres choses à s'occuper pour l'instant. Elle regarda autour d'elle, et vit Ebenezer non loin, puis guidant les Poufsouffle, Morgan, et enfin Lilith, beaucoup plus loin. Elle fit donc un crochet, et dit au Serdaigle : "On se retrouve cette nuit à la Salle sur Demande. Essaye de faire transmettre à Lilith." Ce n'était vraiment pas pratique d'avoir des salles commune aussi éloignées les unes des autres. Heureusement, les Poufsouffles aussi descendaient les escaliers – eux pour aller vers la cuisine – et cela lui donna l'occasion d'interpeller Morgan. "Ce soir, Salle sur Demande. Fait passer à Lizzie."
Voilà, avec ses amis derrière elle, elle était presque sûre qu'ils pourraient faire quelque chose. Et cela lui permettrait en prime de récolter des info pour l'Ordre. Dans des temps aussi troublés, il fallait réfléchir vite et bien.

******

Assise dans un imposant fauteuil, Izsa faisait le chien de garde. Il était minuit passé, et elle avait déjà renvoyer cinq serpents aux dortoirs. Il semblerait que le message " Couchez vous et ne vous relevez pas" n'était pas très bien passé. Ironique, puisque de toute façon elle-même n'allait pas le respecter. Elle tenait juste à faire savoir qu'elle était là, veillant aux grains, ainsi personne ne pourrait l'accuser d'être aller vadrouiller malgré l'interdiction.

Elle décida donc finalement de se lever. Au pire, si un élève la voyait, elle pourrait le renvoyer dans sa salle commune en un claquement de doigt, tout en prétextant faire une ronde.
Le couloir était dans un silence assourdissant à ses oreilles. Elle pouvait entendre son cœur battre lourdement dans sa poitrine, à une vitesse folle. Jamais elle n'avait été dans cet état d'appréhension lors de ses sorties nocturnes.

Arrivée à la Salle sur Demande, elle était essoufflé. Pourtant, elle n'avait pas couru, et ne s'était pas pressée non plus. Son souffle était court ; elle avait une boule dans la gorge et la poitrine lourde.

Elle arriva la première, et attendit, les genoux ramenés sous sa tête, sur le fauteuil vert dans la pièce.
Il y en avait quatre autres, un rouge, un bleu et deux jaunes. La salle était toujours aussi zélée pour accomplir ses désirs.
Une fois tout ses amis arrivés, elle ouvra la bouche pour parler. Les mots étaient durs à prononcer, pourtant elle n'abandonna pas.

- Renata Harshing est morte. Et je suis à peu près certaine qu'on l'a tué.

La phrase sonnait comme un glas à ses propres oreilles. Mais après ses heures de réflexions, plusieurs évidences s'étaient imposées à elle. D'abord, elle n'était pas morte de vieillesse. Les sorciers en bonne santé pouvaient vivre plus de cent ans. Dans ce cas, serait-ce une mort de maladie ? Non, jamais Harshing se serait montrée devant ses élèves si elle savait qu'elle était dans un état de faiblesse dégradant. Les gens ne faisaient pas d'attaque, comme elle avait semblé le faire, sans précurseurs.
Avait-elle des ennemis ? Sans aucun doute. On ne devient pas directrice de Poudlard sans faire d'envieux. Pourtant, paranoïa ou habitude de Phénix, Izsa soupçonnait un coup des Mangemorts. Il n'y avait pas qu'eux, certes, pourtant elle ne pouvait se défaire de l'image de Poudlard ensanglanté, l'année passée. Avaient-ils souhaiter supprimer définitivement le problème ?

- Je ne resterais pas les bras croisés à attendre que les Auror enchainent fausses pistes sur fausses pistes. Cette enquête risque d'avancer autant que leur arrestation de Mangemorts...

Son ton était acerbe. Elle écouta ses amis réagir à leur tour, quand soudain elle releva la tête, Morgan venait de proposer une idée. Cela n'était pas grand chose, et c'était loin de régler tout les problèmes, mais au moins cela lui permettrait de sortir de sa torpeur. Elle n'en pouvait plus de rester inactive. Il fallait qu'elle bouge ; jamais elle ne pardonnerais à ceux qui avaient fait cela.

Leur sortie dans la cuisine ne porta pas ses fruits. Les elfes n'avaient rien vu, pourtant il n'aurait pas été compliqué d'empoisonné le plat à partir d'ici. L'assiette pour la Directrice devait avoir un soin particulier, donc un intrus aurait sans doute pu y ajouter un poison sans trop de risque. Izsa n'allait pas en rester là. Elle avait face à elle un mystère irrésolu, un puzzle à rassembler, et elle n'allait certainement pas le lâcher.
Quel serait sa prochaine piste ? Le ou la remplaçante, sans doute. Celui qui aurait voulu la place du Manitou à la place du Manitou faisait un suspect idéal. Il y allait avoir des risques, elle était prête à les prendre.
Hugo Mourlevat
Hugo Mourlevat
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Participation - Morgan Delaube
Hugo Mourlevat, le  Lun 9 Mar - 13:51

Libre arbitre de Lizzie Bennet, Isza Hilswood, Lilith Bee et Ebenezer Lestrange


La journée avait été fatiguante pour Morgan. Les révisions se faisaient de plus en plus longues, et surtout de plus en plus tard; rajoutez à cela les rondes nocturnes et un boulot de stagiaire aux Trois Balais, et vous obtenez un Poufsouffle tout raplapla. Heureusement pour lui, son moment préféré de la journée allait débuter : le repas du soir. Quoi de mieux qu'un bon repas bien consistant et convivial juste avant d'aller bosser dur ses leçons d'Histoire de la Magie. Le seul inconvénient était qu'on ne pouvait mélanger les maisons. Mais Poufsouffle était une maison accueillante et épicurienne, alors il n'avait pas à se plaindre.

Lorsque le français arriva dans la salle, son regard se porta sur la table des enseignants. Posté à côté d'Harsing, Sudworth semblait discuter nonchalamment avec cette dernière. Le préfet s'interrogea. Avait-il loupé une information qui disait que le Ministre de la Magie allait venir à Poudlard ? Si c'était le cas, il ne s'en souvenait pas. Néanmoins il alla s'installer à sa table, et se mit à discuter joyeusement avec ses collègues de maison. Chacun émettait son hypothèse sur le venue de Petrus Sudworth à Poudlard. Le benjamin Delaube espérait de bonnes nouvelles et selon lui, l'ex-Poufsouffle était dans la salle pour montrer aux élèves de Poudlard qu'il ne les oubliait pas. Ou alors il était juste là pour profiter de Renata, ce qui ne ressemblait pas à un Blaireau.

A moins de s'appeler Lizzie Bennet.

D'ailleurs, celle-ci se trouvait non loin de Morgan qui lui adressa un seul regard empli de lassitude avant de retourner à son assiette. C'est à ce moment que le Ministre se leva et démarra son discours. Le préfet lui offrit toute son attention, murmurant des « tais-toi ! » à ses voisins de table un peu trop bruyant. La seule chose qu'il retint réellement, c'est que les mesures allaient être moins visibles mais pourtant bien présentes et qu'il allait bientôt recevoir de nouvelles directives. Le blaireau espérait qu'il ne devrait pas faire de rondes au beau milieux de la nuit, bien plus tard que d'habitude.

Sudworth retourna s'installer sur sa chaise après une dernière boutade, et les succulents plats de Poudlard prirent place sur la table. Le Poufsouffle ne se fit pas attendre et tout comme ses comparses, il piocha dans la nourriture avec son couteau et sa fourchette pour déposer les mets dans son assiette avant de les déguster. Le repas se passa à merveille pour lui ; il y eut des moments de discussion sur le discours du Ministre de la Magie et d'autre temps de rigolade, avec une histoire de troll et de harpie bloqués dans un tunnel.

Lorsque le dernier morceau de gâteau fut engloutit, Reneta Harsing se leva de sa chaise et s'approcha du promontoire, d'où elle ferait sûrement un discours. Morgan remarqua que la Directrice laissait échapper de légères grimaces à chaque pas. Elle devait sûrement s'être blessée, à moins que la vieillesse la rappelle à l'ordre. Mais il sentit que c'était autre chose lorsqu'elle se mit à parler. D'habitude elle parlait d'une voix claire et concise. Or, elle semblait énormément hésiter sur ses formulations de phrase. Quelque chose n'allait pas, son « discours » (si l'on peut appeler cela un discours) était trop rapide, trop court. De plus, elle faillit trébucher.

Le blaireau fronça les sourcils, et Harsing chut pour de bon sur le sol. Il laissa échapper un hoquet étonné. Avait-elle tourné de l’œil ? Est-ce que l’allègement de mesures de sécurité visible sur Poudlard lui avait causé trop de soucis ? Surdworth se précipita sur le corps inerte de la pauvre femme et tenta désespérément de lui faire un massage cardiaque. Ce n'était donc pas un malaise, c'était sûrement pire. L'ancien Poufsouffle ordonna alors aux préfets de ramener les élèves de leur maison dans la Salle Commune.

Se sentit prit d'une mission importante, mais tout en mourant d'inquiétude à cause d'Harsing, le français se leva, droit comme un i et lança un regard sur sa table :

-Vous avez entendu Monsieur le Ministre, vous êtes tous priés de rejoindre la Salle Commune de Poufsouffle ! Lâcha Morgan. Il lança un regard sévère sur sa table, intimant mentalement l'ordre à tout le monde se lever et de marcher jusqu'au tonneau qui leur servait d'entrer. Il chercha Lizzie du regard, mais celle-ci semblait aux prises avec un élève qui ne semblait pas vouloir se lever. Le préfet commença donc à raccompagner ses élèves dans une file désordonnée jusqu'au Terrier, le nom que le blond avait donné à sa Salle Commune. La plupart des élèves le suivirent. Mais certain restèrent tout de même dans la Grande Salle. Ils auraient donc affaire aux méchants flics, et le né-moldu espérait que sa collègue ne les prendrait pas avec des pincettes, pour bien leur faire comprendre qu'il faut respecter l'autorité de ses préfets.

En retournant jusqu'à sa Salle Commune, le blaireau se fit interpeller par Izsa. Le message était clair : « Ce soir, Salle sur Demande. Fait passer à Lizzie. ». Une fois arrivée au Terrier, le Poufsouffle fit passer le message à sa collègue, tout en surveillant que personne ne sorte de la salle. Aucunes excuses ne seraient valables pour pouvoir passer outre l'interdiction du Préfet. Par lassitude, les élèves finirent par monter jusqu'à leur dortoir. C'était aussi bien, le français aurait le champ libre pour sortir. Il pourrait faire passer cela pour une ronde de Préfet. D'ailleurs, il valait mieux que le Poufsouffle ne trouve personne, car cette personne regretterait amèrement de ne pas être dans son lit.

Lorsque minuit arriva, le benjamin Delaube partit pour son rendez-vous en compagnie d'Elizabeth. Ils tentèrent de se faire les plus discrets possibles, et par chance ils ne croisèrent personne en arrivant au septième étage. Ils entrèrent donc dans la salle où leurs amis les attendaient. Le Pouffy s'installa dans un fauteuil jaune, reluquant les autres personnes.

D'intenses moments de réflexion eurent lieu, et ce fut Morgan qui fit avancer les choses en proposant de se rendre dans les cuisines. En même temps c'était logique : Harsing n'avait pas pu se prendre de sorts, toute la Grande Salle l'aurait vu. Elle a donc sûrement dû être empoisonnée. Et il n'y a qu'un seul lieu dans Poudlard où le poison aurait pu être mis : les cuisines. Aussi, c'est là où se rendirent les cinq compagnons.

Arrivant devant le tableau à la coupe de fruit, le Jaune et Noir chatouilla la poire, forçant la peinture à leur ouvrir le passage. Le français découvrit alors une effusion sans pareille : les elfes couraient dans tous les sens pour remettre de l'ordre dans la vaisselle, d'autres étaient assis par terre, pleurant à chaudes larmes tandis que certain avaient plutôt l'air heureux.

-Bon.. Je propose qu'on se sépare. Déclara le Préfet à ses amis. Sans perdre de temps, il se rendit jusqu'aux éviers, où les elfes s'activaient en chuchotant entre eux. La nouvelle de la mort d'Harsing était en train de se répandre. Aussi, le Poufsouffle prit la parole, haussant un peu la voix pour bien se faire entendre.

-Écoutez-moi ! Moi et mes amis allons passer vers vous pour vous interroger. Répondez-nous franchement, sinon nous nous verrons dans l'obligation de vous donner un vêtement. Le Pouffy laissa un moment aux elfes pour réfléchir. Il était sûr à cent pour cent que les elfes seraient sincères.  Il s'approcha d'un premier elfe assez petit et tout fripé, un peu comme si on l'avait passé dans une machine à laver et qu'on avait oublié de le repasser.

-Bien. Est-ce que tu es au courant de quelque chose par rapport à la mort de notre directrice ?

L'elfe regarda le préfet avec un sourire sadique. Quelque chose n'allait sûrement pas chez lui pour regarder les gens comme ça. Mais il finit par répondre :

-Peut être. Mais pourquoi vous le dirais-je ?
-Parce que sinon je me verrais dans l'obligation de te donner ça. Le français retira alors son pull sous le regard terrifié de l'elfe. Alors, tu ne veux toujours pas délier ta langue ?
-Non ! Ahem... Bon d'accord, je vais vous dire ce que je sais. Cet elfe là bas, Drani, il a fait tombé un plat par terre et a mis quelque chose dedans avant de le reposer sur la table.
-Et bien tu vois quand tu veux. Merci pour les renseignements.

Le sixième année laissa l'elfe fripé et parti en direction de ce fameux Drani.

-Bonsoir, tu t’appelles Drani je crois, non ?

L'elfe semblait terrifié. Il avait les yeux révulsés et fixait ses pieds, comme s'il avait quelque chose de mal.

-Drani est désolé monsieur ! Drani méchant, méchant, méchant... L'elfe ponctuait ses mots de coups de tête contre la table. L'élève attrapa l'elfe par les épaules et le força à le regarder.

-Arrête de te faire du mal, et dis moi tout. On m'a dit que tu avais fait tomber un plat, et que tu avais mis quelque chose dedans. Qu'est-ce que c'était ?

-Dra... Drani est désolé monsieur ! Drani a fait tomber le gâteau.. Alors Drani l'a ramassé et pour pas gaspiller, Drani a mis bougies et du cacao dessus pour faire anniversaire Drani. Alors Drani a mangé le gâteau avec ses amis. Drani est désolé...

L'elfe s'enfuit en courant le Pouffy le laissa tranquille. En même temps, que pouvait-il faire pour lui ?

L'étudiant fit le tour des lavabos pour interroger le reste des élèves. La seule information utile qu'il récupéra, c'est que tous les elfes avaient suivi les recettes et n'avait rien ajouté au plat, donc pas de poison de ce côté la. Il alla faire son rapport à ses collègues.

Ils étaient tous d'accord sur un point : Harsing n'avait pas été empoisonnée à Poudlard.
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Participation au concours - Astrid N. Reckless
Invité, le  Lun 9 Mar - 14:55

Tout c'était passé trop vite. Beaucoup trop vite. Les derniers mots incompréhensifs de la directrice de l'Académie de Poudlard semblaient encore flotter dans l'air, sa chute, le brouhaha incessant de l'assemblée de la Grande Salle, le Ministre de la Magie qui se précipite vers le corps inerte, ce dernier s'acharnant puis criant des paroles qu'Astrid ne réussit pas à saisir. Les préfets les avaient guidés hors de l'immense pièce. Et la rouquine, profitant du bazar et de l'agitation générale, se glissa hors de la foule d'élèves et monta quatre à quatre les escaliers menant à la Tour d'astronomie. Elle se laissa glissa sur les marches gelées, et passa ses mains sur son visage. Astrid était toujours sur le choc, elle peinait à y croire... Sa tête lui faisait souffrir et il lui semblait qu'un marteau était tombé sur son crâne. La rousse passa une main nerveuse dans ses cheveux et lâcha un profond soupir.

L'illustre directrice de Poudlard est morte.
Choc.
Incrédulité. Nervosité. Incompréhension.

Comment cela était possible ?
Pourtant c'était bien arrivé. Et à Poudlard.

Elle était peinée. Elle ne la connaissait pas forcément Harshing. Elle était plutôt chagrinée comme si on venait de lui annoncer la mort d'un tante éloignée qu'elle n'aurait vu qu'une ou deux fois.

Curiosité.
Elle était une fouineuse, elle n'y pouvait rien.
Pourquoi ? Comment ?
...

Un meurtre ?
Qui serait le nouveau directeur ?

Sa tête lui tournait et elle laissa échapper d'entre ses lèvres un énième soupir. Elle mordilla ses lèvres et s'adossa contre le mur, dans une position un peu plus confortable. Elle ne comptait pas regagner de si tôt son dortoir, elle ne réussirait pas à trouver le sommeil...  Et se retrouver au près de pleurnichardes, de beaux parleurs et d'agitateurs ne la tentait pas vraiment...
Trystan J. Harper
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À l'Admin que j'aime fort et qui corrigera mon RP O:-) hihi
Trystan J. Harper, le  Lun 9 Mar - 16:09



An unexpected death.



・ ◇ ・ ◇ ・



Depuis l’attaque des Mangemorts à Poudlard, lors de la rentrée dernière, le Ministre de la Magie avait assigner plusieurs Aurors à la surveillance du Château. Si certains élèves s’en étaient vus rassurés, d’autre s’en étaient plutôt alarmés. De mon côté – et peu importe ce que j’en avait pensée ou non, en tant que Préfète des Gryffondors, j’avais eu le devoir de me montrer confiante aux yeux de tous et d’appuyer chacune des décisions que prenaient communément le Ministre de la Magie et notre chère Directrice de Poudlard. Je devais toutefois reconnaître que j’avais à maintes reprise vaciller entre l’inquiétude et la confiance, car si j’étais convaincu que Renata et Petrus Sudworth prenaient les décisions dans le bien de tous, j’avais toutefois l’infime conviction qu’il se tramait beaucoup plus de danger dans la société magique que ne voulaient le laisser croire ses dirigeants. C’était justement cette zone noire que l’on s’efforçait probablement de cacher à notre regard, qui m’inquiétait d’avantage que les évènements du passé. Comme quoi, l’inconnu se montre bien souvent plus effrayant que ce que l’on connaît déjà.

Bientôt arriva l’heure du repas – un banquait lors duquel tous les élèves de l’académie avaient été conviés à y assister. Refermant le tableau de la Grosse Dame derrière moi, après m’être assuré qu’aucun retardataire Gryffondors n’avait l’intention de se défiler en douce, j’étais descendu rejoindre les murmures intrigués de mes camarades déjà installés dans la Grande Salle. J’avais pris place aux côtés de Lilith, à la table des Lions, et restant silencieuse aux nombreuses conversations chuchotés qui faisaient rages autours de moi, j’avais plutôt gardée mon regard fixé sur la grande table des professeurs qui nous surplombait. Tous semblaient arborer un air sérieux, assis d’un côté comme de l’autre de Renata et du Ministre de la Magie en personne. Même Vivian, rédactrice de la Gazette du Sorcier, était présente à la table et faisait déjà glisser frénétiquement sa plume sur son parchemin. Absolument tout laissait présager l’approche d’une annonce des plus importante dont l’attente commençait à se faire sentir avec de plus en plus de lourdeur à mesure que les élèves s’apercevaient de la présence du Ministre pour ce repas. Je ne pouvais d’ailleurs m’empêcher de faire passer mon regard de Petrus à Renata, puis de Petrus à nouveau, attendant impatiemment de voir qui allait enfin se décider à prendre la parole le premier. Lorsque le Ministre se leva finalement de sa chaise, un silence tomba sur l’assemblé. Je m’empressai de me redresser bien droite sur mon banc afin de ne rien rater du discourt à venir :

«Chers élèves de l’Académie Poudlard, bonsoir. Votre charmante directrice m’a invité en ces lieux afin d’aborder quelques sujets importants avec vous. Je vous promets néanmoins de faire les choses rapidement afin que vous puissiez vous sustenter comme bon vous semble… Vous n’êtes pas sans savoir que depuis la rentrée dernière, les mesures de sécurité à Poudlard ont été renforcées suite à la dernière attaque subie par votre école. Néanmoins depuis, les attaques semblent s’être ralenties et nos Aurors mènent les enquêtes nécessaires à l’arrestation des criminels ayant pénétré en ce lieu la fois dernière. La menace étant moins présente, nous avons décidé de rendre les Aurors moins présents, de faire en sorte que les mesures de protection soient tout aussi efficaces mais moins visibles pour qu’elles soient moins contraignantes pour vous. Je laisse le soin à votre directrice d’informer directement le personnel concerné, ainsi que les préfets. N’oubliez pas que cela ne vous autorise pas à faire davantage de bêtises…  Il avait ponctuer sa phrase d’un sourire moqueur avant de conclure son discourt : Sur ces mots, je vous souhaite bon appétit !»

À ces derniers mots, il était retourné prendre place aux côtés de la Directrice alors qu’une montagne de plats fumants apparaissait subitement dans les couverts dorés – et jusqu’alors vides, que l’on avait disposés sur les cinq tables de la Grande Salle. Se laissant alors gagner par tous ces arômes alléchantes, les élèves – moi compris, s’attaquèrent sans attendre aux nombreux plats qui nous étaient offert aujourd’hui. Engloutissant à pleines bouchées la part de Tartiflette que je m’étais servi, j’avais chuchoté à l’attention de Lilith :

«Renata va probablement vouloir nous rencontrer après le repas pour nous expliquer tout ce que va réellement impliquer le retrait des Aurors dans le Château. Au moins c’est l’avantage d’être Préfète, ils nous tiennent un minimum informé…»

Pour l’instant, je n’avais su quoi penser du discourt que venait de nous communiquer Petrus Sudworth. Je n’étais certes pas en mesure de juger s’il était judicieux ou non de retirer la protection que nous apportait tout ces Aurors à Poudlard, mais pourtant, je ne pouvais non plus m’empêcher de penser que c’était peut-être justement ce qu’attendaient les Mangemorts pour attaquer de nouveaux – que l’on baisse ainsi notre garde. Mais ne dramatisais-je pas un peu trop la situation ? Après tout, ce n’était pas parce que les Mages Noirs étaient parvenus à s’introduire une seule fois dans le Château, qu’ils y parviendraient de nouveau… Mes réflexions ainsi contradictoires, s’étaient poursuivit de la sorte jusqu’à ce que ce fût le tour de Renata de prendre la parole. Tout comme ce l’avait été pour le Ministre de la Magie un peu avant elle, les conversations se turent lorsque la sorcière se leva pour prendre place devant son assemblé. Mais l’attention jusqu’alors silencieuse des élèves, se changea rapidement en des murmures se rependant dans la salle à mesure que la Directrice enchaînait des bouts de phrases incomplètes. Dévisageant la Directrice qui avait pourtant l’habitude de s’exprimer avec assurance, j’étais un peu choqué de ce discourt pour le moins incompréhensible. Un bref coup d’œil autour de moi me permis de voir que je n’étais apparemment pas la seule à me questionner.

«Poudlard est sûre… Bravo pour vos efforts… Merci…» Ce fut les derniers mots prononcés par Renata Harshing avant qu’elle ne s’effondre subitement au sol.

La scène me sembla d’abord irréaliste, comme sorti tout droit d’un mauvais rêve. Notre Directrice venait de s’écrouler comme une poupée de chiffon, alors que Petrus Sudworth s’élançait sur elle pour tenter de lui venir en aide. Je n’avais même pas réalisée que je m‘étais brusquement levée de mon banc – complètement horrifiée par ce spectacle insolite. Mes pensées s’était alors mises à tourner à vive allure dans ma tête alors que tout autour de moi me semblait pourtant ralentir. Le ministre qui s’écriait rageusement de s’écarter alors qu’il entamait déjà les manœuvres de réanimation, les cris et les pleures des élèves m’entourant et qui prenaient soudainement conscience du drame qui se déroulait devant leurs yeux, tout cela me paraissait de plus en plus lointain… J’étais tout simplement pétrifiée sur place, incapable du moindre mouvement alors que je ne parvenais même plus à décrocher mon regard du corps inanimé de la Directrice. Ce n’était pas la première fois que j’étais confrontée à ce genre de scène morbide de meurtre – car pour moi il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait en fait d’un meurtre. Toutefois, la dernière fois j’en étais ressorti grandement traumatisée et ravagée – d’où tout ces cauchemars qui hantait encore chacune de mes nuits.

Le décors de la Grande Salle dans lequel je me trouvait actuellement avait d’ailleurs déjà commencé à s’effacer pour laisser à présent place à un tout autre environnement : la maison familiale où j’avais grandit. Perdant complètement conscience de ce qui m’entourait réellement, le corps de Renata s’était transformé en celui ensanglanté de ma mère… Puis en celui de mon père un peu plus loin. Mes iris – arborant à présent une teinte violacée, étaient toujours grand ouvert, mais un voile s’était levé devant eux et sur lequel on rejouait désormais les scènes de mon enfance tourmenté. J’avais perdu tout contacte avec la réalité alors que la cage du démon que je gardait enfermé au plus profond de mon être, s’était soudainement grande ouverte. Je n’entendis pas l’ordre du Ministre de la Magie lancé pour que les Préfets raccompagnent les élèves dans leur dortoir respectif. Je n’entendis pas non plus Lilith me demander si ça allait. Ce fut que lorsque cette dernière m’agrippa fermement le bras en me lança : «Il faut que tu te re-saisises. On se retrouve après. Essaie de n'en perdre aucun!» que je reviens brusquement dans l’agitation chaotique qui s’était installé autour de moi. Clignant plusieurs fois des yeux pour tenter de comprendre ce qui se passait, j’avais laissé ma collègue prendre les devants sans même broncher le petit doigt pour l’aider.

Dans mon esprit, tout c’était mélangé. Je ne faisais plus la différence entre le moment présent et les événements qui avait ponctué le meurtre de mes parents, sept ans plus tôt. La même frustration et la même détresse qui m’avais alors gagner, me gagnait à présent de nouveau. Qui était réellement mort aujourd’hui ? Renata, la directrice de Poudlard ou M. et Mme. Dorkins ? J’avais la tête qui me tournais douloureusement et je me sentais sur le point d’exploser à tout instant. C’est d’ailleurs ce qui se produit lorsqu’un jeune Gryffondor me percuta de plein fouet. Sans doute paniqué par les événements, l’élève de première année s’était pratiquement jeté sur moi. Ce fut alors la goute qui fit débordé le vase et qui me fit perdre le dernier point de contrôle sur la bête qui n’attendait que ce moment s’évader de sa prison. J’avais alors totalement perdu la maîtrise de moi-même en ne laissant la place qu’à un être sadique et assoiffé de sang. Le son de la vengeance résonnait dans mon crâne avec un force démesuré. Agrippant le pauvre gamin par le collet, j’avais braqué sur lui un regard enflammé de rage avant de lui cracher violemment au visage :

«C’est quoi ton problème ?! T’as vu ce que tu as fais ?!» J’avais ponctué ma phrase d’un geste vers la grande table où s’afférait toujours le Ministre de la Magie sur le corps de notre défunte Directrice – comme si le Gryffondor était entièrement responsable de ce drame.

Entrainant ma victime avec moi vers le Hall, j’avais enfoncée ma baguette magique sous sa mâchoire en me délectant de son expression horrifier. Un rire dément sorti même de ma bouche lorsque ma baguette projeta un Maléfice de Flagrance qui provoqua aussitôt des brulures intenses au visage du jeune sorcier. La peau de ses joues et de son menton avait commencé à se recouvrir d’affreuse cloque d’eau alors qu’il laissait échapper un cri de douleur. Je jubilais de plaisir à le regarder ainsi se tordre de souffrance – ignorant totalement la présence tout au fond de mon être, qui me suppliait d’arrêter. Je savais que cette dernière m’empêcherait toujours d’aller trop loin, car ce n’était apparemment pas dans ses principes de torturer à ce point un être vivant… Mais je pouvais encore me permettre de continuer de m’amuser un peu avec le gamin que je tenais responsable de tous mes problèmes. C’était lui, j’en étais certaine ! Sous ces airs d’innocent, il avait assassiné mes parents… puis maintenant la Directrice de Poudlard ! Je m’apprêtais cette fois à lui lancer un Electrocorpus qui aurait alors électrocuté tout son corps, lorsque je sentis brusquement chacun de mes membres se raidir en me faisant basculer à la renverse – je venais apparemment d’être la cible d’un Petrificus Totalus. Face contre terre et aussi raide qu’une planche, il m’était totalement impossible de savoir qui m’avait ainsi neutralisé.

Si l’être qui avait pris le plein contrôle de mes actes bouillait littéralement de rage face à cette impuissance, je ne pouvais m’empêcher d’éprouver un énorme soulagement à l’idée qu’elle n’irait pas plus loin dans sa malveillance.



・ ◇ ・ ◇ ・
Lilith Bee
Lilith Bee
Gryffondor
Gryffondor
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Réactions d'Eb', Morgan, Lizzie, Izsa et Lilith
Lilith Bee, le  Lun 9 Mar - 19:42

Libre Arbitre des 4 participants accordé
(Ebenezer Lestrange, Izsa Hilswood, Morgan Delaube et Lizzie Bennet
+ Léger LA de Kaëlie Dorkins accordé, et elle a le mien en retour bien sur!)

Lilith sortait d'une journée de cours plutôt éreintante. Le cours de potion s'était mal passé et le reste du temps, elle l'avait passé à bailler et ressasser son manque de motivation. Que se passait-il donc pour qu'une nuit, une seule nuit, de sommeil vienne ainsi perturber son rythme biologique? Franchement, cela lui apprendrait à dormir comme un loir, on ne l'y reprendrait plus!
Elle arriva non loin de la grande salle en compagnie d'Izsa et Ebenezer, ses acolytes de toujours. Ces deux là n'avaient fait aucune remarque sur sa petite forme et tant mieux. La Gryffondor était une vraie lionne, dans tous les sens du terme, lorsqu'elle était de mauvaise humeur. Et louper sa potion était une sacré bonne raison pour être d'une humeur massacrante! Elle ne rêvait que d'une chose : se retrouver seule au coin du feu à la fin du repas.
Comme à leurs habitudes, les compères se séparèrent en arrivant devant la porte pour profiter d'un repas bien mérité en compagnie des membres de leur maison. Avant même de rentrer, Lilith sentit une ambiance particulière... Cet endroit d'habitude si vivant, plein de cris et de rires, était calme; comme entourée d'une aura "studieuse". Qu'avait-on fait des insupportables premières années ? Et des élèves qui se battaient gentiment? Loin de s'en inquiéter, la préfète des Gryffons se réjouit de pouvoir profiter d'un bon repas au calme, sans avoir à faire la police. Et par la barbe de Merlin, ce n'était pas souvent que cela arrivait!
Elle s'assit donc tranquillement, sans remarquer l'hôte de marque qui avaient pris place à la table d'honneur des professeurs. Kaëlie, sa camarade préfète la rejoint rapidement et le repas s'annonçait ... Parfait!
Pourtant, au bout de quelques minutes, la jeune sorcière remarqua les chuchotements intempestifs qui venaient troubler le calme de la grande salle. Quelque chose - ou quelqu'un- semblait venir déranger l'ordre établi au chateau. Elle se retourna au moment même où le ministre, Petrus Sudworth se levait et prenait la parole. Lilith fut estomaquée. Que venait-il faire ici? De nombreuses questions se mélangèrent dans sa tête. Parmi elle, une plus prégnante encore que les autres: qu'allait-il se passer?
Il n'était pas logique que le ministre en personne se déplace pour une pacotille... Le discours sans saveurs qu'il servit en guise d'amuse bouche à un diner qui devait être plus qu'amer laissa Lilith encore plus interrogative, et plus que jamais méfiante.
*Soit le ministère est dirigé par un crétin, soit il y a sérieusement anguille sous roche... *
Kaëlie glissa quelques mots à l'oreille de sa collègue, au sujet de Renata qui voudrait certainement les voir après cette intervention ministérielle. Lilith acquiesça sans ajouter mot. Elle était bien trop curieuse de la suite pour pouvoir seulement réagir.

Finalement, la directrice s'avança et prit la suite. Lilith était maintenant subjuguée par ce qui se passait devant ses yeux. Sans savoir pourquoi, elle sentait que quelque chose de bien plus grave se cachait sous ces grandes manières et ces discours... Sans prêter la moindre attention au contenu des plats qui s'étaient maintenant remplis, elle observa Renata Harshing. Clairement, la grande dame n'était pas dans son assiette.

« Je… Après ce repas… Nous avons… Il est important de comprendre que… Pour Poudlard… Dans ce cas nous pouvons réduire les effectifs… Un seul concierge… Moins d’Auror… Et nous pourrions… »

* Heiiiiiiin? * Lilith était, vulgairement, sur les fesses... Comment se faisait-il que Mrs Harshing, pleine de défauts certes, mais toujours classe, se comporte comme une vieille dame sénile? Avant même que Lilith n'ait eu le temps de se poser plus de questions, la dame au cheveux bancs s'écroulait à terre. Si on avait été dans le monde moldu, Lilith aurait parié sur un arrêt vasculaire cérébrale... Mais le contexte du monde magique ne lui permettait pas d'avoir de telles certitudes.
Très vite, le minsitre réagit et intima aux élèves et aux professeurs de quitter la grande salle.
Lilith ne bougea pas de suite. Elle était perdue au milieu des cris et des pleurs. Certaines personnes semblaient rire... A moins que se ne soit le fruit de son imagination? Le brouhaha ambiant lui semblait être lointain, comme venant d'un mauvais film, l'image grésillante et le son étouffé.
Le choc passé, elle jeta un coup d'oeil autour d'elle. La préfète avait connu la mort quelques fois, mais elle savait que ce n'était pas une expérience agréable. Nombre d'élèves seraient choqués par cet évènement. Elle-même, bien que plutôt hermétique à la mort regardait avec appréhension le ministre qui faisait, en vain, un massage cardiaque à feu-Madame la Directrice. Avant qu'il ne hoche la tête, Lilith savait. Cet évènement, couplé aux attentats du nouvel an et au discours étrange de Petrus indiquait qu'ils allaient rentrer dans des temps sombres... Si la guerre n'était pas ouvertement déclarée, ça y ressemblait grandement...

Elle reprit ses esprits et se tourna vers Kaëlie. Quelque chose semblait différent chez cette dernière. Elle était ailleurs, et ses yeux se teintaient d'une couleur mauve que Lilith ne leurs connaissait pas. Décidant de prendre les choses en main, elle commença a rassembler ses ouailles. En passant à coté de la blonde, elle lui mit la main sur l'épaule et lui dit simplement:

"Hey? Ca va aller?" Sa camarade ne réagissait pas. Avec fermeté elle lui empoigna le bras, sans pour autant lui faire mal. "Il faut que tu te re-saisises. On se retrouve après. Essaie de n'en perdre aucun! "

Puis la jeune préfète haussa la voix avec conviction et se tourna vers la masse des Gryffondors qui paniquait:

" Tout le monde se dirige vers les dortoirs. Dans le calme, ou je vous assure que ça va mal se passer! "

Sa voix ne tremblait pas, et pourtant elle se sentait fébrile. Et après? Qui allait LA remplacer? Que ferait l'ordre du Phénix? La seule chose certaine était que leur vie allait changer...
De loin, et alors qu'elle ouvrait la marche des Lions, elle croisa le regard d'Izsa. La verte et argent semblait tout aussi perturbée. Ebenezer, ayant échangé quelques mots avec cette dernière se rapprocha de Lilith qui tentait tant bien que mal de calmer la foule de rouges et ors qui voulaient tous essayer de voir le corps. Le message fut passé: Ce soir, dans la Salle sur Demande. Lilith y serait.

*  *  *

Il était presque minuit. Lilith avait réussi à rapatrier les Gryffondors vers la salle commune. Oh, cela n'avait pas été facile... Elle avait du user de tous les stratagèmes: heures de colle, et autres menaces en tout genre avait eu raison de leur envie de s'échapper. Elle n'était pour autant pas dupe, et elle savait que bon nombre d'entre eux allaient essayer de sortir... Si elle en croisait un, il aurait le loisir de gouter à la colère de Lilith! Kaëlie, elle, était toujours dans un état second. Elle lui parlerait, quand les choses se seraient calmées.
Prétextant une ronde fictive, elle arriva sans encombre devant la Salle sur demande. Izsa était déjà là, sur des fauteuils aux couleurs de leurs maisons respectives. Un rouge pour elle, un vert pour Izsa, bleu pour Ebenezer... Et deux jaunes? Néanmoins, Lilith se tut et s'assit. L'heure n'était plus à la rigolade.
Elle échangea simplement un regard entendu avec Izsa. Toutes les informations qu'elles pourraient glaner, elles les communiqueraient à l'Ordre dès que possible.
Après quelques minutes, les autres arrivèrent. Ebenezer, comme prévu. Puis Lizzie, la préfète Blairelle accompagnée de... Morgan Delaube! Ce Poufsouffle aux airs innocents? Bon, si Izsa l'avait convié, c'est qu'il devait être digne de leur confiance.
Sans un mot, ils s'installèrent sur les assises. Izsa, bien que bouleversée prit la parole le première:

- Renata Harshing est morte. Et je suis à peu près certaine qu'on l'a tué.

Lilith ne pouvait qu'approuver. Elle avala sa salive et décida de ne pas couper son amie. Les mots semblaient sortir avec difficulté de sa bouche et elle ne voulait pas arrêter son courageux élan.

- Je ne resterais pas les bras croisés à attendre que les Auror enchainent fausses pistes sur fausses pistes. Cette enquète risque d'avancer autant que leur arrestation de Mangemorts...

Cette fois Lilith ne pu s'empêcher de réagir. Elle regarda ses amis, reprit son souffle pour ne pas montrer la fragilité de sa voix et se lanca.

- Je suis d'accord avec Izsa. Il faut que l'on agisse. C'est notre monde que l'on a attaqué aujourd'hui. Quelques soient les raison pour lesquelles elle est morte, ce n'était pas une mort naturelle... s'arrêtant, elle essaya de choisir au mieux ses mots Je ne portais pas spécialement Harshing dans mon coeur, mais elle avait au moins le mérite d'essayer de garder une certaine neutralité. Clairement, elle dérangeait. On a le devoir de trouver qui. Et j'ai l'intime conviction que l'on risque de se frotter à des ennemis plus forts que nous... Nous ne serons pas trop de cinq...

Lors de cette dernière phrase, elle appuya son regard sur les deux Poufsouffles. Surtout Morgan. Elle était prête à mettre un mouchoir sur ses aprioris s'il se rangeait de leur coté.

- Je crois que nous devrions chercher du coté du ministère... Malheureusement, pas moyen d'y rentrer comme des élèves... Donc si vous avez de meilleurs pistes pour l'instant je suis preneuse.

Lilith savait que l'Ordre permettrait à Izsa et elle d'en savoir plus... Mais il fallait tout de même commencer quelque part, à Poudlard. La jeune fille n'arrivait plus à réfléchir efficacement de toute manière.
Après avoir écouté les trois autres s'exprimer, ils tombèrent d'accord pour suivre l'idée saugrenue de Morgan. Direction les cuisines, et les elfes de maison. Sceptique, la rouge et or suivit le petit groupe.

*  *  *

Sans encombre une fois de plus, la troupe d'élève arriva à la cuisine qui grouillait d'elfe s'affairant à la tache. Certains pleuraient, d'autre semblaient juste vouloir faire leur travail avec un minimum de sérieux. C'est Morgan qui prit les choses en main, contre tout attente.

-Bon.. Je propose qu'on se sépare.

Meilleure idée de l'année... Il n'était pas au courant que c'était comme ça que commençaient tous les mauvais films d'horreur?
L'esprit encore embrumé de la rouge et or n'arrivait pas à se poser sur quelques chose. Elle se dirigea donc vers le garde-manger et inspecta minutieusement les aliments qui s'y trouvaient. Mais un problème de taille subsister: si une partie des ingrédients avaient été empoissonnée, tous les élèves se seraient retrouvés raides morts... Peut-être que les autres avaient trouvés quelques chose? Lilith était dubitative, mais on ne savait jamais.
Jean-Baptiste Flitwick
Jean-Baptiste Flitwick
Poufsouffle
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RP concours "Renata est morte"
Jean-Baptiste Flitwick, le  Lun 9 Mar - 20:00

Emporté par la foule qui les traine et les entraine loin du drame, JB restait interdit. Il s'attendait bien à une grosse farce, un canular de légende en présence du préfet et de la directrice mais là c'était carrément Harshing elle même qui avait réussi une sortie plus théâtrale que jamais. Il fallait oser, tout le monde ne pouvait pas mourir d'une façon aussi classe. Le père du jeune homme par exemple s'était fait éventrer un soir ordinaire dans un cimetière, quel manque d'originalité...

Il ne savait plus quoi penser, où aller, il se laissait trainer dans tous les sens par les élèves qui avançaient en tas compact, chacun vers ses dortoirs, d'autres tentant d'apercevoir ce qu'il se passait dans la Grande Salle maintenant qu'ils avaient été évacués. D'aucuns parlaient de mort de vieillesse, d'autres d'assassinat. On en arrivait toujours à la théorie du complot mais une personne âgée n'avait-elle pas le droit de mourir tranquillement sans qu'on se mette à tout imaginer?

Il reprit ses esprits alors qu'un jeune Gryffon lui demandait ce qu'il pensait de cette mort brutale, visiblement en désaccord avec son camarade de maison. Tellement choqué, le Poufsouffle, qui n'avait réellement pas envie qu'on le sorte de sa torpeur, attrapa l'importun par le col et se mit à lui parler de façon plutôt agressive:


- Je m'en fous de comment ça s'est passé, Renata est morte petit c*n, jamais je n'aurai une chance avec elle! Je n'attendais qu'une chose, sortir de Poudlard et faire en sorte qu'elle me remarque en devenant un grand sorcier! Elle était si classe, si raffinée, si belle, et maintenant tout espoir est perdu! PERDU!!


Il lâcha le pauvre jeune qui devait être terrifié et quelque peu confus et s'en alla à grand pas pour aller ruminer sa frustration et son désespoir dans un couloir désert, s'il pouvait encore en trouver un après cet événement déplorable.
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[Concours RPG] Poudlard est orpheline (9766 caractères)
Invité, le  Lun 9 Mar - 21:27

Le soleil se couchait doucement derrière les arbres qui formaient la Forêt Interdite, jetant des ombres froides sur le château et ses alentours. La température fléchissait considérablement, sans les doux rayons dorés pour chauffer l'atmosphère ; le vent même se levait peu à peu, ridant la surface calme du Lac de Poudlard. Le spectacle de cette fin de journée était magnifique à regarder, de la fenêtre du dortoir des bleu et bronze. Éreintée par la journée de cours qui s'était déroulée, Célya était assise sur son lit et laissait son regard vagabonder au dehors. Elle admirait la beauté du crépuscule et le silence que ce dernier laissait derrière lui. La nuit était encore loin, mais déjà quelques étoiles brillantes piquetaient le ciel, vers l'ouest.

La jeune fille aurait bien aimé rester ainsi encore quelques minutes de plus ; hélas, l'heure du dîner approchait et elle ne pouvait pas le manquer. La raison principale en était que M. le Ministre de la Magie en personne était en visite à l'école de sorcellerie et que ce dernier avait des mots à adresser à tous les jeunes sorciers. C'était donc un moment à ne pas rater, surtout qu'en tant que Préfète de Serdaigle, Célya se devait de montrer l'exemple en assistant à tous les discours, quels qu'ils soient. De plus, la blondinette pressentait qu'il fallait absolument être présent lors de ce dîner. Mais elle était bien en mal de savoir pourquoi.

Après s'être rapidement débarbouillée, la Serdaigle descendit dans la Grande Salle, déjà à moitié remplie. Elle repéra quelques-uns de ses camarades de classe mais s'installa vers le milieu de la table des aigles, afin d'avoir une vue d'ensemble sur cette dernière. Les élèves de première année n'en étaient pas à leur première remarque concernant le jeu avec la nourriture... Aussi cette place stratégique permettrait à Célya de réprimander les rebelles. L'un d'entre eux la regarda suspicieusement lorsqu'elle s'assit ; la blondinette lui sourit, ce qui suffit à lui faire baisser les yeux, intimidés. Comme il était parfois amusant de traumatiser les petits nouveaux ! Heureusement, ceux-ci savaient pertinemment que leur Préfète était juste et ne jouait pas de son autorité.

Tapotant sa fourchette contre le bord de son assiette, dans un mouvement d'impatience, Célya observait la salle qui se remplissait petit à petit. Les tables des élèves étaient presque pleines et il manquait encore l'un ou l'autre professeur. A l'arrivée de Petrus Sudworth, la Préfète se redressa et le regarda s'installer auprès de la Directrice, Mme Harshing. D'habitude, la jeune fille ne voyait le Ministre que dans les journaux : le voir en chair et en os était une expérience des plus étranges. Elle se l'était imaginé plus grand et d'après les anecdotes de Mimi Geignarde, ses premières idées semblaient tomber en fumée. Mais en vérité, peu lui importait. Célya était curieuse de savoir ce qu'il leur réservait à tous.

Les minutes s'écoulèrent, la Grande Salle fut remplie. C'est alors que le Ministre de la Magie se leva, faisant naître le silence. Célya fit un signe à un élève de troisième année qui discutait encore avec son voisin de table, et tourna la tête vers la table des professeurs. M. Sudworth paraissait fatigué, ce qui ne devait pas être une surprise, compte tenu de ses responsabilités. Cette charge devait peser lourd sur le dos, d'après la blondinette. C'était sûr et certain, elle ne voudrait pas être à la tête du Ministère, ou même de Poudlard, au vu de l'état de la Directrice. Celle-ci semblait également épuisée. Était-ce aussi dû à sa vieillesse ? Célya ne savait même pas quel âge Renata Harshing avait mais elle devait ne pas être loin de celui des grands-parents adoptifs de la Serdaigle.

« Chers élèves de l’Académie Poudlard, bonsoir. Votre charmante directrice m’a invité en ces lieux afin d’aborder quelques sujets importants avec vous. [...] Vous n’êtes pas sans savoir que depuis la rentrée dernière, les mesures de sécurité à Poudlard ont été renforcées suite à la dernière attaque subie par votre école. Néanmoins depuis, les attaques semblent s’être ralenties et nos Aurors mènent les enquêtes nécessaires à l’arrestation des criminels ayant pénétré en ce lieu la fois dernière. La menace étant moins présente, nous avons décidé de rendre les Aurors moins présents, de faire en sorte que les mesures de protection soient tout aussi efficaces mais moins visibles pour qu’elles soient moins contraignantes pour vous. [...] »

L'attaque dont le Ministre évoquait le souvenir était survenue alors que Célya était encore au Canada. La blondinette fronça les sourcils, sentant son cœur battre un peu plus fort. D'après ce qu'elle avait entendu, une élève avait été tuée... ça aurait pu être n'importe lequel d'entre eux, ça aurait pu être elle, si elle n'avait pas été si loin. En un sens, la Serdaigle était soulagée de ne pas avoir été présente durant cette terrible épreuve, mais d'un autre côté, il lui semblait être passé à côté de quelque chose. De la mort, peut-être ? De l'aventure, de frissons ? Ce genre d'événements pouvait être pris différemment, selon les personnes. Pour Célya, elle trouvait que c'était, en quelque sorte, fascinant. Une bien étrange idée, de la part d'une jeune fille dont la mère avait été tuée par un Mangemort...

« Sur ces mots, je vous souhaite bon appétit ! »

Revenant sur Terre, la blondinette faillit presque sursauter en voyant soudainement les plats déborder de nourriture. Cela faisait la sixième année qu'elle était à Poudlard et ce spectacle la faisait toujours sourire. Elle se servit à manger, écoutant les bribes de conversation alentours. Tout le monde ne parlait que des nouvelles mesures prises par le Ministère pour la sécurité de Poudlard. Célya se demandait si diminuer les effectifs d'Aurors était une bonne idée. En effet, les Mangemorts pouvaient revenir à tout moment, surtout si la sécurité laissait à désirer. Poudlard était un point plutôt stratégique, comme cela avait été prouvé de nombreuses fois par le passé, en particulier à la fameuse époque Potter-Voldemort. Il n'y avait pas à se cacher, la Préfète frissonnait à l'idée que cela se reproduise à nouveau.

Perdue dans ses pensées, la blondinette mangea une assiette et but à volonté, bavardant distraitement avec ses voisins lorsque ceux-ci lui adressaient la parole. Célya attendait avec impatience le moment où la Directrice prendrait la parole, afin de compléter les dires de Petrus Sudworth. En tant que Préfète, elle devait être attentive puisqu'elle recevrait, par la suite, des instructions complémentaires. Curieuse de savoir quand Renata prendrait la place devant le pupitre, la jeune fille tourna son attention vers celui-ci. C'était au bon moment, comme si elle avait senti la Directrice se lever. Cette dernière n'avait pas l'air dans son assiette. Elle ferait peut-être mieux de rester assise...

« Je… Après ce repas… Nous avons… Il est important de comprendre que… Pour Poudlard… Dans ce cas nous pouvons réduire les effectifs… Un seul concierge… Moins d’Auror… Et nous pourrions… »

Célya plissa le front, sentant poindre en elle de l'inquiétude. L'attitude fatiguée en début de repas n'était pas alarmante mais à ce moment précis, c'était tout le contraire. Renata Harshing semblait faible, vieille et défaillante. Sa main était agrippée au pupitre, comme si elle avait besoin d'un appui quelconque pour tenir debout. Elle était peut-être en train de faire un malaise ! La Préfète regarda autour d'elle, cherchant à voir si d'autres personnes s'inquiétaient de l'état de la Directrice. A voir les mines, elle sut qu'elle n'était pas la seule à avoir peur de voir tomber la vieille femme. Même le Ministre avait le visage soucieux. La Directrice dit quelques mots supplémentaires, encore une fois incompréhensibles, et le drame se produisit.

Renata tomba, comme si ses jambes ne pouvaient plus la porter. Tout sembla ralentir à partir de cet instant fatidique. Célya vit Petrus se précipiter vers la femme évanouie, ainsi que d'autres personnes. La jeune fille ne fit pas attention aux visages, tout ce qu'elle avait dans son champ de vision s'étrécissait au corps inerte de sa Directrice. Ses inquiétudes venaient de se réaliser, elle l'avait vu venir. Mais elle n'avait pas imaginé que la situation était si grave... Se levant lentement, comme si elle évoluait dans du caoutchouc, la Serdaigle se rapprocha de la foule qui s'amassait aux pieds du promontoire professoral. Le Ministre s'invectivait, comme fou.

« Que les préfets accompagnent les élèves dans leurs dortoirs ! Vous n’avez plus rien à faire ici ! Filez ! Couchez vous et ne vous relevez pas ! Que les professeurs aillent dans la salle annexe ! Vite ! »

Un frisson parcourut le corps de Célya, quand elle comprit : elle était morte. Renata Harshing était morte, laissant Poudlard orpheline. Même si elle ne la connaissait pas beaucoup, elle avait eu l'occasion de la côtoyer dans son rôle de Préfète. C'était elle qui lui avait remis l'insigne en mains propres, elle qui l'avait aiguillée sur la meilleure façon de jouer de son autorité... La Directrice était une ancienne Serdaigle, ce qui donnait, et même si cela paraissait bizarre, un certain lien entre elles deux. Mais désormais, la vieille femme n'était plus. En fait, ce qui choquait la Préfète, c'était l'avoir vue tomber au sol, comme un soldat blessé et fatigué de s'accrocher à la vie.

Quelqu'un la bouscula, ce qui la ramena à la dure et froide réalité. Tendant un bras, Célya attrapa le col d'un élève de Serdaigle et l'attira derrière elle. L'élève était en première année, il n'aurait pas dû vivre ça. Reprenant ses réflexes et ses esprits, elle commença alors à ressembler ses aigles, telle une mère recherche ses petits. La jeune fille vit Ebenezer au loin, en train de discuter avec une élève de Gyrffondor. Mécontente, elle lui jeta un regard noir et passa tout près d'une femme qui ne semblait pas faire partie du corps professoral. La reconnaissant, Célya eut envie de la bousculer à son passage : la journaliste de la Gazette du Sorcier... ce n'était pas le moment de chercher une information croustillante ! Une femme était morte, bon sang ! Ravalant sa colère, la jeune fille poussait les jeunes bleu et bronze au-devant, attrapant ceux qui voulaient voir le spectacle.

« Ceux qui ne me suivent pas immédiatement recevront une retenue digne de ce nom. Tous au dortoir.  » dit-elle d'un air autoritaire.

Rassemblés en un rang désordonné, les Serdaigle sortirent de la Grande Salle, où résonnaient encore des exclamations diverses : certains élèves pleuraient, d'autres étaient choqués ou perplexes. Célya avait entendu dire de la bouche de certains qu'il s'agissait peut-être d'un canular. Pour sa part, la jeune fille ne savait pas quoi penser. Cela avait l'air tellement vrai... Et si, comme d'autres l'affirmaient, Renata avait été assassinée ? Les idées se bousculaient dans la tête de la blondinette, s'éparpillant dans tous les sens, tandis qu'elle tentait de diriger la meute dans les escaliers. Elle jeta un dernier regard vers la Grande Salle, les yeux embués.

Renata était morte : était-ce une vérité ? Si oui, comment était-elle morte ? De vieillesse ? Assassinée ? Si non, pourquoi se donner en spectacle de cette manière ? Célya épluchait la question, ne sachant pas si elle devait faire confiance au Ministère. Des nombreuses rumeurs circulaient, aussi il fallait parfois se montrer prudent avec les événements. Est-ce que Poudlard vivait un coup monté ou était-ce une simple tragédie inattendue ? Frottant ses joues où des larmes incontrôlées coulaient, la blondinette revit les derniers instants de la Directrice. Un indice se cachait peut-être derrière tout ça... La nuit porte conseil.
Emily Lynch
Emily Lynch
LégendePoufsouffle
Légende
Poufsouffle
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Occlumens


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[Concours RPG] Renata Harshing est morte !
Emily Lynch, le  Lun 9 Mar - 21:37

Plus la directrice de l’école parlait, plus le visage d’Emily devenait interrogatif et elle n’était probablement pas la seule ! En effet on n’avait pas pour habitude de la voir dans un état pareil, hésitante, parlant avec peu de conviction et surtout ne pas arriver à se tenir droite était surprenant. Emily ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait, certes elle remarquait qu’il y avait quelque chose d’anormale puisque la directrice n’était plus trop elle-même, mais de là à deviner ce qui allait se passer quelques instants plus tard ! Non on en était vraiment loin.

Soudain la grande Renata Harshing tomba sur le sol ! Dans un mouvement de panique générale, Emily se leva de sa place pour mieux voir ce qu’il venait tout juste de sa passer, surtout que la directrice ne se relevait pas, elle ne bougeait plus du tout. Un énorme stress envahit la jeune Poufsouffle, elle qui éprouvait beaucoup de respect pour la directrice de son école. La voir allongée sur le sol sans bouger provoque une réaction non réfléchie qui la poussa à se diriger comme une bonne partie des élèves vers la femme dont l’âme venait tout juste de quitter le corps.

Lancée dans sa course folle vers le fond de la grande salle, Emily fut arrêtée net tellement les élèves étaient nombreux à vouloir s’approcher. Le stress alors déjà très intense augmenta encore chez la jeune rousse. Ne pouvant aller plus prêt, elle monta sur le banc qui était le long de la table afin de pouvoir mieux observer si par miracle Mme Harshing s’était relevée. Mais à peine était-elle montée sur le banc qu’un autre élève la tira vers au sol et la poussa vers la sortie de la grande salle. Il y avait tellement de bruit tout autour d’elle, qu’elle n’avait pas entendu le Ministre de la magie crier pour que la salle soit évacuée.

Le stress doubla encore d’intensité ! Ne pas savoir ce qu’il était arrivé à la directrice de l’école inquiétait grandement Emily, elle essaya de jeter un petit coup d’œil en arrière tout en se faisant évacuée de force de la grande salle. Elle aurait tellement aimé se retourner durant une fraction de seconde, voir la directrice se relever. Mais hélas, prise d’angoisse elle ne réfléchissait plus vraiment et ne réalisait pas trop ce qu’il venait de se passer.

Tandis que les préfets essayaient tant bien que mal de rassembler les élèves de leur maison pour les envoyer dans leur dortoir, certain avaient réussi à échapper à leur vigilance et prendre la poudre d’escampette pour se rendre à l’extérieur du bâtiment. Parmi eux se trouvait une rousse de la maison Poufsouffle ! Le stress était si grand en elle qu’il lui fallait absolument prendre l’air. Une fois dehors elle se précipita vers le premier muret qu’elle aperçut afin de s’y assoir dessus.

Tout semblait déformer autour d’elle, elle ne ressentait plus les choses normalement, les sons étaient comme étouffés, sa vision était légèrement trouble et son cœur battait à un rythme si rapide qu’elle croyait qu’il allait sortir de sa poitrine. Assise sur le muret, elle essayait tant bien que mal de réguler ses sens. Ce n’est qu’après de longues minutes qu’elle réussit à se calmer un peu. Tout était encore un peu trouble, mais elle pouvait un peu observer tout ce qu’il se passait autour d’elle. Elle remarqua tout de suite qu’elle n’était pas la seule à se trouver dans un état comme le sien, d’autres élèves essayaient eux aussi de revenir à un état plus normal.

Après quelques longues minutes à essayer de retrouver son calme, Emily entendait quelques rumeurs tout autour d’elle par rapport à ce qu’il venait tout juste de se passer. Curieuse, elle écouta d’abord de loin ce qu’il se disait entre les élèves. Certain partageaient leur état de choc, d’autre essayaient de comprendre ce qu’il s’était passé. Ne voulant pas se rendre stresser à nouveau, Emily préféra rentrer dans le château et se rendre dans sa salle commune. Mais sur le chemin, elle tomba nez-à-nez avec un groupe d’élèves qui semblaient être au courant de ce qu’il venait de se passer dans les moindres détails.

- Mme Harshing est morte !
- Non je ne te crois pas, elle est simplement tombée dans les pommes.
- Non c’est toi qui te trompes, tu n’as pas vu la tête du Ministre ! Il était effondré, j’étais juste devant.

Entendre ces élèves discuter d’un tel sujet avec une telle franchisse glaça totalement la jeune-fille qui était toujours un peu troublée. Elle regarda les deux élèves débattre du sujet durant quelques secondes avant de reprendre son chemin. Plus loin d’autres élèves eux aussi disaient exactement la même chose, sauf que certain étaient scandalisés ! Ils parlaient de complot, un piège monter de toute pièce pour placer à la tête de l’école une personne sur qui le ministère aurait un contrôle dessus.

C’était incroyable à quel point certaines personnes étaient rapides pour crier tout de suite au coup monté ! Emily en avait marre d’entendre ce genre de propose ! Que cela soit possible ou pas, elle ne voulait plus entendre parler de ça. Elle se précipita alors vers la salle commune des Poufsouffles. Il y avait une ambiance pesante sur toute l’école, un malaise général que tout le monde partageait. Certain n’étaient pas affectés, mais d’autres comme Emily ressentaient que quelques chose de grave s’était passé et que dès ce jour, pas mal de choses allaient changer…

Une fois arrivée chez les Pouffys elle traversa la pièce en restant silencieuse et se posa au premier endroit potable qu’elle trouva. Il y avait évidemment pas mal de monde et tous, ou presque tous, étaient en train de donner sa version des faits. C’était un peu moins direct que ceux qu’elle avait croisé dehors, mais certain avait des idées un peu étrange. Emily resta là un long moment sans bouger, elle regardait dans le vide. A la fin, elle n’écoutait plus ce qu’il se passait autour d’elle. De nombreux élèves défilaient devant elle, ils semblaient tous se diriger vers le dortoir, en même temps ils n’avaient pas tort, il devait être tard. Mais la rousse resta là encore seule un long moment à réfléchir sans cesse à tout ce qu’il venait de se passer. Même si elle refusait de s’y résoudre, elle savait très bien ce qu’il s’était passé.

Elle décida finalement après un très long moment d’aller elle aussi dans son dortoir. Les jours qui allaient venir seront très spéciaux. Elle craignait le lendemain, apprendre la mauvaise nouvelle par les professeurs de l’école.
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La mort de Renata Harshing perçue par Trevor Le Dragon...
Invité, le  Lun 9 Mar - 21:50

La mort de Renata Harshing (et les sombrals)




BOUM. La directrice de la célèbre école de sorcellerie de Poudlard venait de s'écrouler de tout son long par terre, alors qu'elle récitait son discourt à ses élèves. Croyant d'abord à une simple perte d'équilibre, Trevor se mit à pouffer. Le regard dégouté des élèves à ses côtés et la soudaine agitation dans la Grande Salle le fit taire d'un coup, cependant. Le jeune homme essaya de masquer son rire en toussotant légèrement. Il n'y avait absolument rien de drôle. Pourtant, elle avait fait un sacré bazars en tombant, la vieille. Enfin, la personne âgée. Nan, la madame. Oui, voilà qui était mieux. La madame. D'ailleurs, quel âge avait-elle ? Sûrement quelques années de plus que la soixantaine, voir quelques dizaines d'années de plus. Mais bref. On s'en foutait, en fait. N'est-ce-pas ? Le Serpentard ne savait pas comment réagir face à la nouvelle. Apparemment, Renata Harshing venait de mourir sous leurs yeux. Attendez. Est-ce-que ça voulait dire qu'à présent, tout les élèves présents pouvaient voir les sombrals ? Mais c'était génial ! Trevor ne sursauterait plus comme un malade en voyant un bout de viande disparaître de sa main pour finir dans l'estomac de ces créatures ! Alors qu'il se remémorait son cours de Soins aux Créatures Magiques, il fut propulsé hors de la Grande Salle par la voix tonitruante de ce bon vieux Pétiriusse Sudwork... ou quelque soit son nom, Trevor s'en fichait.

C'est en étant bousculé de partout comme un véritable Cognard que le vert et argent atteint finalement son dortoir. Il soupira en s'étalant de tout son long sur son lit, ce qui lui rappela vaguement la chute de la défunte directrice. Un air d'indifférence trônait sur son visage alors qu'il se remémorait la scène. Le jeune homme se tourna pour pouvoir admirer le plafond. Il délaissa une main sur son ventre et une autre en arrière de sa tête, puis se mit à réfléchir à l'incident. Trevor avait seulement vu M. Harshing s'étendre par terre, mais était-elle vraiment morte ? Il ne pouvait le savoir pour l'instant. Ça se trouve, elle s'était juste endormie. Ça ce peut ! Ça arrivait tout le temps au Serpentard lorsqu'il était trop fatigué de sa nuit passée avec son peti- bon ne rentrons pas dans les détails. Un air suspicieux vint alors déformer le visage du jeune homme. Il venait de penser à quelque chose. Plus tôt dans la journée, il était passé dans ce couloir bondé de statues. Ah ces bonnes vieilles statues. Il avait alors été persuadé qu'elles préparaient quelque chose. Entre têtes en métal, elles devaient bien se comprendre. C'était sûr qu'elles avaient quelque chose à faire avec la mort de l'ancienne directrice. D'une voix basse, il se dit à lui-même :

- Mais oui ! C'est elles : ces foutues statues ! J'en était sûr, elles l'ont surement assassinée !

Ou pas. On connait Trevor, il est assez débile. Pourtant, il était persuadé qu'il avait raison.
Ebenezer Lestrange
Ebenezer Lestrange
Serdaigle
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Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
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Concours RPG - Ebenezer Lestrange
Ebenezer Lestrange, le  Lun 9 Mar - 22:04

LA de Izsa Hilswood, Lizzie Bennet, Lilith Bee et Morgan Delaube accordés.

Dix-neuf heures... Affalé dans un fauteuil de sa salle commune, Ebenezer n'avait pas envie de bouger. Un bouquin posé sur ses genoux, il tournait machinalement les pages, lisant des paragraphes au hasard. Il avait fait son quota d'activité pour la journée, entre les cours, les cours et encore les cours. Sa vie ne se résumait qu'aux cours. Génial et absolument pas monotone. Dix-neuf heures trente... Il avait dit à Lilith et Izsa qu'il les rejoindrait avant d'aller manger, il fallait qu'il y aille. Il s'étira et finit son chapitre. Nouveau coup d’œil à sa montre, il était carrément en retard. Il dégringola les escaliers en direction de la Grande Salle et retrouva ses deux amies en chemin. Un peu dans les nuages, il ne remarqua pas tout de suite l'absence du bruit de fond habituel à l'approche de la salle.

Il se sépara de ses deux amies à l'entrée et c'est là qu'il prêta enfin attention aux chuchotements intrigués, surexcités pour certains, des élèves. Fronçant les sourcils, le brun parcourut la salle des yeux avant de s'arrêter sur la table du personnel. A côté d'Harshing, il y avait un intrus. Petrus Sudworth a.k.a. le ministre de la Magie en personne. Ça sentait le coup fourré à plein nez. Ebenezer s'assit à la table des bleu et bronze et fusilla du regard un groupe de premières années qui piaillaient haut et fort combien elles trouvaient Petrus sexy. Il regarda mélancoliquement son assiette toujours vide et attendit que les choses bougent. Du mouvement du côté des profs, l'"homme de la soirée" se levait. Avec un peu de chance, son blablatage de propagande ne durerait pas trop longtemps.

Le plafond de la Grande Salle était joli ce soir-là. Ebenezer compta les étoiles pendant que le ministre déblatérait son ramassis de conneries. Menace moins présente, bah voyons. Le Nouvel An s'était déroulé dans le calme et la bonne humeur, les aurors avaient fait suer toutes les boutiques et tavernes du monde magique pour que leurs vitrines arborent une affiche moche et on ne pouvait plus mettre le feu sans faire exprès à un magasin moldu sans tomber nez-à-nez avec une psychopathe cagoulée. Tout allait parfaitement bien donc. Sudworth était un véritable crétin aveugle. Le brun ricana, s'attirant un ou deux regards noirs, et retourna à son comptage d'étoiles. Des applaudissements polis éclatèrent, que le festin commence.

A la fin du repas, alors qu'Ebenezer voulait se tailler rapidement, la vieille se leva. Rebelote pour les discours ennuyants. Il observa Harshing d'un regard morne et ne pu s'empêcher de remarquer qu'elle n'était pas trop dans son assiette. Puis en plus, elle bégayait. Carrément étonné, le brun regarda la dame tombée sans comprendre. La vieille était bourrée de défauts, elle choisissait les préfets parmi les pires boucans, elle n'autorisait pas les élèves à traîner dans les couloirs la nuit, mais en général, elle restait plutôt compréhensible et ne se prenait pas pour un musard. Tout le contraire de son comportement du moment. Le ministre s'était précipité vers la femme à terre. Apparemment, lors de son prochain cours sur les sombrals, Blanchet ne ferait plus peur à grand monde avec le coup du "cheval-invisible-qui-vous-mange-dans-la-main".

Le côté pratique de l'affaire, c'était que du coup, le discours avait été expédié. Il serait bien resté à lambiner dans la salle pour voir la suite sauf qu'un rapace de la gazette du sorcier fondit sur une fille non loin de lui pour l'interroger. Ne tenant pas à ce qu'on lui demande son avis, il fila dans les couloirs, loin du groupe de serdaigles. Avec un peu de chance, Shake n'aura pas remarqué qu'un des sixièmes années manquait à l'appel et ne l'embêterait pas. Un peu plus loin, il fut arrêté par Izsa qui lui souffla quelques mots. L'ex-préfet hocha la tête et repartit dans la direction opposée, en plein dans une marée humaine rouge et or. Lilith guidait le troupeau pour le plus grand malheur du petit brun qui n'hésita pas à bousculer les plus jeunes pour se frayer un chemin. "Cette nuit, petit tour à la salle sur demande..." Il planta Lilith là, les griffons bruyants lui tapaient légèrement sur le système.

Il prit le chemin des écoliers pour rentrer dans la tour des aigles, prenant le temps de cogiter. Harshing était morte, au fond il s'en foutait. Il ne portait pas la directrice dans son cœur, il ne portait aucune des personnes qui voulaient lui dicter sa conduite par le biais de règles minables dans son cœur. Poudlard n'avait plus de dirigeant, l'idée lui plaisait bien même si ça ne durerait pas longtemps. L'anarchie pour quelques jours avec un peu de chance. Non, Ebenezer n'était pas chamboulé parce qui venait de se passer, s'en était même inquiétant. Il arriva dans la salle commune après tout le monde. Celle-ci était bondée de serdaigles en effervescence qui ne parlaient que de la vieille. Les théories du complot allez bon train. Ennuyé par le bruit, le brun monta se réfugier dans le dortoir.

Il n'en ressortit qu'à minuit sur la pointe des pieds. Aucune préfète en vue, il fila vers la sortie et se faufila dans les couloirs jusqu'à la salle sur demande. Il ne croisa même pas l'ombre d'un fantôme, le château était étrangement silencieux. Il entra dans la pièce, hésita à s'asseoir sur un autre fauteuil que le bleu avant de se dire que le jaune ne lui irait définitivement pas au teint. Lizzie, Lilith, Izsa et Delaube. A part peut-être le dernier, il y avait le gratin des tarés du château. Maintenant, restait à savoir pourquoi ils étaient ici...

- Renata Harshing est morte. Et je suis à peu près certaine qu'on l'a tué.

Ah, c'était donc ça. La suite ne le surprit pas vraiment. Accuser les mangemorts faisait limite cliché mais il préféra se taire. Izsa semblait bouleversée par les événements, il trouvait ça bizarre de la voir comme ça. Lilith prit la parole ensuite. Selon elle, le ministère serait dans le coup. Pas bête, surtout qu'avec les rumeurs sur la relation Renata/Petrus qui circulaient, on pouvait aisément imaginer une histoire de coucherie sordide au sein des haut-gradés du ministère... De quoi ravir les lectrices de Sorcière-Magazine.

- Si le ministère est dans le coup, il n'aurait certainement pas agit à découvert mais aurait délégué... A un élève par exemple, qui se soucie des élèves? Personnellement, je pencherai pour McSoul.

Une affaire personnelle, où ça? Son idée lui semblait pas mauvaise, il aurait peut-être pu choisir un autre nom mais si Seth était coupable, ça l'arrangerait bien. Plus besoin de le croiser comme ça. Il se tortilla sur son fauteuil, en attendant la suite. Ils débattirent longuement avant de retenir l'idée de Delaube. Un empoisonnement de la nourriture du festin... Depuis quand les elfes arrosaient les poulets de sauce mort-au-rat? Bonne question mais les compères mirent quand même le cap vers les cuisines, on ne savait jamais.

Ebenezer commençait à trouver cette enquête plutôt marrante. Voir Delaube menacer les elfes de leur donner des vêtements était plutôt réjouissant. Il était motivé le pouffy, les elfes allaient le fuir pour le siècle à venir. Ils se séparèrent sur ordre de Morgan et le brun partit fureter ça et là, à la recherche d'un indice quelconque. Il ouvrit un placard et ce fut l'illumination.

- Je crois que j'ai trouvé quelque chose!

Des étoiles dans les yeux, il contemplait la montagne de tablettes de chocolat entreposée là. Sa découverte ne fut pas vraiment du goût de ses camarades et il retourna chercher quelque chose de plus en rapport avec un poison quelconque. Les elfes devaient bien avoir du laurier pour assaisonner les plats... Il ne trouva rien de tel. Après avoir interrogé sans conviction un elfe ou deux, il retourna vers ses amis.

- Les elfes, c'est pas le genre de choses qui empoisonnent leur patron... On trouvera rien ici. Je propose qu'on se tire.
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Concours RPG
Invité, le  Lun 9 Mar - 22:07

Sirius qui était assis avec ses camarades Gryffondor à leur table mangeait dans son coin sans parler à personne, car il n'était pas vraiment heureux ce soir là. Il voulait tout simplement avoir la paix et ne déranger personne. Il regarda un instant vers la table des professeurs où était assise la directrice de Poudlard. Elle ne semblait pas vraiment dans son assiette, mais Sirius se disait que ce devait être la fatigue et il n'y prêta pas une grande attention. Lui-même étant fatigué, il comprenait parfaitement ce que la directrice pouvait ressentir en cet instant présent. La fin de repas arriva et Sirius voulait immédiatement aller se coucher pour se reposer, car il en avait largement besoin. Mais il n'eût pas vraiment l'occasion de faire quoi que ce soit, car la directrice se leva et s'adressa à tous les élèves du château. Toutefois, Sirius voyait que la directrice allait de moins en moins bien, parce qu'elle peinée à parler et à tenir debout... Peut-être était-elle malade ? ou bien alors elle ne se sentait vraiment pas bien ? Il se posa milles et une questions sans avoir de réponses pour autant, ce qui l'embêter plus ou moins. L'air pensif, il fixait Renata et se demandait ce qui allait bien pouvoir se passer, d'autant plus qu'aucun élève du château n'écoutait ce qu'elle disait. Il trouvait cela irrespectueux pour elle et fit une tête montrant de la colère. A cet instant, tout se passa très vite sans que personne ne comprenne quoi que ce soit : elle prit la parole en haussant un tout petit peu la voix :

« Je… Après ce repas… Nous avons… Il est important de comprendre que… Pour Poudlard… Dans ce cas nous pouvons réduire les effectifs… Un seul concierge… Moins d’Auror… Et nous pourrions… »

Il ne comprenait pas grand chose et il regarda autour de lui pour savoir s'il était le seul dans ce cas là. Il constata que c'était effectivement le cas, car plein de monde semblait totalement déconcerté. Elle semblait vouloir se tenir au promontoire pour faire face à ses élèves sans passer pour quelqu'un qui ne savait plus que dire. Elle ajouta alors :

« Poudlard est sûre… Bravo pour vos efforts… Merci… »

Il fût alors saisie de panique quant à l'évocation de ces paroles-là, car cela ne présageait rien de bon. Soudainement, Renata tomba au sol sans pouvoir se rattraper à quoi que ce soit, ce qui provoqua une totale incompréhension chez tout le monde. Il voyait alors du monde s'approcher autour d'elle sans rien comprendre. Mais il savait au fond de lui ce qui venait de se produire et connaissait aussi la suite de ce malheureux événement. Malgré tout ce que les professeurs faisaient, rien ne la ramena parmi nous... Renata venait de mourir sous les yeux de tout le monde, sous les yeux de tant de gens qu'elle devait aimer... Un homme prit alors la parole en hurlant presque à plein poumons :

« Que les préfets accompagnent les élèves dans leurs dortoirs ! Vous n’avez plus rien à faire ici ! Filez ! Couchez vous et ne vous relevez pas ! Que les professeurs aillent dans la salle annexe ! Vite ! »

Sirius qui n'avait absolument aucune envie de partir de là se dirigea aussitôt vers la directrice à terre, car il avait bien comprit qu'il avait eût raison : elle était partit. Terrorisé, il parvint à s'approcher d'elle, mais fût rejeté par un professeur. Il ne pouvait pas y croire, cela était un cauchemars, rien de plus... Non, il fallait se rendre à l'évidence, c'était malheureusement réel. Il se dirigea alors vers le hall d'entrée juste derrière les portes de la grande salle. Il y avait une telle effervescence qu'il ne savait pas quoi dire ou quoi faire. Après tout, dans ce genre de circonstances, il n'y a rien que quelqu'un puisse faire. La plupart des élèves refusaient de monter dans les dortoirs respectifs de chaque maisons pour rester devant la grande salle, lieu où tout venait de se passer. Sirius ne voulait pas vraiment rester ici, il avait surtout besoin de prendre l'air. Il sortit alors dans la cours principale du château pour se remettre de ses émotions, lui qui était tellement sensible et émotif. Il se remémora la scène avec une nostalgie de tristesse et de désarroi total en pleurant à chaude larmes. Il ne pensait pas que la mort d'un membre du personnel de Poudlard l'affecterait autant que cela.
Il entendait dans le hall des cris et des bribes de paroles de certaines personnes. Tout se mélangeait, car il entendait des choses bien et des choses totalement intolérable... Lui, il pensait qu'elle était simplement morte de vieillesse, car elle avait effectivement un âge assez avancé, mais paraissait au premier abord en pleine forme la majorité du temps qui s'écoulait au château. Le fait que tout le monde dise des choses faisait également penser à plusieurs possibilités concernant sa mort, comme un complot ou bien un moyen rapide de la faire mourir. Si tel était le cas, il serait plus que furieux contre certaines personnes. Il regarda deux serpentard échanger cela :

- ENFIN elle est morte cette vieille dirlo... Elle ne méritait même pas de vivre ou de faire partie du monde magique des sorciers, dit alors l'un deux.

Sirius sortit alors sa baguette et la pointa sur les deux vert et argent en essayant de prononcer une formule. Mais il était malheureusement incapable de prononcer un traitre mot, paralysé par la peur des représailles et également par les faits présents en ce moment. Il courra alors aussi vite que possible vers le grand escalier menant au dortoir des Gryffy et s'arrêta devant le portrait, dans l'incapacité la plus totale de donner le mont de passe. La dame du portrait qui venait sûrement d'apprendre ce qu'il venait de se produire le laissa passer à la vue de la couleur de ses vêtements, ce qui pouvait également être une erreur. Il outrepassa ce léger détail et monta dans son dortoir sans savoir quelles étaient les sensations qui venaient de s'emparer de lui. C'était tellement indescriptible qu'il en avait mal à la tête et resta debout devant la porte sans pouvoir bouger, car ses jambes refusaient d'avancer. Il hurla presque de toutes ses forces :

- Je détestes ces maudits serpentard tous autant qu'ils sont, sauf mes amis de cette maison là !



Il était totalement désemparé qu'il se demandait toujours comment la directrice pouvait être morte, du moins la raison de ce malheureux décès. Avec ce que les serppy venaient de dire, il se demandait comment une personne pouvait se réjouir de la mort d'une personne, même si c'était une personne qu'ils n'aimaient pas. Pour Sirius, ceux-là n'avait aucune morale et aucune conscience. Cela paraissait tout à fait évident, puisqu'ils passaient leur temps à commettre des actes répréhensible à longueur de journée. Malgré tout, les professeurs devaient sûrement - eux aussi - se demander comment la directrice était morte, car ils avaient tous eût l'air d'être consternés et c'était compréhensible pour tout le monde. Il retourna alors dans la salle commune et trouva là un camarade totalement perdu, paumé qui ne devait plus savoir comment réagir. Il s'assit alors à ses côtés et dit alors tout simplement :

- Tu peux pleurer, c'est humain. Malgré ce que certains peuvent dire, Renata était notre directrice et c'était avant tout une personne vivante pleine de bonnes choses à nous apporter.

Sirius voyait le jeune homme pleurer et il se leva en se dirigeant vers le hall d'entrée là où la majorité des élèves se trouvait. Il pleura encore et encore parce qu'un immense sentiment de tristesse prit possession de tout son corps, toute son âme. Il se sentait en insécurité, car la personne la plus apte à protéger les élèves ne serait plus jamais parmi eux, sauf dans le cœur de tous. Il savait que les professeurs seraient là, mais ça ne serait plus comme avant après cet événement tragique. Il se sentait d'une certaine façon abandonné et il savait que la directrice n'y était pour rien, car ce n'était pas elle qui avait décidé de mourir maintenant, surtout qu'elle avait encore tant de choses à vivre parmi les jeunes esprits présents dans l'académie de Poudlard.
Il arriva de nouveau dans le hall d'entrée qui était de plus en plus plein d'élèves qui ne demandaient qu'à savoir, à avoir des nouvelles. Lui-même voulait tout savoir, car il avait du mal à se contenir : il était tout d'abord sortit dehors, puis il était aller au dortoir pour se retrouver de nouveau dans le hall juste derrière la grand salle scellé par ses portes. Il entendit alors quelque chose de positif, malgré tout ça :

- Je... Je ne sais pas ce qu'il va advenir de nous et... Et toi ? dit un poufsouffle avec tristesse.

Oui, il avait raison en plus : qu'allait-on devenir sans directeur ou directrice ? c'est le fondement même d'une école, quelqu'un apte à nous diriger et à nous protéger si besoin... Sirius se positionna devant les portes de la grande salle et donna un coup de poing dessus pour faire passer la douleur psychologique qu'il ressentait. Ceci fît alors place à une douleur physique par rapport à la solidité extrême des portes. Il entendit alors des bruits de pas se rapprocher et il se recula brusquement afin de ne pas prendre une porte dans la tête. Un professeur pointa le bout de son nez et demanda alors toute l'attention des gens présents ici. Il leur dit alors qu'ils devaient tous aller dans les dortoirs et que les préfets devaient monter la garde en sillonnant dans les couloirs pour ne pas permettre le moindre désordre. Tout le monde semblait revendiquer cette directive, mais ils furent contraint de faire ce qui était demandé.
Sirius regagna alors son lit à baldaquin et ne parvenait pas à dormir malgré la fatigue qu'il avait ressentit avant tout ça. La fatigue avait fait face à un sentiment de culpabilité, car il savait au fond de lui ce qui allait arriver à la directrice et il n'avait pourtant rien dit. Quand cela s'était produit, il avait eût le cœur qui battait de toute ses forces, comme une bombe qui allait exploser sous peu. Pourtant, lui était encore là et il préfèrerait même être mort plutôt que de voir quelqu'un d'autre mourir devant lui. Oui c'était peut-être excessif comme réaction, mais c'était ce qu'il ressentait en cet instant là et plus que jamais. Il commença alors à regretter Renata qui était une femme extraordinaire et terriblement douée pour la magie malgré son âge. La nostalgie de certaines scènes en présence de cette dernière faisaient alors surface dans son esprit malgré lui et il décrocha pour la première fois de la soirée un sourire. Ce sourire se voulait heureux malgré tout, car maintenant qu'elle n'était plus là, elle n'aurait sûrement pas voulut que les gens, les professeurs et les élèves se lamentent ainsi. Elle aurait sûrement voulut que la vie continue telle qu'elle était auparavant, mais il était tellement difficile de faire comme si rien ne s'était produit. Oui, il faut continuer à avancer et ceux, malgré tout le monde.
Il repensa alors à tout ce qu'il avait entendu dans le hall d'entrée entre les deux vert et argent, ce qui le mit de nouveau en colère. Le fait de commettre des actes répréhensibles devait sûrement faire disparaitre la morale propre à eux-même ce qui était plus que dommage, parce qu'il s'agissait d'un terrible gâchis. Il savait très bien qu'ils regrettaient tous profondément la directrice Renata. Il essaya sur cette pensée positive de s'endormir, mais il n'y arrivait pas et il décida alors d'aller prendre un bain pour se détendre, même si cela paraissait totalement stupide et même impossible. Comment se détendre dans un moment pareil ? il n'y renonça pas pour autant, car il savait que cela lui ferait du bien en dépit de tout. La scène horrible qu'il avait vu peu de temps avant disparaissait peu à peu de sa tête en laissant place à ses sentiments pur et véritable. Il savait maintenant ce qu'il ressentait au plus profond de lui : de la tristesse, parce qu'un être cher à tous venait de les quitter. De la culpabilité parce qu'il n'avait rien dit. C'était ça qu'il ressentait, ça qui le rongeait de l'intérieur sans cesse.
Il regagna alors son lit au plus vite et s'endormit presque aussitôt, comme il le voulait à la base. Il fallait maintenant continuer de vivre malgré tout, car tel était la triste, dur et réelle réalité qui s'offrait à tous les êtres du château, y comprit les professeurs qui étaient eux-même triste et consternés...
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Renata Harshing est morte !
Invité, le  Lun 9 Mar - 22:44

Comme tous les soirs Ombre se trouvait dans la grande salle pour le banquet. La jeune femme était très fatiguée et n'avait qu'une hâte, manger et aller se coucher. La présence du premier ministre au côté de la directrice la mit donc en rogne plus que ne l'intrigua. *Ça y est, on va avoir le droit à un discourt et on n'est pas près de manger.* Se dit la demoiselle en colère. Elle allât s'installer à la table des Serdaigles, assez proche de la sortie pour pouvoir retourner dans le dortoir le plus rapidement possible sans se faire remarquer.

Monsieur Sudworth se leva une fois tous les élèves arrivés pour faire un discourt sur la sécurité de l'école. La Bleue et Bronze ne l'écouta que d'une oreille distraite, mais elle comprit tout de même que les aurors ne traîneraient plus dans l'enceinte de Poudlard. Une fois que l'homme se fut rassit les plats arrivèrent et l'allemande mangeât sans appétit. Elle s'apprêtait à se lever pour retourner dans la tour de sa maison quand la directrice prit la parole à son tour.

- Je... Après ce repas... Nous avons... Il est important de comprendre que... Pour Poudlard... Dans ce cas nous pouvons réduire les effectifs... Un seul concierge... Moins d'Auror... Et nous pourrions... Poudlard est sûre... Bravo pour vos efforts... Merci...

Miss Harshing ne semblait pas au mieux de sa forme quand soudain elle chuta en arrière. La grande blonde se leva d'un coup, inquiète pour la directrice, mais le premier ministre était déjà à ses côtés. La demoiselle était figée, elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait. Le temps semblait s'être arrêté quand soudain l'homme hurla.

- Que les préfets accompagnent les élèves dans leurs dortoirs ! Vous n'avez plus rien à faire ici ! Filez ! Couchez vous et ne vous relevez pas ! Que les professeurs aillent dans la salle annexe ! Vite !

La septième année était toujours debout, elle vit les préfets diriger les élèves vers la sortie, mais elle n'arrivait pas à bouger. La jeune femme fixait le corps qu'elle supposait sans vie de la directrice. Sa fatigue et sa colère avaient disparu, plus aucune pensée ne traversait son cerveau. Lorsqu'elle vit ses camarades de classe sortir les uns après les autres ses jambes s'actionnèrent toute seule et la Serdaigle suivie la foule comme un automate.

Une fois dans le hall l'allemande s'arrêta pour s'asseoir sur une marche, elle aperçut une journaliste qui interrogeait différents élèves, mais à son plus grand soulagement elle ne semblât pas la remarquer. *Elle est morte ! Elle est morte !* La Bleue et Bronze était choquée et c'était tout ce qu'elle arrivait à penser. Elle n'avait jamais adressé la parole à la directrice, mais celle-ci semblait être une femme intéressante et intelligente.

- Pourquoi est elle morte ? demandât la Deflamme à voix basse. Elle n'était pas si vieille que ça.

Ses genoux étaient remontés contre son torse et elle se balançait de manière incontrôlé d'avant en arrière. Ombre n'arrivait pas à se calmer, la jeune femme voulait comprendre ce qu'il s'était passé, mais il semblait que les élèves n'auraient pas de réponse avant le lendemain. La septième année se releva alors et parti déambuler dans les couloirs du château, il n'y avait personne. La Bleue et Bronze savait qu'elle ne pourrait pas dormir tant qu'elle n'aurait pas une explication, de plus la détresse des gens autour d'elle la faisait encore plus souffrir. La grande blonde finit par trouver une salle déserte, elle allât s'installer dans un coin et c'est à ce moment-là que ses larmes se mirent à couler.
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