Balade Nocturne

Emma remarqua que la jeune blonde était très vexée. Se n'était pas du tout ce qu'elle voulait, et elle essaya de rectifier le tir.

-Je suis désolée! J'ai eu des mauvaises expériences avec certaines personée anti "nés moldus". Mais je ne pense pas du mal de toi! J'ai juste appris à être méfiante ! Ma mère a été persécuté autrefois...

Elle sourit timidement. Quelle gaffe! Au loin elle entendit un "STUPEFIX". Elle se redressa. Etait-ce seulement un duel entre deux élèves ou quelques choses de plus sérieux? elle entendit des éclats de voix se qui la rassura. Cela devait être deux élèves qui ... s'amusaient.
Elle jeta un coup d'oeil à la jeune poufsouffle, en espérant qu'elle la pardonnait. Emma était honteuse En plus, elle avait peur d'avoir salit la réputation des Potter. Quelle gaffe!

Sans s'énerver après les paroles froides que je venais de sortir, il répondit calmement :

-D'habitude je ne suis pas comme ça j'ai juste...eu peur, tu sais il y a la forêt pas très loin et du coup j'ai pensé que c'était un mangemort ou une créature et puis la journée a été très dure pour moi, j'ai du pas mal faire de chose. Je suis sur les nerfs et donc je n'ai pas réalisé ce qui s'est passé...un réflexe...j'espère que tu me pardonnes parce que je ne voulais pas faire ça. J'espère ne pas t'avoir fait mal.

Ce garçon tenait tellement à se faire pardonner qu'il me mettait mal à l'aise Pour lui faire comprendre que c'était histoire ancienne elle lui sourit timidement mais il ne le remarqua pas, il était trop embarrassé et regardait par terre. Je lui dis gentiment :

-Oh ce n'est rien tu sais, et puis il n'y a pas eu mort d'homme. Ca peut arriver à tout le monde d'être un peu tendu. C'est déjà oublié! Et merci beaucoup pour les roses, je n'ai pas l'habitude de ce genre d'attentions ici.

Je m'arrangeai les cheveux vite fait bien fait et me débarrassai des quelques feuilles mortes qui étaient restées accrochées sur mon manteau noir.

-Sinon, moi c'est Julietta.
Le jeune homme ayant relevé la tête, je lui souris à nouveau.

Ewatson a écrit:: Emma remarqua que la jeune blonde était très vexée. Se n'était pas du tout ce qu'elle voulait, et elle essaya de rectifier le tir.

-Je suis désolée! J'ai eu des mauvaises expériences avec certaines personée anti "nés moldus". Mais je ne pense pas du mal de toi! J'ai juste appris à être méfiante ! Ma mère a été persécuté autrefois...

Elle sourit timidement. Quelle gaffe! Au loin elle entendit un "STUPEFIX". Elle se redressa. Etait-ce seulement un duel entre deux élèves ou quelques choses de plus sérieux? elle entendit des éclats de voix se qui la rassura. Cela devait être deux élèves qui ... s'amusaient.
Elle jeta un coup d'oeil à la jeune poufsouffle, en espérant qu'elle la pardonnait. Emma était honteuse En plus, elle avait peur d'avoir salit la réputation des Potter. Quelle gaffe!

Elle la regarda froidement, et dit :

- Je pense que je devrais peut-être y aller. Il est tard, et je suis fatiguée..

Elle avait menti sur la dernière phrase. Elle était sûre que sa camarade de Poufsouffle avait remarqué son mensonge. Elle attrapa sa qui tare, et se leva. Puis elle lui dit, en lui souriant franchement et d'un ton qui était quand même encore un peu froid :

- On se voit plus tard, dans la salle commune.

Kristen n'avait même pas remarqué que son interlocutrice s'en voulait, car elle était bien trop vexée pour y faire attention. Elle se dirigea alors vers le château, évitant les autres élèves qui étaient encore dehors. Elle entra dans le hall, et rentra dans la salle commune des jaunes et noirs sans probèmes.

Le jeune Poufsouffle sortit du château en toute tranquilité. Le soleil illumina tout le secteur, la cour, le parc, le lac et même la fôret interdite. Mais Cédric se dirigea plutôt vers le parc car il n'y est jamais allé. Lorsqu'il arriva à l'entrée du fameux parc, il remarqua tous de suite plusieurs personnes dans tous les coins qui discutaient de tous et n'importe quoi. Il reconnut, non loin, une fille de sa maison. Il y avait aussi une fille de Serpentard et un garçon de Serdaigle mais il n'alla pas les dérangeait. Il avança et passa à côté d'une fontaine magnifique puis il s'installa sur un banc en face de celle-ci.

Nicolas vit qu'elle lui souriait, alors il la regarda et afficha un grand sourire et lui dit :

Merci de me pardonner j'ai tellement honte de t'avoir lancé un sort j'aurais du attendre et voir que c'était une charmante fille.

Son regard s'attarda sur la jeune fille, il put l'observer ses traits étaient réguliers et son visage était d'une grande beauté et ses yeux bleus étaient magnifiques puis il baissa le regard pour observer le corps de la jeune femme qu'il trouva tout aussi magnifique juste ce qu'il faut de courbe et ses formes étaient parfaite. Bref elle était belle même très belle il regratta l'avoir salit, puis il lui dit :

"Tu es en quel année ?"

Il me sourit en retour et j'aperçu pour la première fois son visage. Il avait des cheveux châtain ébouriffés et me dévisagea de ses yeux bleus glacés. Il était plutôt mignon et je rougis.
-Merci de me pardonner j'ai tellement honte de t'avoir lancé un sort j'aurais du attendre et voir que c'était une charmante fille.
Le dernier compliment me fit rougir d'avantage et même sourire mais je le cachai du mieux que je le pouvais. Je ne voulais pas passer pour la fille facile et naïve. Il me demanda en quelle année j'étais. Je lui répondis :
- Je suis en 6ème année et toi ? Je vois que tu es un Serdaigle, tu dois bien t'en sortir en cours non ?
Avant qu'il ne réponde je lui dis
-Tu ne m'as pas dit comment tu t'appelais! J'aimerai bien pouvoir mettre un nom sur ton visage!

Quand la fille lui dit :

"-Je suis en 6ème année et toi ? Je vois que tu es un Serdaigle, tu dois bien t'en sortir en cours non ?"

Nicolas manqua de s'étouffer de rire puis avant qu'il ne puisse répondre elle lui dit :

"-Tu ne m'as pas dit comment tu t'appelais! J'aimerai bien pouvoir mettre un nom sur ton visage!"

Alors il lui répondit avec un sourire son regard se baissant pour admirer ses courbes quelques fois :

-"Pour répondre à ta question si je me débrouille bien en cours… hum comment dire… je passe 16 heures dans le parc et dans la forêt donc oui je m'en sors très bien dans les cours, mais je ne fais rien je suis très intelligent, voir surdoué, mais bon ce n'est pas très bien ce que je fais je te l'accorde. Et puis je m'appelle Nicolas Savel modeste Serdaigle né d'une famille de sang pure même si cela m'importe peu."

Il se passa une main dans ses cheveux et lui demanda:

"- Et toi raconte moi des trucs sur toi."

Un sourire charmeur sur son visage il regardait la jeune fille.

[RP avec Dolentis]

Wena sortit du château en descendant les marches de pierre qui menaient au Parc. L'air était doux, et une petite brise soufflait. La jeune fille, éclairée par la lumière de la lune, marcha tranquillement vers un arbre et se posta sous son feuillage. Là, elle sortit sa baguette et murmura "Lumos". Elle observa les alentours et vit quelques adolescents discuter entre eux. Si ça n'avait pas été le soir de la fête, la jeune Professeur les aurait surement réprimandé pour leur excursion nocturne. Mais bon, ce soir-là était exceptionnel et elle ne voulait pas leur gâche la fin de leur année scolaire.

L'Auror se tenait donc toujours sous ce qui paraissait être un imposant camphrier. Elle scruta la grande porte de l'école, afin de voir si son ami n'apparaissait pas, mais l'endroit était désert. Au bout de quelques minutes, elle s'assit alors, le dos contre le tronc et posa sa baguette à ses côté. La lumière qu'elle provoquait signalerait au jeune homme l'emplacement du professeure.

Le temps passa et toujours rien. Un chouette hulula et elle entendit un bruit d'eau qui provenait du lac. Surement le calmar géant ou autres strangulots qui faisaient encore des leurs. La jeune fille commença à se dire que le jeune rouge et or l'avait oublié. Pourtant, elle ne bougea pas et attendit, nerveusement, tentant de comprendre pourquoi le garçon ne venait toujours pas.

Dolentis était sorti de la salle commune le pas pressé, il venait de trébucher et de laisser tomber sur le sol son livre, le mystère sur l’identité du livre tomba avec lui, révélant ainsi ce qu’il ne voulait pas que les autres saches. Il l’avait rangé dans ses affaires, et après ce qui venait de se passer, il hésitait à se rendre au rendez-vous. Il avait peur de la réaction de Wena, maintenant elle savait. Mais il se rappela avec quelle gentillesse elle l’avait abordé. Alors, il remonta son médaillon et l’observa. Une lueur blanche apparut depuis le noir qui composait les motifs de son médaillon. Il le croyait à peine. Le jeune homme inspira et expira quelque instant, l’émotion était venue à lui d’un seul coup. Alors, il souffla un bon coup et décida de respecter son engagement en s’y rendant.

Il sortit du château, mais ne savait pas où aller. Ils ne s’étaient pas donnés de rendez-vous exact dans le parc, il était donc perdu. L'obscurité l'entourait, il hasarder à marcher dans le parc sans luminosité. Dolentis appréciait cet environnement sombre. Mais alors que le Gryffondor avançait sans vraiment savoir où il s’aventurait, il aperçu une lueur au loin. Il s’en rapprocha, c’était une lumière parmi l’obscurité, aussi blanche qu’une lumière céleste. Méfiant, il sortit tout de même sa baguette. Pendant qu’il avançait, il distinguait alors de mieux en mieux la personne assise à côté de la baguette qui émettait l’illumination. C’était Wena. Le cœur du garçon accéléra, ça y est, que va-t-elle penser de moi, se demanda-t-il.

-Veuillez m’excusez, s’exprima-t-il avec sa voix grave et portante, je ne savais pas où vous retrouver dans le parc. Et à vrai dire, je me suis laissé influencer par les ombres qui m’entouraient, mais j’ai suivis la lumière.

Il exprimait les deux raisons de son retard dans cette métaphore, et espérait que la professeure la comprenne dans les deux sens du terme.

Wena était toujours adossée au tronc du camphrier, les yeux fermés et sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration. Apaisée par cette agréable ambiance, l'Auror commençait à se laisser envahir par la bienséance du moment. Alors, une voix grave qui lui était familière retentit dans les ténèbres :

- Veuillez m’excusez, je ne savais pas où vous retrouver dans le parc. Et à vrai dire, je me suis laissé influencer par les ombres qui m’entouraient, mais j’ai suivis la lumière.

Wena ouvrit doucement les yeux et leva sa baguette du même mouvement lent, éclairant le visage pâle et les yeux sombres du jeune homme. Elle resta un moment à le regarder, silencieusement, observant chacun de ses trait. Alors, elle lui murmura :

- Assieds-toi si tu veux.

Puis, elle ajouta dans un murmure encore plus faible :

- Et s'il te plait, tutoie-moi.

L'Animagus se décala légèrement pour lui laisser de la place et éteignit le faisceau lumineux de sa baguette d'un *Nox* informulé. Elle préféré les ténèbres et l'obscurité. C'était plus reposant à son goût. La jeune fille se sentait merveilleusement bien à ses côtés. Elle aurait voulu le poser des questions sur le livre qu'il avait laissé tomber, car elle était curieuse d'en savoir plus, le moindre ouvrage attirait son attention. Mais elle ne le fit pas, pour deux raisons. Tout d'abord, si Dolentis avait voulu le cacher, ce n'était pas pour rien, il préférait peut-être que son style de littérature reste secret. Et puis, elle n'avait pas envie de troubler ce doux silence. Même si les deux jeunes gens se connaissaient à peine, elle avait envie de créer une amitié entre eux. Jamais elle ne s'était senti aussi bien aux côtés de quelqu'un, aussi étrange celui pouvait-il paraître. Pas même aux côtés de Tom. A cette pensée, une larme coula sur sa joue, qu'elle s'empressa d'essuyer. Mais elle ne put s'empêcher de laisser échapper un faible sanglot. La jeune Horner se maudit de s'être laissé aller, elle ne voulait pas gâcher ce bel instant.

- Assieds-toi si tu veux.

Le jeune homme s’avança et pris place près d’elle. Les mains jointes sur ses genoux.

- Et s'il te plait, tutoie-moi.

A cette phrase, le jeune homme sourit doucement, il n’arrivera donc jamais à ne pas vouvoyer les gens envers qui il avait une grande estime. Dans l’obscurité, son sourire était dissimulé, caché, comme ses sentiments le jour. Il s’attendait à avoir des réactions à propos de son livre, mais la jeune femme garda le silence. Elle l’avait vu, elle savait, alors à quoi bon lui cacher la vérité se dit-il. Il voulait que tout soit clair et voulait avouer ce qu’il n’avouait jamais. Il sentait qu’elle pleurait, c’était comme un don chez lui, de sentir la tristesse des autres sans même les voir ou les entendre. Depuis l’ombre, il prit une voix plus calme et sincère :

-Sais-tu… Sais-tu ce qu’était le livre que le lisais tout à l’heure.

Il plongeait son regard dans le vide obscur. Il attendit quelque seconde, et repris :

-C’est un livre de romance. Il rougit mais il pouvait ne pas s’en priver car cette fois là personne ne le voyait. j’aime lire ces livres. Ce sont mes moments d’intimité. En les lisant… J’aimerais me rappeler ce que cela faisait le sentiment d’être aimé. Une larme coula et il baissa sa tête en fermant les yeux. Mais je n’y arrive plus…

Il pleurait vraiment rarement devant quelqu’un, c’était même la première fois depuis qu'elle avait disparu. Il souffrait en silence chaque jour, et pleurait son chagrin lorsque personne n’était là pour l’entendre. Là, l’obscurité lui assurait une couverture identique à un détail près, elle était là près de lui.

Alors, il essuya sa larme mais d’autres vinrent la remplacer en ruisselant lentement sur son visage. Puis il s’exprima avec une voix tremblante mais avec toujours autant de sincérité :

- La vie n’a pas la même clémence envers chacun d’entre nous…

Ce n’était pas dans ses habitudes d’en dire autant sur la souffrance qu’il endurait, peut-être fallait-il qu’il s’arrête là. Cependant, il sentait un sentiment profond qui lui interdisait de partir.

A la lumière blafarde de la lune, Wena vit que Dolentis s'était assis prêt d'elle. Le silence était désormais leur seul lien de communication. Elle aurait voulu lui parler, lui raconter sa vie, son histoire, son passé. Enfin, se confier à quelqu'un ! Mais, le côté "sur d'elle" qu'elle aimait montrer ne servait en fait qu'à masquer l'immense timidité qui se terrait en elle, l'empêchant de s'exprimer quand il le fallait. La jeune fille se tourna légèrement sur le côté et effleura son épaule. Elle n'entendait plus les adolescents de tout à l'heure discuter entre eux. Alors, contre toute attente, ce fut lui qui brisa le silence :

- Sais-tu… Sais-tu ce qu’était le livre que le lisais tout à l’heure.

Elle ne répondit pas, et préféra le laisser poursuivre. Au bout de quelques secondes, il reprit enfin :

- C’est un livre de romance. Il fit une pause. J’aime lire ces livres. Ce sont mes moments d’intimité. En les lisant… J’aimerais me rappeler ce que cela faisait le sentiment d’être aimé. Mais je n’y arrive plus…

Wena percevait un léger tremblotement dans sa voix. Il pleurait, tout comme elle. Le manque d'amour pouvait générer bien de tristes choses, se dit-elle. Alors, à sa propre surprise, elle leva son bras, et lui prit doucement la main. L'Auror la serra, comme un élan d'encouragement, comme pour dire "Tu n'es pas seul, je suis là, moi." Le vent commença alors à se lever et à souffler son air froid. La jeune fille aux cheveux roux qui n'avait pas de veste se mit à grelotter. Mais cela ne lui fit rien. Elle en avait vu d'autres dans son métier qu'un simple courant d'air frais. Alors, elle se concentra à nouveau sur son ami et lui dit :

- Je te comprends. J'aimerai moi aussi trouver une échappatoire lorsque l'amour de celui que j'aimais me manque. Si tu veux... tu peux te confier à moi.

Elle ne savait pas pourquoi elle voulait en savoir plus sur ce jeune homme. Son côté mystérieux l'avait incité à vouloir en apprendre davantage sur son passé. Et puis... elle sentait un point commun dans leur histoire, elle ne savait pourquoi.

Le jeune homme dans l'ombre sanglotait déjà un peu. C'est alors qu'il sentit quelque chose de doux et froid lui prendre la main. C'était celle de Wena.

-Je te comprends. J'aimerai moi aussi trouver une échappatoire lorsque l'amour de celui que j'aimais me manque. Si tu veux... tu peux te confier à moi.

Emporté par ses émotions, Dolentis serra plus intensément sa main, ni trop fortement pour ne pas faire mal, mais avec la poigne engagée du déséspoir perdurant. Dans un geste rapide, sa tristesse explosa en un cri de doulheur sanglotant, qu'il cherchait à maintenir silencieusement, et il posa sa tête sur l'épaule de Wena. Il pleura, dessinant de ses larmes son malheur, et avait de courte respiration. Dans cette main qu’il tenait, il trouvait le seul réconfort. La présence de la jeune femme à elle seule assurait un sentiment de bonheur, qui essayer tant bien que mal de subsister, mais son désespoir l’enseveli.

Après quelque instant, et de nombreuses larmes versées, il commençait à se calmer. Le vent soufflait sur lui et l'humidité que ses larmes avaient laissé derrière elles, glaçait son visage déjà si froid. Dolentis prit alors la parole faiblement :

-Je ne devrais pas, je te l'avais dit. Je n'apporte que de la souffrance. Je ne vis plus que pour souffrir… Tu mérites vraiment d’être heureuse, de profiter de la vie.

Cela altéra ses émotions mais il continua magré son chagrin :

- Tu ne comprends donc pas, que mon éclat n’est plus qu’espoir perdu emportés dans un vent violent et glacial. Que la flamme de mon existence s’est éteinte submergé par la tempête fracassante et destruction de ma colère, que mon désespoir a assombri mon cœur de ténèbres et que de mes yeux coulent des larmes emportant avec elles les souvenirs les plus joyeux, balayant la moindre trace de bonheur en ce monde !

Il commençait à entrer dans la colère. En colère contre son destin, contre lui-même, non pas contre Wena. Sa voix devint plus forte, plus mouvementée :

-Ils me les ont prises ! Et je n’ai rien pu faire ! Je les ai abandonnés… Je m’abandonne… Mais leur disparition ne restera pas impunie. Je donnerais tout ce que j’ai ! Je donnerais ma vie s’il le faut !

Il tentait par tout les moyens de contenir sa rage, il ne voulait pas faire de mal à Wena, cette haine ne lui était pas destinée.

Les battements de son cœur s’accélèrent au moment où il lui serra la main un peu plus fort. Emporté par son chagrin, il poussa un cri de douleur et posa délicatement sa tête sur son épaule. Alors, il fit :

- Je ne devrais pas, je te l'avais dit. Je n'apporte que de la souffrance. Je ne vis plus que pour souffrir… Tu mérites vraiment d’être heureuse, de profiter de la vie.

Ses paroles firent mal à Wena. Le voir souffrir lui fit l'effet d'un coup de poignard dans l'âme. Elle voulait le rassurer, lui dire de ne pas se laisser envahir par le désespoir, mais déjà, il reprenait :

- Tu ne comprends donc pas, que mon éclat n’est plus qu’espoir perdu emportés dans un vent violent et glacial. Que la flamme de mon existence s’est éteinte submergé par la tempête fracassante et destruction de ma colère, que mon désespoir a assombri mon cœur de ténèbres et que de mes yeux coulent des larmes emportant avec elles les souvenirs les plus joyeux, balayant la moindre trace de bonheur en ce monde !

Désormais, on pouvait lire de la colère dans ses paroles. Wena paniquait, elle ne voulait pas le perdre si vite. Elle voulait apprendre à le connaitre, à l'apprécier, à l'aimer.

- Ils me les ont prises ! Et je n’ai rien pu faire ! Je les ai abandonnés… Je m’abandonne… Mais leur disparition ne restera pas impunie. Je donnerais tout ce que j’ai ! Je donnerais ma vie s’il le faut !

Alors, elle se retourna soudainement et saisit sa tête entre ses mains. Leurs visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Alors, fixant ses yeux noirs elle murmura :

- Ne te laisse pas envahir par la colère. Je peux t'aider... je veux t'aider. S'il te plait, accorde-moi ta confiance. Mais ne devient pas aussi sombre qu'eux. S'il te plait, laisse-moi t'aider... s'il te plait, répéta-t-elle des larmes perlant sur ses cils.

Elle serra ses deux mains dans les siennes et approcha encore un peu son visage du sien. Elle tentait de le convaincre, par ses mots ainsi que son regard, presque implorant.

Wena déposa ses mains sur le visage de Dolentis, les yeux dans les yeux, elle lui murmura :

- Ne te laisse pas envahir par la colère. Je peux t'aider... je veux t'aider. S'il te plait, accorde-moi ta confiance. Mais ne devient pas aussi sombre qu'eux. S'il te plait, laisse-moi t'aider... s'il te plait…

Elle pleurait et leurs regards sincères emplit de larmes se croisaient. Lorsqu’elle déposa ses mains sur le visage de Dolentis, cela avait apaisé le jeune homme. Une pluie calme venait de s’installer, et quelques gouttes ruisselaient sur eux en plus des larmes. Alors, Wena serra ses mains dans celles de Dolentis, et leur visage était maintenant très proche. Le jeune homme était fort touché par le discours de Wena, il n’avait jamais connu quelqu’un de vivant actuellement être aussi sincère et bienveillant à son égard.

Dolentis n’a jamais voulu être aidé, car il ne voulait emporter personne dans son agonie. Il coulait, mais il coulait seul, sans jamais demander à ce qu’une seule main lui soit tendue. Alors, l’atmosphère de colère était retombée, le jeune homme trouvait les yeux de Wena magnifique, d’autant plus qu’il était emplit de larme, ce qui les rendaient encore plus beaux et il prononça ces mots :

-Wena… Tu… Tu es la seule personne vivante qui m’ait parlé ainsi… Qui me regarde ainsi… Et qui attache autant d’importance envers moi… Je crois que… Je ne me suis jamais senti aussi bien qu’avec toi depuis qu’elles sont dans l’autre monde.

Il serrait bien fermement les mains avec une certaine douceur tout de même, comme pour ne pas les laisser s’en aller et pour sentir l’intensité de ses émotions. Alors il caressa l’une des mains de la jeune femme et repris :

-Sens-tu comme elles sont froides. C’est trop tard, j’ai déjà sombré. Mon, cœur est anéanti. Je les hais du plus profond de mon être, mais je suis aussi sombre qu’eux. Toi, tu es pleine de bonté, tu illumine le chemin de ma vie. Seulement, il semble que les ombres soient tenaces. Si je tenais tant à ne pas te connaitre, à t’ignorer, c’est parce que j’ai peur d’aimer des gens, car j’ai peur de les perdre. Je ne veux pas te perdre comme je les ais perdu. Tu as déjà trop souffert, je le vois dans ton regard, car c’est le même que le miens. Je ne veux que ton bonheur, et je ne pourrais remplir cet objectif.

Il détourna le visage, comme s’il n’était pas digne de regarder celui de Wena.

Il serra à son tour les mains de Wena. Ils se regardait, comme pour se faire passer des messages de réconfort, de désespoir. Ce soir-là, la jeune fille craquait. La pluie qui avait commencé à tomber était devenue froide, et elle ne pourrait pas supporter longtemps les goutes d'eau gelées qui lui glissaient sur la peau. Dolentis dit alors :

- Wena… Tu… Tu es la seule personne vivante qui m’ait parlé ainsi… Qui me regarde ainsi… Et qui attache autant d’importance envers moi… Je crois que… Je ne me suis jamais senti aussi bien qu’avec toi depuis qu’elles sont dans l’autre monde.

Le cœur de la jeune fille fit un bond dans sa poitrine. Comme il était beau à la lumière blanchâtre de l'astre de la nuit ! Ses cheveux noirs qui lui tombaient sur les épaules accentuaient sa peau laiteuse, comme une seconde lune dans cette nuit noire. Il serra encore un peu plus ses mains, et sentit la tristesse et la peur dans cette étreinte. Puis, entre deux larmes il fit :

- Sens-tu comme elles sont froides. C’est trop tard, j’ai déjà sombré. Mon, cœur est anéanti. Je les hais du plus profond de mon être, mais je suis aussi sombre qu’eux. Toi, tu es pleine de bonté, tu illumine le chemin de ma vie. Seulement, il semble que les ombres soient tenaces. Si je tenais tant à ne pas te connaitre, à t’ignorer, c’est parce que j’ai peur d’aimer des gens, car j’ai peur de les perdre. Je ne veux pas te perdre comme je les ais perdu. Tu as déjà trop souffert, je le vois dans ton regard, car c’est le même que le miens. Je ne veux que ton bonheur, et je ne pourrais remplir cet objectif.

Le regard de Wena passait rapidement de l’œil droit du jeune Gryffon à son œil gauche, comme pour chercher quelques chose qui veuille dire qu'il voulait d'elle. Alors, doucement, elle se pencha à son oreille et chuchota dans les ténèbres :

- Je crois que je préfèrerais mourir plutôt que tu ne m'abandonne et que tu ne me rejette en voulant me protéger. S'il te plait, laisse moi venir avec toi, emmène moi. Je saurais te sauver.

Alors, doucement, délicatement et se rapprocha et déposa un long baiser sur les lèvres froides du Rouge et Or. Elle avait bien conscience qu'elle ne devait pas faire ça. Elle était Professeure et lui élève. Mais elle ne pouvait pas s'abstenir. Elle sentait que si elle ne le faisait pas, elle le perdrait à tout jamais.

La jeune femme prolongea cette preuve d'amour, et étreignit le jeune homme avec fougue, caressant fébrilement sa chemise qui recouvrait son torse, déjà trempée par la pluie. Elle passa ses bras autour de son cou et se colla à lui, sentant les battements de son cœur contre sa poitrine, sans décoller sa bouche de celle du jeune homme. Tout ce qu'elle espérait, c'est qu'il ne la rejette pas.